
Effleurage superficiel
L'effleurage superficiel est essentiellement pratiqué en début et en fin de massage.
Afin d'instaurer le contact lors du traitement de surfaces étendues, il faut tout d'abord
poser délicatement la paume des mains et les doigts à plat sur le corps.
L'effleurage est utilisé pour les grands mouvements d'harmonisation. Il consiste en
une pression légère et douce de toute la main bien étalée, les doigts réunis. La main
glisse lentement sur la peau en adhérant au corps avec une pression uniforme et un
rythme régulier. On peut employer les deux mains ensemble ou séparées mais sans
jamais perdre le contact. C'est un geste naturel, simple à effectuer, qui prolonge la
prise de contact, sert à étendre l'huile et prépare les autres mouvements. Lors des
effleurages, concentrez-vous d'abord sur l'enveloppement en veillant à bien épouser
la forme du corps.
Les couches superficielles (peau et tissu adipeux sous-cutané) sont ainsi soumises à
une pression juste suffisante pour que se forme, sous l'action des doigts et du bord
latéral des mains, un bourrelet d'à peine quelques millimètres.
Lors du retour des mains (avec le bas du pouce) il faut relâcher la pression sans
toutefois perdre complètement le contact. L'effleurage détend, stimule la sensibilité et
favorise la réintégration du schéma corporel. Par ses effets vasodilatateurs, il active
la circulation sanguine superficielle et réchauffe le corps. La pression exercée étant
relativement faible, l'effleurage peut pratiquement se faire dans toutes les directions
sans risque physiologique.
L'effleurage superficiel peut être pratiqué en cas de lésion sur les tumescences des
parties molles à condition de bien veiller à procéder le plus délicatement et
superficiellement possible.
Effleurage profond (ou pression glissée)
Comme pour l'effleurage superficiel, les mains sont posées à plat, et seul change le
degré de pression, dont l'augmentation permet d'atteindre les muscles. Les mains
parcourent les muscles d'un tendon à l'autre. Un effleurage des muscles attenant à la
colonne vertébrale doit se faire de haut en bas et d'une main ferme.
Vos mains s'adaptent à la constitution anatomique et morphologique de la région à
masser et certaines parties de la main pourront appuyer plus que d'autres : talon de
la main pour aller plus en profondeur dans certains muscles, bout des doigts pour se
glisser par exemple entre les côtes, etc. Sur les membres, utilisez les mains
perpendiculairement à l'axe du membre, se refermant autour de lui dans la position
appelée "mains en bracelet". Le bord de la main appuie plus ou moins fort suivant la
sensibilité.
La pression glissée est le mouvement de base pour la détente musculaire : elle
favorise en profondeur l'irrigation sanguine. Aussi sur la face interne des membres,
en particulier sur l'intérieur des jambes, elle est effectuée en remontant de l'extrémité
vers le cœur, le mouvement de retour étant un effleurage avec étirement. Lors du
retour des mains, il faut relâcher la pression, sans pour autant perdre le contact avec
la peau. La pression glissée se doit d'être lente pour respecter la vitesse de la
circulation sanguine et elle s'effectue avec le poids du corps.
Pression locale