L’IRM f (IRM fonctionnel) est basé sur l’orientation de la circulation du sang donc au niveau
de l’hémoglobine. Lorsqu’il y a activation cérébrale, le flux sanguin va être accru et ces
régions où il y a activité cérébrale vont être plus riche en oxyhémoglobine.
Avantages :
- Bonne résolution spatiale et temporelle.
- On travaille sur des sujets sains.
2. La EEG (Electroencéphalographie) et la MEG
(Magnétoencéphalographie).
Avantages :
- Il y a une excellente résolution temporelle.
- C’est atraumatique.
Ces méthodes consistent à mesurer l’activité électrique neuronale. Pour l’EEG, on enregistre
les courant électriques, et pour la MEG, on enregistre les champs magnétiques. Cette activité
électrique est produite par les neurones lorsqu’ils sont impliqués dans une tâche (comme le
langage).
L’excitation du neurone va entraîner l’ouverture des canaux ionique au niveau de sa
membrane, il se crée alors un courant électrique. Ces courants électriques provoquent des
déplacements d’ions à l’extérieur de la cellule et c’est ces déplacements d’ions qui créent dans
l’espace qui l’entoure le champ magnétique. Par contre le champ magnétique va être très
faible. On va enregistrer le courant électrique par rapport à une tâche mais il y a beaucoup
d’interférence. On va donc répéter plusieurs fois la tâche demander et on va moyenner les
tracés d’EEG en additionnant ceux obtenus lors de la répétition de cette même tâche.
L’objectif de la moyennisation, c’est d’atténuer les variations de l’activité cérébrale qui sont
sans relation avec l’évènement considéré. Au final, on obtient un ERP (event-related
potential). Celui-ci reflète l’activité de la masse neuronale qui génère les champs électriques.
Pour capter les champs électrique on va positionner un bonnet plein d’électrode sur la tête du
sujet. On place des électrodes sur le crâne amplifiant les impulsions électriques émises par le
cerveau et les transformant en onde qui peuvent ensuite suivre et analyser.
Avantages :
- Il y a une résolution temporelle excellente.
Inconvénients :
- C’est une solution spatiale faible.
Néanmoins on a des techniques plus sophistiquées d’EEG, qui vont permettre réaliser des
cartes du cortex et ceux-ci vont spécifier la localisation des valeurs maximales et minimales
de l’ »activité électrique et cela forme des lignes équipotentielles.
Conclusion : Les différentes études des zones cérébrales impliquées dans le langage ont
permis de localiser ces zones au niveau du cerveau, la mise en évidence de celles-ci montre
une grande répartition des aires du langage. Broca avait tout d’abord localisé son aire dans
l’hémisphère gauche mais cette aire du langage n’est pas la seule. Par rapport à ces différentes
aires cérébrales ont va avoir de nombreux circuit parallèle qui vont permettre le
fonctionnement solidaire des aires cérébrales. Les études ne sont pas terminées car on a
observé que chez les sourds ce sont les mêmes zones cérébrales qui sont activées que pour la
parole.