-il en va de même pour le protectionnisme et le libre échange : le libre échange entre deux pays comporte des
avantages maximisés mais chaque pays individuellement à intérêt à établir des barrières protectionnistes
parallèlement à l’ouverture des frontières du pays voisin. Cela est encore plus vrai à une échelle mondiale.
§l’équilibre de Nash
C’est la meilleure solution possible dans le cadre de la théorie des jeux, celle que le joueur donnerait s’il
connaissait la réponse de l’autre. Parois cet équilibre n’existe pas, d’autres fois il peut y en avoir plusieurs : par
exemple si deux joueurs doivent donner un chiffre entre 1 et 10 et qu’ils gagnent s’ils choisissent le même : il y a
10 équilibres possibles. On voit ici que les décisions prises sans concertation ont toutes les chances d’être
sous-optimales
b)L’information asymétrique
Un agent peut avoir une information plus complète en sa possession que les autres agents concernés par une
transaction, comme les individus rationnels maximisent leur utilité, ils sont opportunistes et prêts à tricher.
§la sélection adverse(=anti-sélection)
px=signal de qualité : s’il ne joue plus ce signal alors l’information est biaisée. Il y a sélection adverse lorsque
l’agent victime de manque d’information risque de sélectionner uniquement les mauvais produits, exemple
des automobiles d’occasion d’Akerlof en 1970 :
un acheteur ne connaît pas la qualité du véhicule d’occasion alors que le vendeur lui la connaît. Comme
l’acheteur rationnel veut payer le prix le plus bas pour compenser sa probabilité de tomber sur un « lemon »
(voiture de mauvaise qualité) il a au contraire toutes les chances d’y tomber dessus puisque pour des px bas les
vendeurs ne veulent pas céder de bons véhicules. Ainsi les « lemon » envahissent le marché. Stiglitz développe
en 1976 le même phénomène pour les compagnies d’assurance qui ne savent pas si leurs clients sont à faible ou à
haut risque ce qui les amène à proposer des primes élevées que seuls les clients à haut risque sont prêts à payer.
Ainsi les bons produits et les bons agents sont toujours les perdants. La solution en assurance consiste à créer des
contrats avec des primes faibles et des franchises élevées et d’autres avec des primes fortes et des franchises
faibles, ceux qui ont un risque faible opteront pour les premiers et ceux à risque fort pour les second.
§l’aléa moral
-modèle du « tire au flanc » : le patron n’a pas toujours les moyens de vérifier que les salariés ne sont pas en
train de flâner et les coûts de contrôle et de surveillance sont élevés. La solution consiste en un salaire
d’efficience et une forte sanction (licenciement) pour compenser la faible probabilité d’être démasqué : son
salaire étant au dessus de celui du marché le salarié ne pourra pas trouver un aussi bon travail s’il est démasqué.
-les profession d’expert dont l’opportunité de l’action est difficile à évaluer, exemple du chirurgien : son
patient sait qu’un acte à été réalisé mais ne sait pas s’il était nécessaire et s’il a été bien fait le coût de contrôle
étant très élevé(consulter un autre expert indépendant) l’instauration de pénalités très dissuasives en cas de faute
avérée est la seule solution envisageable.
c)La théorie des coûts de transaction
§ « la nature de la firme » selon Coase (1937)
opposition de la « firme » et du « marché » : la forme organisationnelle des firmes de grande taille leur permet de
réduire les coût de transaction, ce qui explique leur développement :d’après la loi du marché les agents suivent
les variations de px ce qui entraîne des coûts(information pr connaître tous les px, négociations de contrats…).
Comme L’entreprise a des relations contractuelles plus durables elle minimise ces coûts, mais ses coûts
d’organisation sont élevés
donc la firme est plus efficace que le marché si coûts d’organisation<économie sur les coûts de transaction
§ « Marchés et hiérarchies » selon Williamson
Le renouvellement des contrats accroît aussi les coûts de transaction. Ils sont renouvelés car incomplets
puisqu’ils ne peuvent prévoir toutes les situations futures étant donné la rationalité limitée des agents
développée par Herbert Simon suivant trois points :
-une marge d’incertitude et d’imprévisible subsiste toujours
-les indiv n’ont pas les moyens de dénombrer toutes les actions possibles et leurs conséquences
-les décisions sont svt interdépendantes et les indiv ne peuvent pas connaître parfaitement les actions
des autres
De plus Williamson montre que les indiv sont opportunistes en essayant de maximiser leur gains même par
tromperie et puisque la rationalité est limitée les contrats ne peuvent pas toutes les prévoir.