A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 22 Avril 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Lundi 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF VAN – DIMANCHE 17 AVRIL 2011 – 19:15 [email protected] - www.collectifvan.org 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation soutenue par 20 associations de défense des droits de l’homme Lundi 25 avril 2011 de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris [Lundi de Pâques] Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien. Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ». L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif, tutsi, darfouri, mais également toutes les minorités de Turquie. Vingt associations françaises et internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France [génocide des Tutsi au Rwanda], l'Arche, la Licra, SOS Racisme, l’UEJF, MEMORIAL 98, l’IACS, l’Institut Kurde de Paris et l’IHD de Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent, cette année encore, leur soutien au Collectif VAN. Le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]*. L'exposition du Collectif VAN met en scène huit stèles géantes pour huit visages d’hommes, de femmes et d’enfants qui interpellent le public sur la situation des minorités de Turquie : juifs et chrétiens qui représentaient 25% de la population de Turquie en 1914, et qui ne sont plus que 0,2% aujourd'hui, musulmans non turcs (essentiellement kurdes) ou non sunnites (Alevis), soit près de 43% de la population de la Turquie dont les droits sont bafoués au quotidien. Au recto des stèles, les peintures originales de Dibasar, Laurent Nissou, Marc Aram, Marguerite Mateossian et Vatché, artistes-peintres de l’APAF [Artistes Plasticiens Arméniens de France] sont consacrées aux Arméniens, Juifs, Tutsi et Darfouris, victimes de génocides passés ou en cours. Une neuvième stèle rend hommage au journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos. Depuis son assassinat le 19 janvier 2007 à Istanbul, des intellectuels turcs œuvrent avec courage pour la reconnaissance du génocide perpétré en 1915 contre les Arméniens, les Grecs, et les Assyro-Chaldéen-Syriaques. Tout comme les Justes turcs qui, en 1915, ont sauvé des familles arméniennes au péril de leur vie, des militants turcs et kurdes risquent, aujourd’hui, de longues peines d’emprisonnement pour leurs prises de position : ils méritent tout notre respect. Puisse notre travail contribuer à faire d’eux les nouvelles icônes de la jeunesse turque, en lieu et place des modèles nationalistes et racistes que la République de Turquie impose, tant à l’intérieur de ses frontières qu’aux populations turques de l’étranger. Au-delà des sphères d’influence habituelles de la diplomatie turque, chaque citoyen est concerné. Car la Turquie ne se contente plus de faire pression sur les milieux économiques et politiques pour imposer son négationnisme d’Etat : elle a désormais enclenché une politique résolument offensive. Depuis 2010, en France et aux USA, des universitaires, des journalistes, des hommes politiques, des acteurs de la société civile et membres d’associations sont visés par des procès intentés de manière systématique lorsqu’ils dénoncent publiquement des faits ou des écrits négationnistes. Plus que jamais, il importe de sensibiliser la société civile européenne au négationnisme protéiforme qui envahit l’espace citoyen. Le combat pour la vérité et la justice se doit de réunir les êtres humains, au-delà des clivages partisans : il est le seul garant de relations pacifiées. *L’action du Collectif VAN bénéficie du soutien de 20 associations des Droits de l’Homme : Allemagne : AGA [Working Group Recognition Against genocide for international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main] France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS [Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan Israël : The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem] Turquie : IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme de Turquie, affiliée à la FIDH]. Séta Papazian Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : 09 50 72 33 46 Email: [email protected] - http://www.collectifvan.org Une Messe de Commémoration en hommage aux victimes du génocide arménien sera célébrée le lundi 25 avril 2011 à 16h00 en la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Action menée sous l’égide du CCAF [Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France] Affiche et communiqué en ligne sur : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217 ***** ENGLISH VERSION COLLECTIF VAN’S PRESS RELEASE – SUNDAY 17th, AVRIL 2011 – 19:15 [email protected] - www.collectifvan.org 7th annual day of raising awareness about genocides and their denial supported by 20 Human Rights associations Monday 25 april 2011 from 10 a.m. to 8 p.m. on Notre-Dame Cathedral’s square, Paris [Easter Monday] On April 2011, Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] - Armenian Watch against Denial - organizes its 7th annual day of raising awareness about genocides and their denial. This outdoor exhibition will take place on Easter Monday from 10 a.m. to 8 p.m. on Notre-Dame Cathedral’s square, Paris, as part of the 96th anniversary commemoration of the Armenian Genocide. It is entitled “1915/2011: « No Crisis for Denial »” Collectif VAN’s participative action includes the Armenian, Jewish, Tutsi, Darfuri peoples, as well as all persecuted minorities in Turkey. 20 French and international groups, among them Collectif Urgence Darfour, Ibuka France [working on the genocide of the Tutsi in Rwanda], Arche, Licra [International League Against Racism and Antisemitism], SOS Racisme, UEJF [French Jewish Students’ Union], MEMORIAL 98, IACS, Kurdish Institute of Paris and IHD of Turkey [Turkish Human Rights Association, member of FIDH – International Federation of Human Rights] support Collectif VAN again this year. Among its new partners, Collectif VAN is honoured to now count The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]*. The exhibit of Collectif VAN stages eight huge steles, each representing the faces of men, women and children intended to call the public’s attention to the situation of minorities in Turkey: Jews and Christians who were at least 25% of Turkey’s population in 1914 and are fewer than 0.2% today, as well as non-Turkish Muslims - mainly Kurds - or non-Sunni Muslims (Alevis), who make up nearly 43% of the Turkish population, and whose rights are violated on a daily basis. Original paintings by Dibasar, Laurent Nissou, Marc Aram, Marguerite Matéossian and Vatché, members of APAF [Armenian Visual Artists of France] are exhibited on one side of these steles to honour the Armenians, the Jews, the Tutsi and the Darfuris, victims of genocides past or current. A ninth stele honours the memory of Turkish-Armenian journalist Hrant Dink, chief editor of the weekly Agos. Since his assassination, on January 19th, 2007, in Istanbul, some Turkish intellectuals have been working courageously for the recognition of the genocide perpetrated in 1915 against Armenians, Greeks, and Assyrian-Chaldean-Syriacs. Just like the Righteous Turks who, in 1915, risked their lives to rescue Armenian families, Turkish and Kurdish militants are today facing long jail sentences for their positions: they deserve our respect. Our work can help turn them into the new icons of Turkish youth, instead of the nationalist and racist role models that the Republic of Turkey imposes on Turkish populations both within its borders and abroad. Beyond the usual spheres of influence of Turkish diplomacy, every citizen is potentially affected for Turkey isn’t satisfied anymore with putting pressure on economic and political circles to impose its State’s denial: it has now launched a decidedly aggressive policy. Since 2010, in France and the USA, academics, journalists, politicians, actors of civil society and association members have been targeted by lawsuits in a systematic way when they publicly denounce denialist facts or papers. More than ever, it is important to attract the attention of European civil society to the protean denialist discourse that is now invading it. The fight for truth and justice must gather human beings beyond the partisan divide: it is the only guarantee for peaceful relations. *Collectif VAN’s actions are supported by the following 20 Human Rights Associations : Germany : AGA [Working Group Recognition Against genocide for international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main] France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS [Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan Israel : The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem] Turkey : IHD [İnsan Hakları Derneği, a member of the FIDH – International Federation of Human Rights]. Séta Papazian - Présidente of Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France - Boîte vocale : 09 50 72 33 46 - Email: [email protected] - www.collectifvan.org A Requiem in homage to 1 500 000 victims of Armenian Genocide is celebrated on Monday 25th, April 2011 at 16:00 in the Cathedral Notre-Dame of Paris. Action led under the aegis of the CCAF [Council of Coordination of Armenian Organization of France] Poster and Press-Release on-line : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217 TÉLÉCHARGER : 25 avril : L'Affiche du Collectif VAN http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=53614 Agenda - France : 96e anniversaire du génocide arménien Paris Samedi 23 avril 2011 - 16h-23h Veillée des jeunes COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR SEROUND ET UGAB JEUNES Place de la République Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques 17h30 - 19h30 Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue" Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la veillée commémorative du Génocide arménien. Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité. Avec la participation de: - Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international - Yves Ternon, historien Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la veillée. Diasporamag - Veillée des jeunes à Paris Dimanche 24 avril 2011 : Messe de Requiem 15h-15h45 Cathédrale St Jean Baptiste 15 rue Jean Goujon 75008 Paris Cérémonie à l'Arc de Triomphe 16h-17h Arc de triomphe Place de l'Etoile Rassemblement Avenue Georges V 17h30-19h Angle Avenue des Champs-Elysées-Avenue Georges V Marche vers Komitas 19h-20h30 Mémorial de Komitas (Pont des Invalides) Place du Canada Diasporamag - Commémoration du 24 avril à Paris Lundi 25 avril 2011 (Lundi de Pâques, férié) 10h-20h - Les stèles du Collectif VAN - Parvis de Notre-Dame de Paris - Action de sensibilisation aux génocides à leur négation. 16h-17h Messe de commémoration en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, célèbrée par Monseigneur Ghabroyan Diasporamag - Messe et action de sensibilisation-Notre-Dame Commémoration à Issy et Clamart Lundi 25 avril 2011 Rassemblement devant l'Eglise apostolique arménienne et l'Eglise évangélique arménienne 12h Avenue Bourgain Recueillement et prises de parole (Issy) 12h30 Au Monument rue de la Défense Recueillement et prises de parole (Clamart) 13h30 Au Khatchkar Angle avenue Henri Barbusse et rue du Lt Batany Diasporamag - Commémoration à Issy et Clamart Commémoration à la Mairie de Paris Mardi 26 avril 2011 à 15h Bertrand Delanoë rencontre la communauté arménienne (sur invitation) Mairie de Paris - Entrée par la rue de Lobau Mairie de Paris rue de Lobau 75004 Paris Diasporamag - Commémoration à la Mairie de Paris Commémoration au Raincy Mercredi 27 avril 2011 à 10h30 Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide arménien - Ecole Tebrotzassere Carrefour d’Arménie Devant l’Ecole Tebrotzassere Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers 93340 Le Raincy Diasporamag - Commémoration au Raincy TÉLÉCHARGER : 96e anniversaire du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53115 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Lundi 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien. Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ». L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif, tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de Turquie, victimes de génocides passés ou en cours. Vingt associations françaises et internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France, l'Arche, la Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent leur soutien au Collectif VAN. Cette année, le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]. Commémoration du 96e anniversaire du génocide des Arméniens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) le 22 avril 2011. "Le CCAF appelle l'ensemble des descendants des rescapés du génocide des Arméniens, tous les défenseurs des droits de l'homme et les militants engagés dans la lutte contre le racisme et les discriminations à participer au rassemblement du dimanche 24 avril à 17 heures qui se tiendra à l'angle de l'avenue Georges-V, et de l'avenue des Champs-Elysée, en face des bureaux de l'ambassade de Turquie et de l'office du tourisme turc". Solidarité des victimes, par Meïr Waintrater Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le lundi 25 avril, une manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée par le collectif Vigilance arménienne contre le négationnisme, une association dont l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une résistance héroïque des Arméniens lors du génocide de 1915. La manifestation s’inscrit dans le cadre du 96ème anniversaire du génocide arménien. Mais elle a la particularité, comme les journées de ce type organisées depuis sept ans par le Collectif VAN, de concerner la mémoire de tous les génocides. D’ailleurs, au bas de l’affiche appelant au rassemblement, figurent notamment les noms du Collectif Urgence Darfour, de l’association rwandaise Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de SOS Racisme, de l’UEJF et… de L’Arche. Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la journée du 25 avril, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, contribue à renforcer la «solidarité des victimes» qui réunit les Arméniens, les Juifs, les Tutsi du Rwanda, les Darfouris, et d’autres encore, et qui nous fait obligation de rester vigilants devant toutes les formes d’apologie du crime." Le Collectif VAN reproduit ici avec l'aimable autorisation de Meïr Waintrater, Rédacteur en chef de l'Arche [Mensuel du Judaïsme Français], le billet que ce dernier a lu sur Radio Communautaire Juive (RCJ), le 21 avril 2011. Collectif VAN : l'éphéméride du 22 avril 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "22 avril 1915 -- Empire ottoman : le siège de Van et l’héroïque résistance de la population arménienne. Le 20 avril, le quartier des jardins ou Aykestan, situé à l’est de la ville au pied de la forteresse, avait subi les premiers assauts, tandis que les Arméniens du quartier de la vieille ville commençaient à se barricader. Le lendemain, Rafaël de Nogales, officier vénézuélien mis à la disposition du vali, arrivé sur place dans la nuit du 21 au 22 avril 1915, assiste à l’arrivée de centaines de Kurdes et à leur chasse aux derniers Arméniens, tandis que les autorités font brûler des cadavres pour dissimuler toutes traces de leurs crimes. S’il remarque que « la seule offense politique […] de ces centaines de femmes et d’enfants innocents consiste dans le fait qu’ils sont chrétiens », il n’en accomplit pas moins sa mission auprès de Cevdet en pointant ses canons sur la citadelle, à la tête d’environ 11 000 hommes. Côté arménien, chaque nuit des brigades de maçons suivent un réseau de tranchées pour colmater les brèches ouvertes par les obus. Le 22 avril à 16 heures, ils parviennent à faire sauter la caserne de Hamudağa en empruntant les tunnels de distribution d’eau. Démoralisés par cette « héroïque résistance de Van » (Nogales), les volontaires turcs et kurdes s’évaporent par centaines après cinq jours de combats". Les Protocoles entre l’Arménie et la Turquie: feuille de route pour la négation d’un génocide Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN publie ici le communiqué de presse de l'Association Suisse-Arménie transmis par Sarkis Shahinian, président de l'ASA. "Les Protocoles entre l'Arménie et la Turquie, scellés en 2009 sous l'égide de la Suisse, donnent à la Turquie la possibilité d'escamoter sa responsabilité concernant le génocide des Arméniens. Pendant le sommet officiel prévu le 3 mai 2011 à Berne entre la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey et le président de la République d'Arménie Serj Sargssian, il est entre autres prévu de raviver la flamme de ces Protocoles. En aidant la Turquie à nier le génocide des Arméniens dans le cadre du processus de réconciliation arméno-turque, la Suisse a perdu de sa crédibilité en tant que médiatrice". L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie est en quête de solution pour la question du Moyen-Orient qui est à l'origine de toutes les crises qui surviennent dans le monde arabe." Une famille juive dans le Paris du siècle dernier C’est une traversée intimiste du XXe siècle que nous propose le docteur Jacques Franck avec ce livre très attachant, consacré à son père, Achille, disparu pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp d’extermination nazi de Sobibor. Malgré cette fin tragique, son récit est loin d’être triste. Bien au contraire. C’est à un flash-back allègre et plutôt optimiste qu’il nous convie, à travers l’histoire d’une famille parisienne unie et simple, amoureuse de la vie. Des parlementaires britanniques commémorent les victimes du génocide arménien à Erevan Une délégation de parlementaires britanniques dirigée par Caroline Cox , présidente du groupe d’amitié parlementaire Royaume-Uni-Arménie, a visité le Monument commémoratif Tsitsernakaberd dédié aux victimes du génocide. Chrétiens persécutés. La pétition recueille plus de 11.000 signatures La pétition lancée par Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, en solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde, et pour le respect de la liberté religieuse et de conscience a recueilli plus de 11.000 signatures. Elle avait été lancée le 19 février 2011 à l'occasion de la grande marche silencieuse qui avait rassemblé plus de 2.000 personnes dans les rues de Vannes. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Un trafic diplomatique intense est mené par Ankara à Washington à la veille du discours rituel du 24 avril du président américain Barack Obama se portant sur les allégations arméniennes." Pamuk : "La vie se moque de mes romans" Il a juste un peu détourné la tête. Regardé le jardin par la fenêtre de ce grand bureau, chez Gallimard. La veille de son arrivée à Paris pour deux jours, à l'invitation de son éditeur français, Orhan Pamuk a appris sa condamnation à une amende par un tribunal turc. On lui reproche d'avoir affirmé en 2005, dans une interview, que "30 000 Kurdes et un million d'Arméniens" avaient été tués dans son pays. Aujourd'hui, pas envie d'en dire quoi que ce soit. La peine se veut symbolique. Mais justement, quel symbole. Jacques Blanc opposé à la loi au Sénat Jacques Blanc, le président du groupe d’amitié France-Turquie au Sénat français, a dit qu’il espérait que le projet de pénalisation de la négation du génocide arménien ne serait pas adopté et que la question soit laissée aux historiens, pendant sa visite au Parlement Turc. Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 14:24 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« Les frontières Turquie-Arménie sont fermées depuis déjà 18 ans et puissent rester fermé même 80 ans de plus. Nous demandons la justesse et la délibération des territoires azerbaïdjanais » a indiqué pour l’APA, Hulusi Kilic, Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan." Amours impossibles en Turquie Le prix Nobel turc signe une très belle histoire d'amour sur les rives du Bosphore. La littérature turque possède un fakir mirobolant, Yachar Kemal, et un derviche frondeur, Orhan Pamuk. Le premier n'a pas eu le Nobel qu'il méritait et c'est le second qui le lui a "volé" - en 2006 - parce que les jurés de Stockholm, tout en saluant un romancier de haute lignée, voulaient prendre la défense d'un rebelle. Pamuk avait en effet été l'un des seuls intellectuels du monde musulman à condamner la fatwa contre Salman Rushdie et, en 2005, il avait eu le courage de reconnaître la responsabilité de son pays dans le génocide arménien - des déclarations qui faillirent le conduire en prison. Kim Kardashian: "Il est temps de reconnaître le génocide arménien" D’origine arménienne, Kim Kardashian avait déjà fait parler d’elle il y a quelques jours, outrée par la publication d’une photographie d’elle en Une de l’édition turque du magazine Cosmopolitan, alors que le jour du souvenir du génocide arménien est fixé au 24 avril. Serge Brammertz: "Ne pas juger R. Mladic serait le pire signal" Rencontre avec le procureur du Tribunal pénal international pour l'exYougoslavie, le magistrat belge Serge Brammertz. Il déplore le nationalisme encore très présent dans ces pays. Pour lui, il faut éviter à tout prix l'impunité, même 15 ans après cette guerre. 4 mai : le Sénat doit voter la loi sanctionnant le négationnisme Après 5 ans de blocage, la loi sanctionnant le négationnisme du génocide des Arméniens - déclinaison de la loi Gayssot qui réprime la contestation de la Shoah va être discutée au Sénat le 4 mai. Ce texte voté par l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006 répond à une forte demande des fils et filles des victimes en butte jusqu’en France à un virulent négationnisme d’Etat de la Turquie. Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 12:11 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les ministres des affaires étrangères azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov s’est rendu à Moscou pour ^participer à la rencontre tripartites des chefs de la diplomatie azerbaïdjanaise, russe et arménienne." CPI/Soudan - « Je suis le président, donc responsable de tout ce qui se passe » au Soudan Dans un entretien publié le 20 avril par le quotidien britannique The Guardian, le président du Soudan, Omar Al-Bachir, reconnaît sa responsabilité dans la guerre du Darfour, en qualité de chef d'Etat. « Je suis le président et je suis donc responsable de tout ce qui se passe dans le pays », déclare-t-il. Témoignages irréfutables sur le génocide de 1915 dans les Archives arméniennes Des documents incontestables indiquant que le génocide des Arméniens de l’Empire Ottoman a bien été perpétré en 1915 sont conservés dans les Archives nationales arméniennes, a fait savoir leur directeur, Amatuni Virabyan, le mercredi 20 avril. Marine Le Pen tente de préserver son image En quête de respectabilité, Marine Le Pen veut-elle vraiment débarrasser le Front National de ses militants néo-nazis ? La question se pose après l'apparition, jeudi sur internet, d'une nouvelle polémique concernant un de ses candidats aux dernières élections cantonales, analyse Thierry Guerrier, vendredi dans Le buzz politique. La Turquie comme interface entre l'Europe et le Proche-Orient Au moment où les révoltes populaires contre des régimes autoritaires s'étendent dans tout le monde arabe, l'Union Européenne est placée devant un choix stratégique concernant son avenir et l'image qu'elle donnera au reste du monde. Devra-t-elle continuer à ignorer la candidature turque au risque de perdre une opportunité majeure d'enfin peser dans l'espace méditerranéen et sur la scène internationale ? Ou bien aura-t-elle enfin le courage d'affirmer son histoire commune avec ce pays et d'ainsi transmettre un message fort aux autres pays du pourtour méditerranéen, que ce soit l'Afrique du Nord, le Proche ou le Moyen-Orient ? La Turquie est la seule République démocratique en place dans un pays traditionnellement musulman autour de la Méditerranée. Elle constitue donc une "source d'inspiration" pour les sociétés civiles des pays arabes qui se mobilisent et aspirent à la démocratie et au respect des droits de l'Homme. Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 - 2 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le célèbre peintre contemporain, Bedri Baykam, a été victime lundi d’une attaque à l’arme blanche en plein coeur d’Istanbul et a été blessé à l’aine par un déséquilibré." Rwanda/Église - Génocide des Tutsis : L'église n'a pas encore rendu sa justice Les tribunaux de l'église catholique, régis par le droit canon, n'ont pas encore jugé les prêtres accusés d'avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsis d'avril à juillet 1994 au Rwanda, apprend-on de source ecclésiastique. Los Angeles Times met en doute la « clarté morale » d’Obama sur la question du génocide des Arméniens Dans son édition du mercredi 20 avril, paraissant quelques jours avant les commémorations du 24 avril marquant le 96e anniversaire du génocide des Arméniens, le Los Angeles Times publie un article de l’éditorialiste Tim Rutten qui ne mâche guère ses mots concernant la position pour le moins ambiguë du président américain Barack Obama qui s’était engagé durant sa campagne électorale à reconnaître le génocide des Arméniens mais n’avait pas fait mieux que ses prédécesseurs, qu’ils soient démocrates ou républicains en cédant lui aussi aux pressions turques et en usant de formules elliptiques pour ne pas avoir à prononcer le mot de génocide. Le journaliste a déploré le « manque clarté morale du président Obama » sur la question du génocide des Arméniens, en soulignant qu’il avait cultivé l’ambiguïté pour conserver le soutien des Arméniens américains sans offenser la Turquie. Pénurie de composants automobile : Toyota ferme son usine turque Victime de la pénurie de certains composants automobile en provenance du Japon, le constructeur japonais Toyota va fermer plusieurs de ses usines en Europe. En France, en Grande Bretagne et en Pologne mais aussi en Turquie oú l’usine de Adapazari près d’Istanbul va stopper complètement sa production à partir de jeudi et jusqu’au lundi 2 mai. Henri Saby, au service de la justice Il y a une semaine, Henri Saby a été honoré de la médaille « Mekbitar Goch », haute distinction récompensant son action de reconnaissance du génocide arménien. Un honneur parmi tant d'autres pour cet homme politique qui toute sa vie s'est battu pour les droits et la dignité des peuples opprimés. Turquie : funérailles sous tension d'un manifestant kurde Des manifestations dans une dizaine de provinces de Turquie ont eu lieu jeudi 21 avril pour la quatrième journée consécutive après que le Haut conseil électoral ait invalidé la candidature de Kurdes aux prochaines législatives. Les funérailles d’un manifestant tué la veille par la police ont attiré des dizaines de milliers de personnes, mais les rassemblements et les affrontements avec la police se sont encore reproduits dans toute la région kurde. Dans la soirée, le Haut conseil a fait marche arrière et réintégré les candidats kurdes dans leurs droits civiques. Le président turc exhorte Israël à faire la paix avec les Palestiniens Le président turc, Abdullah Gül, exhorte Israël à faire la paix avec les Palestiniens comme réponse stratégique à la vague de contestation dans le monde arabe et aux tendances démographiques à long terme défavorables à l'Etat juif. Ne négligeons pas la carte turque ! C’est unanimement que les opinions européennes ont enfin découvert l’importance du modèle turc… place al-Tahrir au Caire. Les mêmes qui ne cessaient de mettre en cause le sérieux démocratique de la Turquie se sont abruptement rendu compte de l’importance mondiale de ce que les Turcs avaient réalisé ces dix dernières années. Il s’agit ici bien sûr des Turcs, et non du seul parti au pouvoir l’AKP. Une télévision hongroise célèbre l'anniversaire d'Hitler Une chaîne de télévision hongroise en ligne, soutenue par le parti d'extrême droite Jobbik, a célébré l'anniversaire du dictateur nazi Adolf Hitler, rapportaient jeudi des sites internet locaux. Eichmann à Paris À l'occasion du cinquantenaire du procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem, une exposition du mémorial de la Shoah revient sur ce moment historique. La salle du procès s'ouvre comme celle d'un théâtre. Au parterre, la foule des journalistes, du public, des témoins. Sur la scène, la rangée des magistrats. Au devant, à droite, dans une cabine vitrée qui le change en un étrange insecte, maigre de cou et de nez, Adolf Eichmann. Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Les organisations kurdes se sont récemment illustrées en appelant au boycott des imams utilisant le turc pendant le prêche du vendredi. Bülent Korucu, journaliste à Zaman, parle d’une action politique et estime qu’elle échouera du fait de l’attachement des Kurdes à l’islam." Sukhoi : Livraison du premier Superjet 100 Le constructeur russe Sukhoi a livré le tout premier jet régional Superjet 100 au transporteur national de l’Arménie, Armavia. L’appareil, numéro de série 95007, a été livré hier lors d’une cérémonie à l’aéroport de Zvartnots en Arménie. Cet exemplaire a été baptisé « Yuri Gagarine », le célèbre astronaute russe. L’Union européenne mauvaise d’Ankara En pleine campagne électorale, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a tenu des propos sévères envers Bruxelles. Recep Tayyip Erdogan est officiellement en campagne. A deux mois des élections législatives prévues le 12 juin, le premier ministre turc a choisi Strasbourg pour son premier «meeting». Retransmise par plusieurs chaînes de télévision turques, sa prestation, mercredi, devant l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a surpris, tant sur le fond que sur la forme, par la sévérité de ses propos envers l’Union européenne. Tout le « film » du procès Barbie en DVD Une résistante, Julie Franceschini, qui fut torturée par Klaus Barbie, explique qu’elle n’a pas oublié « les yeux enfoncés » de son tortionnaire, « ses yeux d’acier enfoncés ». Ce regard « terrible », c’est aussi ce qui a marqué le résistant André Courvoisier qui se tourne vers l’accusé et le fixe dans les yeux : « Je le reconnais à ses yeux d’acier. C’est toujours un chacal ». Cette séquence est extraite du « Procès Barbie », coffret de 6 DVD coédité par Arte et Ina éditions. Du 11 mai au 4 juillet 1987, au palais des 24 colonnes à Lyon, se tient un procès historique. Klaus Barbie, ancien officier SS chargé d’éradiquer la Résistance et de déporter les Juifs entre 1942 et 1944 à Lyon, est jugé pour crime contre l’humanité. INFOS COLLECTIF VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 22 avril 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Ça s’est passé un 22 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 22 avril 1909 -- Marine française en Cilicie : une dépêche télégraphique du 22 avril destinée au Jules-Ferry attendu à Beyrouth, à la Vérité attendue à Alexandrette, au Victor-Hugo à Mersine et au JulesMichelet au Pirée, élargit les limites de cette intervention en les autorisant à donner refuge aussi aux étrangers et indigènes chrétiens ou non en péril, et à débarquer des marins pour protéger les consulats ou coopérer avec les autorités locales au rétablissement de l’ordre que dans le cas où d’autres puissances en feraient autant. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a 22 avril 1909 -- Empire ottoman : une foule composée de 15 000 Circassiens, Kurdes et Turcs attaqua la région de Kessab, pillant et incendiant méthodiquement toutes les maisons isolées, tuant quelques fuyards arméniens. Le cœur même de Kessab fut cependant défendu par trois cents jeunes Arméniens, tandis que six mille personnes coupaient nuitamment la montagne pour rejoindre la baie de Bazit où, comme nous l’explique avec force détails les archives [télégraphiques] de la Marine : « Dimanche - paquebot français - Messageries Niger - embarqua sur réquisition - agent consulaire France - 2 200 chrétiens réfugiés à baie Bazit - après destruction ville chrétienne Kessab et mission Kaladuran. Hier - même baie Jules-Ferry - embarqua 1 450 réfugiés. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch4 22 avril 1915 -- Empire ottoman : les Kurdes se précipitèrent sur les Alivans arméniens de Sassoun et, brisant tout, près de mille homme armés de Sametz, de Mouser, de Bakran, sous le commandement d'Avtul Aziz, entreprirent leur expédition sur les 20 villages de Psank. Imprescriptible : Eliazar Garabédian raconte... http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/garabedian 22 avril 1915 -- Empire ottoman : le siège de Van et l’héroïque résistance de la population arménienne. Pour évoquer l’affrontement des troupes turques et des résistants arméniens, Raymond Kévorkian (Le génocide des Arméniens, Paris, Odile Jacob, 2006) s’appuiera largement sur le témoin oculaire autant que sur l’acteur des événements de Van, Rafaël de Nogales, officier vénézuélien mis à la disposition du vali, arrivé sur place dans la nuit du 21 au 22 avril 1915. La veille, le quartier des jardins ou Aykestan, situé à l’est de la ville au pied de la forteresse, avait subi les premiers assauts, tandis que les Arméniens du quartier de la vieille ville commençaient à se barricader. Un autre témoin, le médecin missionnaire Clarence Ussher, dira du vali Cevdet, qu’il était un « maître dans l’art de la dissimulation ». 2 – Le lendemain, Nogales assiste à l’arrivée de centaines de Kurdes et à leur chasse aux derniers Arméniens, tandis que les autorités font brûler des cadavres pour dissimuler toutes traces de leurs crimes. S’il remarque que « la seule offense politique […] de ces centaines de femmes et d’enfants innocents consiste dans le fait qu’ils sont chrétiens », il n’en accomplit pas moins sa mission auprès de Cevdet en pointant ses canons sur la citadelle, à la tête d’environ 11 000 hommes. Côté arménien, chaque nuit des brigades de maçons suivent un réseau de tranchées pour colmater les brèches ouvertes par les obus. Le 22 avril à 16 heures, ils parviennent à faire sauter la caserne de Hamudağa en empruntant les tunnels de distribution d’eau. 3 – Démoralisés par cette « héroïque résistance de Van » (Nogales), les volontaires turcs et kurdes s’évaporent par centaines après cinq jours de combats. Denis Donikian - Le siège de Van http://denisdonikian.blog.lemonde.fr/2007/07/29/242-le-siege-de-van/ 22 avril 1915 -- 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions vont avoir lieu ; il faut faire disparaître les documents qui pourraient avoir une connotation politique ou qui sont écrits en français ou en arménien. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Troisième partie Mardin dans la Guerre mondiale http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch1 22 avril 1915 -- Empire ottoman : un décret gouvernemental ordonne la réquisition des armes, exigeant que la population dépose auprès des commandants militaires les armes détenues par les particuliers dans un délai de cinq jours. ** (Kévorkian, 2006 :324). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf 22 avril 1915 -- Empire ottoman : Egin/Agn (vilayet de Mamuret ulAziz). Des perquisitions systématiques sont menées à Agn et 248 personnes arrêtées. ** (Agouni, 1921 :174). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf 22 avril 1915 -- La première utilisation de gaz asphyxiants. Lors de la guerre des tranchées, les Allemands utilisent une nouvelle arme à Ypres (Belgique) : des gaz asphyxiants. Contre ces gaz, les alliés se muniront au début de lunettes et de tampons. Puis ils se protégeront avec des masques respiratoires. Cette arme toxique, interdite par la déclaration de la Haye de 1899, tua près de 100 000 soldats entre 1915 et 1916. Des dispositions plus récentes concernant l'emploi des gaz, figurent dans le Protocole de Genève de 1925 et la résolution 2603 des Nations Unies de 1969. L’internaute : Jour Par Jour ... Le 22 avril http://www.linternaute.com/histoire/jour/22/4/a/1/1/index.sh tml 22 avril 1916 -- Une lettre du Dr Karl Axenfeld, Berlin (22 avril 1916) au Révérend D T John R. Mott (124 East, 28th Street, New York) où toute participation aux massacres d'Arméniens est déniée avec véhémence et où l'on compare le rôle de l'Allemagne en cette affaire à la conduite tenue par l'Angleterre, auprès de la Russie, lorsqu'ont été maltraités et déportés les Juifs de Pologne et de Galicie. Archives du ministère des Affaires étrangères, Guerre 1914-1918, Turquie, tome 888, folios 55-88. Imprescriptible : Archives française http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/francaises/236.htm 22 avril 1918 -- Proclamation d’indépendance de la Transcaucasie, ce qui implique la non-reconnaissance par les États qui la composent des clauses de Brest-Litovsk. Clio : La renaissance de la nation arménienne, de la poussée russe à la première guerre mondiale http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_d e_la_nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_m ondiale.asp 22 avril 1919 -- France : le 24 février 1919, se réunit à Paris une Conférence pan arménienne qui siégea jusqu'au 22 avril. Cette Conférence comprenait les représentants non seulement des Arméniens de Russie et de Turquie, mais de ceux du monde entier. Elle arrêta définitivement le programme des revendications arméniennes et élut une nouvelle Délégation nationale, sous la présidence de Boghos Nubar, composée de six membres. D'après les directives de la Conférence, la Délégation nationale et la Délégation de la République arménienne devaient former ensemble la Délégation de l'Arménie intégrale qui aurait à s'occuper de toutes les questions ayant un caractère général. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible : La proclamation de l'Etat arménien intégral http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c3/p3 22 avril 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura traversent la ville de Krasnostav (province de Volhynie). Elles déclenchent un pogrom qui dure deux jours. 3 juifs sont tués et presque tous les hommes sont fouettés publiquement. Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 22 avril 1933 -- Allemagne : la loi sur la restauration de la fonction publique est suivie de nombreux autres textes visant à exclure les Juifs de la société. A partir de la fin du mois d'avril, les avocats non-aryens peuvent être radiés du barreau ; les médecins juifs sont exclus du système d'assurance maladie par un décret du 22 avril 1933. Wikipédia : Lois de Nuremberg http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_Nuremberg 22 avril 1938 -- Allemagne : Les nazis prohibent la possession en commun des biens aryens et juifs. Seconde guerre : Chronologie de 1938 http://www.seconde-guerre.com/chronologie/chronologie-avant-guerre1938.html 22 avril 1941 -- Les nazis édictent des ordonnances contre les juifs de Skopje (Yougoslavie). A cette époque, la ville compte 4 000 juifs. Des juifs y ont vécu sans doute depuis l'époque romaine. Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 22 avril 1942 -- 1 000 jeunes gens sont déportés du ghetto de Javorov (Ukraine) au camp de travail forcé de Janovska. - 750 juifs d'Osencin (Pologne) sont déportés au camp d'extermination de Chelmno. - Environ 3 000 juifs du ghetto de Wloclawek (Pologne) sont déportés par les nazis au camp d'extermination de Chelmno, où ils périssent tous. Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 22 avril 1942 -- Pologne : environ 2.500 à 3.000 personnes, principalement des femmes avec des enfants, n'ayant aucun « J-Ausweis » (carte d'identité juive), sont déportées au KL Majdanek ; de là 2.000 à 2.500 sont emmenées et tuées par balle dans la forêt de Krepiec ; 200 à 300 hommes « aptes au travail » restent au KL Majdanek. A Majdan Tatarski, restent 4.000 Juifs. Après cette sélection du 22 avril, le ghetto de Majdan Tatarski est clos par une ceinture de barbelés. BS Encyclopédie : Le ghetto de Lublin http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=84&pChapitr eId=8959&pArticleLib=Majdan+Tatarski+[Le+ghetto+de+Lublin] 22 avril 1943 -- Pays-Bas : la grande majorité de la population juive d'Amersfoot est déportée vers Vught. De là, les juifs sont plus tard transférés vers la Pologne pour extermination. Il semble qu'à partir de ce moment, Amersfoort soit réputé comme étant un camp de concentration « à régime sévère ». Il est connu que les tortures et les exécutions sommaires y sont monnaie courante. De nombreux juifs hollandais tentent de s'échapper du camp et certains réussissent à rejoindre la résistance. Les autres sont repris, torturés et exécutés. BS Encyclopédie : Le camp de concentration d'Amersfoort (Hollande) http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=27 22 avril 1945 -- Révolte des 600 détenus du camp de concentration de Jasenovac (Yougoslavie). 520 d'entre eux sont tués, 80 seulement parviennent à fuir, parmi lesquels 20 juifs. - Sachsenhausen. A la libération, les soldats russes trouvèrent dans le camp de Sachsenhausen 3.000 prisonniers, dont 1400 femmes. Ils étaient presque tous mourants, malades ou complètement affaiblis. Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html 22 avril 2005 -- Emission diffusé le vendredi 22 avril 2005 sur France 5. Le politologue franco-turc, Ali Kazancigil est secrétaire général du Conseil international des sciences sociales, une organisation non gouvernementale scientifique chargée de promouvoir la coopération internationale dans la recherche en sciences sociales. « Il y a eu un long cheminement jusqu'à ce que j'accepte en moi même l'idée que la Turquie et l'opinion publique turque, la société turque, doivent reconnaître le génocide. C'est à dire tendre la main aux Arméniens, reconnaître leur douleur, leur mémoire blessée, et leur rendre Justice. C'est là la seule condition pour qu'il y ait une réconciliation entre ces deux nations ». Imprescriptible : Arménie, le génocide inavoué http://www.imprescriptible.fr/dossiers/media/cdanslair 22 avril 2005 -- La Douma d'État de la Fédération de Russie a adopté le 22 avril une résolution demandant la reconnaissance du génocide par toute la communauté internationale. Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménien http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocid e_arm%C3%A9nien 22 avril 2010 -- Arménie : le président arménien, Serge Sarkissian, a décidé de geler temporairement le processus de ratification d’accords historiques avec la Turquie. Erevan accuse la Turquie de vouloir imposer des conditions préalables à leur réconciliation après un siècle d’hostilité. Un fait confirmé par le Premier ministre turc lui-même. Recep Tayyip Erdogan, a en effet répété ce jeudi, que malgré sa volonté de rapprochement avec l’Arménie, le succès de ce processus dépendait des progrès sur la question du Nagorny-Karabakh, un conflit qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan, mais qui ne concerne pas directement Ankara. Radio Vatican : Dossier : Premières commémorations turques pour le génocide arménien http://storico.radiovaticana.org/fr1/storico/201004/374792_dossier_premieres_commemorations_turques_pour_le_genoci de_armenien.html Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53641 Commémoration du 96e anniversaire du génocide des Arméniens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) le 22 avril 2011. CCAF Le CCAF appelle l'ensemble des descendants des rescapés du génocide des Arméniens, tous les défenseurs des droits de l'homme et les militants engagés dans la lutte contre le racisme et les discriminations à participer au rassemblement du dimanche 24 avril à 17 heures qui se tiendra à l'angle de l'avenue Georges-V, et de l'avenue des Champs-Elysée, en face des bureaux de l'ambassade de Turquie et de l'office du tourisme turc. Ce rassemblement, qui sera suivi d'une manifestation rendra hommage aux 1 500 000 Arméniens massacrés par le gouvernement turc lors du génocide de 1915. Placé sous le signe de la lutte anti-négationniste il a également pour objectif d'appuyer la loi tendant à sanctionner la contestation du génocide arménien, qui sera votée le 4 mai au Sénat. Nous appelons les autorités françaises à tenir les engagements pris par Nicolas Sarkozy le 24 avril 2007 qui demandait que la France s'oppose à ce négationnisme par la loi. Nous appelons les autorités turques à rompre avec leurs agissements négationnistes, à l'intérieur du pays comme à l'extérieur et à s'engager dans la voie d'une reconnaissance du génocide, qui pourra seule permettre de tourner la page de la barbarie et faire avancer les peuples de la région vers une écriture plus démocratique et solidaire de leur avenir. CCAF Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France 34, avenue Champs Elysées 75008 Paris [email protected] http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=502 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53624 Les Protocoles entre l’Arménie et la Turquie: feuille de route pour la négation d’un génocide Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie ici le communiqué de presse de l'Association Suisse-Arménie transmis par Sarkis Shahinian, président de l'ASA. Association Suisse – Arménie (ASA) Communiqué de presse Berne, le 22 avril 2011 Les Protocoles entre l'Arménie et la Turquie, scellés en 2009 sous l'égide de la Suisse, donnent à la Turquie la possibilité d'escamoter sa responsabilité concernant le génocide des Arméniens. Pendant le sommet officiel prévu le 3 mai 2011 à Berne entre la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey et le président de la République d'Arménie Serj Sargssian, il est entre autres prévu de raviver la flamme de ces Protocoles. En aidant la Turquie à nier le génocide des Arméniens dans le cadre du processus de réconciliation arméno-turque, la Suisse a perdu de sa crédibilité en tant que médiatrice. Commémoration du Médz Yéghern dans ce seul but : affaiblir la force symbolique de cette journée du souvenir. Pour rappeler le crime dont a été victime le peuple arménien dispersé aujourd’hui dans plus de 85 pays, l’Association Suisse-Arménie (ASA) sera présente dimanche 24 avril à la manifestation organisée à Genève devant l’ONU par l’Union Arménienne de Suisse. Selon l’ASA, la jeunesse arménienne a raison de vouloir se rapprocher de la jeunesse turque. C’est là un bon moyen de tourner la page la plus sombre de l’histoire des deux peuples. Mais encore faut-il que la jeunesse turque reconnaisse la vérité, ce qu’elle ne pourra pas faire tant que le Gouvernement d’Ankara continuera à propager des thèses négationnistes. La négation du génocide des Arméniens porte atteinte à la dignité humaine et constitue en Suisse un acte raciste. Depuis dix ans, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est impliqué, avec le Département d’État américain, dans un processus de réconciliation entre les peuples arménien et turc. À la veille du 96e anniversaire du Médz Yéghern, l'ASA fait part de sa consternation, parce que le DFAE a promu ce processus favorisant une banalisation du génocide. À l’époque de celuici, l’Appenzellois Jakob Künzler sauvait des milliers d’orphelins arméniens ; aujourd’hui la Suisse fait des courbettes intéressées à la Turquie en lui offrant sur un plateau d’argent le moyen de perpétuer une négation. En effet, la Suisse a joué un rôle important dans la signature en 2009, à Zurich, des Protocoles entre la République d’Arménie et la République de Turquie, des textes dont le but est, selon le Ministre des Affaires étrangères turc M. Ahmet Davoutoglou lui-même, de remettre en question la véracité du génocide, de ralentir le mouvement de reconnaissance de ce crime à l’échelle internationale, de rendre caduc l’arbitrage des frontières entre la Turquie et l’Arménie rendu par le président américain Woodrow Wilson en novembre 1920 et de favoriser une solution du conflit du Haut- Karabagh à l'avantage de l’Azerbaïdjan. Le Conseil national en 2003 et le Tribunal fédéral à deux reprises, en 2007 et 2010, ont clairement rappelé que le génocide des Arméniens est un fait avéré, reconnu par la communauté internationale. En affirmant que la qualification du premier grand crime contre l’humanité du 20e siècle revient aux historiens, le Conseil fédéral participe à une opération qui permet d’escamoter la responsabilité de la Turquie, État qui non seulement continue à nier ce génocide mais en honore les bourreaux. Le DFAE perd ainsi de sa crédibilité en tant que médiateur dans le processus de réconciliation en cours, dont le seul but est de permettre à la Turquie de résoudre comme par enchantement tous les problèmes liés à son passé. Car ces Protocoles ne suffiront pas pour que la Turquie surmonte sa contradiction native, qui est de fonder son identité nationale, politique et économique sur un génocide. Sarkis Shahinian, président de l'ASA TÉLÉCHARGER : Communiqué de Presse http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53637 Solidarité des victimes, par Meïr Waintrater Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le lundi 25 avril, une manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée par le collectif Vigilance arménienne contre le négationnisme, une association dont l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une résistance héroïque des Arméniens lors du génocide de 1915. La manifestation s’inscrit dans le cadre du 96ème anniversaire du génocide arménien. Mais elle a la particularité, comme les journées de ce type organisées depuis sept ans par le Collectif VAN, de concerner la mémoire de tous les génocides. D’ailleurs, au bas de l’affiche appelant au rassemblement, figurent notamment les noms du Collectif Urgence Darfour, de l’association rwandaise Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de SOS Racisme, de l’UEJF et… de L’Arche. Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la journée du 25 avril, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, contribue à renforcer la «solidarité des victimes» qui réunit les Arméniens, les Juifs, les Tutsi du Rwanda, les Darfouris, et d’autres encore, et qui nous fait obligation de rester vigilants devant toutes les formes d’apologie du crime." Le Collectif VAN reproduit ici avec l'aimable autorisation de Meïr Waintrater, Rédacteur en chef de l'Arche [Mensuel du Judaïsme Français], le billet que ce dernier a lu sur Radio Communautaire Juive (RCJ), le 21 avril 2011. Solidarités par Meïr Waintrater Le lundi 25 avril, une manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée par le collectif Vigilance arménienne contre le négationnisme, une association dont l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une résistance héroïque des Arméniens lors du génocide de 1915. La manifestation s’inscrit dans le cadre du 96ème anniversaire du génocide arménien. Mais elle a la particularité, comme les journées de ce type organisées depuis sept ans par le Collectif VAN, de concerner la mémoire de tous les génocides. D’ailleurs, au bas de l’affiche appelant au rassemblement, figurent notamment les noms du Collectif Urgence Darfour, de l’association rwandaise Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de SOS Racisme, de l’UEJF et… de L’Arche. Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la journée du 25 avril, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, contribue à renforcer la «solidarité des victimes» qui réunit les Arméniens, les Juifs, les Tutsi du Rwanda, les Darfouris, et d’autres encore, et qui nous fait obligation de rester vigilants devant toutes les formes d’apologie du crime. A propos de vigilance: j’avais consacré mon billet du 13 avril, sur RCJ, à la diffusion par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) d’un long texte repris d’un site internet français d’extrême droite et publié initialement par un antisémite australien. Mon billet n’est pas passé inaperçu, car deux jours plus tard le texte incriminé disparaissait du site internet France-Palestine. Mais de manière clandestine: l’article a été mis aux abonnés absents, subrepticement. Un peu comme, autrefois, les photos de la direction du parti communiste soviétique étaient retouchées afin de faire disparaître les visages des dirigeants qui avaient été éliminés. Ainsi, les militants de l’Association France Palestine Solidarité ne sauront pas ce qu’un tel texte avait de scandaleux. Ils continueront d’ignorer comment un antisémite australien et un ultra-fasciste français ont alimenté le site internet de leur organisation. Ils auront perdu une occasion de s’interroger sur les thèmes antijuifs qui foisonnent au sein de leur mouvance politique. Et j’ai envie de leur dire: braves gens, si vous alliez à des manifestations comme celles du Collectif VAN, vous apprendriez que le combat contre les discriminations ne doit pas avoir de frontières. Vous apprendriez que si on veut être vraiment solidaire, il faut l’être de tous les peuples sans distinction. A écouter sur : http://www.radiorcj.info/mp3Player/?audio=meir21avril NOTES: 1. L’annonce de la manifestation du 25 avril par le Collectif VAN: 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217 2. Mon billet du 13 avril 2011: Le faux espion et les vrais antisémites, par Meïr Waintrater http://www.crif.org/index.php?page=articles_display%2Fdetail&aid=2450 0&artyd=108 3. Le texte incriminé n’est plus visible sur le site France-Palestine: http://www.france-palestine.org/article16945.html mais son «cache» est toujours présent sur internet: Un agent du Mossad parle http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:BuWFHptl4cJ:www.francepalestine.org/article16945.html+voxnr+afps+ostrovsky&cd=7&hl=en&ct= clnk&source=www.google.com http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53613 GENOCIDE ARMENIEN Arménie Témoignages irréfutables sur le génocide de 1915 dans les Archives arméniennes NAM Des documents incontestables indiquant que le génocide des Arméniens de l’Empire Ottoman a bien été perpétré en 1915 sont conservés dans les Archives nationales arméniennes, a fait savoir leur directeur, Amatuni Virabyan, le mercredi 20 avril. Il s’agit notamment de témoignages recueillis auprès de 10 000 témoins oculaires des événements sanglants datant de 1914-1915, ainsi que de témoignages de personnes ayant assisté aux massacres et déportations organisés en 1916 dans 700 villes et villages d’Arménie occidentale. M. Virabyan a précisé que les Archives qu’il dirige publieront trois ouvrages en 2015, date marquant le centenaire du génocide des Arméniens, à partir notamment de ces témoignages et autres documents. Une trilogie en quelque sorte relatant le sort tragique des populations arméniennes de Van, Bitlis et Erzerum et de leurs provinces. L’ouvrage sera publié en arménien, en anglais, en allemand, en français et en russe. La publication de ces ouvrages, devrait être complétée par quelque 2000 documents fondés sur des rapports de soldats russes et de volontaires arméniens, dont les copies numériques pourront être consultées en ligne à partir de 2015. L’Institut National des Archives travaille également sur la compilation d’une liste exhaustive des victimes du génocide. Les documents conservés dans les Archives nationales arméniennes sont ouverts non seulement aux citoyens d’Arménie mais aussi aux étrangers, a précisé M.Virabyan, en rappelant que l’Institut dispose de quelque 350 millions de documents relatifs à l’histoire de l’Arménie, le premier remontant à 1607. vendredi 22 avril 2011, [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69436 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53629 France Henri Saby, au service de la justice Publié le 22/04/2011 03:50 | LaDepeche.fr Il y a une semaine, Henri Saby a été honoré de la médaille « Mekbitar Goch », haute distinction récompensant son action de reconnaissance du génocide arménien. Un honneur parmi tant d'autres pour cet homme politique qui toute sa vie s'est battu pour les droits et la dignité des peuples opprimés. Henri Saby c'est d'abord une personnalité : forte, droite et juste. Dans les propos de cet homme de 78 ans, ce sont les mots dignité et égalité qui reviennent sans cesse. Né à Toulouse, Henri Saby n'a jamais supporté l'injustice : « J'aimais tellement la justice que j'en étais effronté», se rappelle-t-il. Au cours de ses brillantes études à Fermat, il est renvoyé pour indiscipline : pour lui, tout se discute. Après un CAP d'électricien, il entame des études universitaires à l'Institut National Polytechnique de Toulouse, avant de devenir physicien et ingénieur de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). « La science est une étude exacte qui se rapproche de la vérité. Je l'aime pour cela ». Cet excellent maître de recherche devenu directeur adjoint de l'Institut Mécanique des Fluides de Toulouse de 1979 à 1981 va quitter l'enseignement pour la politique et voir son destin emprunter une autre route : « Un article dans Le Monde signé François Mitterrand sur la situation mondiale fut le déclic de mon engagement au parti socialiste ». De 1971 à 1995, il est maire d'Ayguesvives. Un ami dit de lui : « Henri Saby est le genre d'homme qui refusait ses indemnités de maire tant que la municipalité n'avait pas équilibré son budget ». Conseiller régional MidiPyrénées de 1978 à 1980, il est le créateur en France des Comités consultatifs régionaux recherche et développement. « Je considérais qu'un politique n'était pas suffisamment compétent pour décider d'un dossier scientifique ». Un concept repris ensuite par toutes les villes universitaires. En devenant de 1989 à 1994, président de la commission Coopération et développement du Parlement Européen, en charge des relations de l'UE (Union européenne) avec les pays en voie de développement, (Asie, Afrique, Amérique Latine, Bassin Méditerranéen et Pacifique), Henri Saby permet à des dizaines de personnes incarcérées arbitrairement de retrouver la liberté : « J'ai visité pour cette mission 135 pays, dont le Togo, le Rwanda ou le Burundi ». Cet humaniste compagnon des nobles causes participe hâtivement à la libération de Nelson Mandela et à l'indépendance de la Namibie. Entre deux propos, il se souvient amusé du bon tour joué au Chili pour visiter une de ses amies emprisonnées : « Je me suis déguisé en vieille femme et personne n'a rien vu ». Au Chili toujours, Henri Saby contribue grandement au retour à la démocratie. Pour lui, « toutes les causes défendues étaient justes et valaient la peine de risquer sa vie ». Celle de la reconnaissance par le Parlement européen du génocide arménien de 1915 peut-être encore plus que les autres : « Dès l'enfance, mon père me parlait du peuple arménien. J'ai grandi avec ». Un combat âpre à mener. « J'ai reçu de nombreuses menaces de mort, des lettres piégées. Le gouvernement turc avait mobilisé beaucoup de monde. Même Simone Veil refusait obstinément de reconnaître ce génocide comme un problème politique ». Aujourd'hui, quand cet homme regarde son passé, « il regrette de n'avoir pas fait encore plus ». Il dit aussi que « l'Europe n'est plus celle des peuples mais celle des banquiers ». Et cela l'attriste. Il a aussi une dent très dure envers le Parlement européen dont seul Jean-Luc Mélenchon trouve grâce à ses yeux. Pour ce fervent socialiste, « le PS n'existe plus, la France est en miettes », conclut cet idéaliste qui aimerait encore lutter pour changer les choses. Silvana Grasso http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/22/1065307-Henri-Saby-auservice-de-la-justice.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53620 4 mai : le Sénat doit voter la loi sanctionnant le négationnisme NAM Après 5 ans de blocage, la loi sanctionnant le négationnisme du génocide des Arméniens - déclinaison de la loi Gayssot qui réprime la contestation de la Shoah va être discutée au Sénat le 4 mai. Ce texte voté par l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006 répond à une forte demande des fils et filles des victimes en butte jusqu’en France à un virulent négationnisme d’Etat de la Turquie. Mais cette initiative du groupe socialiste a aussi soulevé des incompréhensions. Les questions ont été notamment posées de savoir s’il appartenait au Parlement d’écrire l’histoire ; si l’on n’entrait pas ainsi une logique liberticide ; si la France ne ferait pas mieux de balayer devant sa porte avant que de faire la leçon aux Turcs. Ces arguments ont eu un temps durant un impact sur l’opinion. Mais un examen un peu plus approfondi en a révélé non seulement l’absence de hauteur de vue, mais aussi la faiblesse intrinsèque. Tout d’abord personne ne demande aux députés d’écrire l’histoire. Celleci, comme le rappelait Bernard-Henri Lévy qui a pris position en faveur de ce texte, a été dite et redite. Elle n’est peut-être pas très connue en France - il n’y a eu ici que peu de films ou de livres sur la question. Mais le génocide a été authentifié par toutes les instances spécialisées qui ont eu à l’étudier, et ce, en dépit des pressions permanentes des autorités turques. Car s’il y a un Parlement et un gouvernement qui réécrit l’histoire depuis presque un siècle, c’est bien celui d’Ankara. La lutte contre les « allégations de génocide » fait même partie des 4 piliers de l’Etat profond turc comme le rappelle le journaliste Eroll Özkoraï (Le putsch permanent, ed Sigest). C’est cette politique, inscrite dans la lignée de celle des assassins, qui ambitionne depuis Attaturk de soumettre l’histoire à son joug, de plier les faits à sa raison. A l’inverse, le processus parlementaire en cours ne fait pas parler l’histoire. Il dit le droit, en regard de ses principes, et à usage des citoyens français. Il obéit à une logique civile et juridique. Prenant acte du génocide, il entend en sanctionner la négation, en tant qu’élément constitutif du crime. Lequel, par son imprescriptibilité, n’a pas vocation à être impuni et encore moins à se perpétuer jusque dans l’hexagone par d’autres moyens, fussent-ils symboliques ou politiques. En adoptant ce texte, la République se situe en parfaite cohérence avec ses engagements en faveur des droits de l’homme, en particulier dans le domaine de la répression et de la prévention de ces massacres à la fois très rare et particulier que sont les génocides. Elle s’inscrit dans la logique de la défense de ses valeurs, au nom desquelles elle n’hésite pas à porter le fer et le feu sur divers champs de bataille. A cette différence près qu’en l’occurrence, elle agit ici chez elle, et par la loi. Cette démarche apparaît d’autant plus légitime, que les agressions négationnistes n’attentent pas seulement aux principes les plus élevés de la République, mais aussi aux personnes, à travers une partie de la population française composée par les rescapés de l’extermination. Que Charles Aznavour, qui n’a rien d’un agité politique, se soit déplacé aux côtés de Serge et Arno Klarsfeld ou de Patrick Devedjian le 12 mars dernier devant le Sénat pour demander la ratification de cette loi en dit long sur les blessures et les dommages que provoque ce négationnisme chez les descendants des victimes. Faut-il rappeler que la « défense de la liberté » serait celle de la jungle, si on banalisait le négationnisme, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, etc. Aucun chercheur n’a été empêché de travailler du fait de la loi Gayssot qui a au contraire libéré l’histoire de ses faussaires. Dans le domaine qui nous occupe, la nécessité est d’autant plus grande de protéger le champ de la recherche que les Faurrissons du génocide arménien ont le visage d’un puissant état, 17e puissance économique mondiale, prêt à exercer des pressions de toute sorte pour censurer, soudoyer ou subvertir. A l’heure où la Turquie frappe à la porte de l’Europe, sa mise en conformité avec les normes relatives aux différents aspects de la lutte contre le phénomène génocidaire s’impose plus que jamais. Pour elle, pour son avenir démocratique, comme pour le nôtre. Il ne s’agit pas ici de faire la leçon. Et quand bien même ? La France est depuis des lustres impliquée dans la cause arménienne. Elle avait en temps et en heure prévenu les autorités turques qu’elles devraient répondre de leurs crimes. Mais malgré ses menaces envers les bourreaux et ses promesses à l’égard des victimes, elle n’a pu empêcher le génocide de se commettre. C’était la Première Guerre mondiale. Elle ne pouvait rien faire. Alors, aujourd’hui que nous sommes en paix et que les conséquences de ce drame perdure, ne conviendrait-il pas qu’elle se donne au moins les moyens d’en entraver la négation ? Question de justice. Et peut-être aussi, un peu, de dignité. Ara Toranian vendredi 22 avril 2011, [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69440 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53628 Jacques Blanc opposé à la loi au Sénat NAM Jacques Blanc, le président du groupe d’amitié France-Turquie au Sénat français, a dit qu’il espérait que le projet de pénalisation de la négation du génocide arménien ne serait pas adopté et que la question soit laissée aux historiens, pendant sa visite au Parlement Turc. Jacques Blanc accompagné d’une délégation a fait une visite mercredi au président du Parlement turc Sadik Yakut. S’exprimant après sa rencontre avec Jacques Blanc, Sadik Yakut a dit que l’adoption d’une résolution arménienne sur les "incidents de 1915 était un développement triste dans les relations entre la Turquie et la France". Jacques Blanc a dit qu’il était conscient de la sensibilité de la Turquie sur les "affirmations arméniennes vis-à-vis des incidents de 1915" et "la loi pénalisant les individus qui rejettent de telles affirmations mais il est impossible de retirer le projet de loi de l’ordre du jour". " J’espère qu’un tel projet de loi ne sera pas accepté et la question est laissée aux historiens" a conclu Jacques Blanc. Oui Monsieur Blanc "Les Affirmations Arméniennes" sur le crime des Jeunes Turcs !. Vous faites grand cas de "la sensibilité de la Turquie", tandis que les arméniens peuvent continuer à se lamenter sur leur sort. Après tout, qui s’en soucie n’est-ce pas !?. N’oubliez quand même pas que votre, notre pays a reconnu le génocide des Arméniens. L’Histoire est écrite Monsieur Blanc. Puisque vous n’êtes pas historien, nous vous conseillons de visionner l’excellent documentaire de la télévision Allemande "Aghet". Tenez, voici le lien. Vous avez jusqu’au 28 avril pour le voir. Nous nous excusons par avance de vous infliger un tel spectacle qui pourrait troubler votre sensibilité. Jean Eckian vendredi 22 avril 2011, Sté[email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69433 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53643 USA Los Angeles Times met en doute la « clarté morale » d’Obama sur la question du génocide des Arméniens NAM Dans son édition du mercredi 20 avril, paraissant quelques jours avant les commémorations du 24 avril marquant le 96e anniversaire du génocide des Arméniens, le Los Angeles Times publie un article de l’éditorialiste Tim Rutten qui ne mâche guère ses mots concernant la position pour le moins ambiguë du président américain Barack Obama qui s’était engagé durant sa campagne électorale à reconnaître le génocide des Arméniens mais n’avait pas fait mieux que ses prédécesseurs, qu’ils soient démocrates ou républicains en cédant lui aussi aux pressions turques et en usant de formules elliptiques pour ne pas avoir à prononcer le mot de génocide. Le journaliste a déploré le « manque clarté morale du président Obama » sur la question du génocide des Arméniens, en soulignant qu’il avait cultivé l’ambiguïté pour conserver le soutien des Arméniens américains sans offenser la Turquie. M. Rutten a évoqué les manifestations commémoratives organisées la semaine dernière au Capitole et au Congrès à l’approche du 96e anniversaire du génocide en rappelant que les participants à ces deux événements n’ont pas entendu un message de B. Obama, ni d’ailleurs de la secrétaire d’État Hillary Clinton « reconnaissant la réalité historique du génocide ». Rutten attribue ce silence au fait que l’administration Obama, comme ses prédécesseurs, se tient sur une corde raide sur laquelle elle effectue un exercice d’équilibriste pour être en paix avec sa conscience tout en ménageant la réalpolitik. Mais le journaliste constate que ce silence est d’autant plus pesant que « le candidat Obama avait déclaré que « l’Amérique mérite un chef de file qui dise la vérité sur le génocide des Arméniens ». Cela amène à se demander alors pourquoi le président Obama a refusé de le faire avec un tel entêtement et pourquoi cette administration s’oppose à la résolution sur la reconnaissance du génocide des Arméniens proposée par les législateurs, s’interroge Rutten. L’auteur estime également que les gesticulations actuelles d’Obama ne relèvent pas de la prudence mais de la lâcheté. Au lendemain de la parution du magazine de LA, les Arméniens de Californie allaient pouvoir interpeller directement sur cette question le président Obama, lors d’une manifestation qui le jeudi 21 avril à 15 h, heure locale, devant les Studios Sony sur Washington Boulevard à Culver City, où le chef de la Maison Blanche devait assister à une collecte de fonds à son profit. vendredi 22 avril 2011, [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69437 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53622 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT LE DISCOURS DU 24 AVRIL D'OBAMA EST ATTENDU "Pas de réponse à la proposition de la Turquie de former une commission mixte d'historiens" a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Posted 21.04.2011 12:18:06 UTC Updated 21.04.2011 12:18:06 UTC Un trafic diplomatique intense est mené par Ankara à Washington à la veille du discours rituel du 24 avril du président américain Barack Obama se portant sur les allégations arméniennes. « Nous attendons de l'administration américaine une position impartiale et juste compatible avec le niveau des relations entre les deux pays » a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Selçuk Ünal. M. Ünal a relevé en réponse aux questions se portant à ce sujet que la Turquie exprimait sa sensibilité sur les allégations arméniennes à tous les niveaux. Questionné sur les informations faisant part de la diffusion d'un film soutenant les allégations arméniennes le 24 avril en Iran, à laquelle certains politiciens iraniens seraient attendus, M. Selçuk Ünal a indiqué que la Turquie avait entrepris les démarches dans ce domaine auprès des autorités compétentes. Les responsables iraniens ont affirmé qu'ils ne soutiendraient aucune tentative de la sorte, a indiqué M. Ünal. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé que la proposition de la Turquie de constituer « une commission mixte d'histoire » était toujours restée sans réponse de la part de l'Arménie. Questionné sur les nouvelles concernant la construction d'un monument commémoratif sur les incidents de 1915 à Genève, M. Ünal estimé que c'était une démarche de la municipalité et qu'il n'y avait aucune information confirmant un soutien des autorités officielles. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=89baa 5a1-f8fa-4338-b16f-f12517429f84 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53649 Kim Kardashian: "Il est temps de reconnaître le génocide arménien" Paris Match People Match | Vendredi 22 Avril 2011 11:29 D’origine arménienne, Kim Kardashian avait déjà fait parler d’elle il y a quelques jours, outrée par la publication d’une photographie d’elle en Une de l’édition turque du magazine Cosmopolitan, alors que le jour du souvenir du génocide arménien est fixé au 24 avril. La vedette de la télévision américain, a détaillé son point de vue sur Twitter et dans un blog: "Il est temps de reconnaître le génocide arménien" de 1915, a-t-elle tweeté. "Ma famille et moi sommes incroyablement fiers de notre patrimoine", a-t-elle poursuivi sur son site. "Bien que tant de pays dans le monde reconnaissent le génocide, le gouvernement de la Turquie le refuse toujours", déplore-t-elle. "Par respect pour tous ces gens innocents qui sont morts, je mets en lumière ces événements aujourd'hui. (…) Je me tiens fièrement debout avec vous, pour toujours". http://www.parismatch.com/People-Match/Television/Depeches/KimKardashian-Il-est-temps-de-reconnaitre-le-genocide-armenien-274763/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53639 Royaume-Uni Des parlementaires britanniques commémorent les victimes du génocide arménien à Erevan NAM Une délégation de parlementaires britanniques dirigée par Caroline Cox , présidente du groupe d’amitié parlementaire Royaume-Uni-Arménie, a visité le Monument commémoratif Tsitsernakaberd dédié aux victimes du génocide. Les parlementaires ont déposé des couronnes devant le monument commémoratif laissant des mots dans le livre d’or du musée. Baronne Cox a exprimé sa satisfaction quant à la visite de la délégation de l’Arménie, ainsi que le site symbolisant les événements tragiques de 1915. Un membre de la délégation, la baronne Shreela Flather à son tour, a noté que le groupe parlementaire fait des efforts pour sensibiliser la société britannique au génocide arménien et à la vérité derrière les événements de 1915. vendredi 22 avril 2011, Sté[email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69375 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53648 KARABAKH Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 12:11 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Les ministres des affaires étrangères azerbaïdjanais, russe et arménien se réunissent vendredi à Moscou [ 22 avril 2011 12:11 ] La préparation à la rencontre tripartite des présidents figure au menu Bakou. Victoria Dementyeva – APA. Les ministres des affaires étrangères azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov s’est rendu à Moscou pour ^participer à la rencontre tripartites des chefs de la diplomatie azerbaïdjanaise, russe et arménienne. Dans son entretien à l’APA, le porte-parole de la diplomatie azerbaïdjanaise Elkhan Polukhov a indiqué que le règlement du conflit de Haut-Karabakh et la préparation à la rencontre tripartite des présidents figure au menu de la rencontre. Le coprésident russe du Groupe de Minsk de l’OSCE, Igor Popov avait déclaré aux journalistes azerbaïdjanais que les chefs de la diplomatie devraient se réunir en avril, les chefs d’état en été. http://fr.apa.az/news.php?id=13013 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53631 ARMENIE/TURQUIE Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 14:24 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan ; les frontières Turquie-Arménie puissent rester fermé même 80 ans de plus [ 22 avril 2011 14:24 ] Ceux qui pressent aujourd’hui la Turquie pour l’ouverture des frontière, ne voient ils les résolutions de l’ONU ? Bakou. Parvin Abbasov – APA. « Les frontières Turquie-Arménie sont fermées depuis déjà 18 ans et puissent rester fermé même 80 ans de plus. Nous demandons la justesse et la délibération des territoires azerbaïdjanais » a indiqué pour l’APA, Hulusi Kilic, Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan. La communauté internationale doit voir l’injustice dans la région, selon le diplomate : « L’ONU a adopté 4 résolutions sur les territoires azerbaïdjanais occupés. Ceux qui pressent aujourd’hui la Turquie pour l’ouverture des frontière, ne voient ils les résolutions de l’ONU ? La Turquie a fermé ses frontières par raison de l’occupation des territoires azerbaïdjanais. Les frontières resteront fermées jusqu’à la fin de l’occupation. Les frères turcs resteront toujours à coté de l’Azerbaïdjan. Nous devons unir nos forces et résoudre ensemble nos problèmes. Les problèmes puissent se provoquer entre les frères. Tout problème doit être réglé par les discussions » a-t-il souligné. Les Etats-Unis perdront l’Azerbaïdjan, si ils perdront la Turquie, toujours selon le diplomate : « le Washington doit en savoir. C’est pourquoi nous devons être uni » a-t-il conclu. http://fr.apa.az/news.php?id=13019 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53642 ARMENIE/RUSSIE Sukhoi : Livraison du premier Superjet 100 aeroweb-fr.net Article publié le 20 avril 2011 par Nicolas Perron Le constructeur russe Sukhoi a livré le tout premier jet régional Superjet 100 au transporteur national de l’Arménie, Armavia. L’appareil, numéro de série 95007, a été livré hier lors d’une cérémonie à l’aéroport de Zvartnots en Arménie. Cet exemplaire a été baptisé « Yuri Gagarine », le célèbre astronaute russe. La livraison d’un tout nouvel appareil est assez rare, le dernier étant l’Airbus A380 en décembre 2006. Le Superjet 100 marque le retour en force de l’industrie aéronautique russe dans le secteur des avions commerciaux et avec 164 commandes fermes, dont plusieurs de pays occidentaux, le programme est un succès commercial malgré les deux ans de retard au total. « C'est un jalon très important pour l'industrie aérospatiale russe, parce que ce SSJ100 est en fait le premier avion de série de la Russie moderne, créé en partenariat avec les leaders de l'aérospatiale dans le monde entier. Nous tenons à féliciter tous ceux qui ont participé à ce succès », a déclaré le propriétaire d'Armavia Mikhail Bagdasarov. Le SSJ100-95 est un jet régional de 98 sièges similaire en capacité à l’Embraer 190 et au CRJ1000 de Bombardier. Contrairement aux autres appareils russes, il bénéficie largement de technologies occidentales avec la partipation de Snecma (moteur), Thales (avionique), Liebherr (contrôles de vol), Honeywell (APU) et Hamilton Sundstrand (système électrique) pour ne nommer que ceux-ci. Il se démarque également par un prix très compétitif d’environ 31 millions $US et des performances très respectables, malgré des choix technologiques conservateurs et quelques problèmes de surpoids pour les premiers appareils de production. Une version de 75 sièges est offerte, mais aucun transporteur ne l’a commandée à ce jour, ce qui laisse croire que celle-ci sera abandonnée. Certaines rumeurs disent que Sukhoi pourrait plutôt lancer une version allongée de 110 ou 115 sièges dans un futur assez proche. http://www.aeroweb-fr.net/actualites/2011/04/sukhoi-livraison-depremier-superjet-100 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53608 UE/TURQUIE L’Union européenne mauvaise d’Ankara Le Temps samedi16 avril 2011 Delphine Nerbollier En pleine campagne électorale, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a tenu des propos sévères envers Bruxelles Recep Tayyip Erdogan est officiellement en campagne. A deux mois des élections législatives prévues le 12 juin, le premier ministre turc a choisi Strasbourg pour son premier «meeting». Retransmise par plusieurs chaînes de télévision turques, sa prestation, mercredi, devant l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a surpris, tant sur le fond que sur la forme, par la sévérité de ses propos envers l’Union européenne. Interrogé sur l’aspect antidémocratique du quorum de 10% qui bloque l’entrée des petits partis au parlement turc, Recep Tayyip Erdogan a estimé que cela n’avait «rien à voir avec la démocratie». «S’il faut abaisser ce barrage, nous le ferons. Nous ne vous demanderons pas la permission», a-t-il lancé avec brutalité. Puis il a appelé les pays européens à «faire leur autocritique», à commencer par la France via sa politique d’expulsion des Roms et l’actuelle législation interdisant le port du voile intégral. «Est-ce cela la démocratie?» L’autre «grand» moment de cette intervention a eu lieu lorsqu’une députée française a critiqué la liberté religieuse en Turquie. «Notre amie est Française, n’est-ce pas?» a-t-il demandé avant de constater, par le biais d’une expression turque populaire, qu’apparemment elle ne comprend rien à son pays. A Istanbul, cette prestation n’a laissé personne indifférent. «Erdogan a fait souffler un vent glacial sur le Conseil de l’Europe, analyse Gülsün Bilgehan du parti d’opposition CHP. Il a agi comme un dirigeant autoritaire et fermé à toute critique. On aurait dit Poutine.» Dans le quotidien Vatan, Güngör Mengi reconnaît quant à lui que le premier ministre a «souvent dépassé la ligne de la politesse diplomatique». «Mais cela importe peu car la majorité des Turcs veulent croire qu’ils sont dirigés par un leader qui a du succès, qui ne plie pas et qui ne se laisse pas écraser.» Quant au quotidien Star, il se félicitait jeudi de ce discours par un énorme «Ecoute, Europe!» en première page. Traitée cavalièrement La posture de Recep Tayyip Erdogan reflète la perte évidente de désir d’Europe de la part du gouvernement turc. Officiellement l’adhésion reste une priorité pour Ankara mais, en pratique, peu de réformes ont été faites ces trois dernières années. Même le référendum constitutionnel de septembre dernier, considéré comme un pas dans la bonne direction par Bruxelles, reste polémique. En cinq années de négociations, seuls 13 chapitres sur 35 ont été ouverts. La faute à qui? «La Turquie n’a jamais été traitée de manière juste par l’UE», reconnaît l’ex-député allemand d’origine turque Hakki Keskin. Mais Ankara porte lui aussi une part de responsabilité. Remplit-il les critères politiques de Copenhague? Malheureusement non. Il régresse en matière de liberté de presse et d’expression. Échaudés par l’hostilité des dirigeants français et allemands, rares sont ceux qui croient en une issue positive du processus d’adhésion même si une majorité des Turcs soutient ce projet. Peu étonnant donc qu’aucun des grands partis en lice pour les élections n’ait mis l’accent sur l’UE dans son programme. http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/er ror/usersession.jsp;jsessionid=DE0C8521879832097037202BECB8039A http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53603 La Turquie comme interface entre l'Europe et le Proche-Orient Point de vue LEMONDE.FR | 22.04.11 | 09h18 Au moment où les révoltes populaires contre des régimes autoritaires s'étendent dans tout le monde arabe, l'Union Européenne est placée devant un choix stratégique concernant son avenir et l'image qu'elle donnera au reste du monde. Devra-t-elle continuer à ignorer la candidature turque au risque de perdre une opportunité majeure d'enfin peser dans l'espace méditerranéen et sur la scène internationale ? Ou bien aura-t-elle enfin le courage d'affirmer son histoire commune avec ce pays et d'ainsi transmettre un message fort aux autres pays du pourtour méditerranéen, que ce soit l'Afrique du Nord, le Proche ou le Moyen-Orient ? La Turquie est la seule République démocratique en place dans un pays traditionnellement musulman autour de la Méditerranée. Elle constitue donc une "source d'inspiration" pour les sociétés civiles des pays arabes qui se mobilisent et aspirent à la démocratie et au respect des droits de l'Homme. Ce rôle particulier n'est cependant pas sans lien avec sa vocation européenne et son statut de candidat à l'adhésion. Economiquement dynamique, politiquement indépendante et régionalement puissante, une Turquie démocratique dans l'Union européenne est une source d'inspiration pour l'ensemble des pays actuellement en voie de transition alors même que les négociations d'adhésion avec l'UE sont dans une impasse. Nos responsabilités partagées sont lourdes. Si les populations qui manifestent feront souverainement le choix de l'avenir de leurs sociétés, il est plus que jamais primordial que le projet européen incarne une promesse de démocratie comme il est primordial que la Turquie achève sa promesse de démocratisation. Dans une Europe où les minorités sont largement discriminées, une adhésion turque jouerait comme un signal profond et attendu pour rappeler que l'Union européenne n'est pas un club chrétien refermé sur lui-même et sur le passé. Avec l'entrée à terme de la Turquie dans l'UE, il s'agit non seulement de retrouver un passé commun mais aussi de construire un projet européen ambitieux. C'est dans ce moment de doutes sur elle-même que l'UE questionne l'adhésion de la Turquie mais que la Turquie questionne également son envie à faire partie d'une UE en manque de perspective. Les questions soulevées par l'adhésion de la Turquie à l'UE sont symptomatiques d'une UE qui doute d'elle-même. A travers son évocation, se cristallisent des questions qui sont fondamentalement celles de l'UE (identités, cultures, définition du projet européen, de son rôle et de sa place dans le monde de demain) et auxquelles il devient urgent de répondre. Mais la Turquie ne se limite pas à n'être qu'un révélateur de l'incapacité des Etats membres à penser et à projeter l'UE. C'est surtout une société jeune en pleine ébullition économique, culturelle et intellectuelle qui prend conscience d'elle-même et de son potentiel. Pour que les atermoiements sans fin de l'Union européenne ne poussent pas définitivement la Turquie à se distancier du projet européen, nous invitons les Etats membres à faire dès aujourd'hui le calcul du coût d'une non adhésion qui serait imputable à un processus de négociation injuste : entre perte de crédibilité et rancœur, il y a fort à parier que cette erreur pèserait lourdement sur l'avenir de l'UE dans la région. Il est ironique de voir que la candidature de la Turquie soit finalement le plus virulemment rejetée par le pays européen qui lui ressemble le plus. La France et la Turquie ont en commun une même conception de la laïcité, de l'Etat -fort et centralisé- et d'importantes ambitions géostratégiques. C'est pour des raisons de politique intérieure que la crédibilité et la capacité décisionnelle de l'UE sont unilatéralement remises en question par des Etats membres. C'est inacceptable pour le projet européen, malhonnête vis-à-vis de notre partenaire et incohérent quant aux politiques que l'UE entend mener en Turquie, notamment en matière de respect des droits de l'Homme. Certes, la Turquie doit encore faire des progrès importants pour adhérer à l'Union européenne : le problème chypriote doit être réglé équitablement pour les deux parties, le droit des femmes, des minorités, la liberté de la presse et l'indépendance de la justice doivent être renforcés et la question kurde réglée. Les récentes réformes constitutionnelles sont éloquentes et les réformes doivent se poursuivre pour aboutir notamment à une nouvelle constitution civile qui abandonne la consécration d'une citoyenneté ethno-confessionnelle. Au lieu de capitaliser sur cet élan positif et de l'accompagner, le Conseil de l'Union européenne, sous influence française et chypriote, se montre d'une intolérable fermeture. L'Europe doit certes se montrer exigeante dans ces négociations sur l'acquis communautaire, mais elle ne peut bloquer le processus et ces deux pays doivent permettre l'ouverture de nouveaux chapitres dès cette année. Gageons que l'UE saura, dans le contexte actuel, mieux prendre en compte les aspirations des pays du Sud de la Méditerranée et leur proposer un partenariat satisfaisant les exigences de développement, de stabilité et de prospérité des deux côtés de la Méditerranée. Une Turquie dans l'Union serait le trait d'union entre un Occident qui risque de se refermer sur lui-même et une tumultueuse et jeune Afrique du Nord qui certes, a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais sans laquelle, demain, l'UE n'aura pas d'avenir. Hélène Flautre est aussi co-présidente de la Commission Parlementaire Mixte UE-Turquie Hélène Flautre, députée européenne, Bernard Soulage, membre du Comité des Régions d'Europe, président du groupe de travail UE-Turquie http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/22/la-turquie-commeinterface-entre-l-europe-et-le-proche-orient_1511159_3232.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53625 FRANCE Marine Le Pen tente de préserver son image Par Europe1.fr Publié le 22 avril 2011 à 07h49 Mis à jour le 22 avril 2011 à 08h26 En quête de respectabilité, Marine Le Pen veut-elle vraiment débarrasser le Front National de ses militants néo-nazis ? La question se pose après l'apparition, jeudi sur internet, d'une nouvelle polémique concernant un de ses candidats aux dernières élections cantonales, analyse Thierry Guerrier, vendredi dans Le buzz politique. Une photographie compromettante de Jean-Baptiste Cordier, candidat dans la région de Troyes, a été épinglée sur le net : on le voit, au milieu d'un groupe d'activistes, faire le salut hitlérien. C'est la seconde affaire de ce genre pour le FN en quelques jours, après celle qui a concerné Alexandre Gabriac, lui aussi jeune candidat du parti, et lui aussi pris en photographie sur fond de drapeau nazi. Cette affaire tombe au plus mal pour la présidente du FN, qui s'est fixée pour objectif de "normaliser" l'image du parti. L'entourage de la présidente est formel : "Dans ce nouveau cas, comme dans le précédent, Marine sera intransigeante. Il y aura d'abord une enquête interne au FN... On ne va pas virer ce militant sur ses seules fréquentations. Mais s'il s'avère que ce Cordier joue les néo-nazis, on avisera". La direction du parti affiche un grand volontarisme, et pour cause : la stratégie de Marine Le Pen semble porter ses fruits et lui vaut les honneurs du magazine américain Time, qui la classe parmi les 100 personnalités les plus influentes en 2011. http://www.europe1.fr/Politique/Marine-Le-Pen-tente-de-preserver-sonimage-509951/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53627 TURQUIE L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT L'ARTICLE DU PRÉSIDENT TURC DANS LE "NEW YORK TIMES" Le chef d'Etat turc fait d'importantes évaluations sur le problème israélopalestinien Posted 21.04.2011 11:58:48 UTC Updated 21.04.2011 13:42:32 UTC La Turquie est en quête de solution pour la question du Moyen-Orient qui est à l'origine de toutes les crises qui surviennent dans le monde arabe. Le président de la République Abdullah Gül qui a publié un article dans le quotidien "New York Times" a fait des évaluations extrêmement intéressantes concernant le problème israélo-palestinien. Rappelant que le problème israélo-palestinien devait d'abord trouver une solution afin que le processus de changement qui survient au MoyenOrient puisse apporter la démocratie et la paix dans cette géographie, le chef d'Etat turc a martelé que la Turquie était prête à jouer un rôle pour faciliter l'établissement d'une paix durable. Le président M. Gül qui a rédigé un article pour le "New York Times" qui dispose d'un vaste lectorat aux Etats-Unis, a attiré l'attention sur le problème moyen-oriental. Soulignant que tout le monde devait déployer des efforts pour que le changement dans le monde arabe apporte la paix et la démocratie, M. Gül a également fait d'importants avertissements aux Etats-Unis et à Israël. S'adressant aux leaders israéliens, Abdullah Gül a noté qu'une vision stratégique devait être préférée aux manouvres de tactiques loin de la voyance, dans le processus de paix. Le président M. Gül a souligné qu'en vertu du désir de la communauté internationale, les Etats-Unis devaient assumer un rôle de médiateur impartial et efficace. "La paix durable au Moyen-Orient sera le plus grand bienfait que Washington puisse faire pour Israël" a relevé M. Gül dans l'article. Le chef d'Etat turc a indiqué que la Turquie adoptait une approche stratégique dans le processus de paix israélo-palestinienne, notant être prêt à utiliser toute la capacité pour facilité les négociations constructives. Signalant qu'Israël ne pouvait strictement pas lutter contre les démocraties émergentes et les courants démographiques sans avoir conclu des accords de paix avec les Palestiniens et le reste du monde arabe, le président turc a souligné que la Turquie, consciente de sa responsabilité, était prête à apporter son aide. "La performance exposée en décembre 2008 à la veille de l'offensive israélienne à Gaza est la preuve de notre dévouement pour la paix" écrit le chef d'Etat turc pour terminer son article. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=0daf89 00-4196-4757-9230-07e47ab9f71b http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53651 Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 – 2 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). Zaman France Un déséquilibré poignarde le peintre Baykam 21 April 2011, Thursday / Bedri Baykam Le célèbre peintre contemporain, Bedri Baykam, a été victime lundi d’une attaque à l’arme blanche en plein coeur d’Istanbul et a été blessé à l’aine par un déséquilibré. Cette agression survenait alors qu’il sortait d’un colloque contre le projet qui prévoit le retrait d’une statue en Turquie orientale. Ses jours ne sont toutefois pas en danger, selon les chaînes de télévision d’information NTV et CNN Türk. La statue géante consacrée à l’amitié entre la Turquie et l’Arménie dans la ville de Kars était devenu le symbole d’une controverse entre Ankara et Erevan après que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait qualifié ce monument de « monstruosité. » Le directeur artistique Tuba Kurtulmuş qui participait à cette réunion avec Baykam a également été poignardé. Surnommé l’ « Andy Warhol de la Turquie », le peintre a mêlé à son oeuvre son combat pour la laïcité. Bedri Baykam a notamment exposé en France et aux Etats-Unis, deux pays où il a déjà vécu. http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action?newsId=5119 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53623 Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). Zaman France 21 April 2011, Thursday BÜLENT KORUCU [email protected] Les organisations kurdes utilisent l’islam à des fins politiques Les organisations kurdes se sont récemment illustrées en appelant au boycott des imams utilisant le turc pendant le prêche du vendredi. Bülent Korucu, journaliste à Zaman, parle d’une action politique et estime qu’elle échouera du fait de l’attachement des Kurdes à l’islam. L’appel au boycott des imams turcs et les actes de désobéissance civile récemment lancés par l’Union des communautés kurdes (KCK) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) montrent l’évolution de ces organisations qui s’abstiennent cette fois-ci de recourir à des méthodes violentes. En ce sens, nous pouvons suggérer qu’ils prennent en considération les attentes et les pressions de la population. Mais l’intention affichée de ces appels au boycott est discréditée par la volonté de ces organisations kurdes de transformer les prières du vendredi en acte de protestation politique. En tant que représentants de la tradition marxiste, ces organisations ont toujours considéré la religion comme l’opium du peuple et en ont fait l’une de leurs principales cibles. L’arabe, langue canonique de la prière Par conséquent, je trouve difficile de voir leur récente action en faveur de la religion comme quelque chose de bénéfique. Je ne pense pas qu’ils emploient des imams parlant le kurde pour les militants qui veulent effectuer la prière du vendredi dans leur camp à Kandil. Il est évident que les dirigeants du parti pour la paix et la démocratie (BDP), qui ont organisé des petits déjeuners pendant le Ramadan les années précédentes, suivent la même ligne. Le fait qu’ils ne sont que participants à « l’événement du Vendredi Saint » en qualité d’observateurs montre qu’ils ne sont pas très intéressés par les prières. Les jacobins laïcs ont fait pression pendant de nombreuses années pour que les prières soient faites en turc. Ils rêvent à la période où le parti unique régnait en Turquie, lorsque l’appel à la prière était récité en turc pendant 18 ans. Les jacobins kurdes poursuivent le même rêve. Où trouvent-ils la liberté de parler d’une forme de prière qu’ils n’effectuent même pas ? Le pire, c’est que certains d’entre eux ne réalisent pas que l’arabe est la langue de la prière. Par exemple, Ahmet Insel - du journal Radikal - a écrit le 10 avril : « L’initiative de ne pas prier derrière un imam désigné par l’État, lancée par le BDP, est un acte de désobéissance civile. Cette action a pour objectif de montrer que la laïcité n’existe pas réellement en Turquie. Elle démontre également le fait que la création de l’état-major général et de la Direction des affaires religieuses le même jour n’est pas une coïncidence. Que je sache, il n’existe aucune règle religieuse qui dit que les musulmans doivent parler en turc dans les mosquées. » La religion adoucit les mœurs turco-kurdes Les prêches du vendredi sont aussi des prières qui doivent être récitées en arabe. La règle d’utiliser le turc, imposée par le parti unique, a offensé les croyants turcs autant que les Kurdes. Cette règle a été levée en temps voulu. La partie du prêche qui est donnée en turc n’est pas obligatoire. La Direction des affaires religieuses avait déjà déclaré dans une publication que le prêche pouvait contenir du texte prononcé en kurde ; et que le Mevlid, qui n’est pas un acte cultuel mais une commémoration - marquant la naissance du prophète - pouvait également l’être. Alors, quel est le problème ? Le plus grand signe qui montre que le KCK et le PKK ne se préoccupent pas de la prière, c’est qu’ils ont tué des imams kurdes très populaires dans la région. Les imams qui se livreraient à du racisme contre les Kurdes ou se montreraient insistant pour l’utilisation du turc ne représentent pas une menace pour eux. Ces imams ne seront pas écoutés et ils ne seront pas en mesure d’exercer une quelconque influence. Le fait que ces organisations aient tué Tan Aziz, qui était chéri par la population, ainsi que cinquante imams comme lui, s’expliquait par son influence grandissante. La religion joue un rôle essentiel dans l’incapacité du conflit turco-kurde à s’enflammer comme ils le souhaiteraient. La vraie raison de transformer la prière du vendredi en un moyen de pression et de protestation est de mettre fin à l’emprise pacifique que la religion a sur le sujet. On peut facilement prévoir que leurs plans seront contre-productifs. Les Kurdes, qui, pour la plupart, appartiennent à l’école de pensée chaféite, sont plus sensibles au sujet des prières et, en un sens, plus religieux. Je ne pense pas qu’ils suivront ceux qui parlent d’ « opium » à propos de la prière. http://fr.zaman.com.tr/fr/columnistDetail_getNewsById.action?newsId=51 14&columnistId=19 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53607 Turquie : funérailles sous tension d'un manifestant kurde jeudi 21 avril 2011 - Dernière modification le : jeudi 21 avril 2011 Par RFI Des manifestations dans une dizaine de provinces de Turquie ont eu lieu jeudi 21 avril pour la quatrième journée consécutive après que le Haut conseil électoral ait invalidé la candidature de Kurdes aux prochaines législatives. Les funérailles d’un manifestant tué la veille par la police ont attiré des dizaines de milliers de personnes, mais les rassemblements et les affrontements avec la police se sont encore reproduits dans toute la région kurde. Dans la soirée, le Haut conseil a fait marche arrière et réintégré les candidats kurdes dans leurs droits civiques. Barricades et cocktails Molotov d’un côté, canons à eau et gaz lacrymogènes mais aussi tirs à balles réelles de l’autre. La spirale de la violence semble bien difficile à enrayer dans le sud-est de la Turquie. A Bismil, tout d’abord, où était enterré un jeune homme tué mercredi d’une balle dans la poitrine, 30 000 à 50 000 personnes assistaient aux funérailles qui ont dégénéré en affrontements avec la police, se soldant par des dégradations de commerces et des interpellations. A Van, des manifestants ont également incendié des filiales de banques et divers magasins. Toujours en réaction à la mort du jeune Ibrahim Oruç, des bagarres de rues à Batman ont fait au moins deux blessés par balles, dont un policier. Des policiers blessés, mais par des jets de pierre cette fois, on en compte également dans plusieurs autres villes de la région depuis hier soir, comme à Sirnak et Agri. Enfin à Diyarbakir et Silopi, les commerçants ont baissé le rideau de fer toujours en réaction à la décision du Haut conseil électoral de barrer la route des prochaines élections législatives à plusieurs candidats kurdes. Un Conseil électoral qui, sous la pression de la rue, a finalement reconsidéré son verdict ce jeudi soir, et ouvert la voie des urnes à six des sept candidats précédemment disqualifiés, de quoi, sans doute, faire baisser la tension. http://www.rfi.fr/europe/20110421-turquie-manifestations-kurdescontinuent http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53616 Ne négligeons pas la carte turque ! Le Figaro 16 avr. 2011 Alexandre Adler C’est unanimement que les opinions européennes ont enfin découvert l’importance du modèle turc… place al-Tahrir au Caire. Les mêmes qui ne cessaient de mettre en cause le sérieux démocratique de la Turquie se sont abruptement rendu compte de l’importance mondiale de ce que les Turcs avaient réalisé ces dix dernières années. Il s’agit ici bien sûr des Turcs, et non du seul parti au pouvoir l’AKP. Car si les anciens islamistes ont su devenir un parti conservateur, défenseur des valeurs musulmanes, dans un cadre pluraliste et ouvert, ils ne le doivent pas seulement à leurs propres capacités de changement et d’autocritique. C’est le kémalisme, trop souvent aujourd’hui accusé de tous les maux, qui a permis sur la longue durée l’essor actuel de la démocratie. C’est sur quatre étages de cette fusée modernisatrice que le kémalisme (séparation de la Mosquée et de l’État, bipartisme provoquant une première alternance dès 1951, légalisation de tous les partis à partir de 1980, et cassure du rythme inflationniste et candidature à l’Europe avant 2000), que le cinquième étage de la fusée a réussi sa mise en orbite, c’est à-dire l’alternance au profit d’un ancien parti islamiste profondément rénové. Aujourd’hui, de nombreux responsables musulmans dans le monde arabe se tournent, au moins en paroles vers l’exemple turc. Même ceux qui pratiquent à cet effet la « takya », c’est-à-dire la dissimulation dont firent usage les chiites tout au long de leur millénaire histoire et qui ne serait au pire qu’un hommage rendu par le vice à la vertu. La réalité, c’est que l’opinion arabe aspire ardemment aujourd’hui à une forme de liberté politique que la Turquie a déjà atteinte, mais il est vrai non sans souffrances, et en étalant le processus, à tout le moins, sur les trente dernières années. Tous ceux qui, en Europe, souhaitent associer, sous une forme ou sous une autre, ce nouveau monde arabe au développement de notre continent viennent donc enfin de comprendre que cette association ne peut passer, certes sans aucun monopole, d’abord par la Turquie. Ceci devrait régler, une fois pour toutes, le débat sur l’intérêt de bénéficier, à travers les Turcs, de partenaires fiables et démocratiques, membres à part entière de l’Union européenne, pour porter tous ensemble le même projet de liberté. Or, au moment même où ces réalités commencent à s’imposer, c’est malheureusement le moment que choisit telle ou telle force politique pour marquer des points à court terme dans un affrontement électoral terni par le populisme. Dans ce concert de Klaxons, on n’attendait pas le Parti socialiste français. Et pourtant il arrive. Le groupe sénatorial socialiste envisage sérieusement de faire voter à nouveau la Haute Assemblée sur le génocide arménien. Rappelons brièvement la situation réelle. La Turquie ne refuse plus de discuter ouvertement des crimes commis par son armée et ses supplétifs kurdes en 1915 contre le peuple arménien. Mieux, la Turquie a multiplié ces deux dernières années des efforts diplomatiques considérables pour normaliser ses relations avec Erevan, au risque même, parfois excessif, de détériorer ses relations pourtant stratégiques avec l’Azerbaïdjan indépendant. Le Sénat français n’a pas particulièrement compétence pour statuer d’un problème historique que les Turcs sont à présent prêts à aborder, ils devraient encore moins avoir le droit de compliquer davantage, s’il était possible, des relations franco turques que l’Élysée s’efforce pourtant d’améliorer quelque peu. Il ne s’agit pas ici bien évidemment des sensibilités encore à vif de nos compatriotes arméniens de France, mais bien plutôt hélas d’une nouvelle œillade adressée depuis la gauche cette fois-ci, aux électeurs tant convoités du Front national. Mais les sénateurs socialistes, s’ils persistaient, y ajouteraient une touche d’hypocrisie « droit-de-l’hommiste » particulièrement déplaisante, mais qui séduira sans doute quelques voix supplémentaires sur les bancs de la droite et du centre. Nous sommes comme toujours au milieu d’une transition sollicitée positivement par l’avenir du monde arabe et négativement par les vieux cadavres de la décomposition ottomane. Espérons que les forces politiques françaises ensemble auront la présence d’esprit de choisir d’abord le présent turc, dont nous n’avons qu’à nous réjouir. TÉLÉCHARGER : Le Figaro du 16 avr. 2011 http://www.lefigaro.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53610 Amours impossibles en Turquie L'Express Par André Clavel (L'Express), publié le 22/04/2011 à 08:00 Le prix Nobel turc signe une très belle histoire d'amour sur les rives du Bosphore. La littérature turque possède un fakir mirobolant, Yachar Kemal, et un derviche frondeur, Orhan Pamuk. Le premier n'a pas eu le Nobel qu'il méritait et c'est le second qui le lui a "volé" - en 2006 - parce que les jurés de Stockholm, tout en saluant un romancier de haute lignée, voulaient prendre la défense d'un rebelle. Pamuk avait en effet été l'un des seuls intellectuels du monde musulman à condamner la fatwa contre Salman Rushdie et, en 2005, il avait eu le courage de reconnaître la responsabilité de son pays dans le génocide arménien - des déclarations qui faillirent le conduire en prison. Et si Pamuk passe pour un mouton noir sur les rives du Bosphore, il n'est pas plus tendre avec les dirigeants européens, qu'il accuse de mépris à l'égard de la Turquie. Mais, lorsqu'il grimpe sur son tapis volant pour revenir à ses vraies amours - la littérature -, Pamuk remise son amertume et nous enchante. En écrivant, il ne cesse de confronter les sortilèges de l'Orient et la modernité de l'Occident, dans des fresques vertigineuses où Schéhérazade passe le relais à Emma Bovary, où Nabokov et Calvino copinent avec Nazim Hikmet et Soliman le Magnifique. Après Le Livre noir (fabuleuse plongée dans les entrailles d'Istanbul), Mon nom est rouge (un polar à la Umberto Eco, qui se situe dans les ateliers d'enluminures du xvie siècle) et Neige (tableau d'une Turquie déchirée entre laïcité et islamisme), voici le roman le plus surprenant de Pamuk : Le Musée de l'innocence, qui commence comme une bluette glamoureuse et qui se referme sur un funeste fracas, à bord d'une vieille Chevrolet lancée contre un platane à tombeau ouvert. Mélo ou tragédie ? Pamuk joue sur les deux registres. Et montre, après Tolstoï et Flaubert, que les histoires d'amour sont aussi des histoires de mort, comme si l'existence était un monstrueux traquenard, un piège sordide. Kemal, le beau et fortuné narrateur du Musée de l'innocence, doit épouser Sibel, dans une Turquie encore archaïque - celle des an-nées 1970 -, où les mariages se manigancent à l'amiable, entre riches. Mais il n'y a pas là matière à roman et Pamuk décide de pousser son narrateur jusqu'à cette boutique providentielle où travaille la radieuse Füsun, dont il va tomber follement amoureux : pendant que se préparent ses fiançailles, il connaît l'extase entre les bras de cette fille du peuple, qu'il butine et lutine sans relâche, dans sa garçonnière des quartiers chics d'Istanbul. Une passion condamnée à être platonique La suite ? Les conventions sociales l'emportent, Kemal reste la proie de Sibel et Füsun, totalement désemparée, disparaît. Le second acte raconte comment le héros de Pamuk va rompre ses fiançailles, et traquer désespérément celle qui le hante. Jour et nuit, jusque dans l'appartement des parents de Füsun, où il finira par la retrouver. Et où il reviendra presque chaque soir en se contentant de ravaler son chagrin, car la belle Stambouliote a épousé un autre homme... C'est ce calvaire d'une passion désormais condamnée à être platonique que décrit Pamuk, avec une délectation presque sadique. Reste le dernier acte, terrible, au terme d'une histoire où se conjuguent les souffrances de l'amour et l'amour de la souffrance. Sur les égarements du coeur, sur les aveuglements de la passion et la cruauté du destin, Pamuk vient de signer un très grand roman. http://www.lexpress.fr/culture/livre/amours-impossibles-enturquie_985256.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53640 Pamuk : "La vie se moque de mes romans" LE MONDE DES LIVRES | 21.04.11 | 17h45 • Mis à jour le 22.04.11 | 07h55 Il a juste un peu détourné la tête. Regardé le jardin par la fenêtre de ce grand bureau, chez Gallimard. La veille de son arrivée à Paris pour deux jours, à l'invitation de son éditeur français, Orhan Pamuk a appris sa condamnation à une amende par un tribunal turc. On lui reproche d'avoir affirmé en 2005, dans une interview, que "30 000 Kurdes et un million d'Arméniens" avaient été tués dans son pays. Aujourd'hui, pas envie d'en dire quoi que ce soit. La peine se veut symbolique. Mais justement, quel symbole. A 58 ans, l'écrivain vient de publier, en France, Le Musée de l'innocence, paru en Turquie en 2006, l'année de son prix Nobel de littérature. Ce gros roman de plus de 600 pages parle de la perte et de la consolation. "Et de l'amour...", ajoute doucement Orhan Pamuk. L'histoire commence au milieu des années 1970. Kemal, un trentenaire de la bonne société d'Istanbul, doit se fiancer à Sibel. Tous deux sont du même milieu confortable. Lui est allé à l'université aux Etats-Unis, Sibel a fait ses études en France. Ils ont déjà consommé leur futur mariage. "Avoir fait l'amour avant de nous marier, raconte Kemal au début du livre, nous donnait l'illusion que nous étions "libres et modernes" (des termes que nous n'aurions jamais utilisés pour nous qualifier), et cela nous rapprochait." Dans une boutique de mode où il se rend pour acheter un sac à main à sa fiancée, Kemal retrouve Füsun, une de ses cousines qu'il n'avait pas vue depuis qu'elle était gamine. Füsun est vendeuse et sort juste du lycée. Elle a 18 ans. C'est un immédiat coup de foudre. La relation sera passionnée, terriblement charnelle. Ils se rejoignent, dévorants, chaque jour, dans un appartement inoccupé où la mère de Kemal a entassé de ces meubles et bibelots qu'on ne sait pas jeter. Incapable de rompre ses engagements avec Sibel, Kemal laissera s'éloigner la jeune fille, qui épousera un de ses amis d'enfance. Sauf qu'il n'aura de cesse, les années qui suivent, de la reconquérir. Orhan Pamuk nous entraîne bien au-delà de l'aventure sentimentale et de la fresque sociale. "Je me suis efforcé, explique-t-il, de tenir la chronique encyclopédique de ce qui se passe lorsque nous tombons amoureux." De fait, le roman recense, au fil de la narration, tous les détails, les attitudes, les codes, les contradictions, les mirages. Kemal qui a perdu Füsun en est obsédé. Il croit la reconnaître dans des silhouettes de hasard et, pour calmer son angoisse et son manque, il va se mettre à collectionner de manière systématique les objets qu'elle a approchés, ceux qu'elle a touchés. Un verre, une boucle d'oreille, un pinceau de maquillage, des mégots, des épingles. Cette recherche fétichiste devient bientôt un exercice de vénération. Le recueil des traces de son amour, jusqu'aux plus infimes, jusqu'aux plus étranges, l'occupera toute sa vie au point de le conduire à créer un extraordinaire musée sentimental. "Le roman, dit tranquillement Pamuk, se trouve être, en fait, le catalogue de ce musée." L'idée de la quête est présente dans beaucoup de ses textes. Dans Le Livre noir (Gallimard, 1994. Folio no 2897) ou dans Neige (Gallimard, 2005. Folio no 4531), notamment. Son attention aux objets se retrouve aussi dans les "idées, images et fragments" qui composent D'autres couleurs (Gallimard, 2009. Folio no 5184). Il y évoque un cendrier de porcelaine, un tricycle d'enfant, un moulin à poivre. Dans les pages d'Istanbul. Souvenirs d'une ville (Gallimard, 2007. Folio no 4798), il rappelle son ravissement de petit garçon à fourrager dans les ustensiles de toilette de sa mère. "Cela m'apparaît si évident, continue-t-il. Au cinéma, vous avez glissé le ticket de la séance dans la poche de votre manteau. Il s'y est enfoui. Et des années plus tard, vous remettez la main dessus. Le film que vous aviez complètement oublié revient avec toutes ses couleurs. Sans ce ticket, il n'y aurait pas eu de résurgence." Les objets, dans le roman, font aussi les indices de jeux de piste. Ainsi, le sac aperçu en vitrine que Kemal veut offrir à sa fiancée et qui précipite sa rencontre avec Füsun est griffé "Jenny Colon". Du nom de cette actrice qui ressemblait tant à Adrienne que Gérard de Nerval en fit son Aurélia. Ce Nerval venu à Istanbul dans son Voyage en Orient, juste après la mort de Jenny, accrochant à la ville un absolu sentiment de perte et une profonde mélancolie. La figure du poète, ses obsessions, ses confrontations aux hasards qui lui faisaient tourner au-dedans le chaton de sa bague pour conjurer le sort, se retrouvent tout au long du livre. Kemal, d'ailleurs, n'est-il pas un "inconsolé" ? Il est troublant de noter que Nerval, en 1841, dans la fin de sa dévotion tragique à Jenny, est interné à la clinique du docteur Blanche, à Passy. Dans l'ancien hôtel de Lamballe, qui se trouve être aujourd'hui l'ambassade de Turquie... "La vie est pleine d'ironie qui se moque de mes romans, sourit Pamuk. Certains détails sont intentionnels. D'autres pas. Ou alors, j'ai oublié qu'ils l'étaient. Le livre a ses propres soucis." Reste qu'il progresse de prémonitions en attentes inquiètes. En accidents et en deuils. "J'écris dans ce que je crois être le désordre. Ensuite j'assemble." Le Musée de l'innocence peut se lire comme la mise en roman d'Istanbul, ce récit qui était à la fois celui des souvenirs d'enfance, de l'éducation sentimentale et de la vocation d'écrivain d'Orhan Pamuk. "Un titre pose toujours une dernière question, dit-il en se tournant une nouvelle fois vers la fenêtre. Ce que l'on continue à perdre longtemps, c'est son innocence." Le Musée de l'innocence (Masumiyet müsesi) d'Orhan Pamuk Traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, Gallimard, "Du monde entier", 674 p., 25 €. Xavier Houssin Extrait "Le sentiment de remords et de culpabilité qui m'avait assailli après les fiançailles atteignait désormais des proportions insupportables. J'avais trahi Füsun ! Je devais uniquement penser à elle. Il fallait promptement rejoindre l'endroit où je pourrais l'approcher au plus près. Une dizaine de minutes plus tard, j'étais couché dans notre lit de l'immeuble Merhamet, j'essayais de retrouver le parfum de Füsun imprégné dans les draps, de sentir sa présence dans mon corps, comme si je voulais devenir elle. Son odeur s'était atténuée, presque volatilisée. Je serrai les draps de toutes mes forces. Quand la douleur atteignit son paroxysme, je tendis la main pour me saisir du presse-papiers en verre posé sur la petite table. L'odeur si particulière de sa main, de sa peau et de son cou flottait à la surface du verre et me titillait agréablement la bouche, les narines et les poumons à mesure que je l'aspirais." "Le Musée de l'innocence", p. 232 http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/04/21/palmuk-la-vie-semoque-de-mes-romans_1510701_3260.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53644 Chrétiens Chrétiens persécutés. La pétition recueille plus de 11.000 signatures Le Télégramme 22 avril 2011 à 11h30 La pétition lancée par Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, en solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde, et pour le respect de la liberté religieuse et de conscience a recueilli plus de 11.000 signatures. Elle avait été lancée le 19 février 2011 à l'occasion de la grande marche silencieuse qui avait rassemblé plus de 2.000 personnes dans les rues de Vannes. Dans un communiqué, Mgr Centène rappelle que le 19 février dernier, plus de 2.000 personnes étaient présentes à Vannes pour une marche silencieuse, suivie d’une messe et d’une veillée de prière. " L’enjeu de cet évènement était d’éveiller les consciences à la réalité vécue au quotidien par de très nombreux chrétiens dans le monde, persécutés pour leur foi et leur appartenance religieuse, et de manifester que toute atteinte à l’encontre de la liberté religieuse et de la liberté de conscience des chrétiens est une menace pour les droits fondamentaux de la personne humaine et pour la société en général". 11.396 signatures Ce même jour, Mgr Centène lançait une pétition destinée aux députés du Morbihan, interpellant sur « la passivité et l’indifférence coupables » des institutions européennes face aux persécutions vécues par les chrétiens, et invitant les personnalités politiques à "promouvoir fermement la liberté religieuse et la liberté de conscience, à lutter contre les attitudes grandissantes de «christianophobie , et à agir en cela auprès des instances européennes" Une pétition avait été lancée : elle a recueilli 11.396 signatures (*) et a été transmises récemment aux députés du Morbihan. Une église incendiée en Inde "Cette démarche est hélas tristement d’actualité, car les persécutions des chrétiens restent vives dans le monde. Le mois dernier, par exemple, en Inde centrale, un prêtre catholique de 45 ans a été agressé et gravement blessé dans la nuit du 29 au 30 mars; des groupes extrémistes hindous ont récemment bloqué un véhicule transportant des statues composant les stations d’un Chemin de Croix d’une paroisse catholique, pour ensuite les détruire. Au sud de l’Inde, une église de rite syro-malankar a été incendiée le 23 mars, par des inconnus, indique l'évêque de Vannes.. Un forum de sensibilisation les 14 et 15 octobre Les 14 et 15 octobre 2011, le Diocèse de Vannes proposera un forum de sensibilisation afin de permettre à chacun de mieux comprendre les réalités vécues et les enjeux, et de mieux connaître les associations qui soutiennent les chrétiens persécutés. / * Certifiées par Huissier - Maître Lalauze - Vannes http://vannes.letelegramme.com/local/morbihan/vannesauray/vannes/chretiens-persecutes-la-petition-recueille-plus-de-11-000signatures-22-04-2011-1278312.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53647 TURQUIE/ISRAEL Le président turc exhorte Israël à faire la paix avec les Palestiniens 20 Minutes Mis à jour le 21.04.11 à 17h21 Le président turc, Abdullah Gül, exhorte Israël à faire la paix avec les Palestiniens comme réponse stratégique à la vague de contestation dans le monde arabe et aux tendances démographiques à long terme défavorables à l'Etat juif. «Israël ne peut se permettre d'être perçu comme un îlot d'apartheid entouré d'une mer arabe de colère et d'hostilité», écrit-il dans une tribune publiée jeudi par le New York Times. Les révoltes dans le monde arabe reflètent le désir ardent de démocratie de la part de populations qui cherchent également à regagner fierté et dignité nationales, ajoute-t-il. Israël doit s'adapter à ce nouveau climat et ne doit pas le redouter. «L'émergence d'un voisinage démocratique autour d'Israël est la garantie ultime de la sécurité du pays», estime le président turc. Les relations turco-israéliennes se sont détériorées depuis l'opération «Plomb durci» et encore dégradées avec l'assaut par des commandos israéliens d'un navire humanitaire turc ayant entraîné la mort de neuf Turcs en mai 2010. Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/711421/monde-le-president-turcexhorte-israel-faire-paix-palestiniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53612 TURQUIE/JAPON Pénurie de composants automobile : Toyota ferme son usine turque euronews 21/04 18:57 CET Victime de la pénurie de certains composants automobile en provenance du Japon, le constructeur japonais Toyota va fermer plusieurs de ses usines en Europe. En France, en Grande Bretagne et en Pologne mais aussi en Turquie oú l’usine de Adapazari près d’Istanbul va stopper complètement sa production à partir de jeudi et jusqu’au lundi 2 mai. Orhan Ozer, le responsable de l’usine : “La source du problème c’est qu’en fait certains petits composants électroniques de la voiture sont fournis depuis le Japon à nos fournisseurs européens. Et pour cette raison nos fournitures sont irrégulières et nous voulions stopper la production pour améliorer nos approvisionnements”. Toyota évalue à 260.000 le nombre de voitures perdues au japon en raison des dégâts causés par le séisme du 11 mars aux usines de pièces détachées et celles de fabricants de composants électroniques pour l’automobile. Mais cette situation touchera à terme tous les sites d’assemblages d’automobiles au monde et donc tous les constructeurs. Copyright © 2011 euronews http://fr.euronews.net/2011/04/21/penurie-de-composants-automobiletoyota-ferme-son-usine-turque/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53618 TPI/SREBRENICA Serge Brammertz: "Ne pas juger R. Mladic serait le pire signal" RTBF Mis à jour le jeudi 21 avril 2011 à 17h01 Rencontre avec le procureur du Tribunal pénal international pour l'exYougoslavie, le magistrat belge Serge Brammertz. Il déplore le nationalisme encore très présent dans ces pays. Pour lui, il faut éviter à tout prix l'impunité, même 15 ans après cette guerre. Comme procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, le Belge Serge Brammertz, dirige depuis trois ans les enquêtes contre les criminels présumés de la guerre des Balkans à partir de 1991. Interrogé par Françoise Nice, il évoque le cas du général Mladic toujours en fuite : "Le tribunal pour l'ex-Yougoslavie a poursuivi plus de 150 personnes. Sur ces 150 personnes, il n'y en a que deux qui sont en fuite et certainement Mladic est quand même un des présumés responsables du génocide de Srebenica, le crime le plus important commis sur sol européen depuis la deuxième guerre mondiale. Voir le tribunal pour l'ex-Yougoslavie fermer ses portes sans avoir poursuivi ce général, ce serait évidemment catastrophique pour les victimes. Ce serait le signal le plus mauvais parce que cela donne le message qu'il suffit d'attendre assez longtemps et que plus personne ne s'intéresse à un fugitif". Il se dit également surpris par les manifestations et réactions politiques en Croatie, après la condamnation du général Ante Gotovina et d'un ex-chef de la police à 24 et 18 ans de prison, pour des massacres et déportations de Serbes lors de l'opération Tempête en 1995 : "Nous voyons aujourd'hui, encore 15 ans après la fin des hostilités, qu'il y a des réactions souvent très nationalistes. Vous voyez en Serbie, ce n'est pas nécessairement différent. Aujourd'hui, vous avez une minorité de Serbes qui sont en faveur de l'arrestation de Mladic. Ce qui veut dire qu'encore aujourd'hui beaucoup de gens dans la population ont des difficultés d'accepter que des personnes qu'ils ont considérées comme des héros pendant la guerre se sont rendus coupable de crimes". Outre le général serbe Mladic, Goran Hadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Croatie est lui aussi toujours en fuite. Le tribunal spécial pour l'ex Yougoslavie devrait fermer ses portes d'ici 3 ans, mais un petit tribunal pourrait encore siéger si Mladic était arrêté après cette date. Serge Brammertz évoque aussi plus généralement les obstacles que rencontre la justice pénale internationales à traiter le cas d'autre dirigeants, tels que Mouammar Kadhafi ou Laurent Gbagbo. F. Nice http://www.rtbf.be/info/monde/detail_s-brammertz-tpi-ne-pas-juger-rmladic-serait-le-pire-signal?id=5986313 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53634 HONGRIE Une télévision hongroise célèbre l'anniversaire d'Hitler 7sur7 Une chaîne de télévision hongroise en ligne, soutenue par le parti d'extrême droite Jobbik, a célébré l'anniversaire du dictateur nazi Adolf Hitler, rapportaient jeudi des sites internet locaux. Dans un reportage de 30 secondes, diffusé à l'occasion du 122e anniversaire de la naissance d'Hitler mercredi soir, la chaîne N1 (National One) a rendu hommage à l'"homme politique allemand" pour sa contribution économique et morale à son pays d'adoption. Hitler "a rapidement relancé une Allemagne en ruines et appauvrie, qui a connu un retournement sans précédent dans les sphères économique, sociale, morale et culturelle", commentait le reportage. Il ajoutait que depuis la défaite de l'Allemagne nazie, "l'homme politique probablement le plus connu de l'Histoire avait été la principale victime d'une chasse aux sorcières politique des vainqueurs", qui étaient désignés comme "les alliés anglo-saxons et bolcheviques". Illustré par des images d'archives montrant des parades de soldats nazis et un Hitler souriant entouré de jeunes enfants, le reportage pouvait encore être visionné jeudi sur le site de N1. La chaîne, associée au parti d'extrême droite Jobbik, qui a recueilli 12% des voix aux dernières élections législatives, a été lancée en décembre dernier. N1 propose des informations qui "ne sont pas disponibles, ou diffusées d'une manière déformée, dans les médias grand public", selon un communiqué de la chaîne. Le reportage de N1 a été relevé d'abord par un blog hongrois jeudi. Les médias nationaux n'en ont pas fait état. (belga/chds) 21/04/11 17h15 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/Television/article/detail/1253988/2011/ 04/21/Une-television-hongroise-celebre-l-anniversaire-d-Hitler.dhtml http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53611 SHOAH Tout le « film » du procès Barbie en DVD LibéLyon.fr 21/04/2011 HISTOIRE - Une résistante, Julie Franceschini, qui fut torturée par Klaus Barbie, explique qu’elle n’a pas oublié « les yeux enfoncés » de son tortionnaire, « ses yeux d’acier enfoncés ». Ce regard « terrible », c’est aussi ce qui a marqué le résistant André Courvoisier qui se tourne vers l’accusé et le fixe dans les yeux : « Je le reconnais à ses yeux d’acier. C’est toujours un chacal ». Cette séquence est extraite du « Procès Barbie », coffret de 6 DVD coédité par Arte et Ina éditions. Du 11 mai au 4 juillet 1987, au palais des 24 colonnes à Lyon, se tient un procès historique. Klaus Barbie, ancien officier SS chargé d’éradiquer la Résistance et de déporter les Juifs entre 1942 et 1944 à Lyon, est jugé pour crime contre l’humanité. Il sera condamné à perpétuité. Pour la première fois, un officier nazi est jugé en France pour de tels crimes. Et pour la première fois aussi, un procès d’assises est filmé dans son intégralité. Ces images, souvent d’une forte intensité et d’une importance exceptionnelle pour la compréhension du passé et l’appréhension du futur, sont désormais accessibles au grand public. En 1987, le procès Barbie est le premier procès à faire l’objet d’un enregistrement audiovisuel, comme le prévoit une récente loi datant du 11 juillet 1985 que Robert Badinter (dont le père a été raflé rue SainteCatherine par « le bourreau de Lyon ») a justement fait passer en vue du procès Barbie. Mais, au même titre que les documents d’Etat, ces archives audiovisuelles constituées pour le civisme et la science, restent soumises au délai légal de consultation de 30 ans pour les chercheurs et 50 ans pour le grand public. Jusqu’à ce qu’en 1990 une nouvelle loi introduise une dérogation exceptionnelle dans le cas de crime contre l’humanité. “La dérogation a été accordée, car il nous est vite apparu que nous étions dans un monde où il fallait de temps en temps des “piqûres de rappel” contre la barbarie. Il faut montrer jusqu’où exactement peuvent mener certaines idéologies, qu’elles s’appellent nazisme ou purification ethnique… Les crimes contre l’humanité se sont hélas perfectionnés” expliquait Pierre Truche, alors premier président de la cour de Cassation, au moment de la diffusion de larges extraits du procès sur la Chaîne Histoire. Le magistrat fut procureur général lors du procès de Barbie et gardait en mémoire des témoignages d’une force exceptionnelle : “surtout les témoignages des femmes, ce sont sans doute les moments les plus émouvants. Je me souviens du témoignage de deux femmes victimes d’expériences médicales… Certaines ont confié qu’elles n’avaient jamais pu raconter à leur famille ce qu’elles avaient vécu.” Autres temps forts du procès : la plaidoirie de Maître Serge Klarsfeld, qui décline, un à un, le nom et l’identité des 44 petits enfants d’Izieu, arrêtés par Barbie le 6 juin 1944. Neuf jours plus tard, ces enfants étaient réduits en cendre dans les fours crématoires du camp d’Auschwitz. Comme le rappelle avec émotion Sabine Chwast-Zlatin lors du procès Barbie : “ils n’étaient pas résistants, ce n’était pas un crime de guerre ; c’était un crime contre l’humanité, ils étaient innocents !” Ita-Rosa Halaunbrenner, 83 ans, évoque l’arrestation de son mari et de fils aîné par Barbie. Le premier fut fusillé, le second déporté à Birkenau. Très émue au moment d’évoquer ses deux fillettes raflées à Izieu et mortes à Auschwitz, elle ne peut poursuivre sa déportation. Geneviève de Gaulle Anthonioz, déportée pour faits de résistance, raconte, chancelante, le récit de son arrivée en camp de concentration où elle découvre des “loques humaines”, puis se reprend : “on n’était plus des humains…” Des phrases terribles, une tension insoutenable que seule la force d’un témoignage peut susciter. Et graver à jamais dans les mémoires. Des 37 audiences de ce procès fleuve restent 145 heures d’images. Pour le coffret de DVD, elles ont été ramenées à près de 20 heures par Dominique Missika, directrice éditoriale et historique et Philippe Truffault, réalisateur et directeur artistique. Pas question pour les deux artisans de ce film du procès de livrer ni un best of’ ni un résumé. Ils ont respecté des obligations juridiques strictes : équilibre entre accusation et défense, maintien de l’ordre chronologique initial (en signalant toutes les coupes) et préservation de l’état brut des images. Pas d’effet de montage, de recadrage ou de commentaire en voix off. Pas de prime aux temps forts non plus : « il fallait montrer les instants de grande intensité émotionnelle autant que les temps morts ou les moments de flottement » expliquent Dominique Missika et Philippe Truffault qui, parce qu’il s’agissait du premier procès filmé aux assises, ont tenu à conserver ce qui fait la dramaturgie d’un procès d’assises, avec ses rituels, ses incidents, sa solennité. « Au final, nous avons cherché à restituer la sincérité des débats, sans rien sacrifier au spectaculaire ou au scabreux, en montrant la force et les fragilités ou les contradictions du certains témoignages, les dissensions entre les parties civiles ou encore les points marqués par la défenses » poursuivent-ils. Lors de la présentation du coffret de DVD, mardi à Lyon, plusieurs personnalités, qui furent acteurs de ce procès, ont salué la qualité du document historique et pédagogique, jugeant que l’émotion était intacte et l’atmosphère très fidèle. Maître Alain Jakubowicz, qui figuraient parmi les parties civiles lors du procès Barbie a présenté ce DVD comme une œuvre citoyenne, « un vaccin contre le négationnisme ». Anne-Caroline JAMBAUD Le Procès Barbie, Lyon 11 mai - 4 juillet 1987. Coffret 6 DVD, coédition Arte éditions / Ina éditions. Direction éditoriale et historique : Dominique Missika, direction artistique et réalisation : Philippe Truffault, montage : Tatiana Andrews, images d'origine : Daniel Borgeot pour FR3 Lyon. Durée totale du coffret 21h40 + 1 livret de 40 pages. Prix public conseillé : 50€. Sorj Chalandon, prix Albert Londres pour sa couverture du procès Barbie pour Libération : « Le procès Barbie est mon plus grand souvenir de journaliste ! C'est l'une des expériences les plus inoubliables et les plus violentes que j'ai vécues. J'ai écouté, écouté, écouté les témoins jour après jour pendant des semaines et j'ai vraiment senti à quel point notre rôle de rapporteur était impératif : tous ces gens fragiles allaient mourir dans quelques années, et tout ce que nous allions écrire serait ce qui resterait d'eux. Là, j'ai retrouvé le fondamental de mon métier. J'ai rarement eu à ce point les larmes aux yeux, constamment. Beaucoup de journalistes ont croisé l'horreur de la guerre, mais là, ces petites personnes brisées, belles, à bout de force qui venaient, avant de mourir, nous expliquer ce qu’elles avaient vécu, j'en étais bouleversé du matin au soir. Quand, au bout de deux jours de procès, Barbie a dit qu'il ne comparaîtrait plus, des journalistes se sont levés et ont dit : "ce procès n'a plus aucun intérêt". C’était de la trahison ! L'intérêt ce n'était pas Barbie, c'était ce qui allait être dit ». (recueilli en 2006 par A-C J) Voir la vidéo Premier extrait: l'arrivée de Barbie à son procès Second extrait: le témoignage d'une résistante face à son bourreau http://www.libelyon.fr/info/2011/04/tout-le-film-du-proc%C3%A8sbarbie-en-dvd.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53604 Eichmann à Paris Le Point.fr - Publié le 21/04/2011 à 18:44 À l'occasion du cinquantenaire du procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem, une exposition du mémorial de la Shoah revient sur ce moment historique. Par Marion Cocquet La salle du procès s'ouvre comme celle d'un théâtre. Au parterre, la foule des journalistes, du public, des témoins. Sur la scène, la rangée des magistrats. Au devant, à droite, dans une cabine vitrée qui le change en un étrange insecte, maigre de cou et de nez, Adolf Eichmann. L'un des artisans majeurs de la "solution finale", sans doute le plus important responsable nazi encore en vie et qu'Israël, après l'avoir fait capturer en Argentine, juge, d'avril à décembre 1961. Le cinquantenaire du procès Eichmann aurait pu donner lieu à une commémoration consensuelle. Le mémorial de la Shoah a fait, au contraire, le choix d'une exposition qui montre la complexité de l'événement, à travers un ensemble de documents (films, lettres, photographies, témoignages, articles de presse), produits pour certains pour la première fois. En 1961, en effet, le texte que la philosophe Hannah Harendt consacre à la "banalité du mal" n'est pas seul à susciter la polémique. L'orchestration politique du procès, voulu par le Premier ministre David Ben Gourion afin de contrer le danger d'un clivage, au sein de la société israélienne, entre les survivants de l'Holocauste et les nouvelles générations, est aussi objet d'interrogations. Comme le choix d'un procès "national", qui fait figurer parmi les chefs d'accusation le "crime contre le peuple juif", et la volonté du procureur général d'en faire le procès de la "solution finale" elle-même, alors qu'Eichmann n'a été impliqué que dans certaines de ses étapes. "J'essaie de montrer que le procès de Jérusalem s'inscrit certes dans la continuité de Nuremberg, mais aussi dans celle des grands procès d'après-guerre, comme en France, en Pologne, en Hollande, explique Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS et commissaire de l'exposition. Israël ne revendique pas en ce sens, comme cela a été beaucoup dit, une exception, bien qu'il se présente en porte-parole du peuple juif, mais fait au contraire comme les autres pays européens avant lui. Il faut d'ailleurs souligner qu'Israël n'a pas cherché à multiplier ce type de procès". Adolf Eichmann est jugé pour ainsi dire une fois pour toutes. Ce dont témoigne la condamnation à mort - l'une des deux seules à avoir été prononcées et exécutées en Israël -, sorte de "violence symbolique", explique Henry Rousso. Ce qui explique, aussi, la masse des documents produits au cours du procès, et le nombre des témoins entendus. Notes Exceptionnel pour l'ensemble de ces raisons, le procès de Jérusalem l'est aussi du fait de la personnalité même d'Adolf Eichmann. Eichmann qui noircit, en Argentine, puis en Israël, des centaines de pages, chargées d'alimenter sa défense. Eichmann qui, durant le procès, s'exprime plus qu'aucun dignitaire nazi ne l'avait fait avant lui, plus qu'aucun autre criminel de la Seconde Guerre mondiale ne le fera ensuite. Depuis sa cage vitrée, le casque sur les oreilles, il écoute avec attention les témoins, le visage immobile à l'exception d'une sorte de moue dubitative ou gênée, qui revient par intervalles : il écoute et prend des notes. Ces documents inédits, le commissariat de l'exposition les a redécouverts dans les archives de son avocat allemand et en présente des extraits au public pour la toute première fois. Ils apparaissent au côté de moments du procès - le premier à avoir été intégralement filmé, depuis des ouvertures aménagées dans les cloisons. On y entend les témoins, arrivés en longue procession, essayer d'expliquer pourquoi ils ne se sont pas révoltés ; on y découvre Eichmann parlant de la philosophie kantienne et assurant qu'il considère le génocide des Juifs comme un "des plus grands crimes commis dans l'histoire de l'humanité". On y entend aussi un unique témoin français, première voix à avoir incriminé le régime de Vichy et sa responsabilité dans la déportation des enfants juifs. Moment d'autant plus troublant aujourd'hui qu'en 1961 en témoignent les fac-similés des journaux de l'époque - la France, engluée dans la guerre d'Algérie, n'accorde guère à l'épisode qu'une place secondaire. "Juger Eichmann, Jérusalem, 1961", jusqu'à septembre 2011 au mémorial de la Shoah, à Paris. Retrouvez, sur le site de l'exposition, le programme du cycle de projections et de rencontres qui l'accompagne. http://www.lepoint.fr/culture/eichmann-a-paris-21-04-20111322190_3.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53609 Une famille juive dans le Paris du siècle dernier L'Humanité le 21 Avril 2011 Histoire Achille Franck a disparu à Sobibor, dans le camp d’extermination nazi. Son fils, le docteur Jacques Franck, redonne vie à sa famille avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Achille, de Mantes à sobibor, de Jacques Franck.Éditions L’Harmattan, 155 pages, 15,50 euros. C’est une traversée intimiste du XXe siècle que nous propose le docteur Jacques Franck avec ce livre très attachant, consacré à son père, Achille, disparu pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp d’extermination nazi de Sobibor. Malgré cette fin tragique, son récit est loin d’être triste. Bien au contraire. C’est à un flash-back allègre et plutôt optimiste qu’il nous convie, à travers l’histoire d’une famille parisienne unie et simple, amoureuse de la vie. Famille aisée sans être riche : Achille, après avoir servi comme instructeur dans l’aviation pendant la Première Guerre mondiale, est représentant de commerce. Marcelle, son épouse, s’occupe des deux enfants. Ils savent profiter des petits plaisirs qu’offre Paris entre les deux guerres : ses boulevards, ses théâtres, ses chansonniers, ses bals et tant d’autres attractions dont la famille est friande. Elle fait son miel des chansons à la mode – Minstinguett, Joséphine Baker, Maurice Chevalier – mais aussi du cinéma français en plein essor, tout comme des week-ends à la campagne ou à la mer. Elle est aussi engagée dans la vie politique. Elle appuie et fête l’avènement du Front populaire. Loin de s’offusquer de l’invasion des plages de Normandie par les congés payés, elle s’en réjouit. Elle s’engage de plus en plus quand montent les périls, s’inquiète du fascisme et du nazisme, soutient les républicains espagnols. Sans vraiment mesurer le danger qui la guette : cette famille juive non pratiquante se croit à l’abri de la furie nazie, dans une République laïque censée protéger tous ses enfants, quelles que soient leur origine et leur confession. Après bien des errances pour fuir les nazis, Achille n’échappera pas au malheur du siècle. Son fils s’engagera dans les Jeunesses communistes et la Résistance, deviendra médecin et ne reniera jamais son engagement communiste. Il n’apprendra que bien plus tard – il y a quelques années – le sort exact réservé à son père, qu’il crut longtemps mort à Auschwitz. « C’est à Sobibor que prit fin en mars 1943 la vie d’un homme simple, bon, courageux : Achille », écrit Jacques Franck, qui a fait là un livre hommage, certes très personnel, mais qui, par sa précision documentaire, constitue un précieux et passionnant témoignage. Françoise Germain-Robin http://www.humanite.fr/20_04_2011-une-famille-juive-dans-le-paris-dusi%C3%A8cle-dernier-470582 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53650 CPI/SOUDAN CPI/Soudan - « Je suis le président, donc responsable de tout ce qui se passe » au Soudan Agence Hirondelle 21.04.11 La Haye, 21 avril 2011 (FH) - Dans un entretien publié le 20 avril par le quotidien britannique The Guardian, le président du Soudan, Omar AlBachir, reconnaît sa responsabilité dans la guerre du Darfour, en qualité de chef d'Etat. « Je suis le président et je suis donc responsable de tout ce qui se passe dans le pays », déclare-t-il. Poursuivi par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Omar AlBachir fait l'objet de deux mandats d'arrêt pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, délivrés en mars 2009 et juillet 2010. Selon les estimations des Nations unies, le conflit au Darfour, qui a débuté en 2002, aurait fait 300 000 morts et près de 2,7 millions de déplacés, tandis que Khartoum évoque 10 000 morts et 70 000 déplacés. Pour le chef de l'Etat soudanais, le chiffre énoncé par New York « n'est pas exact ». « Il y avait des personnes armées qui ont attaqué l'Etat, attaqué les gens, attaqué les villes, et c'est donc le devoir du gouvernement de lutter contre les insurgés, mais nous n'avons pas lutté contre le peuple du Darfour », se justifie-t-il. Omar Al-Bachir critique le « comportement » du procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo. « C'était clairement le comportement d'un activiste politique, non celui d'un professionnel du droit », estime-t-il. A plusieurs reprises, Ocampo a dénoncé le régime de Khartoum, qu'il avait notamment comparé, peu avant l'élection présidentielle d'avril 2010, à l'Allemagne de Hitler, en 1933. L'Union africaine, qui s'est, jusqu'à présent, opposée à l'inculpation d'Omar Al-Bachir par la Cour, avait dénoncé, dans une résolution, le comportement « grossier et condescendant » du procureur. Dans son entretien au Guardian, Omar Al-Bachir, affirme que le procureur conduit une campagne de mensonges. « Le plus gros mensonge était quand il a dit que j'avais 9 milliards de dollars dans l'une des banques britanniques, et Dieu merci, la banque a nié ». Selon un télégramme diplomatique américain révélé par Wikileaks, Luis Moreno Ocampo aurait suggéré, lors d'une rencontre avec la diplomate Susan Rice, le 20 mars 2009, que « si le magot de Bachir était révélé (...), cela changerait l'opinion publique soudanaise envers lui ». Il serait qualifié, non plus comme un « croisé », mais comme un « voleur ». La Lloyd avait nié abriter un tel compte bancaire. Le procureur, dans un entretien à la BBC, avait, finalement affirmé qu'il s'agissait d'une confusion et qu'aucune banque du Royaume Uni n'abritait des fonds secrets du président soudanais. Pour Omar Al-Bachir, l'affaire est « politique » et la Cour pénale internationale fait du « double standard ». « Il y a des crimes évidents en Palestine, en Irak, en Afghanistan qui ne sont pas devant la Cour pénale internationale et par ailleurs, la décision de transférer l'affaire à la Cour établit que les soldats américains ne seraient pas questionnés par la Cour », s'indigne le numéro un soudanais. La CPI a été saisie par le Conseil de sécurité le 31 mars 2005 des crimes commis au Darfour. La résolution prévoit une immunité pour tout ressortissant d'un pays, travaillant au Soudan, qui n'a pas ratifié le traité de la Cour, comme c'est le cas des Etats-Unis. Le procureur présentera son prochain rapport d'étape sur le Darfour devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 7 juin 2011. SM/ER/GF © Agence Hirondelle http://fr.hirondellenews.com/content/view/16121/571/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53630 GENOCIDE DES TUTSI Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles. Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU. Rwanda/Église - Génocide des Tutsis : L'église n'a pas encore rendu sa justice Agence Hirondelle 21.04.11 Kigali, 21 avril 2011 (FH) - Les tribunaux de l'église catholique, régis par le droit canon, n'ont pas encore jugé les prêtres accusés d'avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsis d'avril à juillet 1994 au Rwanda, apprendon de source ecclésiastique. Même s'ils sont jugés et condamnés par les juridictions nationales ou par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), les hommes d'église doivent obligatoirement comparaître devant les tribunaux ecclésiastiques avant d'être punis ou blanchis, en vertu du droit canon. « Ce n'est pas évident que les tribunaux de l'Eglise, prévus par le droit canon, adhèrent aux conclusions des tribunaux classiques », a expliqué à l'agence Hirondelle Monseigneur Servilien Nzakamwita, président de la Commission Justice et Paix, au sein de l'Eglise catholique du Rwanda. Servilien Nzakamwita est l'évêque du diocèse de Byumba, dans le nord du Rwanda. Certains ecclésiastiques dont les abbés Athanase Seromba et Emmanuel Rukundo jugés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), ont été déjà condamnés pour leur rôle dans le génocide. Selon Mgr Nzakamwita, le tribunal ecclésiastique du Rwanda peut juger des affaires de génocide si il est saisi par les diocèses dont dépendent les suspects. Parmi les sanctions prévues par le droit canon, figure l'excommunication la plus lourde. Pour le moment, aucun cas lié au génocide n'a été porté devant le tribunal ecclésiastique du Rwanda présidé par Mgr Augustin Misago, évêque de Gikongoro (sud). Cette situation révolte certains membres de la communauté catholique rwandaise. Ainsi, durant une semaine de prières organisée du 15 au 19 avril à la cathédrale de Butare (sud) pour la commémoration du génocide et pour la période pascale, un groupe de religieux n'a pas hésité à affirmer que cette attitude de l'Eglise frise « le négationnisme et la banalisation du génocide ». « Comment peut-on excommunier une femme qui a eu un enfant adultérin et ne pas le faire pour des prêtres qui ont tué leurs ouailles et/ou détruit leurs églises ! », s'est indigné l'un d'eux, en pointant du doigt les abbés Seromba et Rukundo. Le groupe a par ailleurs appelé à des cérémonies spécifiques à la mémoire des prêtres et religieux tués pendant le génocide, dont certains par leurs collègues. Selon Mgr Nzakamwita, la conférence épiscopale a décidé que le troisième samedi du mois d'avril, une messe en mémoire de tous les religieux et autres victimes du « génocide et de la guerre », ait lieu dans toutes les paroisses. SRE/ER/GF © Agence Hirondelle http://fr.hirondellenews.com/content/view/16123/325/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53621 RUBRIQUE EN ANGLAIS More than 1,500 Protesters Urge Obama to Keep his Campaign Promise CULVER CITY, Calif.—With loud chants of “Obama, Keep Your Promise,” more than 1,500 community members gathered at the Sony Picture Studios Thursday afternoon for a demonstration urging the president, who is on a fundraising trip to Los Angeles, to keep his campaign promise and recognize the Armenian Genocide. When addressing the crowd that gathered in front of the studio gates, System of A Down frontman and human rights activist Serj Tankian urged protesters to face the gate and by raising their right fist continuously repeat “As President, I will recognize the Genocide,” a familiar campaign promise made by then candidate Obama during the 2008 presidential race. For more than 15 minutes, the excited crowd heeded Tankian’s call and then urged the president to honor his promises. In his remarks, Tankian thanked the demonstrators and explained that the gathering was not just for the Obama Administration’s broken promise about the Genocide, but also to echo collective disappointment in all the campaign promises that the president has not kept. Tankian highlighted that justice and human rights must prevail and urged the community to continue its activism and press ahead. Community activist Hovan Tashdjian addressed the crowd in Armenian and reiterated the community’s disappointment in the failure for the Obama Administration to adhere to its promises, while pointing out that the Turkish government, which Obama seeks to appease, is still pursuing the very policies that led to the Genocide. Armenian National Committee of America-Western Region Board chairman, Andrew Kzirian informed the protesters that his organization had sent a letter to Obama asking him to lay a wreath at the Montebello Armenian Martyrs’ Monument during his Los Angeles-area visit. Kzirian explained that the ANCA-WR received a form letter back from the White House claiming a conflict in the president schedule. “As President Obama embarks on his re-election campaign, the Armenian American community and anti-genocide activists of conscience are still waiting for him to demonstrate Presidential leadership to fulfill his 2008 promise by reaffirming the Armenian Genocide during his annual proclamation,” stated Kzirian. “Coming to California, home to nearly a million descendants of the survivors of this Genocide, the president could have taken a strong step in that direction by visiting the Armenian Genocide Martyr’s Memorial in Montebello,” he added. The brief program, which culminated in much louder chants from the protest, was kicked off by Asbarez English Editor, Ara Khachatourian, who in his remarks explained that he was part of the Armenians for Obama effort in 2008, adding that the president must face his voters and keep his campaign promise. He added that Obama kicked off his re-election campaign by asking his supporters the simple question: “Are you in?” “Well, Mr. President, we are not ‘in,’ unless you keep your promise and not let down the voters,” said Khachatourian. The community-wide Armenian Genocide Task Force organized the protest, representing Armenian community organizations from throughout California. Los Angeles Armenian Americans and anti-genocide activists went to the Sony Picture Studios in Culver on buses provided by the organizing community, filling up buses from Saint Mary’s Church in Glendale, the Ferrahian School in Encino, the Rose & Alex Pilibos School in Hollywood, the Armenian Apostolic Church of North Hollywood and the Pasadena Armenian Center. Almost all local channels were broadcasting live from the venue, and led their afternoon broadcasts with the news of the protest and interviewed organizers about the purpose of the protest. In a series of letters and statements issued as Senator and candidate, President Obama pledged to clearly and unequivocally end U.S. complicity in Turkey’s genocide denial and properly recognize this crime against humanity. In a January 18, 2008 statement, in the days leading up to the Super Tuesday Primary in California, he stated, “As President, I will recognize the Armenian Genocide.” http://asbarez.com/95350/more-than-1500-protesters-urge-obama-tokeep-his-campaignpromise/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=F eed%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner ADL says no resolution recognizing Armenian Genocide in U.S. Congress needed April 22, 2011 - 13:18 AMT 08:18 GMT PanARMENIAN.Net - The Anti-Defamation League (ADL) this week reiterated its support for efforts to bring together Turkey and Armenia to resolve differences over their shared history. According to the Armenian Mirror-Spectator, in addition, in its statement the ADL discouraged the passing of any resolutions recognizing the Armenian Genocide in Congress. Glen S. Lewy, ADL national chair, and Abraham H. Foxman, ADL national director, issued a statement, which said, in part: “We must encourage steps to create an atmosphere in which Armenia will respond favorably to the several recent overtures of Turkey to convene a joint commission to assist the parties in achieving a resolution of their profound differences. “We believe there are many renowned historians, human rights activists and distinguished world leaders who are willing to lend their knowledge, experience and judgment to this cause. We know that earlier this year, Prof. Elie Wiesel and more than 50 of his fellow Nobel Laureates called for concrete steps to be taken by Turkey and Armenia to find a way forward to reach the goal of reconciliation, and that, last week, Professor Wiesel reaffirmed his support for efforts to create a body in which both Turkish and Armenian experts can come together to work cooperatively in reexamining the shared past of both peoples. The force and passion of the debate today leaves us more convinced than ever that this issue does not belong in a forum such as the United States Congress.” http://www.panarmenian.net/eng/world/news/67946/ ANCA: Bryza’s Effort ‘Far too Little, Five Years too Late’ WASHINGTON—The US Embassy in Baku reported that a recent attempt by Ambassador to Azerbaijan Matthew Bryza to visit the ruins of the 1,300 year old Armenian Cemetery in Djulfa, Nakhichevan was blocked by the same Azerbaijani Government which orchestrated its desecration some five years ago of this Armenian cultural and religious site “Ambassador Bryza’s done far too little, five years too late,” said Aram Hamparian, Executive Director of the Armenian National Committee of America (ANCA), in response to the U.S. Embassy’s report on his failed bid to honor his commitment to the U.S. Senate that he would visit the remains of the 7th Century Armenian religious cemetery, which included thousands of intricate stone-cross gravestones, known as khatchkars. “As Deputy Assistant Secretary in 2006, Matt Bryza, despite direct appeals for his intervention, waited three long months to make his first public statement regarding Azerbaijan’s video-taped act of cultural desecration, and even then only in response to a reporter’s inquiry at a Yerevan press conference. As a nominee for the post of Ambassador to Azerbaijan, he chose not to raise this hateful act of intolerance in his prepared testimony to the Senate Foreign Relations Committee, and only after repeated questioning by Senators, pledged to visit this sacred site. As Ambassador, he waited another three months to attempt to keep this commitment, only to allow himself to be turned away by the very perpetrators who so brazenly demolished these historic stone-cross gravestones.” News of the Azerbaijani government’s refusal to allow Bryza access to the historic Armenian cemetery in Djulfa was revealed in a press release by the U.S. Embassy in Azerbaijan, which neither explained why the American Ambassador was denied entry, nor, what the U.S. response will be to this most recent example of the Azerbaijani government’s stonewalling. Despite the real-time video of the cemetery’s destruction, detailed satellite imaging confirming the results of its demolition, and the widespread international condemnation of this assault on world heritage, the release only states that the Armenian khatchkars were “reportedly destroyed.” In the release, Amb. Bryza is quoted as stating, in generic terms, that “the desecration of cultural sites – especially a cemetery – is a tragedy, which we deplore, regardless of where it happens.” He added that: “The United States continues to call on all parties to respect such sites and collaborate on their preservation,” but fell short of specifically condemning the Azerbaijani authorities for either their systematic desecration or their refusal of access to this cultural site. Ambassador Bryza’s reluctance to speak out forcefully on the destruction of the Djulfa cemetery in 2005, was the topic of repeated questions by Senators Barbara Boxer (D-CA) and Robert Menendez (D-NJ) during his 2010 confirmation hearing. During this confirmation process, he did not commit to investigating the demolition, although he was asked to do so by Senator Boxer. Instead, he only stated that he would “visit Djulfa” and publicly and privately stress the importance of “safeguard[ing] Armenian religious and cultural sites in Azerbaijan.” In response to Senator Menendez’s follow up question, Mr. Bryza pointed to his visits to Armenian cultural sites in Nagorno Karabagh, which have not been at risk, as proof that he takes protecting cultural sites seriously. In December, 2010, President Obama sidestepped Senate concerns and dual “holds” by Senators Boxer and Menendez and sent Ambassador Bryza to Azerbaijan through a recess appointment, which requires Senate approval for him to continue in his position past December, 2011. The Senate has yet to schedule a vote on his nomination. Learn more about the destruction of the 1,300-year-old historic Armenian cemetery in Djulfa, watch the independent film “The New Tears of Araxes.” View a timeline of the U.S. and international response to the destruction of Djulfa. http://asbarez.com/95338/anca-bryza%E2%80%99s-effort%E2%80%98far-too-little-five-years-toolate%E2%80%99/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_ca mpaign=Feed%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=Feed Burner Obama's lack of moral clarity on Armenian genocide issue The president puts aside clarity in an effort to maintain the support of Armenian Americans while not offending Turkey. By Tim Rutten April 20, 2011 The line between prudence and moral cowardice can be a fine one, particularly when it comes to the conduct of diplomacy. For Americans, the question of where and how to make such distinctions has a particular urgency this week, as we commemorate the 96th anniversary of the genocide inflicted on the Armenians by the Ottoman Turks. In massacres from 1915 to 1923, more than 1.5 million Armenians were killed and eastern Anatolia was ethnically cleansed of a people whose presence there extended back to antiquity. Here in California, where the descendents of those who escaped the genocide have made such a vibrant contribution to agriculture, business, the professions and public life, memorials of the tragedy are solemn annual events. This year, for example, a state measure introduced by Assemblyman Anthony Portantino (D-La Cañada Flintridge) designates this week as a time to recall the genocide. Members of the California congressional delegation took part last week in a Capitol Hill commemoration. What none of the participants at either event heard was a message from President Obama or Secretary of State Hillary Rodham Clinton acknowledging the historical reality of the genocide. That's because this administration, like its predecessors, is straddling a fine line — one that, more than ever, appears to be a distinction without a difference. For years now Congress has considered in various forms a resolution that would officially recognize the organized mass murder of Armenians that occurred in the Ottoman Empire's waning years as genocide — something many countries have done. But contemporary Turkey, a key U.S. ally and reliable NATO partner, adamantly objects to such a designation. Rather than offend the Turks, who threaten retaliation if Congress approves the resolution, this administration, like its predecessors, opposes the designation. It's an act of expediency that bites with particular sharpness because candidate Obama declared that "America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian genocide." This raises the question of why President Obama declines to do so and why this administration opposes the resolution. The measure's author, Rep. Adam Schiff (D-Burbank), wrote the president last week, saying, "I ask you to return to the clarity you so forcefully expressed in 2008 … [and] stand with the ever-dwindling number of survivors, as well as the descendants of others, who … continue to suffer the 'double killing' of denial, by referring to it as a genocide." Clarity, though, is something the president seems determined to avoid, as he attempts to maintain the support of Armenian voters while soothing Turkish sensibilities. On last year's memorial anniversary, for example, he issued a statement that scrupulously avoided the word genocide. One of the cruelest of the paradoxes at play here is that the Polish — later, American — legal scholar Raphael Lemkin, who coined the term "genocide" and whose work is the basis for the international legal sanctions against genocide, did so precisely because of the Armenians. As he told one interviewer: "I became interested in genocide because it happened so many times. First to the Armenians, then after the Armenians, Hitler took action." In fact, the Armenian genocide was widely documented at the time. Numerous Western governments protested to the Ottomans. Imperial German officers serving with their Ottoman allies sent home accounts of the massacres. The New York Times alone published nearly 150 dispatches about the killings. Still, contemporary Turkey, which is several regimes and nearly 100 years removed from the Ottoman Empire, insists that others join it in the delusion that history is not history but malleable diplomatic clay. We keep the memory of tragic wickedness, like the Armenian genocide, not simply out of respect for those who died but also in the hope that their example will strengthen our resolve to confront the next cabal of murderers who doubtless will come. Pretending otherwise — for whatever reason — is not prudence but cowardice. [email protected] http://www.latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ruttengenocide-20110420,0,3571277.column Bryza Denied Entry into Djulfa BAKU—US Ambassador to Azerbaijan, Matthew Bryza was denied entry into Djulfa Thursday. According to the US Embassy in Baku, Bryza intended to visit the desecrated historic Armenian monuments there. The ambassador’s request to visit Djulfa was denied. But authorities in Nakhchivan did discuss the Djulfa Khachkars in detail with Ambassador Bryza and pledged to work with him to facilitate a visit to the Djulfa cemetery in coming months, said a press release issued by the embassy. “As I pledged to do in Washington before arriving as Ambassador, I traveled to Nakhchivan to investigate what happened in Djulfa. As I said at the time the cemetery destruction was reported, the desecration of cultural sites – especially a cemetery – is a tragedy, which we deplore, regardless of where it happens. The United States continues to call on all parties to respect such sites and collaborate on their preservation,” said Ambassador Bryza. On his first official trip outside Baku in his current position, Ambassador Bryza sought to travel to Djulfa to investigate the cemetery where Armenian Khachkars were reportedly destroyed in 2005, an act that has prompted protests by the European Parliament, international archaeological bodies, and civil society organizations, said the embassy. “The Caucasus is home to many cultural treasures – representing the various creeds, traditions and values of this beautiful region,” said Bryza. “I have worked actively to protect Armenian churches in Tbilisi, as well as Azerbaijani mosques in Shusha and Aghdam. Preservation of these cultural and religious monuments is of immense human importance, which transcends all political, cultural and religious differences,” he added. During his two-day visit to Nakhichevan, Bryza met with Vaif Talibov the governor of the region to discuss democracy and human rights. During the discussion, Bryza reportedly expressed interest in visiting Djulfa to gain first-hand knowledge of the fate of the monuments, reported Azadlig radio. “It’s unfortunate that I have not managed to visit Djulfa and see these ancient burial sites, but I expressed my desire to Talibov and, hopefully, I will be able to go there during my next trip. These monuments are of great interest. We support preservation of all monuments,” said Bryza. http://asbarez.com/95329/bryza-denied-entry-intodjulfa/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Fee d%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner RUBRIQUE EN TURC Soykırım Kurbanları Anısına saygı için, hak ve adalet için, acıların paylaşılması ve bir daha soykırımların yaşanmamsı için, bir demet çiçek Medya kuruluşlarına Basına ve Kamuoyuna! Merkezi Almanya’nın Frankfurt kentinde bulunan Soykırım Karşıtları Derneği (SKD), kuruluşundan bu yana (26 Eylül 1998) birçok etkinliklerle Türkiye Cumhuriyeti (TC) devletinin inkâr ettiği 1915 soykırımının kabul edilmesi ve kamu vicdanında mahkûm edilmesi için çalışmalar yürütmektedir. Farklı birçok etkinliklerin yanı sıra Soykırım Kurbanlarının anısına saygıda bulunmak, onlar için dikilmiş Soykırım Anıtına çelenk ve güller bırakmak, büyük önem verdiği faaliyet alanlarının başında ge1mektedir. Soykırım Kurbanlarının anısına saygı, Ataları soykırıma sebep olmuş toplumun bireyleri olarak, devletin katı inkârcı tutumuna karşı, bizlerin soykırımı tanıdığımızı, soykırımın açmış olduğu yaraları sarma ve gelecekte soykırımları engelleme yükümlülüğünü omuzlarımızda taşıdığımızı kamuoyuna teyit etmek anlamında, yerine getirilmesi gereken devasa öneme sahip bir insani görevdir. SKD, kuruluşundan buyana bu insani görevin, bir sivil itaatsizlik olarak, Türkiye kamuoyuna mal edilmesini amaçlamaktadır. Zira gerçeklerin farkında olan kamu vicdanı, soykırımın inkâr edilmesini kabul etmeyecektir ve TC devletini, soykırımı tanımaya mecbur edecektir. SKD, sivil toplum kuruluşlarının hiçbir insani jestinin, esas olarak devletin yerine getirmesi gereken görev ve yükümlülükleri telafi edemeyeceğinin bilincindedir. Soykırımı tanımak, soykırımın sebep olduğu yaraları sarmak, mağdur halkların gasp edilen varlıklarını telafi etmek, TC devletinin görevidir. Aksi takdirde kamu vicdanı, TC devletini, her türlü meşruiyet hakkından yoksun, soykırım suçlusu potansiyel bir tehlike olarak görmeye devam edecektir. Bu yıl 24 Nisanda SKD’ni, bu bilinç perspektifi ile dernek ikinci Başkanı, İ. Bülent Gül temsil edecektir. 1915 Soykırımı Kurbanlarının Anısına saygıda bulunmak, Ermeni halkının ve onunla aynı kaderi paylaşan diğer soykırım mağduru halkların (Asuri-Süryaniler Helenlere ve Yezidiler) acılarını paylaşmak için Erivan’da bulunan Soykırım anıtına bir çelenk bırakacaktır. Kamuoyu huzurunda bir kez daha TC devletinin soykırımı kabul etmesini ve soykırımdan doğan yükümlülüklerini yerine getirmesini talep edecektir. Saygılarımızla, SKD adına: Ali Ertem İ. Bülent Gül Basın açıklamamızı haber yapmanız ve kamuoyuna duyurmanızı rica ederiz. Verein der Völkermordgegner e.V. Frankfurt / Main Soykirim Karsitlari Dernegi (SKD); Kontakt: Ali Ertem Tel.: 0049/69/5970813 E-Mail: [email protected] Bir Demet Gül Bırakalım 1915 Soykırımı Kurbanlarının Anılarına Saygı İçin! Bir Demet Gül Bırakalım Hak ve Adalet içi, Onların Hayatta Kalan Çocuklarının Acılarını Paylaşmak için! SKD, Üyelerini, Dostlarını, tarihi gerçeklerin farkında olan insan haklarına saygılı tüm Türkiye Cumhuriyeti vatandaşlarını, soykırım mağduru halklarla dayanışmaya, çağırmaktadır. İster Ermenistan’da, ister Mezopotamya’nın herhangi bir kentinde, ister Yunanistan’da, ister Türkiye’de, isterse dünyanın dört bir yanında (diasporada), bulundukları her yerde, soykırım kurbanlarını anma törenlerine katılmaya, soykırım mağduru halkların acılarını paylaşmaya çağırmaktadır. Bir demet gül bırakalım, 1915 Soykırımı Kurbanlarının anılarına saygı için, Ermeni, Süryani ve Helen, Yezidi komşularımızın soykırımdan duydukları üzüntü ve acılarını paylaşmak için… Soykırım katillerinin “ulusal karamanlar” olarak anılmasından, adlarının bulvarlarımıza, okullarımıza parklarımıza yakıştırılmasından, meydanlarımıza, kabristanlarımıza anıtlarının, anıt mezarlarının dikilmesinden sorumlu, soykırım inkârcısı devletimizin yüz yıldır süregelen yüz karası tutumundan duyduğumuz üzüntü ve utancımızı ifade etmek için bir demet gül bırakalım… Üzerinde yaşadığımız topraklarda ve dünyanın hiçbir yerinde, ulusal kimlikleri ve dini inançları nedeniyle, hiçbir halkın bir daha pogromlara, toplu cinayetlere, soykırımlara maruz kalmaması için bir demet gül bırakalım... Dini ve ulusal önyargılarla kışkırtılan ırkçılığa, antisemitizme, antiziganizme “DUR!” demek için bir demet Gül bırakalım... İftiranın, hakaretin kin ve nefretin derhal son bulması için, Türkiye Cumhuriyeti’nin 1915 soykırımını kabul etmesi, soykırım mağduru halklardan özür dilemesi, soykırımdan kaynaklanan yükümlülüklerini yerine getirmesi, barışın ve dostluğun önündeki engellerin kaldırması için bir demet gül bırakalım... Hrant için, adalet için; 17.000 devlet destekli faili “meçhul” cinayetin aydınlanması, gerçek katillerin hak ettikleri cezaya çarptırılmaları için bir demet gül bırakalım... “Eşitlik”, “özgürlük” diyen Kürd’ün, Alevi’nin, Zinti ve Roman’ın, Laz’ın, Çerkez’in ve bilumum farklı inançlara, farklı ulusal kimliklere mensup Anadolu mazlumlarının bir daha ırkçı saldırıların, pogromların, soykırımların hedefi olmamaları, asit kuyularında yakılmamaları, sadist işkencelere maruz kalmamaları için bir gül bırakalım... Karanlık geçmişini inkâr ederek 100 yıldır geleceğimizi karartan İttihatçı soykırım egemenliğine son verilmesi için; insan hak ve özgürlüklerine saygılı çoğulcu demokratik bir sistem için, barış için, dostluk için, 100 yıldır çiğnenen insanlık onurumuzu kurtarmak için gelin hep birlikte birer mum yakalım ve bir demet gül bırakalım; Soykırım Kurbanları anısına saygıya duralım. Frankfurt, 18.04.2011 RASSEMBLEMENTS EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Programme des Cérémonies à Marseille Agenda - Programme des Cérémonies à Marseille - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Le Collectif VAN vous présente le Programme des Cérémonies à Marseille du CCAF. TÉLÉCHARGER : Le programme http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53538 Agenda - 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation Agenda - 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation - Agenda Collectif VAN -www.collectifvan.org 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation soutenue par 20 associations de défense des droits de l’homme Lundi 25 avril 2011 de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris [Lundi de Pâques] Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien. Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ». L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif, tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de Turquie, victimes de génocides passés ou en cours. Vingt associations françaises et internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France, l'Arche, la Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent, cette année encore, leur soutien au Collectif VAN*. Le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]. L'exposition du Collectif VAN met en scène huit stèles géantes pour huit visages d’hommes, de femmes et d’enfants qui interpellent le public sur la réalité des minorités de Turquie : juifs et chrétiens qui représentaient 25% de la population de Turquie en 1914, et qui ne sont plus que 0,2% aujourd'hui, musulmans non turcs (essentiellement kurdes) ou non sunnites (près de 43% de la population de la Turquie) dont les droits sont bafoués au quotidien. Au recto des stèles, les peintures originales de Dibasar, Laurent Nissou, Marc Aram, Marguerite Mateossian et Vatché, artistes-peintres de l’APAF [Artistes Plasticiens Arméniens de France] sont consacrées aux victimes arméniennes, juives, tutsi et darfouries, de génocides passés ou en cours. Une neuvième stèle rend hommage au journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos. Depuis son assassinat le 19 janvier 2007 à Istanbul, des intellectuels turcs œuvrent avec courage pour la reconnaissance du génocide perpétré en 1915 contre les Arméniens, les Grecs, et les Assyro-Chaldéen-Syriaques. Tout comme les Justes turcs qui, en 1915, ont sauvé des familles arméniennes au péril de leur vie, des militants turcs et kurdes risquent, aujourd’hui, de longues peines d’emprisonnement pour leurs prises de position : ils méritent tout notre respect. Puisse notre travail contribuer à faire d’eux les nouvelles icônes de la jeunesse turque, en lieu et place des modèles nationalistes et racistes que la République de Turquie impose, tant à l’intérieur de ses frontières qu’aux populations turques de l’étranger. Au-delà des sphères d’influence habituelles de la diplomatie turque, chaque citoyen est concerné. Car la Turquie ne se contente plus de faire pression sur les milieux économiques et politiques pour imposer son négationnisme d’Etat : elle a désormais enclenché une politique résolument offensive. Depuis 2010, en France et aux USA, des universitaires, des journalistes, des hommes politiques, des acteurs de la société civile et membres d’associations sont visés par des procès intentés de manière systématique lorsqu’ils dénoncent publiquement des faits ou des écrits négationnistes. Plus que jamais, il importe de sensibiliser la société civile européenne au négationnisme protéiforme qui envahit l’espace citoyen. Le combat pour la vérité et la justice se doit de réunir les êtres humains, au-delà des clivages partisans : il est le seul garant de relations pacifiées. *L’action du Collectif VAN bénéficie du soutien de 20 associations des Droits de l’Homme : Allemagne : AGA [Working Group Recognition Against genocide for international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main] France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS [Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan. Israël: The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]. Turquie : IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme de Turquie, affiliée à la FIDH]. Séta Papazian - Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France - Boîte vocale : 09 50 72 33 46 - Email: [email protected] - http://www.collectifvan.org Une Messe de Commémoration en hommage aux victimes du génocide arménien sera célébrée le lundi 25 avril 2011 à 16h00 en la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Action menée sous l’égide du CCAF [Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France] TÉLÉCHARGER : L'Affiche du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53215 Agenda - Projection/22 avril : "Le Fils du Marchand d'Olives" Agenda - Projection/22 avril: "Le Fils du Marchand d'Olives" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - À la veille du 96 ème anniversaire du Génocide des Arméniens de 1915, l'UGAB Jeunes vous invite à découvrir un film hors du commun et unique en son genre mêlant animations, enquête, humour et histoire. UGAB "Le Fils du Marchand d'Olives" (AVANT-PREMIERE) vendredi 22 avril · 20:00 - 22:00 au centre Culturel Alex Manoogian 118 rue de Courcelles, 75017 (Métro Courcelles) Paris, France La projection sera suivie d'un débat/rencontre avec le réalisateur et sa femme Mathieu et Anna Zeitindjioglu. Nous aurons également le plaisir de recevoir Gaïdz Minassian (politologue, chercheur et spécialiste de l'Arménie). PAF: 5€ Avant-première avant sortie au niveau national en octobre prochain !!!! Ne ratez pas cette occasion... Synopsis : Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. Voir la bande-annonce : http://youtu.be/5k5RKYXcO3A http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53564 Agenda - Villeurbanne : cérémonie du génocide arménien Agenda - Villeurbanne : cérémonie du génocide arménien Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Cérémonie "à la mémoire du Génocide Arménien" organisée par la Mairie de Villeurbanne, le samedi 23 avril 2011. 18:30 : rassemblement devant le Mémorial du génocide arménien de 1915. Angle rue d'Arménie/Place Mendès-France, derrière l'Hôtel des postes des Gratte-ciel. 18:45 : moment de recueillement 19:45 : apéritif franco-arménien, dans les salons de l'hôtel de ville de Villeurbanne, 2e étage. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53492 Agenda - Conférence "Génocide des Arméniens: le crime continue" genda - Conférence "Génocide des Arméniens: le crime continue" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une conférencedébat se tiendra le samedi 23 avril 2011 de 17h30 à 19h30 dans le cadre de la Veillée commémorative du génocide des Arméniens, organisée Place de la République à Paris, par les associations de jeunesse arménienne. Le thème de cette conférence est "Génocide des Arméniens: le crime continue" avec deux intervenants : Yves Ternon et Sévane Garibian. Veillée des jeunes - 16h-23h Samedi 23 avril 2011 COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR SEROUND ET UGAB JEUNES Place de la République Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques 17h30 - 19h30 Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue" Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la veillée commémorative du Génocide arménien. Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité. Avec la participation de: - Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international (Les procès de mémoire sont justifiés) - Yves Ternon, historien Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la veillée. Les 8 associations de jeunesse arménienne Le Collectif VAN appelle à assister à cette conférence organisée par les 8 associations de jeunesse arménienne et à la Veillée qui suivra jusqu’à 23 heures. Notons par ailleurs que le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien. Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ». L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif, tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de Turquie, victimes de génocides passés ou en cours. Vingt associations françaises et internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France, l'Arche, la Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent leur soutien au Collectif VAN. Cette année, le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]. 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53494 Agenda - Istanbul : les militants turcs de l'IHD commémorent le génocide arménien Agenda - Istanbul : les militants turcs de l'IHD commémorent le génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org L’IHD commémore à Istanbul le génocide arménien. L’IHD est aussi partenaire de la 7e Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation organisée par le Collectif VAN lundi 25 avril 2011 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Le Collectif VAN diffuse ici le Communiqué de l’IHD-Istanbul - IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme de Turquie, affiliée à la FIDH]. A noter : ces courageux militants utilisent clairement le terme génocide arménien, tombant ainsi sous le coup de l’Article 301 du Code Pénal turc. La commémoration d’Istanbul aura lieu le 24 avril 2011 à 14hOO. Musée d’art islamique (Palais Ibrahim Pacha, l’Hippodrome, Sultanahmet/Eminonu/Istanbul). IHD Announcement by IHD (Human Rights Association, Turkey) Istanbul Branch - The Committee Against Racism and Discrimination, for the 24th April commemoration event this year. ANNOUNCEMENT On 24th April 1915, on the orders of the Committee of Union and Progress, the leading Armenian intellectuals of Istanbul, including members of political parties, community activists, journalists, doctors, teachers, merchants, artists were arrested. Their extermination was important in mitigating the risk of a major resistence in the capital city by the leading figures of the Armenian community against what the perpetrators had in mind and what they would soon put into practice. Not before long Armenian population would be uprooted from their ancentral lands across the vast Ottoman territory and annihilated by means of either outright massacres or hunger, deseases and destitution on their way to Syrian desert. It is for this reason that 24th of April symbolises the first phase of the Genocide starting with the extermination of Armenian intellectuals in Istanbul. But 24th of April is not only the symbol of the Armenian and Assyrian Genocide. It is also the symbol of the re-writing of the history based on lies and the wiping off all the traces of a deeply rooted civilization to deny even their mere existence. So, the cities in Turkey conceal secrets of a criminal past. There are “scenes of crimes” where people pass by without the slightest knowledge of the truths about the place. One of these is the “Mehderhane” referred to by the survivors in their memoirs, in other words the Ibrahim Pasha Palace, now “The Museum of Turkish and Islamic Art” in Sultanahmet. This is the place where, after their initial round-up at the Pangalti police station, Armenian intellectuals were kept before being taken to Sarayburnu, where they embarked on a waiting ship and taken to Haydarpasha train station to be then sent into the interior of Anatolia – in fact to their death. This year on the 24th of April we, as the Istanbul Branch of the Human Rights Organisation of Turkey, will meet in front of this building to publicly announce the true history of the building and say, “here is the place where Armenian intellectuals were kept in cells and wards before being taken to their death journey. This place is one of the ‘scenes of crimes’ of this city of Istanbul!” We will be in front of the Turkish Islamic Arts Museum on Sunday, 24th April 2011, at 14:00 hours, to honour the memory of the Genocide victims, and will be waiting for those who wish to join us in revealing the true history of the city, to commemorate Armenian intellectuals sent to their death on 24th April 1915 and to take part in the quest for justice. Human Rights Association, Turkey Istanbul Branch Committee Against Racism and Discrimination Lire le Communiqué en français: Commémoration du génocide arménien à Istanbul le 24 avril 2011 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53590 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53646 Agenda - France : 96e anniversaire du génocide arménien Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'affiche du CCAF liste les actions qui se tiendront sur Paris et la région parisienne, dans le cadre du 96e anniversaire du génocide arménien perpétré par l'Etat turc en 1915. Dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide des Arméniens Paris Samedi 23 avril 2011 - 16h-23h Veillée des jeunes COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR SEROUND ET UGAB JEUNES Place de la République Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques 17h30 - 19h30 Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue" Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la veillée commémorative du Génocide arménien. Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité. Avec la participation de: - Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international - Yves Ternon, historien Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la veillée. Diasporamag - Veillée des jeunes à Paris Dimanche 24 avril 2011 : Messe de Requiem 15h-15h45 Cathédrale St Jean Baptiste 15 rue Jean Goujon 75008 Paris Cérémonie à l'Arc de Triomphe 16h-17h Arc de triomphe Place de l'Etoile Rassemblement Avenue Georges V 17h30-19h Angle Avenue des Champs-Elysées-Avenue Georges V Marche vers Komitas 19h-20h30 Mémorial de Komitas (Pont des Invalides) Place du Canada Diasporamag - Commémoration du 24 avril à Paris Lundi 25 avril 2011 (Lundi de Pâques, férié) 10h-20h - Les stèles du Collectif VAN - Parvis de Notre-Dame de Paris Action de sensibilisation aux génocides à leur négation. 16h-17h Messe de commémoration en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, célèbrée par Monseigneur Ghabroyan Diasporamag - Messe et action de sensibilisation-Notre-Dame Commémoration à Issy et Clamart Lundi 25 avril 2011 Rassemblement devant l'Eglise apostolique arménienne et l'Eglise évangélique arménienne 12h Avenue Bourgain Recueillement et prises de parole (Issy) 12h30 Au Monument rue de la Défense Recueillement et prises de parole (Clamart) 13h30 Au Khatchkar Angle avenue Henri Barbusse et rue du Lt Batany Diasporamag - Commémoration à Issy et Clamart Commémoration à la Mairie de Paris Mardi 26 avril 2011 à 15h Bertrand Delanoë rencontre la communauté arménienne (sur invitation) Mairie de Paris - Entrée par la rue de Lobau Mairie de Paris rue de Lobau 75004 Paris Diasporamag - Commémoration à la Mairie de Paris Commémoration au Raincy Mercredi 27 avril 2011 à 10h30 Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide arménien - Ecole Tebrotzassere Carrefour d’Arménie Devant l’Ecole Tebrotzassere Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers 93340 Le Raincy Diasporamag - Commémoration au Raincy TÉLÉCHARGER : 96e anniversaire du génocide arménien http://www.collectifvan.org/pdf/06-00-23-12-04-11.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52934 Agenda - Programme des commémorations du 24 Avril Agenda - Programme des commémorations du 24 Avril - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire les principales manifestations organisées le 24 avril 2011 en France Paris 16h-23h Veillée des jeunes Arméniens voir www.veilleedu24avril.com 24 Avril 14h-15h30 Messe de requiem Eglise apostolique de Paris rue Jean-Goujon 16h-17h00 Cérémonie à l’Arc de Triomphe Place de l’Etoile 17h00-19h00 Rassemblement, prises de parole Angle Av. Geoges V Champs Elysées Place de l’Etoile 19h-20h30 Marche vers la statue de Komitas Dépot de fleurs, discours de cloture 25 Avril 10h-20h00 Les stèles du Collectif Van Parvis de Notre Dame 16h-17h00 Messe de commémoration Cathédrale Notre Dame de Paris` 26 Avril 15h00 Réception à la Mairie de Paris Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation) Lyon 23 avril 19h30 Rassemblement sur la place Louis Pradel 20h00 Départ du cortège aux flambeaux de la place Louis Pradel 20h30 Dépôt des oeillets autour de la flamme allumée devant le mémorial du génocide des Arméniens, place Antonin Poncet 24 avril 16h00 Office religieux organisé par les trois Églises, apostolique, catholique et évangélique arméniennes, en l’église Saint-Jacques 295 rue André Philip, Lyon III 17h00 Rassemblement devant l'église arménienne, remise d’oeillets et départ du cortège jusqu'à la Place Antonin Poncet. 18h00 Cérémonie de la commémoration du génocide des Arméniens, au Mémorial place Antonin Poncet. Dépôt de gerbes par les personnalités et les représentants officiels invités, minute de silence, allocutions des personnalités et responsables politiques. 19h15 Clôture de la cérémonie par le dépôt individuel des oeillets au pied du Mémorial. Marseille 23 avril 14h00 Animation dans les rues de Marseille autour de stands d'informations. 17h00 Rassemblement devant le consulat de Turquie pour le début de la veillée 19h00 Ravivage de la flamme de la Mémoire 24 avril 14h00 Après les offices religieux de Pâques départ des manifestations 15h00 Rassemblement et départ église apostolique Sourp Krikor-Beaumont et temple église évangélique-Beaumont 17h30 Rassemblement consulat de Turquie 18h00 Intervention du CCAF et allocutions politiques 19h00 Prière oecuménique en la cathédrale apostolique de Marseille Père David 19h45 Extinction de la flamme de la mémoire http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53558 Agenda /Seine-Saint-Denis : Commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien Agenda - Seine-Saint-Denis : Commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - A l’occasion du 96ème anniversaire du génocide arménien, différentes commémorations, organisées par les municipalités et les organisations arméniennes se dérouleront du 10 au 27 avril 2011. > Sevran Dimanche 24 avril 2011 à 10h Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide arménien Parc Badier Avenue de Livry - 93270 Sevran > Le Raincy Mercredi 27 avril 2011 à 10h30 Rassemblement au Carrefour d’Arménie - Devant l’Ecole Tebrotzassere Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers - 93340 Le Raincy http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53122 Agenda - Villeneuve lez Avignon : exposition de Michel Berberian Agenda - Villeneuve lez Avignon : exposition de Michel Berberian Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Michel BERBERIAN PEINTURES Exposition du 5 mars au 24 avril 2011 TOUR PHILIPPE LE BEL Villeneuve lez Avignon Entrée libre Tous les jours sauf le lundi de 14h à 17h Dossier de presse www.berberian.fr http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53126 ------------------------------------------------------------Agenda - « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski au théâtre du Vaudeville de Charleroi Agenda - « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski au théâtre du Vaudeville de Charleroi - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - La pièce de théâtre « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski concernant le génocide arménien créée en Belgique par le Vaudeville de Charleroi. Elle est avant tout un hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle recèle de souffrance, d’espoir, de nostalgie… Le Pitch Monsieur Aram Tomasian a échappé au génocide arménien. Il s’est établi comme photographe dans le Wisconsin. Pour recréer une famille, il épouse par correspondance une toute jeune fille qu’il n’a vu qu’en photo, Seta, survivante elle aussi du massacre. Quand elle le rejoint aux Etats-Unis, Seta serre encore contre elle une poupée de chiffon. Elle comprend mal ce mari muré dans sa gravité. Aram ne discerne pas la terreur et la sensibilité sous le babillage de Seta. Il veut des enfants, mais Seta reste stérile. Le couple finira par adopter un orphelin américain d’origine italienne, Vincent. C’est lui qui raconte l’histoire. (D’après l’Avant-Scène) L’Auteur Né au Wisconsin, Etats-Unis d’Amérique, Richard Kalinoski vit à Rochester dans l’Etat de New-York. Étudiant à l’American Film Institute à Los Angeles, il obtient son diplôme (MFA) en écriture dramatique à la Carnegerie-Mellon University. Enseignant dans des « Public schools » dans trois états différents, il est maintenant directeur des Etudes anglaises au Nazareth College de Rochester. Il a reçu pour l’écriture dramatique, les Prix du Massachusetts (1992) et de la Caroline du sud (1993). En 1995, sa pièce Beast on the Moon est classée « l’une des meilleurs dix productions de l’année » par The Philadelphia Inquirer. En 1996, cette pièce obtient le Osborn Award de l’American Theatre Critics Association et le Prix de la Critique au Humana Festival de Louisville (Kentucky). Beast on the Moon a été présentée dans plusieurs états des Etats-Unis et par d’autres productions en Europe, au Canada et à Moscou. La seconde pièce de Richard Kalinoski, Between Men and Cattle, a reçu une aide à la création à la National Playwright’s Conference, qui s’est tenue à l’Eugene O’Neill Theatre Centre à Waterford (Connecticut) pendant l’été 1995. Analyse de la pièce Une bête sur la Lune est une pièce qui se regarde comme les photographies anciennes en couleur sépia. Dans cette œuvre ni politique, ni polémique, se dessinent derrière la chronique d’un mariage non volontariste les réflexes de survie de la première génération des Arméniens réfugiés aux Etats-Unis. Une bête sur la Lune nous plonge directement dans l’intimité déroutante des Tomasian. Durant les courtes scènes à la fois drôles et émouvantes se mêlent la survivance des traditions laissées en Europe, qu’Aram, l’époux, tente d’entretenir, et la nécessité d’intégration et d’adaptation à cette Amérique montante et moderne. Seta essaie d’exorciser sa douleur. Aram, lui, la garde contenue au plus profond de lui–même comme si c’était le seul témoignage qui lui reste de son passé. La seule manière de ne pas oublier. La mentalité d’Aram, fidèle à la foi chrétienne, confine son épouse dans le rôle d’une femme soumise dont la bouillonnante jeunesse peine à appliquer ces principes. Bien que cette pièce dénonce les répercussions du génocide arménien, elle est avant tout un hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle recèle de souffrance, d’espoir, de nostalgie… La force de cette comédie dramatique est de traiter ce douloureux thème en toute pudeur, d’échapper au piège du pathos et de rire même si le drame couve. Les Arméniens et l’Arménie Les Arméniens sont un peuple ancien dont l’histoire remonte à plus de 2500 ans. L’Arménie se situe à l’est de la Turquie et au nord ouest de l’Iran et le pays a également des frontières avec la Georgie et l’Azerbaïdjan. Historique : En février 1915, les autorités ottomanes mettent au point un plan secret de destruction des Arméniens, présenté officiellement comme un transfert vers le sud de la population arménienne, accusée de collaborer avec l’ennemi russe dans le contexte de la première Guerre mondiale. Aussi, dès avril, les premières arrestations commencent avec plusieurs centaines de notables arméniens : intellectuels, journalistes, membres de professions libérales, hommes d’affaires sont fusillés. Le génocide se fait en deux phases successives : de mai à juillet, dans les sept provinces orientales d’Anatolie et à la fin de l’année 1915 dans les autres provinces éloignées du front. Dans le reste de l’Empire, les Arméniens sont déportés vers Alep, en Syrie, où une Direction générale de l’installation des tribus et des déportés répartit les familles selon deux axes : vers le Sud et vers l’Est, le long de l’Euphrate, où des mouroirs sont improvisés. Le bilan du génocide fait état de 1 million à 1,5 million de morts, selon diverses estimations qui font autorité. La Turquie, elle, reconnaît le massacre de 300.000 personnes mais nie sa responsabilité dans le génocide. Seuls survivent un tiers des Arméniens : ceux de Constantinople, de Smyrne, de la province de Van sauvés par l’avance des Russes et quelque 100.000 déportés des camps du sud de l’Empire. En 1915, La Grande-Bretagne, la France et la Russie font savoir qu’elles tiendront personnellement responsables des crimes de la Turquie « contre l’humanité et la civilisation » tous les membres du gouvernement ottoman. Et la France s'engage "en accord avec les Alliés" à ne pas oublier "les souffrances atroces des Arméniens", "lorsque viendra l'heure des réparations légitimes" et "à assurer à l'Arménie une vie de paix et de progrès". La première reconnaissance du génocide par la chambre des représentants de Chypre et des Etats-Unis, se fera en 1982 suivi en 1985 par la sous-commission des droits de l’homme de l’Onu. En 1987, reconnaissance par le Parlement européen. (www.20minutes.Fr) La presse et son avis « Voilà un soir de bonheur, d’émotions simples qui font revenir, comme par une brise magique, un monde de souvenirs déchirants, traversé par des éclairs de détente. » Ghania Adamo, Le Nouveau Quotidien « (…) Entre l’homme corseté de principes et sa femme aux élans de générosité irrépressibles, le fossé semble infranchissable. Et pourtant… Difficile de ne pas être tantôt amusé, tantôt ému aux larmes par cette intrusion dans l’intimité du couple de survivants. » J. Schidlow, Télérama « En courtes scènes, souvent fort drôles, toujours émouvantes, les Tomasian nous invitent à partager leur intimité. Une intimité déroutante où se mêlent la survivance de traditions laissées en Europe qu’Aram, le mari, tente d’entretenir, et la nécessité de s’adapter à cette Amérique de cocagne. Une pièce consacrée aux Arméniens, à leur difficulté de conserver leur identité alors même qu’ils ont dû fuir leur pays, mais qui parle aussi du drame algérien, qui nous fait toucher l’essence du théâtre : on oublie les acteurs et on en apprend plus sur les Arméniens peut-être qu’avec le plus pertinent documentaire ». Barbier, Hebdo Informations pratiques Production du THEATRE LE VAUDEVILLE à l’Espace Marignan – Petite Salle DIRECTION ARTISTIQUE : Alain Lackner DISTRIBUTION : Alain Lackner, Danila Di Prinzio, Giuseppe Magligieri, Nathan Juve MISE EN SCENE : Philippe VINCENT SEANCE : • Le mardi à 20h15 : 19 et 26 avril + 3 mai 2011 • Le mercredi à 20h15 : 20 et 27 avril + 4 mai 2011 • Le jeudi à 20h15 : 21 et 28 avril + 5 mai 2011 • Le vendredi à 20h15 : 22 et 29 avril + 6 mai 2011 • Le samedi à 15h15 : 23 et 30 avril 2011 • Le samedi à 20h15 : 23 et 30 avril + 7 mai 2011 ADRESSE Boulevard Tirou, 53 – 6000 Charleroi INFORMATIONS www.espacemarignan.be ou www.levaudeville.be 071/31-22-51 RESERVATIONS [email protected] 071/31-22-51 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 16h CONTACT PRESSE Christine Van Raemdonck - 071/20-07-62 [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53119 Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem commémore le génocide arménien Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem commémore le génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Université hébraïque de Jérusalem organise une soirée de commémoration et un symposium à l'occasion de la 96e année du génocide arménien, sous la présidence du prof. Michael E. Stone, le jeudi 28 avril 2011 à 19h00. Avec le Prof. Israël Charny. (Toutes les conférences seront données en anglais) Jeudi 28 avril 2011 19h00 (accueil à 18h30) à Beit Maiersdorf, salle 502 Mt. Scopus Campus Prof Michael E. Stone, président Lecture de la Bible (Ezéchiel, 37:1-14) Lecture en hébreu Lecture en arménien ------------------------------------- - -----Moment de silence et de mémoire -----------------------------------------Mots de Bienvenue Sa Béatitude Torkom II, Patriarche arménien de Jérusalem MK Zeev Elkin S.E. M. Tsolag Momjian, Consul honoraire de la République d'Arménie Prof Reuven Amitai Doyen de la Faculté des Lettres -----------------------------------------Principaux Conférenciers Prof Israël Charny «Le Monument commémoratif du génocide d'un peuple est pour toute l'humanité" Prof Elihu D. Richter "De la mémoire à la prévention: la perspective d'un médecin» -----------------------------------------Mme Josa Bivin «La marque du génocide dans l’histoire de ma famille" -----------------------------------------Musique et poésie arméniennes ©Traduction de l’anglais Collectif VAN – 13 avril 2011 – 09:40 www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=53355 Agenda - Le mois d'avril sur la Péniche Anako Agenda - Le mois d'avril sur la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Avril 2011 Rencontres solidaires Expo Rencontres Solidaires: Expressions Croisées par le Cafézoïde du 6 au 27 avril, mercredi au dimanche, de 15h à 18h entrée libre mardi 19 à 20h concert/spectacle exceptionnel au profit de la CroixRouge Japonaise avec conteurs, musiciens.... mercredi 20 à 20h30 atelier de chants et danses arméniens 6 euros jeudi 21 à 20h30 Jazz Session avec Anne Pacéo, batterie, Geraldine Laurent, saxophone alto, et Joan Eche-Puig, contrebasse www.annepaceo.com http://geraldine.laurent2.free.fr/Site/Accueil.html 8 euros et 6 t.r. vendredi 22 à 20h30 film Au-delà de la vengeance de Turi Finocchiaro et Nathalie Rossetti www.productionsdulagon.com/Besa.html 6 euros lundi 25 à 20h30 Commémoration du 24 avril 1915, 96ème anniversaire du génocide des arméniens: veillée musicale et littéraire en arménien et en français entrée libre mardi 26 à 20h30 concert de Fado: Carina Salvado Trio www.athosbook.com 12 euros, 8 t.r. mercredi 27 à 20h30 Contes à croquer www.contesacroquer.org jeudi 28 à 20h30 concert de musique de l’Inde avec Pandit Kushal Das et Pandit Shankar Ghosh 15 euros, 10 t.r. vendredi 29 à 20h30 présentation du livre Dans les ruines. Les massacres d’Adana, 1909, de Zabel Essayan, traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, en présence du traducteur. entrée libre samedi 30 et dimanche 1er mai le Printemps d’Anako avec Patrick Bernard, ethnologue, et ses collègues. www.anako.com (voir détails sur le site) 1er mai 11h brunch ethnomusiKa (voir détails sur le site) ([email protected] Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52972 Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois d'avril Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois d'avril - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente l’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois de mars mis à notre disposition par le Mémorial de la Shoah. dimanche 24 avril 2011, 15h30 (horaire sous réserve) Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation Cérémonie du dimanche 1er mai 2011, 20h30 au lundi 2 mai 2011, 18h45 Yom HaShoah Lecture ininterrompue des noms des déportés juifs de France et manifestations autour de la commémoration. L’agenda culturel du Mémorial Exposition Juger Eichmann, Jérusalem 1961 Jeudi 21 avril 2011, de 19 h 30 à 21 h rencontre Aktion T4 mercredi 27 avril 2011, 19h > Auditorium Edmond J. Safra De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques. Derrière le code T4 se cache un programme doté d’une lourde machine d’extermination. En présence d’Yves Ternon, historien et Jean-Marie Winkler, docteur en études germaniques, professeur à l’université de Rouen. Animée par Georges Bensoussan, historien, responsable éditorial du Mémorial de la Shoah. jeudi cinéma L'avènement du témoin jeudi 28 avril 2011, 18h30 > Salle pédagogique Dès 1961, le procès Eichmann commence à inscrire dans les consciences l’idée que l’extermination des Juifs est un fait majeur de la Seconde Guerre mondiale. Contrairement aux procès de Nuremberg, les témoins des persécutions antisémites y ont largement la parole. Désormais, le cinéma prend acte de la spécificité juive du génocide et de la prééminence du témoignage. avec Annette Wieviorka, Historienne. http://www.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53046 Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de ces vies" Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de ces vies" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition de Francine Mayran au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de Royallieu à Compiègne du 12 février au 1er mai 2011. « Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des céramiques, pour transmettre une réflexion sur les traces indélébiles de la Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et par là-même de tous les génocides. Témoigner de ces vies Au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de Royallieu à Compiègne Exposition de Francine MAYRAN du 12 février au 1 mai 2011 Des peintures au service de la mémoire Des peintures écho de toutes les mémoires, tant de ceux qui ont disparus que de ceux qui en sont revenus Francine Mayran, psychiatre et peintre sculpteur, est née à Strasbourg en 1958. « Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des céramiques, pour transmettre une réflexion sur les traces indélébiles de la Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et par là-même de tous les génocides. Des peintures au service de la mémoire, pour transmettre la mémoire de ceux qui ont disparu et de ceux qui sont revenus. Des peintures pour porter la mémoire, Non pas pour transmettre de la haine, Mais pour servir de vigie et trouver l’espoir. Le dossier presse: http://fmayran.com/uploads/DOSSIERPRESSEPEINDRE-LA-MEMOIRE.pdf Le parcours de mémoire continuera ensuite vers la Belgique avec l'exposition "témoins passif, témoins coupables?" reliant plusieurs lieux dont le Fort de Breendonk et la gare de Bootmeerbeek. D’autres projets se mettent en place, pour tracer de lieu en lieu un chemin de mémoire partagée, avec entre autre le Luxembourg ( gare de Hollerich), deux expositions avec les tsiganes sur Strasbourg et Nancy et un projet avec le Conseil DE l'Europe, sur la transmission de la mémoire. Pour ceux qui veulent le revoir, voici le film réalisé autour de l'exposition au Struthof http://youtu.be/SEUYxFDZ8eE Au travers du parcours européen de l’exposition, Francine MAYRAN voudrait sensibiliser au danger de l’intolérance, de la soumission passive à une idéologie. Elle espère pousser la jeunesse à rester en éveil face aux prémisses d’autres génocides, renforcer les solidarités, refuser la haine et reconnaitre la valeur humaine de chaque individu. Informations pratiques Adresse 2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne Renseignements Téléphone : 03 44 96 37 00 Fax : 03 44 96 37 09 Ouverture Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi. Tarifs Plein tarif : 3 euros Demi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans - les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) - les étudiants - les militaires en activité - les détenteurs de passeports culturels - les demandeurs d'emploi Gratuité pour : - les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés - les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC) - les Centres aérés de la ville de Compiègne Et à l'occasion de: - la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril) - Les journées nationales Tourisme et Handicap - la Nuit des Musées - Les Journées Européennes du Patrimoine Accès : Depuis Paris, en train Corail intercités direct depuis la Gare du Nord Durée du voyage: 40 minutes. En voiture (autoroute A1 sortie 9). Depuis Lille, en voiture (Autoroute A1 sortie 10). Nouveau: L'Agglomération de la Région de Compiègne a mis en place un Arrêt "Mémorial" sur la ligne 1 du TIC (Transports Inter Communaux), qui relie la gare de Compiègne à l'hôpital. http://www.memorial-compiegne.fr/index.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51125 Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame d'Arménie Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame d'Arménie Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lors de sa tournée européenne, le Choeur Notre-Dame d'Arménie, dirigé par le Maestro Robert Mlkeyan, donnera un unique concert à Paris, le samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne Catholique. Ce choeur de grande qualité est dirigé par un des chefs les plus prestigieux d'Arménie. Il est constitué principalement par les enfants de l'Orphelinat de Gumri géré par Soeur Arousiag. Au programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby Shaw, Ch. Dumont, Gershwin... Réservez vos places dès maintenant. Libre participation aux frais. Samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne Catholique 13 rue du Perche 75003 PARIS -Métro: République, Temple, Arts et Métiers, Filles du Calvaire Unique concert donné à Paris au cours de la tournée européenne du Choeur Notre-Dame d'Arménie sous la direction du Maestro Robert MLKEYAN Ce choeur est constitué principalement par les enfants de l'Orphelinat de Gumri géré par Soeur Arousiag. Il a acquis une réputation internationale. Au programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby Shaw, Ch. Dumont, Gershwin... ATTENTION: Places limitées et uniquement sur invitation à demander avant le 17 avril 2011 à la Paroisse: 01 44 59 23 50, à Mme Couyoumdjian : 01 4208 71 79, à M. Stépanian : 01 42 88 17 91 Libre participation aux frais. Vous pouvez adresser vos dons au profit de l'Orphelinat de Gumri à l'ordre de: Association Alliance Arménienne -10 bis rue Thouin -75005 Paris http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53181 Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité des Arts Internationale de Paris Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité des Arts Internationale de Paris - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - La pianiste chanteuse arménienne Lucineh Hovanissian est en Résidence à la Cité des Arts Internationale de Paris en collaboration avec: Institut Français, European cultural foundation, Open society Institute Prochains concerts: Samedi, 30 avril, 20:30 EGLISE Ste. RITA DE FONTENAY AUX ROSES 7, rue Gentil-Bernard, 92260 FONTENAY-AUX-ROSES avec l'association 'ACCOLADES' Info: 01 40 91 00 62 Mardi, 4 mai, 20:30 Auditorium de la Cité des Arts INTERNATIONALE, Paris 18 rue de l'Hotel de Ville, 75004 M. Pont Marie (Entrée libre) ALBUMS SONT DISPONIBLES ET TELECHARGABLES SUR: VEM-CHANTS SACRES D'ARMENIE http://musique.fnac.com/a1658083/Vem-CD-album AFTER NOAH... http://itunes.apple.com/fr/album/after-noah/id422087191 LIENS pour écoute: www.lucinehovanissian.am www.sonicbids.com/LucinehHovanissian2 http://www.womex.com/virtual/lucineh_hovanissian/lucineh_hovanissian/ after_noah http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53091 Agenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian, Les Arméniens dans la résistance Agenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian - Les Arméniens dans la résistance - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Institut Arménien de France Les Chemins de la mémoire Daniel Breuiller maire d’Arcueil, conseiller général Carine Delahaie adjointe au maire, chargée du travail de mémoire et des anciens combattants, Antoine Bagdikian, président de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens ont l’honneur de vous convier à une rencontre autour de l’exposition Missak et Méliné Manouchian – Les Arméniens dans la Résistance en France le jeudi 5 mai 2011 à 18:30 dans le hall de l'Hôtel de ville 10, avenue Paul Doumer 94110 Arcueil En présence de S.E.M. Viguen Tchitechian, Ambassadeur d’Arménie en France et de Arsen Tchakarian rescapé du groupe Manouchian Exposition du 26 avril au 6 mai 2011 organisée dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide des Arméniens et réalisée par le mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris, le musée Jean Moulin (ville de Paris) et produite par Paris-Musée http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53497 Agenda - La problématique juridique du négationnisme Agenda - La problématique juridique du négationnisme - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un colloque se tiendra le vendredi 6 mai 2011 à Paris sur "La problématique juridique du négationnisme/Genocide Denials and the Law". Le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université Libre de Bruxelles organise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une conférence internationale sur la problématique juridique du négationnisme à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide Denials and the Law (Dir. Hennebel & Hochmann) chez Oxford University Press. Calenda Publié le mercredi 13 avril 2011 par Karim Hammou Le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université Libre de Bruxelles organise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une conférence internationale sur la problématique juridique du négationnisme à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide Denials and the Law (Dir. Hennebel & Hochmann) chez Oxford University Press. La conférence se tiendra le vendredi 6 mai à Paris (Université Paris Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, 12 Place du Panthéon, Salle 1) et réunira les auteurs de l'ouvrage et d'autres invités. Elle est organisée avec le précieux soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Collège des Ecoles doctorales de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les inscriptions peuvent se faire par courriel auprès de Thomas Hochmann: Thomas.Hochmann(at)gmail(point)com Genocide Denials and the Law La problématique juridique du négationnisme Book Launch Conférence internationale À l’occasion de la parution de Genocide Denials and the Law (Oxford University Press) Le vendredi 6 mai 2011, de 9 heures à 19 heures Université Paris 1 Panthéon Sorbonne : Centre Panthéon, 12, place du Panthéon, Salle 1 9H-Matinée-Morning (en anglais/in English) Allocution d’ouverture - Opening Speech : Otto Pfersmann (Paris1) * Présentation de l’ouvrage - Presentation of the Book. Ludovic Hennebel (FNRS/Université Libre de Bruxelles) / Thomas Hochmann (Paris 1) Aspects historiques : Génocides, droit nazi et négationnisme. Historical Perspective : Genocides, Nazi Law, and Denial * Patrick Weil (Paris 1) / David Fraser (Nottingham). Aspects politiques : Liberté d’expression, haine, vérité et négationnisme. Political Perspective : Free Speech, Hate, Truth, and Denial * Marc-Olivier Baruch (EHESS) / Robert Kahn (St Thomas). * James Weinstein (Arizona State) / Kenneth Lasson (Baltimore). Déjeuner-Lunch (réservé aux participants / Speakers only) 14H30-Après-midi-Afternoon (en français/in French) Présidence / Chair : Danièle Lochak (Paris 10) Aspects juridiques I : Droit pénal, intention et négationnisme. Legal Perspective I: Criminal Law, Intent and Denial * Mickaël Ho Foui Sang (Paris 10/Melbourne) / Emanuela Fronza (Trento). * Stefan Goltzberg (ULB) / Thomas Hochmann (Paris 1). Aspects juridiques II : Garantie internationale et constitutionnelle de la liberté d’expression et négationnisme. Legal Perspective II : International and Constitutional Protection of Free Speech and Denial * Ludovic Hennebel (FNRS/ULB) / Martin Imbleau (Montréal). * Hélène Tigroudja (Artois) / Laurent Pech (Galway). Cocktail http://calenda.revues.org/nouvelle19571.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53368 Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar" Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar"Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar", dimanche 8 mai 2011 à 16h au Théâtre Jean Arp, 22, rue Paul-Vaillant Couturier à Clamart. Selon une annonce de la rédaction d’Achkhar : « La place des Arméniens se mesure aussi par le nombre et la diversité de sa presse écrite. Depuis plus de 50 ans, le journal "Achkhar" défend les causes qui nous unissent. Aujourd'hui, il a besoin de votre soutien ». Détails : voir pdf à télécharger ci-dessous. TÉLÉCHARGER : Soirée - Achkhar http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53092 Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Terre d’Arménie a été créée en 2009 par des spécialistes du tourisme et des passionnés de la culture et de l’histoire arméniennes. L’association a pour but le développement du tourisme alternatif en Arménie. Les actions de l’association sont dirigées vers le développement à long terme mettant l’accent sur la découverte des attractivités insolites hors des sentiers battus. Pendant les voyages, les visiteurs ont le plaisir de découvrir une autre image de l’Arménie. Terre d’Arménie propose des rencontres avec des artistes et des paysans, pour faire connaissance avec leur mode de vie. Au programme également, une participation directe aux fêtes et cérémonies (baptême, mariage, fêtes traditionnelles et religieuses, etc.), une découverte alternative de la cuisine arménienne et des randonnées pédestres à travers les somptueux paysages de montagnes. Les voyages de Terre d’Arménie sont réalisés sur deux axes : des circuits appropriés de différentes durées et des voyages sur mesure tout au long de l'année. Les bénéfices des voyages sont attribués aux projets de développement dans les régions d’Arménie. Une belle initiative où l'on retrouve la jeune Tereza Haroutunian, guide-interprète parfaitement francophone. Les prochains circuits de Terre d’Arménie auront lieu : Du 23 avril au 3 mai 2011 Du 25 juillet au 4 août 2011 Du 28 septembre au 9 octobre 2011 JOUR 1 Arrivée à Erevan, tour de ville et diner, nuit à l’hôtel JOUR 2 Départ pour la ville d’Edjmiatsine – siège du catholicos de tous les arméniens, visite des églises Ste. Hripsimé, Ste. Gayané, Ste. Choghakat et participation à la sainte messe à la Cathédrale. Commémoration des victimes du génocide arménien de 1915 et visite du musée à Tsitsernakaberd. JOUR 3 Départ pour le village d’Ochakan, tombe de Mesrop Machtots, créateur de l’alphabet arménien en 405. Visite des monastères d’Ohanavank et de Tégher dans la région d’Aragatsotn. Excursion à la Citadelle d’Amberd, construite au VIIe siècle sur un piton rocheux – un des rares témoignages de l’architecture militaire arménienne au Moyen Âge. Découverte d’Observatoire de Bïourakan le soir. JOUR 4 Départ pour la région de Lori, visite des monastères de Haghpat et de Sanahine (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial d’UNESCO, visite de la forteresse d’Akhtala (Xe siècle). Départ pour le village de Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l’un des plus grands poètes arméniens du XIXe siècle. JOUR 5 Départ pour la région de Tavouche, découverte du monastère de Haghartsine. Visite du «Parc National de Dilidjan » – allée de bouleaux, visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Randonnée pédestre jusqu’aux grottes de Lastiver, non loin du village d’Enokavan. Départ pour la ville de Dilidjan, visite du quartier ethnographique et de l’amphithéâtre de la ville ancienne. JOUR 6 Visite de la galerie de la ville de Dilidjan. Départ pour le lac Sevan (région de Guégharkounik), visite des monastères Sts. Apôtres sur la presqu’île et de Hayravank au bord du lac. Découverte à Noradouz du plus vaste cimetière de khatchkars d’Arménie (IX-XVIe siècles). JOUR 7 Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en haut du col de Sélim. Visite du monastère de Gndevank datant de Xe siècle, de l’usine d’eau minérale « Jermouk ». Découverte des sources thermales, et tour de ville à Jermouk. JOUR 8 Départ pour la région de Sïounik. Visite de Karahoundje (observatoire de IIe mill. av. J.-C.), visite du monastère de Vorotnavank. Départ pour le complexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel important d’Arménie du XIIIe siècle, visite du « Pont de diable ». Découverte des troglodytes de Khndzoresk. JOUR 9 Retour à Erevan, visite du Maténadaran (l’Institut de Recherches et Dépôt de Manuscrits, puis temps libre au vernissage (marché d’artisanat et de souvenirs folkloriques). JOUR 10 Visite d’Exotarium (animaux exotiques et typiques d’Arménie), marché couvert, mosquée bleue, visite d’atelier de peintre, spectacle de danse traditionnelle. JOUR 11 Transfert à l’aéroport, retour à Paris Prix du voyage: 1400€/personne Le prix inclut: vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas, transports, entrées des musées, guide accompagnateur francophone tout au long du voyage. www.terredarmenie.com TÉLÉCHARGER : Dépliant http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=52457 SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0