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- évoqué comme achevé (passé composé : « a point perdu »v.4, « a laissé
choir »v.8-9)
- évoquant par euphémisme la laideur de la rose : « ses beautés laissé choir »
- évoquant la vieillesse, à travers la perte des couleurs, de
l’éclat(« ternir »)de la vie.
Pourquoi la présentation de cette scène ? La stratégie du poète
II. UNE ENTREPRISE DE SEDUCTION : Comment ? Par : 1) Une invitation
2) Une comparaison
élogieuse
3) L’expression de
l’émotion du poète
1) Une invitation :
- impératif : « allons voir » promenade qui semble anodine, désintéressée
- rythme : vif et entraînant (2 syllabes, 3, 3 v.1- 1,3,2,2 V.2) termes monosyllabiques ou
bisyllabiques + douceur des allitérations : [m], [n], [s] et des assonances [o] : 4 premiers vers.
2) Une comparaison élogieuse :
- « teint » de la rose // teint de la jeune femme
- « âge fleuronne »v.14 : hypallage (figure de style qui consiste à attribuer à un mot de la
phrase ce qui correspond à un autre : « fleuronne » correspond à une fleur, non à une femme)
métaphore qui assimile la femme à la fleur
- pléonasme : « verte » évoque le printemps, la jeunesse + « nouveauté »= jeunesse,
accentué par l’insistance du superlatif : « sa plus »
Compliments, galanterie, renforcés par GN final : « votre
beauté », mais stratégie du poète.
3) L’émotion exprimée par le poète :
- tristesse et amertume à propos de la fugacité du temps, exprimée par l’interjection:
« las ! »v7et le ton exclamatif de la phrase
- réaction de vive déception devant le spectacle qu’offre la rose, mis en valeur par la
structure désarticulée de la phrase sur 3 vers (7,8,9) qui rejette à la fin la vision de la fleur
fanée (« ses beautés laissé choir »).
- émotion nettement marquée par la présence d’une allitération en [s] qui crée un effet
d’insistance
- indignation vis-à-vis de la nature personnifiée (Nature), à travers l’apostrophe rendue
véhémente par le ô vocatif, à travers la connotation négative
de « marâtre », à valeur d’oxymore par rapport à la nature qui symbolise la mère nourricière
à travers l’insistance évoquée par
l’adverbe « vraiment » à travers les allitérations en [r]
(liquide) et en dentales [t] et [d] brutalité.