a la memoire des 1 500 000 victimes armeniennes

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
96 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Vendredi 22 Avril 2011
Retrouvez les news sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
Lundi 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux
génocides et à leur négation
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - COMMUNIQUE DE
PRESSE DU COLLECTIF VAN – DIMANCHE 17 AVRIL 2011 – 19:15 [email protected] - www.collectifvan.org
7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur
négation soutenue par 20 associations de défense des droits de l’homme
Lundi 25 avril 2011 de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame
de Paris [Lundi de Pâques]
Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en
2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur
négation.
Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de
10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le
cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien.
Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ».
L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif,
tutsi, darfouri, mais également toutes les minorités de Turquie.
Vingt associations françaises et internationales, dont le Collectif Urgence
Darfour, Ibuka France [génocide des Tutsi au Rwanda], l'Arche, la Licra,
SOS Racisme, l’UEJF, MEMORIAL 98, l’IACS, l’Institut Kurde de Paris et
l’IHD de Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH]
apportent, cette année encore, leur soutien au Collectif VAN. Le Collectif
VAN a l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute
on the Holocaust and Genocide [Jerusalem]*.
L'exposition du Collectif VAN met en scène huit stèles géantes pour huit
visages d’hommes, de femmes et d’enfants qui interpellent le public sur la
situation des minorités de Turquie : juifs et chrétiens qui représentaient
25% de la population de Turquie en 1914, et qui ne sont plus que 0,2%
aujourd'hui, musulmans non turcs (essentiellement kurdes) ou non
sunnites (Alevis), soit près de 43% de la population de la Turquie dont les
droits sont bafoués au quotidien.
Au recto des stèles, les peintures originales de Dibasar, Laurent Nissou,
Marc Aram, Marguerite Mateossian et Vatché, artistes-peintres de l’APAF
[Artistes Plasticiens Arméniens de France] sont consacrées aux
Arméniens, Juifs, Tutsi et Darfouris, victimes de génocides passés ou en
cours.
Une neuvième stèle rend hommage au journaliste arménien de Turquie
Hrant Dink, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos. Depuis son
assassinat le 19 janvier 2007 à Istanbul, des intellectuels turcs œuvrent
avec courage pour la reconnaissance du génocide perpétré en 1915 contre
les Arméniens, les Grecs, et les Assyro-Chaldéen-Syriaques.
Tout comme les Justes turcs qui, en 1915, ont sauvé des familles
arméniennes au péril de leur vie, des militants turcs et kurdes risquent,
aujourd’hui, de longues peines d’emprisonnement pour leurs prises de
position : ils méritent tout notre respect. Puisse notre travail contribuer à
faire d’eux les nouvelles icônes de la jeunesse turque, en lieu et place des
modèles nationalistes et racistes que la République de Turquie impose,
tant à l’intérieur de ses frontières qu’aux populations turques de
l’étranger.
Au-delà des sphères d’influence habituelles de la diplomatie turque,
chaque citoyen est concerné. Car la Turquie ne se contente plus de faire
pression sur les milieux économiques et politiques pour imposer son
négationnisme d’Etat : elle a désormais enclenché une politique
résolument offensive. Depuis 2010, en France et aux USA, des
universitaires, des journalistes, des hommes politiques, des acteurs de la
société civile et membres d’associations sont visés par des procès intentés
de manière systématique lorsqu’ils dénoncent publiquement des faits ou
des écrits négationnistes.
Plus que jamais, il importe de sensibiliser la société civile européenne au
négationnisme protéiforme qui envahit l’espace citoyen. Le combat pour la
vérité et la justice se doit de réunir les êtres humains, au-delà des
clivages partisans : il est le seul garant de relations pacifiées.
*L’action du Collectif VAN bénéficie du soutien de 20 associations
des Droits de l’Homme :
Allemagne : AGA [Working Group Recognition Against genocide for
international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to
genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main] France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes
contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme
français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté
Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS
[Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de
Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan Israël : The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem] Turquie : IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme
de Turquie, affiliée à la FIDH].
Séta Papazian
Présidente du Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
Email: [email protected] - http://www.collectifvan.org
Une Messe de Commémoration en hommage aux victimes du
génocide arménien sera célébrée le lundi 25 avril 2011 à 16h00 en
la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Action menée sous l’égide du CCAF [Conseil de Coordination des
organisations Arméniennes de France]
Affiche et communiqué en ligne sur :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217
*****
ENGLISH VERSION
COLLECTIF VAN’S PRESS RELEASE – SUNDAY 17th, AVRIL 2011 – 19:15 [email protected] - www.collectifvan.org
7th annual day of raising awareness about genocides and their
denial
supported by 20 Human Rights associations
Monday 25 april 2011 from 10 a.m. to 8 p.m. on Notre-Dame
Cathedral’s square, Paris [Easter Monday]
On April 2011, Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme] - Armenian Watch against Denial - organizes its 7th
annual day of raising awareness about genocides and their denial.
This outdoor exhibition will take place on Easter Monday from 10 a.m. to 8
p.m. on Notre-Dame Cathedral’s square, Paris, as part of the 96th
anniversary commemoration of the Armenian Genocide. It is entitled
“1915/2011: « No Crisis for Denial »” Collectif VAN’s participative action
includes the Armenian, Jewish, Tutsi, Darfuri peoples, as well as all
persecuted minorities in Turkey.
20 French and international groups, among them Collectif Urgence
Darfour, Ibuka France [working on the genocide of the Tutsi in Rwanda],
Arche, Licra [International League Against Racism and Antisemitism], SOS
Racisme, UEJF [French Jewish Students’ Union], MEMORIAL 98, IACS,
Kurdish Institute of Paris and IHD of Turkey [Turkish Human Rights
Association, member of FIDH – International Federation of Human Rights]
support Collectif VAN again this year. Among its new partners, Collectif
VAN is honoured to now count The Institute on the Holocaust and
Genocide [Jerusalem]*.
The exhibit of Collectif VAN stages eight huge steles, each representing
the faces of men, women and children intended to call the public’s
attention to the situation of minorities in Turkey: Jews and Christians who
were at least 25% of Turkey’s population in 1914 and are fewer than 0.2%
today, as well as non-Turkish Muslims - mainly Kurds - or non-Sunni
Muslims (Alevis), who make up nearly 43% of the Turkish population, and
whose rights are violated on a daily basis.
Original paintings by Dibasar, Laurent Nissou, Marc Aram, Marguerite
Matéossian and Vatché, members of APAF [Armenian Visual Artists of
France] are exhibited on one side of these steles to honour the
Armenians, the Jews, the Tutsi and the Darfuris, victims of genocides past
or current.
A ninth stele honours the memory of Turkish-Armenian journalist Hrant
Dink, chief editor of the weekly Agos. Since his assassination, on January
19th, 2007, in Istanbul, some Turkish intellectuals have been working
courageously for the recognition of the genocide perpetrated in 1915
against Armenians, Greeks, and Assyrian-Chaldean-Syriacs.
Just like the Righteous Turks who, in 1915, risked their lives to rescue
Armenian families, Turkish and Kurdish militants are today facing long jail
sentences for their positions: they deserve our respect. Our work can help
turn them into the new icons of Turkish youth, instead of the nationalist
and racist role models that the Republic of Turkey imposes on Turkish
populations both within its borders and abroad.
Beyond the usual spheres of influence of Turkish diplomacy, every citizen
is potentially affected for Turkey isn’t satisfied anymore with putting
pressure on economic and political circles to impose its State’s denial: it
has now launched a decidedly aggressive policy. Since 2010, in France and
the USA, academics, journalists, politicians, actors of civil society and
association members have been targeted by lawsuits in a systematic way
when they publicly denounce denialist facts or papers.
More than ever, it is important to attract the attention of European civil
society to the protean denialist discourse that is now invading it. The fight
for truth and justice must gather human beings beyond the partisan
divide: it is the only guarantee for peaceful relations.
*Collectif VAN’s actions are supported by the following 20 Human
Rights Associations :
Germany : AGA [Working Group Recognition Against genocide for
international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to
genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main] France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes
contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme
français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté
Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS
[Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de
Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan Israel : The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem] Turkey : IHD [İnsan Hakları Derneği, a member of the FIDH –
International Federation of Human Rights].
Séta Papazian - Présidente of Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France - Boîte vocale : 09 50 72
33 46 - Email: [email protected] - www.collectifvan.org
A Requiem in homage to 1 500 000 victims of Armenian Genocide
is celebrated on Monday 25th, April 2011 at 16:00 in the Cathedral
Notre-Dame of Paris.
Action led under the aegis of the CCAF [Council of Coordination of
Armenian Organization of France]
Poster and Press-Release on-line :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217
TÉLÉCHARGER :
25 avril : L'Affiche du Collectif VAN
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=53614
Agenda - France : 96e anniversaire du génocide
arménien
Paris
Samedi 23 avril 2011 - 16h-23h
Veillée des jeunes
COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR
SEROUND ET UGAB JEUNES
Place de la République
Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques 17h30 - 19h30
Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue"
Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la
veillée commémorative du Génocide arménien.
Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et
répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité.
Avec la participation de:
- Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international
- Yves Ternon, historien
Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la
veillée.
Diasporamag - Veillée des jeunes à Paris
Dimanche 24 avril 2011 :
Messe de Requiem
15h-15h45
Cathédrale St Jean Baptiste
15 rue Jean Goujon
75008 Paris
Cérémonie à l'Arc de Triomphe
16h-17h
Arc de triomphe
Place de l'Etoile
Rassemblement
Avenue Georges V
17h30-19h
Angle Avenue des Champs-Elysées-Avenue Georges V
Marche vers Komitas
19h-20h30
Mémorial de Komitas (Pont des Invalides)
Place du Canada
Diasporamag - Commémoration du 24 avril à Paris
Lundi 25 avril 2011 (Lundi de Pâques, férié)
10h-20h - Les stèles du Collectif VAN - Parvis de Notre-Dame de Paris
- Action de sensibilisation aux génocides à leur négation.
16h-17h
Messe de commémoration en la Cathédrale Notre-Dame de Paris,
célèbrée par Monseigneur Ghabroyan
Diasporamag - Messe et action de sensibilisation-Notre-Dame
Commémoration à Issy et Clamart
Lundi 25 avril 2011
Rassemblement devant l'Eglise apostolique arménienne et l'Eglise
évangélique arménienne
12h
Avenue Bourgain
Recueillement et prises de parole (Issy)
12h30
Au Monument rue de la Défense
Recueillement et prises de parole (Clamart)
13h30
Au Khatchkar
Angle avenue Henri Barbusse et rue du Lt Batany
Diasporamag - Commémoration à Issy et Clamart
Commémoration à la Mairie de Paris
Mardi 26 avril 2011 à 15h
Bertrand Delanoë rencontre la communauté arménienne (sur invitation) Mairie de Paris - Entrée par la rue de Lobau
Mairie de Paris
rue de Lobau
75004 Paris
Diasporamag - Commémoration à la Mairie de Paris
Commémoration au Raincy
Mercredi 27 avril 2011 à 10h30
Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide
arménien - Ecole Tebrotzassere
Carrefour d’Arménie
Devant l’Ecole Tebrotzassere
Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers
93340 Le Raincy
Diasporamag - Commémoration au Raincy
TÉLÉCHARGER :
96e anniversaire du génocide arménien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53115
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Lundi 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à
leur négation
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée
annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cette
exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de 10h00 à
20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le cadre des
commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien. Elle
s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ».
L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif,
tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de Turquie, victimes de
génocides passés ou en cours. Vingt associations françaises et
internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France, l'Arche, la
Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de Turquie [Association
des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent leur soutien au
Collectif VAN. Cette année, le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi
ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide
[Jerusalem].
Commémoration du 96e anniversaire du génocide des Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à
lire cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination
des organisations Arméniennes de France) le 22 avril 2011. "Le CCAF
appelle l'ensemble des descendants des rescapés du génocide des
Arméniens, tous les défenseurs des droits de l'homme et les militants
engagés dans la lutte contre le racisme et les discriminations à participer
au rassemblement du dimanche 24 avril à 17 heures qui se tiendra à
l'angle de l'avenue Georges-V, et de l'avenue des Champs-Elysée, en face
des bureaux de l'ambassade de Turquie et de l'office du tourisme turc".
Solidarité des victimes, par Meïr Waintrater
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le lundi 25 avril, une
manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis de la cathédrale
Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée par le collectif
Vigilance arménienne contre le négationnisme, une association dont
l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une résistance héroïque des
Arméniens lors du génocide de 1915. La manifestation s’inscrit dans le
cadre du 96ème anniversaire du génocide arménien. Mais elle a la
particularité, comme les journées de ce type organisées depuis sept ans
par le Collectif VAN, de concerner la mémoire de tous les génocides.
D’ailleurs, au bas de l’affiche appelant au rassemblement, figurent
notamment les noms du Collectif Urgence Darfour, de l’association
rwandaise Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de SOS Racisme, de l’UEJF
et… de L’Arche. Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la journée du
25 avril, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, contribue à renforcer la
«solidarité des victimes» qui réunit les Arméniens, les Juifs, les Tutsi du
Rwanda, les Darfouris, et d’autres encore, et qui nous fait obligation de
rester vigilants devant toutes les formes d’apologie du crime." Le Collectif
VAN reproduit ici avec l'aimable autorisation de Meïr Waintrater, Rédacteur
en chef de l'Arche [Mensuel du Judaïsme Français], le billet que ce dernier
a lu sur Radio Communautaire Juive (RCJ), le 21 avril 2011.
Collectif VAN : l'éphéméride du 22 avril 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du
Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "22 avril
1915 -- Empire ottoman : le siège de Van et l’héroïque résistance de la
population arménienne. Le 20 avril, le quartier des jardins ou Aykestan,
situé à l’est de la ville au pied de la forteresse, avait subi les premiers
assauts, tandis que les Arméniens du quartier de la vieille ville
commençaient à se barricader. Le lendemain, Rafaël de Nogales, officier
vénézuélien mis à la disposition du vali, arrivé sur place dans la nuit du 21
au 22 avril 1915, assiste à l’arrivée de centaines de Kurdes et à leur
chasse aux derniers Arméniens, tandis que les autorités font brûler des
cadavres pour dissimuler toutes traces de leurs crimes. S’il remarque que
« la seule offense politique […] de ces centaines de femmes et d’enfants
innocents consiste dans le fait qu’ils sont chrétiens », il n’en accomplit pas
moins sa mission auprès de Cevdet en pointant ses canons sur la citadelle,
à la tête d’environ 11 000 hommes. Côté arménien, chaque nuit des
brigades de maçons suivent un réseau de tranchées pour colmater les
brèches ouvertes par les obus. Le 22 avril à 16 heures, ils parviennent à
faire sauter la caserne de Hamudağa en empruntant les tunnels de
distribution d’eau. Démoralisés par cette « héroïque résistance de Van »
(Nogales), les volontaires turcs et kurdes s’évaporent par centaines après
cinq jours de combats".
Les Protocoles entre l’Arménie et la Turquie: feuille de route pour
la négation d’un génocide
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN publie ici le
communiqué de presse de l'Association Suisse-Arménie transmis par
Sarkis Shahinian, président de l'ASA. "Les Protocoles entre l'Arménie et la
Turquie, scellés en 2009 sous l'égide de la Suisse, donnent à la Turquie la
possibilité d'escamoter sa responsabilité concernant le génocide des
Arméniens. Pendant le sommet officiel prévu le 3 mai 2011 à Berne entre
la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey et le président de
la République d'Arménie Serj Sargssian, il est entre autres prévu de
raviver la flamme de ces Protocoles. En aidant la Turquie à nier le
génocide des Arméniens dans le cadre du processus de réconciliation
arméno-turque, la Suisse a perdu de sa crédibilité en tant que
médiatrice".
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
Turquie est en quête de solution pour la question du Moyen-Orient qui est
à l'origine de toutes les crises qui surviennent dans le monde arabe."
Une famille juive dans le Paris du siècle dernier
C’est une traversée intimiste du XXe siècle que nous propose le docteur
Jacques Franck avec ce livre très attachant, consacré à son père, Achille,
disparu pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp
d’extermination nazi de Sobibor. Malgré cette fin tragique, son récit est
loin d’être triste. Bien au contraire. C’est à un flash-back allègre et plutôt
optimiste qu’il nous convie, à travers l’histoire d’une famille parisienne
unie et simple, amoureuse de la vie.
Des parlementaires britanniques commémorent les victimes du
génocide arménien à Erevan
Une délégation de parlementaires britanniques dirigée par Caroline Cox ,
présidente du groupe d’amitié parlementaire Royaume-Uni-Arménie, a
visité le Monument commémoratif Tsitsernakaberd dédié aux victimes du
génocide.
Chrétiens persécutés. La pétition recueille plus de 11.000
signatures
La pétition lancée par Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, en
solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde, et pour le respect
de la liberté religieuse et de conscience a recueilli plus de 11.000
signatures. Elle avait été lancée le 19 février 2011 à l'occasion de la
grande marche silencieuse qui avait rassemblé plus de 2.000 personnes
dans les rues de Vannes.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Un trafic
diplomatique intense est mené par Ankara à Washington à la veille du
discours rituel du 24 avril du président américain Barack Obama se
portant sur les allégations arméniennes."
Pamuk : "La vie se moque de mes romans"
Il a juste un peu détourné la tête. Regardé le jardin par la fenêtre de ce
grand bureau, chez Gallimard. La veille de son arrivée à Paris pour deux
jours, à l'invitation de son éditeur français, Orhan Pamuk a appris sa
condamnation à une amende par un tribunal turc. On lui reproche d'avoir
affirmé en 2005, dans une interview, que "30 000 Kurdes et un million
d'Arméniens" avaient été tués dans son pays. Aujourd'hui, pas envie d'en
dire quoi que ce soit. La peine se veut symbolique. Mais justement, quel
symbole.
Jacques Blanc opposé à la loi au Sénat
Jacques Blanc, le président du groupe d’amitié France-Turquie au Sénat
français, a dit qu’il espérait que le projet de pénalisation de la négation du
génocide arménien ne serait pas adopté et que la question soit laissée aux
historiens, pendant sa visite au Parlement Turc.
Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 14:24 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse
azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement
dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien
ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« Les frontières
Turquie-Arménie sont fermées depuis déjà 18 ans et puissent rester fermé
même 80 ans de plus. Nous demandons la justesse et la délibération des
territoires azerbaïdjanais » a indiqué pour l’APA, Hulusi Kilic, Ambassadeur
de Turquie en Azerbaïdjan."
Amours impossibles en Turquie
Le prix Nobel turc signe une très belle histoire d'amour sur les rives du
Bosphore. La littérature turque possède un fakir mirobolant, Yachar
Kemal, et un derviche frondeur, Orhan Pamuk. Le premier n'a pas eu le
Nobel qu'il méritait et c'est le second qui le lui a "volé" - en 2006 - parce
que les jurés de Stockholm, tout en saluant un romancier de haute lignée,
voulaient prendre la défense d'un rebelle. Pamuk avait en effet été l'un
des seuls intellectuels du monde musulman à condamner la fatwa contre
Salman Rushdie et, en 2005, il avait eu le courage de reconnaître la
responsabilité de son pays dans le génocide arménien - des déclarations
qui faillirent le conduire en prison.
Kim Kardashian: "Il est temps de reconnaître le génocide
arménien"
D’origine arménienne, Kim Kardashian avait déjà fait parler d’elle il y a
quelques jours, outrée par la publication d’une photographie d’elle en Une
de l’édition turque du magazine Cosmopolitan, alors que le jour du
souvenir du génocide arménien est fixé au 24 avril.
Serge Brammertz: "Ne pas juger R. Mladic serait le pire signal"
Rencontre avec le procureur du Tribunal pénal international pour l'exYougoslavie, le magistrat belge Serge Brammertz. Il déplore le
nationalisme encore très présent dans ces pays. Pour lui, il faut éviter à
tout prix l'impunité, même 15 ans après cette guerre.
4 mai : le Sénat doit voter la loi sanctionnant le négationnisme
Après 5 ans de blocage, la loi sanctionnant le négationnisme du génocide
des Arméniens - déclinaison de la loi Gayssot qui réprime la contestation
de la Shoah va être discutée au Sénat le 4 mai. Ce texte voté par
l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006 répond à une forte demande des
fils et filles des victimes en butte jusqu’en France à un virulent
négationnisme d’Etat de la Turquie.
Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 12:11 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse
azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits généralement
dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien
ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les ministres des
affaires étrangères azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov s’est rendu à
Moscou pour ^participer à la rencontre tripartites des chefs de la
diplomatie azerbaïdjanaise, russe et arménienne."
CPI/Soudan - « Je suis le président, donc responsable de tout ce
qui se passe » au Soudan
Dans un entretien publié le 20 avril par le quotidien britannique The
Guardian, le président du Soudan, Omar Al-Bachir, reconnaît sa
responsabilité dans la guerre du Darfour, en qualité de chef d'Etat. « Je
suis le président et je suis donc responsable de tout ce qui se passe dans
le pays », déclare-t-il.
Témoignages irréfutables sur le génocide de 1915 dans les
Archives arméniennes
Des documents incontestables indiquant que le génocide des Arméniens
de l’Empire Ottoman a bien été perpétré en 1915 sont conservés dans les
Archives nationales arméniennes, a fait savoir leur directeur, Amatuni
Virabyan, le mercredi 20 avril.
Marine Le Pen tente de préserver son image
En quête de respectabilité, Marine Le Pen veut-elle vraiment débarrasser
le Front National de ses militants néo-nazis ? La question se pose après
l'apparition, jeudi sur internet, d'une nouvelle polémique concernant un de
ses candidats aux dernières élections cantonales, analyse Thierry Guerrier,
vendredi dans Le buzz politique.
La Turquie comme interface entre l'Europe et le Proche-Orient
Au moment où les révoltes populaires contre des régimes autoritaires
s'étendent dans tout le monde arabe, l'Union Européenne est placée
devant un choix stratégique concernant son avenir et l'image qu'elle
donnera au reste du monde. Devra-t-elle continuer à ignorer la
candidature turque au risque de perdre une opportunité majeure d'enfin
peser dans l'espace méditerranéen et sur la scène internationale ? Ou bien
aura-t-elle enfin le courage d'affirmer son histoire commune avec ce pays
et d'ainsi transmettre un message fort aux autres pays du pourtour
méditerranéen, que ce soit l'Afrique du Nord, le Proche ou le Moyen-Orient
? La Turquie est la seule République démocratique en place dans un pays
traditionnellement musulman autour de la Méditerranée. Elle constitue
donc une "source d'inspiration" pour les sociétés civiles des pays arabes
qui se mobilisent et aspirent à la démocratie et au respect des droits de
l'Homme.
Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 - 2
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le célèbre peintre
contemporain, Bedri Baykam, a été victime lundi d’une attaque à l’arme
blanche en plein coeur d’Istanbul et a été blessé à l’aine par un
déséquilibré."
Rwanda/Église - Génocide des Tutsis : L'église n'a pas encore
rendu sa justice
Les tribunaux de l'église catholique, régis par le droit canon, n'ont pas
encore jugé les prêtres accusés d'avoir joué un rôle dans le génocide des
Tutsis d'avril à juillet 1994 au Rwanda, apprend-on de source
ecclésiastique.
Los Angeles Times met en doute la « clarté morale » d’Obama sur
la question du génocide des Arméniens
Dans son édition du mercredi 20 avril, paraissant quelques jours avant les
commémorations du 24 avril marquant le 96e anniversaire du génocide
des Arméniens, le Los Angeles Times publie un article de l’éditorialiste Tim
Rutten qui ne mâche guère ses mots concernant la position pour le moins
ambiguë du président américain Barack Obama qui s’était engagé durant
sa campagne électorale à reconnaître le génocide des Arméniens mais
n’avait pas fait mieux que ses prédécesseurs, qu’ils soient démocrates ou
républicains en cédant lui aussi aux pressions turques et en usant de
formules elliptiques pour ne pas avoir à prononcer le mot de génocide. Le
journaliste a déploré le « manque clarté morale du président Obama » sur
la question du génocide des Arméniens, en soulignant qu’il avait cultivé
l’ambiguïté pour conserver le soutien des Arméniens américains sans
offenser la Turquie.
Pénurie de composants automobile : Toyota ferme son usine
turque
Victime de la pénurie de certains composants automobile en provenance
du Japon, le constructeur japonais Toyota va fermer plusieurs de ses
usines en Europe. En France, en Grande Bretagne et en Pologne mais
aussi en Turquie oú l’usine de Adapazari près d’Istanbul va stopper
complètement sa production à partir de jeudi et jusqu’au lundi 2 mai.
Henri Saby, au service de la justice
Il y a une semaine, Henri Saby a été honoré de la médaille « Mekbitar
Goch », haute distinction récompensant son action de reconnaissance du
génocide arménien. Un honneur parmi tant d'autres pour cet homme
politique qui toute sa vie s'est battu pour les droits et la dignité des
peuples opprimés.
Turquie : funérailles sous tension d'un manifestant kurde
Des manifestations dans une dizaine de provinces de Turquie ont eu lieu
jeudi 21 avril pour la quatrième journée consécutive après que le Haut
conseil électoral ait invalidé la candidature de Kurdes aux prochaines
législatives. Les funérailles d’un manifestant tué la veille par la police ont
attiré des dizaines de milliers de personnes, mais les rassemblements et
les affrontements avec la police se sont encore reproduits dans toute la
région kurde. Dans la soirée, le Haut conseil a fait marche arrière et
réintégré les candidats kurdes dans leurs droits civiques.
Le président turc exhorte Israël à faire la paix avec les
Palestiniens
Le président turc, Abdullah Gül, exhorte Israël à faire la paix avec les
Palestiniens comme réponse stratégique à la vague de contestation dans
le monde arabe et aux tendances démographiques à long terme
défavorables à l'Etat juif.
Ne négligeons pas la carte turque !
C’est unanimement que les opinions européennes ont enfin découvert
l’importance du modèle turc… place al-Tahrir au Caire. Les mêmes qui ne
cessaient de mettre en cause le sérieux démocratique de la Turquie se
sont abruptement rendu compte de l’importance mondiale de ce que les
Turcs avaient réalisé ces dix dernières années. Il s’agit ici bien sûr des
Turcs, et non du seul parti au pouvoir l’AKP.
Une télévision hongroise célèbre l'anniversaire d'Hitler
Une chaîne de télévision hongroise en ligne, soutenue par le parti
d'extrême droite Jobbik, a célébré l'anniversaire du dictateur nazi Adolf
Hitler, rapportaient jeudi des sites internet locaux.
Eichmann à Paris
À l'occasion du cinquantenaire du procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem,
une exposition du mémorial de la Shoah revient sur ce moment
historique. La salle du procès s'ouvre comme celle d'un théâtre. Au
parterre, la foule des journalistes, du public, des témoins. Sur la scène, la
rangée des magistrats. Au devant, à droite, dans une cabine vitrée qui le
change en un étrange insecte, maigre de cou et de nez, Adolf Eichmann.
Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 - 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Les organisations kurdes se
sont récemment illustrées en appelant au boycott des imams utilisant le
turc pendant le prêche du vendredi. Bülent Korucu, journaliste à Zaman,
parle d’une action politique et estime qu’elle échouera du fait de
l’attachement des Kurdes à l’islam."
Sukhoi : Livraison du premier Superjet 100
Le constructeur russe Sukhoi a livré le tout premier jet régional Superjet
100 au transporteur national de l’Arménie, Armavia. L’appareil, numéro de
série 95007, a été livré hier lors d’une cérémonie à l’aéroport de Zvartnots
en Arménie. Cet exemplaire a été baptisé « Yuri Gagarine », le célèbre
astronaute russe.
L’Union européenne mauvaise d’Ankara
En pleine campagne électorale, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan
a tenu des propos sévères envers Bruxelles. Recep Tayyip Erdogan est
officiellement en campagne. A deux mois des élections législatives
prévues le 12 juin, le premier ministre turc a choisi Strasbourg pour son
premier «meeting». Retransmise par plusieurs chaînes de télévision
turques, sa prestation, mercredi, devant l’assemblée parlementaire du
Conseil de l’Europe, a surpris, tant sur le fond que sur la forme, par la
sévérité de ses propos envers l’Union européenne.
Tout le « film » du procès Barbie en DVD
Une résistante, Julie Franceschini, qui fut torturée par Klaus Barbie,
explique qu’elle n’a pas oublié « les yeux enfoncés » de son tortionnaire, «
ses yeux d’acier enfoncés ». Ce regard « terrible », c’est aussi ce qui a
marqué le résistant André Courvoisier qui se tourne vers l’accusé et le fixe
dans les yeux : « Je le reconnais à ses yeux d’acier. C’est toujours un
chacal ». Cette séquence est extraite du « Procès Barbie », coffret de 6
DVD coédité par Arte et Ina éditions. Du 11 mai au 4 juillet 1987, au
palais des 24 colonnes à Lyon, se tient un procès historique. Klaus Barbie,
ancien officier SS chargé d’éradiquer la Résistance et de déporter les Juifs
entre 1942 et 1944 à Lyon, est jugé pour crime contre l’humanité.
INFOS COLLECTIF VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 22 avril 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
"Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010.
Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que
l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez
retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique
Actions VAN, en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Ça s’est passé un 22 avril (les événements sont classés
du plus ancien au plus récent) :
22 avril 1909 -- Marine française en Cilicie : une dépêche
télégraphique du 22 avril destinée au Jules-Ferry attendu à Beyrouth, à la
Vérité attendue à Alexandrette, au Victor-Hugo à Mersine et au JulesMichelet au Pirée, élargit les limites de cette intervention en les autorisant
à donner refuge aussi aux étrangers et indigènes chrétiens ou non en
péril, et à débarquer des marins pour protéger les consulats ou coopérer
avec les autorités locales au rétablissement de l’ordre que dans le cas où
d’autres puissances en feraient autant.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les
massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a
22 avril 1909 -- Empire ottoman : une foule composée de 15 000
Circassiens, Kurdes et Turcs attaqua la région de Kessab, pillant et
incendiant méthodiquement toutes les maisons isolées, tuant quelques
fuyards arméniens. Le cœur même de Kessab fut cependant défendu par
trois cents jeunes Arméniens, tandis que six mille personnes coupaient
nuitamment la montagne pour rejoindre la baie de Bazit où, comme nous
l’explique avec force détails les archives [télégraphiques] de la Marine :
« Dimanche - paquebot français - Messageries Niger - embarqua sur
réquisition - agent consulaire France - 2 200 chrétiens réfugiés à baie
Bazit - après destruction ville chrétienne Kessab et mission Kaladuran.
Hier - même baie Jules-Ferry - embarqua 1 450 réfugiés.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Les massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch4
22 avril 1915 -- Empire ottoman : les Kurdes se précipitèrent sur les
Alivans arméniens de Sassoun et, brisant tout, près de mille homme
armés de Sametz, de Mouser, de Bakran, sous le commandement d'Avtul
Aziz, entreprirent leur expédition sur les 20 villages de Psank.
Imprescriptible : Eliazar Garabédian raconte...
http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/garabedian
22 avril 1915 -- Empire ottoman : le siège de Van et l’héroïque
résistance de la population arménienne. Pour évoquer l’affrontement des
troupes turques et des résistants arméniens, Raymond Kévorkian (Le
génocide des Arméniens, Paris, Odile Jacob, 2006) s’appuiera largement
sur le témoin oculaire autant que sur l’acteur des événements de Van,
Rafaël de Nogales, officier vénézuélien mis à la disposition du vali, arrivé
sur place dans la nuit du 21 au 22 avril 1915. La veille, le quartier des
jardins ou Aykestan, situé à l’est de la ville au pied de la forteresse, avait
subi les premiers assauts, tandis que les Arméniens du quartier de la
vieille ville commençaient à se barricader. Un autre témoin, le médecin
missionnaire Clarence Ussher, dira du vali Cevdet, qu’il était un « maître
dans l’art de la dissimulation ».
2 – Le lendemain, Nogales assiste à l’arrivée de centaines de Kurdes et à
leur chasse aux derniers Arméniens, tandis que les autorités font brûler
des cadavres pour dissimuler toutes traces de leurs crimes. S’il remarque
que « la seule offense politique […] de ces centaines de femmes et
d’enfants innocents consiste dans le fait qu’ils sont chrétiens », il n’en
accomplit pas moins sa mission auprès de Cevdet en pointant ses canons
sur la citadelle, à la tête d’environ 11 000 hommes. Côté arménien,
chaque nuit des brigades de maçons suivent un réseau de tranchées pour
colmater les brèches ouvertes par les obus. Le 22 avril à 16 heures, ils
parviennent à faire sauter la caserne de Hamudağa en empruntant les
tunnels de distribution d’eau.
3 – Démoralisés par cette « héroïque résistance de Van » (Nogales), les
volontaires turcs et kurdes s’évaporent par centaines après cinq jours de
combats.
Denis Donikian - Le siège de Van
http://denisdonikian.blog.lemonde.fr/2007/07/29/242-le-siege-de-van/
22 avril 1915 -- 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di
Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions vont avoir lieu ; il
faut faire disparaître les documents qui pourraient avoir une connotation
politique ou qui sont écrits en français ou en arménien.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Troisième partie Mardin dans la Guerre mondiale
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch1
22 avril 1915 -- Empire ottoman : un décret gouvernemental ordonne la
réquisition des armes, exigeant que la population dépose auprès des
commandants militaires les armes détenues par les particuliers dans un
délai de cinq jours. ** (Kévorkian, 2006 :324).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
22 avril 1915 -- Empire ottoman : Egin/Agn (vilayet de Mamuret ulAziz). Des perquisitions systématiques sont menées à Agn et 248
personnes arrêtées.
** (Agouni, 1921 :174).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
22 avril 1915 -- La première utilisation de gaz asphyxiants. Lors de la
guerre des tranchées, les Allemands utilisent une nouvelle arme à Ypres
(Belgique) : des gaz asphyxiants. Contre ces gaz, les alliés se muniront au
début de lunettes et de tampons. Puis ils se protégeront avec des
masques respiratoires. Cette arme toxique, interdite par la déclaration de
la Haye de 1899, tua près de 100 000 soldats entre 1915 et 1916. Des
dispositions plus récentes concernant l'emploi des gaz, figurent dans le
Protocole de Genève de 1925 et la résolution 2603 des Nations Unies de
1969.
L’internaute : Jour Par Jour ... Le 22 avril
http://www.linternaute.com/histoire/jour/22/4/a/1/1/index.sh
tml
22 avril 1916 -- Une lettre du Dr Karl Axenfeld, Berlin (22 avril 1916) au
Révérend D T John R. Mott (124 East, 28th Street, New York) où toute
participation aux massacres d'Arméniens est déniée avec véhémence et où
l'on compare le rôle de l'Allemagne en cette affaire à la conduite tenue par
l'Angleterre, auprès de la Russie, lorsqu'ont été maltraités et déportés les
Juifs de Pologne et de Galicie.
Archives du ministère des Affaires étrangères, Guerre 1914-1918,
Turquie, tome 888, folios 55-88.
Imprescriptible : Archives française
http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/francaises/236.htm
22 avril 1918 -- Proclamation d’indépendance de la Transcaucasie, ce qui
implique la non-reconnaissance par les États qui la composent des clauses
de Brest-Litovsk.
Clio : La renaissance de la nation arménienne, de la poussée russe
à la première guerre mondiale
http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_d
e_la_nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_m
ondiale.asp
22 avril 1919 -- France : le 24 février 1919, se réunit à Paris une
Conférence pan arménienne qui siégea jusqu'au 22 avril. Cette Conférence
comprenait les représentants non seulement des Arméniens de Russie et
de Turquie, mais de ceux du monde entier. Elle arrêta définitivement le
programme des revendications arméniennes et élut une nouvelle
Délégation nationale, sous la présidence de Boghos Nubar, composée de
six membres. D'après les directives de la Conférence, la Délégation
nationale et la Délégation de la République arménienne devaient former
ensemble la Délégation de l'Arménie intégrale qui aurait à s'occuper de
toutes les questions ayant un caractère général.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible : La proclamation de l'Etat arménien intégral
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c3/p3
22 avril 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon
Petlioura traversent la ville de Krasnostav (province de Volhynie). Elles
déclenchent un pogrom qui dure deux jours. 3 juifs sont tués et presque
tous les hommes sont fouettés publiquement.
Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 avril 1933 -- Allemagne : la loi sur la restauration de la fonction
publique est suivie de nombreux autres textes visant à exclure les Juifs de
la société. A partir de la fin du mois d'avril, les avocats non-aryens
peuvent être radiés du barreau ; les médecins juifs sont exclus du
système d'assurance maladie par un décret du 22 avril 1933.
Wikipédia : Lois de Nuremberg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_Nuremberg
22 avril 1938 -- Allemagne : Les nazis prohibent la possession en
commun des biens aryens et juifs.
Seconde guerre : Chronologie de 1938
http://www.seconde-guerre.com/chronologie/chronologie-avant-guerre1938.html
22 avril 1941 -- Les nazis édictent des ordonnances contre les juifs de
Skopje (Yougoslavie). A cette époque, la ville compte 4 000 juifs. Des juifs
y ont vécu sans doute depuis l'époque romaine.
Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 avril 1942 -- 1 000 jeunes gens sont déportés du ghetto de Javorov
(Ukraine) au camp de travail forcé de Janovska.
- 750 juifs d'Osencin (Pologne) sont déportés au camp d'extermination de
Chelmno.
- Environ 3 000 juifs du ghetto de Wloclawek (Pologne) sont déportés par
les nazis au camp d'extermination de Chelmno, où ils périssent tous.
Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 avril 1942 -- Pologne : environ 2.500 à 3.000 personnes,
principalement des femmes avec des enfants, n'ayant aucun « J-Ausweis »
(carte d'identité juive), sont déportées au KL Majdanek ; de là 2.000 à
2.500 sont emmenées et tuées par balle dans la forêt de Krepiec ; 200 à
300 hommes « aptes au travail » restent au KL Majdanek. A Majdan
Tatarski, restent 4.000 Juifs. Après cette sélection du 22 avril, le ghetto de
Majdan Tatarski est clos par une ceinture de barbelés.
BS Encyclopédie : Le ghetto de Lublin
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=84&pChapitr
eId=8959&pArticleLib=Majdan+Tatarski+[Le+ghetto+de+Lublin]
22 avril 1943 -- Pays-Bas : la grande majorité de la population juive
d'Amersfoot est déportée vers Vught. De là, les juifs sont plus tard
transférés vers la Pologne pour extermination. Il semble qu'à partir de ce
moment, Amersfoort soit réputé comme étant un camp de concentration
« à régime sévère ». Il est connu que les tortures et les exécutions
sommaires y sont monnaie courante. De nombreux juifs hollandais tentent
de s'échapper du camp et certains réussissent à rejoindre la résistance.
Les autres sont repris, torturés et exécutés.
BS Encyclopédie : Le camp de concentration d'Amersfoort
(Hollande)
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=27
22 avril 1945 -- Révolte des 600 détenus du camp de concentration de
Jasenovac (Yougoslavie). 520 d'entre eux sont tués, 80 seulement
parviennent à fuir, parmi lesquels 20 juifs.
- Sachsenhausen. A la libération, les soldats russes trouvèrent dans le
camp de Sachsenhausen 3.000 prisonniers, dont 1400 femmes. Ils étaient
presque tous mourants, malades ou complètement affaiblis.
Skynet : 22 avril, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/04/14/22avril-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 avril 2005 -- Emission diffusé le vendredi 22 avril 2005 sur France 5.
Le politologue franco-turc, Ali Kazancigil est secrétaire général du Conseil
international des sciences sociales, une organisation non gouvernementale
scientifique chargée de promouvoir la coopération internationale dans la
recherche en sciences sociales. « Il y a eu un long cheminement jusqu'à
ce que j'accepte en moi même l'idée que la Turquie et l'opinion publique
turque, la société turque, doivent reconnaître le génocide. C'est à dire
tendre la main aux Arméniens, reconnaître leur douleur, leur mémoire
blessée, et leur rendre Justice. C'est là la seule condition pour qu'il y ait
une réconciliation entre ces deux nations ».
Imprescriptible : Arménie, le génocide inavoué
http://www.imprescriptible.fr/dossiers/media/cdanslair
22 avril 2005 -- La Douma d'État de la Fédération de Russie a adopté le
22 avril une résolution demandant la reconnaissance du génocide par
toute la communauté internationale.
Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocid
e_arm%C3%A9nien
22 avril 2010 -- Arménie : le président arménien, Serge Sarkissian, a
décidé de geler temporairement le processus de ratification d’accords
historiques avec la Turquie. Erevan accuse la Turquie de vouloir imposer
des conditions préalables à leur réconciliation après un siècle d’hostilité.
Un fait confirmé par le Premier ministre turc lui-même. Recep Tayyip
Erdogan, a en effet répété ce jeudi, que malgré sa volonté de
rapprochement avec l’Arménie, le succès de ce processus dépendait des
progrès sur la question du Nagorny-Karabakh, un conflit qui oppose
l’Arménie à l’Azerbaïdjan, mais qui ne concerne pas directement Ankara.
Radio Vatican : Dossier : Premières commémorations turques pour
le génocide arménien
http://storico.radiovaticana.org/fr1/storico/201004/374792_dossier_premieres_commemorations_turques_pour_le_genoci
de_armenien.html
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53641
Commémoration du 96e anniversaire du génocide
des Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil
de Coordination des organisations Arméniennes de France) le 22
avril 2011.
CCAF
Le CCAF appelle l'ensemble des descendants des rescapés du génocide
des Arméniens, tous les défenseurs des droits de l'homme et les militants
engagés dans la lutte contre le racisme et les discriminations à participer
au rassemblement du dimanche 24 avril à 17 heures qui se tiendra à
l'angle de l'avenue Georges-V, et de l'avenue des Champs-Elysée, en face
des bureaux de l'ambassade de Turquie et de l'office du tourisme turc.
Ce rassemblement, qui sera suivi d'une manifestation rendra hommage
aux 1 500 000 Arméniens massacrés par le gouvernement turc lors du
génocide de 1915. Placé sous le signe de la lutte anti-négationniste il a
également pour objectif d'appuyer la loi tendant à sanctionner la
contestation du génocide arménien, qui sera votée le 4 mai au Sénat.
Nous appelons les autorités françaises à tenir les engagements pris par
Nicolas Sarkozy le 24 avril 2007 qui demandait que la France s'oppose à
ce négationnisme par la loi.
Nous appelons les autorités turques à rompre avec leurs agissements
négationnistes, à l'intérieur du pays comme à l'extérieur et à s'engager
dans la voie d'une reconnaissance du génocide, qui pourra seule
permettre de tourner la page de la barbarie et faire avancer les peuples de
la région vers une écriture plus démocratique et solidaire de leur avenir.
CCAF
Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France
34, avenue Champs Elysées
75008 Paris
[email protected]
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=502
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53624
Les Protocoles entre l’Arménie et la Turquie: feuille
de route pour la négation d’un génocide
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie
ici le communiqué de presse de l'Association Suisse-Arménie
transmis par Sarkis Shahinian, président de l'ASA.
Association Suisse – Arménie (ASA)
Communiqué de presse
Berne, le 22 avril 2011
Les Protocoles entre l'Arménie et la Turquie, scellés en 2009 sous
l'égide de la Suisse, donnent à la Turquie la possibilité
d'escamoter sa responsabilité concernant le génocide des
Arméniens. Pendant le sommet officiel prévu le 3 mai 2011 à
Berne entre la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey
et le président de la République d'Arménie Serj Sargssian, il est
entre autres prévu de raviver la flamme de ces Protocoles. En
aidant la Turquie à nier le génocide des Arméniens dans le cadre
du processus de réconciliation arméno-turque, la Suisse a perdu
de sa crédibilité en tant que médiatrice.
Commémoration du Médz Yéghern dans ce seul but : affaiblir la force
symbolique de cette journée du souvenir. Pour rappeler le crime dont a été
victime le peuple arménien dispersé aujourd’hui dans plus de 85 pays,
l’Association Suisse-Arménie (ASA) sera présente dimanche 24 avril à la
manifestation organisée à Genève devant l’ONU par l’Union Arménienne
de Suisse. Selon l’ASA, la jeunesse arménienne a raison de vouloir se
rapprocher de la jeunesse turque. C’est là un bon moyen de tourner la
page la plus sombre de l’histoire des deux peuples. Mais encore faut-il que
la jeunesse turque reconnaisse la vérité, ce qu’elle ne pourra pas faire
tant que le Gouvernement d’Ankara continuera à propager des thèses
négationnistes.
La négation du génocide des Arméniens porte atteinte à la dignité
humaine et constitue en Suisse un acte raciste. Depuis dix ans, le
Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est impliqué, avec le
Département d’État américain, dans un processus de réconciliation entre
les peuples arménien et turc. À la veille du 96e anniversaire du Médz
Yéghern, l'ASA fait part de sa consternation, parce que le DFAE a promu
ce processus favorisant une banalisation du génocide. À l’époque de celuici, l’Appenzellois Jakob Künzler sauvait des milliers d’orphelins arméniens
; aujourd’hui la Suisse fait des courbettes intéressées à la Turquie en lui
offrant sur un plateau d’argent le moyen de perpétuer une négation.
En effet, la Suisse a joué un rôle important dans la signature en 2009, à
Zurich, des Protocoles entre la République d’Arménie et la République de
Turquie, des textes dont le but est, selon le Ministre des Affaires
étrangères turc M. Ahmet Davoutoglou lui-même, de remettre en question
la véracité du génocide, de ralentir le mouvement de reconnaissance de ce
crime à l’échelle internationale, de rendre caduc l’arbitrage des frontières
entre la Turquie et l’Arménie rendu par le président américain Woodrow
Wilson en novembre 1920 et de favoriser une solution du conflit du Haut-
Karabagh à l'avantage de l’Azerbaïdjan.
Le Conseil national en 2003 et le Tribunal fédéral à deux reprises, en 2007
et 2010, ont clairement rappelé que le génocide des Arméniens est un fait
avéré, reconnu par la communauté internationale. En affirmant que la
qualification du premier grand crime contre l’humanité du 20e siècle
revient aux historiens, le Conseil fédéral participe à une opération qui
permet d’escamoter la responsabilité de la Turquie, État qui non
seulement continue à nier ce génocide mais en honore les bourreaux. Le
DFAE perd ainsi de sa crédibilité en tant que médiateur dans le processus
de réconciliation en cours, dont le seul but est de permettre à la Turquie
de résoudre comme par enchantement tous les problèmes liés à son
passé. Car ces Protocoles ne suffiront pas pour que la Turquie surmonte sa
contradiction native, qui est de fonder son identité nationale, politique et
économique sur un génocide.
Sarkis Shahinian, président de l'ASA
TÉLÉCHARGER :
Communiqué de Presse
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53637
Solidarité des victimes, par Meïr Waintrater
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le lundi 25 avril, une
manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis de la
cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée
par le collectif Vigilance arménienne contre le négationnisme, une
association dont l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une
résistance héroïque des Arméniens lors du génocide de 1915. La
manifestation s’inscrit dans le cadre du 96ème anniversaire du
génocide arménien. Mais elle a la particularité, comme les
journées de ce type organisées depuis sept ans par le Collectif
VAN, de concerner la mémoire de tous les génocides. D’ailleurs, au
bas de l’affiche appelant au rassemblement, figurent notamment
les noms du Collectif Urgence Darfour, de l’association rwandaise
Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de SOS Racisme, de l’UEJF
et… de L’Arche. Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la
journée du 25 avril, sur le parvis de Notre-Dame de Paris,
contribue à renforcer la «solidarité des victimes» qui réunit les
Arméniens, les Juifs, les Tutsi du Rwanda, les Darfouris, et
d’autres encore, et qui nous fait obligation de rester vigilants
devant toutes les formes d’apologie du crime." Le Collectif VAN
reproduit ici avec l'aimable autorisation de Meïr Waintrater,
Rédacteur en chef de l'Arche [Mensuel du Judaïsme Français], le
billet que ce dernier a lu sur Radio Communautaire Juive (RCJ), le
21 avril 2011.
Solidarités
par Meïr Waintrater
Le lundi 25 avril, une manifestation se tient entre 10h et 20h sur le parvis
de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette manifestation est organisée
par le collectif Vigilance arménienne contre le négationnisme, une
association dont l’acronyme, VAN, désigne aussi le lieu d’une résistance
héroïque des Arméniens lors du génocide de 1915.
La manifestation s’inscrit dans le cadre du 96ème anniversaire du
génocide arménien. Mais elle a la particularité, comme les journées de ce
type organisées depuis sept ans par le Collectif VAN, de concerner la
mémoire de tous les génocides. D’ailleurs, au bas de l’affiche appelant au
rassemblement, figurent notamment les noms du Collectif Urgence
Darfour, de l’association rwandaise Ibuka, de la LICRA, de Mémorial 98, de
SOS Racisme, de l’UEJF et… de L’Arche.
Il faut saluer cette initiative et souhaiter que la journée du 25 avril, sur le
parvis de Notre-Dame de Paris, contribue à renforcer la «solidarité des
victimes» qui réunit les Arméniens, les Juifs, les Tutsi du Rwanda, les
Darfouris, et d’autres encore, et qui nous fait obligation de rester vigilants
devant toutes les formes d’apologie du crime.
A propos de vigilance: j’avais consacré mon billet du 13 avril, sur RCJ, à la
diffusion par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) d’un long
texte repris d’un site internet français d’extrême droite et publié
initialement par un antisémite australien. Mon billet n’est pas passé
inaperçu, car deux jours plus tard le texte incriminé disparaissait du site
internet France-Palestine. Mais de manière clandestine: l’article a été mis
aux abonnés absents, subrepticement. Un peu comme, autrefois, les
photos de la direction du parti communiste soviétique étaient retouchées
afin de faire disparaître les visages des dirigeants qui avaient été éliminés.
Ainsi, les militants de l’Association France Palestine Solidarité ne sauront
pas ce qu’un tel texte avait de scandaleux. Ils continueront d’ignorer
comment un antisémite australien et un ultra-fasciste français ont
alimenté le site internet de leur organisation. Ils auront perdu une
occasion de s’interroger sur les thèmes antijuifs qui foisonnent au sein de
leur mouvance politique.
Et j’ai envie de leur dire: braves gens, si vous alliez à des manifestations
comme celles du Collectif VAN, vous apprendriez que le combat contre les
discriminations ne doit pas avoir de frontières. Vous apprendriez que si on
veut être vraiment solidaire, il faut l’être de tous les peuples sans
distinction.
A écouter sur : http://www.radiorcj.info/mp3Player/?audio=meir21avril
NOTES:
1. L’annonce de la manifestation du 25 avril par le Collectif VAN:
25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217
2. Mon billet du 13 avril 2011:
Le faux espion et les vrais antisémites, par Meïr Waintrater
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display%2Fdetail&aid=2450
0&artyd=108
3. Le texte incriminé n’est plus visible sur le site France-Palestine:
http://www.france-palestine.org/article16945.html
mais son «cache» est toujours présent sur internet:
Un agent du Mossad parle
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:BuWFHptl4cJ:www.francepalestine.org/article16945.html+voxnr+afps+ostrovsky&cd=7&hl=en&ct=
clnk&source=www.google.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53613
GENOCIDE ARMENIEN
Arménie
Témoignages irréfutables sur le génocide de 1915
dans les Archives arméniennes
NAM
Des documents incontestables indiquant que le génocide des Arméniens
de l’Empire Ottoman a bien été perpétré en 1915 sont conservés dans les
Archives nationales arméniennes, a fait savoir leur directeur, Amatuni
Virabyan, le mercredi 20 avril. Il s’agit notamment de témoignages
recueillis auprès de 10 000 témoins oculaires des événements sanglants
datant de 1914-1915, ainsi que de témoignages de personnes ayant
assisté aux massacres et déportations organisés en 1916 dans 700 villes
et villages d’Arménie occidentale. M. Virabyan a précisé que les Archives
qu’il dirige publieront trois ouvrages en 2015, date marquant le centenaire
du génocide des Arméniens, à partir notamment de ces témoignages et
autres documents.
Une trilogie en quelque sorte relatant le sort tragique des populations
arméniennes de Van, Bitlis et Erzerum et de leurs provinces. L’ouvrage
sera publié en arménien, en anglais, en allemand, en français et en russe.
La publication de ces ouvrages, devrait être complétée par quelque 2000
documents fondés sur des rapports de soldats russes et de volontaires
arméniens, dont les copies numériques pourront être consultées en ligne à
partir de 2015.
L’Institut National des Archives travaille également sur la compilation
d’une liste exhaustive des victimes du génocide. Les documents conservés
dans les Archives nationales arméniennes sont ouverts non seulement aux
citoyens d’Arménie mais aussi aux étrangers, a précisé M.Virabyan, en
rappelant que l’Institut dispose de quelque 350 millions de documents
relatifs à l’histoire de l’Arménie, le premier remontant à 1607.
vendredi 22 avril 2011,
[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69436
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53629
France
Henri Saby, au service de la justice
Publié le 22/04/2011 03:50 | LaDepeche.fr
Il y a une semaine, Henri Saby a été honoré de la médaille « Mekbitar
Goch », haute distinction récompensant son action de reconnaissance du
génocide arménien. Un honneur parmi tant d'autres pour cet homme
politique qui toute sa vie s'est battu pour les droits et la dignité des
peuples opprimés.
Henri Saby c'est d'abord une personnalité : forte, droite et juste. Dans les
propos de cet homme de 78 ans, ce sont les mots dignité et égalité qui
reviennent sans cesse. Né à Toulouse, Henri Saby n'a jamais supporté
l'injustice : « J'aimais tellement la justice que j'en étais effronté», se
rappelle-t-il. Au cours de ses brillantes études à Fermat, il est renvoyé
pour indiscipline : pour lui, tout se discute. Après un CAP d'électricien, il
entame des études universitaires à l'Institut National Polytechnique de
Toulouse, avant de devenir physicien et ingénieur de recherches au Centre
National de la Recherche Scientifique (CNRS).
« La science est une étude exacte qui se rapproche de la vérité. Je l'aime
pour cela ». Cet excellent maître de recherche devenu directeur adjoint de
l'Institut Mécanique des Fluides de Toulouse de 1979 à 1981 va quitter
l'enseignement pour la politique et voir son destin emprunter une autre
route : « Un article dans Le Monde signé François Mitterrand sur la
situation mondiale fut le déclic de mon engagement au parti socialiste ».
De 1971 à 1995, il est maire d'Ayguesvives. Un ami dit de lui : « Henri
Saby est le genre d'homme qui refusait ses indemnités de maire tant que
la municipalité n'avait pas équilibré son budget ». Conseiller régional MidiPyrénées de 1978 à 1980, il est le créateur en France des Comités
consultatifs régionaux recherche et développement. « Je considérais qu'un
politique n'était pas suffisamment compétent pour décider d'un dossier
scientifique ». Un concept repris ensuite par toutes les villes
universitaires. En devenant de 1989 à 1994, président de la commission
Coopération et développement du Parlement Européen, en charge des
relations de l'UE (Union européenne) avec les pays en voie de
développement, (Asie, Afrique, Amérique Latine, Bassin Méditerranéen et
Pacifique), Henri Saby permet à des dizaines de personnes incarcérées
arbitrairement de retrouver la liberté : « J'ai visité pour cette mission 135
pays, dont le Togo, le Rwanda ou le Burundi ».
Cet humaniste compagnon des nobles causes participe hâtivement à la
libération de Nelson Mandela et à l'indépendance de la Namibie. Entre
deux propos, il se souvient amusé du bon tour joué au Chili pour visiter
une de ses amies emprisonnées : « Je me suis déguisé en vieille femme et
personne n'a rien vu ». Au Chili toujours, Henri Saby contribue
grandement au retour à la démocratie. Pour lui, « toutes les causes
défendues étaient justes et valaient la peine de risquer sa vie ». Celle de
la reconnaissance par le Parlement européen du génocide arménien de
1915 peut-être encore plus que les autres : « Dès l'enfance, mon père me
parlait du peuple arménien. J'ai grandi avec ». Un combat âpre à mener.
« J'ai reçu de nombreuses menaces de mort, des lettres piégées. Le
gouvernement turc avait mobilisé beaucoup de monde. Même Simone Veil
refusait obstinément de reconnaître ce génocide comme un problème
politique ». Aujourd'hui, quand cet homme regarde son passé, « il
regrette de n'avoir pas fait encore plus ». Il dit aussi que « l'Europe n'est
plus celle des peuples mais celle des banquiers ». Et cela l'attriste. Il a
aussi une dent très dure envers le Parlement européen dont seul Jean-Luc
Mélenchon trouve grâce à ses yeux. Pour ce fervent socialiste, « le PS
n'existe plus, la France est en miettes », conclut cet idéaliste qui aimerait
encore lutter pour changer les choses.
Silvana Grasso
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/22/1065307-Henri-Saby-auservice-de-la-justice.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53620
4 mai : le Sénat doit voter la loi sanctionnant le
négationnisme
NAM
Après 5 ans de blocage, la loi sanctionnant le négationnisme du génocide
des Arméniens - déclinaison de la loi Gayssot qui réprime la contestation
de la Shoah va être discutée au Sénat le 4 mai. Ce texte voté par
l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006 répond à une forte demande des
fils et filles des victimes en butte jusqu’en France à un virulent
négationnisme d’Etat de la Turquie. Mais cette initiative du groupe
socialiste a aussi soulevé des incompréhensions. Les questions ont été
notamment posées de savoir s’il appartenait au Parlement d’écrire
l’histoire ; si l’on n’entrait pas ainsi une logique liberticide ; si la France
ne ferait pas mieux de balayer devant sa porte avant que de faire la leçon
aux Turcs. Ces arguments ont eu un temps durant un impact sur l’opinion.
Mais un examen un peu plus approfondi en a révélé non seulement
l’absence de hauteur de vue, mais aussi la faiblesse intrinsèque.
Tout d’abord personne ne demande aux députés d’écrire l’histoire. Celleci, comme le rappelait Bernard-Henri Lévy qui a pris position en faveur de
ce texte, a été dite et redite. Elle n’est peut-être pas très connue en
France - il n’y a eu ici que peu de films ou de livres sur la question. Mais le
génocide a été authentifié par toutes les instances spécialisées qui ont eu
à l’étudier, et ce, en dépit des pressions permanentes des autorités
turques. Car s’il y a un Parlement et un gouvernement qui réécrit l’histoire
depuis presque un siècle, c’est bien celui d’Ankara. La lutte contre les «
allégations de génocide » fait même partie des 4 piliers de l’Etat profond
turc comme le rappelle le journaliste Eroll Özkoraï (Le putsch permanent,
ed Sigest). C’est cette politique, inscrite dans la lignée de celle des
assassins, qui ambitionne depuis Attaturk de soumettre l’histoire à son
joug, de plier les faits à sa raison.
A l’inverse, le processus parlementaire en cours ne fait pas parler
l’histoire. Il dit le droit, en regard de ses principes, et à usage des citoyens
français. Il obéit à une logique civile et juridique. Prenant acte du
génocide, il entend en sanctionner la négation, en tant qu’élément
constitutif du crime. Lequel, par son imprescriptibilité, n’a pas vocation à
être impuni et encore moins à se perpétuer jusque dans l’hexagone par
d’autres moyens, fussent-ils symboliques ou politiques.
En adoptant ce texte, la République se situe en parfaite cohérence avec
ses engagements en faveur des droits de l’homme, en particulier dans le
domaine de la répression et de la prévention de ces massacres à la fois
très rare et particulier que sont les génocides. Elle s’inscrit dans la logique
de la défense de ses valeurs, au nom desquelles elle n’hésite pas à porter
le fer et le feu sur divers champs de bataille. A cette différence près qu’en
l’occurrence, elle agit ici chez elle, et par la loi.
Cette démarche apparaît d’autant plus légitime, que les agressions
négationnistes n’attentent pas seulement aux principes les plus élevés de
la République, mais aussi aux personnes, à travers une partie de la
population française composée par les rescapés de l’extermination. Que
Charles Aznavour, qui n’a rien d’un agité politique, se soit déplacé aux
côtés de Serge et Arno Klarsfeld ou de Patrick Devedjian le 12 mars
dernier devant le Sénat pour demander la ratification de cette loi en dit
long sur les blessures et les dommages que provoque ce négationnisme
chez les descendants des victimes.
Faut-il rappeler que la « défense de la liberté » serait celle de la jungle, si
on banalisait le négationnisme, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie,
etc. Aucun chercheur n’a été empêché de travailler du fait de la loi
Gayssot qui a au contraire libéré l’histoire de ses faussaires. Dans le
domaine qui nous occupe, la nécessité est d’autant plus grande de
protéger le champ de la recherche que les Faurrissons du génocide
arménien ont le visage d’un puissant état, 17e puissance économique
mondiale, prêt à exercer des pressions de toute sorte pour censurer,
soudoyer ou subvertir.
A l’heure où la Turquie frappe à la porte de l’Europe, sa mise en
conformité avec les normes relatives aux différents aspects de la lutte
contre le phénomène génocidaire s’impose plus que jamais. Pour elle,
pour son avenir démocratique, comme pour le nôtre.
Il ne s’agit pas ici de faire la leçon. Et quand bien même ? La France est
depuis des lustres impliquée dans la cause arménienne. Elle avait en
temps et en heure prévenu les autorités turques qu’elles devraient
répondre de leurs crimes. Mais malgré ses menaces envers les bourreaux
et ses promesses à l’égard des victimes, elle n’a pu empêcher le génocide
de se commettre. C’était la Première Guerre mondiale. Elle ne pouvait rien
faire. Alors, aujourd’hui que nous sommes en paix et que les
conséquences de ce drame perdure, ne conviendrait-il pas qu’elle se
donne au moins les moyens d’en entraver la négation ? Question de
justice. Et peut-être aussi, un peu, de dignité.
Ara Toranian
vendredi 22 avril 2011,
[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69440
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53628
Jacques Blanc opposé à la loi au Sénat
NAM
Jacques Blanc, le président du groupe d’amitié France-Turquie au Sénat
français, a dit qu’il espérait que le projet de pénalisation de la négation du
génocide arménien ne serait pas adopté et que la question soit laissée aux
historiens, pendant sa visite au Parlement Turc.
Jacques Blanc accompagné d’une délégation a fait une visite mercredi au
président du Parlement turc Sadik Yakut.
S’exprimant après sa rencontre avec Jacques Blanc, Sadik Yakut a dit que
l’adoption d’une résolution arménienne sur les "incidents de 1915 était un
développement triste dans les relations entre la Turquie et la France".
Jacques Blanc a dit qu’il était conscient de la sensibilité de la Turquie sur
les "affirmations arméniennes vis-à-vis des incidents de 1915" et "la loi
pénalisant les individus qui rejettent de telles affirmations mais il est
impossible de retirer le projet de loi de l’ordre du jour".
" J’espère qu’un tel projet de loi ne sera pas accepté et la question est
laissée aux historiens" a conclu Jacques Blanc.
Oui Monsieur Blanc "Les Affirmations Arméniennes" sur le crime des
Jeunes Turcs !. Vous faites grand cas de "la sensibilité de la Turquie",
tandis que les arméniens peuvent continuer à se lamenter sur leur sort.
Après tout, qui s’en soucie n’est-ce pas !?. N’oubliez quand même pas que
votre, notre pays a reconnu le génocide des Arméniens. L’Histoire est
écrite Monsieur Blanc. Puisque vous n’êtes pas historien, nous vous
conseillons de visionner l’excellent documentaire de la télévision
Allemande "Aghet".
Tenez, voici le lien. Vous avez jusqu’au 28 avril pour le voir. Nous nous
excusons par avance de vous infliger un tel spectacle qui pourrait troubler
votre sensibilité.
Jean Eckian
vendredi 22 avril 2011,
Sté[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69433
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53643
USA
Los Angeles Times met en doute la « clarté morale »
d’Obama sur la question du génocide des Arméniens
NAM
Dans son édition du mercredi 20 avril, paraissant quelques jours avant les
commémorations du 24 avril marquant le 96e anniversaire du génocide
des Arméniens, le Los Angeles Times publie un article de l’éditorialiste Tim
Rutten qui ne mâche guère ses mots concernant la position pour le moins
ambiguë du président américain Barack Obama qui s’était engagé durant
sa campagne électorale à reconnaître le génocide des Arméniens mais
n’avait pas fait mieux que ses prédécesseurs, qu’ils soient démocrates ou
républicains en cédant lui aussi aux pressions turques et en usant de
formules elliptiques pour ne pas avoir à prononcer le mot de génocide. Le
journaliste a déploré le « manque clarté morale du président Obama » sur
la question du génocide des Arméniens, en soulignant qu’il avait cultivé
l’ambiguïté pour conserver le soutien des Arméniens américains sans
offenser la Turquie.
M. Rutten a évoqué les manifestations commémoratives organisées la
semaine dernière au Capitole et au Congrès à l’approche du 96e
anniversaire du génocide en rappelant que les participants à ces deux
événements n’ont pas entendu un message de B. Obama, ni d’ailleurs de
la secrétaire d’État Hillary Clinton « reconnaissant la réalité historique du
génocide ». Rutten attribue ce silence au fait que l’administration Obama,
comme ses prédécesseurs, se tient sur une corde raide sur laquelle elle
effectue un exercice d’équilibriste pour être en paix avec sa conscience
tout en ménageant la réalpolitik. Mais le journaliste constate que ce
silence est d’autant plus pesant que « le candidat Obama avait déclaré
que « l’Amérique mérite un chef de file qui dise la vérité sur le génocide
des Arméniens ».
Cela amène à se demander alors pourquoi le président Obama a refusé de
le faire avec un tel entêtement et pourquoi cette administration s’oppose à
la résolution sur la reconnaissance du génocide des Arméniens proposée
par les législateurs, s’interroge Rutten. L’auteur estime également que les
gesticulations actuelles d’Obama ne relèvent pas de la prudence mais de
la lâcheté. Au lendemain de la parution du magazine de LA, les Arméniens
de Californie allaient pouvoir interpeller directement sur cette question le
président Obama, lors d’une manifestation qui le jeudi 21 avril à 15 h,
heure locale, devant les Studios Sony sur Washington Boulevard à Culver
City, où le chef de la Maison Blanche devait assister à une collecte de
fonds à son profit.
vendredi 22 avril 2011,
[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69437
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53622
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LE DISCOURS DU 24 AVRIL D'OBAMA EST ATTENDU
"Pas de réponse à la proposition de la Turquie de former une commission
mixte d'historiens" a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires
étrangères
Posted 21.04.2011 12:18:06 UTC
Updated 21.04.2011 12:18:06 UTC
Un trafic diplomatique intense est mené par Ankara à Washington à la
veille du discours rituel du 24 avril du président américain Barack Obama
se portant sur les allégations arméniennes.
« Nous attendons de l'administration américaine une position impartiale et
juste compatible avec le niveau des relations entre les deux pays » a
déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Selçuk Ünal.
M. Ünal a relevé en réponse aux questions se portant à ce sujet que la
Turquie exprimait sa sensibilité sur les allégations arméniennes à tous les
niveaux.
Questionné sur les informations faisant part de la diffusion d'un film
soutenant les allégations arméniennes le 24 avril en Iran, à laquelle
certains politiciens iraniens seraient attendus, M. Selçuk Ünal a indiqué
que la Turquie avait entrepris les démarches dans ce domaine auprès des
autorités compétentes.
Les responsables iraniens ont affirmé qu'ils ne soutiendraient aucune
tentative de la sorte, a indiqué M. Ünal.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé que la
proposition de la Turquie de constituer « une commission mixte d'histoire
» était toujours restée sans réponse de la part de l'Arménie.
Questionné sur les nouvelles concernant la construction d'un monument
commémoratif sur les incidents de 1915 à Genève, M. Ünal estimé que
c'était une démarche de la municipalité et qu'il n'y avait aucune
information confirmant un soutien des autorités officielles.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=89baa
5a1-f8fa-4338-b16f-f12517429f84
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53649
Kim Kardashian: "Il est temps de reconnaître le
génocide arménien"
Paris Match
People Match | Vendredi 22 Avril 2011 11:29
D’origine arménienne, Kim Kardashian avait déjà fait parler d’elle il y a
quelques jours, outrée par la publication d’une photographie d’elle en Une
de l’édition turque du magazine Cosmopolitan, alors que le jour du
souvenir du génocide arménien est fixé au 24 avril. La vedette de la
télévision américain, a détaillé son point de vue sur Twitter et dans un
blog: "Il est temps de reconnaître le génocide arménien" de 1915, a-t-elle
tweeté. "Ma famille et moi sommes incroyablement fiers de notre
patrimoine", a-t-elle poursuivi sur son site.
"Bien que tant de pays dans le monde reconnaissent le génocide, le
gouvernement de la Turquie le refuse toujours", déplore-t-elle. "Par
respect pour tous ces gens innocents qui sont morts, je mets en lumière
ces événements aujourd'hui. (…) Je me tiens fièrement debout avec vous,
pour toujours".
http://www.parismatch.com/People-Match/Television/Depeches/KimKardashian-Il-est-temps-de-reconnaitre-le-genocide-armenien-274763/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53639
Royaume-Uni
Des parlementaires britanniques commémorent les
victimes du génocide arménien à Erevan
NAM
Une délégation de parlementaires britanniques dirigée par Caroline Cox ,
présidente du groupe d’amitié parlementaire Royaume-Uni-Arménie, a
visité le Monument commémoratif Tsitsernakaberd dédié aux victimes du
génocide.
Les parlementaires ont déposé des couronnes devant le monument
commémoratif laissant des mots dans le livre d’or du musée.
Baronne Cox a exprimé sa satisfaction quant à la visite de la délégation de
l’Arménie, ainsi que le site symbolisant les événements tragiques de 1915.
Un membre de la délégation, la baronne Shreela Flather à son tour, a noté
que le groupe parlementaire fait des efforts pour sensibiliser la société
britannique au génocide arménien et à la vérité derrière les événements
de 1915.
vendredi 22 avril 2011,
Sté[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69375
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53648
KARABAKH
Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 12:11 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de
presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Les ministres des affaires étrangères azerbaïdjanais,
russe et arménien se réunissent vendredi à Moscou
[ 22 avril 2011 12:11 ]
La préparation à la rencontre tripartite des présidents figure au menu
Bakou. Victoria Dementyeva – APA. Les ministres des affaires étrangères
azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov s’est rendu à Moscou pour
^participer à la rencontre tripartites des chefs de la diplomatie
azerbaïdjanaise, russe et arménienne.
Dans son entretien à l’APA, le porte-parole de la diplomatie
azerbaïdjanaise Elkhan Polukhov a indiqué que le règlement du conflit de
Haut-Karabakh et la préparation à la rencontre tripartite des présidents
figure au menu de la rencontre.
Le coprésident russe du Groupe de Minsk de l’OSCE, Igor Popov avait
déclaré aux journalistes azerbaïdjanais que les chefs de la diplomatie
devraient se réunir en avril, les chefs d’état en été.
http://fr.apa.az/news.php?id=13013
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53631
ARMENIE/TURQUIE
Dépêche de l'APA [ 22 avril 2011 14:24 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de
presse azérie) daté du 22 avril 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan ; les frontières
Turquie-Arménie puissent rester fermé même 80 ans de
plus
[ 22 avril 2011 14:24 ]
Ceux qui pressent aujourd’hui la Turquie pour l’ouverture des frontière, ne
voient ils les résolutions de l’ONU ?
Bakou. Parvin Abbasov – APA. « Les frontières Turquie-Arménie sont
fermées depuis déjà 18 ans et puissent rester fermé même 80 ans de
plus. Nous demandons la justesse et la délibération des territoires
azerbaïdjanais » a indiqué pour l’APA, Hulusi Kilic, Ambassadeur de
Turquie en Azerbaïdjan.
La communauté internationale doit voir l’injustice dans la région, selon le
diplomate : « L’ONU a adopté 4 résolutions sur les territoires
azerbaïdjanais occupés. Ceux qui pressent aujourd’hui la Turquie pour
l’ouverture des frontière, ne voient ils les résolutions de l’ONU ? La
Turquie a fermé ses frontières par raison de l’occupation des territoires
azerbaïdjanais. Les frontières resteront fermées jusqu’à la fin de
l’occupation. Les frères turcs resteront toujours à coté de l’Azerbaïdjan.
Nous devons unir nos forces et résoudre ensemble nos problèmes. Les
problèmes puissent se provoquer entre les frères. Tout problème doit être
réglé par les discussions » a-t-il souligné.
Les Etats-Unis perdront l’Azerbaïdjan, si ils perdront la Turquie, toujours
selon le diplomate : « le Washington doit en savoir. C’est pourquoi nous
devons être uni » a-t-il conclu.
http://fr.apa.az/news.php?id=13019
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53642
ARMENIE/RUSSIE
Sukhoi : Livraison du premier Superjet 100
aeroweb-fr.net
Article publié le 20 avril 2011 par Nicolas Perron
Le constructeur russe Sukhoi a livré le tout premier jet régional Superjet
100 au transporteur national de l’Arménie, Armavia.
L’appareil, numéro de série 95007, a été livré hier lors d’une cérémonie à
l’aéroport de Zvartnots en Arménie. Cet exemplaire a été baptisé « Yuri
Gagarine », le célèbre astronaute russe.
La livraison d’un tout nouvel appareil est assez rare, le dernier étant
l’Airbus A380 en décembre 2006. Le Superjet 100 marque le retour en
force de l’industrie aéronautique russe dans le secteur des avions
commerciaux et avec 164 commandes fermes, dont plusieurs de pays
occidentaux, le programme est un succès commercial malgré les deux ans
de retard au total.
« C'est un jalon très important pour l'industrie aérospatiale russe, parce
que ce SSJ100 est en fait le premier avion de série de la Russie moderne,
créé en partenariat avec les leaders de l'aérospatiale dans le monde
entier. Nous tenons à féliciter tous ceux qui ont participé à ce succès », a
déclaré le propriétaire d'Armavia Mikhail Bagdasarov.
Le SSJ100-95 est un jet régional de 98 sièges similaire en capacité à
l’Embraer 190 et au CRJ1000 de Bombardier. Contrairement aux autres
appareils russes, il bénéficie largement de technologies occidentales avec
la partipation de Snecma (moteur), Thales (avionique), Liebherr (contrôles
de vol), Honeywell (APU) et Hamilton Sundstrand (système électrique)
pour ne nommer que ceux-ci. Il se démarque également par un prix très
compétitif d’environ 31 millions $US et des performances très
respectables, malgré des choix technologiques conservateurs et quelques
problèmes de surpoids pour les premiers appareils de production.
Une version de 75 sièges est offerte, mais aucun transporteur ne l’a
commandée à ce jour, ce qui laisse croire que celle-ci sera abandonnée.
Certaines rumeurs disent que Sukhoi pourrait plutôt lancer une version
allongée de 110 ou 115 sièges dans un futur assez proche.
http://www.aeroweb-fr.net/actualites/2011/04/sukhoi-livraison-depremier-superjet-100
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53608
UE/TURQUIE
L’Union européenne mauvaise d’Ankara
Le Temps
samedi16 avril 2011
Delphine Nerbollier
En pleine campagne électorale, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan
a tenu des propos sévères envers Bruxelles
Recep Tayyip Erdogan est officiellement en campagne. A deux mois des
élections législatives prévues le 12 juin, le premier ministre turc a choisi
Strasbourg pour son premier «meeting». Retransmise par plusieurs
chaînes de télévision turques, sa prestation, mercredi, devant l’assemblée
parlementaire du Conseil de l’Europe, a surpris, tant sur le fond que sur la
forme, par la sévérité de ses propos envers l’Union européenne.
Interrogé sur l’aspect antidémocratique du quorum de 10% qui bloque
l’entrée des petits partis au parlement turc, Recep Tayyip Erdogan a
estimé que cela n’avait «rien à voir avec la démocratie». «S’il faut
abaisser ce barrage, nous le ferons. Nous ne vous demanderons pas la
permission», a-t-il lancé avec brutalité. Puis il a appelé les pays européens
à «faire leur autocritique», à commencer par la France via sa politique
d’expulsion des Roms et l’actuelle législation interdisant le port du voile
intégral. «Est-ce cela la démocratie?» L’autre «grand» moment de cette
intervention a eu lieu lorsqu’une députée française a critiqué la liberté
religieuse en Turquie. «Notre amie est Française, n’est-ce pas?» a-t-il
demandé avant de constater, par le biais d’une expression turque
populaire, qu’apparemment elle ne comprend rien à son pays.
A Istanbul, cette prestation n’a laissé personne indifférent. «Erdogan a fait
souffler un vent glacial sur le Conseil de l’Europe, analyse Gülsün Bilgehan
du parti d’opposition CHP. Il a agi comme un dirigeant autoritaire et fermé
à toute critique. On aurait dit Poutine.» Dans le quotidien Vatan, Güngör
Mengi reconnaît quant à lui que le premier ministre a «souvent dépassé la
ligne de la politesse diplomatique». «Mais cela importe peu car la majorité
des Turcs veulent croire qu’ils sont dirigés par un leader qui a du succès,
qui ne plie pas et qui ne se laisse pas écraser.» Quant au quotidien Star, il
se félicitait jeudi de ce discours par un énorme «Ecoute, Europe!» en
première page.
Traitée cavalièrement
La posture de Recep Tayyip Erdogan reflète la perte évidente de désir
d’Europe de la part du gouvernement turc. Officiellement l’adhésion reste
une priorité pour Ankara mais, en pratique, peu de réformes ont été faites
ces trois dernières années. Même le référendum constitutionnel de
septembre dernier, considéré comme un pas dans la bonne direction par
Bruxelles, reste polémique. En cinq années de négociations, seuls 13
chapitres sur 35 ont été ouverts. La faute à qui? «La Turquie n’a jamais
été traitée de manière juste par l’UE», reconnaît l’ex-député allemand
d’origine turque Hakki Keskin. Mais Ankara porte lui aussi une part de
responsabilité. Remplit-il les critères politiques de Copenhague?
Malheureusement non. Il régresse en matière de liberté de presse et
d’expression.
Échaudés par l’hostilité des dirigeants français et allemands, rares sont
ceux qui croient en une issue positive du processus d’adhésion même si
une majorité des Turcs soutient ce projet. Peu étonnant donc qu’aucun
des grands partis en lice pour les élections n’ait mis l’accent sur l’UE dans
son programme.
http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/er
ror/usersession.jsp;jsessionid=DE0C8521879832097037202BECB8039A
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53603
La Turquie comme interface entre l'Europe et le
Proche-Orient
Point de vue
LEMONDE.FR | 22.04.11 | 09h18
Au moment où les révoltes populaires contre des régimes autoritaires
s'étendent dans tout le monde arabe, l'Union Européenne est placée
devant un choix stratégique concernant son avenir et l'image qu'elle
donnera au reste du monde. Devra-t-elle continuer à ignorer la
candidature turque au risque de perdre une opportunité majeure d'enfin
peser dans l'espace méditerranéen et sur la scène internationale ? Ou bien
aura-t-elle enfin le courage d'affirmer son histoire commune avec ce pays
et d'ainsi transmettre un message fort aux autres pays du pourtour
méditerranéen, que ce soit l'Afrique du Nord, le Proche ou le Moyen-Orient
?
La Turquie est la seule République démocratique en place dans un pays
traditionnellement musulman autour de la Méditerranée. Elle constitue
donc une "source d'inspiration" pour les sociétés civiles des pays arabes
qui se mobilisent et aspirent à la démocratie et au respect des droits de
l'Homme.
Ce rôle particulier n'est cependant pas sans lien avec sa vocation
européenne et son statut de candidat à l'adhésion. Economiquement
dynamique, politiquement indépendante et régionalement puissante, une
Turquie démocratique dans l'Union européenne est une source
d'inspiration pour l'ensemble des pays actuellement en voie de transition
alors même que les négociations d'adhésion avec l'UE sont dans une
impasse.
Nos responsabilités partagées sont lourdes. Si les populations qui
manifestent feront souverainement le choix de l'avenir de leurs sociétés, il
est plus que jamais primordial que le projet européen incarne une
promesse de démocratie comme il est primordial que la Turquie achève sa
promesse de démocratisation.
Dans une Europe où les minorités sont largement discriminées, une
adhésion turque jouerait comme un signal profond et attendu pour
rappeler que l'Union européenne n'est pas un club chrétien refermé sur
lui-même et sur le passé. Avec l'entrée à terme de la Turquie dans l'UE, il
s'agit non seulement de retrouver un passé commun mais aussi de
construire un projet européen ambitieux.
C'est dans ce moment de doutes sur elle-même que l'UE questionne
l'adhésion de la Turquie mais que la Turquie questionne également son
envie à faire partie d'une UE en manque de perspective.
Les questions soulevées par l'adhésion de la Turquie à l'UE sont
symptomatiques d'une UE qui doute d'elle-même. A travers son évocation,
se cristallisent des questions qui sont fondamentalement celles de l'UE
(identités, cultures, définition du projet européen, de son rôle et de sa
place dans le monde de demain) et auxquelles il devient urgent de
répondre. Mais la Turquie ne se limite pas à n'être qu'un révélateur de
l'incapacité des Etats membres à penser et à projeter l'UE. C'est surtout
une société jeune en pleine ébullition économique, culturelle et
intellectuelle qui prend conscience d'elle-même et de son potentiel.
Pour que les atermoiements sans fin de l'Union européenne ne poussent
pas définitivement la Turquie à se distancier du projet européen, nous
invitons les Etats membres à faire dès aujourd'hui le calcul du coût d'une
non adhésion qui serait imputable à un processus de négociation injuste :
entre perte de crédibilité et rancœur, il y a fort à parier que cette erreur
pèserait lourdement sur l'avenir de l'UE dans la région.
Il est ironique de voir que la candidature de la Turquie soit finalement le
plus virulemment rejetée par le pays européen qui lui ressemble le plus.
La France et la Turquie ont en commun une même conception de la laïcité,
de l'Etat -fort et centralisé- et d'importantes ambitions géostratégiques.
C'est pour des raisons de politique intérieure que la crédibilité et la
capacité décisionnelle de l'UE sont unilatéralement remises en question
par des Etats membres. C'est inacceptable pour le projet européen,
malhonnête vis-à-vis de notre partenaire et incohérent quant aux
politiques que l'UE entend mener en Turquie, notamment en matière de
respect des droits de l'Homme.
Certes, la Turquie doit encore faire des progrès importants pour adhérer à
l'Union européenne : le problème chypriote doit être réglé équitablement
pour les deux parties, le droit des femmes, des minorités, la liberté de la
presse et l'indépendance de la justice doivent être renforcés et la question
kurde réglée. Les récentes réformes constitutionnelles sont éloquentes et
les réformes doivent se poursuivre pour aboutir notamment à une
nouvelle constitution civile qui abandonne la consécration d'une
citoyenneté ethno-confessionnelle. Au lieu de capitaliser sur cet élan
positif et de l'accompagner, le Conseil de l'Union européenne, sous
influence française et chypriote, se montre d'une intolérable fermeture.
L'Europe doit certes se montrer exigeante dans ces négociations sur
l'acquis communautaire, mais elle ne peut bloquer le processus et ces
deux pays doivent permettre l'ouverture de nouveaux chapitres dès cette
année.
Gageons que l'UE saura, dans le contexte actuel, mieux prendre en
compte les aspirations des pays du Sud de la Méditerranée et leur
proposer un partenariat satisfaisant les exigences de développement, de
stabilité et de prospérité des deux côtés de la Méditerranée. Une Turquie
dans l'Union serait le trait d'union entre un Occident qui risque de se
refermer sur lui-même et une tumultueuse et jeune Afrique du Nord qui
certes, a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais sans laquelle,
demain, l'UE n'aura pas d'avenir.
Hélène Flautre est aussi co-présidente de la Commission Parlementaire
Mixte UE-Turquie
Hélène Flautre, députée européenne, Bernard Soulage, membre du
Comité des Régions d'Europe, président du groupe de travail UE-Turquie
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/22/la-turquie-commeinterface-entre-l-europe-et-le-proche-orient_1511159_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53625
FRANCE
Marine Le Pen tente de préserver son image
Par Europe1.fr
Publié le 22 avril 2011 à 07h49 Mis à jour le 22 avril 2011 à 08h26
En quête de respectabilité, Marine Le Pen veut-elle vraiment débarrasser
le Front National de ses militants néo-nazis ? La question se pose après
l'apparition, jeudi sur internet, d'une nouvelle polémique concernant un de
ses candidats aux dernières élections cantonales, analyse Thierry
Guerrier, vendredi dans Le buzz politique.
Une photographie compromettante de Jean-Baptiste Cordier, candidat
dans la région de Troyes, a été épinglée sur le net : on le voit, au milieu
d'un groupe d'activistes, faire le salut hitlérien. C'est la seconde affaire de
ce genre pour le FN en quelques jours, après celle qui a concerné
Alexandre Gabriac, lui aussi jeune candidat du parti, et lui aussi pris en
photographie sur fond de drapeau nazi.
Cette affaire tombe au plus mal pour la présidente du FN, qui s'est fixée
pour objectif de "normaliser" l'image du parti. L'entourage de la
présidente est formel : "Dans ce nouveau cas, comme dans le précédent,
Marine sera intransigeante. Il y aura d'abord une enquête interne au FN...
On ne va pas virer ce militant sur ses seules fréquentations. Mais s'il
s'avère que ce Cordier joue les néo-nazis, on avisera".
La direction du parti affiche un grand volontarisme, et pour cause : la
stratégie de Marine Le Pen semble porter ses fruits et lui vaut les
honneurs du magazine américain Time, qui la classe parmi les 100
personnalités les plus influentes en 2011.
http://www.europe1.fr/Politique/Marine-Le-Pen-tente-de-preserver-sonimage-509951/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53627
TURQUIE
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
L'ARTICLE DU PRÉSIDENT TURC DANS LE "NEW YORK
TIMES"
Le chef d'Etat turc fait d'importantes évaluations sur le problème israélopalestinien
Posted 21.04.2011 11:58:48 UTC
Updated 21.04.2011 13:42:32 UTC
La Turquie est en quête de solution pour la question du Moyen-Orient qui
est à l'origine de toutes les crises qui surviennent dans le monde arabe.
Le président de la République Abdullah Gül qui a publié un article dans le
quotidien "New York Times" a fait des évaluations extrêmement
intéressantes concernant le problème israélo-palestinien.
Rappelant que le problème israélo-palestinien devait d'abord trouver une
solution afin que le processus de changement qui survient au MoyenOrient puisse apporter la démocratie et la paix dans cette géographie, le
chef d'Etat turc a martelé que la Turquie était prête à jouer un rôle pour
faciliter l'établissement d'une paix durable.
Le président M. Gül qui a rédigé un article pour le "New York Times" qui
dispose d'un vaste lectorat aux Etats-Unis, a attiré l'attention sur le
problème moyen-oriental.
Soulignant que tout le monde devait déployer des efforts pour que le
changement dans le monde arabe apporte la paix et la démocratie, M. Gül
a également fait d'importants avertissements aux Etats-Unis et à Israël.
S'adressant aux leaders israéliens, Abdullah Gül a noté qu'une vision
stratégique devait être préférée aux manouvres de tactiques loin de la
voyance, dans le processus de paix.
Le président M. Gül a souligné qu'en vertu du désir de la communauté
internationale, les Etats-Unis devaient assumer un rôle de médiateur
impartial et efficace.
"La paix durable au Moyen-Orient sera le plus grand bienfait que
Washington puisse faire pour Israël" a relevé M. Gül dans l'article.
Le chef d'Etat turc a indiqué que la Turquie adoptait une approche
stratégique dans le processus de paix israélo-palestinienne, notant être
prêt à utiliser toute la capacité pour facilité les négociations constructives.
Signalant qu'Israël ne pouvait strictement pas lutter contre les
démocraties émergentes et les courants démographiques sans avoir
conclu des accords de paix avec les Palestiniens et le reste du monde
arabe, le président turc a souligné que la Turquie, consciente de sa
responsabilité, était prête à apporter son aide.
"La performance exposée en décembre 2008 à la veille de l'offensive
israélienne à Gaza est la preuve de notre dévouement pour la paix" écrit
le chef d'Etat turc pour terminer son article.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=0daf89
00-4196-4757-9230-07e47ab9f71b
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53651
Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 –
2
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Zaman France
Un déséquilibré poignarde le peintre Baykam
21 April 2011, Thursday /
Bedri Baykam
Le célèbre peintre contemporain, Bedri Baykam, a été victime lundi d’une
attaque à l’arme blanche en plein coeur d’Istanbul et a été blessé à l’aine
par un déséquilibré.
Cette agression survenait alors qu’il sortait d’un colloque contre le projet
qui prévoit le retrait d’une statue en Turquie orientale. Ses jours ne sont
toutefois pas en danger, selon les chaînes de télévision d’information NTV
et CNN Türk. La statue géante consacrée à l’amitié entre la Turquie et
l’Arménie dans la ville de Kars était devenu le symbole d’une controverse
entre Ankara et Erevan après que le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan avait qualifié ce monument de « monstruosité. » Le directeur
artistique Tuba Kurtulmuş qui participait à cette réunion avec Baykam a
également été poignardé. Surnommé l’ « Andy Warhol de la Turquie », le
peintre a mêlé à son oeuvre son combat pour la laïcité. Bedri Baykam a
notamment exposé en France et aux Etats-Unis, deux pays où il a déjà
vécu.
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action?newsId=5119
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53623
Article du journal franco-turc Zaman - 21/04/2011 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Zaman France
21 April 2011, Thursday
BÜLENT KORUCU
[email protected]
Les organisations kurdes utilisent l’islam à des fins
politiques
Les organisations kurdes se sont récemment illustrées en appelant au
boycott des imams utilisant le turc pendant le prêche du vendredi. Bülent
Korucu, journaliste à Zaman, parle d’une action politique et estime qu’elle
échouera du fait de l’attachement des Kurdes à l’islam.
L’appel au boycott des imams turcs et les actes de désobéissance civile
récemment lancés par l’Union des communautés kurdes (KCK) et le Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK) montrent l’évolution de ces
organisations qui s’abstiennent cette fois-ci de recourir à des méthodes
violentes. En ce sens, nous pouvons suggérer qu’ils prennent en
considération les attentes et les pressions de la population. Mais
l’intention affichée de ces appels au boycott est discréditée par la volonté
de ces organisations kurdes de transformer les prières du vendredi en
acte de protestation politique. En tant que représentants de la tradition
marxiste, ces organisations ont toujours considéré la religion comme
l’opium du peuple et en ont fait l’une de leurs principales cibles.
L’arabe, langue canonique de la prière
Par conséquent, je trouve difficile de voir leur récente action en faveur de
la religion comme quelque chose de bénéfique. Je ne pense pas qu’ils
emploient des imams parlant le kurde pour les militants qui veulent
effectuer la prière du vendredi dans leur camp à Kandil. Il est évident que
les dirigeants du parti pour la paix et la démocratie (BDP), qui ont
organisé des petits déjeuners pendant le Ramadan les années
précédentes, suivent la même ligne. Le fait qu’ils ne sont que participants
à « l’événement du Vendredi Saint » en qualité d’observateurs montre
qu’ils ne sont pas très intéressés par les prières. Les jacobins laïcs ont fait
pression pendant de nombreuses années pour que les prières soient faites
en turc. Ils rêvent à la période où le parti unique régnait en Turquie,
lorsque l’appel à la prière était récité en turc pendant 18 ans. Les jacobins
kurdes poursuivent le même rêve. Où trouvent-ils la liberté de parler
d’une forme de prière qu’ils n’effectuent même pas ? Le pire, c’est que
certains d’entre eux ne réalisent pas que l’arabe est la langue de la prière.
Par exemple, Ahmet Insel - du journal Radikal - a écrit le 10 avril : «
L’initiative de ne pas prier derrière un imam désigné par l’État, lancée par
le BDP, est un acte de désobéissance civile. Cette action a pour objectif de
montrer que la laïcité n’existe pas réellement en Turquie. Elle démontre
également le fait que la création de l’état-major général et de la Direction
des affaires religieuses le même jour n’est pas une coïncidence. Que je
sache, il n’existe aucune règle religieuse qui dit que les musulmans
doivent parler en turc dans les mosquées. »
La religion adoucit les mœurs turco-kurdes
Les prêches du vendredi sont aussi des prières qui doivent être récitées en
arabe. La règle d’utiliser le turc, imposée par le parti unique, a offensé les
croyants turcs autant que les Kurdes. Cette règle a été levée en temps
voulu. La partie du prêche qui est donnée en turc n’est pas obligatoire. La
Direction des affaires religieuses avait déjà déclaré dans une publication
que le prêche pouvait contenir du texte prononcé en kurde ; et que le
Mevlid, qui n’est pas un acte cultuel mais une commémoration - marquant
la naissance du prophète - pouvait également l’être. Alors, quel est le
problème ? Le plus grand signe qui montre que le KCK et le PKK ne se
préoccupent pas de la prière, c’est qu’ils ont tué des imams kurdes très
populaires dans la région. Les imams qui se livreraient à du racisme
contre les Kurdes ou se montreraient insistant pour l’utilisation du turc ne
représentent pas une menace pour eux. Ces imams ne seront pas écoutés
et ils ne seront pas en mesure d’exercer une quelconque influence. Le fait
que ces organisations aient tué Tan Aziz, qui était chéri par la population,
ainsi que cinquante imams comme lui, s’expliquait par son influence
grandissante. La religion joue un rôle essentiel dans l’incapacité du conflit
turco-kurde à s’enflammer comme ils le souhaiteraient. La vraie raison de
transformer la prière du vendredi en un moyen de pression et de
protestation est de mettre fin à l’emprise pacifique que la religion a sur le
sujet. On peut facilement prévoir que leurs plans seront contre-productifs.
Les Kurdes, qui, pour la plupart, appartiennent à l’école de pensée
chaféite, sont plus sensibles au sujet des prières et, en un sens, plus
religieux. Je ne pense pas qu’ils suivront ceux qui parlent d’ « opium » à
propos de la prière.
http://fr.zaman.com.tr/fr/columnistDetail_getNewsById.action?newsId=51
14&columnistId=19
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53607
Turquie : funérailles sous tension d'un manifestant
kurde
jeudi 21 avril 2011 - Dernière modification le : jeudi 21 avril 2011
Par RFI
Des manifestations dans une dizaine de provinces de Turquie ont eu lieu
jeudi 21 avril pour la quatrième journée consécutive après que le Haut
conseil électoral ait invalidé la candidature de Kurdes aux prochaines
législatives. Les funérailles d’un manifestant tué la veille par la police ont
attiré des dizaines de milliers de personnes, mais les rassemblements et
les affrontements avec la police se sont encore reproduits dans toute la
région kurde. Dans la soirée, le Haut conseil a fait marche arrière et
réintégré les candidats kurdes dans leurs droits civiques.
Barricades et cocktails Molotov d’un côté, canons à eau et gaz
lacrymogènes mais aussi tirs à balles réelles de l’autre. La spirale de la
violence semble bien difficile à enrayer dans le sud-est de la Turquie.
A Bismil, tout d’abord, où était enterré un jeune homme tué mercredi
d’une balle dans la poitrine, 30 000 à 50 000 personnes assistaient aux
funérailles qui ont dégénéré en affrontements avec la police, se soldant
par des dégradations de commerces et des interpellations.
A Van, des manifestants ont également incendié des filiales de banques et
divers magasins. Toujours en réaction à la mort du jeune Ibrahim Oruç,
des bagarres de rues à Batman ont fait au moins deux blessés par balles,
dont un policier. Des policiers blessés, mais par des jets de pierre cette
fois, on en compte également dans plusieurs autres villes de la région
depuis hier soir, comme à Sirnak et Agri.
Enfin à Diyarbakir et Silopi, les commerçants ont baissé le rideau de fer
toujours en réaction à la décision du Haut conseil électoral de barrer la
route des prochaines élections législatives à plusieurs candidats kurdes.
Un Conseil électoral qui, sous la pression de la rue, a finalement
reconsidéré son verdict ce jeudi soir, et ouvert la voie des urnes à six des
sept candidats précédemment disqualifiés, de quoi, sans doute, faire
baisser la tension.
http://www.rfi.fr/europe/20110421-turquie-manifestations-kurdescontinuent
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53616
Ne négligeons pas la carte turque !
Le Figaro
16 avr. 2011
Alexandre Adler
C’est unanimement que les opinions européennes ont enfin découvert
l’importance du modèle turc… place al-Tahrir au Caire. Les mêmes qui ne
cessaient de mettre en cause le sérieux démocratique de la Turquie se
sont abruptement rendu compte de l’importance mondiale de ce que les
Turcs avaient réalisé ces dix dernières années. Il s’agit ici bien sûr des
Turcs, et non du seul parti au pouvoir l’AKP. Car si les anciens islamistes
ont su devenir un parti conservateur, défenseur des valeurs musulmanes,
dans un cadre pluraliste et ouvert, ils ne le doivent pas seulement à leurs
propres capacités de changement et d’autocritique. C’est le kémalisme,
trop souvent aujourd’hui accusé de tous les maux, qui a permis sur la
longue durée l’essor actuel de la démocratie.
C’est sur quatre étages de cette fusée modernisatrice que le kémalisme
(séparation de la Mosquée et de l’État, bipartisme provoquant une
première alternance dès 1951, légalisation de tous les partis à partir de
1980, et cassure du rythme inflationniste et candidature à l’Europe avant
2000), que le cinquième étage de la fusée a réussi sa mise en orbite, c’est
à-dire l’alternance au profit d’un ancien parti islamiste profondément
rénové.
Aujourd’hui, de nombreux responsables musulmans dans le monde arabe
se tournent, au moins en paroles vers l’exemple turc. Même ceux qui
pratiquent à cet effet la « takya », c’est-à-dire la dissimulation dont firent
usage les chiites tout au long de leur millénaire histoire et qui ne serait au
pire qu’un hommage rendu par le vice à la vertu. La réalité, c’est que
l’opinion arabe aspire ardemment aujourd’hui à une forme de liberté
politique que la Turquie a déjà atteinte, mais il est vrai non sans
souffrances, et en étalant le processus, à tout le moins, sur les trente
dernières années.
Tous ceux qui, en Europe, souhaitent associer, sous une forme ou sous
une autre, ce nouveau monde arabe au développement de notre continent
viennent donc enfin de comprendre que cette association ne peut passer,
certes sans aucun monopole, d’abord par la Turquie. Ceci devrait régler,
une fois pour toutes, le débat sur l’intérêt de bénéficier, à travers les
Turcs, de partenaires fiables et démocratiques, membres à part entière de
l’Union européenne, pour porter tous ensemble le même projet de liberté.
Or, au moment même où ces réalités commencent à s’imposer, c’est
malheureusement le moment que choisit telle ou telle force politique pour
marquer des points à court terme dans un affrontement électoral terni par
le populisme. Dans ce concert de Klaxons, on n’attendait pas le Parti
socialiste français. Et pourtant il arrive.
Le groupe sénatorial socialiste envisage sérieusement de faire voter à
nouveau la Haute Assemblée sur le génocide arménien. Rappelons
brièvement la situation réelle. La Turquie ne refuse plus de discuter
ouvertement des crimes commis par son armée et ses supplétifs kurdes
en 1915 contre le peuple arménien. Mieux, la Turquie a multiplié ces deux
dernières années des efforts diplomatiques considérables pour normaliser
ses relations avec Erevan, au risque même, parfois excessif, de détériorer
ses relations pourtant stratégiques avec l’Azerbaïdjan indépendant.
Le Sénat français n’a pas particulièrement compétence pour statuer d’un
problème historique que les Turcs sont à présent prêts à aborder, ils
devraient encore moins avoir le droit de compliquer davantage, s’il était
possible, des relations franco turques que l’Élysée s’efforce pourtant
d’améliorer quelque peu. Il ne s’agit pas ici bien évidemment des
sensibilités encore à vif de nos compatriotes arméniens de France, mais
bien plutôt hélas d’une nouvelle œillade adressée depuis la gauche cette
fois-ci, aux électeurs tant convoités du Front national. Mais les sénateurs
socialistes, s’ils persistaient, y ajouteraient une touche d’hypocrisie «
droit-de-l’hommiste » particulièrement déplaisante, mais qui séduira sans
doute quelques voix supplémentaires sur les bancs de la droite et du
centre.
Nous sommes comme toujours au milieu d’une transition sollicitée
positivement par l’avenir du monde arabe et négativement par les vieux
cadavres de la décomposition ottomane. Espérons que les forces
politiques françaises ensemble auront la présence d’esprit de choisir
d’abord le présent turc, dont nous n’avons qu’à nous réjouir.
TÉLÉCHARGER :
Le Figaro du 16 avr. 2011
http://www.lefigaro.fr/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53610
Amours impossibles en Turquie
L'Express
Par André Clavel (L'Express), publié le 22/04/2011 à 08:00
Le prix Nobel turc signe une très belle histoire d'amour sur les rives du
Bosphore.
La littérature turque possède un fakir mirobolant, Yachar Kemal, et un
derviche frondeur, Orhan Pamuk. Le premier n'a pas eu le Nobel qu'il
méritait et c'est le second qui le lui a "volé" - en 2006 - parce que les
jurés de Stockholm, tout en saluant un romancier de haute lignée,
voulaient prendre la défense d'un rebelle. Pamuk avait en effet été l'un
des seuls intellectuels du monde musulman à condamner la fatwa contre
Salman Rushdie et, en 2005, il avait eu le courage de reconnaître la
responsabilité de son pays dans le génocide arménien - des déclarations
qui faillirent le conduire en prison. Et si Pamuk passe pour un mouton noir
sur les rives du Bosphore, il n'est pas plus tendre avec les dirigeants
européens, qu'il accuse de mépris à l'égard de la Turquie.
Mais, lorsqu'il grimpe sur son tapis volant pour revenir à ses vraies
amours - la littérature -, Pamuk remise son amertume et nous enchante.
En écrivant, il ne cesse de confronter les sortilèges de l'Orient et la
modernité de l'Occident, dans des fresques vertigineuses où Schéhérazade
passe le relais à Emma Bovary, où Nabokov et Calvino copinent avec
Nazim Hikmet et Soliman le Magnifique. Après Le Livre noir (fabuleuse
plongée dans les entrailles d'Istanbul), Mon nom est rouge (un polar à la
Umberto Eco, qui se situe dans les ateliers d'enluminures du xvie siècle)
et Neige (tableau d'une Turquie déchirée entre laïcité et islamisme), voici
le roman le plus surprenant de Pamuk : Le Musée de l'innocence, qui
commence comme une bluette glamoureuse et qui se referme sur un
funeste fracas, à bord d'une vieille Chevrolet lancée contre un platane à
tombeau ouvert. Mélo ou tragédie ? Pamuk joue sur les deux registres. Et
montre, après Tolstoï et Flaubert, que les histoires d'amour sont aussi des
histoires de mort, comme si l'existence était un monstrueux traquenard,
un piège sordide. Kemal, le beau et fortuné narrateur du Musée de
l'innocence, doit épouser Sibel, dans une Turquie encore archaïque - celle
des an-nées 1970 -, où les mariages se manigancent à l'amiable, entre
riches. Mais il n'y a pas là matière à roman et Pamuk décide de pousser
son narrateur jusqu'à cette boutique providentielle où travaille la radieuse
Füsun, dont il va tomber follement amoureux : pendant que se préparent
ses fiançailles, il connaît l'extase entre les bras de cette fille du peuple,
qu'il butine et lutine sans relâche, dans sa garçonnière des quartiers chics
d'Istanbul.
Une passion condamnée à être platonique
La suite ? Les conventions sociales l'emportent, Kemal reste la proie de
Sibel et Füsun, totalement désemparée, disparaît. Le second acte raconte
comment le héros de Pamuk va rompre ses fiançailles, et traquer
désespérément celle qui le hante. Jour et nuit, jusque dans l'appartement
des parents de Füsun, où il finira par la retrouver. Et où il reviendra
presque chaque soir en se contentant de ravaler son chagrin, car la belle
Stambouliote a épousé un autre homme...
C'est ce calvaire d'une passion désormais condamnée à être platonique
que décrit Pamuk, avec une délectation presque sadique. Reste le dernier
acte, terrible, au terme d'une histoire où se conjuguent les souffrances de
l'amour et l'amour de la souffrance. Sur les égarements du coeur, sur les
aveuglements de la passion et la cruauté du destin, Pamuk vient de signer
un très grand roman.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/amours-impossibles-enturquie_985256.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53640
Pamuk : "La vie se moque de mes romans"
LE MONDE DES LIVRES | 21.04.11 | 17h45 • Mis à jour le 22.04.11 |
07h55
Il a juste un peu détourné la tête. Regardé le jardin par la fenêtre de ce
grand bureau, chez Gallimard. La veille de son arrivée à Paris pour deux
jours, à l'invitation de son éditeur français, Orhan Pamuk a appris sa
condamnation à une amende par un tribunal turc. On lui reproche d'avoir
affirmé en 2005, dans une interview, que "30 000 Kurdes et un million
d'Arméniens" avaient été tués dans son pays. Aujourd'hui, pas envie d'en
dire quoi que ce soit. La peine se veut symbolique. Mais justement, quel
symbole.
A 58 ans, l'écrivain vient de publier, en France, Le Musée de l'innocence,
paru en Turquie en 2006, l'année de son prix Nobel de littérature. Ce gros
roman de plus de 600 pages parle de la perte et de la consolation. "Et de
l'amour...", ajoute doucement Orhan Pamuk.
L'histoire commence au milieu des années 1970. Kemal, un trentenaire de
la bonne société d'Istanbul, doit se fiancer à Sibel. Tous deux sont du
même milieu confortable. Lui est allé à l'université aux Etats-Unis, Sibel a
fait ses études en France. Ils ont déjà consommé leur futur mariage.
"Avoir fait l'amour avant de nous marier, raconte Kemal au début du livre,
nous donnait l'illusion que nous étions "libres et modernes" (des termes
que nous n'aurions jamais utilisés pour nous qualifier), et cela nous
rapprochait."
Dans une boutique de mode où il se rend pour acheter un sac à main à sa
fiancée, Kemal retrouve Füsun, une de ses cousines qu'il n'avait pas vue
depuis qu'elle était gamine. Füsun est vendeuse et sort juste du lycée. Elle
a 18 ans. C'est un immédiat coup de foudre. La relation sera passionnée,
terriblement charnelle. Ils se rejoignent, dévorants, chaque jour, dans un
appartement inoccupé où la mère de Kemal a entassé de ces meubles et
bibelots qu'on ne sait pas jeter.
Incapable de rompre ses engagements avec Sibel, Kemal laissera
s'éloigner la jeune fille, qui épousera un de ses amis d'enfance. Sauf qu'il
n'aura de cesse, les années qui suivent, de la reconquérir.
Orhan Pamuk nous entraîne bien au-delà de l'aventure sentimentale et de
la fresque sociale. "Je me suis efforcé, explique-t-il, de tenir la chronique
encyclopédique de ce qui se passe lorsque nous tombons amoureux."
De fait, le roman recense, au fil de la narration, tous les détails, les
attitudes, les codes, les contradictions, les mirages. Kemal qui a perdu
Füsun en est obsédé. Il croit la reconnaître dans des silhouettes de hasard
et, pour calmer son angoisse et son manque, il va se mettre à
collectionner de manière systématique les objets qu'elle a approchés, ceux
qu'elle a touchés. Un verre, une boucle d'oreille, un pinceau de
maquillage, des mégots, des épingles.
Cette recherche fétichiste devient bientôt un exercice de vénération. Le
recueil des traces de son amour, jusqu'aux plus infimes, jusqu'aux plus
étranges, l'occupera toute sa vie au point de le conduire à créer un
extraordinaire musée sentimental. "Le roman, dit tranquillement Pamuk,
se trouve être, en fait, le catalogue de ce musée."
L'idée de la quête est présente dans beaucoup de ses textes. Dans Le
Livre noir (Gallimard, 1994. Folio no 2897) ou dans Neige (Gallimard,
2005. Folio no 4531), notamment. Son attention aux objets se retrouve
aussi dans les "idées, images et fragments" qui composent D'autres
couleurs (Gallimard, 2009. Folio no 5184). Il y évoque un cendrier de
porcelaine, un tricycle d'enfant, un moulin à poivre. Dans les pages
d'Istanbul. Souvenirs d'une ville (Gallimard, 2007. Folio no 4798), il
rappelle son ravissement de petit garçon à fourrager dans les ustensiles
de toilette de sa mère.
"Cela m'apparaît si évident, continue-t-il. Au cinéma, vous avez glissé le
ticket de la séance dans la poche de votre manteau. Il s'y est enfoui. Et
des années plus tard, vous remettez la main dessus. Le film que vous
aviez complètement oublié revient avec toutes ses couleurs. Sans ce
ticket, il n'y aurait pas eu de résurgence."
Les objets, dans le roman, font aussi les indices de jeux de piste. Ainsi, le
sac aperçu en vitrine que Kemal veut offrir à sa fiancée et qui précipite sa
rencontre avec Füsun est griffé "Jenny Colon". Du nom de cette actrice qui
ressemblait tant à Adrienne que Gérard de Nerval en fit son Aurélia. Ce
Nerval venu à Istanbul dans son Voyage en Orient, juste après la mort de
Jenny, accrochant à la ville un absolu sentiment de perte et une profonde
mélancolie.
La figure du poète, ses obsessions, ses confrontations aux hasards qui lui
faisaient tourner au-dedans le chaton de sa bague pour conjurer le sort,
se retrouvent tout au long du livre. Kemal, d'ailleurs, n'est-il pas un
"inconsolé" ? Il est troublant de noter que Nerval, en 1841, dans la fin de
sa dévotion tragique à Jenny, est interné à la clinique du docteur Blanche,
à Passy. Dans l'ancien hôtel de Lamballe, qui se trouve être aujourd'hui
l'ambassade de Turquie... "La vie est pleine d'ironie qui se moque de mes
romans, sourit Pamuk. Certains détails sont intentionnels. D'autres pas.
Ou alors, j'ai oublié qu'ils l'étaient. Le livre a ses propres soucis." Reste
qu'il progresse de prémonitions en attentes inquiètes. En accidents et en
deuils. "J'écris dans ce que je crois être le désordre. Ensuite j'assemble."
Le Musée de l'innocence peut se lire comme la mise en roman d'Istanbul,
ce récit qui était à la fois celui des souvenirs d'enfance, de l'éducation
sentimentale et de la vocation d'écrivain d'Orhan Pamuk. "Un titre pose
toujours une dernière question, dit-il en se tournant une nouvelle fois vers
la fenêtre. Ce que l'on continue à perdre longtemps, c'est son innocence."
Le Musée de l'innocence (Masumiyet müsesi)
d'Orhan Pamuk
Traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, Gallimard, "Du monde entier", 674
p., 25 €.
Xavier Houssin
Extrait
"Le sentiment de remords et de culpabilité qui m'avait assailli après les
fiançailles atteignait désormais des proportions insupportables. J'avais
trahi Füsun ! Je devais uniquement penser à elle. Il fallait promptement
rejoindre l'endroit où je pourrais l'approcher au plus près.
Une dizaine de minutes plus tard, j'étais couché dans notre lit de
l'immeuble Merhamet, j'essayais de retrouver le parfum de Füsun
imprégné dans les draps, de sentir sa présence dans mon corps, comme si
je voulais devenir elle. Son odeur s'était atténuée, presque volatilisée. Je
serrai les draps de toutes mes forces. Quand la douleur atteignit son
paroxysme, je tendis la main pour me saisir du presse-papiers en verre
posé sur la petite table. L'odeur si particulière de sa main, de sa peau et
de son cou flottait à la surface du verre et me titillait agréablement la
bouche, les narines et les poumons à mesure que je l'aspirais."
"Le Musée de l'innocence", p. 232
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/04/21/palmuk-la-vie-semoque-de-mes-romans_1510701_3260.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53644
Chrétiens
Chrétiens persécutés. La pétition recueille plus de
11.000 signatures
Le Télégramme
22 avril 2011 à 11h30
La pétition lancée par Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, en
solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde, et pour le respect
de la liberté religieuse et de conscience a recueilli plus de 11.000
signatures. Elle avait été lancée le 19 février 2011 à l'occasion de la
grande marche silencieuse qui avait rassemblé plus de 2.000 personnes
dans les rues de Vannes.
Dans un communiqué, Mgr Centène rappelle que le 19 février dernier, plus
de 2.000 personnes étaient présentes à Vannes pour une marche
silencieuse, suivie d’une messe et d’une veillée de prière. " L’enjeu de cet
évènement était d’éveiller les consciences à la réalité vécue au quotidien
par de très nombreux chrétiens dans le monde, persécutés pour leur foi et
leur appartenance religieuse, et de manifester que toute atteinte à
l’encontre de la liberté religieuse et de la liberté de conscience des
chrétiens est une menace pour les droits fondamentaux de la personne
humaine et pour la société en général".
11.396 signatures
Ce même jour, Mgr Centène lançait une pétition destinée aux députés du
Morbihan, interpellant sur « la passivité et l’indifférence coupables » des
institutions européennes face aux persécutions vécues par les chrétiens,
et invitant les personnalités politiques à "promouvoir fermement la liberté
religieuse et la liberté de conscience, à lutter contre les attitudes
grandissantes de «christianophobie , et à agir en cela auprès des
instances européennes" Une pétition avait été lancée : elle a recueilli
11.396 signatures (*) et a été transmises récemment aux députés du
Morbihan.
Une église incendiée en Inde
"Cette démarche est hélas tristement d’actualité, car les persécutions des
chrétiens restent vives dans le monde. Le mois dernier, par exemple, en
Inde centrale, un prêtre catholique de 45 ans a été agressé et gravement
blessé dans la nuit du 29 au 30 mars; des groupes extrémistes hindous
ont récemment bloqué un véhicule transportant des statues composant les
stations d’un Chemin de Croix d’une paroisse catholique, pour ensuite les
détruire. Au sud de l’Inde, une église de rite syro-malankar a été
incendiée le 23 mars, par des inconnus, indique l'évêque de Vannes..
Un forum de sensibilisation les 14 et 15 octobre
Les 14 et 15 octobre 2011, le Diocèse de Vannes proposera un forum de
sensibilisation afin de permettre à chacun de mieux comprendre les
réalités vécues et les enjeux, et de mieux connaître les associations qui
soutiennent les chrétiens persécutés. /
* Certifiées par Huissier - Maître Lalauze - Vannes
http://vannes.letelegramme.com/local/morbihan/vannesauray/vannes/chretiens-persecutes-la-petition-recueille-plus-de-11-000signatures-22-04-2011-1278312.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53647
TURQUIE/ISRAEL
Le président turc exhorte Israël à faire la paix avec
les Palestiniens
20 Minutes
Mis à jour le 21.04.11 à 17h21
Le président turc, Abdullah Gül, exhorte Israël à faire la paix avec les
Palestiniens comme réponse stratégique à la vague de contestation dans
le monde arabe et aux tendances démographiques à long terme
défavorables à l'Etat juif.
«Israël ne peut se permettre d'être perçu comme un îlot d'apartheid
entouré d'une mer arabe de colère et d'hostilité», écrit-il dans une tribune
publiée jeudi par le New York Times. Les révoltes dans le monde arabe
reflètent le désir ardent de démocratie de la part de populations qui
cherchent également à regagner fierté et dignité nationales, ajoute-t-il.
Israël doit s'adapter à ce nouveau climat et ne doit pas le redouter.
«L'émergence d'un voisinage démocratique autour d'Israël est la garantie
ultime de la sécurité du pays», estime le président turc.
Les relations turco-israéliennes se sont détériorées depuis l'opération
«Plomb durci» et encore dégradées avec l'assaut par des commandos
israéliens d'un navire humanitaire turc ayant entraîné la mort de neuf
Turcs en mai 2010.
Reuters
http://www.20minutes.fr/ledirect/711421/monde-le-president-turcexhorte-israel-faire-paix-palestiniens
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53612
TURQUIE/JAPON
Pénurie de composants automobile : Toyota ferme
son usine turque
euronews
21/04 18:57 CET
Victime de la pénurie de certains composants automobile en provenance
du Japon, le constructeur japonais Toyota va fermer plusieurs de ses
usines en Europe. En France, en Grande Bretagne et en Pologne mais
aussi en Turquie oú l’usine de Adapazari près d’Istanbul va stopper
complètement sa production à partir de jeudi et jusqu’au lundi 2 mai.
Orhan Ozer, le responsable de l’usine :
“La source du problème c’est qu’en fait certains petits composants
électroniques de la voiture sont fournis depuis le Japon à nos fournisseurs
européens. Et pour cette raison nos fournitures sont irrégulières et nous
voulions stopper la production pour améliorer nos approvisionnements”.
Toyota évalue à 260.000 le nombre de voitures perdues au japon en
raison des dégâts causés par le séisme du 11 mars aux usines de pièces
détachées et celles de fabricants de composants électroniques pour
l’automobile. Mais cette situation touchera à terme tous les sites
d’assemblages d’automobiles au monde et donc tous les constructeurs.
Copyright © 2011 euronews
http://fr.euronews.net/2011/04/21/penurie-de-composants-automobiletoyota-ferme-son-usine-turque/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53618
TPI/SREBRENICA
Serge Brammertz: "Ne pas juger R. Mladic serait le
pire signal"
RTBF
Mis à jour le jeudi 21 avril 2011 à 17h01
Rencontre avec le procureur du Tribunal pénal international pour l'exYougoslavie, le magistrat belge Serge Brammertz. Il déplore le
nationalisme encore très présent dans ces pays. Pour lui, il faut éviter à
tout prix l'impunité, même 15 ans après cette guerre.
Comme procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, le
Belge Serge Brammertz, dirige depuis trois ans les enquêtes contre les
criminels présumés de la guerre des Balkans à partir de 1991. Interrogé
par Françoise Nice, il évoque le cas du général Mladic toujours en fuite :
"Le tribunal pour l'ex-Yougoslavie a poursuivi plus de 150 personnes. Sur
ces 150 personnes, il n'y en a que deux qui sont en fuite et certainement
Mladic est quand même un des présumés responsables du génocide de
Srebenica, le crime le plus important commis sur sol européen depuis la
deuxième guerre mondiale. Voir le tribunal pour l'ex-Yougoslavie fermer
ses portes sans avoir poursuivi ce général, ce serait évidemment
catastrophique pour les victimes. Ce serait le signal le plus mauvais parce
que cela donne le message qu'il suffit d'attendre assez longtemps et que
plus personne ne s'intéresse à un fugitif".
Il se dit également surpris par les manifestations et réactions politiques en
Croatie, après la condamnation du général Ante Gotovina et d'un ex-chef
de la police à 24 et 18 ans de prison, pour des massacres et déportations
de Serbes lors de l'opération Tempête en 1995 : "Nous voyons
aujourd'hui, encore 15 ans après la fin des hostilités, qu'il y a des
réactions souvent très nationalistes. Vous voyez en Serbie, ce n'est pas
nécessairement différent. Aujourd'hui, vous avez une minorité de Serbes
qui sont en faveur de l'arrestation de Mladic. Ce qui veut dire qu'encore
aujourd'hui beaucoup de gens dans la population ont des difficultés
d'accepter que des personnes qu'ils ont considérées comme des héros
pendant la guerre se sont rendus coupable de crimes".
Outre le général serbe Mladic, Goran Hadzic, l'ancien chef politique des
Serbes de Croatie est lui aussi toujours en fuite. Le tribunal spécial pour
l'ex Yougoslavie devrait fermer ses portes d'ici 3 ans, mais un petit
tribunal pourrait encore siéger si Mladic était arrêté après cette date.
Serge Brammertz évoque aussi plus généralement les obstacles que
rencontre la justice pénale internationales à traiter le cas d'autre
dirigeants, tels que Mouammar Kadhafi ou Laurent Gbagbo.
F. Nice
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_s-brammertz-tpi-ne-pas-juger-rmladic-serait-le-pire-signal?id=5986313
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53634
HONGRIE
Une télévision hongroise célèbre l'anniversaire
d'Hitler
7sur7
Une chaîne de télévision hongroise en ligne, soutenue par le parti
d'extrême droite Jobbik, a célébré l'anniversaire du dictateur nazi Adolf
Hitler, rapportaient jeudi des sites internet locaux.
Dans un reportage de 30 secondes, diffusé à l'occasion du 122e
anniversaire de la naissance d'Hitler mercredi soir, la chaîne N1 (National
One) a rendu hommage à l'"homme politique allemand" pour sa
contribution économique et morale à son pays d'adoption.
Hitler "a rapidement relancé une Allemagne en ruines et appauvrie, qui a
connu un retournement sans précédent dans les sphères économique,
sociale, morale et culturelle", commentait le reportage.
Il ajoutait que depuis la défaite de l'Allemagne nazie, "l'homme politique
probablement le plus connu de l'Histoire avait été la principale victime
d'une chasse aux sorcières politique des vainqueurs", qui étaient désignés
comme "les alliés anglo-saxons et bolcheviques".
Illustré par des images d'archives montrant des parades de soldats nazis
et un Hitler souriant entouré de jeunes enfants, le reportage pouvait
encore être visionné jeudi sur le site de N1.
La chaîne, associée au parti d'extrême droite Jobbik, qui a recueilli 12%
des voix aux dernières élections législatives, a été lancée en décembre
dernier.
N1 propose des informations qui "ne sont pas disponibles, ou diffusées
d'une manière déformée, dans les médias grand public", selon un
communiqué de la chaîne.
Le reportage de N1 a été relevé d'abord par un blog hongrois jeudi. Les
médias nationaux n'en ont pas fait état. (belga/chds)
21/04/11 17h15
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/Television/article/detail/1253988/2011/
04/21/Une-television-hongroise-celebre-l-anniversaire-d-Hitler.dhtml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53611
SHOAH
Tout le « film » du procès Barbie en DVD
LibéLyon.fr
21/04/2011
HISTOIRE - Une résistante, Julie Franceschini, qui fut torturée par Klaus
Barbie, explique qu’elle n’a pas oublié « les yeux enfoncés » de son
tortionnaire, « ses yeux d’acier enfoncés ». Ce regard « terrible », c’est
aussi ce qui a marqué le résistant André Courvoisier qui se tourne vers
l’accusé et le fixe dans les yeux : « Je le reconnais à ses yeux d’acier.
C’est toujours un chacal ». Cette séquence est extraite du « Procès Barbie
», coffret de 6 DVD coédité par Arte et Ina éditions. Du 11 mai au 4 juillet
1987, au palais des 24 colonnes à Lyon, se tient un procès historique.
Klaus Barbie, ancien officier SS chargé d’éradiquer la Résistance et de
déporter les Juifs entre 1942 et 1944 à Lyon, est jugé pour crime contre
l’humanité.
Il sera condamné à perpétuité. Pour la première fois, un officier nazi est
jugé en France pour de tels crimes. Et pour la première fois aussi, un
procès d’assises est filmé dans son intégralité. Ces images, souvent d’une
forte intensité et d’une importance exceptionnelle pour la compréhension
du passé et l’appréhension du futur, sont désormais accessibles au grand
public.
En 1987, le procès Barbie est le premier procès à faire l’objet d’un
enregistrement audiovisuel, comme le prévoit une récente loi datant du 11
juillet 1985 que Robert Badinter (dont le père a été raflé rue SainteCatherine par « le bourreau de Lyon ») a justement fait passer en vue du
procès Barbie. Mais, au même titre que les documents d’Etat, ces archives
audiovisuelles constituées pour le civisme et la science, restent soumises
au délai légal de consultation de 30 ans pour les chercheurs et 50 ans
pour le grand public.
Jusqu’à ce qu’en 1990 une nouvelle loi introduise une dérogation
exceptionnelle dans le cas de crime contre l’humanité.
“La dérogation a été accordée, car il nous est vite apparu que nous étions
dans un monde où il fallait de temps en temps des “piqûres de rappel”
contre la barbarie. Il faut montrer jusqu’où exactement peuvent mener
certaines idéologies, qu’elles s’appellent nazisme ou purification ethnique…
Les crimes contre l’humanité se sont hélas perfectionnés” expliquait Pierre
Truche, alors premier président de la cour de Cassation, au moment de la
diffusion de larges extraits du procès sur la Chaîne Histoire. Le magistrat
fut procureur général lors du procès de Barbie et gardait en mémoire des
témoignages d’une force exceptionnelle : “surtout les témoignages des
femmes, ce sont sans doute les moments les plus émouvants. Je me
souviens du témoignage de deux femmes victimes d’expériences
médicales… Certaines ont confié qu’elles n’avaient jamais pu raconter à
leur famille ce qu’elles avaient vécu.”
Autres temps forts du procès : la plaidoirie de Maître Serge Klarsfeld, qui
décline, un à un, le nom et l’identité des 44 petits enfants d’Izieu, arrêtés
par Barbie le 6 juin 1944. Neuf jours plus tard, ces enfants étaient réduits
en cendre dans les fours crématoires du camp d’Auschwitz. Comme le
rappelle avec émotion Sabine Chwast-Zlatin lors du procès Barbie : “ils
n’étaient pas résistants, ce n’était pas un crime de guerre ; c’était un
crime contre l’humanité, ils étaient innocents !”
Ita-Rosa Halaunbrenner, 83 ans, évoque l’arrestation de son mari et de fils
aîné par Barbie. Le premier fut fusillé, le second déporté à Birkenau. Très
émue au moment d’évoquer ses deux fillettes raflées à Izieu et mortes à
Auschwitz, elle ne peut poursuivre sa déportation. Geneviève de Gaulle
Anthonioz, déportée pour faits de résistance, raconte, chancelante, le récit
de son arrivée en camp de concentration où elle découvre des “loques
humaines”, puis se reprend : “on n’était plus des humains…” Des phrases
terribles, une tension insoutenable que seule la force d’un témoignage
peut susciter. Et graver à jamais dans les mémoires.
Des 37 audiences de ce procès fleuve restent 145 heures d’images. Pour
le coffret de DVD, elles ont été ramenées à près de 20 heures par
Dominique Missika, directrice éditoriale et historique et Philippe Truffault,
réalisateur et directeur artistique. Pas question pour les deux artisans de
ce film du procès de livrer ni un best of’ ni un résumé. Ils ont respecté des
obligations juridiques strictes : équilibre entre accusation et défense,
maintien de l’ordre chronologique initial (en signalant toutes les coupes)
et préservation de l’état brut des images. Pas d’effet de montage, de
recadrage ou de commentaire en voix off.
Pas de prime aux temps forts non plus : « il fallait montrer les instants de
grande intensité émotionnelle autant que les temps morts ou les moments
de flottement » expliquent Dominique Missika et Philippe Truffault qui,
parce qu’il s’agissait du premier procès filmé aux assises, ont tenu à
conserver ce qui fait la dramaturgie d’un procès d’assises, avec ses rituels,
ses incidents, sa solennité. « Au final, nous avons cherché à restituer la
sincérité des débats, sans rien sacrifier au spectaculaire ou au scabreux,
en montrant la force et les fragilités ou les contradictions du certains
témoignages, les dissensions entre les parties civiles ou encore les points
marqués par la défenses » poursuivent-ils.
Lors de la présentation du coffret de DVD, mardi à Lyon, plusieurs
personnalités, qui furent acteurs de ce procès, ont salué la qualité du
document historique et pédagogique, jugeant que l’émotion était intacte
et l’atmosphère très fidèle.
Maître Alain Jakubowicz, qui figuraient parmi les parties civiles lors du
procès Barbie a présenté ce DVD comme une œuvre citoyenne, « un
vaccin contre le négationnisme ».
Anne-Caroline JAMBAUD
Le Procès Barbie, Lyon 11 mai - 4 juillet 1987. Coffret 6 DVD, coédition
Arte éditions / Ina éditions. Direction éditoriale et historique : Dominique
Missika, direction artistique et réalisation : Philippe Truffault, montage :
Tatiana Andrews, images d'origine : Daniel Borgeot pour FR3 Lyon. Durée
totale du coffret 21h40 + 1 livret de 40 pages. Prix public conseillé : 50€.
Sorj Chalandon, prix Albert Londres pour sa couverture du procès Barbie
pour Libération :
« Le procès Barbie est mon plus grand souvenir de journaliste ! C'est l'une
des expériences les plus inoubliables et les plus violentes que j'ai vécues.
J'ai écouté, écouté, écouté les témoins jour après jour pendant des
semaines et j'ai vraiment senti à quel point notre rôle de rapporteur était
impératif : tous ces gens fragiles allaient mourir dans quelques années, et
tout ce que nous allions écrire serait ce qui resterait d'eux. Là, j'ai
retrouvé le fondamental de mon métier.
J'ai rarement eu à ce point les larmes aux yeux, constamment. Beaucoup
de journalistes ont croisé l'horreur de la guerre, mais là, ces petites
personnes brisées, belles, à bout de force qui venaient, avant de mourir,
nous expliquer ce qu’elles avaient vécu, j'en étais bouleversé du matin au
soir.
Quand, au bout de deux jours de procès, Barbie a dit qu'il ne
comparaîtrait plus, des journalistes se sont levés et ont dit : "ce procès
n'a plus aucun intérêt". C’était de la trahison ! L'intérêt ce n'était pas
Barbie, c'était ce qui allait être dit ». (recueilli en 2006 par A-C J)
Voir la vidéo
Premier extrait: l'arrivée de Barbie à son procès
Second extrait: le témoignage d'une résistante face à son bourreau
http://www.libelyon.fr/info/2011/04/tout-le-film-du-proc%C3%A8sbarbie-en-dvd.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53604
Eichmann à Paris
Le Point.fr - Publié le 21/04/2011 à 18:44
À l'occasion du cinquantenaire du procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem,
une exposition du mémorial de la Shoah revient sur ce moment
historique.
Par Marion Cocquet
La salle du procès s'ouvre comme celle d'un théâtre. Au parterre, la foule
des journalistes, du public, des témoins. Sur la scène, la rangée des
magistrats. Au devant, à droite, dans une cabine vitrée qui le change en
un étrange insecte, maigre de cou et de nez, Adolf Eichmann. L'un des
artisans majeurs de la "solution finale", sans doute le plus important
responsable nazi encore en vie et qu'Israël, après l'avoir fait capturer en
Argentine, juge, d'avril à décembre 1961.
Le cinquantenaire du procès Eichmann aurait pu donner lieu à une
commémoration consensuelle. Le mémorial de la Shoah a fait, au
contraire, le choix d'une exposition qui montre la complexité de
l'événement, à travers un ensemble de documents (films, lettres,
photographies, témoignages, articles de presse), produits pour certains
pour la première fois. En 1961, en effet, le texte que la philosophe
Hannah Harendt consacre à la "banalité du mal" n'est pas seul à susciter
la polémique. L'orchestration politique du procès, voulu par le Premier
ministre David Ben Gourion afin de contrer le danger d'un clivage, au sein
de la société israélienne, entre les survivants de l'Holocauste et les
nouvelles générations, est aussi objet d'interrogations. Comme le choix
d'un procès "national", qui fait figurer parmi les chefs d'accusation le
"crime contre le peuple juif", et la volonté du procureur général d'en faire
le procès de la "solution finale" elle-même, alors qu'Eichmann n'a été
impliqué que dans certaines de ses étapes.
"J'essaie de montrer que le procès de Jérusalem s'inscrit certes dans la
continuité de Nuremberg, mais aussi dans celle des grands procès
d'après-guerre, comme en France, en Pologne, en Hollande, explique
Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS et commissaire de
l'exposition. Israël ne revendique pas en ce sens, comme cela a été
beaucoup dit, une exception, bien qu'il se présente en porte-parole du
peuple juif, mais fait au contraire comme les autres pays européens avant
lui. Il faut d'ailleurs souligner qu'Israël n'a pas cherché à multiplier ce type
de procès". Adolf Eichmann est jugé pour ainsi dire une fois pour toutes.
Ce dont témoigne la condamnation à mort - l'une des deux seules à avoir
été prononcées et exécutées en Israël -, sorte de "violence symbolique",
explique Henry Rousso. Ce qui explique, aussi, la masse des documents
produits au cours du procès, et le nombre des témoins entendus.
Notes
Exceptionnel pour l'ensemble de ces raisons, le procès de Jérusalem l'est
aussi du fait de la personnalité même d'Adolf Eichmann. Eichmann qui
noircit, en Argentine, puis en Israël, des centaines de pages, chargées
d'alimenter sa défense. Eichmann qui, durant le procès, s'exprime plus
qu'aucun dignitaire nazi ne l'avait fait avant lui, plus qu'aucun autre
criminel de la Seconde Guerre mondiale ne le fera ensuite. Depuis sa cage
vitrée, le casque sur les oreilles, il écoute avec attention les témoins, le
visage immobile à l'exception d'une sorte de moue dubitative ou gênée,
qui revient par intervalles : il écoute et prend des notes. Ces documents
inédits, le commissariat de l'exposition les a redécouverts dans les
archives de son avocat allemand et en présente des extraits au public
pour la toute première fois.
Ils apparaissent au côté de moments du procès - le premier à avoir été
intégralement filmé, depuis des ouvertures aménagées dans les cloisons.
On y entend les témoins, arrivés en longue procession, essayer
d'expliquer pourquoi ils ne se sont pas révoltés ; on y découvre Eichmann
parlant de la philosophie kantienne et assurant qu'il considère le génocide
des Juifs comme un "des plus grands crimes commis dans l'histoire de
l'humanité". On y entend aussi un unique témoin français, première voix à
avoir incriminé le régime de Vichy et sa responsabilité dans la déportation
des enfants juifs. Moment d'autant plus troublant aujourd'hui qu'en 1961 en témoignent les fac-similés des journaux de l'époque - la France,
engluée dans la guerre d'Algérie, n'accorde guère à l'épisode qu'une place
secondaire.
"Juger Eichmann, Jérusalem, 1961", jusqu'à septembre 2011 au mémorial
de la Shoah, à Paris. Retrouvez, sur le site de l'exposition, le programme
du cycle de projections et de rencontres qui l'accompagne.
http://www.lepoint.fr/culture/eichmann-a-paris-21-04-20111322190_3.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53609
Une famille juive dans le Paris du siècle dernier
L'Humanité
le 21 Avril 2011
Histoire
Achille Franck a disparu à Sobibor, dans le camp d’extermination nazi. Son
fils, le docteur Jacques Franck, redonne vie à sa famille avant et pendant
la Seconde Guerre mondiale. Achille, de Mantes à sobibor, de Jacques
Franck.Éditions L’Harmattan, 155 pages, 15,50 euros.
C’est une traversée intimiste du XXe siècle que nous propose le docteur
Jacques Franck avec ce livre très attachant, consacré à son père, Achille,
disparu pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp
d’extermination nazi de Sobibor. Malgré cette fin tragique, son récit est
loin d’être triste. Bien au contraire. C’est à un flash-back allègre et plutôt
optimiste qu’il nous convie, à travers l’histoire d’une famille parisienne
unie et simple, amoureuse de la vie.
Famille aisée sans être riche : Achille, après avoir servi comme instructeur
dans l’aviation pendant la Première Guerre mondiale, est représentant de
commerce. Marcelle, son épouse, s’occupe des deux enfants. Ils savent
profiter des petits plaisirs qu’offre Paris entre les deux guerres : ses
boulevards, ses théâtres, ses chansonniers, ses bals et tant d’autres
attractions dont la famille est friande. Elle fait son miel des chansons à la
mode – Minstinguett, Joséphine Baker, Maurice Chevalier – mais aussi du
cinéma français en plein essor, tout comme des week-ends à la campagne
ou à la mer.
Elle est aussi engagée dans la vie politique. Elle appuie et fête
l’avènement du Front populaire. Loin de s’offusquer de l’invasion des
plages de Normandie par les congés payés, elle s’en réjouit. Elle s’engage
de plus en plus quand montent les périls, s’inquiète du fascisme et du
nazisme, soutient les républicains espagnols. Sans vraiment mesurer le
danger qui la guette : cette famille juive non pratiquante se croit à l’abri
de la furie nazie, dans une République laïque censée protéger tous ses
enfants, quelles que soient leur origine et leur confession.
Après bien des errances pour fuir les nazis, Achille n’échappera pas au
malheur du siècle. Son fils s’engagera dans les Jeunesses communistes et
la Résistance, deviendra médecin et ne reniera jamais son engagement
communiste.
Il n’apprendra que bien plus tard – il y a quelques années – le sort exact
réservé à son père, qu’il crut longtemps mort à Auschwitz. « C’est à
Sobibor que prit fin en mars 1943 la vie d’un homme simple, bon,
courageux : Achille », écrit Jacques Franck, qui a fait là un livre hommage,
certes très personnel, mais qui, par sa précision documentaire, constitue
un précieux et passionnant témoignage.
Françoise Germain-Robin
http://www.humanite.fr/20_04_2011-une-famille-juive-dans-le-paris-dusi%C3%A8cle-dernier-470582
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53650
CPI/SOUDAN
CPI/Soudan - « Je suis le président, donc
responsable de tout ce qui se passe » au Soudan
Agence Hirondelle
21.04.11
La Haye, 21 avril 2011 (FH) - Dans un entretien publié le 20 avril par le
quotidien britannique The Guardian, le président du Soudan, Omar AlBachir, reconnaît sa responsabilité dans la guerre du Darfour, en qualité
de chef d'Etat. « Je suis le président et je suis donc responsable de tout ce
qui se passe dans le pays », déclare-t-il.
Poursuivi par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Omar AlBachir fait l'objet de deux mandats d'arrêt pour génocide, crimes contre
l'humanité et crimes de guerre, délivrés en mars 2009 et juillet 2010.
Selon les estimations des Nations unies, le conflit au Darfour, qui a débuté
en 2002, aurait fait 300 000 morts et près de 2,7 millions de déplacés,
tandis que Khartoum évoque 10 000 morts et 70 000 déplacés. Pour le
chef de l'Etat soudanais, le chiffre énoncé par New York « n'est pas exact
». « Il y avait des personnes armées qui ont attaqué l'Etat, attaqué les
gens, attaqué les villes, et c'est donc le devoir du gouvernement de lutter
contre les insurgés, mais nous n'avons pas lutté contre le peuple du
Darfour », se justifie-t-il.
Omar Al-Bachir critique le « comportement » du procureur de la CPI, Luis
Moreno Ocampo. « C'était clairement le comportement d'un activiste
politique, non celui d'un professionnel du droit », estime-t-il. A plusieurs
reprises, Ocampo a dénoncé le régime de Khartoum, qu'il avait
notamment comparé, peu avant l'élection présidentielle d'avril 2010, à
l'Allemagne de Hitler, en 1933. L'Union africaine, qui s'est, jusqu'à
présent, opposée à l'inculpation d'Omar Al-Bachir par la Cour, avait
dénoncé, dans une résolution, le comportement « grossier et
condescendant » du procureur.
Dans son entretien au Guardian, Omar Al-Bachir, affirme que le procureur
conduit une campagne de mensonges. « Le plus gros mensonge était
quand il a dit que j'avais 9 milliards de dollars dans l'une des banques
britanniques, et Dieu merci, la banque a nié ».
Selon un télégramme diplomatique américain révélé par Wikileaks, Luis
Moreno Ocampo aurait suggéré, lors d'une rencontre avec la diplomate
Susan Rice, le 20 mars 2009, que « si le magot de Bachir était révélé (...),
cela changerait l'opinion publique soudanaise envers lui ». Il serait
qualifié, non plus comme un « croisé », mais comme un « voleur ». La
Lloyd avait nié abriter un tel compte bancaire. Le procureur, dans un
entretien à la BBC, avait, finalement affirmé qu'il s'agissait d'une
confusion et qu'aucune banque du Royaume Uni n'abritait des fonds
secrets du président soudanais.
Pour Omar Al-Bachir, l'affaire est « politique » et la Cour pénale
internationale fait du « double standard ». « Il y a des crimes évidents en
Palestine, en Irak, en Afghanistan qui ne sont pas devant la Cour pénale
internationale et par ailleurs, la décision de transférer l'affaire à la Cour
établit que les soldats américains ne seraient pas questionnés par la Cour
», s'indigne le numéro un soudanais.
La CPI a été saisie par le Conseil de sécurité le 31 mars 2005 des crimes
commis au Darfour. La résolution prévoit une immunité pour tout
ressortissant d'un pays, travaillant au Soudan, qui n'a pas ratifié le traité
de la Cour, comme c'est le cas des Etats-Unis.
Le procureur présentera son prochain rapport d'étape sur le Darfour
devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 7 juin
2011.
SM/ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16121/571/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53630
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre
décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par
les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version
préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention
de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans
les plus grands titres de la presse française et internationale,
certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner
- des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power,
responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce
une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux
? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore
d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons
ce processus avec les propagandes turques et azéries, également
très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que
l'ONU.
Rwanda/Église - Génocide des Tutsis : L'église n'a
pas encore rendu sa justice
Agence Hirondelle
21.04.11
Kigali, 21 avril 2011 (FH) - Les tribunaux de l'église catholique, régis par
le droit canon, n'ont pas encore jugé les prêtres accusés d'avoir joué un
rôle dans le génocide des Tutsis d'avril à juillet 1994 au Rwanda, apprendon de source ecclésiastique.
Même s'ils sont jugés et condamnés par les juridictions nationales ou par
le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), les hommes d'église
doivent obligatoirement comparaître devant les tribunaux ecclésiastiques
avant d'être punis ou blanchis, en vertu du droit canon.
« Ce n'est pas évident que les tribunaux de l'Eglise, prévus par le droit
canon, adhèrent aux conclusions des tribunaux classiques », a expliqué à
l'agence Hirondelle Monseigneur Servilien Nzakamwita, président de la
Commission Justice et Paix, au sein de l'Eglise catholique du Rwanda.
Servilien Nzakamwita est l'évêque du diocèse de Byumba, dans le nord du
Rwanda.
Certains ecclésiastiques dont les abbés Athanase Seromba et Emmanuel
Rukundo jugés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR),
ont été déjà condamnés pour leur rôle dans le génocide.
Selon Mgr Nzakamwita, le tribunal ecclésiastique du Rwanda peut juger
des affaires de génocide si il est saisi par les diocèses dont dépendent les
suspects.
Parmi les sanctions prévues par le droit canon, figure l'excommunication la plus lourde.
Pour le moment, aucun cas lié au génocide n'a été porté devant le tribunal
ecclésiastique du Rwanda présidé par Mgr Augustin Misago, évêque de
Gikongoro (sud).
Cette situation révolte certains membres de la communauté catholique
rwandaise. Ainsi, durant une semaine de prières organisée du 15 au 19
avril à la cathédrale de Butare (sud) pour la commémoration du génocide
et pour la période pascale, un groupe de religieux n'a pas hésité à affirmer
que cette attitude de l'Eglise frise « le négationnisme et la banalisation du
génocide ».
« Comment peut-on excommunier une femme qui a eu un enfant adultérin
et ne pas le faire pour des prêtres qui ont tué leurs ouailles et/ou détruit
leurs églises ! », s'est indigné l'un d'eux, en pointant du doigt les abbés
Seromba et Rukundo.
Le groupe a par ailleurs appelé à des cérémonies spécifiques à la mémoire
des prêtres et religieux tués pendant le génocide, dont certains par leurs
collègues.
Selon Mgr Nzakamwita, la conférence épiscopale a décidé que le troisième
samedi du mois d'avril, une messe en mémoire de tous les religieux et
autres victimes du « génocide et de la guerre », ait lieu dans toutes les
paroisses.
SRE/ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16123/325/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53621
RUBRIQUE EN ANGLAIS
More than 1,500 Protesters Urge Obama to Keep his
Campaign Promise
CULVER CITY, Calif.—With loud chants of “Obama, Keep Your Promise,”
more than 1,500 community members gathered at the Sony Picture
Studios Thursday afternoon for a demonstration urging the president, who
is on a fundraising trip to Los Angeles, to keep his campaign promise and
recognize the Armenian Genocide.
When addressing the crowd that gathered in front of the studio gates,
System of A Down frontman and human rights activist Serj Tankian urged
protesters to face the gate and by raising their right fist continuously
repeat “As President, I will recognize the Genocide,” a familiar campaign
promise made by then candidate Obama during the 2008 presidential
race.
For more than 15 minutes, the excited crowd heeded Tankian’s call and
then urged the president to honor his promises.
In his remarks, Tankian thanked the demonstrators and explained that the
gathering was not just for the Obama Administration’s broken promise
about the Genocide, but also to echo collective disappointment in all the
campaign promises that the president has not kept.
Tankian highlighted that justice and human rights must prevail and urged
the community to continue its activism and press ahead.
Community activist Hovan Tashdjian addressed the crowd in Armenian
and reiterated the community’s disappointment in the failure for the
Obama Administration to adhere to its promises, while pointing out that
the Turkish government, which Obama seeks to appease, is still pursuing
the very policies that led to the Genocide.
Armenian National Committee of America-Western Region Board
chairman, Andrew Kzirian informed the protesters that his organization
had sent a letter to Obama asking him to lay a wreath at the Montebello
Armenian Martyrs’ Monument during his Los Angeles-area visit.
Kzirian explained that the ANCA-WR received a form letter back from the
White House claiming a conflict in the president schedule.
“As President Obama embarks on his re-election campaign, the Armenian
American community and anti-genocide activists of conscience are still
waiting for him to demonstrate Presidential leadership to fulfill his 2008
promise by reaffirming the Armenian Genocide during his annual
proclamation,” stated Kzirian.
“Coming to California, home to nearly a million descendants of the
survivors of this Genocide, the president could have taken a strong step in
that direction by visiting the Armenian Genocide Martyr’s Memorial in
Montebello,” he added.
The brief program, which culminated in much louder chants from the
protest, was kicked off by Asbarez English Editor, Ara Khachatourian, who
in his remarks explained that he was part of the Armenians for Obama
effort in 2008, adding that the president must face his voters and keep his
campaign promise.
He added that Obama kicked off his re-election campaign by asking his
supporters the simple question: “Are you in?”
“Well, Mr. President, we are not ‘in,’ unless you keep your promise and
not let down the voters,” said Khachatourian.
The community-wide Armenian Genocide Task Force organized the
protest, representing Armenian community organizations from throughout
California. Los Angeles Armenian Americans and anti-genocide activists
went to the Sony Picture Studios in Culver on buses provided by the
organizing community, filling up buses from Saint Mary’s Church in
Glendale, the Ferrahian School in Encino, the Rose & Alex Pilibos School
in Hollywood, the Armenian Apostolic Church of North Hollywood and the
Pasadena Armenian Center.
Almost all local channels were broadcasting live from the venue, and led
their afternoon broadcasts with the news of the protest and interviewed
organizers about the purpose of the protest.
In a series of letters and statements issued as Senator and candidate,
President Obama pledged to clearly and unequivocally end U.S. complicity
in Turkey’s genocide denial and properly recognize this crime against
humanity. In a January 18, 2008 statement, in the days leading up to the
Super Tuesday Primary in California, he stated, “As President, I will
recognize the Armenian Genocide.”
http://asbarez.com/95350/more-than-1500-protesters-urge-obama-tokeep-his-campaignpromise/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=F
eed%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner
ADL says no resolution recognizing Armenian
Genocide in U.S. Congress needed
April 22, 2011 - 13:18 AMT 08:18 GMT
PanARMENIAN.Net - The Anti-Defamation League (ADL) this week
reiterated its support for efforts to bring together Turkey and Armenia to
resolve differences over their shared history.
According to the Armenian Mirror-Spectator, in addition, in its statement
the ADL discouraged the passing of any resolutions recognizing the
Armenian Genocide in Congress.
Glen S. Lewy, ADL national chair, and Abraham H. Foxman, ADL national
director, issued a statement, which said, in part:
“We must encourage steps to create an atmosphere in which Armenia will
respond favorably to the several recent overtures of Turkey to convene a
joint commission to assist the parties in achieving a resolution of their
profound differences.
“We believe there are many renowned historians, human rights activists
and distinguished world leaders who are willing to lend their knowledge,
experience and judgment to this cause. We know that earlier this year,
Prof. Elie Wiesel and more than 50 of his fellow Nobel Laureates called for
concrete steps to be taken by Turkey and Armenia to find a way forward
to reach the goal of reconciliation, and that, last week, Professor Wiesel
reaffirmed his support for efforts to create a body in which both Turkish
and Armenian experts can come together to work cooperatively in reexamining the shared past of both peoples.
The force and passion of the debate today leaves us more convinced than
ever that this issue does not belong in a forum such as the United States
Congress.”
http://www.panarmenian.net/eng/world/news/67946/
ANCA: Bryza’s Effort ‘Far too Little, Five Years too
Late’
WASHINGTON—The US Embassy in Baku reported that a recent attempt
by Ambassador to Azerbaijan Matthew Bryza to visit the ruins of the 1,300
year old Armenian Cemetery in Djulfa, Nakhichevan was blocked by the
same Azerbaijani Government which orchestrated its desecration some
five years ago of this Armenian cultural and religious site
“Ambassador Bryza’s done far too little, five years too late,” said Aram
Hamparian, Executive Director of the Armenian National Committee of
America (ANCA), in response to the U.S. Embassy’s report on his failed bid
to honor his commitment to the U.S. Senate that he would visit the
remains of the 7th Century Armenian religious cemetery, which included
thousands of intricate stone-cross gravestones, known as khatchkars.
“As Deputy Assistant Secretary in 2006, Matt Bryza, despite direct appeals
for his intervention, waited three long months to make his first public
statement regarding Azerbaijan’s video-taped act of cultural desecration,
and even then only in response to a reporter’s inquiry at a Yerevan press
conference. As a nominee for the post of Ambassador to Azerbaijan, he
chose not to raise this hateful act of intolerance in his prepared testimony
to the Senate Foreign Relations Committee, and only after repeated
questioning by Senators, pledged to visit this sacred site. As Ambassador,
he waited another three months to attempt to keep this commitment, only
to allow himself to be turned away by the very perpetrators who so
brazenly demolished these historic stone-cross gravestones.”
News of the Azerbaijani government’s refusal to allow Bryza access to the
historic Armenian cemetery in Djulfa was revealed in a press release by
the U.S. Embassy in Azerbaijan, which neither explained why the
American Ambassador was denied entry, nor, what the U.S. response will
be to this most recent example of the Azerbaijani government’s
stonewalling. Despite the real-time video of the cemetery’s destruction,
detailed satellite imaging confirming the results of its demolition, and the
widespread international condemnation of this assault on world heritage,
the release only states that the Armenian khatchkars were “reportedly
destroyed.”
In the release, Amb. Bryza is quoted as stating, in generic terms, that
“the desecration of cultural sites – especially a cemetery – is a tragedy,
which we deplore, regardless of where it happens.” He added that: “The
United States continues to call on all parties to respect such sites and
collaborate on their preservation,” but fell short of specifically condemning
the Azerbaijani authorities for either their systematic desecration or their
refusal of access to this cultural site.
Ambassador Bryza’s reluctance to speak out forcefully on the destruction
of the Djulfa cemetery in 2005, was the topic of repeated questions by
Senators Barbara Boxer (D-CA) and Robert Menendez (D-NJ) during his
2010 confirmation hearing. During this confirmation process, he did not
commit to investigating the demolition, although he was asked to do so by
Senator Boxer. Instead, he only stated that he would “visit Djulfa” and
publicly and privately stress the importance of “safeguard[ing] Armenian
religious and cultural sites in Azerbaijan.” In response to Senator
Menendez’s follow up question, Mr. Bryza pointed to his visits to Armenian
cultural sites in Nagorno Karabagh, which have not been at risk, as proof
that he takes protecting cultural sites seriously.
In December, 2010, President Obama sidestepped Senate concerns and
dual “holds” by Senators Boxer and Menendez and sent Ambassador Bryza
to Azerbaijan through a recess appointment, which requires Senate
approval for him to continue in his position past December, 2011. The
Senate has yet to schedule a vote on his nomination.
Learn more about the destruction of the 1,300-year-old historic Armenian
cemetery in Djulfa, watch the independent film “The New Tears of Araxes.”
View a timeline of the U.S. and international response to the destruction
of Djulfa.
http://asbarez.com/95338/anca-bryza%E2%80%99s-effort%E2%80%98far-too-little-five-years-toolate%E2%80%99/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_ca
mpaign=Feed%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=Feed
Burner
Obama's lack of moral clarity on Armenian genocide
issue
The president puts aside clarity in an effort to maintain the support of
Armenian Americans while not offending Turkey.
By Tim Rutten
April 20, 2011
The line between prudence and moral cowardice can be a fine one,
particularly when it comes to the conduct of diplomacy.
For Americans, the question of where and how to make such distinctions
has a particular urgency this week, as we commemorate the 96th
anniversary of the genocide inflicted on the Armenians by
the Ottoman Turks. In massacres from 1915 to 1923, more than 1.5
million Armenians were killed and eastern Anatolia was ethnically cleansed
of a people whose presence there extended back to antiquity.
Here in California, where the descendents of those who escaped the
genocide have made such a vibrant contribution to agriculture, business,
the professions and public life, memorials of the tragedy are solemn
annual events. This year, for example, a state measure introduced by
Assemblyman Anthony Portantino (D-La Cañada Flintridge) designates this
week as a time to recall the genocide. Members of the California
congressional delegation took part last week in a Capitol Hill
commemoration.
What none of the participants at either event heard was a message
from President Obama or Secretary of State Hillary Rodham Clinton
acknowledging the historical reality of the genocide. That's because this
administration, like its predecessors, is straddling a fine line — one that,
more than ever, appears to be a distinction without a difference.
For years now Congress has considered in various forms a resolution that
would officially recognize the organized mass murder of Armenians that
occurred in the Ottoman Empire's waning years as genocide — something
many countries have done. But contemporary Turkey, a key U.S. ally and
reliable NATO partner, adamantly objects to such a designation. Rather
than offend the Turks, who threaten retaliation if Congress approves the
resolution, this administration, like its predecessors, opposes the
designation.
It's an act of expediency that bites with particular sharpness because
candidate Obama declared that "America deserves a leader who speaks
truthfully about the Armenian genocide." This raises the question of why
President Obama declines to do so and why this administration opposes
the resolution.
The measure's author, Rep. Adam Schiff (D-Burbank), wrote the president
last week, saying, "I ask you to return to the clarity you so forcefully
expressed in 2008 … [and] stand with the ever-dwindling number of
survivors, as well as the descendants of others, who … continue to suffer
the 'double killing' of denial, by referring to it as a genocide."
Clarity, though, is something the president seems determined to avoid, as
he attempts to maintain the support of Armenian voters while soothing
Turkish sensibilities. On last year's memorial anniversary, for example, he
issued a statement that scrupulously avoided the word genocide.
One of the cruelest of the paradoxes at play here is that the Polish — later,
American — legal scholar Raphael Lemkin, who coined the term
"genocide" and whose work is the basis for the international legal
sanctions against genocide, did so precisely because of the Armenians. As
he told one interviewer: "I became interested in genocide because it
happened so many times. First to the Armenians, then after the
Armenians, Hitler took action."
In fact, the Armenian genocide was widely documented at the time.
Numerous Western governments protested to the Ottomans. Imperial
German officers serving with their Ottoman allies sent home accounts of
the massacres. The New York Times alone published nearly 150
dispatches about the killings. Still, contemporary Turkey, which is several
regimes and nearly 100 years removed from the Ottoman Empire, insists
that others join it in the delusion that history is not history but malleable
diplomatic clay.
We keep the memory of tragic wickedness, like the Armenian genocide,
not simply out of respect for those who died but also in the hope that their
example will strengthen our resolve to confront the next cabal of
murderers who doubtless will come. Pretending otherwise — for whatever
reason — is not prudence but cowardice.
[email protected]
http://www.latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ruttengenocide-20110420,0,3571277.column
Bryza Denied Entry into Djulfa
BAKU—US Ambassador to Azerbaijan, Matthew Bryza was denied entry
into Djulfa Thursday. According to the US Embassy in Baku, Bryza
intended to visit the desecrated historic Armenian monuments there.
The ambassador’s request to visit Djulfa was denied. But authorities in
Nakhchivan did discuss the Djulfa Khachkars in detail with Ambassador
Bryza and pledged to work with him to facilitate a visit to the Djulfa
cemetery in coming months, said a press release issued by the embassy.
“As I pledged to do in Washington before arriving as Ambassador, I
traveled to Nakhchivan to investigate what happened in Djulfa. As I said
at the time the cemetery destruction was reported, the desecration of
cultural sites – especially a cemetery – is a tragedy, which we deplore,
regardless of where it happens. The United States continues to call on all
parties to respect such sites and collaborate on their preservation,” said
Ambassador Bryza.
On his first official trip outside Baku in his current position, Ambassador
Bryza sought to travel to Djulfa to investigate the cemetery where
Armenian Khachkars were reportedly destroyed in 2005, an act that has
prompted protests by the European Parliament, international
archaeological bodies, and civil society organizations, said the embassy.
“The Caucasus is home to many cultural treasures – representing the
various creeds, traditions and values of this beautiful region,” said Bryza.
“I have worked actively to protect Armenian churches in Tbilisi, as well as
Azerbaijani mosques in Shusha and Aghdam. Preservation of these
cultural and religious monuments is of immense human importance, which
transcends all political, cultural and religious differences,” he added.
During his two-day visit to Nakhichevan, Bryza met with Vaif Talibov the
governor of the region to discuss democracy and human rights. During the
discussion, Bryza reportedly expressed interest in visiting Djulfa to gain
first-hand knowledge of the fate of the monuments, reported Azadlig
radio.
“It’s unfortunate that I have not managed to visit Djulfa and see these
ancient burial sites, but I expressed my desire to Talibov and, hopefully, I
will be able to go there during my next trip. These monuments are of
great interest. We support preservation of all monuments,” said Bryza.
http://asbarez.com/95329/bryza-denied-entry-intodjulfa/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Fee
d%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner
RUBRIQUE EN TURC
Soykırım Kurbanları Anısına saygı için, hak ve adalet
için, acıların paylaşılması ve bir daha soykırımların
yaşanmamsı için, bir demet çiçek
Medya kuruluşlarına Basına ve Kamuoyuna!
Merkezi Almanya’nın Frankfurt kentinde bulunan Soykırım Karşıtları
Derneği (SKD), kuruluşundan bu yana (26 Eylül 1998) birçok etkinliklerle
Türkiye Cumhuriyeti (TC) devletinin inkâr ettiği 1915 soykırımının kabul
edilmesi ve kamu vicdanında mahkûm edilmesi için çalışmalar
yürütmektedir. Farklı birçok etkinliklerin yanı sıra Soykırım Kurbanlarının
anısına saygıda bulunmak, onlar için dikilmiş Soykırım Anıtına çelenk ve
güller bırakmak, büyük önem verdiği faaliyet alanlarının başında
ge1mektedir. Soykırım Kurbanlarının anısına saygı, Ataları soykırıma sebep
olmuş toplumun bireyleri olarak, devletin katı inkârcı tutumuna karşı,
bizlerin soykırımı tanıdığımızı, soykırımın açmış olduğu yaraları sarma ve
gelecekte soykırımları engelleme yükümlülüğünü omuzlarımızda
taşıdığımızı kamuoyuna teyit etmek anlamında, yerine getirilmesi gereken
devasa öneme sahip bir insani görevdir. SKD, kuruluşundan buyana bu
insani görevin, bir sivil itaatsizlik olarak, Türkiye kamuoyuna mal
edilmesini amaçlamaktadır. Zira gerçeklerin farkında olan kamu vicdanı,
soykırımın inkâr edilmesini kabul etmeyecektir ve TC devletini, soykırımı
tanımaya mecbur edecektir.
SKD, sivil toplum kuruluşlarının hiçbir insani jestinin, esas olarak devletin
yerine getirmesi gereken görev ve yükümlülükleri telafi edemeyeceğinin
bilincindedir. Soykırımı tanımak, soykırımın sebep olduğu yaraları sarmak,
mağdur halkların gasp edilen varlıklarını telafi etmek, TC devletinin
görevidir. Aksi takdirde kamu vicdanı, TC devletini, her türlü meşruiyet
hakkından yoksun, soykırım suçlusu potansiyel bir tehlike olarak görmeye
devam edecektir.
Bu yıl 24 Nisanda SKD’ni, bu bilinç perspektifi ile dernek ikinci Başkanı, İ.
Bülent Gül temsil edecektir. 1915 Soykırımı Kurbanlarının Anısına saygıda
bulunmak, Ermeni halkının ve onunla aynı kaderi paylaşan diğer soykırım
mağduru halkların (Asuri-Süryaniler Helenlere ve Yezidiler) acılarını
paylaşmak için Erivan’da bulunan Soykırım anıtına bir çelenk bırakacaktır.
Kamuoyu huzurunda bir kez daha TC devletinin soykırımı kabul etmesini
ve soykırımdan doğan yükümlülüklerini yerine getirmesini talep edecektir.
Saygılarımızla,
SKD adına: Ali Ertem
İ. Bülent Gül
Basın açıklamamızı haber yapmanız ve kamuoyuna duyurmanızı rica
ederiz.
Verein der Völkermordgegner e.V. Frankfurt / Main
Soykirim Karsitlari Dernegi (SKD); Kontakt: Ali Ertem Tel.:
0049/69/5970813 E-Mail: [email protected]
Bir Demet Gül Bırakalım 1915 Soykırımı
Kurbanlarının Anılarına Saygı İçin! Bir Demet Gül
Bırakalım Hak ve Adalet içi, Onların Hayatta Kalan
Çocuklarının Acılarını Paylaşmak için!
SKD, Üyelerini, Dostlarını, tarihi gerçeklerin farkında olan insan haklarına
saygılı tüm Türkiye Cumhuriyeti vatandaşlarını, soykırım mağduru
halklarla dayanışmaya, çağırmaktadır. İster Ermenistan’da, ister
Mezopotamya’nın herhangi bir kentinde, ister Yunanistan’da, ister
Türkiye’de, isterse dünyanın dört bir yanında (diasporada), bulundukları
her yerde, soykırım kurbanlarını anma törenlerine katılmaya, soykırım
mağduru halkların acılarını paylaşmaya çağırmaktadır.
Bir demet gül bırakalım, 1915 Soykırımı Kurbanlarının anılarına saygı için,
Ermeni, Süryani ve Helen, Yezidi komşularımızın soykırımdan duydukları
üzüntü ve acılarını paylaşmak için…
Soykırım katillerinin “ulusal karamanlar” olarak anılmasından, adlarının
bulvarlarımıza, okullarımıza parklarımıza yakıştırılmasından,
meydanlarımıza, kabristanlarımıza anıtlarının, anıt mezarlarının
dikilmesinden sorumlu, soykırım inkârcısı devletimizin yüz yıldır süregelen
yüz karası tutumundan duyduğumuz üzüntü ve utancımızı ifade etmek için
bir demet gül bırakalım…
Üzerinde yaşadığımız topraklarda ve dünyanın hiçbir yerinde, ulusal
kimlikleri ve dini inançları nedeniyle, hiçbir halkın bir daha pogromlara,
toplu cinayetlere, soykırımlara maruz kalmaması için bir demet gül
bırakalım...
Dini ve ulusal önyargılarla kışkırtılan ırkçılığa, antisemitizme,
antiziganizme “DUR!” demek için bir demet Gül bırakalım...
İftiranın, hakaretin kin ve nefretin derhal son bulması için, Türkiye
Cumhuriyeti’nin 1915 soykırımını kabul etmesi, soykırım mağduru
halklardan özür dilemesi, soykırımdan kaynaklanan yükümlülüklerini
yerine getirmesi, barışın ve dostluğun önündeki engellerin kaldırması için
bir demet gül bırakalım...
Hrant için, adalet için; 17.000 devlet destekli faili “meçhul” cinayetin
aydınlanması, gerçek katillerin hak ettikleri cezaya çarptırılmaları için bir
demet gül bırakalım...
“Eşitlik”, “özgürlük” diyen Kürd’ün, Alevi’nin, Zinti ve Roman’ın, Laz’ın,
Çerkez’in ve bilumum farklı inançlara, farklı ulusal kimliklere mensup
Anadolu mazlumlarının bir daha ırkçı saldırıların, pogromların,
soykırımların hedefi olmamaları, asit kuyularında yakılmamaları, sadist
işkencelere maruz kalmamaları için bir gül bırakalım...
Karanlık geçmişini inkâr ederek 100 yıldır geleceğimizi karartan İttihatçı
soykırım egemenliğine son verilmesi için; insan hak ve özgürlüklerine
saygılı çoğulcu demokratik bir sistem için, barış için, dostluk için, 100 yıldır
çiğnenen insanlık onurumuzu kurtarmak için gelin hep birlikte birer mum
yakalım ve bir demet gül bırakalım; Soykırım Kurbanları anısına saygıya
duralım.
Frankfurt, 18.04.2011
RASSEMBLEMENTS
EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Programme des Cérémonies à Marseille
Agenda - Programme des Cérémonies à Marseille - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org Le Collectif VAN vous
présente le Programme des Cérémonies à Marseille du CCAF.
TÉLÉCHARGER :
Le programme
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53538
Agenda - 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation
aux génocides et à leur négation
Agenda - 25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides
et à leur négation - Agenda Collectif VAN -www.collectifvan.org
7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur
négation soutenue par 20 associations de défense des droits de l’homme
Lundi 25 avril 2011 de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame
de Paris [Lundi de Pâques]
Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène en
2011 sa 7ème journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur
négation. Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril
2011, de 10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit
dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide
arménien. Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne
connaît pas la crise ». L’action participative du Collectif VAN associe les
peuples arménien, juif, tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de
Turquie, victimes de génocides passés ou en cours. Vingt associations
françaises et internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka
France, l'Arche, la Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de
Turquie [Association des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent,
cette année encore, leur soutien au Collectif VAN*. Le Collectif VAN a
l’honneur de compter parmi ses nouveaux partenaires The Institute on the
Holocaust and Genocide [Jerusalem].
L'exposition du Collectif VAN met en scène huit stèles géantes pour huit
visages d’hommes, de femmes et d’enfants qui interpellent le public sur la
réalité des minorités de Turquie : juifs et chrétiens qui représentaient 25%
de la population de Turquie en 1914, et qui ne sont plus que 0,2%
aujourd'hui, musulmans non turcs (essentiellement kurdes) ou non
sunnites (près de 43% de la population de la Turquie) dont les droits sont
bafoués au quotidien. Au recto des stèles, les peintures originales de
Dibasar, Laurent Nissou, Marc Aram, Marguerite Mateossian et Vatché,
artistes-peintres de l’APAF [Artistes Plasticiens Arméniens de France] sont
consacrées aux victimes arméniennes, juives, tutsi et darfouries, de
génocides passés ou en cours.
Une neuvième stèle rend hommage au journaliste arménien de Turquie
Hrant Dink, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos. Depuis son
assassinat le 19 janvier 2007 à Istanbul, des intellectuels turcs œuvrent
avec courage pour la reconnaissance du génocide perpétré en 1915 contre
les Arméniens, les Grecs, et les Assyro-Chaldéen-Syriaques. Tout comme
les Justes turcs qui, en 1915, ont sauvé des familles arméniennes au péril
de leur vie, des militants turcs et kurdes risquent, aujourd’hui, de longues
peines d’emprisonnement pour leurs prises de position : ils méritent tout
notre respect. Puisse notre travail contribuer à faire d’eux les nouvelles
icônes de la jeunesse turque, en lieu et place des modèles nationalistes et
racistes que la République de Turquie impose, tant à l’intérieur de ses
frontières qu’aux populations turques de l’étranger.
Au-delà des sphères d’influence habituelles de la diplomatie turque,
chaque citoyen est concerné. Car la Turquie ne se contente plus de faire
pression sur les milieux économiques et politiques pour imposer son
négationnisme d’Etat : elle a désormais enclenché une politique
résolument offensive. Depuis 2010, en France et aux USA, des
universitaires, des journalistes, des hommes politiques, des acteurs de la
société civile et membres d’associations sont visés par des procès intentés
de manière systématique lorsqu’ils dénoncent publiquement des faits ou
des écrits négationnistes.
Plus que jamais, il importe de sensibiliser la société civile européenne au
négationnisme protéiforme qui envahit l’espace citoyen. Le combat pour la
vérité et la justice se doit de réunir les êtres humains, au-delà des
clivages partisans : il est le seul garant de relations pacifiées.
*L’action du Collectif VAN bénéficie du soutien de 20 associations
des Droits de l’Homme :
Allemagne : AGA [Working Group Recognition Against genocide for
international understanding - Berlin] - SKD [Association of opponents to
genocides Soykırım Karsıtları Derneği - Ali Ertem Francfort sur le Main]
France : Aircrige [Association internationale de recherche sur les crimes
contre l'humanité et les génocides] - L'Arche [Le mensuel du judaïsme
français] – Centre Simon Wiesenthal - Collectif Urgence Darfour - CM98 CPCR [Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda] - Communauté
Chypriote de France - Communauté Rwandaise de France [CRF] - IACS
[Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque] - Ibuka France - Institut Kurde de
Paris – Licra - Mémorial 98 - SOS Racisme - UEJF - Vigilance Soudan.
Israël: The Institute on the Holocaust and Genocide [Jerusalem].
Turquie : IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme
de Turquie, affiliée à la FIDH].
Séta Papazian - Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme]
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France - Boîte vocale : 09 50 72
33 46 - Email: [email protected] - http://www.collectifvan.org
Une Messe de Commémoration en hommage aux victimes du
génocide arménien sera célébrée le lundi 25 avril 2011 à 16h00 en
la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Action menée sous l’égide du CCAF [Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France]
TÉLÉCHARGER :
L'Affiche du Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53215
Agenda - Projection/22 avril : "Le Fils du Marchand
d'Olives"
Agenda - Projection/22 avril: "Le Fils du Marchand d'Olives" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - À la veille du 96
ème anniversaire du Génocide des Arméniens de 1915, l'UGAB
Jeunes vous invite à découvrir un film hors du commun et unique
en son genre mêlant animations, enquête, humour et histoire.
UGAB
"Le Fils du Marchand d'Olives" (AVANT-PREMIERE)
vendredi 22 avril · 20:00 - 22:00
au centre Culturel Alex Manoogian
118 rue de Courcelles, 75017 (Métro Courcelles)
Paris, France
La projection sera suivie d'un débat/rencontre avec le réalisateur et sa
femme Mathieu et Anna Zeitindjioglu.
Nous aurons également le plaisir de recevoir Gaïdz Minassian (politologue,
chercheur et spécialiste de l'Arménie).
PAF: 5€
Avant-première avant sortie au niveau national en octobre prochain !!!! Ne
ratez pas cette occasion...
Synopsis :
Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra
au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu,
qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays,
marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et
documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur
la tragédie de 1915.
Voir la bande-annonce :
http://youtu.be/5k5RKYXcO3A
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53564
Agenda - Villeurbanne : cérémonie du génocide
arménien
Agenda - Villeurbanne : cérémonie du génocide arménien Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Cérémonie "à la mémoire du Génocide Arménien" organisée par la Mairie
de Villeurbanne, le samedi 23 avril 2011.
18:30 : rassemblement devant le Mémorial du génocide arménien de
1915. Angle rue d'Arménie/Place Mendès-France, derrière l'Hôtel des
postes des Gratte-ciel.
18:45 : moment de recueillement
19:45 : apéritif franco-arménien, dans les salons de l'hôtel de ville de
Villeurbanne, 2e étage.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53492
Agenda - Conférence "Génocide des Arméniens: le
crime continue"
genda - Conférence "Génocide des Arméniens: le crime continue" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une conférencedébat se tiendra le samedi 23 avril 2011 de 17h30 à 19h30 dans le
cadre de la Veillée commémorative du génocide des Arméniens,
organisée Place de la République à Paris, par les associations de
jeunesse arménienne. Le thème de cette conférence est "Génocide
des Arméniens: le crime continue" avec deux intervenants : Yves
Ternon et Sévane Garibian.
Veillée des jeunes - 16h-23h
Samedi 23 avril 2011
COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR
SEROUND ET UGAB JEUNES
Place de la République
Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques
17h30 - 19h30
Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue"
Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la
veillée commémorative du Génocide arménien.
Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et
répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité.
Avec la participation de:
- Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international (Les procès de
mémoire sont justifiés)
- Yves Ternon, historien
Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la
veillée.
Les 8 associations de jeunesse arménienne
Le Collectif VAN appelle à assister à cette conférence organisée par les 8
associations de jeunesse arménienne et à la Veillée qui suivra jusqu’à 23
heures. Notons par ailleurs que le Collectif VAN [Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme] mène en 2011 sa 7ème journée annuelle de
sensibilisation aux génocides et à leur négation.
Cette exposition en plein air a lieu le Lundi de Pâques, 25 avril 2011, de
10h00 à 20h00 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, et s’inscrit dans le
cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménien.
Elle s'intitule : « 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise ».
L’action participative du Collectif VAN associe les peuples arménien, juif,
tutsi, darfouri, mais aussi toutes les minorités de Turquie, victimes de
génocides passés ou en cours. Vingt associations françaises et
internationales, dont le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France, l'Arche, la
Licra, MEMORIAL 98, SOS Racisme, l’UEJF, et l’IHD de Turquie [Association
des Droits de l’Homme affiliée à la FIDH] apportent leur soutien au
Collectif VAN. Cette année, le Collectif VAN a l’honneur de compter parmi
ses nouveaux partenaires The Institute on the Holocaust and Genocide
[Jerusalem].
25 avril 2011 : Journée de sensibilisation aux génocides et à leur
négation
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53217
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53494
Agenda - Istanbul : les militants turcs de l'IHD
commémorent le génocide arménien
Agenda - Istanbul : les militants turcs de l'IHD commémorent le
génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org L’IHD commémore à Istanbul le génocide arménien. L’IHD est
aussi partenaire de la 7e Journée de sensibilisation aux génocides
et à leur négation organisée par le Collectif VAN lundi 25 avril
2011 sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Le Collectif VAN diffuse
ici le Communiqué de l’IHD-Istanbul - IHD [İnsan Hakları Derneği,
Association des droits de l’Homme de Turquie, affiliée à la FIDH].
A noter : ces courageux militants utilisent clairement le terme
génocide arménien, tombant ainsi sous le coup de l’Article 301 du
Code Pénal turc. La commémoration d’Istanbul aura lieu le 24 avril
2011 à 14hOO. Musée d’art islamique (Palais Ibrahim Pacha,
l’Hippodrome, Sultanahmet/Eminonu/Istanbul).
IHD
Announcement by IHD (Human Rights Association, Turkey)
Istanbul Branch - The Committee Against Racism and
Discrimination, for the 24th April commemoration event this year.
ANNOUNCEMENT
On 24th April 1915, on the orders of the Committee of Union and
Progress, the leading Armenian intellectuals of Istanbul, including
members of political parties, community activists, journalists, doctors,
teachers, merchants, artists were arrested. Their extermination was
important in mitigating the risk of a major resistence in the capital city by
the leading figures of the Armenian community against what the
perpetrators had in mind and what they would soon put into practice. Not
before long Armenian population would be uprooted from their ancentral
lands across the vast Ottoman territory and annihilated by means of either
outright massacres or hunger, deseases and destitution on their way to
Syrian desert.
It is for this reason that 24th of April symbolises the first phase of the
Genocide starting with the extermination of Armenian intellectuals in
Istanbul.
But 24th of April is not only the symbol of the Armenian and Assyrian
Genocide. It is also the symbol of the re-writing of the history based on
lies and the wiping off all the traces of a deeply rooted civilization to deny
even their mere existence.
So, the cities in Turkey conceal secrets of a criminal past. There are
“scenes of crimes” where people pass by without the slightest knowledge
of the truths about the place. One of these is the “Mehderhane” referred
to by the survivors in their memoirs, in other words the Ibrahim Pasha
Palace, now “The Museum of Turkish and Islamic Art” in Sultanahmet.
This is the place where, after their initial round-up at the Pangalti police
station, Armenian intellectuals were kept before being taken to
Sarayburnu, where they embarked on a waiting ship and taken to
Haydarpasha train station to be then sent into the interior of Anatolia – in
fact to their death.
This year on the 24th of April we, as the Istanbul Branch of the Human
Rights Organisation of Turkey, will meet in front of this building to publicly
announce the true history of the building and say, “here is the place where
Armenian intellectuals were kept in cells and wards before being taken to
their death journey. This place is one of the ‘scenes of crimes’ of this city
of Istanbul!”
We will be in front of the Turkish Islamic Arts Museum on Sunday, 24th
April 2011, at 14:00 hours, to honour the memory of the Genocide
victims, and will be waiting for those who wish to join us in revealing the
true history of the city, to commemorate Armenian intellectuals sent to
their death on 24th April 1915 and to take part in the quest for justice.
Human Rights Association, Turkey
Istanbul Branch
Committee Against Racism and Discrimination
Lire le Communiqué en français:
Commémoration du génocide arménien à Istanbul le 24 avril 2011
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53590
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53646
Agenda - France : 96e anniversaire du génocide
arménien
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'affiche du CCAF liste
les actions qui se tiendront sur Paris et la région parisienne, dans le cadre
du 96e anniversaire du génocide arménien perpétré par l'Etat turc en
1915.
Dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du
génocide des Arméniens
Paris
Samedi 23 avril 2011 - 16h-23h
Veillée des jeunes
COPEA - DA CONNEXION - HOMENETMEN - JAF - NAZARPEK - NOR
SEROUND ET UGAB JEUNES
Place de la République
Stands d'information - Expositions - Conférences - Prises de parole Prestations artistiques 17h30 - 19h30
Conférence-débat : "Génocide arménien : Le crime continue"
Pour la première fois, nous vous proposons une conférence au cours de la
veillée commémorative du Génocide arménien.
Des intervenants spécialisés et de renom présenteront leurs analyses et
répondront à vos questions sur ce sujet d'actualité.
Avec la participation de:
- Sévane Garibian, Juriste et Docteur en droit international
- Yves Ternon, historien
Venez assister à cet échange de réflexions qui sera suivi du concert de la
veillée.
Diasporamag - Veillée des jeunes à Paris
Dimanche 24 avril 2011 :
Messe de Requiem
15h-15h45
Cathédrale St Jean Baptiste
15 rue Jean Goujon
75008 Paris
Cérémonie à l'Arc de Triomphe
16h-17h
Arc de triomphe
Place de l'Etoile
Rassemblement
Avenue Georges V
17h30-19h
Angle Avenue des Champs-Elysées-Avenue Georges V
Marche vers Komitas
19h-20h30
Mémorial de Komitas (Pont des Invalides)
Place du Canada
Diasporamag - Commémoration du 24 avril à Paris
Lundi 25 avril 2011 (Lundi de Pâques, férié)
10h-20h - Les stèles du Collectif VAN - Parvis de Notre-Dame de Paris Action de sensibilisation aux génocides à leur négation.
16h-17h
Messe de commémoration en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, célèbrée
par Monseigneur Ghabroyan
Diasporamag - Messe et action de sensibilisation-Notre-Dame
Commémoration à Issy et Clamart
Lundi 25 avril 2011
Rassemblement devant l'Eglise apostolique arménienne et l'Eglise
évangélique arménienne
12h
Avenue Bourgain
Recueillement et prises de parole (Issy)
12h30
Au Monument rue de la Défense
Recueillement et prises de parole (Clamart)
13h30
Au Khatchkar
Angle avenue Henri Barbusse et rue du Lt Batany
Diasporamag - Commémoration à Issy et Clamart
Commémoration à la Mairie de Paris
Mardi 26 avril 2011 à 15h
Bertrand Delanoë rencontre la communauté arménienne (sur invitation) Mairie de Paris - Entrée par la rue de Lobau
Mairie de Paris
rue de Lobau
75004 Paris
Diasporamag - Commémoration à la Mairie de Paris
Commémoration au Raincy
Mercredi 27 avril 2011 à 10h30
Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide
arménien - Ecole Tebrotzassere
Carrefour d’Arménie
Devant l’Ecole Tebrotzassere
Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers
93340 Le Raincy
Diasporamag - Commémoration au Raincy
TÉLÉCHARGER :
96e anniversaire du génocide arménien
http://www.collectifvan.org/pdf/06-00-23-12-04-11.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52934
Agenda - Programme des commémorations du 24
Avril
Agenda - Programme des commémorations du 24 Avril - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire les principales manifestations organisées le 24 avril 2011 en
France
Paris
16h-23h
Veillée des jeunes Arméniens
voir www.veilleedu24avril.com
24 Avril
14h-15h30
Messe de requiem
Eglise apostolique de Paris
rue Jean-Goujon
16h-17h00
Cérémonie à l’Arc de Triomphe
Place de l’Etoile
17h00-19h00
Rassemblement, prises de parole
Angle Av. Geoges V Champs Elysées
Place de l’Etoile
19h-20h30
Marche vers la statue de Komitas
Dépot de fleurs, discours de cloture
25 Avril
10h-20h00
Les stèles du Collectif Van
Parvis de Notre Dame
16h-17h00
Messe de commémoration
Cathédrale Notre Dame de Paris`
26 Avril
15h00
Réception à la Mairie de Paris
Bertrand Delanoë rencontre
la communauté (sur invitation)
Lyon
23 avril
19h30
Rassemblement sur la
place Louis Pradel
20h00
Départ du cortège
aux flambeaux de la
place Louis Pradel
20h30
Dépôt des oeillets autour
de la flamme allumée
devant le mémorial du
génocide des Arméniens,
place Antonin Poncet
24 avril
16h00
Office religieux organisé
par les trois Églises, apostolique,
catholique et évangélique
arméniennes,
en l’église Saint-Jacques
295 rue André Philip, Lyon III
17h00
Rassemblement
devant l'église arménienne,
remise d’oeillets et départ du cortège
jusqu'à la Place Antonin Poncet.
18h00
Cérémonie de la commémoration
du génocide des Arméniens,
au Mémorial place Antonin Poncet.
Dépôt de gerbes par les personnalités
et les représentants officiels invités,
minute de silence, allocutions des
personnalités et responsables
politiques.
19h15
Clôture de la cérémonie par
le dépôt individuel des oeillets
au pied du Mémorial.
Marseille
23 avril
14h00
Animation dans les rues de
Marseille autour de stands
d'informations.
17h00
Rassemblement devant le
consulat de Turquie pour le
début de la veillée
19h00
Ravivage de la flamme de la
Mémoire
24 avril
14h00
Après les offices religieux de
Pâques départ des manifestations
15h00
Rassemblement et départ
église apostolique Sourp
Krikor-Beaumont et temple église
évangélique-Beaumont
17h30
Rassemblement consulat de Turquie
18h00
Intervention du CCAF
et allocutions politiques
19h00
Prière oecuménique en la cathédrale
apostolique de Marseille Père David
19h45
Extinction de la flamme de la mémoire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53558
Agenda /Seine-Saint-Denis : Commémorations du
96ème anniversaire du génocide arménien
Agenda - Seine-Saint-Denis : Commémorations du 96ème
anniversaire du génocide arménien - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - A l’occasion du 96ème anniversaire du
génocide arménien, différentes commémorations, organisées par
les municipalités et les organisations arméniennes se dérouleront
du 10 au 27 avril 2011.
> Sevran
Dimanche 24 avril 2011 à 10h
Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide
arménien
Parc Badier
Avenue de Livry - 93270 Sevran
> Le Raincy
Mercredi 27 avril 2011 à 10h30
Rassemblement au Carrefour d’Arménie - Devant l’Ecole Tebrotzassere
Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers - 93340 Le Raincy
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53122
Agenda - Villeneuve lez Avignon : exposition de
Michel Berberian
Agenda - Villeneuve lez Avignon : exposition de Michel Berberian Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Michel BERBERIAN
PEINTURES
Exposition du 5 mars au 24 avril 2011
TOUR PHILIPPE LE BEL Villeneuve lez Avignon
Entrée libre
Tous les jours sauf le lundi de 14h à 17h
Dossier de presse
www.berberian.fr
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53126
------------------------------------------------------------Agenda - « Une bête sur la lune » de Richard
Kalinoski au théâtre du Vaudeville de Charleroi
Agenda - « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski au théâtre
du Vaudeville de Charleroi - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - La pièce de théâtre « Une bête sur la lune
» de Richard Kalinoski concernant le génocide arménien créée en
Belgique par le Vaudeville de Charleroi. Elle est avant tout un
hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle recèle de
souffrance, d’espoir, de nostalgie…
Le Pitch
Monsieur Aram Tomasian a échappé au génocide arménien. Il s’est établi
comme photographe dans le Wisconsin. Pour recréer une famille, il épouse
par correspondance une toute jeune fille qu’il n’a vu qu’en photo, Seta,
survivante elle aussi du massacre. Quand elle le rejoint aux Etats-Unis,
Seta serre encore contre elle une poupée de chiffon. Elle comprend mal ce
mari muré dans sa gravité. Aram ne discerne pas la terreur et la
sensibilité sous le babillage de Seta. Il veut des enfants, mais Seta reste
stérile. Le couple finira par adopter un orphelin américain d’origine
italienne, Vincent. C’est lui qui raconte l’histoire.
(D’après l’Avant-Scène)
L’Auteur
Né au Wisconsin, Etats-Unis d’Amérique, Richard Kalinoski vit à Rochester
dans l’Etat de New-York. Étudiant à l’American Film Institute à Los
Angeles, il obtient son diplôme (MFA) en écriture dramatique à la
Carnegerie-Mellon University.
Enseignant dans des « Public schools » dans trois états différents, il est
maintenant directeur des Etudes anglaises au Nazareth College de
Rochester.
Il a reçu pour l’écriture dramatique, les Prix du Massachusetts (1992) et
de la Caroline du sud (1993).
En 1995, sa pièce Beast on the Moon est classée « l’une des meilleurs dix
productions de l’année » par The Philadelphia Inquirer. En 1996, cette
pièce obtient le Osborn Award de l’American Theatre Critics Association et
le Prix de la Critique au Humana Festival de Louisville (Kentucky).
Beast on the Moon a été présentée dans plusieurs états des Etats-Unis et
par d’autres productions en Europe, au Canada et à Moscou.
La seconde pièce de Richard Kalinoski, Between Men and Cattle, a reçu
une aide à la création à la National Playwright’s Conference, qui s’est
tenue à l’Eugene O’Neill Theatre Centre à Waterford (Connecticut) pendant
l’été 1995.
Analyse de la pièce
Une bête sur la Lune est une pièce qui se regarde comme les
photographies anciennes en couleur sépia.
Dans cette œuvre ni politique, ni polémique, se dessinent derrière la
chronique d’un mariage non volontariste les réflexes de survie de la
première génération des Arméniens réfugiés aux Etats-Unis.
Une bête sur la Lune nous plonge directement dans l’intimité déroutante
des Tomasian. Durant les courtes scènes à la fois drôles et émouvantes se
mêlent la survivance des traditions laissées en Europe, qu’Aram, l’époux,
tente d’entretenir, et la nécessité d’intégration et d’adaptation à cette
Amérique montante et moderne.
Seta essaie d’exorciser sa douleur. Aram, lui, la garde contenue au plus
profond de lui–même comme si c’était le seul témoignage qui lui reste de
son passé. La seule manière de ne pas oublier.
La mentalité d’Aram, fidèle à la foi chrétienne, confine son épouse dans le
rôle d’une femme soumise dont la bouillonnante jeunesse peine à
appliquer ces principes.
Bien que cette pièce dénonce les répercussions du génocide arménien, elle
est avant tout un hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle
recèle de souffrance, d’espoir, de nostalgie…
La force de cette comédie dramatique est de traiter ce douloureux thème
en toute pudeur, d’échapper au piège du pathos et de rire même si le
drame couve.
Les Arméniens et l’Arménie
Les Arméniens sont un peuple ancien dont l’histoire remonte à plus de
2500 ans. L’Arménie se situe à l’est de la Turquie et au nord ouest de
l’Iran et le pays a également des frontières avec la Georgie et
l’Azerbaïdjan.
Historique :
En février 1915, les autorités ottomanes mettent au point un plan secret
de destruction des Arméniens, présenté officiellement comme un transfert
vers le sud de la population arménienne, accusée de collaborer avec
l’ennemi russe dans le contexte de la première Guerre mondiale. Aussi,
dès avril, les premières arrestations commencent avec plusieurs centaines
de notables arméniens : intellectuels, journalistes, membres de
professions libérales, hommes d’affaires sont fusillés.
Le génocide se fait en deux phases successives : de mai à juillet, dans les
sept provinces orientales d’Anatolie et à la fin de l’année 1915 dans les
autres provinces éloignées du front. Dans le reste de l’Empire, les
Arméniens sont déportés vers Alep, en Syrie, où une Direction générale de
l’installation des tribus et des déportés répartit les familles selon deux
axes : vers le Sud et vers l’Est, le long de l’Euphrate, où des mouroirs sont
improvisés.
Le bilan du génocide fait état de 1 million à 1,5 million de morts, selon
diverses estimations qui font autorité. La Turquie, elle, reconnaît le
massacre de 300.000 personnes mais nie sa responsabilité dans le
génocide. Seuls survivent un tiers des Arméniens : ceux de
Constantinople, de Smyrne, de la province de Van sauvés par l’avance des
Russes et quelque 100.000 déportés des camps du sud de l’Empire.
En 1915, La Grande-Bretagne, la France et la Russie font savoir qu’elles
tiendront personnellement responsables des crimes de la Turquie « contre
l’humanité et la civilisation » tous les membres du gouvernement
ottoman. Et la France s'engage "en accord avec les Alliés" à ne pas oublier
"les souffrances atroces des Arméniens", "lorsque viendra l'heure des
réparations légitimes" et "à assurer à l'Arménie une vie de paix et de
progrès".
La première reconnaissance du génocide par la chambre des
représentants de Chypre et des Etats-Unis, se fera en 1982 suivi en 1985
par la sous-commission des droits de l’homme de l’Onu. En 1987,
reconnaissance par le Parlement européen. (www.20minutes.Fr)
La presse et son avis
« Voilà un soir de bonheur, d’émotions simples qui font revenir, comme
par une brise magique, un monde de souvenirs déchirants, traversé par
des éclairs de détente. »
Ghania Adamo, Le Nouveau Quotidien
« (…) Entre l’homme corseté de principes et sa femme aux élans de
générosité irrépressibles, le fossé semble infranchissable. Et pourtant…
Difficile de ne pas être tantôt amusé, tantôt ému aux larmes par cette
intrusion dans l’intimité du couple de survivants. »
J. Schidlow, Télérama
« En courtes scènes, souvent fort drôles, toujours émouvantes, les
Tomasian nous invitent à partager leur intimité. Une intimité déroutante
où se mêlent la survivance de traditions laissées en Europe qu’Aram, le
mari, tente d’entretenir, et la nécessité de s’adapter à cette Amérique de
cocagne. Une pièce consacrée aux Arméniens, à leur difficulté de
conserver leur identité alors même qu’ils ont dû fuir leur pays, mais qui
parle aussi du drame algérien, qui nous fait toucher l’essence du théâtre :
on oublie les acteurs et on en apprend plus sur les Arméniens peut-être
qu’avec le plus pertinent documentaire ».
Barbier, Hebdo
Informations pratiques
Production du THEATRE LE VAUDEVILLE à l’Espace Marignan – Petite Salle
DIRECTION ARTISTIQUE : Alain Lackner
DISTRIBUTION : Alain Lackner, Danila Di Prinzio, Giuseppe Magligieri,
Nathan Juve
MISE EN SCENE : Philippe VINCENT
SEANCE :
• Le mardi à 20h15 : 19 et 26 avril + 3 mai 2011
• Le mercredi à 20h15 : 20 et 27 avril + 4 mai 2011
• Le jeudi à 20h15 : 21 et 28 avril + 5 mai 2011
• Le vendredi à 20h15 : 22 et 29 avril + 6 mai 2011
• Le samedi à 15h15 : 23 et 30 avril 2011
• Le samedi à 20h15 : 23 et 30 avril + 7 mai 2011
ADRESSE
Boulevard Tirou, 53 – 6000 Charleroi
INFORMATIONS
www.espacemarignan.be ou www.levaudeville.be
071/31-22-51
RESERVATIONS
[email protected]
071/31-22-51 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 16h
CONTACT PRESSE
Christine Van Raemdonck - 071/20-07-62 [email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53119
Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem
commémore le génocide arménien
Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem commémore le
génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Université hébraïque de Jérusalem organise une soirée de
commémoration et un symposium à l'occasion de la 96e année du
génocide arménien, sous la présidence du prof. Michael E. Stone,
le jeudi 28 avril 2011 à 19h00. Avec le Prof. Israël Charny.
(Toutes les conférences seront données en anglais)
Jeudi 28 avril 2011
19h00 (accueil à 18h30)
à Beit Maiersdorf, salle 502
Mt. Scopus Campus
Prof Michael E. Stone, président
Lecture de la Bible (Ezéchiel, 37:1-14)
Lecture en hébreu
Lecture en arménien
------------------------------------- - -----Moment de silence et de mémoire
-----------------------------------------Mots de Bienvenue
Sa Béatitude Torkom II, Patriarche arménien de Jérusalem
MK Zeev Elkin
S.E. M. Tsolag Momjian, Consul honoraire de la République d'Arménie
Prof Reuven Amitai
Doyen de la Faculté des Lettres
-----------------------------------------Principaux Conférenciers
Prof Israël Charny
«Le Monument commémoratif du génocide d'un peuple est pour toute
l'humanité"
Prof Elihu D. Richter
"De la mémoire à la prévention: la perspective d'un médecin»
-----------------------------------------Mme Josa Bivin
«La marque du génocide dans l’histoire de ma famille"
-----------------------------------------Musique et poésie arméniennes
©Traduction de l’anglais Collectif VAN – 13 avril 2011 – 09:40 www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=53355
Agenda - Le mois d'avril sur la Péniche Anako
Agenda - Le mois d'avril sur la Péniche Anako - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Avril 2011 Rencontres solidaires
Expo Rencontres Solidaires: Expressions Croisées par le Cafézoïde du 6 au
27 avril, mercredi au dimanche, de 15h à 18h entrée libre
mardi 19 à 20h concert/spectacle exceptionnel au profit de la CroixRouge Japonaise
avec conteurs, musiciens....
mercredi 20 à 20h30 atelier de chants et danses arméniens
6 euros
jeudi 21 à 20h30 Jazz Session avec Anne Pacéo, batterie, Geraldine
Laurent, saxophone alto, et Joan Eche-Puig, contrebasse
www.annepaceo.com
http://geraldine.laurent2.free.fr/Site/Accueil.html
8 euros et 6 t.r.
vendredi 22 à 20h30 film Au-delà de la vengeance de Turi Finocchiaro et
Nathalie Rossetti
www.productionsdulagon.com/Besa.html
6 euros
lundi 25 à 20h30 Commémoration du 24 avril 1915, 96ème anniversaire
du génocide des arméniens: veillée musicale et littéraire en arménien et
en français
entrée libre
mardi 26 à 20h30 concert de Fado: Carina Salvado Trio
www.athosbook.com
12 euros, 8 t.r.
mercredi 27 à 20h30 Contes à croquer
www.contesacroquer.org
jeudi 28 à 20h30 concert de musique de l’Inde avec Pandit Kushal Das et
Pandit Shankar Ghosh
15 euros, 10 t.r.
vendredi 29 à 20h30 présentation du livre Dans les ruines. Les
massacres d’Adana, 1909, de Zabel Essayan, traduit de l’arménien par
Léon Ketcheyan, en présence du traducteur.
entrée libre
samedi 30 et dimanche 1er mai le Printemps d’Anako avec Patrick
Bernard, ethnologue, et ses collègues.
www.anako.com
(voir détails sur le site)
1er mai 11h brunch ethnomusiKa (voir détails sur le site)
([email protected]
Infos Pratiques
La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette
Face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52972
Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah
du mois d'avril
Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois
d'avril - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
l’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois de mars mis à
notre disposition par le Mémorial de la Shoah.
dimanche 24 avril 2011, 15h30 (horaire sous réserve)
Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la
déportation
Cérémonie
du dimanche 1er mai 2011, 20h30
au lundi 2 mai 2011, 18h45
Yom HaShoah
Lecture ininterrompue des noms des déportés juifs de France et
manifestations autour de la commémoration.
L’agenda culturel du Mémorial
Exposition Juger Eichmann, Jérusalem 1961
Jeudi 21 avril 2011, de 19 h 30 à 21 h
rencontre
Aktion T4
mercredi 27 avril 2011, 19h > Auditorium Edmond J. Safra
De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort
des malades mentaux et handicapés physiques. Derrière le code T4 se
cache un programme doté d’une lourde machine d’extermination.
En présence d’Yves Ternon, historien et Jean-Marie Winkler, docteur en
études germaniques, professeur à l’université de Rouen. Animée par
Georges Bensoussan, historien, responsable éditorial du Mémorial de la
Shoah.
jeudi cinéma
L'avènement du témoin
jeudi 28 avril 2011, 18h30 > Salle pédagogique
Dès 1961, le procès Eichmann commence à inscrire dans les consciences
l’idée que l’extermination des Juifs est un fait majeur de la Seconde
Guerre mondiale. Contrairement aux procès de Nuremberg, les témoins
des persécutions antisémites y ont largement la parole. Désormais, le
cinéma prend acte de la spécificité juive du génocide et de la prééminence
du témoignage.
avec Annette Wieviorka, Historienne.
http://www.memorialdelashoah.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53046
Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de
ces vies"
Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de ces vies" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition de
Francine Mayran au Mémorial de l'internement et de la déportation
- Camp de Royallieu à Compiègne du 12 février au 1er mai 2011. «
Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des
céramiques, pour transmettre une réflexion sur les traces
indélébiles de la Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et
par là-même de tous les génocides.
Témoigner de ces vies
Au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de
Royallieu à Compiègne
Exposition de Francine MAYRAN du 12 février au 1 mai 2011
Des peintures au service de la mémoire
Des peintures écho de toutes les mémoires, tant de ceux qui ont
disparus que de ceux qui en sont revenus
Francine Mayran, psychiatre et peintre sculpteur, est née à Strasbourg en
1958.
« Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des
céramiques, pour transmettre une réflexion sur les traces indélébiles de la
Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et par là-même de tous les
génocides. Des peintures au service de la mémoire, pour transmettre la
mémoire de ceux qui ont disparu et de ceux qui sont revenus.
Des peintures pour porter la mémoire, Non pas pour transmettre
de la haine, Mais pour servir de vigie et trouver l’espoir.
Le dossier presse: http://fmayran.com/uploads/DOSSIERPRESSEPEINDRE-LA-MEMOIRE.pdf
Le parcours de mémoire continuera ensuite vers la Belgique avec
l'exposition "témoins passif, témoins coupables?" reliant plusieurs
lieux dont le Fort de Breendonk et la gare de Bootmeerbeek.
D’autres projets se mettent en place, pour tracer de lieu en lieu un
chemin de mémoire partagée, avec entre autre le Luxembourg (
gare de Hollerich), deux expositions avec les tsiganes sur
Strasbourg et Nancy et un projet avec le Conseil DE l'Europe, sur
la transmission de la mémoire.
Pour ceux qui veulent le revoir, voici le film réalisé autour de
l'exposition au Struthof http://youtu.be/SEUYxFDZ8eE
Au travers du parcours européen de l’exposition, Francine
MAYRAN voudrait sensibiliser au danger de l’intolérance, de la
soumission passive à une idéologie. Elle espère pousser la
jeunesse à rester en éveil face aux prémisses d’autres génocides,
renforcer les solidarités, refuser la haine et reconnaitre la valeur
humaine de chaque individu.
Informations pratiques
Adresse
2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté
60200 Compiègne
Renseignements
Téléphone : 03 44 96 37 00
Fax : 03 44 96 37 09
Ouverture
Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi.
Tarifs
Plein tarif : 3 euros
Demi tarif : 1,5 euros pour
- les jeunes de 7 à 18 ans
- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)
- les étudiants
- les militaires en activité
- les détenteurs de passeports culturels
- les demandeurs d'emploi
Gratuité pour :
- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés,
déportés
- les enfants jusqu'à 6 ans
- les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne
(ARC)
- les Centres aérés de la ville de Compiègne
Et à l'occasion de:
- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche
d'avril)
- Les journées nationales Tourisme et Handicap
- la Nuit des Musées
- Les Journées Européennes du Patrimoine
Accès :
Depuis Paris, en train Corail intercités direct depuis la Gare du Nord
Durée du voyage: 40 minutes.
En voiture (autoroute A1 sortie 9).
Depuis Lille, en voiture (Autoroute A1 sortie 10).
Nouveau: L'Agglomération de la Région de Compiègne a mis en place un
Arrêt "Mémorial" sur la ligne 1 du TIC (Transports Inter Communaux), qui
relie la gare de Compiègne à l'hôpital.
http://www.memorial-compiegne.fr/index.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51125
Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame
d'Arménie
Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame d'Arménie Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lors de sa tournée
européenne, le Choeur Notre-Dame d'Arménie, dirigé par le
Maestro Robert Mlkeyan, donnera un unique concert à Paris, le
samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne
Catholique. Ce choeur de grande qualité est dirigé par un des chefs
les plus prestigieux d'Arménie. Il est constitué principalement par
les enfants de l'Orphelinat de Gumri géré par Soeur Arousiag. Au
programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby
Shaw, Ch. Dumont, Gershwin... Réservez vos places dès
maintenant. Libre participation aux frais.
Samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne Catholique
13 rue du Perche 75003 PARIS -Métro: République, Temple, Arts et
Métiers, Filles du Calvaire
Unique concert donné à Paris au cours de la tournée européenne du
Choeur Notre-Dame d'Arménie
sous la direction du Maestro Robert MLKEYAN
Ce choeur est constitué principalement par les enfants de l'Orphelinat de
Gumri géré par Soeur Arousiag. Il a acquis une réputation internationale.
Au programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby
Shaw, Ch. Dumont, Gershwin...
ATTENTION: Places limitées et uniquement sur invitation à demander
avant le 17 avril 2011 à la Paroisse: 01 44 59 23 50, à Mme
Couyoumdjian : 01 4208 71 79, à M. Stépanian : 01 42 88 17 91
Libre participation aux frais. Vous pouvez adresser vos dons au profit de
l'Orphelinat de Gumri à l'ordre de: Association Alliance Arménienne -10 bis
rue Thouin -75005 Paris
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53181
Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité
des Arts Internationale de Paris
Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité des Arts
Internationale de Paris - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - La pianiste chanteuse arménienne Lucineh
Hovanissian est en Résidence à la Cité des Arts Internationale de
Paris en collaboration avec: Institut Français, European cultural
foundation, Open society Institute
Prochains concerts:
Samedi, 30 avril, 20:30
EGLISE Ste. RITA DE FONTENAY AUX ROSES
7, rue Gentil-Bernard, 92260 FONTENAY-AUX-ROSES
avec l'association 'ACCOLADES'
Info: 01 40 91 00 62
Mardi, 4 mai, 20:30
Auditorium de la Cité des Arts INTERNATIONALE, Paris
18 rue de l'Hotel de Ville, 75004
M. Pont Marie (Entrée libre)
ALBUMS SONT DISPONIBLES ET TELECHARGABLES SUR:
VEM-CHANTS SACRES D'ARMENIE
http://musique.fnac.com/a1658083/Vem-CD-album
AFTER NOAH...
http://itunes.apple.com/fr/album/after-noah/id422087191
LIENS pour écoute:
www.lucinehovanissian.am
www.sonicbids.com/LucinehHovanissian2
http://www.womex.com/virtual/lucineh_hovanissian/lucineh_hovanissian/
after_noah
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53091
Agenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian, Les
Arméniens dans la résistance
Agenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian - Les Arméniens
dans la résistance - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Institut Arménien de France
Les Chemins de la mémoire Daniel Breuiller maire d’Arcueil, conseiller
général Carine Delahaie adjointe au maire, chargée du travail de mémoire
et des anciens combattants, Antoine Bagdikian, président de l’Association
Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens ont l’honneur
de vous convier à une rencontre autour de l’exposition Missak et Méliné
Manouchian – Les Arméniens dans la Résistance en France
le jeudi 5 mai 2011 à 18:30
dans le hall de l'Hôtel de ville
10, avenue Paul Doumer
94110 Arcueil
En présence de S.E.M. Viguen Tchitechian, Ambassadeur d’Arménie en
France et de Arsen Tchakarian rescapé du groupe Manouchian
Exposition du 26 avril au 6 mai 2011 organisée dans le cadre des
commémorations du 96ème anniversaire du génocide des Arméniens et
réalisée par le mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la
libération de Paris, le musée Jean Moulin (ville de Paris) et produite par
Paris-Musée
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53497
Agenda - La problématique juridique du
négationnisme
Agenda - La problématique juridique du négationnisme - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un colloque se tiendra le
vendredi 6 mai 2011 à Paris sur "La problématique juridique du
négationnisme/Genocide Denials and the Law". Le Centre
Perelman de philosophie du droit de l'Université Libre de Bruxelles
organise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une
conférence internationale sur la problématique juridique du
négationnisme à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide
Denials and the Law (Dir. Hennebel & Hochmann) chez Oxford
University Press.
Calenda
Publié le mercredi 13 avril 2011 par Karim Hammou
Le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université Libre de
Bruxelles organise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une
conférence internationale sur la problématique juridique du négationnisme
à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide Denials and the Law (Dir.
Hennebel & Hochmann) chez Oxford University Press.
La conférence se tiendra le vendredi 6 mai à Paris (Université Paris
Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, 12 Place du Panthéon, Salle 1) et
réunira les auteurs de l'ouvrage et d'autres invités. Elle est organisée avec
le précieux soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du
Collège des Ecoles doctorales de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Les inscriptions peuvent se faire par courriel auprès de Thomas
Hochmann: Thomas.Hochmann(at)gmail(point)com
Genocide Denials and the Law
La problématique juridique du négationnisme
Book Launch
Conférence internationale
À l’occasion de la parution de Genocide Denials and the Law (Oxford
University Press)
Le vendredi 6 mai 2011, de 9 heures à 19 heures
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne : Centre Panthéon, 12, place du
Panthéon, Salle 1
9H-Matinée-Morning (en anglais/in English)
Allocution d’ouverture - Opening Speech : Otto Pfersmann (Paris1)
* Présentation de l’ouvrage - Presentation of the Book. Ludovic Hennebel
(FNRS/Université Libre de Bruxelles) / Thomas Hochmann (Paris 1)
Aspects historiques : Génocides, droit nazi et négationnisme. Historical
Perspective : Genocides, Nazi Law, and Denial
* Patrick Weil (Paris 1) / David Fraser (Nottingham).
Aspects politiques : Liberté d’expression, haine, vérité et négationnisme.
Political Perspective : Free Speech, Hate, Truth, and Denial
* Marc-Olivier Baruch (EHESS) / Robert Kahn (St Thomas).
* James Weinstein (Arizona State) / Kenneth Lasson (Baltimore).
Déjeuner-Lunch (réservé aux participants / Speakers only)
14H30-Après-midi-Afternoon (en français/in French)
Présidence / Chair : Danièle Lochak (Paris 10)
Aspects juridiques I : Droit pénal, intention et négationnisme. Legal
Perspective I: Criminal Law, Intent and Denial
* Mickaël Ho Foui Sang (Paris 10/Melbourne) / Emanuela Fronza (Trento).
* Stefan Goltzberg (ULB) / Thomas Hochmann (Paris 1).
Aspects juridiques II : Garantie internationale et constitutionnelle de la
liberté d’expression et négationnisme. Legal Perspective II : International
and Constitutional Protection of Free Speech and Denial
* Ludovic Hennebel (FNRS/ULB) / Martin Imbleau (Montréal).
* Hélène Tigroudja (Artois) / Laurent Pech (Galway).
Cocktail
http://calenda.revues.org/nouvelle19571.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53368
Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal
"Achkhar"
Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar"Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Gala exceptionnel au
profit du journal "Achkhar", dimanche 8 mai 2011 à 16h au Théâtre Jean
Arp, 22, rue Paul-Vaillant Couturier à Clamart. Selon une annonce de la
rédaction d’Achkhar : « La place des Arméniens se mesure aussi par le
nombre et la diversité de sa presse écrite. Depuis plus de 50 ans, le
journal "Achkhar" défend les causes qui nous unissent. Aujourd'hui, il a
besoin de votre soutien ».
Détails : voir pdf à télécharger ci-dessous.
TÉLÉCHARGER :
Soirée - Achkhar
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53092
Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif
Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Terre d’Arménie a été créée en 2009
par des spécialistes du tourisme et des passionnés de la culture et
de l’histoire arméniennes. L’association a pour but le
développement du tourisme alternatif en Arménie. Les actions de
l’association sont dirigées vers le développement à long terme
mettant l’accent sur la découverte des attractivités insolites hors
des sentiers battus. Pendant les voyages, les visiteurs ont le
plaisir de découvrir une autre image de l’Arménie. Terre d’Arménie
propose des rencontres avec des artistes et des paysans, pour
faire connaissance avec leur mode de vie. Au programme
également, une participation directe aux fêtes et cérémonies
(baptême, mariage, fêtes traditionnelles et religieuses, etc.), une
découverte alternative de la cuisine arménienne et des
randonnées pédestres à travers les somptueux paysages de
montagnes.
Les voyages de Terre d’Arménie sont réalisés sur deux axes : des
circuits appropriés de différentes durées et des voyages sur
mesure tout au long de l'année.
Les bénéfices des voyages sont attribués aux projets de
développement dans les régions d’Arménie.
Une belle initiative où l'on retrouve la jeune Tereza Haroutunian,
guide-interprète parfaitement francophone.
Les prochains circuits de Terre d’Arménie auront lieu :
Du 23 avril au 3 mai 2011
Du 25 juillet au 4 août 2011
Du 28 septembre au 9 octobre 2011
JOUR 1
Arrivée à Erevan, tour de ville et diner, nuit à l’hôtel
JOUR 2
Départ pour la ville d’Edjmiatsine – siège du catholicos de tous les
arméniens, visite des églises Ste. Hripsimé, Ste. Gayané, Ste. Choghakat
et participation à la sainte messe à la Cathédrale. Commémoration des
victimes du génocide arménien de 1915 et visite du musée à
Tsitsernakaberd.
JOUR 3
Départ pour le village d’Ochakan, tombe de Mesrop Machtots, créateur de
l’alphabet arménien en 405. Visite des monastères d’Ohanavank et de
Tégher dans la région d’Aragatsotn. Excursion à la Citadelle d’Amberd,
construite au VIIe siècle sur un piton rocheux – un des rares témoignages
de l’architecture militaire arménienne au Moyen Âge. Découverte
d’Observatoire de Bïourakan le soir.
JOUR 4
Départ pour la région de Lori, visite des monastères de Haghpat et de
Sanahine (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial
d’UNESCO, visite de la forteresse d’Akhtala (Xe siècle). Départ pour le
village de Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian,
l’un des plus grands poètes arméniens du XIXe siècle.
JOUR 5
Départ pour la région de Tavouche, découverte du monastère de
Haghartsine. Visite du «Parc National de Dilidjan » – allée de bouleaux,
visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Randonnée pédestre
jusqu’aux grottes de Lastiver, non loin du village d’Enokavan.
Départ pour la ville de Dilidjan, visite du quartier ethnographique et de
l’amphithéâtre de la ville ancienne.
JOUR 6
Visite de la galerie de la ville de Dilidjan. Départ pour le lac Sevan (région
de Guégharkounik), visite des monastères Sts. Apôtres sur la presqu’île et
de Hayravank au bord du lac. Découverte à Noradouz du plus vaste
cimetière de khatchkars d’Arménie (IX-XVIe siècles).
JOUR 7
Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en
haut du col de Sélim. Visite du monastère de Gndevank datant de Xe
siècle, de l’usine d’eau minérale « Jermouk ». Découverte des sources
thermales, et tour de ville à Jermouk.
JOUR 8
Départ pour la région de Sïounik. Visite de Karahoundje (observatoire de
IIe mill. av. J.-C.), visite du monastère de Vorotnavank. Départ pour le
complexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel important
d’Arménie du XIIIe siècle, visite du « Pont de diable ». Découverte des
troglodytes de Khndzoresk.
JOUR 9
Retour à Erevan, visite du Maténadaran (l’Institut de Recherches et Dépôt
de Manuscrits, puis temps libre au vernissage (marché d’artisanat et de
souvenirs folkloriques).
JOUR 10
Visite d’Exotarium (animaux exotiques et typiques d’Arménie), marché
couvert, mosquée bleue, visite d’atelier de peintre, spectacle de danse
traditionnelle.
JOUR 11
Transfert à l’aéroport, retour à Paris
Prix du voyage: 1400€/personne
Le prix inclut: vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas,
transports, entrées des musées, guide accompagnateur
francophone tout au long du voyage.
www.terredarmenie.com
TÉLÉCHARGER :
Dépliant
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=52457
SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un
article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
trop grand nombre d'occurrences.
Appel aux dons :
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A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France
Votre avantage fiscal :
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vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de
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Rubrique News
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Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
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Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
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Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le
Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions
publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
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Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de
votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas)
auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field
“accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se
contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un
même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un
travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la
vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées.
C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field,
il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique
sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les
Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou
sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage.
Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le
répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous
voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue
avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir
sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du
téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter
l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre
mail : [email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &
Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
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Téléphone : 01 42 09 03 67
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[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Les Infos Collectif VAN sur :
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