Acte 4 : Le monde en flamme
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Questionnaire Le Roman de la crise – Fric, krach et gueule de bois de Bernard Faroux, 2010 Synopsis : histoire économique des 30 dernières années qui expliquent pourquoi et comment la crise mondiale de 2007 est arrivée. Avec : Pierre Arditi, acteur Daniel Cohen, économiste Erik Orsenna, écrivain Acte 1 : Le paradis perdu Vocabulaire : Trente Glorieuses : Sidérurgie : Nationalisation : Restructuration : Résumé de l’acte 1 : Acte 2 : De nouveaux prophètes 1- Qui est Milton Friedman ? 2- Quels sont les 3 ennemis de la croissance selon Milton Friedman ? 3- Quand Ronald Reagan a-t-il prêté serment en tant que nouveau président des EtatsUnis ? Jusqu’à quelle date l’a-t-il été ? 4- Quelle est la fameuse citation qu’il prononce lors de son discours d’investiture ? 5- Selon le libéralisme, que doit-il avoir entre l’individu et le marché ? 6- Au Royaume-Uni, qui défendra au pouvoir les idées libérales ? 7- Comment s’est traduite la résistance au libéralisme aux Etats-Unis ? Comment a-t-elle été combattue ? 8- Comment s’est traduite la résistance au libéralisme au Royaume-Uni ? Comment a-telle été combattue ? Vocabulaire : Golden Boys : Economie financière : Trader : Bernard Tapie : Les Yuppies : Coluche : Stock Option : JP Morgan : Citation de JP Morgan : Résumé de l’acte 2 : Acte 3 : le nouvel eldorado Vocabulaire NTIC : La nouvelle économie : La Silicon Valley : Standford : Start-up : le Nasdaq : L’AMF : Jean-Marie Messier : Eclatement de la bulle Internet : Résumé de l’acte 3 : Acte 4 : Le monde en flamme Vocabulaire : Alan Greenspan : La Fed : Les boursicoteurs : Need cash ASAP ? : Subprime : Mortgage : Foreclosure : Brooksley Born : Résumé de l’acte 4 : Acte 5 : La chute Vocabulaire : Ben Bernanke : Lehman Brothers : Dick Fuld : Henry Paulson : Citation de Pierre Arditi : « la moral de cette histoire : Risque de défaut : Le Pasok grec : George Papandréou : Les drachmes : Les PIGS : Dominique Strauss-Kahn : Tendre sa sébile : Résumé de l’acte 5 : Epilogue : le monde de demain Vocabulaire : Le green business, l’économie verte : Mohammed Yunus : Le microcrédit : Le social business : Résumé de l’épilogue : Une planète respectée ? Une morale retrouvée ? Questionnaire Le Roman de la crise – Fric, krach et gueule de bois de Bernard Faroux, 2010 Synopsis : histoire économique des 30 dernières années qui expliquent pourquoi et comment la crise mondiale de 2007 est arrivée. Avec : Pierre Arditi, acteur Daniel Cohen, économiste Erik Orsenna, écrivain Acte 1 : Le paradis perdu Vocabulaire : Trente Glorieuses : période de grande croissance 1945-1975 Sidérurgie : industrie lourde de fer et d’acier basée en Lorraine Nationalisation : achat par l’Etat d’une entreprise Restructuration : licenciement de masse Résumé de l’acte 1 : Les Trente Glorieuses en France prennent fin dans les années 70 avec la fin de la croissance et la fin de l’énergie bon marché. Le symbole en est la restructuration douloureuse de la sidérurgie lorraine. Le chômage et l’anxiété s’installe Acte 2 : De nouveaux prophètes 9- Qui est Milton Friedman ? Economiste américain (1912-2006), un des plus influents du XXème sicècle, ardent défenseur du libéralisme, prix Nobel 1976. Très influent dans l’OP par son livre Capitalisme et Liberté (1962) et son shom télévisé Free to choose en 1980. A fondé en économie le courant monétariste de Chicago. Milton Friedman initia une pensée économique d'inspiration libérale dont les prescriptions s'opposent de front à celle du keynésianisme. En réponse à la fonction de consommation keynésienne, il développa la théorie du revenu permanent. Avec cette théorie et l'introduction du taux de chômage naturel, Friedman remet en cause le bien fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter. À cette fin, il proposa l'instauration d'un taux constant de croissance de la masse monétaire. 10- Quels sont les 3 ennemis de la croissance selon Milton Friedman ? La bureaucratie (la jungle) = l’Etat L’impôt = l’Etat La réglementation = l’Etat 11- Quand Ronald Reagan a-t-il prêté serment en tant que nouveau président des EtatsUnis ? Jusqu’à quelle date l’a-t-il été ? Président 1981-1989 (2 mandats). Vie 1911-2004. Ancien acteur à Hollywood, puis pour la télévision, il entre en politique via le syndicat des acteurs, en collaborant à l’action de la Commission parlementaire sur les activités antiaméricaines. Gouverneurs de Californie en 1966 12- Quelle est la fameuse citation qu’il prononce lors de son discours d’investiture ? « Plus d’Etat n’est pas une solution à nos problèmes, car justement notre problème, c’est l’Etat » 13- Selon le libéralisme, que doit-il avoir entre l’individu et le marché ? Rien, il faut supprimer les corps intermédiaires, et l’Etat 14- Au Royaume-Uni, qui défendra au pouvoir les idées libérales ? Margaret Thatcher (1925-)premier ministre de 1979 à 1990.Fille d’épicier. Très connue dans le monde, a transformé l’économie anglaise par des réformes radicales. Sa politique économique, fortement influencée par les idées issues du libéralisme économique, fut marquée par d'importantes privatisations, par la baisse de la pression fiscale, la maîtrise de l'inflation et du déficit et l'affaiblissement des syndicats. Le surnom de « Dame de Fer » que le journal soviétique L’Étoile rouge, organe de l'armée soviétique, lui décerna en janvier 1976 dans le but de stigmatiser son anticommunisme devint rapidement au contraire un atout politique, symbolisant sa fermeté face aux grévistes de la faim de l'IRA provisoire en 1981 ou aux mineurs grévistes en 1984-1985[2]. Elle reste associée à la « révolution conservatrice » des années 1980 15- Comment s’est traduite la résistance au libéralisme aux Etats-Unis ? Comment a-t-elle été combattue ? Par une grève des contrôleurs aériens en 1982 qui paralysent le transport aérien. Ils seront licenciés voire arrêtés. 16- Comment s’est traduite la résistance au libéralisme au Royaume-Uni ? Comment a-telle été combattue ? Par une grève très longue en 1984-1985 des mineurs. Le gouvernement envoie la police montée contre les grèvistes Vocabulaire : Golden Boys : un trader ou un opérateur de marché càd un intermédiaire négociant dans les salles de marché de son entreprise (banques d’investissement ou société de gestion d’actifs) des produits financiers sur les marchés financiers (Bourse) Economie financière : bourses + banques Trader : idem Bernard Tapie : Bernard Tapie (1943-), a été successivement ou simultanément pilote de course, chanteur, homme d'affaires, patron d'une équipe cycliste, patron d'un club de football, animateur, auteur, homme politique, et enfin acteur. Les Yuppies : Yuppie est un acronyme de Young Urban Professional. C'est un terme anglophone typique des années 1980, il définit les jeunes cadres et ingénieurs de haut niveau, évoluant dans les milieux de la haute finance et habitant le cœur des grandes capitales occidentales. « yuppie » devient aussi un terme péjoratif (un peu comme « bobo »), désignant les jeunes ambitieux cyniques, faire-valoir du capitalisme dans sa version la plus inégalitaire, obsédés par l'argent et la réussite, amoraux, matérialistes à l'extrême. Un terme équivalent, qui contient aussi la connotation années 80 du terme yuppie, serait en France la figure du Golden Boy. Coluche (1944-1986) humoriste français, enfant de Montrouge !, Tchao Pantin et César du meilleur acteur, élection présidentielle 1981, Resto du cœur 1985, accident de moto Stock Option : Une stock option (ou stock-option) est une forme de rémunération versée par une entreprise généralement cotée en bourse. Il s'agit d'une option d'achat (call) dont l'actif sous-jacent est l'action de l'entreprise concernée. Ainsi, ce système permet à des dirigeants et à des employés d'une entreprise d'acheter des actions de celle-ci à une date et un prix fixé à l'avance. Ceci a notamment l'avantage d'inciter les employés à agir pour faire monter le cours de leur entreprise. Le fait de pouvoir, la plupart du temps, acheter à un prix beaucoup plus bas que le marché permet la réalisation d'un gros bénéfice par une revente rapide. Toutefois, la législation et la pratique tendent désormais à fixer des conditions plus strictes conduisant notamment à fixer le prix d'exercice de l'option à un niveau suffisamment élevé. JP Morgan : auj JP Morgan Chase and Co. La firme est un leader dans la banque d'investissement, les services financiers pour les particuliers et les entreprises, les transactions financières, la gestion d'actifs, la banque privée et le capital-investissement J.P. Morgan & Co. était une banque d'investissement basée aux Etats-Unis et fondée en 1871 par John Pierpont Morgan. Elle a fusionné avec la Chase Manhattan Bank en janvier 2001 pour former une holding financière, JPMorgan Chase. Citation approximative de John Pierpont Morgan : « un patron ne peut pas gagner plus de 20 fois ce que gagne les salariés pour que l’entreprise fonctionne normalement » Résumé de l’acte 2 : Face à la crise des années 70 un nouveau credo économique anime les politiques économiques des USA et du RU : le libéralisme théorisé par Milton Friedman. Cette politique cherche à limiter l’action de l’Etat. Ceci ouvre la voix à la libéralisation des marchés financiers avec l’apparition de figures de la Bourse telle le Golden Boy. Acte 3 : le nouvel eldorado Vocabulaire NTIC : nouvelles technologies de l’Internet et des communications La nouvelle économie : entreprises basées sur Internet La Silicon Valley : Vallée du silicium, vallée où se concentrent les entreprises de haute technologie au sud de SF en Californie Standford : université privée prestigieuse dans la Silicon Valley Start-up : jeune enterprise en construction autour d’une idée et en recherche de partenaire et de financement. Ce terme est devenu populaire à la fin des années 1990 pendant la prolifération des dot-com (« point com » en français) où beaucoup de spéculations du marché boursier entouraient les petites startups liées aux technologies de l'information cherchant une entrée rapide en bourse et promettant de fabuleux profits potentiels. le Nasdaq : Le NASDAQ est le deuxième plus important, en volume traité, marché d'actions des États-Unis, derrière le New York Stock Exchange, et le plus grand marché électronique d'actions du monde. L'indice NASDAQ, aussi appelé le NASDAQ, est l'indice boursier qui mesure la performance du marché d'actions NASDAQ. Parfois considéré comme une antichambre du New York Stock Exchange pour les entreprises pas encore assez importantes pour être cotées sur ce dernier, il a en réalité conservé en son sein la plupart des compagnies technologiques naissantes qu'il avait accueillies dans les années 1980 et 1990. Il cote aujourd'hui environ 3 200 valeurs, dont beaucoup ont vu leurs cours s'effondrer lorsque leurs paris technologiques ont échoué et lors de l’éclatement de la bulle Internet en décembre 2001. l'Internet ou de l'informatique, des secteurs d'activité tels que banque, distribution, biotechnologies, industrie, transports, etc. Le NASDAQ sert de débouché naturel pour les fonds de capital-risque, un mode de financement qui consiste à accepter de prendre le risque de perdre de l'argent dans trois dossiers sur quatre mais de compenser avec le quatrième, une société capable de multiplier sa taille par plus de quatre sur un horizon de sept à huit ans. Jérémie Berrebi : L’AMF : autorité des marchés financiers Jean-Marie Messier : ancien président de la Compagnie Générale des Eaux, devenue Vivendi. A mené l’entreprise vers une diversification de ses activités, notamment dans les médias. Eclatement de la bulle Internet : décembre 2001 Résumé de l’acte 3 : La montée des marchés financiers dans les années 80 comme moyen de créer par la spéculation des richesses infinies permet à la nouvelle économie de s’épanouir très rapidement. Les start-up, petites entreprises innovantes ou simples dot.com, trouvent des financements auprès du capital-risque parfois déconnectés de la réalité. « Les banquiers poussent au crime », selon Jérémie Berrebi, 22 ans. Mais face à la fragilité de ces entreprises dont les profits tardent à venir, les financements se font plus rares, ce qui poussent à la faillite de nombreuses petites entreprises. C’est la panique, les actions des start-up chutent et c’est l’effondrement du Nasdaq : l’éclatement de la bulle Internet en décembre 2001. L’expérience de la Compagnie Générale des Eaux devenue Vivendi puis Vivendi Universal, avant de devoir revendre les studios Universal, témoigne du court-termisme de ces stratégies financières où la croissance externe rapide, par rachat d’entreprises, oublie les actifs fondamentaux. Acte 4 : Le monde en flamme Vocabulaire : Alan Greenspan : ancien président de la Féd, disciple de M. Friedman, qui a réussi à sauver l’économie de l’éclatement de la bulle Internet par la baisse brutale des taux d’intérêt. Le maestro. La Fed : La Réserve fédérale (Federal Reserve System), appelée souvent Federal Reserve ou, plus court encore, Fed, est la banque centrale des États-Unis. Elle a été créée le 23 décembre 1913 Les boursicoteurs : ceux qui spéculent en bourse avec de petits montants par rapport aux montants des fonds de pension ou des banques d’investissment Need cash ASAP ? : vous avez besoin d’argent aussi vite que possible ? Subprime : prêts immobiliers à taux variable, accordés à des ménages sans grande verification de leur solvabilité Mortgage : emprunt immobilier Foreclosure : saisie immobilière Brooksley Born : ancienne présidente de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), soit un organisme de surveillance des marchés, tel l’AMF en France A proposé de réglementer le marché financier pour améliorer sa transparence. A été poussée à la démission Résumé de l’acte 4 : Face à l’éclatement de la bulle Internet et des risques de crises, voire de récession, l’Etat américain via la Fed baisse les taux d’intérêt afin de relancer l’économie. Ces faibles taux d’intérêts vont favoriser l’octroi de prêts à tout le monde, quelque soit leur solvabilité. Mais ces prêts sont ensuite revenus sous des formes diverses, au point que plus personne ne sait ce qu’ils achètent. Les marchés sont devenus opaques, malgré les alarmes que poussent certains économistes tels Brooksley Born. La crise est là, même Alan Greenspan fait amende honorable. Acte 5 : La chute Vocabulaire : Ben Bernanke : président de la Fed après Greespan Lehman Brothers : une des plus vieilles banques américaines qui fait faillite le 15 septembre 2008, marquant le début de la plus grave dépression mondiale depuis 1929 Dick Fuld : ancien président de la Lehman au moment de sa faillite, surnommé le crocodile Henry Paulson : ancien ministre des finances américain au moment de la crise de 2008 de Bush Citation de Pierre Arditi : « la moral de cette histoire : c’est que les marchés ne peuvent pas tout. L’idée que les marchés peuvent se gouverner seuls est une chimère. On voit bien qu’on a besoin de l’Etat pour qu’il fixe les règles » Risque de défaut : faire défaut, c’est ne pas pouvoir rembourser sa dette. Le créancier perd alors de l’argent. S’il y a un risque de défaut, alors la solvabilité du débiteur n’est pas certaine et le créditeur ne prête pas. Le Pasok grec : le parti socialiste grec George Papandréou : 1er ministre grec depuis 2009 Les drachmes : ancienne monnaie de la Grèce Les PIGS : Portugal Irlande Greece Spain = les mapys dont la solvabilité n’est pas certaine aux yeux des investisseurs financiers Dominique Strauss-Kahn : président du FMI, membre du PS en France, potentiel candidat aux élections de 2012 Tendre sa sébile : demander l’aumône Résumé de l’acte 5 : les banques, qui ont accordé des subprime et ne se font pas remboursées, font faillite les unes après les autres, la plupart sauvées par des fonds donnés ou prêtés à des conditions très avantageuses par les Etats. Les Etats a leur tour sont trop endettés et on ne leur prête plus. Notamment la Grèce est menacée de faillite car n’arrive pas à se refinancer auprès des marchés, entraînant pour toute la zone euro une série de trouble. Epilogue : le monde de demain Vocabulaire : Le green business, l’économie verte : les entreprises proposant des technologies propres ou des services dans l’écologie Mohammed Yunus : du Bangladesh, prix Nobel de la Paix, a fondé une entreprise la Grameen Bank, Le microcrédit : crédit accordé pour monter des petites entreprises locales. La Grameen Bank faisait du microcrédit, notamment envers les femmes des zones rurales qui avaient besoin d’un petit pécule de départ pour lancer une activité. Il s’est avéré que ces femmes ont très bien remboursé. Le social business : entreprises dont l’objectif est de faire du businesse ET de servr l’intérêt général Résumé de l’épilogue : Une planète respectée ? Une nouvelle économie est en train de naître dans la Silicon Valley et ailleurs, le green business. L’euphorie autour de ces idées sera-t-elle aussi source de spéculation dangereuse ? Une morale retrouvée ? une autre façon de penser l’économie, sans des lunettes qui ne font voir que l’argent. C’est celle de Yunus par exemple, c’est la social business ? Le principal est de conserver le sens de priorité pour l’homme.
