1 1ère, DM commerce extérieur, octobre 2007. INTRODUCTION

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1ère, DM commerce extérieur, octobre 2007.
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INTRODUCTION :
Annexe 1 :
Q°1 : Pourquoi peuton dire que le
commerce
international est une
nécessité ? (ne pas
recopier le
document)
Q°2 : Expliquez le
passage souligné.
1) Des échanges extérieurs français croissants.
Annexe 2 : D’après TEF, 2004-2005, INSEE
En milliards d’€
Agriculture
Industrie
Services marchands
1978
exports
imports
3,5
4,2
50,9
52,8
7,8
7
1988
exports
imports
9,8
6,8
139,3
156,8
19,7
19
1998
exports
imports
9,8
7,9
265,9
253,2
36,6
31,6
2003
exports
imports
10,6
8,8
314,1
318,6
44,4
40,8
Q°3 : Faites une phrase avec la valeur soulignée.
Q°4 : A quoi correspond la différence entre le montant des exportations et celui des importations de marchandises ?
Q°5 : Comment ont évolué les exportations de la France dans les 3 secteurs, entre 1078 et 2003 ? ses importations ?
Pour répondre, transformez les données en indices, base 100 en 1978.
Q°6 : Montrez que la France échange de plus en plus avec l’extérieur.
Annexe 3 : Taux d’ouverture de l’économie française (INSEE, Comptes nationaux)
Q°7 : Faites une phrase avec la valeur de 2003 de
l’annexe 3.
Q°8 : Présentez l’évolution de l’ouverture de l’économie
française depuis 1978.
Q°9 : Quelles en sont les conséquences pour la
France ?
Q°10 : A partir du doc 14 p 38, analysez (présentez et
expliquez) l’évolution du taux de couverture dans
l’automobile, l’énergie et l’agro alimentaire.
2) Des échanges essentiellement de proximité.
Q°11 : Exercice p 39, questions a, b et c.
Q°12 : Quels constats peut-on faire ? Quelles explications pouvez-vous avancer ?
3) Les atouts et faiblesses du commerce extérieur français.
Q°13 : Questions 31,32 du doc 15 p 39.
1ère, DM commerce extérieur, octobre 2007.
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Correction du DM sur le commerce extérieur.
Q1 : Parce que certains produits, notamment les matières premières ne sont pas disponibles sur le territoire
national, ils doivent être importés. Cependant, afin de pouvoir régler les fournisseurs, il faut que le pays détienne
des devises, ce qui suppose alors que le pays ait exporté.
Q2 : Les échanges internationaux se sont développés depuis la 2de guerre mondiale. Les pays, d’abord
développés, se sont organisés pour les faciliter et les intensifier. Ainsi, les échanges ne se limitent pas aux
produits inexistants sur le territoire national, mais s’effectuent également pour les produits fabriqués moins
chers dans d’autres pays. Cela permet d’accroître le pouvoir d’achat des ménages mais suppose que l’économie
nationale soit compétitive dans un autre domaine afin de s’y spécialiser et d’exporter.
Q3 : En 2003, l’industrie française exportait pour un montant de 314,1 Milliard d’€.
Q4 : X-M = Solde commercial
Q5 :
Indice base 100 en 1978
Agriculture
Industrie
Services marchands
1978
exports
100
100
100
1988
imports
100
100
100
exports
280
274
253
1998
imports
162
297
271
exports
280
522
469
imports
188
480
451
2003
exports
imports
303
210
617
603
569
583
Les X, dans l’agriculture, sont passées de l’indice 100 en 1978 à l’indice 303 en 2003. Les M, quant à elles, ont
connu une hausse moins rapide (multipliées par 2,1 entre 1978 et 2003).
L’industrie constitue le secteur pour lequel M comme X ont le plus augmenté (multipliées par plus de 6).
Les X et les M de services marchands ont, elles aussi, fortement augmenté, atteignant un indice respectif de 569
et 583 en 2003, (même si les valeurs des X et M dans l’industrie sont environ 7 fois supérieures à celles dans les
services).
Q6 : On constate une croissance des échanges de la France avec l’extérieur entre 1978 et 2003 : ils ont été
multipliés par 6 environ pour l’industrie et les services marchands (M comme X), par plus de 2 dans l’agriculture,
et ont connu une nette accélération dans les années 90’s ; l’industrie demeure le secteur pour lequel les valeurs
des X et M est la plus importante même si le solde commercial est plus souvent négatif que dans les autres
secteurs.
Q7 : Sur 100 € de PIB français, 25 ont été destinés aux échanges avec l’extérieur, en 2003.
Q8 : Le taux d’ouverture de l’économie française est passé de 19% à 25% entre 1975 et 2003. Cependant, il n’a
pas toujours évolué au même rythme. De 1978 à 1993, il reste relativement stable autour de 21%. Il connaît
une croissance conséquente de 1993 à 2000, date à laquelle le taux d’ouverture est le plus élevé de la période,
cad 28%. Depuis 2000, il diminue tout en restant à un niveau supérieur aux années 80.
Q9 : Plus la France est ouverte sur l’extérieur, plus elle est dépendante à la fois de l’offre mais aussi de la
demande extérieure du reste du monde : le pays est donc soumis aux variations de prix des produits importés
parce que inexistants sur le territoire, et de la situation économique des clients à qui la France exporte.
Q10 : Les points forts du commerce extérieur français sont en premier lieu l’automobile : le taux de couverture
dans l’automobile, toujours largement supérieur à 100%, témoigne de la place conséquente de ce secteur dans
les échanges, même s’il apparaît de moins en moins fournisseur d’excédents commerciaux (subissant une vive
concurrence mondiale). En second lieu, la position de la France se renforce dans l’agroalimentaire : depuis les
80’s, la part des excédents commerciaux dans ce domaine ne cessent de croître.
L’énergie demeure un point noir de notre commerce et plombe sérieusement les comptes extérieurs : le taux de
couverture ne cesse d’être inférieur très nettement à 100%.
Q11 : a. Part des M françaises en provenance de l’UE dans l’ensemble de ses M: (192 195/314 846) / 100 = 61
%. b. Part des X françaises vers l’UE dans le total de ses X : (198 626/318 853) / 100 = 62,3 %
Q12 : L’essentiel des échanges extérieurs de la France s’effectue au sein de l’Europe (commerce intra zone :
proximité géographique, économique et culturelle) et avec les EU pour les X (proches culturellement et en terme
de niveau de développement : X de produits similaires). L’Asie représente un fournisseur important de produit
bon marché pour lesquels cette région est aujourd’hui beaucoup plus compétitive…..
Q13 : (31) Les faiblesses du commerce extérieur français, sont au nombre de trois.
- dépendance ou contrainte « extérieure » : toute hausse de la croissance est amputée par la détérioration du
solde de la balance commerciale (hausse des M de biens d’équipement et intermédiaires de la part des
entreprises qui produisent plus et hausse des M de biens de consommation encouragée par la demande accrue
des ménages en période de croissance).
- structure géographique des échanges concentrés sur quelques partenaires, essentiellement l’Europe et les
États-Unis, et ce tout aussi bien pour les X que pour les M. Ainsi, toute faiblesse de la croissance chez nos voisins
se propage rapidement (faiblesse des X en raison de leur faible demande, donc moindre activité sur place).
- la nature des échanges. La France détient un avantage sur des branches désormais arrivées à maturité. La
concurrence s’exerce donc plus sur les prix que sur la qualité, ce qui constitue un handicap face aux pays
émergents dont les coûts de production sont plus bas. Seule une spécialisation intégrant une forte innovation
permettrait d’échapper à cette situation.
(32) Un solde commercial excédentaire ne traduit pas nécessairement la vitalité d’une économie.
Comme le cas de la France l’illustre, une faible croissance et donc une faible demande s’accompagnent le plus
souvent d’une amélioration du solde.
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