marka: l`idiomatic

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MARKA: L'IDIOMATIC
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Fais ce que dois, advienne ce que pourra
L'appétit vient en mangeant
La fortune en dormant
Après la pluie (bis) le beau temps
Qui a bu boira
Nécessité fait loi
Qui a bu boira
Dans le doute, abstiens-toi
Je suis le pro du verbe, le roi du proverbe
Je suis le pro du verbe, l'idiomatic
Nul n'est prophète dans son pays
Plus on est de fous, plus on rit
On reconnaît l'arbre à ses fruits
Petit à petit l'oiseau fait son nid
À quelque chose malheur est bon
L'occasion fait le larron
L'air ne fait pas la chanson
Tel père, tel fils / telle fille
Trop de précautions nuit
Tel père, tel fils / telle fille
La nuit tous les chats sont gris
REFRAIN
Vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints
La pluie du matin réjouit le pèlerin
Qui aime bien châtie bien
Qui ne risque rien n'a rien
Qui trop embrasse mal étreint
Deux avis valent mieux qu'un
Il ne faut jurer de rien
Qui peut le plus (bis) peut le moins
Beaucoup de bruit pour rien
Le mieux est l'ennemi du bien
Beaucoup de bruit pour rien
Tout est bien qui finit bien
LES PROVERBES ET LEUR SIGNIFICATION
AU ROYAUME DES AVEUGLES LES BORGNES SONT ROIS: Un médiocre paraît remarquable, parmi des gens sans
aucune valeur.
UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L'AURAS (MIEUX VAUT TENIR QUE COURIR): La possession effective
d'un bien est préférable à l'espoir de l'acquérir plus tard.
LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PAS: Passé à l'état de lieu commun, cet aphorisme met en évidence
la dissymétrie entre l'apparente similitude de forme, l'interchangeabilité théorique de ces petits modules temporels que
sont les jours, par opposition à l'irréductibilité que leur confère individuellement un contenu événementiel propre à
chacun. (loc. prov.)
FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA: Fais ce que tu dois faire, et qu'il advienne ce qui pourra. (Maxime de
forme archaïque qui s'emploie encore dans un style érudit et allusif)
L'APPÉTIT VIENT EN MANGEANT: S'emploie au sens propre comme au sens figuré (Plus on a de succès, de biens,
plus on en veut)
LA FORTUNE (LE BIEN) VIENT EN DORMANT: La fortune arrive souvent à qui ne fait rien pour l'obtenir.
APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS: Les circonstances défavorables, mauvaises, peuvent changer rapidement. (loc.
prov.)
QUI A BU BOIRA: On retourne toujours à ses anciennes habitudes, on recommence les mêmes actions.
NÉCESSITÉ FAIT LOI: Certains actes sont justifiés par leur caractère inévitable. (loc. prov.)
DANS LE DOUTE, ABSTIENS-TOI: Règle de prudence sociale.
NUL N'EST PROPHÈTE DANS SON PAYS: Il est plus difficile d'être apprécié, reconnu, chez soi qu'à l'étranger. Se dit
notamment des personnes qui ont acquis leur notoriété à l'étranger.
PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT: Plus on est nombreux, plus on s'amuse. L'emploi de fou implique la notion de
quantité (comme dans un monde fou: "beaucoup de monde"; fou est ici synonyme de nombreux), et celle de divertissement,
de distraction, qu'il partage avec rire (faire le fou: rire, s'amuser comme un fou), le fou (le bouffon) ayant pour fonction de
faire rire, d'amuser.
ON RECONNAÎT L'ARBRE À SES FRUITS (C'EST AU FRUIT QU'ON CONNAÎT L'ARBRE): C'est à l'oeuvre, au résultat,
qu'on peut juger l'auteur ou la cause. métaphore botanique de l'individu-arbre, capable de porter de bons ou de mauvais
fruits, selon sa nature. (loc. prov.)
PETIT À PETIT L'OISEAU FAIT SON NID: On arrive progressivement à un résultat, à faire fortune, etc. (loc. prov.)
À QUELQUE CHOSE MALHEUR EST BON: Dans tout événement pénible il y a quelque chose de bon à prendre.
L'OCCASION FAIT LE LARRON: Les circonstances peuvent amener à commettre des actes imprévus. À l'origine, et
parfois encore de nos jours, ce proverbe est compris comme s'appliquant à des actes que la morale réprouve. Pourtant
l'expression n'implique plus nécessairement un jugement de valeur porté sur les actes en question.
L'AIR NE FAIT PAS LA CHANSON (IL CONNAÎT L'AIR, MAIS PAS LA CHANSON): Apparence et réalité. Le jeu de
mots sur air, "musique" et "apparence", entraîne la valeur métaphorique de chanson, "paroles, texte (chanté)", d'où "réalité
qui se cache sous l'apparence qui constitue la mélodie".
TEL PÈRE, TEL FILS: Le fils ressemble au père. Ce proverbe latin prétend enfermer la personnalité dans la ressemblance
héréditaire.
TROP DE PRÉCAUTIONS NUIT: Il ne faut pas être trop prudent, vouloir penser à tout. (loc. prov.)
LA NUIT TOUS LES CHATS SONT GRIS: On confond facilement les personnes et les choses, quand il fait nuit.
Abstraitement: Tout se ressemble, quand on n'a pas de moyens suffisants pour analyser, distinguer.
IL VAUT MIEUX S'ADRESSER À DIEU QU'À SES SAINTS: On a toujours avantage à s'adresser au responsable, au chef,
plutôt qu'aux subordonnés. (loc. prov.)
PLUIE DU MATIN N'ARRÊTE PAS LE PÈLERIN: Une difficulté initiale ne décourage pas l'homme d'entreprise. (loc.
prov.)
QUI AIME BIEN CHÂTIE BIEN: C'est une preuve d'intérêt, d'amitié, que de corriger qqn de ses défauts. (châtier, c'est
d'abord "rendre pur")
QUI NE RISQUE RIEN N'A RIEN: On ne peut gagner, réussir, sans prendre de risques. (loc. prov.)
QUI TROP EMBRASSE MAL ÉTREINT: Qui veut entreprendre ou faire trop de choses à la fois risque de ne rie réussir.
DEUX AVIS VALENT MIEUX QU'UN: Il vaut mieux, avant d’agir, consulter plusieurs personnes.
IL NE FAUT JURER DE RIEN: Il est imprudent de répondre par avance de ce qu'on fera ou de ce qui arrivera. (loc. prov.)
(Ce proverbe a donné le titre d'une comédie de Musset.)
QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS: Celui qui est capable d'une chose difficile, pénible, doit accomplir facilement une
tâche moins dure. (loc. prov.)
BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN: Beaucoup de publicité, d'éclat, pour une chose insignifiante. (L'expression a servi à
traduire le titre de la comédie de Shakespeare: Much ado about nothing)
LE MIEUX EST L'ENNEMI DU BIEN: En voulant trop bien faire, on risque de gâcher ce qui était bien. (loc. prov.)
TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN: Ce proverbe très courant est employé au sens de "la situation s'est rétablie"; une fin heureuse
vient corriger les péripéties désagréables" sans qu'on l'analyse. Il est généralement compris comme "ce qui était bien (au départ) finit
bien", alors qu'il signifie "seul ce qui finit bien peut être considéré comme étant bien", la fin seule permettant de qualifier un
ensemble d'événements comme "bon ou "mauvais".
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