Chapitre 1 : Convergence lithosphérique et subduction
On cherche a montrer les marqueurs des zones de subduction et on utilise des données de
surface et de profondeur.
I. Les caractéristiques des zones de subduction en surface
Qui dit en surface dit que ce sont des observations directes et ce sont des indices
morphologiques.
1.Indices morphologiques
On trouve toujours dans une zone de subduction la succession d’un relief négatif suivait d’un
relief positif avec une amplitude forte. On appellera ça une fosse et une montagne.
Il existe 3 types majeurs de subduction :
le type Andin : qu’on trouve au Japon, il met en jeux un bloc continental massif avec
une cordillère très élevée.
le type Nippon : qu’on trouve au Japon. Relief positif sous forme d’arc insulaire suivit
d’un bassin d’arrière arc sur la croûte continentale.
le type intra océanique : avec un arc insulaire, un bassin d’arrière arc posé sur une
croûte océanique, la fosse est dans ce cas très profonde. (ex : les Mariannes= 10 000 à
11 000m en dessous du niveau de la mer.
2.Les déformations associées au relief
Dans les relief positifs on trouve des plis et des failles inverses qui traduisent une
tectonique en compression, les terrains sont raccourcis et épaissis ce qui est une
explication de l’altitude atteinte pas ces reliefs. Les contraintes sont toujours
perpendiculaires à l’axe des plis et des failles et on constate que l’axe des plis des
failles et parallèle à la fosse. Les reliefs positifs sont volcaniques, c’est un volcanisme
explosif.
Dans les reliefs négatifs, sur les fonds océaniques, on trouve toujours des dépôts
sédimentaires. Ces sédiments se déposent en strates horizontales, et logiquement les
dépôts les plus profonds sont les plus anciens. Quand on s’approche d’une zone de
subduction on constate que les strates sédimentaires sont déformées et empilées en
écailles.
On constate que des plis et des failles inverses affectent ces sédiments au niveau de la
fosse océanique, on appelle ça un prisme d’accrétion sédimentaire. Dans la subduction
intra océanique les prismes d’accrétion sont quasi-inexistants.
Donc on retrouve ici une tectonique en compression
3.La mesure du flux thermique
TP2 interprétation de la double anomalie thermique.