
cylindre, une poussée d’Archimède égale au poids du volume d’eau déplacé. C’est ce que l’on 
va vérifier en remplissant le cylindre creux d’eau (à la seringue). L’équilibre de la balance doit 
se rétablir (attention, le système est très sensible : c’est à la goutte près…). C’est la poussée 
d’Archimède qui explique que l’on flotte lorsqu’on est dans l’eau et que l’on flotte encore mieux 
dans de l’eau salée qui a une masse volumique supérieure à celle de l’eau, d’où le fait que l’on 
flotte mieux en mer morte que dans sa baignoire !!! 
 
III.3  Le Baroscope (Quaranta I p.430 – Duffait p.255 – Bellier p.294) 
On  a  vu  que  la  poussée  d’Archimède  s’applique  dans  un  fluide  incompressible  comme  l’eau. 
Est-ce qu’elle s’applique dans un autre fluide tel que l’air ? 
2  sphères  de  volume  et  de  masse  différents  sont  suspendues  à  une  barre 
horizontale.  Les  forces  appliquées  sur  chaque  sphère  sont :  le  poids  et  la 
poussée  d’Archimède.  On  réalise  l’équilibrage  de  l’ensemble  (somme  des 
moments = 0).  
Que va t’il se passer lorsqu’on va enlever l’air grâce à une cloche à vide ? de 
quel côté va pencher la balance ? Si la poussée d’Archimède s’applique aussi 
dans l’air, elle sera plus forte du côté de la boule la plus volumineuse. On peut 
donc prévoir que la balance va pencher du côté de la boule de + grand volume. 
La poussée d’Archimède s’applique donc dans tous les fluides. 
 
III.4  Application : mesure de la masse volumique de la glycérine (Quaranta I p.113 – 
Duffait p.256) objet : rondelle de cuivre d’environ 80g 
 
On réalise un tarage avec le bécher rempli de chaque liquide 
avant de mettre la masse dedans. On pèse à chaque fois le 
volume d’eau déplacé, c’est à dire P1=ρ1Vg et P2=ρ2Vg. Vg= 
ρ2/P2, d’où la formule ci dessus. 
On a mesuré : dans le liquide 1 (eau) : P1=8,9 g ; dans le liquide 2 (glycérine) : P2=10,8 g. 
D’où  ρ2=1,21 g/mL (dans les tables : 1,26) (on fera un calcul d’erreurs) 
 
III.5  Application : le sous-marin (Quaranta I p.113 – Bellier p.294) 
Illustré par la manip du ludion. Lorsqu’on appuie sur la membrane, on 
augmente la pression : le ludion se remplit d’eau. Le poids étant plus 
important  que  la  poussée  d’Archimède,  il  descend.  Si  on  arrête  la 
pression,  il  se  vide  et  remonte,  la  poussée  d’Archimède  étant  plus 
grande  que  le  poids.  C’est  le  principe  de  fonctionnement  des  sous-
marins qui remplissent leurs ballasts d’eau pour plonger ou d’air pour 
refaire  surface.  Il  y  a  équilibrage  ou  déséquilibrage  constant  entre 
poussée d’Archimède et poids.  
Le thermomètre de Galilée fonctionne également sur ce principe 
Thermomètre  de  Galilée  est  un  outil  de  mesure  de  la  température, 
basé sur le principe de la poussée d'Archimède et de la dilatation de la 
matière. Sur chaque objet flottant est indiqué une valeur de température. Des objets flottants 
évoluent dans un liquide, souvent de l'alcool. Ils ont tous le même volume V mais des masses 
différentes. Notons m la masse de l'un de ces objets. Dans le liquide il est soumis à son poids P 
= mg et à la poussée d'Archimède Π (opposé du poids du volume de fluide déplacé) qui s'écrit 
Π = ρ.V.g où ρ est la masse volumique du fluide dans le tube. Cette masse volumique ρ dépend 
de  la  température :  en  général,  elle  diminue  lorsque  la  température  augmente...  donc  la 
poussée  d'archimède  diminue  quand  la  température  augmente.  Supposons  qu'au  départ  la 
température est faible, alors Π est supérieure à P et l'objet flotte. Si on augmente la température 
Π diminue et il arrive un moment, à une certaine température T, où P devient supérieur à Π : 
l'objet commence alors à couler. Ainsi plus l'objet est léger,  plus il lui faut une température