Fiche sanglier
Sanglier_NB(Sus scrofa - Classe : Mammifères - Ordre : Artiodactyles - Famille : Suidés)
- TERMES : Le mâle : change de nom suivant son âge - la femelle : la laie - les petits sont
dénommés : marcassins. Le sanglier est un animal sauvage qualifié de res nullius
(n'appartenant à personne) en droit strict. C'est un mammifère qui a toujours été qualifié de
gibier par la jurisprudence. Chassé depuis toujours en France, il est considéré comme un
grand gibier. Les modes de chasse qui lui sont applicables sont la chasse à tir et la chasse à
courre. Il peut être chassé, à tir, du 1° juin au dernier jour de février et à courre du 15
septembre au 31 mars. Il peut faire l'objet de mesures de gestion, voire être classé comme
nuisible dans le département, par le préfet.
- HABITAT : Le sanglier se rencontre en Europe, sauf en Grande-Bretagne. Il fréquente les
massifs forestiers et les bois fourrés, feuillus ou résineux, les champs de maïs, boqueteaux et
buissons - Plutôt animal de plaine, il n'hésite pas à passer certains cols à grande altitude.
Il signale son passage par des "laissées" ou "fèces", des empreintes de pas facilement
identifiables sur sols meubles, (voir ci-dessous), des "boutis" (traces profondes quand il
retourne la terre à la recherche de racines ou de tubercules), et des "vermillis" (sillons peu
profonds mais sur de larges surfaces pour trouver des vers de terre). Le sanglier joue un rôle
positif dans l'équilibre forestier. Ses boutis labourent et aèrent le sol, favorisant la germination
des semences. Sa consommation de rongeurs et de larves contribue à l'équilibre biologique du
milieu. Ses laissées sont aussi appelées "bousard" lorsque la qualité des végétaux qu'il
consomme (riches en sève) rend ses excréments plus mous.
Les sangliers tendent à se sédentariser lorsque le biotope comble leurs exigences (l'absence
d'eau se révélant être un facteur limitant). Ils ne deviennent vraiment erratiques que lorsque
les conditions sont trop défavorables.
Les groupes matriarcaux occupent un domaine vital dont la superficie est comprise entre 500
et 2 000 ha (domaine vital des laies). Les mâles effectuent des trajets plus longs, sur un
territoire plus vaste, de l'ordre de 1 200 à 10 000 ha.
Les deux doigts centraux qui prennent appui sur le sol s'appellent "les pinces". Les doigts
atrophiés du sanglier situés derrière les pinces se nomment "les gardes". Celles-ci sont plus
près du sol que celles du cerf, ce qui permet de les différencier. La largeur des empreintes du
sanglier augmente proportionnellement avec l'âge de l'animal : 3 cm chez le marcassin, 5 à 6
cm chez la bête de compagnie, 8 à 9 cm chez le grand vieux sanglier. En ce qui concerne la
voie : l'écartement entre les pas est de 10 à 20 cm chez le mâle, 10 à 15 cm chez la femelle et
5 à 10 cm chez le jeune. Lorsqu'il se déplace à allure lente ou modérée, l'empreinte
postérieure du sanglier se pose dans celle de l'antérieur, les pinces légèrement tournées vers
l'extérieur. Au fur et à mesure que l'animal vieillit, l'empreinte de son pied postérieur se
décale vers l'arrière par rapport à l'empreinte du pied avant. On dit alors qu'il "retarde". La
longueur du pas varie de 30 à 40 cm. Chez la laie, les pinces sont orientées en dedans. Les
gardes resserrées appartiennent à une femelle. Largement écartées elles signalent un mâle. La
taille d'une empreinte varie de 5 à 8 cm.
Le sentier créé par le passage répété des sangliers est dénommé : "une coulée".
Le sanglier dégage une odeur perceptible à l'homme. Elle ressemble à celle résultant de la
décomposition des feuilles de chênes.
- NOURRITURE : Le sanglier est omnivore : racines, tubercules, herbes, céréales, fruits,
glands, châtaignes. Les éléments végétaux constituent 90 % de sa nourriture. Il complète sa
ration avec des aliments d'origine animale (lapereaux, souris, vers, petits rongeurs, reptiles,
amphibiens, taupes, musaraignes, charognes... et même des champignons ! Ceux-ci peuvent
composer jusqu'à 10 % de son alimentation en saison... et des poissons). Ce qui lui permet de
s'adapter à tous les milieux. Les glands, faines et châtaignes ont sa préférence. Il fréquente
beaucoup les cultures dans lesquelles il peut occasionner d'importants dégâts. En moyenne, au
printemps et en été, le poids du sanglier augmente mensuellement de 3 à 5 kg. On dit que le
sanglier "mulote" lorsqu'il vermille. C'est un point commun qu'il possède avec le blaireau.
Il s'alimente principalement la nuit, consacrant 25 % de son temps à la recherche de
nourriture. Après une bonne glandée, la proportion de son alimentation totale annuelle en
consommation des fruits du chêne atteint 50 %. Ce qui entraîne une diminution des dégâts aux
récoltes.
On dit d'un sanglier qu'il est en "porchaison" lorsqu'il a accumulé une réserve nutritive
conséquente sous forme d'une épaisse couche de graisse (le sain).
Les dégâts "alimentaires" commis par le sanglier sont : la consommation des végétaux et les
boutis sur prairies. Piétinement et roulage des cultures sont des dégâts "comportementaux".
Pour rechercher sa nourriture, le sanglier peut parcourir, de nuit, exceptionnellement, de 30 à
40 km au maximum. Des études sur animaux marqués ont prouvé que l'immense majorité des
sujets circulent et vivent dans un rayon de 10 km.
- MŒURS : Animal discret, le sanglier passe la journée dans une "bauge" et sort la nuit pour
se nourrir. Il est fréquent de trouver des laissées à proximité immédiate des bauges. Le
sanglier est un excellent nageur.
Il se "souille" dans l'eau boueuse pour se débarrasser de ses parasites et se frotte ensuite aux
arbres et aux rochers. Les traces ainsi laissées sont dénommées des "housures". En se
souillant, il se rafraichît également en été par la régulation thermique que lui procure cette
activité.
C'est un sédentaire plus ou moins nomade, très attaché à son lieu de naissance. Les domaines
vitaux annuels des compagnies sont de l'ordre de 500 à 1000 ha et pour les mâles de 1000 à
2000 ha - Les laies, les jeunes femelles et les mâles jusqu'à 2 ans vivent en "compagnies"
pouvant réunir une vingtaine de sujets - Les vieux mâles vivent souvent en "solitaire", ou avec
un plus jeune, sauf au moment du rut.
Le pelage des adultes varie du gris clair au brun sombre. Les sécrétions odorantes permettent
aux sangliers de se repérer et de s'identifier : marquage du territoire, recherche de partenaires
en période de rut.
- STRUCTURE SOCIALE : Le sanglier est un animal grégaire. La structure de base, de type
matriarcal, s'appelle "la compagnie". Elle est composée d'une laie adulte, accompagnée de sa
portée de l'année et des jeunes issus de la mise bas précédente (bêtes de compagnie ou bêtes
rousses). Au sein d'un groupe, la hiérarchie est très stable. Plusieurs de ces cellules familiales
peuvent se rassembler pour former des bandes de 15 à 20 individus, composées de 3 à 4
femelles suitées. Dans ce cas, une hiérarchie s'installe au sein des laies. La plus vieille, qui est
la plus prudente et la plus expérimentée, occupe une place dominante au sein du groupe,
menant la bande et en assurant la cohésion. On l'appelle "laie meneuse". Les laies adultes
jouent un rôle très important pour la sédentarisation des compagnies. Leur sauvegarde permet
une gestion suivie dans le temps par la localisation des populations qui s'en trouve ainsi
facilitée.
Les mâles, quant à eux, sont évincés de la compagnie, dès l'âge de 1 an à 18 mois, par un
solitaire dominant, durant la période du rut. Ils peuvent graviter autour des compagnies. A
partir de l'âge de 5 ans, le mâle fuit la présence de ses congénères.
Le sanglier a l'ouïe et l'odorat très développés, mais une vue médiocre.
Sa queue est pendante lorsqu'il est calme et dressée lorsqu'il est inquiet ou en colère. S'il est
en situation de danger, le sanglier le fait comprendre en manifestant son mécontentement par
ce que l'on appelle le "casse noix" : Il claque ou frotte ses dents les unes contre les autres. Ce
signe signifie que l'animal est particulièrement mécontent.
- REPRODUCTION : Le sanglier est polygame. La reproduction est extrêmement prolifique -
En principe le rut se situe en novembre-décembre. Au cours du rut, le sanglier mâle peut
perdre jusqu'à 25 % de son poids ; il s'alimente peu et se dépense beaucoup pendant cette
période. La saillie de la laie ne demande que quelques minutes, le temps pour le mâle de
déverser ses 200 à 300 cm3 de sperme. L'accouplement est calme par rapport à celui du cerf.
Le poids des testicules évolue proportionnellement à celui du corps. Ils doivent peser au
minimum 50 g chacun pour que le mâle atteigne la maturité sexuelle (vers l'âge de 18 mois).
Pendant la période précédant le rut, les laies marquent les arbres avec leurs glandes
lacrymales. Ces marquages déclenchent chez les mâles les premiers comportements du rut.
L'accouplement interviendra environ deux semaines plus tard. Pendant le rut, le mâle urine et
dépose de la salive sur les arbres pour éloigner ses congénères. La prédominance de certains
sangliers mâles pendant le rut assure la pérennité de l'espèce. Ils contribuent à la naissance de
sujets dans l'ensemble plus vigoureux et plus aptes à transmettre le meilleur du patrimoine
génétique de l'espèce.
La femelle peut produire à l'âge de 12 mois quelquefois plus tôt. La période séparant deux
œstrus chez la laie est de 21 jours. Un œstrus ne dure que 2 jours. L'accouplement n'est
accepté par la laie que durant cette courte période. Une laie en chaleurs ne se soumet pas
facilement à un mâle dominant : celui-ci doit la courtiser un certain temps avant de pouvoir la
saillir. L'activité sexuelle des laies dépend de la nature de leur alimentation. L'entrée en
activité sexuelle peut être avancée l'année suivant une forte glandée et une grosse production
de faines. Toutes les laies d'une même compagnie entrent en chaleur en même temps,
pratiquement au jour près. Le rut est déclenché par la laie meneuse.
La modification de la lumière en été influe sur la laie. Elle entre en repos sexuel. Cet an
œstrus estival résulte de l'influence de la lumière du jour. Le phénomène selon lequel les
variations de la lumière influent sur les êtres vivants (modification des équilibres hormonaux)
est appelé : photopériodisme.
La période de gestation est de: 4 mois, plus précisément de 110 à 120 jours (Moyen
mnémotechnique : 3 mois, 3 semaines, 3 jours).
La maturité sexuelle, aussi bien chez les mâles que chez les femelles intervient vers 8 ou 9
mois. Mais elle semble s'accompagner, pour la laie, d'un poids minimum de 30 à 35 kg. Une
laie est dite "primipare" quand elle met bas pour la première fois. La première laie qui entre
en chaleurs dans une compagnie est la laie meneuse. Elle joue un rôle essentiel dans la
compagnie. La laie présente un repos sexuel total en été, de juin à septembre. Dans des
conditions favorables, l'activité sexuelle pourra reprendre dès octobre, sinon en hiver. -
Portées : 1 par an, exceptionnellement 3 sur 2 ans dans des conditions particulièrement
favorables, de 2 à 6 marcassins en moyenne, pouvant aller jusqu'à 12. La mise-bas est appelée
"la parturition". Elle dure de 3 à 4 heures.
Les naissances ont lieu en avril-mai, d'autres en janvier. Il s'agit là d'une adaptation de
l'espèce aux conditions climatiques. La laie fait son "chaudron" (nid) sur un amas de feuillage,
branchages et herbes en plein fourré ou sous un chablis, où les petits resteront de 5 à 6 jours,
avant de s'aventurer à l'extérieur.
Dès la naissance, les marcassins sont capables de coordonner leurs mouvements et ont les
organes des sens bien développés. Ils naissent pratiquement poilus et pèsent de 700 g à 1 kg.
Au bout de 20 jours environ, ils accompagnent leur mère dans tous ses déplacements. La laie
rejoint alors la compagnie.
Les marcassins sont sevrés à l'âge de 3 ou 4 mois. Ils abandonnent la laie à l'âge de 18 mois
environ après leur naissance. Les mamelles de la laie sont dénommées "les allaites". Elle en
possède 5 paires. Au sein d'une compagnie, tous les marcassins tètent au même moment. Le
grognement d'appel des mères et les cris des jeunes affamés ont le même effet stimulant sur
tous les animaux du groupe. Une mauvaise lactation entraîne un développement difficile du
marcassin. Sa vigueur et son bon développement dépendent des qualités nourricières de sa
mère. Il n'est pas facile d'approcher une laie accompagnée de sa progéniture. La laie défend sa
portée et refoule sans ménagements les intrus.
Après les naissances, les laies d'une même compagnie s'entraident. Pendant que les unes
s'éloignent pour se nourrir, les autres assurent la surveillance du groupe. Les marcassins d'une
laie meneuse se développent plus rapidement que ceux des autres laies, les laies meneuses
s'appropriant la nourriture en premier lieu, aux dépens des autres laies. Cette constatation est
la source de la remise en question de l'agrainage en postes fixes au profit de l'agrainage en
ligne.
Le taux de mortalité naturelle dans les semaines qui suivent les naissances varie de 30 à 50 %.
La principale cause de mortalité chez le marcassin est le refroidissement. Les portées précoces
nées en fin d'hiver encourent de grands risques liés aux températures généralement
défavorables. Un climat doux est favorable à la reproduction du sanglier. Une bonne
nourriture (glands, maïs...) avance la période des chaleurs pour les laies, donc la naissance des
petits. La puberté des jeunes laies se trouve hâtée, d'où l'augmentation de la productivité.
Le sanglier porte le nom de "marcassin" de sa naissance jusqu'à l'âge de 6 mois. Il pèse
environ 15 kg et porte une livrée fauve clair avec 11 rayures blanches. Elle disparaîtra lorsque
l'animal aura atteint un poids de plus de 15 kg. Le marcassin absorbe sa première nourriture
solide au bout de 15 jours. Il consomme alors de préférence des graines.
On dit que les marcassins "se rasent" quant ils s'aplatissent au sol suite à une alerte.
DistingSanglier
- LES DIFFÉRENTES APPELLATIONS DU SANGLIER SUIVANT SON AGE :
De 6 mois à 1 an, il est appelé "bête rousse". Les rayures ont disparu.
A 1 an la couleur du pelage est définitive : noir, gris, ou roux. Il pèse entre 25 et 35 kg. - A un
an la couleur du pelage est définitive : noir, gris ou roux.
De 1 an à 2 ans : "bête noire" ou "bête de compagnie". Il pèse entre 40 et 60 kg. L'analyse du
cristallin de l'œil permet de déterminer l'âge du sanglier jusqu'à 2 ans seulement. Elle
s'effectue en laboratoire.
De 2 à 3 ans : "ragot" ou "laie ragote". Il pèse de 60 à 80 kg. Certains sujets mâles
exceptionnels : 100 kg.
De 3 à 4 ans : le mâle est appelé "tiers-an". La femelle porte définitivement son appellation de
laie.
De 4 à 5 ans : "quartannier". Il dépassera couramment les 100 kg.
De 5 à 6 ans : "grand sanglier", "vieux sanglier", ou "solitaire".
Plus de 6 ans : "grand vieux sanglier".
Un "page" est un sanglier qui accompagne un vieux solitaire.
Chez le sanglier, les yeux sont appelés : "les mirettes", ses oreilles : "les écoutes", sa queue :
"la vrille", au bout de sa vrille existe une touffe de poils dénommée : "le toupet", sa tête : "la
hure", son groin : "le boutoir", la couche de cuir épaisse et dure sur ses épaules : "l'armure".
Plus le sanglier vieillit, plus son armure se développe vers l'arrière. La "bourre" est une sous-
couche de poils. Elle offre une excellente protection thermique pendant les périodes
rigoureuses. On appelle "suites" les testicules du sanglier. Les "vibrisses" sont les poils
sensoriels très sensibles que le sanglier possède sur son groin et sur la lèvre supérieure.
Description_sanglier
- DENTITION : La formule dentaire du sanglier est élaborée à partir du schéma suivant :
Incisives, canines, prémolaires, molaires / incisives, canines, prémolaires, molaires. Ce qui
donne : 3143/3143 sur la demi-mâchoire, soit : 44 dents au total à l'âge adulte (3 ans).
Les "défenses" sont les canines inférieures du mâle. Elles frottent et s'aiguisent en
permanence contre les canines supérieures appelées "grés". Chez la femelle, les défenses
(canines) sont appelées "crocs" ou "crochets". Elles sont peu développées.
Mensurations des défenses : à 2 ans : 14 cm de long et 5 cm de circonférence à la racine
(couronne et collet compris) - à 4 ans : 16 cm et 5,2 cm - à 6 ans : 20 cm et 5 cm.
- à 4 mois, la dentition comprend 28 dents,
- à 6 mois, la dentition comprend 36 dents,
- à 22 mois, la dentition comprend 40 dents,
- à 3 ans, la dentition comprend 44 dents, nombre définitif.
Au delà de 6 ans, les défenses dépassent les grès : on dit que l'animal est "miré". Lorsqu'un
grès est cassé, le sanglier ne peut plus frotter la défense correspondante contre ce grès disparu.
Celle-ci va alors se recourber vers l'arrière, adoptant une forme curieuse. On dit alors que le
sanglier est : "contre miré". On dit d'un sanglier qu'il est "armé" quand ses défenses sont bien
visibles. Le "trophée" croît avec l'âge du sanglier, mais n'est pas forcément en rapport avec le
poids de l'animal.
- PARTICULARITÉS : Le sanglier mue 2 fois par an : une livrée d'été et une livrée d'hiver.
Il peut émettre des sons différents jusqu'à 9 et plus. Chaque laie a une fréquence qui lui est
propre pour communiquer avec ses petits. Ceux-ci peuvent de ce fait identifier leur mère au
sein d'un groupe.
Un sanglier est dit "pigache" quand les pinces d'un même sabot ne sont pas de longueur égale.
La vitesse de course d'un sanglier au galop est de 10 m/s soit 36 km/h.
L'animal issu d'un croisement entre un sanglier et un porc domestique est dénommé :
"cochonglier".
Le sanglier est à l'origine du porc domestique. Alors que ce dernier (scrofa domesticus)
possède 38 chromosomes, le sanglier n'en a que 36.
Les "glandes carpiennes" du sanglier sont situées sur la face postérieure des pattes avant, au
niveau du pli du genou. Sous le menton, se trouvent les "glandes mentonnières". Les mâles
possèdent une "glande prépuciale" à l'extrémité du pénis.
Comme tous les suidés, le sanglier ne transpire pas. Sa régulation thermique s'opère lorsqu'il
se souille.
- DUREE DE VIE MOYENNE : Elle est peu connue en milieu naturel et difficile à estimer vu
la pression de chasse. En théorie : 15 ans. En réalité, 2 à 3 % des laies ne vivent que 4 ans et
plus. Moins de 5 % des mâles dépassent les 3 ans. En moyenne, le pourcentage des mâles
âgés de 3 ans et plus, dans une population totale, est de moins de 5 %. Le chasseur doit donc
songer à laisser vieillir les populations s'il veut récolter de beaux trophées. La grippe porcine
est cause d'une mortalité de 4 à 5 %.
- POIDS : jusqu'à 200 kg environ en France - jusqu'à 300 kg dans les pays de l'Est. Le record
du monde du plus gros sanglier tiré, en 1988, est détenu par la Bulgarie, avec un poids de 396
kg ! La laie ne dépasse jamais les 100 kg ; la différence de poids entre le mâle et la femelle se
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