Montage n° 28
Expériences illustrant différentes techniques dans le cas d’un mouvement
de chute : observations directe acquisition et exploitation informatisée.
Introduction
Nous évoluons dans un univers de pesanteur. Si je lâche ce crayon, il va tomber par terre.
Lorsqu’on lance un projectile (ballon, pierre, flèche), s’il ne rencontre aucun obstacle, il finit
toujours par retomber au sol et le balisticien aime à savoir où sa balle va atterrir. Pourquoi le
parachutiste voit sont mouvement de chute ralenti lorsqu’il ouvre son parachute ? Dans ce
montage, intitulé « Expériences illustrant différentes techniques dans le cas d’un mouvement de
chute : observations directe, acquisition et exploitation informatisée », nous allons étudier les
mouvements de chute et tenter de les caractériser. On pourra se contenter d’une observation
directe, toutefois, la rapidité du mouvement requiert souvent l’utilisation de systèmes
d’acquisition et l’utilisation de l’outil informatique pour exploiter les résultats.
I. Observation directe
I.1 Chute de 2 objets identiques, dans 2 milieux isotropes différents
En quoi l’observation directe d’un mouvement de chute peut nous permettre de caractériser le
mouvement de chute ? On utilise le matériel qui se trouve sur la paillasse : chute de 2 objets de
même caractéristique, mais dans des milieux différents.
Chute d’une bille dans la glycérine
Chute d’une bille dans l’air
Conclusion :
Le mouvement de chute est vertical (pas de déviation horizontale, du moins pour la
hauteur de chute considérée)
Le mouvement dans la glycérine est beaucoup plus lent que celui dans l’air. Le milieu a
une influence sur la vitesse de chute, mais pas sur la trajectoire.
Si les 2 billes sont identiques (même volume et même poids), on peut mesurer le temps qu’elles
mettent, au chronomètre, pour effectuer la même hauteur de chute. On ne peut guère aller plus
loin en observation directe.
I.2 Chute de 2 objets différents, dans 2 milieux isotropes différents
Quaranta I p.66 – Duffait p.220
2 objets de forme différente (un bille et une plume ou un morceau de papier) et de masse
différente (les peser ?). On les place dans un tube en verre.
I.2.1 Chute dans l’air
La bille tombe bien avant la plume. Il semblerait qu’un objet plus lourd tombe plus vite.
I.2.2 Chute dans le vide
On fait le vide à l’intérieur du tube à l’aide d’une pompe à vide. Les 2 objets tombent en même
temps.
. La conclusion de cette expérience est la suivante : 2 objets de masse différente et de forme
différente ont la même vitesse de chute.
C’est le milieu qui introduit une différence sur la vitesse de chute. En faite, dans, l’expérience
précédente, c’est l’air qui était responsable de cette différence de vitesse
Quelles sont les forces appliquées sur les objets ?
Le poids : =m
La poussée d’Archimède : =-ρfVf
Les forces de frottement exercées par le milieu sur l’objet : =-k ou =-KvG2.
Dans le vide, il n’y a ni force de frottement, ni poussée d’Archimède. La seule force exercée sur
l’objet est le poids. On parle alors de mouvement de chute libre.
D’après la 2ème loi de Newton, m =m , d’où m =m