Press, 1960, p. 596 et celle de A.F. Garvie, Aeschylus Choephori, Oxford, Clarendon
Press, 1986, pp. 342-343.
(9) Exemples tragiques : Agamemnon, 880 ; Choéphores, 562 et 914 ; Sophocle,
Électre, 46 ; Œdipe à Colone, 632 ; Euripide, Médée, 687 ; Andromaque, 999 ; voir
aussi Aristophane de Byzance, Nauck, 191 sq. Pour l’institution mégarienne (la
doryxenia serait le lien établi entre rançonneur et rançonné), cf. Plutarque, Questions
grecques, 295 b ; cf. Eduard Fraenkel, Agamemnon, Volume ii, op. cit., pp. 395-396
et Gabriel Herman, Ritualised Friendship and the Greek City, Cambridge, Cambridge
University Press, 1987, pp. 10-11, 57 et 166.
(10) Sept contre Thèbes, 548 ; Suppliantes, 892.
(11) La remarque d’Edmond Lévy, « Métèques et droit de résidence », op. cit.,
appelle discussion. Lévy ne m’a pas persuadé que,
dans tous les emplois de l’époque classique, metoikei~n garde sa valeur
étymologique la plus probable : migrer ; cf. déjà la discussion in Michel Casevitz, Le
Vocabulaire de la colonisation en grec ancien, Paris, Klincksieck, 1985, pp. 179-182.
(12) Le texte pose des problèmes qui sont énumérés dans le commentaire de A. F.
Garvie, Aeschylus Choephori, op. cit., pp. 315-316 ; j’accepte la correction de Joseph
Juste Scaliger, me´toikoi do´mwn.
(13) J. Pec/irka, The Formula for the Grant of Enktesis in Attic Inscriptions, Prague,
Acta Univ. Carol. Philosoph. et Hist. Monogr., volume xv, 1966.
(14) Cf. Edith Hall, Inventing the Barbarians : Greek Selfdefinition through Tragedy,
op. cit., p. 35. L’Agamède de l’Iliade (11, 741), familière de tous les pharmaka que
produit la terre, est péloponnésienne. C’est probablement le prototype de Médée.
(15) Médée, 746-753.
(16) Même si l’on est en désaccord avec la thèse de l’auteur, exprimée dans son
titre, Inventing the Barbarians, c’est le livre d’Edith Hall (Inventing the Barbarians :
Greek Selfdefinition through Tragedy, op. cit.) qui est, sur ce point, l’œuvre majeure.
L’article intéressant de Suzanne Saïd, « Grecs et barbares dans les tragédies
d’Euripide, la fin des différences » (in Ktèma, n° 9, 1989, pp. 27-53), fournit aussi
quelques indications statistiques : 101 exemples de ba´rbaroV dans les 18 tragédies
du corpus, 7 dans les fragments. Les chiffres sont beaucoup plus faibles pour
Eschyle (quatorze) et chez Sophocle (six).
(17) Oreste, 1110 et 1366-1526. - (18) Héraclès, 460-479.
(19) Cf. Pierre Vidal-Naquet in Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet, Mythe et
tragédie en Grèce ancienne ii, Paris, La Découverte, 1986, pp. 179-182.
(20) Sept contre Thèbes, Antigone, Œdipe-Roi, les Phéniciennes, Héraclès et les
Bacchantes.
(21) Les Suppliantes d’Eschyle, Agamemnon, les Choéphores, les deux Électre.
(22) Ajax, Hécube, les Troyennes, Rhésos. Le cas de l’Ajax est évidemment différent
de celui des autres pièces. Le lieu de l’Hécube est une Troie en exil.
(23) Iphigénie à Aulis, 164-175, traduction de François Jouan.
(24) Froma I. Zeitlin, « Thebes : Theater of Self and Society in Athenian Drama » in
John J. Winkler et Froma I. Zeitlin, Nothing to do with Dionysos ? Athenian Drama in
its Social Context, Princeton, Princeton University Press, 1990, pp. 130-167.
(25) Pierre Vidal-Naquet in Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet, Mythe et
tragédie en Grèce ancienne ii, op. cit., pp. 181-182. Je n’ai pas été convaincu par la
tentative en sens inverse de Pierre Judet de la Combe, « La langue de Thèbes (Les
Sept contre Thèbes, 72 sqq. et 170) » in Mètis, iii, 1-2, 1988, pp. 207-230.