A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 18 Mars 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE Turquie : un système éducatif basé sur la ségrégation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le rapport de Minority Rights est accablant pour la Turquie qui continue à pratiquer une politique discriminatoire à l’encontre des enfants issus des minorités arméniennes, juives, grecques, kurdes, roms, etc. Ces pratiques ségrégationnistes ont été largement révélées par le scandale récent du DVD anti-arménien, diffusé de manière obligatoire dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ce DVD raciste et négationniste ne constitue pourtant pas une première : suite à une décision du ministère turc de l’Education d’août en 2002, des matières portant sur « le caractère sans fondement des allégations arméniennes » [c’est à dire du génocide arménien de 1915] avaient été introduites dans le programme des écoles primaires et secondaires de Turquie. Le 14 avril 2003, le ministère avait émis une circulaire prévoyant l’organisation de conférences et de concours de dissertation sur ce sujet dans les écoles. Que le meilleur élève négationniste gagne… En attendant, le rapport de Minority Right révèle que les élèves des minorités juives et chrétiennes de Turquie sont obligés d'observer des rites musulmans ne figurant pas dans le programme d'études, tel que pratiquer les ablutions, la prière et la présence dans les mosquées. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de ce rapport en anglais de Minority Rights. Le système d'éducation en Turquie ignore les minorités, dit le nouveau rapport 16 mars 2009 Le gouvernement turc doit agir pour arrêter la discrimination contre les enfants des minorités dans les écoles qui ignorent leur propre culture, langue, histoire et religion, dit le Groupe International des Droits des Minorités dans son nouveau rapport. Dans le rapport, Oublié ou Assimilé ? Les minorités dans le Système éducatif de Turquie, les communautés des minorités accusent le système éducatif en Turquie de chercher à les assimiler et à promouvoir l'identité turque et le nationalisme d'une manière qui nie les droits des minorités. Depuis que la République turque a été établie en 1923, les minorités ont été perçues comme une menace contre l'intégrité indivisible de l'Etat avec son territoire et sa nation tels que décrits dans la Constitution turque. La Turquie reconnaît seulement les Arméniens, les Juifs et les Grecs comme minorités et refuse le droit aux autres minorités d'ouvrir leurs propres écoles. Aucune langue de minorité ne peut être pratiquée dans les écoles publiques comme langue d'instruction. Nurcan Kaya, le Coordinateur turc (MRG) du Groupe des Droits des Minorités et auteur du rapport, dit: « La Turquie doit changer sa politique des minorités et reconnaître l'existence de divers groupes comme les Assyriens, les Kurdes, Roms, Laz et les Caucasiens. Il doit garantir leurs droits éducatifs et prendre des mesures de rattrapage si nécessaire. Chaque élève doit assister aux cours obligatoires de culture religieuse et d'éthique. Seuls les Chrétiens et les Juifs ont le droit de refuser de participer, mais pour agir ainsi ils doivent révéler leur religion, en contravention avec la Constitution turque. Le rapport a révélé que parfois les élèves des minorités dans ces classes étaient obligés d'observer des rites musulmans qui ne figuraient pas dans le programme d'études, comme pratiquer les ablutions, la prière et la présence dans les mosquées. Les communautés les plus défavorisées de Turquie, comme celles des Kurdes déplacés et des Roms, restent extrêmement marginalisées, y compris dans l'éducation. A cause de travaux de démolition dans les régions des Roms, pour des projets 'd'urbanisation', de nombreux habitants ont été déplacés et des centaines d'enfants n’ont pas pu aller à l'école. Le rapport a constaté que plus de 30 pour cent des enfants des familles kurdes déplacées et vivant à Diyarbakır et à Istanbul ne fréquentaient pas l'école, surtout pour des raisons de pauvreté et de la nécessité de travailler. Nurcan Kaya rajoute: “Ces conditions exacerbent la discrimination, le harcèlement et l'humiliation auxquelles les enfants des communautés des minorités sont déjà confrontés en Turquie, à tel point qu'ils cachent souvent leur identité ethnique et religieuse. Plusieurs minorités craignent que finalement leur culture unique disparaisse. ” Le processus d'adhésion à l'Union Européenne (l'UE) a eu un impact positif sur les droits d'éducation des minorités en Turquie, mais beaucoup reste à faire. MRG demande à l'UE de faire plus attention dans ses rapports du processus d'adhésion aux minorités en Turquie et conseille au gouvernement turc de s'entretenir avec les minorités sur les mesures pour promouvoir et protéger leur accès aux droits à l’éducation. Le rapport, qui comprend des interviews avec les enseignants, les élèves et les travailleurs des ONG des minorités, étudie en détail les questions de langue, de religion et de discrimination dans l'éducation et dans les manuels, recommande une version complète du programme d'études excluant les expressions discriminatoires et nationalistes et promouvant le multiculturalisme, la tolérance et la paix. Notes aux éditeurs 1. Le Groupe international des Droits des Minorités (MRG) est une organisation non gouvernementale qui a pour but de protéger les droits des minorités ethniques, religieuses et linguistiques et des peuples indigènes du monde entier. 2. Une copie du rapport peut être téléchargée sur le Site Internet de MRG, http://www.minorityrights.org/7732/reports/forgotten-or-assimilatedminorities-in-the-education-system-of-turkey.html 3. Ce rapport a été préparé et publié comme faisant partie d'un Projet intitulé ‘‘Combattre la discrimination et promouvoir les droits des minorités en Turquie’, avec le soutien financier de l'UE. Le contenu du document appartient entièrement à MRG et ne représente pas les points de vue de l'UE. Pour plus d'informations sur l'UE, visitez s'il vous plaît le site Internet officiel de l'Union : http://europa.eu/index_en.htm 4. Pour plus d'informations ou pour programmer des interviews avec Mme Nurcan Kaya et des représentants des communautés des minorités contactez s'il vous plaît: Nurcan Kaya, Auteur du rapport et Coordinateur Turquie de MRG (en Turc/Anglais) Web: http://www.minorityrights.org/ Traduction Collectif VAN - 18 mars 2009 - 07:10 - http://collectifvan.org/ http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28625 Lire aussi : http://books.google.com/books?id=GrqOlcaB08YC&pg=PA283&lpg=PA283 &dq=Concours+de+dissertation+n%C3%A9gationniste&source=bl&ots=T kspbGcrbw&sig=igKkJsycOGZWurE72nPvYYE05Y&hl=en&ei=lSvASYTFCOCGjAeVkPQr&sa=X&oi=book_result&resn um=7&ct=result#PPA195,M1 UE/Turquie : des écoliers sous mauvaise influence http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28215 Négationnisme à l’école : la Turquie fait marche arrière http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27532 Turquie : DVD négationniste obligatoire à l'école http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=27213 Turquie : l’école, territoire de la propagande discriminatoire http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27452 Turquie : pétition contre le DVD négationniste http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27326 Négationnisme dans les écoles turques : protestation d’opposants turcs http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27273 Time Magazine distribue gratuitement le DVD "Le Génocide Arménien" de Laurence Jourdan http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7564 Les manuels scolaires turcs traiteront différemment le génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=26244 Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais" Revue de la presse turque 17.03.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque du 17 mars 2009 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Nous vous présentons la revue de la presse turque du mardi 17 mars 2009 Chers auditeurs, le quotidien Zaman annonce que les réunions du 5ème forum mondial de l'eau ont commencé hier à Istanbul avec le Sommet des leaders. L'article informe que le forum a accueilli 10 chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que 23 milles participants. Lors de son allocution d'ouverture, le Président Gül a déclaré : « Selon nous, l'eau devrait être une domaine non de scission mais de coopération rapprochée. » Deux manifestants, l'un allemand et l'autre américain, ont affiché une pancarte dénonçant la construction de barrage dans des zones à risque dans le monde. Lors de la manifestation devant le forum, 17 manifestants ont été pris en garde à vue, écrit Zaman. Le quotidien Cumhuriyet rapporte qu'en marge du 5ème forum mondial de l'eau deux autres forums alternatifs sur l'eau seront organisés également à Istanbul. Le premier forum alternatif sera organisé les 19 et 20 mars avec la participation de 78 organisations non gouvernementales et parties, ainsi que certains syndicats, et traitera de la commercialisation de l'eau, le changement climatique global, la migration et les constructions de barrage. Un autre forum, qui sera organisé entre les 20 et 22 mars, et qui accueillera également des intervenants étrangers sera tenu sous le thème « Une gestion différente de l'eau est possible ». *** Le journal Akşam informe que le Président américain Barack Obama s'adressera au monde islamique, le 7 avril, lors de la réunion de « l'Alliance des Civilisations » à Istanbul. L'information précise qu'Obama a porté son choix à faire ce discours en Turquie au lieu de l'Egypte ou l'Indonésie, pour attester également l'importance accordée par l'administration de Washington à la Turquie. *** Le quotidien Hürriyet note une augmentation record de la capacité de la production industrielle en parallèle avec une hausse excessive du taux de chômage. Le taux du chômage d'élevant à 13,6% au mois de décembre, a dépassé celui de la crise de 2001 avec 3 millions 300 mille personnes, indique l'article. Le journal Radikal, quant à lui, rapporte la déclaration du ministre d'Etat Mehmet Şimşek faisant état de la mise en vigueur de plans pour résoudre le problème de chômage. Evaluant que le chômage, associé à la crise globale, n'était pas un problème nouveau, le ministre Şimşek a estimé que cela résultait d'une question structurelle de la Turquie, en annonçant que des plans en trois étapes étaient envisagés, comprenant un budget supplémentaire plus important pour l'éducation, des projets pour le développement régional et des formations professionnelles locales. *** Le journal Vatan relate une affluence aux bureaux de l'Etat-civil après la déclaration du Haut Conseil Electoral que les individus munis de carte d'identité sans numéro d'identité ou sans papier officiel ne pourront voter lors des élections du 29 mars. Selon l'information, suite au communiqué du Haut Conseil Electoral peu de temps avant les élections, il a été décidé que les bureaux de la direction de l'Etat-civil restent ouverts même pendant les week-ends pour ne pas donner lieu à des complications. *** Le quotidien Sabah annonce que l'ouverture du procès du père incestueux autrichien, qui a séquestré sa propre fille dans la cave pendant 24 ans en ayant 7 enfants de sa fille. L'information indique que Josef Fritzl, âgé de 74 ans, a caché son visage en entrant dans la salle d'audience et durant le procès, qui se tiendra dorénavant à huis clos pour assurer la protection des victimes et que le Tribunal prononcera son verdict le vendredi prochain. Il est également indiqué qu'une peine à perpétuité est demandée pour le père des ténèbres. http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=293 3b77d-972a-40de-8cf1-cedff1a6a8c2 Comment sauver la Turquie (et l'AKP) ? Baskın Oran mercredi 18 mars 2009 - 07:30 Les occidentaux ont un peu de mal à saisir le rôle des militaires en Turquie. Pourtant si l’on regarde l’histoire c’est très simple : En occident, les Etats nationaux ont été fondés par la force des bourgeoisies ; notamment en Hollande. Or qu’il s’agisse de l’Empire ottoman ou de la République, c’est toujours l’armée qui s’en est trouvée à la fondation. De plus, ce sont encore les militaires qui ont modernisé les structures de ces deux régimes. Au final, ce sont eux qui ont défini ce que le pays devait entendre par le mot modernité : une laïcité, un Etat unitaire, la “démocratie”, etc. conformes à une discipline militaire en acier trempé... Ainsi, les militaires ont fini par croire à la chose suivante : “ il n’est personne d’autre en mesure d’accomplir ce que nous réalisons. Et d’ailleurs si quelqu’un s’y essayait il anéantirait tout espoir de réussite.” Ils se sont ainsi bâtis un positionnement privilégié. Et renoncer à un privilège est sans doute l’une des tâches les plus ardues au monde. Je ne parle évidemment pas des prix pratiqués pour les collations dans les enceintes militaires. Le dernier événement en date qui à mon avis a produit un choc terrible chez les militaires, c’est le “Mevlut” (hymne chantant la naissance du Prophète - NdT) en kurde à Diyarbakir et diffusée sur TRT 6. Un double choc. C’est d’une part un événement plus que réjouissant du point de vue de “l’unité et de la solidarité nationales” ; d’autre part, ils auraient dû s’y attendre. Ils auraient dû s’y attendre car après tout, qui sont ceux qui nous ont apporté la synthèse turco-islamique, qui ont diffusé par avion des tracts sur lesquels figuraient des versets et des hadith (traditions) du prophète appelant à l’obéissance due à l’Etat ? Pardonnez-moi mais qui sont les responsables d’actes de torture allant jusqu’à l’ingestion d’excréments et au viol par matraque, qui sont-ils ceux-là si ce ne sont des militaires ? C’est une chose de fonder, une autre de maintenir Il est bien connu que le pays dont la Turquie s’est inspirée pour fonder son Etat nation “laïque et unitaire“ n’est autre que la France. En 1925, le ministre de l’éducation déclarait : “pour l’unité historique de la France, il faut la fin du Breton”. Aujourd’hui la France refuse toujours la notion de “minorité” et proclame dans l’article 2 de sa Constitution que “la langue de la République est le français” mais dans ses seules frontières continentales, ce sont quelques 16 “langues de France” qui ont été proclamées. Bien que le français soit la langue officielle, il est totalement légal d’écrire, de parler, d’enseigner et de diffuser dans ces langues. La France est-elle folle ? Non. Au contraire, très intelligente. En 1981, le Président Mitterrand disait la chose suivante. Ecoutez donc : “ Pour fonder la France, il fut un temps nécessaire de s’en remettre à une autorité centralisatrice et forte. Mais aujourd’hui, si on veut que cette unité ne se défasse pas, il est devenu nécessaire de concéder du pouvoir aux collectivités locales." Ce qui veut dire que fonder c’est une chose. Maintenir une autre. Se mettre en tête de continuer à s’approprier ce que l’on a fondé parce qu’on l’a fondé et ce, comme on le fait depuis 80 ans, c’est porter atteinte à cette chose sans même s’en rendre compte. Imaginez que votre enfant en soit resté au développement cérébral d’un enfant de trois ans. Dans “des souris et des hommes”, le géant Lennie tue une jolie et douce jeune fille en la caressant dans un geste d’amour. Et dans Pyschose d’Hitchcock, vous rappelez-vous d’Anthony Perkins qui continue à vivre dans sa maison auprès du cadavre de sa mère depuis bien longtemps rendu à l’état de squelette ? Pour toutes ces raisons, croyez-le ou non, aujourd’hui la présence du DTP [Parti pour une Société Démocratique, pro-kurde, NdT] au parlement comme celle de l’AKP au gouvernement sont de vraies chances pour la Turquie. Parce que le DTP nous donnera la chance d’une synthèse avec les Kurdes. L’AKP avec l’islam. Pour que la République de Turquie puisse continuer sur une ligne orientée vers l’occident et en un seul bloc, il lui faut être en mesure de traiter ces problèmes non par le conflit mais par le compromis et l’entente. Synthèse (ou compromis) ? Pour cela, abandonnerons-nous la laïcité et l’unité de notre Etat ? Nous livrerons-nous comme des otages à l’extrémisme religieux et au tribalisme communautaire ? Pas du tout ! Il ne sera pas nécessaire de modifier les bases fondamentales de la République ni ses symboles. On demandera juste aux militaires et aux civils qui partagent leurs inclinations spirituelles (le CHP, parti Républicain du peuple, nationaliste) de remplacer le motto des années 30 -“C’est Defendu !" - par celui des années 2000 : “C’est permis”. Voilà tout. Un professeur d’université de sexe féminin aura toujours la tête découverte dans le cadre du service public qu’elle rend mais on ne se mêlera pas du couvre-chef de l’étudiante qui elle bénéficie du service public. La langue officielle sera toujours le turc mais la mairie de Diyarbakir pourra diffuser des brochures dans la langue maternelle de ses administrés. L’AKP sur un mode bien différent de ce qu’avait fait le Parti de la Prospérité (RP) a surgi sur la scène politique turque comme le représentant d’un ensemble politique ayant la prétention et le potentiel de réconcilier la laïcité et l’islam, la modernité et la tradition, la République et l’Empire ottoman, les anciens et les modernes. Il a poursuivi en les accentuant, les réformes lancées en direction de l’UE à partir de 2001. Et comme il n’avait pas de concurrent sur ce créneau il a été réélu en améliorant son score. Ces réformes ont élargi l’espace public tout en réduisant l’espace militaire qui n’avait cessé de s’étendre depuis le coup militaire de 1960. La possibilité pour le Secrétaire du Conseil de Sécurité Nationale d’être un civil, l’abolition de l’obligation faite à ce même Conseil de livrer des informations secrètes, la suppression des Cours de Sécurité de l’Etat, la disparition du représentant militaire au sein du Conseil de l’Enseignement Supérieur. L’état-major en a été réduit à ne plus pouvoir émettre que des mémorandums par Internet. Et si à la place de l’AKP nous avions eu un gouvernement CHP, de l’affaire Ergenekon, nous n’aurions pas entendu prononcer ne serait-ce que la première lettre. L’AKP est en train de gâcher sa responsabilité historique Mais l’AKP, parce qu’il n’a pas accompli sa transformation de classe c’està-dire parce qu’il ne s’est pas encore transformé en bourgeoisie, commet faute sur faute. Son chef, Recep Tayyip Erdogan ne peut pas se contrôler, provoque et va de paroles malheureuses en paroles dangereuses. Son parti et son administration de même : la censure de Darwin dans l’organe du TÜBITAK (le CNRS turc, NdT) en est le dernier exemple, édifiant, en date. Si nous revenons un peu en arrière, nous ne manquons pas d’exemples : à Diyarbakir, les lycéens prient dans la cave (Radikal, 11.03.09), à Adana, sur le toit (R., 17.01.09). L’AKP refuse de voter la proposition législative selon laquelle “la police ne peut pas tirer tant qu’il n’est pas de résistance armée”. (R., 22.11.08). Le préfet d’Adana souhaite que l’on supprime la carte verte (carte d’accès aux services sanitaires et sociaux pour les familles nécessiteuses) aux familles des enfants (kurdes) ayant lancé des pierres. Puis le matraquage du dernier 1er mai à Istanbul. Et ce jusqu’aux services du SAMU qui recevront leur dose de gaz lacrymogène... Mais tout cela n’est encore rien. Un seul acte de l’AKP peut suffire à mettre les gens hors d’eux parce qu’il symbolise l’ingérence dans la vie des autres : la prohibition progressive de l’alcool. S’il est quelqu’un pour vous faire boire de force, dites-le et nous nous opposerons à cette barbarie au nom des Droits des l’Homme ! Mais où trouvez-vous le courage de vous mêler de ce que moi, je bois ? On ne parle même plus de la province. Dans la capitale elle-même, à Ankara, il n’est plus que le quartier chic de Cankaya où l’on puisse boire. Voilà où nous en sommes. Et dans ce quartier même (quartier présidentiel), un commerçant alévi se fait attaquer et blesser à coups de bouteille dans son échoppe située à moins de 300 mètres d’un commissariat. Les agresseurs sont relâchés. (R., 23.09.08). Comme le confesse M. Toptan, président de l’Assemblée nationale, la vente d’alcool est interdite dans le restaurant du Palais de Yildiz a İstanbul rattaché au parlement (R. 10.08.08). A propos de la politique étrangère Suivre une politique à plusieurs axes, dire qu’il ne sera pas de paix sans le Hamas, ne pas marginaliser l’Iran, tout cela est bien beau. Comme résister à Davos. Mais ça n’est guère glorieux de faire tout cela en arrêtant les réformes tournées vers l’UE ou encore en adoptant un style agressif ! Pour se rapprocher du Hamas, est-il nécessaire de porter atteinte à nos relations avec Israël ? De tirer par l’épaule le modérateur d’une table ronde à Davos puis de quitter la réunion avec fracas ? On n’est pas à une réunion de section de l’AKP. Une telle attitude porte considérablement atteinte à l’image des Turcs et de la Turquie. On ne peut pas tout expliquer par son quartier d’origine ou par une chute de sa glycémie. Mais il n’est sans doute pas de faute plus grave que celle commise au sujet du Soudan. “Les Turcs accusés de génocide” accueillent chez eux et au plus haut niveau “Omar El Bechir lui-même accusé de génocide" ! Juste au moment où la Cour Pénale Internationale émettait un mandat d’arrêt contre ce personnage (R., 20.08.08). Et, suite à l’annonce du mandat on continue d’appuyer El Bechir. La raison officielle invoquée est une vraie calamité : “le président choisi par le peuple”. Lumière ! Tout comme Kenan Evren qui avait commis un coup d’Etat en 80 contre le gouvernement choisi par le peuple et qui s’est fait élire président, par le peuple, lors du référendum constitutionnel en 82. En 89, El Bechir renverse le gouvernement de Sadik El-Mehdi élu démocratiquement, dissout le parlement et se fait élire président en 93. La seule différence, c’est qu’Evren était général de Corps et lui général de brigade. L’un était blanc, l’autre noir. Il est maintenant maréchal. Comment l’AKP peut-il remplir sa mission historique ? Tout cela m’intéresse en un point spécifique : cet AKP arrivé au pouvoir avec cette mission de réaliser la synthèse décrite un peu plus haut ne fait que renforcer le kémalisme des années 30 à cause des erreurs qu’il est en train de commettre. Il étend à nouveau l’espace des militaires. Tout comme le premier ministre, l’état-major a commencé de donner une conférence de presse hebdomadaire. En violant certaines lois que j’ai évoquées la semaine dernière. Or à l’inverse du principe qui prévaut en politique étrangère selon lequel, il faut des militaires forts pour une diplomatie forte, le principe devant régir les affaires intérieures est le suivant : des militaires faibles pour une démocratie forte. Je veux dire par là que dans un régime, si les militaires parlent d’en haut et très fort, alors la démocratie n’est que de pacotille. Et un tel pays ne peut faire autre chose que ramper face à ses problèmes internes (mais aussi face aux crises externes). Alors l’AKP ? Comment peut-il finalement remplir sa mission ? C’est simple : en s’inspirant du Mazlumder (une association des droits de l’Homme fondée par des personnes très dévotes - NdT) : en refusant toute forme de discrimination. En prenant position pour la campagne de demande de pardon aux Arméniens. En dénonçant violemment toute violation des Droits de l’Homme. En lançant des procédures contre les généraux Tolon et Karadayi au sujet de leurs enregistrements téléphoniques (le premier de ces généraux en retraite est maintenant en train d’être jugé dans le cadre de l’Affaire Ergenekon pour avoir préparé un coup militaire - NdT). En prenant position auprès de chaque homme “victime” sans mêler la religion à ce positionnement. A la fois à Gaza et au Darfour. Certains membres de la mouvance islamiste s’opposent aux accusations portées contre El Bechir. Ils nous disent : mais pourquoi la CPI ne passe-telle pas à l’action en Palestine ? Les occidentaux sont contre l’Islam. Et tous ceux qui exagèrent ces événements (le Darfour) sont tous ceux qui se pourlèchent les babines en pensant au pétrole, etc... Mais que dit le secrétaire général de Mazlumder, M. Gergerlioğlu : “ [ le mandat d’arrêt] ne doit pas être soumis à des calculs stratégiques et politiques. Sans commenter ces accusations graves de massacres de masse à la lumière de motivations politiques et de réflexes religieusement partisans, [il faut] s’en référer tout d’abord au seul critère des droits de l’Homme”. Mazlumder nous montre la seule voie possible de sauver la Turquie (et l’AKP). - Traduction pour TE : Marillac http://www.turquieeuropeenne.eu/article3232.html Agir avant de boire la tasse G.T. (avec AFP) Mis en ligne le 17/03/2009 Le 5e Forum mondial de l’eau s’est ouvert à Istanbul. Il est urgent de mettre en place une politique mondiale structurelle afin de gérer cette ressource en péril. Confrontée à une sécheresse historique, l’Australie, comme la Californie et d’autres régions du monde, est aujourd’hui contrainte de développer des politiques de restriction et de gestion de cette ressource essentielle qu’est l’eau. Une eau, source de vie, qui risque de devenir si l’on n’y prend garde une source croissante de conflits. Un phénomène qui n’est pas neuf, mais qui tend à s’amplifier et qui, compte tenu d’un certain nombre de facteurs comme l’augmentation de la population ou le réchauffement climatique, devrait aller en s’aggravant. C’est sur fond de cette autre crise en devenir que le 5e Forum mondial de l’eau s’est ouvert ce lundi à Istanbul, avec une mise en garde contre des pratiques "inconséquentes" telles que les consommations "extravagantes" ou les gaspillages qui contribuent à une hausse vertigineuse de la demande. Près de 28 000 personnes - ONG, représentants des gouvernements, d’institutions internationales ou d’entreprises privées originaires de plus de 180 pays sont attendues à cet événement. Au cœur des débats: comment se partager équitablement l’"or bleu" ? Consommation cachée "A cet instant de l’histoire de l’eau, nous nous trouvons confrontés à un défi majeur: utiliser plus de ressources en eau et en même temps les protéger, les valoriser, les conserver et même les réutiliser", a averti le Français Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau, coorganisateur de l’événement avec la Turquie. "Le problème n’est pas lié à un manque, mais à une question de disponibilité face à l’augmentation de la population qui devrait se chiffrer à 9 milliards de personnes en 2050", commente Philippe Weiler, responsable du dossier "eau douce" au sein du WWF Belgique. "En outre, cela s’accompagne d’une hausse du pouvoir d’achat dans des grands pays comme l’Inde ou la Chine, qui se traduit par une augmentation de la demande pour des produits de consommation principalement agricoles. Or, le secteur de l’agriculture représente 70 pc de la consommation d’eau." L’"empreinte eau" moyenne d’un Belge s’élève à 4 900 litres par personne et par jour, explique encore M. Weiler. "En réalité, 80 pc de cette eau provient de l’étranger car nous importons beaucoup de produits, surtout d’origine agricole comme le coton, le café ou le riz, qui exigent d’importantes quantités d’eau pour leur production. Et ces produits proviennent souvent de pays où il y a des pénuries." Une "consommation cachée" d ont le citoyen belge ne trouve pas trace sur sa facture... Il est donc urgent que les gouvernements et les entreprises mesurent leur impact sur ces régions en pénurie afin de réduire celui-ci. Un premier pas très simple pourrait être la signature, notamment par la Belgique, de la Convention sur l’utilisation des cours d’eau internationaux, qui permettrait aux pays dépourvus d’un cadre réglementaire contraignant, comme c’est le cas en Europe, de disposer d’outils leur permettant d’organiser une gestion équivalente. Quant au secteur privé, estime notre interlocuteur, il a aussi un rôle à jouer pour garantir un accès à l’eau à l’ensemble de la population de la planète (ce qui n’est actuellement pas le cas pour près d’un milliard et demi d’individus), même si le contrôle de cette ressource vitale, de ce "droit commun", doit rester aux mains des autorités publiques. http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=489038 Remise du Grand Prix mondial Hassan II de l'eau Publié le : 16.03.2009 | 16h06 Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a procédé, lundi à Istanbul, au nom de S.M. le Roi Mohammed VI, à la remise du Grand Prix Mondial Hassan II de l'eau au président-directeur général du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Dr Abdulatif Youssef AlHamad. Le Grand Prix Hassan II a été remis au cours d'une cérémonie organisée lors de la séance inaugurale du 5e Forum mondial de l'eau, qui se tient du 16 au 22 mars courant à Istanbul sous le thème «Bridging Divides for Water « (surmontons les divergences pour l'eau). La cérémonie qui a marqué l'ouverture des travaux du Forum s'est déroulée en présence du Prince héritier des Pays-Bas et celui du Japon, du président du Conseil mondial de l'eau, Loic Fauchon, du président turc, Abdullah Gul, du président irakien, Jalal Talabani, du ministre turc de l'environnement et des forêts, Veysel Eroglu, et de plusieurs autres personnalités. Ont également assisté à cette cérémonie les membres de la délégation marocaine participant au Forum, dont notamment Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, et Mohamed Saad Alami, ministre chargé des Relations avec le Parlement, Abdelkébir Zahoud, secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, Abdeladim El Hafi, Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Ali Fassi Fihri, directeur général de l'Office national de l'eau potable (ONEP), et Jamal Mahfoud, secrétaire général du département de l'Environnement. Cette cérémonie a été également marquée par la projection d'un film documentaire sur la politique suivie par le Maroc en matière de gestion des ressources en eau et d'infrastructure hydraulique du Royaume. Présentant le Grand Prix mondial Hassan II de l'eau, M. Abbas El Fassi a rappelé que cette prestigieuse distinction est une initiative menée conjointement par le Maroc et le Conseil mondial de l'eau, et instituée en l'an 2000 à la mémoire de feu S.M. Hassan II et de ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources hydrauliques. Le Grand Prix, remis tous les trois ans à l'occasion de la tenue du Forum mondial de l'eau, est une occasion de rendre hommage à la mémoire de Feu S.M. Hassan II et à l'ingéniosité du Souverain défunt dont la clairvoyance, les actions et initiatives pionnières dans le domaine du développement du secteur de l'eau ont permis au Royaume de faire face aux contraintes de la sècheresse et de disposer aujourd'hui d'une importante infrastructure hydraulique, a-t-il dit. Aujourd'hui et sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, a poursuivi le Premier ministre, le Maroc connaît une multitude de grands chantiers de développement entrepris dans les différents secteurs, dont celui de l'eau et des ressources hydrauliques. Parmi ces chantiers, il a notamment fait état de l'accélération de la cadence de la réalisation des barrages, du chantier visant la rationalisation de l'utilisation des ressources en eau et de la préservation de la qualité de cette denrée essentielle pour la sécurité alimentaire. Intervenant à cette occasion, le secrétaire d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement et président du jury du Grand Prix Hassan II de l'eau, Par MAP http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=109674 Une planète bleue en eaux troubles Créé le 18.03.09 à 06h56 |Mis à jour le 18.03.09 à 06h56| Plus de 20 000 personnes de 180 pays sont réunies depuis lundi au 5e Forum mondial de l'eau, à Istanbul. Le constat est alarmant : la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire et les besoins accrus en énergie font peser sur l'eau une pression croissante. Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'ONU a lancé une mise en garde sans équivoque sur ces « crises de l'eau » qui risquent de « s'aggraver et de converger ». Sans compter le spectre du changement climatique, qui alourdit un tableau déjà sombre. Le président turc, Abdullah Gül, a rappelé que « des milliers d'enfants meurent chaque jour en raison de complications liées à la consommation d'eau non potable » et a jugé que l'eau devait être une priorité « au plus haut niveau politique ». L'absence ou la mauvaise qualité de l'eau est la première cause de mortalité au monde. Près d'un milliard d'individus n'ont pas accès à l'eau potable, ce qui provoque la mort de 2,2 millions de personnes chaque année. Environ 70 % de la surface de la terre est recouverte d'eau, dont 97,5 % est salée. Bien qu'infime, la quantité d'eau douce devrait pouvoir satisfaire tous les besoins humains. Le problème, c'est qu'elle est très inégalement répartie et que, parallèlement, la demande explose. La population mondiale, qui s'élève aujourd'hui à 6,5 milliards d'habitants, devrait dépasser les 9 milliards en 2050. A ce rythme, la demande devrait augmenter de 64 milliards de m3 par an, estime l'ONU. Cette augmentation des besoins entraîne une surexploitation des sources et risque, à terme, de provoquer leur disparition. Face à ce constat inquiétant, le Forum mondial de l'eau a mis en garde contre des pratiques « inconséquentes » telles que les consommations « extravagantes » ou les gaspillages. Jusqu'à dimanche, il tentera de trouver des solutions à ce défi majeur du XXIe siècle. A défaut d'aboutir à des engagements politiques contraignants. Alice Robinet http://www.20minutes.fr/article/312005/Monde-une-planete-bleue-eneaux-troubles.php TURQUIE/BULGARIE Turquie/Bulgarie : rupture de jumelage pour cause de génocide Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les faits se passent de commentaires : douze municipalités turques ont rompu les liens avec leurs villes jumelles bulgares, parce que ces dernières ont reconnu l'existence du génocide arménien, perpétré par la Turquie en 1915. Ces municipalités de Turquie ne font en fait qu’appliquer une directive du ministère turc des Affaires étrangères, datée du 18 juillet 2008 qui stipule que tous les accords bilatéraux de coopération doivent été annulés entre villes jumelles, en cas de reconnaissance du génocide arménien par le pays « frère » ! Le Collectif VAN vous présente la traduction de cet article en anglais publié sur le site The Sofia Echo le 12 mars 2009. Les villes jumelles turques et bulgares rompent des liens pour cause de génocide arménien Jeudi 12 mars 2009 Douze municipalités turques ont rompu les liens avec leurs villes jumelles bulgares, parce que ces dernières ont reconnu l'existence du génocide arménien en Turquie, a annoncé la Radio nationale bulgare (BNR) le 11 mars 2009, en citant le journal de langue turque Hürriyet. Cette campagne a tout d'abord commencé le 4 octobre 2007, quand les municipalités de Plovdiv, et ensuite de Bourgas et Stara Zagora, ont qualifié de génocide les événements de 1915. Ces villes bulgares ont traditionnellement été un refuge pour des générations de familles arméniennes. Les événements en question font allusion au 24 avril 1915, quand un certain nombre d'intellectuels arméniens et dirigeants connus de la communauté, ont été arrêtés à Constantinople, capitale de l'Empire ottoman. Par la suite, les militaires ont déraciné beaucoup d'Arméniens ethniques de leurs maisons, en les faisant marcher vers le désert, actuellement en Syrie. Durant cet exode forcé, la population [arrménienne] a subi la torture et a été anéantie. Les neuf autres municipalités bulgares, jumelles avec des villes turques, n'ont pas encore officiellement exposé leur position sur la question. Hürriyet a annoncé que l'acte de protestation était conforme à une ordonnance publiée par le ministère des Affaires étrangères turc, datée du 18 juillet 2008. Les villes de Bursa, Kırklareli et Adapazari ont rompu leurs liens avec Plovdiv, Shoumen et Dobrich. À partir de ce moment-là, tous les accords bilatéraux de coopération ont été annulés. Pourtant, récemment, un forum a été lancé à Edirne avec la participation "des jeunes Thraciens" de Turquie, de Grèce et de Bulgarie. Plus de 50 personnes de Yambol, Haskovo et Kurdjali ont participé, a dit BNR. Traduction Collectif VAN - 18 mars 2009 - http://collectifvan.org/ http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28663 Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais" Chronologie de la Turquie (1918-2009) Par Catherine Gouëset, publié le 10/03/2009 00:00 - mis à jour le 17/03/2009 17:45 1918 : L'Etat ottoman sort vaincu et démantelé de la Première guerre mondiale. 1919 : Mustapha Kemal, officier militaire, lance un appel au sursaut national. Un congrès réuni à Erzerum organise un mouvement national qui proclame l'indépendance et l'unité de la Turquie et le droit de former un gouvernement provisoire en cas de défaillance du gouvernement ottoman. 1920 : En avril, la Grande assemblée nationale confie le pouvoir à Mustapha Kemal qui amorce la guerre d'indépendance contre les Grecs. En août, le sultan Mehmed VI accepte le traité de Sèvres, qui consacre le morcellement de l'Empire et le contrôle des Alliés. L'Asie Mineure est partagée entre Britanniques, Grecs, Français, Italiens, Arméniens et Kurdes ; la Turquie proprement dite se limite au centre du plateau anatolien et aux rives de la Mer noire ; les détroits du Bosphore et des Dardanelles sont placés sous contrôle international. 1921 : les Grecs sont arrêtés à Inönü. 1923 : le traité de Lausanne reconnaît les frontières de la Turquie moderne. Mustafa Kemal obtient l'Anatolie et la Thrace orientale. S'ensuivent des échanges de populations grecques et turques. La Turquie reconnaît l'appropriation de Chypre par les Britanniques. Mustapha Kemal devient président de la République. Il crée le Parti républicain du peuple (Cumhuriyet Halk Partisi - CHP), parti nationaliste et laïque. Ankara devient la capitale. 1924 : abolition du Califat. Les tribunaux musulmans et les établissements d'enseignement religieux sont supprimés. 1925 : une révolte kurde est réprimée dans l'est de l'Anatolie. 1925-1928 : transformation de la Turquie en un Etat laïque ; nouveau code civil, abolition de la polygamie, suppression des ordres religieux, adoption du calendrier grégorien et de l'alphabet latin. 1932 : la Turquie entre à la Société des Nations. 1938 : mort de Mustapha Kemal, surnommé Ata Turk ("le père des Turcs") par l'Assemblée nationale en 1934. Ismet Inönü lui succède. 1939-1945 : la Turquie choisit la neutralité pendant la guerre. 1945 : fondation du Parti démocrate (conservateur). 1947 : la Turquie bénéficie du Plan Marshall. 1950 : large victoire du Parti démocrate aux élections. Adnan Menderes devient Premier ministre. Le succès du Parti démocrate sera confirmé en 1954 et en 1957. 1951 : la Turquie, qui pratique une politique résolument pro-occidentale, est admise dans le Pacte atlantique. Installation d'une base militaire américaine à Incirlik. 1955 : création du Pacte de Bagdad (devenu CENTO en 1958) avec l'Iran, l'Irak, le Pakistan, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. 1960 : coup d'Etat militaire dirigé par le général Cemal Gürsel. Adnan Menderes est exécuté. 1963 : accord d'association entre la Turquie et la Communauté économique européenne. 1965 : Süleyman Demirel (Parti de la Justice, héritier du Parti démocrate) devient Premier ministre. Il mène une politique conservatrice. A la récession économique et aux troubles politiques, il répond par la répression. 1971 : l'armée exige la démission de Süleyman Demirel. Poursuite de la politique de répression. 1974 : Bülent Ecevit (CHP) dirige un gouvernement de coalition. 1975 : à la suite du coup d'Etat des colonels en Grèce, le gouvernement Makarios est renversé à Chypre par des Chypriotes grecs qui veulent le rattachement de l'île à la Grèce. Intervention militaire de la Turquie et partition de l'Île 1978 : les Américains lèvent l'embargo imposé après l'invasion de Chypre, puis augmentent leur aide militaire. Naissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Mêlant nationalisme kurde et lutte des classes, il prône la lutte armée. 1980 : la poursuite de l'agitation politique aboutit à un nouveau coup d'Etat militaire, dirigé par le général Kenan Evren. La répression frappe les mouvements d'extrême gauche et les Kurdes, mais épargne les ultranationalistes. 1983 : victoire du Parti de la Mère Patrie (ANAP, conservateur). Turgut Özal devient Premier ministre. La loi martiale est progressivement levée, à l'exception des régions kurdes. 1984 : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le PKK dans l'est de Anatolie. 1987 : la Turquie présente une demande d'adhésion à la Communauté européenne. 1990-1991 : Ankara soutient la coalition anti-irakienne dans la guerre du Golfe et met à sa disposition la base d'Incirlik. 1992 : intervention de 20 000 soldats turcs dans la partie kurde d'Irak qui sert de base de repli au PKK. 1993 : Tansu Ciller (Parti de la juste voie, conservateur) est la première femme turque à devenir Premier ministre. 1994 : poussée des islamistes du Parti de la prospérité (Refah) de Necmettin Erbakan aux élections municipales (19% des voix). Ils l'emportent à Istanbul et à Ankara. 1995 : progression du Refah, qui, avec plus de 21 % des suffrages aux élections législatives de décembre, devient le premier parti du Parlement. 1996 : entrée en vigueur de l'union douanière entre l'Union européenne et la Turquie. Nommé Premier ministre, Necmettin Erbakan forme un gouvernement de coalition avec le Parti de la juste voie de Tansu Çiller. 1997 : les militaires contraignent Necmettin Erbakan à la démission. Une coalition conduite par Mesut Yilmaz (Parti de la mère patrie) prend le relais. Accusé de liens avec la mafia, il devra démissionner à son tour l'année suivante. 1998 : la cour constitutionnelle prononce la dissolution du Refah "pour atteinte à la laïcité de l'État". Il ne tardera pas à réapparaître sous l'appellation de Parti de la vertu (Fazilet). 1999 Février : Abdullah Öcalan, dirigeant du PKK, est capturé ; il est condamné à mort en juillet. Sa peine est commuée en réclusion à perpétuité en octobre 2002. Avril : Bülent Ecevit devient premier ministre d'un gouvernement de coalition gauche (Parti démocratique de gauche - DSP), droite (Parti de la juste voie) et extrême droite (Parti d'action nationaliste - MHP). Août : un tremblement de terre dont l'épicentre est à Izmit, à une centaine de kilomètres à l'est d'Istanbul, fait 17 000 victimes. Cette tragédie déclenche une vague de solidarité de la Grèce et contribue au rapprochement des deux pays. Décembre : le sommet européen d'Helsinki reconnaît le statut de candidat de la Turquie à l'Union européenne. 2000 Février : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée. Novembre : grève de la faim des prisonniers pour dénoncer leurs conditions de détention et l'isolement des prisonniers politiques. Elles dureront un an et feront une trentaine de victimes. 2001 Février : crise financière ; dévaluation de 50% de la livre turque. Printemps : tensions diplomatiques avec la France après l'adoption en janvier par le Parlement français d'une loi stipulant que "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915". Juin : la cour constitutionnelle interdit le Parti islamiste de la vertu (Fazilet). Une partie de ses membres fonde, en août, le Parti de la justice et le développement (AKP, modéré), sous la direction de l'ancien maire d'Istanbul, Recep Tayyip Erdogan. 2002 Août : pour répondre aux critères d'adhésion à l'Union européenne, le parlement turc adopte un ensemble de réformes dont l'abolition de la peine de mort, l'octroi de droits culturels pour les Kurdes et l'élargissement de la liberté de la presse. Novembre : le parti islamiste AKP obtient la majorité absolue aux élections législatives et plus de 34% des suffrages. Abdullah Gül, le vice-président, devient Premier ministre. 2003 Mars : nomination de Recep Tayyip Erdogan au poste de Premier ministre après une réforme des lois électorales. Dirigeant du parti au pouvoir (AKP), il n'avait pas pu prendre la direction du gouvernement après les élections, ayant été déclaré inéligible à la suite d'une condamnation à la prison pour "incitation à la haine religieuse" en 1998. Le Parlement vote contre le déploiement de troupes américaines sur le territoire turc, malgré la position favorable des militaires, mais il autorise le survol du pays par l'aviation américaine. Novembre : un double attentat à la voiture piégée contre deux synagogues d'Istanbul fait 23 morts. Quelques jours plus tard, deux attentats contre des intérêts britanniques à Istanbul tuent 27 personnes. Ils sont revendiqués par le réseau terroriste Al-Qaida. 2004 Janvier : abolition de la peine de mort. Mai : une série d'amendements constitutionnels rapproche le droit turc des standards européens, (suppression des tribunaux spéciaux dans les cas de terrorisme et limitation du rôle de l'armée dans la vie civile et politique). Septembre : le Parlement vote la réforme du code pénal qui réprime la torture et les crimes d'honneur. Octobre : la Commission rend un rapport concluant que la Turquie a suffisamment progressé dans ses réformes pour que les négociations puissent être engagées. Décembre : la Turquie obtient le feu vert du Conseil européen pour l'ouverture des négociations d'adhésion le 3 octobre 2005. 2005 Janvier : la nouvelle livre remplace un million de l'ancienne livre, et parachève le plan de redressement économique mis en oeuvre avec l'aide du FMI. Octobre : ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie et la Croatie. 2006 Mars-avril : des émeutes, opposant les forces de sécurité à des militants kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la Turquie et à Istanbul. Septembre : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à majorité kurde de Diyarbakir (sud-est) fait dix morts. Les autorités soupçonnent le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'en être responsable. Le 30, le PKK décrète un cessez-le-feu. Octobre : l'armée turque suspend ses relations avec la France après l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une proposition de loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien de 1915. Novembre : voyage du Pape Benoît XVI en Turquie, premier voyage officiel d'un souverain pontife dans un pays musulman. Benoît XVI se prononce pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Décembre : les ministres des affaires étrangères européens décident un gel partiel des négociations avec la Turquie en raison de son refus d'appliquer à Chypre les dispositions de l'union douanière qui la lient à l'UE, en particulier l'ouverture de ses ports et aéroports aux navires et aux avions chypriotes. 2007 Janvier : le journaliste turc, membre de la minorité arménienne, Hrant Dink est assassiné. Avril : Recep Tayyip Erdogan renonce à se porter candidat à l'élection présidentielle (au suffrage indirect) à la suite de manifestations en faveur de la laïcité. L'AKP décide de présenter Abdullah Gül, ministre des affaires étrangères. Le Parti républicain du peuple (CHP, opposition) qui a boycotté le vote, fait annuler le scrutin par la cour constitutionnelle. Mai : le Premier ministre propose une réforme pour faire élire le président de la République au suffrage universel. Il annonce la tenue d'élections législatives anticipées, réclamées par l'opposition, les milieux d'affaires et la plupart des médias. Juin : le président de la République Ahmet Necdet Sezer et le principal parti d'opposition, le CHP, demandent l'annulation, par la Cour constitutionnelle, de la réforme prévoyant l'élection du président au suffrage universel. Le président Sezer décide de soumettre cette réforme à référendum, à l'automne. Juillet : la Cour constitutionnelle valide la proposition du gouvernement d'instaurer l'élection du président au suffrage universel. Elections législatives anticipées. Le Parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan remporte une large victoire avec 47% des voix, soit 13 points de plus qu'en 2002. Août : le Parlement élit au troisième tour Abdullah Gül, à la présidence de la République. Octobre : les Turcs adoptent par référendum le principe de l'élection du président de la République au suffrage universel direct, par 69% des voix. Le parlement vote le principe d'une intervention militaire contre les rebelles kurdes basés en Irak. Décembre : l'armée lance des raids aériens contre les bases du PKK en Irak. 2008 Février : la légalisation du port du voile islamique à l'université par le parlement provoque une vaste manifestation de plus de 100 000 opposants. Offensive militaire contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak. Mars : le procureur de la Cour de cassation dépose devant la Cour constitutionnelle une demande d'interdiction du parti au pouvoir en raison d'«activités allant à l'encontre de la laïcité». Juin : la cour constitutionnelle annule la réforme de la Constitution votée en février par les députés qui autorisait le port du foulard pour les étudiantes sur les campus. Juillet : la cour constitutionnelle rejette la demande d'interdiction de l'AKP. Parallèlement, 86 personnes soupçonnées d'appartenir au réseau ultranationaliste Ergenekon, accusé de fomenter des coups d'Etat, sont mises en examen. Décembre : quatre intellectuels turcs lancent sur internet une pétition pour adresser des excuses aux victimes du génocide de1915. 2009 Janvier : au sommet de Davos, Recep Tayyip Erdogan fustige l'opération militaire israélienne à Gaza qui a fait plus de 1300 morts, avant de quitter un débat auquel participait le président Shimon Pérès. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/chronologie-de-la-turquie1918-2009_478605.html La Turquie menacée par Al-Qaïda ? (USA) AFP 18/03/2009 | Mise à jour : 11:53 | Les autorités américaines ont informé la police turque de possibles attaques du réseau islamiste Al-Qaïda contre des cibles étrangères en Turquie, a indiqué aujourd'hui le journal turc Milliyet. Quinze membres présumés du réseau terroriste -- des Libanais, Marocains, Palestiniens et Syriens -- spécialisés dans la fabrication de bombes, seraient entrés en Turquie depuis la Syrie voisine en janvier ou février, selon le quotidien, qui est généralement bien renseigné sur les activités terroristes. La police, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité commenter cette information. Le groupe, qui se cacherait dans les provinces centrales de Konya et d'Aksaray, pourrait s'en prendre à des missions diplomatiques, affirme Milliyet. Par ailleurs, un autre membre présumé d'Al-Qaïda, venu de Norvège, a été chargé de coordonner des attaques contre des avions américains et israéliens en Turquie, selon le renseignement américain, ajoute le journal. Selon les Etats-Unis, des dirigeants d'Al-Qaïda ont décidé récemment lors d'une réunion au Pakistan de concentrer leurs efforts terroristes en Turquie et dans le nord de l'Afghanistan. La police turque enquête et procède régulièrement à des arrestations dans les milieux islamistes proches d'Al-Qaïda, notamment à Istanbul, première métropole du pays. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/18/0101120090318FILWWW00459-la-turquie-menacee-par-al-qaida-usa.php GENOCIDE ARMENIEN/USA Génocide arménien: la résolution est de nouveau à la Chambre des Représentants Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 18 mars 2009. 18 mars 2009 La Résolution sur le génocide arménien de nouveau présentée à la Chambre des Représentants *** Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : L’ANC travaille d’arrache pied depuis des années pour la reconnaissance par les Etats-Unis du génocide arménien. Pour nombre d’analystes politiques, cet événement se produira prochainement, mais pas forcément pour ce 24 Avril. Ils attendent en premier la réconciliation arméno-turque et l’ouverture de la frontière. Pour les autres, la reconnaissance par les Etats-Unis du génocide arménien sera un signe fort envers la Turquie pour qu’elle améliore sérieusement ses relations avec son voisin. Le Président Obama s’il respecte ses engagements et passe outre les pressions turques, sera celui par lequel la nation arménienne aura franchi un pas important vers la vérité historique. Mais le pas le plus important et certainement le plus difficile à franchir reste celui de l’auteur du génocide : la Turquie, successeur de l’Empire ottoman. *** Un texte appelant le Président des Etats-Unis à reconnaître le génocide arménien a été présenté aujourd’hui à la Chambre des Représentants américaine, deux semaines avant le voyage du Président Obama en Turquie, prévu le 5 avril prochain, et environ un mois avant que la Maison Blanche ne commémore, comme de coutume, le 24 Avril, ce crime contre l’humanité, a indiqué le Comité National Arménien d’Amérique (ANCA). La résolution, H.Res.252, est proposée par les poids lourds du lobby arménien : Adam Schiff (D-CA), George Radanovich (R-CA), le coprésident du groupe d’amitié du Congrès, Frank Pallone (D-NJ), ainsi que Mark Kirk (R-IL), le tout parrainé par plus de 70 collègues de la Chambre. La résolution est identique à celle présentée à la Chambre et au Sénat lors du 110e Congrès, et qui avait été adopté par la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, mais bloquée suite à d’intenses pressions de la part du gouvernement turc et de l’administration Bush. A noter que la proposition avait été approuvée par le futur Président, Barack Obama, par son Vice-président, Joe Biden, et l’actuel Secrétaire d’État, Hillary Clinton. "Les Arméniens des Etats-Unis et du monde entier remercient Adam Schiff, George Radanovich, Frank Pallone et Mark Kirk de pousser le Congrès des États-Unis à reconnaître le génocide arménien". "L’élection de Barack Obama, qui a parlé à maintes reprises, avec force et une grande clarté sur la nécessité d’une reconnaissance par les Etats-Unis du génocide arménien, a marqué une véritable rupture avec les politiques viciées du passé, sur ce point. Nous attendons, dans les prochains jours et semaines, que le Président honore son engagement de soutenir pleinement cette résolution, et qu’il élève son discours de Washington-DC sur le génocide arménien au même niveau que les menaces et le refus de la Turquie, mettant en avant la base morale et les valeurs humanitaires du peuple américain", a déclaré le directeur exécutif de l’ANCA, Aram Hamparian. Peu avant la présentation de la résolution sur le génocide arménien, les Représentants Schiff, Radanovich, Pallone et Kirk ont envoyé une lettre au Président Obama lui demandant de mettre fin à la complicité des Administrations passées avec le déni de génocide de la Turquie, et de qualifier correctement le génocide arménien. Cette démarche a été réitérée par l’Association Internationale des Universitaires du génocide, dans une lettre envoyée le 7 Mars au président Obama. La Résolution vient six semaines avant le 24 avril, date de commémoration du génocide arménien à travers le monde. Les Présidents américains ont parlé chaque année depuis 1994, de l’annihilation de 1,5 million d’Arméniens entre 1915 et 1923 par le gouvernement turc ottoman, mais se sont abstenus de qualifier ce crime suite aux menaces et aux pressions du gouvernement turc. "Il va falloir une forte pression pour encourager le Président Obama à faire une déclaration très nette sur la reconnaissance, le 24 avril, car cela influencera les débats sur le génocide arménien lors de la discussion de la Résolution au Congrès". "Le lobby turc dépense des millions - comme dans le passé. Il fait également valoir que la reconnaissance du génocide va retarder la réconciliation entre l’Arménie et la Turquie, et que ce n’est pas le bon moment. La vérité est qu’après 94 ans, si ce n’est pas le bon moment, je ne sais pas quand ça le sera", a indiqué le Rep. Schiff au rédacteur de ‘la Semaine Arménienne’ (Armenian Weekly), Khatchig Mouradian. Le Rep. Radanovich a déclaré quant à lui : "Le Président Obama a clairement promis à la communauté arménienne au cours de sa campagne de faire ce qu’il faut pour reconnaître clairement le génocide arménien en tant que tel, le contraire serait une gifle pour les Arméniens du monde entier". Dans une déclaration faite plus tôt aujourd’hui, il a ajouté que : "Les électeurs arméniens de ma circonscription ont été d’ardents défenseurs de la vérité et je leur promets de ne pas renoncer à cette lutte". La législation sur le génocide arménien est attendue à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre. Radio Publique d’Arménie http://www.armradio.am/news/?part=pol&id=14604 http://eafjd.eu/spip.php?breve1848 La reconnaissance du génocide arménien ne compromettra pas la normalisation arméno-turque mardi17 mars 2009, par Gari/armenews Lors d’une allocution à l’Académie française de diplomatie le 10 mars à Paris, le ministre arménien des affaires étrangères Edouard Nalbandian avait récusé les déclarations turques selon lesquelles une reconnaissance du génocide des Arméniens par le président américain Barack Obama pourrait compromettre le processus de normalisation en cours entre l’Arménie et la Turquie. Invoquant les rencontres « constructives et proetteuses » qu’il avait eues lui-même avec son homologue turc Ali Babacan, E. Nalbandian s’est dit optimiste quant à une normalisation prochaine des relations entre les deux pays. Mais il a réaffirmé qu’une telle normalisation ne pouvait se faire au prix d’une remise en cause de la réalité historique du génocide de 1915. « Si l’Arménie et la Turquie ont la volonté politique et la réelle intention de normaliser leurs relations bilatérales, rien ne pourra l’empêcher », avait déclaré M. Nalbandian. Le chef de la diplomatie turque avait évoqué le 8 mars le « risque » que pouvait représenter une reconnaissance du génocide des Arméniens par B. Obama le 24 avril prochain pour les relations arméno-turques. Une mise en garde intervenant près d’un mois avant la visite prévue par le président américain en Turquie, le 5 avril. M. Nalbandian a rappelé que la rencontre « historique » entre les président arménien Serge Sarkissian et turc Abdullah Gul en septembre 2008 avait donné un nouvel essor aux négociations entre les deux pays, négociations qui sont dans l’intérêt des deux pays et des deux peuples, avait-il souligné. Il avait ajouté que ces négociations avaient vocation non seulement à normaliser les relations entre les deux pays mais aussi à promouvoir la stabilité et la sécurité de toute la région du Sud Caucase. M. Nalbandian avait évoqué ces sujets lors d’une visite de deux jours en France, où il avait notamment rencontré son homologue français Bernard Kouchner, ainsi que le conseiller du président Sarkozy en politique étrangère et les membres du groupe parlementaire d’amitié FranceArménie. M. Nalbandian avait aussi pris la parole devant la Commission des affaires étrangères du Parlement français. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50002 Turquie : «Ceux qui demandent pardon» SEMAINE DU JEUDI 12 Mars 2009 Près d'un siècle après le massacre des Arméniens...«Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ont subie en 1915, et qu'on la nie. Je partage les sentiments et les peines de mes soeurs et frères arméniens et je leur demande pardon.» : rédigé par quatre intellectuels turcs, ce texte a déjà recueilli près de 30 000 signatures De notre envoyée spéciale, Ursula Gauthier Sabri Atman est réfugié politique en Europe comme tant de ses compatriotes de la minorité assyrienne de Turquie. Il y a trois ans, sur un site kurde, Nasname.com, il découvre l'article d'un journaliste kurde, Berzan Boti, sur le génocide des Assyriens. Aujourd'hui encore, il en est tout retourné. «Les Turcs - comme le reste du monde - ignorent jusqu'à l'existence d'un problème assyrien, dit-il avec chaleur. Et voilà ce Kurde qui parle des Assyriens massacrés avec les Arméniens en 1915, de ceux qui ont pu survivre en «devenant» kurdes et musulmans. Dans son article suivant, il dit sa honte d'avoir hérité de terres spoliées aux Assyriens et propose même de les leur rendre !» Cela fait des années que Sabri Atman fait des conférences aux quatre coins du monde et tente d'alerter sur le sort des rares Assyriens encore présents en Turquie, qui ont bien du mal à préserver l'araméen - la langue du Christ -, les monastères datant des débuts du christianisme et les villes ancestrales. Sabri est né dans un village assyrien aujourd'hui vidé de ses habitants originels et il n'y est jamais retourné. Le geste de Berzan Boti, le journaliste et philosophe kurde qui a brisé quatre-vingt- dix années d'omerta, lui va droit au coeur. Une discussion s engage alors entre Boti et Atman. Elle durera deux ans. Il faut d'abord s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un coup monté par les services secrets turcs. Deuxième étape : comment réaliser la restitution des biens spoliés ? Le Centre Seyfo («génocide» en araméen), un groupe de recherche fondé par Atman en Europe, ne peut, selon la loi turque posséder de biens en Turquie. Il faut trouver un récipiendaire possédant la nationalité turque. Les Assyriens de l'intérieur sont terrorisés, et ceux de la diaspora craignent pour leur famille restée au pays. Ce sera donc Sabri Atman lui-même qui se dévouera. C'est à lui qu'il y a cinq mois Boti a fait don par acte notarié de sa part d'héritage, une maison et des terres dans un village de la province de Siirt. La remise officielle se fera en mai prochain, lors d'une cérémonie au Parlement suédois. «Je vais être attaqué par les ultras turcs, prédit Sabri Atman. Mais ce ne sera rien comparé aux ennuis auxquels Berzan Boti s'expose en Turquie. Cet homme a un courage exceptionnel.» Un article menaçant est déjà paru dans «Milliyet» : «Que fait le gouvernement ? Il devrait arrêter ce type louche dont les actes accréditent les allégations de génocide. L'avenir de la Turquie est en jeu.» Sur les hauteurs de Mersin où il habite, «loin de l'agitation» et très loin du pays kurde où il est né, Berzan Boti ne semble pas troublé. Nez en bec d'aigle, clope au bec, il cuit le kebab sur un feu de bois dans son jardin. Seul le regard intense derrière les lunettes d'intello laisse deviner sa détermination. Fils d'une grande famille kurde, engagé très jeune dans la lutte pour la cause de son peuple, condamné à onze ans de prison, torturé, constamment au cachot pour rébellion, il reste, à 40 ans, fidèle à ses idéaux de gauche, à son athéisme, à son opposition viscérale aux méthodes sanglantes du PKK (Parti des Travailleurs kurdes), à sa méfiance pour tous les partis de son pays - des pseudo-socialistes aux islamistes. Fidèle surtout au devoir de vérité quant au passé. «Depuis que des vieux de mon village m'ont raconté les tueries auxquelles ils avaient participé, se souvient Boti, je ne peux me libérer d'un violent sentiment de honte et de culpabilité. A chaque fois que je croise un Arménien ou un Assyrien, je lui demande pardon. Mais ce n'est pas assez. Il faut rendre tout ce qui leur a été volé, dans l'espoir que leurs descendants voudront bien revenir parmi nous. Ce n'est pas une cause particulière que je défends. Je veux la liberté et la justice pour tous, afin que nous puissions de nouveau vivre ensemble.» Dût-il pour cela passer le restant de ses jours dans les terrifiantes prisons de sa jeunesse. Un voyage à Erevan Berzan Boti est spécialement fier du soutien de sa mère. La tête couverte d'un mince voile blanc et les yeux rongés par une vie de larmes et de deuils, cette vieille dame kurde n'a jamais voulu quitter sa région, proche de la frontière irakienne. Son visage s'illumine dès qu'elle parle du village. Pourtant, ce n'est qu'un hameau d'une dizaine de maisons sans charme, reconstruites après avoir été rasées par l'armée turque qui soupçonnait un soutien à la guérilla. Au sommet des collines nues qui ceignent l'horizon, des postes d'observation militaires surveillent la plaine désolée - dont une petite fraction appartient désormais au Centre Seyfo. Dans le hameau voisin, elle désigne un terrain vague poussiéreux, un «cimetière arménien» qui a perdu ses croix depuis bien longtemps, et soupire encore en pensant à tout ce sang versé. «Le peuple kurde est en train de payer la note du passé, explique l'écrivain Orhan Miroglu. Nous avons commis le génocide. Il est vrai que les chefs féodaux kurdes étaient instrumentalisés par e pouvoir jeuneturc, mais ils ne sont pas innocents, ils ont accepté de faire le sale boulot.» Miroglu en sait quelque chose. Ses propres oncles, seigneurs de la région de Batman, ont perpétré les massacres. Et puis la machine génocidaire s'est retournée contre eux et les a dévorés. Deux générations plus tard, la vérité ? surgit dans toute sa cruauté. «Il n'y a pratiquement pas un seul Kurde qui ne découvre aujourd'hui qu'il a une grand-mère arménienne, mariée de force. Nous sommes issus de ce mélange de gènes. C'est seulement en reconnaissant notre part arménienne et notre crime contre les Arméniens que nous pourrons essayer d'atténuer - peutêtre - leur souffrance.» La majorité des vingt-huit députés kurdes, ainsi que le président du DTP (parti kurde proche du PKK) tent plus à reconnaître publiquement la responsabilité de leur peuple dans les crimes de 1915. Plus remarquable encore, ils sont aujourd'hui rejoints par des Turcs sur la voie de la repentance. «Pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes soeurs et frères arméniens et je leur demande pardon» , écrivent quatre intellectuels d'Istanbul. Ce texte mis en ligne en décembre 2008 a recueilli 30 000 signatures en quelques jours. Un chiffre étonnant, qui déborde largement l'intelligentsia occidentalisée. Inouï, surtout, si l'on songe à la force du né- gationnisme d'Etat et au risque de condamnation pour «atteinte à l'identité turque» en vertu de l'article 301, un texte de loi qui a été brandi contre le prix Nobel Orhan Pamuk et contre le journaliste arménien Hrant Dink. L'assassinat de ce dernier, il y a deux ans, ur un trottoir d'Istanbul, est reconnu par tous comme le grand déclencheur de cette vague de repentance. «Hrant nous a laissé ne mission : lutter contre l'amnésie historique comme il l a fait au prix de sa vie, explique Ali Bayramoglu, un des initiateurs de la pétition. En tant que Turc et musulman, j'ai bénéficié de l'héritage de l'Empire ottoman, je dois aussi en assumer le passif.» Pour la célèbre danseuse Zeynep Tanbay, qui veut demander publiquement pardon aux Arméniens depuis le jour où Hrant est tombé, ces signatures révèlent un véritable mouvement citoyen. Avec ses amis de l'association Dur-de, qui lutte contre le racisme et le nationalisme, elle prépare un voyage à Erevan sur la lancée de la campagne d'excuses. Une autre association de jeunes envisage une marche pacifique vers la frontière arménienne, scellée depuis des années. Pour les Arméniens d'Istanbul, cette empathie nouvelle est un précieux cadeau. «Nous l'attendions depuis longtemps et nous remercions ceux qui ont eu le courage de prononcer le mot pardon», expliqueEtienne Mahçubyan, successeur de Hrant Dink à la tête de l'hebdo «Agos». Là où leurs aînés rasaient les murs et restaient confinés dans les limites étroites de la communauté, les jeunes osent désormais animer une radio sur internet, fonder des associations «visibles», faire des projets avec des Turcs. «Le chemin qui a été ouvert par la mort de Hrant peut mener très loin, estime le directeur d'«Agos». Déjà la dynamique a touché les cercles conservateurs. Le parti au pouvoir, par exemple, veut clairement améliorer ses relations avec l'Arménie, même si la question du génocide reste difficile à régler.» Difficile mais pas insurmontable, si l'on en croit Gökhan Bacik, professeur de sciences politiques à l'université Fatih. Ce jeune intellectuel musulman (il se dit «conservateur» mais récuse l'étiquette d'«islamiste») appartient à la mouvance Fethullah Gülen, proche du parti au pouvoir. Cette école soufie moderne, très investie dans l'éducation, déclare travailler à l'entente et à la paix dans le monde. Dans ses articles, le jeune professeur rappelle à ses amis musulmans qu'ils ne sont pas les héritiers de l'ultranationalisme des Jeunes-Turcs et de leur mentalité anti-arménienne, ayant eux- mêmes souffert du nationalisme étatique. «Je veux ouvrir ce débat car la démocratisation de la Turquie en dépend. Je veux un Etat de droit, libéral, inclus dans l'Union européenne, et qui reconnaisse mes droits et mes libertés, y compris en tant que musulman», déclare Gökhan Bacik. Il n'a pas signé la pétition d'excuse mais ce n'est pas par timidité. Pour lui, c'est le gouvernement turc qui doit non seulement demander pardon aux Arméniens mais également verser des compensations pour leurs pertes. Et même offrir le passeport turc à leurs descendants ! Les démons du passé C'est peut-être la même audace qui anime Naif Alibeyoglu. Maire (élu sur une liste islamiste) de Kars, aux portes de l'Arménie, dans une région que la fermeture de la frontière a transformée en cul-de-sac économique, il se bat pour la réconciliation. Un étonnant monument pour la paix est en cours d'achèvement, une sculpture colossale de 35 mètres, plantée sur la colline qui domine la ville. Deux silhouettes se font face, comme les deux moitiés d'une même entité. L'une tend la main vers l'autre, tandis que les larmes de cette dernière remplissent un bassin au pied du couple. L'allusion - transparente - a déplu à l'opposition nationaliste, qui a mené une guerre judiciaire retardant la construction. Du coup, le maire en a modifié le nom : «Ce sera la statue de l'Humanité de Kars, comme celle de la Liberté qui est à New York» S'il gagne les élections du 29 mars, il inaugurera le monument au printemps. Les démons du passé ont-ils disparu ? On peut en douter. Les moines du monastère assyrien Mor Gabriel se demandent avec angoisse s'ils ne vont pas être expulsés. Les villageois voisins, visiblement téléguidés, réclament en effet des terrains de l'enclos monacal. Pis, le gouvernement ne fait pas mystère de son soutien. Pourquoi ? «Depuis le début du processus d'adhésion à l'UE, les minorités ont repris confiance, explique un proche du monastère. «Ils» veulent nous faire peur, pour nous pousser à partir.» Une manière soft de parachever la tâche entreprise il y a bientôt un siècle ? Ursula Gauthier Le Nouvel Observateur http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2314/articles/a396236.html Lettres d’Istanbul – A propos de la campagne d’excuses le 18 mars 2009 Ayse Günaysu – The Armenian Weekly – 10 Janvier 2009 Traduit par Laurent Leylekian Les anciens films turcs ont une trame commune : il y avait les bons et les méchants. La vie était plus simple pour le public à cette époque. Il savait qui applaudir et qui condamner, où s’excuser, où se réjouir et où se mettre en colère. Dans ce monde, le Beau et le Hideux, le Bon et le Mauvais, le Banal et le Noble constituent des catégories distinctes qui n’interagissent pas. Bien que les vieux films turcs soient devenus depuis longtemps un sujet de plaisanterie pour beaucoup en Turquie, les schémas mentaux dichotomiques, discriminant le bon du mauvais, le vrai du faux, l’ami de l’ennemi, ignorant la complexité et se focalisant sur ce qui nous paraît simple sont toujours à l’œuvre à différents niveaux dans nos cœurs et nos esprits. Cela ne signifie pas que tout doit être flou. Sans aucun doute, nous avons clairement nos « oui » et nos « non », des choses que nous rejetons catégoriquement et d’autres que nous soutenons du fond du cœur. C’est juste que la plus grande part de l’existence est trop complexe pour s’inscrire dans une histoire en noir et blanc. Et la vérité n’est pas monolithique. Il peut y avoir du vrai dans deux arguments opposés. Peut-être est-ce la raison pour laquelle tout « faux » doit mettre un pied dans certains aspects du « vrai ». Sinon cela serait juste absurde, pas « faux ». Ce qui me fait m’appesantir sur ces complexités de la vie et des situations individuelles, c’est ma position visà-vis de la récente campagne d’excuse initiée par un groupe d’intellectuels turcs. La campagne a déclenché des prises de positions publiques de sentiments anti-arméniens. Les débats à ce sujet sont devenus très populaires ces derniers jours sur différentes chaînes de télévision. Tous les jours, vous pouvez voir des négationnistes célèbres faire de leur mieux afin de prouver que les déportations étaient une mesure nécessaire contre la trahison arménienne, dire que les Arméniens ont fait ceci, que les Arméniens ont fait cela, citant des noms de lieux, se référant aux « fédayis » qui ont commis des crimes. Ce qui est le plus l’horrible dans l’articulation de ces arguments par quelques négationnistes bien connus est qu’ils savent que le peuple turc achètera leurs mensonges. Ils savent que seule une poignée de gens sait que presque tous les hommes valides étaient dans des bataillons de travail et qu’il n’y avait que des vieillards, des femmes et des enfants à déporter et à massacrer. A cette époque, ils étaient loin de constituer une menace envers les militaires. Et les activités des révolutionnaires arméniens – les fedayis – étaient biens moins influentes que celles du PKK actuel même si pour les esprits les plus fascistes, déporter les Kurdes et les tuer « en masse » [1] sur la base de l’existence et des activités du PKK est hors de question (en fait, seul le diplomate à la retraite Gündüz Aktan a insinué la nécessité d’une telle « solution finale » pour la question kurde dans un article publié dans le quotidien « progressiste » Radikal auquel il contribue régulièrement). Ces éminents négationnistes se sentent si libres de dire ce qui les contente devant leurs auditoires télévisés parce qu’ils savent que l’écrasante majorité du pays est loin d’avoir conscience des simples faits relatifs au sort des Arméniens dans l’Empire ottoman. Ils ne ressentent également aucune obligation morale envers leurs compatriotes arméniens qu’ils présentent comme les descendants de ces traîtres arméniens et non comme ceux d’une grande civilisation. Ils sont si confiants parce qu’ils savent que cette connaissance a été masquée génération après génération. Dans ce chorus de condamnation de politiciens, de pseudo-ONG ou de contre-campagnes négationnistes de masse appelant les Arméniens à s’excuser auprès des Turcs et non le contraire, nous avons Canan Aritman, une députée du CHP, le principal parti d’opposition, attribuant la position initialement neutre du président turc [NdT : Abdullah Gül] envers la campagne d’excuses, à un hypothétique secret sur les origines ethniques de sa mère. Encore une fois, le plus horrible dans cette déclaration est le fait qu’il est considéré comme acquis dans le grand public qu’avoir une parentèle arménienne, indépendamment du fait que l’individu en question se soit converti à l’Islam ou non, est honteux et dût être caché. Dans ces circonstances, devant des attaques d’une telle hardiesse, je suis violemment, furieusement, passionnément du côté des milliers de personnes qui ont apposé leur signature sous la déclaration d’excuses. Et ceci, cette passion, est une de mes raisons de vivre fondamentales. Cependant, je n’ai pas signé cette déclaration. C’est l’instant, le point particulier où je ressent avec le plus d’acuité ce que j’ai dit au début de ce texte : la vérité est fragmentée, pas monolithique. Je ne l’ai pas signée parce que cette campagne a différentes implications à différents niveaux. D’un part, elle procure un moyen à des milliers de personnes en Turquie d’exprimer ce qu’ils ressentent à propos des injustices commises à l’encontre de leurs concitoyens arméniens, ce qui est très précieux. Mais d’autre part, en sus du vocabulaire spécifique de la pétition qui propose le terme « medz yeghern » [2] ou « grande catastrophe » comme alternative au terme génocide, nous entendons maintenant certains initiateurs de la campagne essayer d’utiliser leurs excuses comme un moyen de contrer le travail de ceux qui luttent pour la reconnaissance du Génocide des Arméniens. Ils dépeignent ceux qui cherchent cette reconnaissance comme les sœurs et les frères jumeaux des fascistes turcs et ils présentent la « Diaspora » comme l’ennemi de toute réconciliation. Je sais que les initiateurs de cette campagne sont devenus la cible de critiques virulentes et de menaces de mort de la part des nationalistes turcs et qu’ils sont les avocats réputés de plus de démocratie et de plus grandes libertés. Mais ceci ne change rien au fait que par leur discours, ils contribuent à la diabolisation de ceux qui utilisent le terme de génocide. Baskin Oran, par exemple, dans une interview accordée au quotidien Milliyet en date du 19 décembre 2008 a déclaré « Le premier ministre devrait être reconnaissant envers notre campagne. Les Parlements à travers le monde adoptaient automatiquement des résolutions sur le génocide, les uns après les autres. Cela va maintenant s’arrêter. La Diaspora s’est ramollie. Les médias internationaux ont commencé à s’abstenir d’utiliser le terme de génocide ». Nous vivons une période où un nombre croissant de journalistes, d’écrivains et d’universitaires emploient librement le terme de génocide dans les journaux, les magazines et les conférences. Depuis le 90ème anniversaire du génocide, la branche d’Istanbul de l’Association des Droits de l’Homme (HRA) commémore le 24 avril chaque année, sans éviter l’emploi du terme de génocide. Cette année, le HRA a organisé un débat au centre de conférences de l’université de Bilgi avec Ara Sarafian, l’éditeur de la version non censurée du Livre Bleu, qui fut l’un des participants expliquant en quoi les massacres de 1915 constituèrent un génocide. Et maintenant, quelle que furent les intentions de ses initiateurs, la campagne d’excuses est soumise à des manipulations par certains essayant de faire passer l’emploi du terme de génocide pour illégitime aux yeux de l’opinion publique turque. C’est pourquoi j’ai refusé d’apposer mon nom en bas de la liste de signataires. Cependant, je sais bien que beaucoup de mes amis qui pensent de même ont néanmoins signé la pétition. Je les comprends et je les respecte car je vois bien pourquoi ils ont fait cela. Certains de mes amis pensent que les excuses relèvent de la responsabilité de l’Etat seulement et qu’il n’y a aucune raison pour que s’excusent des particuliers qui n’ont rien en commun avec les acteurs du génocide. Je prie de m’excuser de penser différemment. Oui, je pense que l’obligation morale de demander pardon pour les crimes passés reposent d’abord et principalement sur les épaules de l’Etat. Cependant, je pense que l’excuse doit aussi relever d’une démarche personnelle, pas seulement formelle et officielle. En conséquence, bien que je n’aie pas signé cette déclaration particulière d’excuses, je m’excuse envers les Arméniens et les Assyriens ici et partout à travers le monde parce que je suis membre d’un groupe ethnique et religieux au nom duquel un génocide a été commis à l’encontre des Arméniens et des autres communautés originelles de l’Empire ottoman. Je m’excuse également car depuis ma naissance, je bénéficie volontairement ou involontairement du fait d’être ethniquement turque et musulmane sunnite. Ceci était vrai même durant ces années où je ne percevais pas comme turque et musulmane et où j’étais opposée à toute identité nationale ou religieuse car, pour ne donner qu’un seul exemple, je n’ai jamais souffert qu’on ait prononcé mon nom en public et qu’on m’ait jamais posé cette question catégorique : « d’où êtes-vous ? ». Je n’ai jamais été dans une situation où l’on m’a enseigné dans la classe comment mes grands-parents avaient massacré les Turcs et où j’ai eu à réciter chaque matin un serment disant que j’étais prête à me sacrifier pour l’existence d’une nationalité dont je n’étais pas membre. Je m’excuse également, parce qu’aucun de nous, Musulmans en Turquie, ne peut être positivement sûr que nous n’avons pas hérité ou bénéficié d’une manière ou d’une autre de l’énorme richesse des victimes arméniennes, syriaques ou grecques qui fut transférée à la population musulmane de Turquie. Je m’excuse en particulier en raison de mon passé communiste. Je me considérais comme membre d’une communauté qui se vantait de constituer le fragment le plus progressiste de la société turque. Cependant, je n’avais pas la moindre idée du fait que j’étais membre d’une nation au nom de laquelle un génocide fut commis. J’étais l’une de ceux qui continuaient à prêcher au peuple au sujet des « mensonges » dispensés par la bourgeoisie, les classes dirigeantes, prétendant avec la plus totale confiance en mes propos que nous étions ceux qui lui disaient la « vérité », mais qui étions complètement ignorant de la plus horrible vérité, en dépit du fait qu’il y avait suffisamment d’indications qui auraient pu nous conduire à remettre en cause l’histoire officielle. [1] en Français dans le texte [2] "grande catastrophe en arménien http://france-armenie.net/spip.php?article276 La reconnaissance du génocide n’affectera pas la normalisation déclare Edouard Nalbandian mercredi18 mars 2009, par Stéphane/armenews S’exprimant devant l’Académie Diplomatique Internationale Edouard Nalbandian a démenti mardi 10 mars que les affirmations turques selon lesquelles une reconnaissance américaine du génocide arménien torpillerait les efforts de réconciliation entre Erevan et Ankara. Citant des réunions « constructives et prometteuses » avec son homologue turque Ali Babacan, Edouard Nalbandian a déclaré qu’il était optimiste en ce que les relations entre les deux pays se normalisent bientôt. Mais la normalisation des relations turco-arméniennes ne peuvent pas remettre en cause le fait du génocide arménien a déclaré le chef de la diplomatie arménienne qui a ajouté « Si l’Arménie et la Turquie ont une volonté politique et des intentions sincères de normaliser les relations, aucun facteur ne peut les empêcher ». http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49975 SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 18.03.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Turquie : un système éducatif basé sur la ségrégation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le rapport de Minority Rights est accablant pour la Turquie qui continue à pratiquer une politique discriminatoire à l’encontre des enfants issus des minorités arméniennes, juives, grecques, kurdes, roms, etc. Ces pratiques ségrégationnistes ont été largement révélées par le scandale récent du DVD anti-arménien, diffusé de manière obligatoire dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ce DVD raciste et négationniste ne constitue pourtant pas une première : suite à une décision du ministère turc de l’Education d’août en 2002, des matières portant sur « le caractère sans fondement des allégations arméniennes » [c’est à dire du génocide arménien de 1915] avaient été introduites dans le programme des écoles primaires et secondaires de Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28625 Quel prix l’Arménie paiera-t-elle pour l’ouverture de la frontière turque ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 16 mars 2009. Avec l’ouverte de la frontière arménoturque, si jamais cela devait se produire, ça serait le point final de l’histoire de la première guerre mondiale. Si l’on en croit les sources turques (et il n’y a absolument aucune raison de ne pas les croire), l’Arménie aurait accepté les « conditions préalables » demandées par Ankara. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28620 Le Haut-Karabagh au salon international du tourisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. L'Azerbaïdjan à décidé de fermer son stand au salon international annuel du tourisme qui se tient cette année à Berlin, un panneau électronique Salon du tourisme Berlinaccroché à l'entrée du pavillon annonçant aux visiteurs, en anglais et en allemand, la raison de cette démarche. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28576 Presse arménienne : Revue du 17 mars 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 17 mars 2009. Azg, 168 Jam, Hayots Achkhar, Golos Arménii et Hayastani Hanrapetoutioun couvrent la conférence de presse du responsable du bureau de la Cause arménienne du parti Dachnak, Kiro Manoyan, qui n’a pas exclu la signature par l’Arménie et la Turquie, dans les mois à venir, d’un accord de normalisation des relations arménoturques. Il est convaincu que le Président Obama prononcera le mot « génocide » dans son message annuel, le cas échéant cela constituerait un coup dur porté à la communauté arménienne des Etats-Unis. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28629 L'éléphant dans la pièce Algérienne d'origine (bien que née en Ukraine) et Canadienne d'adoption après avoir vécu aussi en France, Djemila Benhabib a personnellement connu trois modes de fonctionnement du militantisme islamiste. La méthode forte en Algérie: surtout pendant la décennie 90, une poignée de groupes armés y firent régner la terreur, massacrant parfois des villages entiers, laissant derrière eux 100 000 cadavres. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28652 Turquie : «Ceux qui demandent pardon» Près d'un siècle après le massacre des Arméniens...«Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ont subie en 1915, et qu'on la nie. Je partage les sentiments et les peines de mes soeurs et frères arméniens et je leur demande pardon.» : rédigé par quatre intellectuels turcs, ce texte a déjà recueilli près de 30 000 signatures. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28651 Les arbres, la mémoire, la liberté «Les Arbres pleurent aussi» évoque le déclin du marronnier d’Anne Frank. «Retour à la forêt», la solitude d’un petit éléphant de cirque. Deux approches de la mort, d’une extrême délicatesse. C’est un article paru dans Le Monde en octobre 2007 qui a inspiré ce beau livre, et son titre si éloquent, Les arbres pleurent aussi, évoque la maladie et le déclin du marronnier qu’Anne Frank observait depuis la lucarne de la chambre où elle se cachait avec les siens, à Amsterdam. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28649 Remise du Grand Prix mondial Hassan II de l'eau Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a procédé, lundi à Istanbul, au nom de S.M. le Roi Mohammed VI, à la remise du Grand Prix Mondial Hassan II de l'eau au président-directeur général du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Dr Abdulatif Youssef AlHamad. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28619 Agir avant de boire la tasse Le 5e Forum mondial de l’eau s’est ouvert à Istanbul. Il est urgent de mettre en place une politique mondiale structurelle afin de gérer cette ressource en péril. Confrontée à une sécheresse historique, l’Australie, comme la Californie et d’autres régions du monde, est aujourd’hui contrainte de développer des politiques de restriction et de gestion de cette ressource essentielle qu’est l’eau. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28646 Tchad/Centrafrique: l'ONU salue le passage de témoin de l'Union européenne Le Conseil de sécurité a salué mardi le passage de témoin entre la force de maintien de la paix de l'Union européenne et l'ONU pour protéger les personnes réfugiées et déplacées au Tchad et en République centrafricaine. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28622 Comment sauver la Turquie (et l'AKP) ? Les occidentaux ont un peu de mal à saisir le rôle des militaires en Turquie. Pourtant si l’on regarde l’histoire c’est très simple : En occident, les Etats nationaux ont été fondés par la force des bourgeoisies ; notamment en Hollande. Or qu’il s’agisse de l’Empire ottoman ou de la République, c’est toujours l’armée qui s’en est trouvée à la fondation. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28640 Darfour: Béchir responsable de chaque mort dans les camps La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré mardi que le président soudanais Omar el-Béchir serait tenu responsable de "chaque mort" dans les camps du Darfour, d’où il a décidé d’expulser treize des plus importantes ONG internationales. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28621 La Shoah contestée à l'école, en présence d'un rescapé Un professeur de religion islamique de l'Athénée Bruxelles 2 à Laeken a contesté le témoignage qu'Henri Kichka donnait devant ses élèves, le qualifiant de "largement exagéré". Henri Kichka, n'en revenant pas, a reçu le soutien des élèves qui ont provoqué un gros chahut. Une enquête a été ouverte à l'encontre du professeur négationniste. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28638 Soudan: L'ambassadeur de France convoqué L'ambassadeur de France au Soudan, Patrick Nicoloso, a été convoqué mardi à Khartoum par les autorités après des informations publiées dans la presse arabe et démenties par Paris selon lesquelles l'aviation française serait prête à intercepter l'avion du président soudanais si ce dernier quittait son pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28626 Dieudonné refusé dans plusieurs villes L'humoriste français controversé Dieudonné, qui avait provoqué un tollé en conviant sur scène dans un de ses spectacles le négationniste de la Shoah Robert Faurisson, a vu quatre de ses représentations annulées lundi et mardi dans le nord et l'est de la France. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28636 L'UE relie les rechercheurs du Caucase méridional au réseau informatique pan-européen La Commission européenne (CE) a relié mardi les chercheurs en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie au réseau informatique pan-européen GEANT par l'interconnexion de la mer Noire (BSI). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28635 Charles Aznavour, très fier de son passeport arménien ! Charles Aznavour , dimanche après-midi, était l'invité de Michel Drucker dans Vivement Dimanche, spécial Gad Elmaleh pour la promo de sa comédie Coco (sortie dans 800 salles demain, les critiques sont... moyennes !) a révélé qu'il avait obtenu officiellement la nationalité arménienne, à la veille de l'enregistrement de l'émission de France 2. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28634 La reconnaissance du génocide arménien ne compromettra pas la normalisation arméno-turque Lors d’une allocution à l’Académie française de diplomatie le 10 mars à Paris, le ministre arménien des affaires étrangères Edouard Nalbandian avait récusé les déclarations turques selon lesquelles une reconnaissance du génocide des Arméniens par le président américain Barack Obama pourrait compromettre le processus de normalisation en cours entre l’Arménie et la Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28617 "Décret mémoire" : le mal-entendu Le phénomène de "mal-entendu" contribue à empêcher de reconnaître aux victimes des crimes contre l’humanité la spécificité de leurs souffrances et de leur sort. Je suis préoccupé par certains commentaires qui ont accueilli le vote, le 10 mars dernier, du "décret mémoire" par le parlement de la Communauté française( 1). Ce décret, si je suis bien informé, avait pour intention initiale la perpétuation de la mémoire des crimes contre l’humanité et des génocides, spécialement à l’intention des jeunes générations. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28633 Les pays de la Ligue arabe n'arrêteront pas El-Béchir Les pays membres de la Ligue arabe ne mettront pas à exécution le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre au Darfour, selon le secrétaire général de l'organisation panarabe Amr Moussa. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28628 Propos négationnistes: Dupont transmet au parquet L'affaire ne restera pas sans suite, assurent la direction de l'école et l'Exécutif musulman, qui désigne les professeurs de religion islamique. Une enquête administrative a été ouverte. Le ministre de l'Enseignement de la Communauté française, Christian Dupont, se dit "choqué" après les propos tenus par un enseignant à l'occasion d'une rencontre avec un rescapé des camps de concentration à l'Athénée Bruxelles 2 (Laeken) et annonce qu'il a chargé le service juridique de la Communauté française de porter plainte et de se constituer partie civile. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28632 Azerbaïdjan: quelque 9.000 prisonniers amnistiés la veille d'un référendum Le Parlement azerbaïdjanais a approuvé mardi une loi d'amnistie de milliers de prisonniers avant la tenue d'un référendum sur la levée de la limite du nombre de mandats présidentiels, ouvrant la voie à une prolongation indéfinie du règne de la dynastie Aliev. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28630 Un soldat de la Minuad tué au Darfour dans une embuscade Un soldat de la Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Minuad) a trouvé la mort dans une embuscade tendue dans cette province occidentale du Soudan en guerre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28624 Fragiles justices Les bonnes intentions pavent les salles des pas perdus des tribunaux aussi bien que l'enfer. Si la Justice arbore la balance en emblème, ce n'est pas pour rendre hommage aux indicateurs ni aux repentis ; c'est parce qu'elle recherche toujours un équilibre qu'elle ne trouve jamais. La justice humaine n'est que la quête imparfaite de l'injustice minimale. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28618 TPI: 20 ans de prison pour Momcilo Krajisnik M. Krajisnik, qui se défendait seul et avait plaidé non coupable, avait été reconnu coupable le 27 septembre 2006 de crimes contre l'humanité, mais acquitté de génocide, et condamné à 27 ans d'emprisonnement. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28631 L'Union européenne satisfaite de l'opération EUFOR-Tchad/RCA Les ministres de Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis lundi à Bruxelles, ont indiqué que le redéploiement de l'EUFOR ne marque pas la fin de l'engagement de cette entité au Tchad, en Centrafrique ou dans la région, soulignant que 2.000 soldats européens ayant participé à cette opération passent sous la bannière de la Mission civile de l'ONU au Tchad et en Centrafrique (MINURCAT). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28616 Turquie/Bulgarie : rupture de jumelage pour cause de génocide Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les faits se passent de commentaires : douze municipalités turques ont rompu les liens avec leurs villes jumelles bulgares, parce que ces dernières ont reconnu l'existence du génocide arménien, perpétré par la Turquie en 1915. Ces municipalités de Turquie ne font en fait qu’appliquer une directive du ministère turc des Affaires étrangères, datée du 18 juillet 2008 qui stipule que tous les accords bilatéraux de coopération doivent été annulés entre villes jumelles, en cas de reconnaissance du génocide arménien par le pays « frère » ! Le Collectif VAN vous présente la traduction de cet article en anglais publié sur le site The Sofia Echo le 12 mars 2009. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28663 Génocide arménien: la résolution est de nouveau à la Chambre des Représentants Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 18 mars 2009. Un texte appelant le Président des EtatsUnis à reconnaître le génocide arménien a été présenté aujourd’hui à la Chambre des Représentants américaine, deux semaines avant le voyage du Président Obama en Turquie, prévu le 5 avril prochain, et environ un mois avant que la Maison Blanche ne commémore, comme de coutume, le 24 Avril, ce crime contre l’humanité, a indiqué le Comité National Arménien d’Amérique (ANCA). http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28654 Revue de la presse turque 17.03.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque du 17 mars 2009 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Chers auditeurs, le quotidien Zaman annonce que les réunions du 5ème forum mondial de l'eau ont commencé hier à Istanbul avec le Sommet des leaders. L'article informe que le forum a accueilli 10 chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que 23 milles participants. Lors de son allocution d'ouverture, le Président Gül a déclaré : « Selon nous, l'eau devrait être une domaine non de scission mais de coopération rapprochée. » http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28656 Appel des partis kurdes au PKK pour rendre les armes ? Des partis kurdes d'Irak, de Syrie, d'Iran, de Turquie et d'Europe vont lancer un appel commun au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), pour qu'il cesse la lutte armée contre la Turquie. C'est ce qu'a déclaré le président irakien Jalal Talabani, selon la presse turque. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28671 Selon Al-Assad, Olmert a donné son accord pour rendre le Golan Ehoud Olmert, le premier ministre israélien, se serait déclaré "disposé à restituer le plateau du Golan" à la Syrie, selon Bachar Al-Assad, le président syrien. Dans un entretien publié, mercredi 18 mars, par le quotidien italien La Repubblica, le chef de l'Etat syrien affirme que les négociations indirectes entre son pays et Israël par l'entremise de la Turquie avaient conduit "à un souffle d'un accord" quatre jours avant le début de l'offensive israélienne sur Gaza en décembre dernier. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28670 Hillary Clinton s'en prend à el-Béchir Hillary Clinton a averti le président soudanais Omar el-Béchir qu'il sera tenu pour responsable de « chaque mort » dans les camps du Darfour. Des propos tenus par la secrétaire d'Etat américaine après l'expulsion de treize ONG internationales. Hillary Clinton décrit comme « effroyable » la situation au Darfour et pour tenter d'y remédier, Barack Obama devrait nommer ce mercredi un émissaire spécial pour le Soudan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28668 Les actes antisémites en hausse "significative" ces derniers mois Les actes antisémites ont augmenté de manière "significative" ces derniers mois, en particulier en France et en Grande-Bretagne, en raison du conflit israélo-palestinien à Gaza, a estimé mardi à Vienne un responsable de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28676 Le MRAX demande une "mission d'enquête" sur les propos négationnistes Le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) demande au ministre de l'Enseignement de la Communauté française, Christian Dupont, de charger l'Inspection pour les cours de religion islamique de mener une "mission d'enquête" à la suite des propos négationnistes tenus par un professeur de l'Athénée Bruxelles 2 (Laeken), indique-t-il mercredi dans un communiqué. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28666 La Turquie menacée par Al-Qaïda ? Les autorités américaines ont informé la police turque de possibles attaques du réseau islamiste Al-Qaïda contre des cibles étrangères en Turquie, a indiqué aujourd'hui le journal turc Milliyet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28667 Béchir au Darfour, sa deuxième visite depuis le mandat d'arrêt de la CPI Des miliciens en liesse ont accueilli le président soudanais Omar al-Béchir, arrivé mercredi au Darfour pour sa deuxième visite dans cette région de l'ouest du Soudan depuis l'émission d'un mandat d'arrêt international à son encontre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28664 Chronologie de la Turquie (1918-2009) 1918 : L'Etat ottoman sort vaincu et démantelé de la Première guerre mondiale. 1919 : Mustapha Kemal, officier militaire, lance un appel au sursaut national. Un congrès réuni à Erzerum organise un mouvement national qui proclame l'indépendance et l'unité de la Turquie et le droit de former un gouvernement provisoire en cas de défaillance du gouvernement ottoman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28669 Quatre représentations de Dieudonné annulées Quatre représentations de l'humoriste Dieudonné viennent d'être annulées coup sur coup, notamment pour des «risques de troubles à l'ordre public». Dans le Nord, une «conférence» de l'ex-partenaire d'Elie Semoun a ainsi été annulée alors qu'elle était programmée le 24 mars à Villeneuve d'Ascq (Nord). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28637 Au Darfour, les camps de déplacés manquent de tout Deux semaines après la décision du président soudanais El Béchir d’expulser treize ONG internationales actives au Darfour, les civils regroupés dans les camps craignent d’être abandonnés à leur sort. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28623 La reconnaissance du génocide n’affectera pas la normalisation déclare Edouard Nalbandian S’exprimant devant l’Académie Diplomatique Internationale Edouard Nalbandian a démenti mardi 10 mars que les affirmations turques selon lesquelles une reconnaissance américaine du génocide torpillerait les efforts de réconciliation entre Erevan et Ankara. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28659 arménien Benoît XVI relance la polémique sur l'identité chrétienne de l'Europe Le pape Benoît XVI a consacré sa première audience publique, mercredi 27 avril sur la place Saint-Pierre de Rome, à un acte de foi dans la construction européenne. Il y a ajouté son regret que les " racines chrétiennes " de l'Europe ne soient pas explicitement mentionnées dans le projet de Constitution. Il a ainsi relancé une polémique qui avait assombri la fin du pontificat de Jean Paul II. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28658 Lettres d’Istanbul – A propos de la campagne d’excuses Les anciens films turcs ont une trame commune : il y avait les bons et les méchants. La vie était plus simple pour le public à cette époque. Il savait qui applaudir et qui condamner, où s’excuser, où se réjouir et où se mettre en colère. Dans ce monde, le Beau et le Hideux, le Bon et le Mauvais, le Banal et le Noble constituent des catégories distinctes qui n’interagissent pas. Bien que les vieux films turcs soient devenus depuis longtemps un sujet de plaisanterie pour beaucoup en Turquie, les schémas mentaux dichotomiques, discriminant le bon du mauvais, le vrai du faux, l’ami de l’ennemi, ignorant la complexité et se focalisant sur ce qui nous paraît simple sont toujours à l’œuvre à différents niveaux dans nos cœurs et nos esprits. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28657 Une planète bleue en eaux troubles Plus de 20 000 personnes de 180 pays sont réunies depuis lundi au 5e Forum mondial de l'eau, à Istanbul. Le constat est alarmant : la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire et les besoins accrus en énergie font peser sur l'eau une pression croissante. Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'ONU a lancé une mise en garde sans équivoque sur ces « crises de l'eau » qui risquent de « s'aggraver et de converger ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28641 La frontière arméno-turque ouvrirait en avril selon le journal turc « Star » Le journal turc « Star », se fondant sur les sources provenant du parti politique turc AKP révèle que la frontière arméno-turque pourrait être ré ouverte en avril prochain. « Les discussions entre l’Arménie et la Turquie entrent dans une phase finale. Des documents devraient très vite être signés pour l’ouverture de la frontière arméno-turque, établissant des relations commerciales » écrit « Star ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28653 Cléopâtre "la Grecque" avait en fait du sang africain La reine d'Egypte Cléopâtre VII, souvent surnommée "la Grecque" du fait de son appartenance à la dynastie ptolémaïque d'origine macédonienne, avait en fait du sang africain. C'est ce qu'affirme la BBC dans un documentaire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28648 L'UE décide de ne pas rétablir les sanctions contre le Bélarus L'Union européenne a décidé lundi de ne pas rétablir les sanctions contre le président bélarusse Alexandre Loukachenko et 35 autres personnalités bélarusses, en prolongeant pour neuf mois leur suspension décidée en octobre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28639 Gérard Dédéyan dédicacera son ouvrage Histoire du Peuple Arménien au salon du livre de Paris dimanche 15 mars de 16h à 18h stand T21 hall 1 Les éditions Privat nous informe de la dédicace du tout dernier ouvrage de Gérard Dédéyan Histoire du Peuple Arménien au Salon du livre de Paris, au stand T21 Hall 1 des Editions Privat. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28510 UE L'UE relie les rechercheurs du Caucase méridional au réseau informatique pan-européen 2009-03-18 09:11:02 BRUXELLES, 17 mars (Xinhua) -- La Commission européenne (CE) a relié mardi les chercheurs en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie au réseau informatique pan-européen GEANT par l'interconnexion de la mer Noire (BSI). GEANTest le réseau paneuropéen à large bande qui figure au premier rang mondial et dessert déjà 30 millions de chercheurs de 40 pays européens et d'autres pays du monde, tandis que BSI est un réseau régional de recherche et d'enseignement financé par l'Union européenne (UE). Dans un communiqué publié mardi, la CE, organe exécutif de l'UE, a indiqué que le nouveau lien de GEANT avec BSI "permettra aux chercheurs et aux étudiants de collaborer avec leurs pairs européens dans 40 pays en utilisant le réseau pour partager de gros volumes de données". La commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias, Viviane Reding a affirmé que 1,4 million d'euros sont consacrés au financement de ce projet "pour réduire une fracture numérique importante en équipant les universités et les centres de recherche du Caucase méridional de connexions internet à haut débit qui permettront de relier les scientifiques de la région de la mer Noire à la communauté mondiale des chercheurs". En 2000, La CE, les pays européens participants à GEANT ainsi que d'autres institutions de recherche et d'enseignement ont lancé GEANT avec un versement de 200 millions d'euros au total pour améliorer les infrastructures de réseaux européens de recherche et d'enseignement. En plus de 4.000 institutions de recherche et universities de 40 pays européens, GEANT a également relié des institutions de recherche et universités de 19 pays asiatiques (dont 5 pays d'Asie cnetrale), de 12 pays d'Amérique latine, de sept pays méditerranéens, de cinq pays balkaniques, ainsi que celles des Etats-Unis, du Canada, de l'Afrique du Sud et d'autres pays africains. http://www.french.xinhuanet.com/french/200903/18/content_839642.htm DECRET MEMOIRE "Décret mémoire" : le mal-entendu Droit international Jacques FIERENS, Professeur de droit international pénal aux FUNDP à Namur Mis en ligne le 17/03/2009 Le phénomène de "mal-entendu" contribue à empêcher de reconnaître aux victimes des crimes contre l’humanité la spécificité de leurs souffrances et de leur sort. Je suis préoccupé par certains commentaires qui ont accueilli le vote, le 10 mars dernier, du "décret mémoire" par le parlement de la Communauté française( 1). Ce décret, si je suis bien informé, avait pour intention initiale la perpétuation de la mémoire des crimes contre l’humanité et des génocides, spécialement à l’intention des jeunes générations. Le ministreprésident, coauteur du projet, y a finalement introduit des allusions aux crimes de guerre, aux faits de résistance et aux "mouvements ayant résisté aux régimes qui ont suscité ces crimes". Cet ajout a parfois été présenté, notamment par "La Libre", comme la réparation d’un oubli initial plus ou moins involontaire, mais en tout cas inadmissible. Je crains au contraire que la référence aux crimes de guerre ait en grande partie dénaturé la raison d’être du décret, ou en atténue à tout le moins singulièrement la portée. Que l’on me comprenne bien : je n’ai jamais songé un instant qu’il ne serait pas nécessaire de rappeler qu’ont été commis et que se commettent d’innombrables crimes de guerre atroces, ou qu’il ne faudrait pas se ressouvenir sans cesse des femmes et des hommes qui ont payé de leurs souffrances et souvent de leur vie les combats menés pour nous contre les régimes politiques immondes. Il faut bien sûr sans cesse redire, à la génération à laquelle j’appartiens, à celle de mes enfants et à toutes celles qui suivront, ce qu’elles doivent à leurs aînés, spécialement, dans nos régions, aux résistants de la Seconde Guerre mondiale. L’extension du champ d’application du décret aux crimes de guerre compromet néanmoins, une fois de plus, la possibilité d’apercevoir que les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide sont de nature spécifique, et que, par conséquent, leurs victimes ont droit à une protection et à un respect particuliers. La grande affaire serait de "rassembler toutes les victimes des régimes totalitaires sans les diviser" (LLB, 12 mars 2009), alors qu’il aurait été plus adéquat, tant pour la reconnaissance des combattants et des résistants que pour celle de chaque victime, de traiter de la mémoire des crimes de guerre de manière distincte. Depuis 64 ans, la pensée de l’impensable et le droit de l’indicible tentent d’exprimer qu’un crime contre l’humanité ou un génocide renvoient à une criminalité sans comparaison possible avec tous les autres méfaits dont des êtres humains ont pu se rendre responsables à l’égard de leurs semblables. L’expression "crimes contre l’humanité" a été introduite pour la première fois dans la pensée et dans le droit par l’Article 6 du statut du Tribunal de Nuremberg destiné à juger les principaux responsables nazis ayant survécu à la guerre. Le terme de génocide, s’il a été créé par Raphaël Lemkin dès 1945, n’apparaîtra pour sa part, en tant que qualification juridique, que le 9 décembre 1948, dans la Convention qui a tenté - vainement, hélas - de le prévenir et d’en assurer la répression. Les rédacteurs du statut du Tribunal de Nuremberg, en distinguant explicitement les crimes contre l’humanité des crimes de guerre, ont tenté de dire que la Shoah, la réalité des infinies humiliations, des rafles, des camps de concentration et d’extermination, se distinguait radicalement de n’importe quelle violation du droit de la guerre, y compris des traitements odieux réservés par l’ennemi aux combattants et aux résistants. L’urgence était toutefois si contraignante et l’entreprise de dénomination si difficile qu’elle a été menée maladroitement et, déjà, en dépit des intentions, sans distinguer suffisamment le crime contre l’humanité du crime de guerre. Ce dernier, si horrible soit-il, est commis sur une personne en raison de ce qu’elle fait, et qu’elle a choisi de faire. Le crime contre l’humanité ou le génocide sont commis sur une personne en raison de ce qu’elle est, et qu’elle n’a pas choisi d’être. Du point de vue existentiel, du point de vue historique, du point de vue philosophique ou éthique, du point de vue criminologique ou du point de vue juridique, la situation du résistant torturé et assassiné est radicalement différente de celle de l’Arménien mort d’épuisement dans les déportations qui ont tenté d’exterminer son peuple, du Juif humilié, affamé et battu, dont l’appartenance à l’humanité a été confisquée parce qu’il a des parents juifs, de l’enfant qui, pour tenter en vain d’échapper à la machette qui le découpera devant sa mère, promet qu’il ne sera plus jamais Tutsi. La possibilité, pour l’homme, de commettre délibérément le mal absolu ou d’en être victime est la question philosophique et religieuse à la fois la plus fondamentale et la plus insoluble. Qualifier en termes juridiques le mal insondable que la prétention absurde de certains hommes a voulu déguiser en bien, touche dès lors forcément aux limites du droit, qui ne peut que laborieusement décrire de manière générale et abstraite, selon sa vocation, des comportements indescriptibles. Le droit est une parole et, sollicité par l’indicible, les mots lui font nécessairement défaut pour qualifier certains comportements humains, comme ils font défaut aux victimes des crimes contre l’humanité pour dire ce qu’elles ont vécu. Le discours juridique, qui doit prévoir les comportements avant de les punir, était en 1945 d’autant plus maladroit c’est le cas de le dire - que les actes hallucinants issus de la folie nazie, auxquels la conscience publique a accédé par bribes à partir de la libération des camps, étaient au sens littéral absolument inouïs. Les crimes contre l’humanité n’avaient jamais été "entendus" parce qu’ils étaient impossibles à concevoir, même pour les victimes. Ils sont aujourd’hui à peine audibles, mais toujours mal entendus. La difficulté est si réelle que les éléments constitutifs du crime contre l’humanité, visés ultérieurement dans le statut du Tribunal de Tokyo, dans le statut du tribunal pour l’ex-Yougoslavie, dans le statut du Tribunal pour le Rwanda ou dans le statut de la Cour pénale internationale n’ont jamais été les mêmes. C’est que, chaque fois, le droit doit essayer d’entendre ce qui n’a pas encore été entendu, de dire ce qui n’a pas encore été dit. Les fluctuations de la définition des crimes contre l’humanité sont ainsi également la conséquence de l’apophantisme juridique confronté au mal radical protéiforme( 2). Le phénomène de "mal-entendu", qui transparaît dans la mouture finale du décret mémoire, contribue à empêcher de reconnaître aux victimes des crimes contre l’humanité la spécificité de leurs souffrances et de leur sort. Cette carence s’était manifestée déjà à plusieurs reprises. Je mentionnerai, parmi d’autres, deux antécédents : le jugement prononcé par le Tribunal de Nuremberg en 1946 et les décisions rendues par les juridictions françaises à l’égard de Klaus Barbie en 1985. A la fois effrayés sans doute par la nouveauté de la prévention de crimes contre l’humanité et dépassés par la difficulté d’en dire la spécificité, les juges du Tribunal international chargé de juger les nazis ont malheureusement choisi de traiter ensemble, comme le décret mémoire, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité( 3). Lorsque Barbie sera jugé à Lyon quarante ans plus tard, les parties civiles pousseront les tribunaux à amalgamer les crimes commis contre les résistants et les crimes contre l’humanité, essentiellement pour contourner les difficultés liées à la prescription éventuelle de l’action publique. Cette fois, c’est André Frossard, notamment( 4), qui formulera une critique lucide de cette assimilation, lui qui ne peut certainement pas être soupçonné de ne pas prendre en compte le sort des résistants arrêtés dont il faisait partie. Il souligne qu’aucun de ses compagnons de combat, dans leurs plus extrêmes souffrances, " n’eût comparé son sort à celui de cette jeune mère qui traversait la cour de l’Ecole de santé, son bébé dans les bras, vêtue à l’orientale avec sa robe qui lui tombait sur les talons, et ce long voile qui était déjà son linceul. (...) Le combattant clandestin savait à quoi il s’exposait. L’enfant d’Izieu ne savait pas qu’il était de trop sur la terre où il avait eu, quelque temps, la permission de jouer. (...) L’opposant pouvait cesser de s’opposer. Le Juif ne pouvait cesser d’être juif" . Les générations actuelles et futures doivent se souvenir des victimes des crimes contre l’humanité et des génocides et de ce qui a rendu l’horreur possible. Elles doivent entendre, savoir et méditer que si l’être humain est capable du plus sublime, il est capable aussi du plus odieux, du plus brutal et du plus veule quand il prétend définir lui-même ce que sont le bien et le mal. Elles doivent savoir que nous ne serons jamais assez vigilants à l’égard de ceux qui nourrissent la bête puante. Des combattants et des résistants, elles devront aussi se souvenir, mais également comprendre, dans l’intérêt de tous, que c’est en réalité une autre histoire. http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/489053/decret-memoire-lemal-entendu.html CPI Fragiles justices Par Christophe Barbier, publié le 16/03/2009 10:09 - mis à jour le 16/03/2009 11:37 Les bonnes intentions pavent les salles des pas perdus des tribunaux aussi bien que l'enfer. Si la Justice arbore la balance en emblème, ce n'est pas pour rendre hommage aux indicateurs ni aux repentis ; c'est parce qu'elle recherche toujours un équilibre qu'elle ne trouve jamais. La justice humaine n'est que la quête imparfaite de l'injustice minimale. Son arrogance est de croire suprêmes ses vérités ; sa grandeur est de ne jamais renoncer à améliorer ses procédures ni à hausser ses ambitions ; sa sagesse est de savoir qu'en chacun de ses actes cohabitent le progrès et le recul. La réforme du Code pénal français proposée par le rapport Léger et le mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président du Soudan, Omar el-Béchir, l'illustrent tous deux. Sans nul doute, ces initiatives visent à améliorer le monde tel qu'il est. En France, les mandats d'amener péremptoires sont les dignes post-scriptum des lettres de cachet d'antan, et les détentions préventives abusives ont des parfums d'oubliettes. Arracher enfin la justice à son inspiration napoléonienne ne peut qu'accroître ses vertus démocratiques. De même, doter d'une "compétence universelle" une cour indépendante, chargée de traquer les auteurs de crimes contre l'humanité, constitue une lueur d'espoir pour tous les opprimés: plus besoin d'attendre qu'un tyran ait perdu une guerre pour le voir poursuivi. Dans nos palais de justice aux marbres glacés, dans le Darfour aux sables sanglants, ces deux tentatives sont d'excellentes nouvelles. Mais les bonnes intentions pavent les salles des pas perdus des tribunaux aussi bien que l'enfer. Et l'une comme l'autre de ces résolutions peuvent cuisiner une catastrophe en pétrissant la générosité. Protéger le "mis en cause", faciliter la tâche de son avocat, encadrer sa garde à vue et limiter sa détention provisoire: la réforme souhaitée par Nicolas Sarkozy semble passer une laisse au cou de l'arbitraire. Mais elle pourrait également mettre une muselière à l'équité, en confiant l'enquête au seul procureur de la République, érigé en bras menotteur de l'Etat, sous le contrôle myope d'un juge de l'enquête. En dépénalisant enfin! - la violation du secret de l'instruction et son recel, la réforme Léger protège la presse contre les perquisitions. Mais, si les investigations des procureurs, aux ordres du ministère, doivent se révéler hermétiques, elles bafoueront la liberté d'informer, que protègent aujourd'hui des juges d'instruction qui combattent parfois le pouvoir et souvent s'en méfient. La justice "n'est que le moyen et non le but de la société", prévenait Rivarol, il y a plus de deux siècles. De même, l'offensive de la CPI peut desservir la cause du droit mondial. Bafouée par Béchir en ses parades de satrape, déjugée par une bonne part du tiers-monde, critiquée par plusieurs grandes puissances, elle risque fort d'être vaine - le pire destin réservé à des poursuites pour crimes contre l'humanité. La Cour elle-même, ignorée par la Russie, la Chine, les Etats-Unis ou Israël, est hémiplégique. Parce qu'elle porte le rêve fragile d'un droit international dépassant les Etats et leur raison, elle a le devoir d'éviter les fatals faux pas. De Paris à La Haye, ces audaces sont des périls. Attention ! S'il est souvent question de balance pour la Justice, elle peut aussi être affaire de fléaux. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fragilesjustices_747079.html?xtor=RSS-186 NEGATIONNISME/RACISME/ANTISEMITISME Quatre représentations de Dieudonné annulées 17.03.2009, 11h49 | Mise à jour : 12h29 Quatre représentations de l'humoriste Dieudonné viennent d'être annulées coup sur coup, notamment pour des «risques de troubles à l'ordre public». Dans le Nord, une «conférence» de l'ex-partenaire d'Elie Semoun a ainsi été annulée alors qu'elle était programmée le 24 mars à Villeneuve d'Ascq (Nord). La décision a été prise, avec le soutien de la mairie, par l'hôtel Ascotel où elle devait se tenir. Christophe Sarzi, le directeur de l'établissement, a décidé de dénoncer le contrat signé avec sa société de production en raison des «risques de troubles à l'ordre public et (d'atteinte) à l'intégrité de nos locaux, de notre personnel et de nos clients», a-t-il déclaré, confirmant une information de Nord-Eclair. «Je pense qu'il va y avoir procès», a-t-il ajouté, la société de production qui avait loué l'amphithéâtre de l'hôtel réclamant que le contrat soit honoré. Ce contrat, affirme Christophe Sarzi, ne mentionnait pas l'identité du conférencier, qu'il n'a apprise que fortuitement. Cette annulation s'ajoute à trois autres tombées au cours des derniers jours. Sur son site internet, le Casino de Dunkerque a ainsi annoncé l'annulation d'une représentation de Dieudonné, prévue le 23 mars, au motif que la production n'a pas «communiqué le programme et les horaires définitifs, conformément (...) au contrat de location de la salle». A Briançon et Belfort, le groupe Novotel a fait de même, invoquant des raisons juridiques : la société de production avait présenté les représentations comme étant des «conférences», alors que, au regard du descriptif présenté dans les points de vente, la direction de Novotel a estimé qu'il s'agissait juridiquement de «spectacles» . Autant d'annulations qui font suite aux propos de l'humoriste, le 28 décembre sur la scène du Zénith de Paris, lorsqu'il avait invité le négationniste Robert Faurisson pour lui remettre le «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence». leparisien.fr http://www.leparisien.fr/politique/quatre-representations-de-dieudonneannulees-17-03-2009-445873.php Dieudonné refusé dans plusieurs villes AFP Mis en ligne le 17/03/2009 L'humoriste français controversé Dieudonné, qui avait provoqué un tollé en conviant sur scène dans un de ses spectacles le négationniste de la Shoah Robert Faurisson, a vu quatre de ses représentations annulées lundi et mardi dans le nord et l'est de la France. Une "conférence" de l'humoriste prévue le 24 mars à Villeneuve d'Ascq (nord) a été annulée par l'hôtel où elle devait se tenir, en raison de "risques de troubles à l'ordre public", a-t-on appris mardi auprès du directeur de l'établissement. Le directeur, Christophe Sarzi, a décidé de dénoncer le contrat signé avec la société de production de Dieudonné, qui selon lui ne mentionnait pas l'identité du conférencier. Le maire de Villeneuve d'Ascq, Gérard Caudron (divers gauche), a fait savoir qu'il approuvait cette décision. "A titre personnel, le citoyen Gérard Caudron et les élus de Villeneuve d'Ascq ont le plus profond mépris pour les méthodes et les discours de ce personnage (Dieudonné, ndlr)", a-t-il déclaré. Le Casino de Dunkerque (nord) a lui aussi annoncé l'annulation d'une représentation de Dieudonné, prévue le 23 mars, au motif que la société de production n'avait pas "communiqué le programme et les horaires définitifs". Des arguments juridiques également invoqués par le groupe Novotel, qui a annulé lundi deux représentations de l'humoriste à Belfort et Besançon (est) parce que la société de production n'avait pas fourni la licence nécessaire. D'autres spectacles de Dieudonné ont été annulés depuis janvier. Fin décembre l'humoriste avait invité sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour ses thèses niant l'existence des chambres à gaz. Il lui avait fait remettre le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête. L'humoriste d'origine africaine, qui s'est rapproché ces dernières années de l'extrême droite, a déjà été condamné pour des propos sur la mémoire de la Shoah, qualifiée de "pornographie mémorielle", et pour avoir comparé les juifs à des "négriers". http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=489257 Propos négationnistes: Dupont transmet au parquet BELGA Mis en ligne le 17/03/2009 L'affaire ne restera pas sans suite, assurent la direction de l'école et l'Exécutif musulman, qui désigne les professeurs de religion islamique. Une enquête administrative a été ouverte. * Opinion: "Décret mémoire" : le mal-entendu Le ministre de l'Enseignement de la Communauté française, Christian Dupont, se dit "choqué" après les propos tenus par un enseignant à l'occasion d'une rencontre avec un rescapé des camps de concentration à l'Athénée Bruxelles 2 (Laeken) et annonce qu'il a chargé le service juridique de la Communauté française de porter plainte et de se constituer partie civile. Vendredi, lors d'une rencontre entre Henri Kichka et des élèves de l'Athénée Bruxelles 2, un professeur de religion islamique avait déclaré que le récit du rescapé était "largement exagéré", faisant référence aux thèses de Roger Garaudy, qui avait été condamné en 1998 pour négationnisme. "De tels propos sont totalement inacceptables, a fortiori dans la bouche d'un enseignant qui a pour mission de former de futurs citoyens", s'indigne le ministre, qui a "ordonné sur le champ" qu'une mission d'enquête soit menée au sein de l'établissement. Si cette mission confirme les faits, toutes les sanctions seront prises à l'encontre de l'enseignant concerné. Par ailleurs, Christian Dupont a chargé le service juridique de la Communauté française de porter plainte et de se constituer partie civile. Tous les éléments seront également transmis au parquet. Henri Kichka avait été invité par la direction de l'Athénée à raconter son histoire et celle de sa famille à 150 élèves de secondaire vendredi passé. Et cette fois, l'école a décidé de filmer son récit vu que "les témoins disparaissent; nous voulons garder des traces", selon la direction. Pendant la rencontre avec les élèves, un prof de religion islamique semble relativiser le témoignage. Interpellé par des élèves et des profs, il finit par déclarer que le récit d'Henri Kirchka est "largement exagéré", provoquant un chahut. Lundi, les syndicats ont revu les cassettes de la rencontre. "Nous avons retranscrit les propos tenus. A nos yeux - mais ce n'est pas à nous d'en juger -, l'auteur fait siennes les thèses négationnistes de Roger Garaudy, qu'il cite", soulignent les syndicats. L'affaire ne restera pas sans suite, assurent la direction de l'école et l'Exécutif musulman, qui désigne les professeurs de religion islamique. Une enquête administrative a été ouverte. http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=489221 Le MRAX demande une "mission d'enquête" sur les propos négationnistes Le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) demande au ministre de l'Enseignement de la Communauté française, Christian Dupont, de charger l'Inspection pour les cours de religion islamique de mener une "mission d'enquête" à la suite des propos négationnistes tenus par un professeur de l'Athénée Bruxelles 2 (Laeken), indique-t-il mercredi dans un communiqué. Cette mission d'enquête doit permettre, d'une part, de clarifier les faits et, d'autre part, de formuler les sanctions appropriées, que le MRAX souhaite "d'une grande fermeté" au cas où les faits sont avérés. Un professeur de religion islamique de cet établissement scolaire aurait remis en cause, le 13 mars dernier, devant ses élèves, le récit d'Henri Kichka, un rescapé du génocide des Juifs. "Si l'accusation s'avérait fondée, elle est profondément choquante vu le recours fait à l''autorité' de Roger Garaudy", lui-même incontestablement négationniste, indique le MRAX, qui requiert que des mesures claires soient prises en la matière. "Un enseignant n'est pas un citoyen comme un autre, il exerce une autorité sur des esprits en formation", souligne le mouvement. "De plus, le fait d'être enseignant de religion ajoute à cette autorité une onction qui risque de légitimer, dans la profondeur des consciences, le négationnisme (...), ce qui constitue à la fois un trouble à l'ordre public, mais également une profonde offense à la mémoire des victimes du génocide et de leurs survivants", ajoute le MRAX. (belga/cb) 18/03/09 12h11 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/776489/2009/03 /18/Le-MRAX-demande-une-mission-d-enquete-sur-les-proposnegationnistes.dhtml Les actes antisémites en hausse "significative" ces derniers mois 17/03/2009 19:23 VIENNE, 17 mars 2009 (AFP) Les actes antisémites ont augmenté de manière "significative" ces derniers mois, en particulier en France et en Grande-Bretagne, en raison du conflit israélo-palestinien à Gaza, a estimé mardi à Vienne un responsable de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). "Il y a une hausse significative des manifestations et des incidents antisémites ces derniers mois dans de nombreux pays de l'OSCE", a déclaré le rabbin américain Andrew Baker, représentant de la présidence de l'OSCE pour la lutte contre l'antisémitisme. A l'ouverture d'une réunion à Vienne de l'OSCE consacrée à l'antisémitisme, le rabbin s'est inquiété de la recrudescence d'incidents en France et en Grande-Bretagne, pays qui comptent les plus importantes communautés juives du continent avec la Russie. Au total 352 actes antisémites ont été recensés en France pour le seul mois de janvier 2009, contre 459 pour l'ensemble de l'année 2008, a relevé le ministère français de l'Intérieur. En Grande-Bretagne, 150 actes ont été recensés entre le 27 décembre et le 14 janvier au matin, pendant l'offensive israélienne. http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090317182230.b049gtui.htm SHOAH La Shoah contestée à l'école, en présence d'un rescapé 17/03/2009 09:34 Un professeur de religion islamique de l'Athénée Bruxelles 2 à Laeken a contesté le témoignage qu'Henri Kichka donnait devant ses élèves, le qualifiant de "largement exagéré". Henri Kichka, n'en revenant pas, a reçu le soutien des élèves qui ont provoqué un gros chahut. Une enquête a été ouverte à l'encontre du professeur négationniste. Un rescapé des camps qui racontait son histoire à des élèves de l'Athénée Bruxelles 2, à Laeken, a été pris à partie par un professeur de religion islamique, qui lui a dit que son récit était "largement exagéré", rapporte Le Soir mardi. Henri Kichka avait été invité par la direction de l'Athénée à raconter son histoire et celle de sa famille à 150 élèves de secondaire vendredi passé. Et cette fois, l'école a décidé de filmer son récit: vu que "les témoins disparaissent, nous voulons garder des traces", selon la direction. Pendant la rencontre avec les élèves, un prof de religion islamique semble relativiser le témoignage. Interpellé par des élèves et des profs, il finit par déclarer que le récit d'Henri Kichka est "largement exagéré", provoquant un chahut, des réactions et des plaintes. Lundi, les syndicats ont revu les cassettes de la rencontre. "Nous avons retranscrit les propos tenus. A nos yeux, mais ce n'est pas à nous d'en juger, l'auteur fait siennes les thèses négationnistes de Roger Garaudy, qu'il cite", soulignent les syndicats. L'affaire ne restera en tous cas pas sans suite, assurent la direction de l'école et l'Exécutif musulman, qui désigne les professeurs de religion islamique. Une enquête administrative a été ouverte. LeVif.be, avec Belga http://www.levif.be/actualite/belgique/72-56-30811/la-shoah-contestee- a-l-ecole--en-presence-d-un-rescape.html Les arbres, la mémoire, la liberté Sylvie Neeman samedi14 mars 2009 «Les Arbres pleurent aussi» évoque le déclin du marronnier d’Anne Frank. «Retour à la forêt», la solitude d’un petit éléphant de cirque. Deux approches de la mort, d’une extrême délicatesse C’est un article paru dans Le Monde en octobre 2007 qui a inspiré ce beau livre, et son titre si éloquent, Les arbres pleurent aussi, évoque la maladie et le déclin du marronnier qu’Anne Frank observait depuis la lucarne de la chambre où elle se cachait avec les siens, à Amsterdam. L’arbre pressent qu’il risque d’être abattu, alors il raconte: l’arrivée de la famille, la vie clandestine, recluse; il sait l’espoir et le réconfort qu’il a offerts, il sait les mots que la jeune fille écrivait à son sujet dans son journal, la promesse de renouveau et la confiance qu’elle trouvait dans ses rameaux renaissant au printemps. L’arbre dit la triste fin de l’histoire et la nécessité de ne pas oublier: lui absent, il faudra qu’un autre marronnier s’élève à sa place pour que le souvenir des événements passés perdure. Cet ouvrage soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah se construit par évocations et citations successives; il se veut un témoignage, porté haut par cet observateur symbolique si vigoureux alors, et que l’on aurait pu croire indifférent à la folie des hommes. Les images de Maurizio Quarello, par leur tonalité sépia, par leur extrême délicatesse, leurs étonnantes perspectives, escortent attentivement ces évocations saisissantes. Publicité Il n’a pas eu une vie heureuse, le petit éléphant de cirque: enfermé, attaché, contraint à des exercices de plus en plus pénibles, on veut l’envoyer finir sa vie derrière d’autres barreaux, au zoo. C’est alors qu’un curieux personnage fait son apparition: fantôme, esprit, qu’importe, chacun donnera le nom qu’il souhaite à l’étrange visiteur qui emmène l’éléphant loin de sa cage, dans la forêt de son enfance où il coule les heures les plus heureuses de sa vie. Mais est-il vraiment encore en vie? Cette douceur, cet apaisement ne lui sont-ils pas offerts tout simplement par la mort? La dernière page nous apprend que l’éléphant fut enterré «dans la forêt à laquelle il appartenait». L’histoire n’est pas triste, qui raconte longtemps le bonheur retrouvé, qui montre une errance calme et crépusculaire, de paisibles paysages, mais il y a tout de même beaucoup d’émotion à entendre évoquer cette fin de vie. Et parce que ce Retour à la forêt dit avant tout l’importance de la liberté, cet album est soutenu par Amnesty International. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c59cbf80-1018-11de-87cdecb37533225e/Les_arbres_la_m%C3%A9moire_la_libert%C3%A9 MASSACRE DE SREBRENICA TPI: 20 ans de prison pour Momcilo Krajisnik AFP Mis en ligne le 17/03/2009 M. Krajisnik, qui se défendait seul et avait plaidé non coupable, avait été reconnu coupable le 27 septembre 2006 de crimes contre l'humanité, mais acquitté de génocide, et condamné à 27 ans d'emprisonnement. L'ancien président du Parlement des Serbes de Bosnie Momcilo Krajisnik a été condamné mardi en appel à 20 ans de prison pour crimes contre l'humanité par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, qui l'avait condamné à 27 ans de prison en 2006. "Les chefs d'accusation d'expulsion, transfert forcé et persécution de civils non serbes de Bosnie sont maintenus", a déclaré le président de la chambre d'appel, Fausto Pocar. "La gravité de ces crimes exige une peine sévère et proportionnée", a poursuivi M. Pocar. Pour deux autres chefs d'accusation, le meurtre et l'extermination, "la responsabilité pénale de l'accusé a été retenue à tort" en première instance, a-t-il ajouté. "La chambre de première instance a commis une erreur légale en ne présentant pas les conclusions nécessaires soutenant la condamnation de M. Krajisnik", a-t-il précisé. Momcilo Krajisnik, 64 ans, était l'ancien bras droit du chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic pendant la guerre de Bosnie (19921995). Il présidait l'assemblée de la République autoproclamée des Serbes de Bosnie, la Republika Srpska, installée à Pale, près de Sarajevo. En 1990, Momcilo Krajisnik avait fondé avec Radovan Karadzic le Parti démocratique serbe (SDS, nationaliste), principal parti des Serbes de Bosnie. Selon l'accusation, les deux hommes formaient le noyau dur du "leadership serbe" ayant planifié le nettoyage ethnique au coeur du conflit bosniaque, qui a fait plus de 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés. M. Krajisnik, qui se défendait seul et avait plaidé non coupable, avait été reconnu coupable le 27 septembre 2006 de crimes contre l'humanité, mais acquitté de génocide, et condamné à 27 ans d'emprisonnement. Il avait été reconnu coupable du meurtre ou de l'extermination d'environ 3.000 Musulmans ou Croates de Bosnie. Il avait également été jugé coupable d'avoir pris part au transfert forcé de plus de 100.000 Musulmans et Croates de Bosnie hors de la Bosnie Herzégovine. La chambre d'appel a rejeté mardi les arguments de l'accusation, qui demandait une condamnation à la prison à vie, ainsi que ceux de l'accusé, qui réclamait l'acquittement ou la tenue d'un nouveau procès. L'accusation avait déjà requis la prison à vie au procès de première instance, qui s'était déroulé de février 2004 à août 2006, pendant 314 jours au cours desquels 124 témoins avaient été cités. Radovan Karadzic avait été entendu en tant que témoin au procès en appel de M. Krajisnik le 5 novembre 2008. Momcilo Krajisnik, qui avait été arrêté le 3 avril 2000, est détenu depuis à la prison de Scheveningen, dans la banlieue de La Haye. http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=489256 DARFOUR Béchir au Darfour, sa deuxième visite depuis le mandat d'arrêt de la CPI Il y a 2 heures AL-DAIN, Soudan (AFP) — Des miliciens en liesse ont accueilli le président soudanais Omar al-Béchir, arrivé mercredi au Darfour pour sa deuxième visite dans cette région de l'ouest du Soudan depuis l'émission d'un mandat d'arrêt international à son encontre. M. Béchir est arrivé par hélicoptère dans le village de Sabdo, près de la localité d'Al-Daïn dans le Darfour-Sud, au lendemain de la mort d'un Casque bleu de la force de maintien de la paix dans une attaque dans la région par des hommes armés. Des milliers de miliciens à pied et à cheval ont accueilli le chef de l'Etat, habillé en costume safari vert, qui devait s'adresser à la foule au milieu d'un important déploiement de l'armée. "Nous sommes tous des Rizaygat (une tribu arabe musulmane), nous sommes tous membres des forces de défense populaires" alliées du gouvernement, a affirmé le milicien Ahmed el-Hassan à l'AFP. "Nous soutenons le gouvernement et nous allons couper la gorge d'Ocampo", a-t-il dit en allusion au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, qui a obtenu un mandat d'arrêt contre M. Béchir qu'il accuse de crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour. Tout près, un tissu blanc sur lequel était inscrit "Ocampo" en arabe couvrait la tête d'un âne. M. Béchir s'était rendu le 8 mars à El-Facher, la capitale historique du Darfour, quatre jours après le mandat d'arrêt de la CPI. Depuis le début de la guerre entre rebelles et soldats au Darfour en 2003, 300.000 personnes ont péri selon l'ONU, 10.000 seulement selon Khartoum. Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus » http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ilrG0_l1bDKKEU0z03-PyLaPS6g Hillary Clinton s'en prend à el-Béchir par RFI Article publié le 18/03/2009 Dernière mise à jour le 18/03/2009 à 11:47 TU Hillary Clinton a averti le président soudanais Omar el-Béchir qu'il sera tenu pour responsable de « chaque mort » dans les camps du Darfour. Des propos tenus par la secrétaire d'Etat américaine après l'expulsion de treize ONG internationales. Hillary Clinton décrit comme « effroyable » la situation au Darfour et pour tenter d'y remédier, Barack Obama devrait nommer ce mercredi un émissaire spécial pour le Soudan. S'adressant à la presse, ce mardi, la secrétaire d'Etat américaine, a déclaré que : « La vraie question, c’est de savoir quel type de pressions nous pouvons exercer pour que le président Béchir et le gouvernement de Khartoum comprennent qu’ils seront tenus pour responsables de chacune des morts qui surviendront dans les camps de réfugiés à cause de leur décision d’expulser les travailleurs humanitaires, qui sont venus du monde entier,[ils doivent comprendre] qu’ils mettent les vies d’un million quatre cent mille personnes en danger. Sans évoquer nommément la Chine qui est un des principaux soutiens de Khartoum, la chef de la diplomatie américaine a encore précisé : « Et les gouvernements qui ont soutenu la décision du président Béchir d’expulser les humanitaires ont la responsabilité de persuader le gouvernement soudanais de revenir sur cette décision, ou alors ils doivent remplacer, avec de l’argent et du personnel, ceux qui ont été expulsés, de manière à ce que des vies innocentes ne soient pas perdues ou mises en danger » a averti la secrétaire d’Etat américaine. Un émissaire américain pour le Soudan Quelques heures après la mise en garde d’Hillary Clinton, le président soudanais a appelé, ce mercredi, les rebelles du Darfour à déposer les armes. Au cours d’une visite d’Omar el-Béchir dans cette région de l’ouest du Soudan, en guerre civile depuis 2003, il s’est adressé, devant des milliers de miliciens, aux insurgés : « Nous voulons réunifier le peuple du Darfour et nous appelons tous nos fils et nos frères à déposer les armes ». La nomination qui doit être annoncée, ce mercredi, d’un émissaire au Soudan est l’illustration du désir du gouvernement Obama de revenir au premier plan dans la région. Le général de l’armée de l’air à la retraite, Scott Gration est un ami personnel du président Obama. Le président soudanais el-Béchir est sous le coup d’un mandat émis le 4 mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. En réaction, le Soudan a aussitôt expulsé 13 des plus importantes ONG internationales et a laissé un an aux autres pour quitter le territoire. http://www.rfi.fr/actufr/articles/111/article_79330.asp Au Darfour, les camps de déplacés manquent de tout 17/03/2009 20:36 Deux semaines après la décision du président soudanais El Béchir d’expulser treize ONG internationales actives au Darfour, les civils regroupés dans les camps craignent d’être abandonnés à leur sort. Situé à quelques kilomètres d’El-Facher, capitale du Nord-Darfour, le camp de déplacés de Zamzam fut un des tout premiers à être créé il y a plus de cinq ans, au début du conflit dans ces régions de l’ouest du Soudan. Comme beaucoup d’autres, il ressent aujourd’hui les répercussions de la décision du président Omar El Béchir d’expulser treize des principales ONG internationales et trois ONG nationales intervenant au Darfour, en réponse au mandat d’arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le 4 mars. Au total, cela signifie 7 000 employés locaux et 250 personnels internationaux en moins pour prendre en charge 2,7 millions de déplacés. Ahmed Mohamed El Noor, un des doyens du camp de Zamzam, n’est guère rassuré : « Depuis le départ des ONG, nous sommes très inquiets, déclare-t-il. Nous ne sommes pas encore capables de subvenir totalement à nos besoins. Nous avons encore besoin de l’aide internationale. Mais là, les médicaments, l’eau, la nourriture risquent de manquer. » "Nous avons tout perdu, il n’y a personne ici pour nous aider" Le camp a connu un afflux de déplacés il y a un mois, lorsque de violents combats ont eu lieu entre les forces armées gouvernementales soudanaises et les rebelles du Mouvement justice et égalité (JEM) de Khalil Ibrahim. La bataille a eu lieu dans les environs de Muhajaryia, une ville stratégique du Sud-Darfour. Résultat : 40 000 habitants de la zone ont dû fuir dont la majorité, d’origine zaghawa, ont pris la direction d’ElFacher, capitale historique du Darfour. Finalement, ce sont 36 000 déplacés, selon le décompte effectué par les Nations unies, qui sont venus gonfler la population du camp de Zamzam. Ces derniers jours encore, la scène se répète invariablement : par petits groupes, des familles arrivent dans la partie périphérique du camp, en bordure du désert, avec leurs charrettes à ânes remplies d’habits, de couvertures, de plastiques et d’ustensiles usés. Ils construisent des baraques de fortune à base de bouts de bois, de tôle et de toile de jute parfois marqués du logo du Programme alimentaire mondial de l’ONU. Mohammed Al Sadiq, un des représentants des déplacés de Muhajaryia, se dit doublement victime des événements : « Non seulement nous avons tout perdu mais en plus il n’y a personne ici pour nous aider. Nous avons tout juste de quoi nous nourrir. Nous n’avons même pas assez de couvertures. Il fait froid le matin et si rien n’est fait très vite dans les jours et semaines à venir, cela va devenir une catastrophe. Heureusement que les casques bleus ont pu nous amener l’eau nécessaire pour les jours à venir. » Dans la partie ancienne du camp, les habitants ont pris des habitudes de village. De jeunes femmes creusent un puits. Des enfants et adolescents fabriquent des briques de terre sombre et commencent les fondations de futures maisons. Plus loin, leurs mères et leurs sœurs ramassent du foin qu’elles chargent à dos d’âne. Une boucherie en plein air est située en plein cœur du camp : des moutons écorchés pendent à la demi-douzaine de crocs situés sur une estrade. Béchir ne semble en rien effrayé Chez les déplacés récents, on attend de l’aide, mais personne ne vient vraiment, sinon quelques 4×4 d’où sortent, calepin à la main, des représentants de l’ONU et de l’armée soudanaise : ils agissent dans le cadre d’une mission d’évaluation conjointe associant aussi les humanitaires restés sur place, pour évaluer les manques créés par l’expulsion des ONG. En attendant, c’est la Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (Minuad) qui pare au plus pressé, acceptant de suppléer à certaines tâches, comme la fourniture d’eau. Mais cela ne pourra durer qu’un temps. « L’aide que nous apportons aux déplacés doit rester exceptionnelle, la Minuad n’a ni les moyens, ni le mandat, ni les fonds nécessaires pour se substituer aux humanitaires, explique Daniel Augstburger, directeur du bureau humanitaire de la Minuad. Il est bien évident que le gouvernement devra faire des efforts importants pour combler le vide laissé par ces ONG. » Omar El Béchir ne semble en rien effrayé par une telle obligation. Lundi 16 mars, il a dit souhaiter une « soudanisation » du travail humanitaire. « Dans un an, nous ne voulons plus voir aucune organisation d’aide étrangère travailler sur le terrain avec nos citoyens », a-t-il affirmé, suscitant une réaction consternée de l’Union européenne. Stéphane AUBOUARD, à Zamzam, au Soudan http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2368167&rubId=4077 Tchad/Centrafrique: l'ONU salue le passage de témoin de l'Union européenne NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité a salué mardi le passage de témoin entre la force de maintien de la paix de l'Union européenne et l'ONU pour protéger les personnes réfugiées et déplacées au Tchad et en République centrafricaine. Le Conseil salue "le transfert d'autorité réussi" accompli dimanche entre la force européenne, l'Eufor, et la mission de l'ONU, la Minurcat, dans une déclaration non contraignante lue par le représentant libyen Ibrahim Dabbashi, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil ce moisci. Les soldats de l'Eufor ont troqué leurs bérets contre ceux de l'ONU dimanche lors d'une cérémonie à Abéché dans l'est du Tchad. Conçue pour limiter les répercussions du conflit du Darfour (ouest du Soudan) dans les deux pays frontaliers, l'Eufor, forte de 3.300 hommes, avait pour mandat principal de protéger les réfugiés darfouris ainsi que les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes. Elle devait aussi faciliter le travail des humanitaires. L'Eufor est relevée par les 5.200 hommes de la Minurcat, même si quelque 2.000 soldats européens attendront plusieurs mois sur le terrain l'arrivée de forces africaines et népalaises. La déclaration du Conseil de sécurité salue mardi "le succès" de la force européenne, "le soutien qu'elle a apporté aux activités de l'ONU (...) et sa contribution à la sécurisation de la fourniture d'aide humanitaire, ainsi que la sécurité et la stabilité dans sa zone d'opération". Les 15 membres du Conseil insistent par ailleurs sur l'importance d'une "amélioration des relations régionales, en particulier entre le Soudan et le Tchad, et réitèrent leur soutien (...) aux efforts entrepris à cette fin par les pays de la région". Ils appellent enfin de nouveau à ce que "tous les groupes armés au Tchad et en République centrafricaine renoncent à la violence et qu'ils respectent et se conforment" aux accords de paix. Cette déclaration du Conseil de sécurité a été adoptée après des consultations à huis clos au cours desquelles le représentant de la France au Conseil, Jean-Maurice Ripert, a souligné la totale impartialité avec laquelle l'Eufor avait rempli sa mission de protection des civils au Tchad et en République centrafricaine. Il a souligné la différence entre la situation dans l'est du Tchad, dont il a estimé qu'elle était désormais "raisonnablement sûre", et "malheureusement, ce qui se passe de l'autre côté de la frontière au Darfour". "Cela montre une fois de plus les capacités de l'UE d'abord à développer une politique extérieure et de défense commune et d'autre part à intervenir sur le terrain en Afrique pour le maintien de la paix et pour la résolution des conflits", a-t-il dit. (©AFP / 17 mars 2009 21h30) http://www.romandie.com/ats/news/090317203016.6mm98xnu.asp Soudan: L'ambassadeur de France convoqué 17/03/2009 - 18:34 L'ambassadeur de France au Soudan, Patrick Nicoloso, a été convoqué mardi à Khartoum par les autorités après des informations publiées dans la presse arabe et démenties par Paris selon lesquelles l'aviation française serait prête à intercepter l'avion du président soudanais si ce dernier quittait son pays. Hassan el-Béchir est sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré par la Cour pénale international http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200912/soudan-lambassadeur-de-france-convoque_195273.html?popup Les pays de la Ligue arabe n'arrêteront pas El-Béchir AP | 17.03.2009 | 15:22 Les pays membres de la Ligue arabe ne mettront pas à exécution le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre au Darfour, selon le secrétaire général de l'organisation panarabe Amr Moussa. L'ancien chef de la diplomatie égyptienne a précisé que le Qatar, l'un des 22 membres de la Ligue, avait exclu d'arrêter le président Béchir lors du sommet arabe auquel ce dernier prévoit de participer fin mars dans ce pays du Golfe. "La demande a été faite en même temps au Qatar et à la Ligue arabe, mais notre position juridique à ce sujet ne nous permet pas de faire ce que la Cour pénale internationale réclame", a déclaré M. Moussa lors d'un déplacement lundi en Syrie. Seuls trois Etats membres de la Ligue arabe reconnaissent la CPI: la Jordanie, Djibouti et les Comores. On ignore pour l'heure s'ils se retrouvent dans les déclarations de M. Moussa. AP http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20090317 .FAP0971/les_pays_de_la_ligue_arabe_narreteront_pas_elbechir.html Un soldat de la Minuad tué au Darfour dans une embuscade Par Reuters, publié le 17/03/2009 à 18:28 - mis à jour le 17/03/2009 à 23:38 KHARTOUM - Un soldat de la Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Minuad) a trouvé la mort dans une embuscade tendue dans cette province occidentale du Soudan en guerre. "Des membres de la Minuad de retour de patrouille à Nyala sont tombés dans une embuscade tendue par huit inconnus armés", a déclaré Kemal Saiki, porte-parole de cette force de paix mixte, parlant de "guet-apens". Il s'agit de la première perte enregistrée par la Minuad depuis que la Cour pénale internationale de La Haye a lancé le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar Hassan al Bachir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. Les analystes et certaines organisation humanitaires internationales, dont 13 viennent d'être expulsées par Khartoum, craignent des représailles à ce mandat d'arrêt. Dénonçant un acte "délibéré", Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, "a vivement condamné cette attaque et s'est dit très inquiet de la recrudescence des actes de violence à l'encontre des casques bleus", selon sa porte-parole Marie Okabe. Le Darfour, région semi-désertique du nord-ouest du Soudan grande comme la France, est le théâtre depuis six ans d'une guerre civile et d'exactions à grande échelle qui ont fait 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'Onu. http://www.lexpress.fr/actualites/2/un-soldat-de-la-minuad-tue-audarfour-dans-une-embuscade_747531.html FRANCE L'éléphant dans la pièce Publié le 14 mars 2009 à 10h29 | Mis à jour le 14 mars 2009 à 10h31 Mario Roy La Presse Algérienne d'origine (bien que née en Ukraine) et Canadienne d'adoption après avoir vécu aussi en France, Djemila Benhabib a personnellement connu trois modes de fonctionnement du militantisme islamiste. La méthode forte en Algérie: surtout pendant la décennie 90, une poignée de groupes armés y firent régner la terreur, massacrant parfois des villages entiers, laissant derrière eux 100 000 cadavres. Un mode hybride en France: prosélytisme et intimidation dans les banlieues en même temps que patient lobbyisme politique au centre. Et la méthode discrète au Canada: petits pas et luttes ciblées. C'est le portrait d'ensemble se dégageant de Ma vie à contre-Coran, ouvrage tenant à la fois de l'essai et de l'autobiographie, qui débarquera en librairie cette semaine et dont on trouvera des extraits ci-contre. La critique de l'islam radical est un genre littéraire qui n'est pas sans péril et auquel les femmes semblent s'adonner avec une détermination particulière: pensons aux Taslima Nasleen, Irshad Manji et autres Ayaan Hirsi Ali. Il est vrai que les femmes sont toujours et partout les premières victimes de ce que Benhabib appelle le «fascisme vert». Or, selon elle, le voile islamique est le premier symbole de soumission à l'islam politique, peu importe la taille du tissu et le nom qu'on lui donne. Cela, la commission Bouchard-Taylor ne l'a pas compris. Pas plus, fort étonnamment, que de grandes voix féministes telles Françoise David (Québec solidaire) et Michèle Asselin (Fédération des femmes du Québec). En somme, plaide Djemila Benhabib sur 270 pages, il est impossible d'«accommoder raisonnablement» l'intégrisme. Et le voile islamique est le canal à travers lequel coulent les premières compromissions, inévitablement suivies d'autres, toujours plus dangereuses. Le fait est que, là où le débat sur le voile a sévi avec le plus d'acuité (Turquie, France, Pays-Bas, Royaume-Uni), sa signification politique n'a jamais échappé à personne. Et ce, même dans les pays où on s'est interdit de l'interdire. Seulement au Québec et plus largement au Canada, dirait-on, le message porté par le voile est cet «éléphant dans la pièce» que chacun feint de ne pas voir. C'est-à-dire: de ne pas voir... officiellement. Car, au quotidien et en silence, chacun décode bel et bien le langage du vêtement d'essence religieuse, comme nous l'avons jadis noté dans cette colonne. Cela explique la terrible charge émotive qui explose lorsque l'actualité ramène l'affaire sur le tapis - voile à l'école, aux urnes, au tribunal et même à la maison, quand une adolescente est tuée pour avoir refusé de le porter. Certes, on peut estimer que, aiguillée par un douloureux passé, en particulier dans sa séquence algérienne, Djemila Benhabib entretient une vue alarmiste des objectifs et des moyens de l'islam radical. On peut aussi se féliciter de notre tolérance et de notre inextinguible soif de paix sociale, précisément véhiculées par Bouchard-Taylor. Néanmoins, il serait sage de retenir de cette vie à contre-Coran que rien de cela n'est totalement anodin. Qu'il y a bel et bien un «éléphant dans la pièce», qu'on le regarde ou pas. http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/marioroy/200903/14/01-836508-lelephant-dans-la-piece.php Cléopâtre "la Grecque" avait en fait du sang africain La reine d'Egypte Cléopâtre VII, souvent surnommée "la Grecque" du fait de son appartenance à la dynastie ptolémaïque d'origine macédonienne, avait en fait du sang africain. C'est ce qu'affirme la BBC dans un documentaire. ats - le 15 mars 2009, 18h24 La reine d'Egypte Cléopâtre VII, souvent surnommée "la Grecque" du fait de son appartenance à la dynastie ptolémaïque d'origine macédonienne, avait en fait du sang africain. C'est ce qu'affirme la BBC dans un documentaire. Cléopâtre, née vers 69 avant J.C., appartenait à la dynastie macédonienne des Lagides, issue du général Ptolémée devenu, lors du partage de l'empire d'Alexandre le Grand, roi de l'Egypte. La reine, au pouvoir en Egypte de 51 à 30 avant J.C., est donc généralement considérée comme ayant des origines européennes. Mais le documentaire de la BBC intitulé "Cléopâtre: Portrait d'une meurtrière", qui sera diffusé le 23 mars, affirme que des analyses ont prouvé que des restes humains retrouvés dans une tombe en Turquie étaient ceux d'une soeur de Cléopâtre, la princesse Arsinoé IV, assassinée sur les ordres de la reine d'Egypte. Une étude de son crâne a montré qu'Arsinoé possédait des caractéristiques africaines, ce qui signifierait que Cléopâtre avait également des origines africaines, selon le documentaire. "Le fait qu'Arsinoé avait une mère africaine est réellement sensationnel et jette une nouvelle lumière sur la famille de Cléopâtre", s'est félicité Hilke Thuer, de l'Académie autrichienne des sciences qui a conduit l'équipe de chercheurs. http://www.lematin.ch/flash-info/suisse/cleopatre-grecque-fait-sangafricain VATICAN Benoît XVI relance la polémique sur l'identité chrétienne de l'Europe LE MONDE | 18.03.09 | 11h09 Le pape Benoît XVI a consacré sa première audience publique, mercredi 27 avril sur la place Saint-Pierre de Rome, à un acte de foi dans la construction européenne. Il y a ajouté son regret que les " racines chrétiennes " de l'Europe ne soient pas explicitement mentionnées dans le projet de Constitution. Il a ainsi relancé une polémique qui avait assombri la fin du pontificat de Jean Paul II. Renouant avec la tradition des audiences du mercredi - interrompues, fin janvier, par la maladie puis la mort du pape polonais -, il s'est expliqué devant 15 000 pèlerins sur son choix du nom de " Benoît ", en référence à Benoît XV (1914-1922), qui avait dénoncé la première guerre mondiale comme une forme de suicide de l'Europe, ainsi qu'à saint Benoît (480547), " patron " de l'Europe selon la tradition catholique. Le nouveau pape a affirmé que, " sur les traces de Benoît XV, prophète de paix ", il désire " participer à la réconciliation et à l'harmonie entre les hommes et entre les peuples " du continent. A propos de saint Benoît, " particulièrement vénéré dans mon pays et surtout en Bavière ", Benoît XVI a ajouté que celui qui passe pour le père du monachisme occidental " représente un point de repère fondamental pour l'unité de l'Europe et un rappel fort aux racines chrétiennes de sa culture et de sa civilisation, auxquelles on ne saurait renoncer ". Cette intervention faite en italien a ensuite été résumée en français, en anglais, en allemand, en espagnol. Il a aussi prononcé quelques mots en polonais, soulevant l'enthousiasme des compatriotes de Jean Paul II. Avant d'être élu pape le 19 avril, celui qui n'était encore que le cardinal Josef Ratzinger avait pris part au débat sur l'identité chrétienne de l'Europe. Le 18 septembre 2004, il avait fait la déclaration suivante que les autorités d'Ankara et la presse turque n'ont pas manqué de rappeler et de déplorer dès le lendemain de son élection : " Historiquement et culturellement, disait le futur pape, la Turquie a peu de choses en commun avec l'Europe. Ce serait une grande erreur de l'incorporer à l'Union. Il vaudrait mieux que la Turquie joue un rôle de pont entre l'Europe et le monde arabe. La Turquie a un fondement islamique. Elle est très différente de l'Europe qui est une collectivité d'Etats séculiers avec des fondements chrétiens. " Benoît XVI a renoué, mercredi 27 avril, avec l'un des derniers combats qu'avait mené - et perdu - Jean Paul II. Pour le pape disparu, la mémoire des racines chrétiennes du Vieux Continent était l'un des moyens de raviver la conscience commune de l'Europe. Mais, en adoptant le projet de traité, le Conseil européen de Rome du 29 octobre 2004 avait décidé qu'il ne serait pas fait de mention explicite de l'héritage chrétien, contre l'avis des " sept " pays de tradition catholique (Pologne, Lituanie, Italie, Portugal, Slovaquie, République tchèque et Malte) mobilisés pour obtenir l'inscription d'une référence au christianisme, avec le soutien du Vatican. Les autres pays, derrière la France, la Belgique et l'Espagne, avaient refusé de déterrer, au niveau européen, la hache de guerre de la laïcité et craint de fermer la porte à la Turquie en faisant apparaître l'Europe comme un " club chrétien ". Après cette décision, Jean Paul II avait exprimé son " amertume " et affirmé qu' " on ne doit pas couper les racines " qui sont à nos origines. La Constitution se réfère, dès ses premiers mots, aux " héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe ". L'omission de la référence au christianisme ne change rien au fait que les valeurs européennes, décrites dans le premier article du traité, ont été largement inspirées par la pensée chrétienne. Valéry Giscard d'Estaing avait affirmé qu'il était " évident " que l'héritage évoqué renvoyait au christianisme, mais qu'il était impossible de le dire. Il aurait fallu citer les autres religions, " ce qui n'aurait pas été acceptable pour tous ". Henri Tincq http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/03/18/benoit-xvi-relance-lapolemique-sur-l-identite-chretienne-de-l-europe_838553_3214.html FRANCE/ARMENIE Charles Aznavour, très fier de son passeport arménien ! Le Mardi 17 Mars 2009 à 23:20 Charles Aznavour , dimanche après-midi, était l'invité de Michel Drucker dans Vivement Dimanche, spécial Gad Elmaleh pour la promo de sa comédie Coco (sortie dans 800 salles demain, les critiques sont... moyennes !) a révélé qu'il avait obtenu officiellement la nationalité arménienne, à la veille de l'enregistrement de l'émission de France 2. Autrement dit, un passeport officiel, reçu mercredi dernier. Le décret avait été signé en décembre 2008 par le président de l'Arménie, ne lui manquait que ce sésame important à ses yeux, le passeport. Surprise pour Drucker et Gad qui ne s'attendaient à le voir sortir ce petit scoop. Le célèbre chanteur a donc désormais la double nationalité française et arménienne. Ce qui est somme toute normal pour un homme qui a été choisi par l'Arménie comme ambassadeur de ce pays en Suisse. Agé de 84 ans, et malgré ses nouvelles activités de diplomate, Aznavour poursuit sa carrière de chanteur comme il l'a confirmé à Michel Drucker. Il a annoncé ainsi qu'il allait se produire aux quatre coins de la planéte pour une série de concerts, et surtout, enregistrer au printemps un disque de jazz, à Los Angeles. Selon lui, son récent album de duos , s'est déjà vendu à plus de 400 000 exemplaires. Un très beau résultat compte tenu de la conjoncture ! http://www.purepeople.com/article/charles-aznavour-tres-fier-de-sonpasseport-armenien_a27110/1 Gérard Dédéyan dédicacera son ouvrage Histoire du Peuple Arménien au salon du livre de Paris dimanche 15 mars de 16h à 18h stand T21 hall 1 samedi14 mars 2009, par Stéphane/armenews Les éditions Privat nous informe de la dédicace du tout dernier ouvrage de Gérard Dédéyan Histoire du Peuple Arménien au Salon du livre de Paris, au stand T21 Hall 1 des Editions Privat. N’hésitez pas à venir nombreux rencontrer Gérard Dédéyan, auteur de plusieurs ouvrages portant sur ce sujet dont Les Arméniens, Histoire d’une Chrétienté (Privat, 1990), Les Arméniens entre Grecs Musulmans et Croisés (Lisbonne, Fondation Calouste-Gulbenkian, 2003), prix Schlumberger de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 2006. Oeuvre d’une équipe internationale d’universitaires de renom, l’ Histoire du Peuple Arménien prend en compte l’importance décisive de ce dernier quart de siècle, ce qui fait de ce livre la seule étude exhaustive publiée en langue française. Cet ouvrage est riche de vingt-quatre cartes réalisées par les meilleurs spécialistes de géographie historique de l’Arménie. Présentation et dédicace de l’ouvrage HISTOIRE DU PEUPLE ARMENIEN Présence de GERARD DEDEYAN SALON DU LIVRE DE PARIS PORTE DE VERSAILLES, STAND T21 HALL 1 LE DIMANCHE 15 MARS DE 16H A 18H Sachez que l’entrée au salon du livre de Paris est gratuite pour les étudiants de moins de 26 ans, les jeunes de moins de 18 ans, aux chômeurs et aux rmistes. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49894&var_recherche =G%E9rard+D%E9deyan TURQUIE/ARMENIE Quel prix l’Arménie paiera-t-elle pour l’ouverture de la frontière turque ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 16 mars 2009. 16 mars 2009 *** Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : Jusqu’à présent il y avait trois conditions au rétablissement des relations entre l’Arménie et la Turquie : - Un arrêt sur la reconnaissance internationale du génocide arménien, - Le règlement du conflit du Karabakh satisfaisant aux deux parties, - La reconnaissance définitive par l’Arménie du tracé actuel de la frontière arméno-turque. A ce jour, la Turquie n’a jamais déclaré officiellement qu’elle abandonnait l’une quelconque des ces trois conditions. Mais suivant les besoins du moment, elle met en avant l’un ou l’autre des préalables. La Turquie récusant la qualification de génocide, on se demande quel va être exactement le travail de la commission mixte d’historiens ? Si c’est pour déterminer le pourquoi et le comment du déroulement des massacres, cela ne présente pas grand intérêt au vue de toutes les publications diverses et variées sur le sujet. N’oublions pas qu’Atatürk avait mis en place tout un ensemble de mesures et de lois concernant les Arméniens, lesquelles sont toujours en vigueur. Celles-ci interdisaient aux réfugiés arméniens originaires de Turquie de retourner dans leur village ou leur ville d’origine : - La loi du 20 avril 1922 prévoit la confiscation en Cilicie de tous les biens appartenant aux personnes qui avaient ‘quitté’ la région ; - celle du 25 avril 1923 étend la confiscation à tous les Arméniens, quels que soient les motifs ou la date de leur départ du pays ; - celle de septembre 1923, article 2, interdit le retour des Arméniens en Cilicie et dans les provinces de l’Est (Arménie Occidentale). En fait de ‘déplacements’ de populations, d’ailleurs exclusivement arméniennes, pour des raisons de sécurité, il s’est agi bel et bien de nettoyage ethnique et de déportations. L’Histoire nous oblige à la prudence, à une très grande prudence avec la Turquie. Ce qu’elle fait, elle le fait par calcul, et certainement pas pour l’amitié entre les peuples. *** Avec l’ouverte de la frontière arméno-turque, si jamais cela devait se produire, ça serait le point final de l’histoire de la première guerre mondiale. Si l’on en croit les sources turques (et il n’y a absolument aucune raison de ne pas les croire), l’Arménie aurait accepté les « conditions préalables » demandées par Ankara. Et notamment celle concernant la reconnaissance des frontières de la Turquie moderne, après l’effondrement de l’Empire ottoman. Suite à l’effondrement de l’URSS, la Turquie a eu hâte d’obtenir la confirmation par l’Arménie et la Russie de son plein droit de la succession de l’Union soviétique, y compris tous les accords, en dépit du fait que les traités de Moscou et de Kars aient été signés par la Russie et non par l’URSS. Une autre des conditions est l’abandon de la reconnaissance internationale du génocide arménien et la création d’une commission mixte d’enquête sur les événements de 1915. En outre, les autorités turques ont fixé une nouvelle condition pour Erevan : l’ouverture de la frontière turque ne sera possible seulement qu’après le 24 avril. Selon le journal turc Star, les pourparlers entre l’Arménie et la Turquie sont entrés dans la phase finale. "Le document qui doit être signé par les deux parties prévoit l’ouverture de la frontière commune, l’établissement de relations commerciales et la formation d’une commission d’enquête sur les événements de 1915. Le Karabakh ne serait plus une condition", indique le quotidien citant une source sûre de l’AKP [parti gouvernemental]. Il est très clair, tant pour la Turquie que pour l’Arménie, que la commission mixte ne peut qualifier les « événements de 1915 ». Les archives ottomanes de la période de la Première Guerre mondiale, du moins celles qui sont encore conservées, doivent depuis longtemps avoir été « expurgées ». Cependant, il existe aussi les documents d’archives du Département d’Etat américain, qui contiennent toutes les dépêches de l’ambassadeur américain à Istanbul, Henry Morgenthau ... Par ailleurs, il est mal venu pour les historiens de renommée internationale de nier la réalité du génocide arménien. Les pourparlers entre l’Arménie et la Turquie ont commencé à Berne en 2007. Alors que la partie arménienne a longtemps nié des négociations secrètes entre les deux pays, les médias turcs en ont profité pour désinformer. Il est notoire que la Turquie a besoin d’ouvrir la frontière, beaucoup plus que l’Arménie, et dans ces circonstances, il est incompréhensible que l’Arménie doive donner un autre gage de bonne volonté à la Turquie pour son intégration dans l’UE et pour consolider sa position en tant que puissance régionale. Si l’on considère les changements dans les relations arméno-turques au cours de l’année écoulée, il faut admettre que ce n’est pas spécialement un succès pour la diplomatie arménienne, même si l’ouverture de la frontière est quasi certaine et que l’Arménie a plus de chances de faire partie des projets régionaux. Il est également certain que la Turquie est en train de mettre en oeuvre sa politique, sans un seul coup d’oeil à l’Azerbaïdjan. Il serait cependant trop naïf de considérer que Ankara refuse totalement le soutien de l’Azerbaïdjan, mais, en même temps, elle fait des courbettes à Erevan, réalisant parfaitement qu’il n’y a pas d’autre solution. Toutefois, nous les Arméniens ne devrions jamais oublier que l’Arménie est une épine dans le pied de la Turquie et l’Azerbaïdjan, dont l’objectif final est la destruction complète de la nation arménienne. Même 94 ans plus tard, les mots de Talaat Pacha nous mettent sur nos gardes comme jadis, "Aucun Arménien ne sera notre ami après ce que nous leur avons fait…". On ne veut même pas croire que des Arméniens pourraient oublier ce qui a été fait en 1915 et ce qui a suivi. Le directeur de l’Institut du Caucase, le politologue Alexander Iskandarian, pense que l’ouverture de la frontière dépend de deux facteurs. "Le premier, sont les élections municipales en Turquie le 29 Mars. Lors des prochaines élections le parti au pouvoir (AKP) doit, à terme, renforcer ses positions en politique intérieure. Le second est lié aux États-Unis : si le président Barack Obama va utiliser ou pas le mot "génocide" dans sa déclaration du 24 avril", a indiqué Iskandarian, ajoutant que le problème du Karabakh n’est pas, en fait, une condition essentielle pour la Turquie dans l’amélioration de ses relations avec l’Arménie. Naturellement, aucune frontière ne peut rester éternellement close, en particulier au 21ème siècle. Mais il faut toujours être sur ses gardes et être sûr que chacune des parties est prête à payer le prix de l’incertitude du monde et de l’amitié, encore plus incertaine. Le règlement du conflit du Karabakh n’est plus un point crucial pour la Turquie maintenant, mais la situation pourrait changer si la Turquie se doit d’obéir aux injonctions des États-Unis et de l’Europe vis à vis de l’Arménie. Alors, il aura un effet de levier pour oppresser Erevan et il n’y aura pas besoin de fermer une nouvelle fois la frontière. Karine Ter-Sahakian - PanARMENIAN.Net - Département analyse http://eafjd.eu/spip.php?breve1844 TURQUIE/SYRIE/ISRAEL Selon Al-Assad, Olmert a donné son accord pour rendre le Golan LEMONDE.FR avec la Repubblica.it | 18.03.09 | 11h59 • Mis à jour le 18.03.09 | 12h32 Ehoud Olmert, le premier ministre israélien, se serait déclaré "disposé à restituer le plateau du Golan" à la Syrie, selon Bachar Al-Assad, le président syrien. Dans un entretien publié, mercredi 18 mars, par le quotidien italien La Repubblica, le chef de l'Etat syrien affirme que les négociations indirectes entre son pays et Israël par l'entremise de la Turquie avaient conduit "à un souffle d'un accord" quatre jours avant le début de l'offensive israélienne sur Gaza en décembre dernier. Bachar Al-Assad raconte les heures de discussions dont le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est fait l'interprète. "Erdogan était en ligne, au téléphone à Istanbul, décrit M. Assad. Olmert était à côté dans une autre pièce et moi ici, à Damas. Il voulait me parler en urgence. Il ne restait plus qu'un seul obstacle à un dialogue direct : l'acceptation par Israël d'un document dans lequel était délimitée la frontière de 1967 à travers six points géographiques, dont le lac de Tibériade et le Jourdain." "ENCORE UNE OCCASION MANQUÉE" "Olmert avait fait savoir au premier ministre turc Erdogan qu'il était disposé à restituer le Golan", affirme M. Al-Assad. Finalement, selon le président syrien, après plusieurs heures au téléphone, Ehoud Omert aurait demandé un délai de quelques jours pour consulter son gouvernement. Quatre jours plus tard débutait la guerre de Gaza, mettant un terme aux négociations entre les deux pays. "Encore une occasion manquée", se lamente M. Al-Assad. Le Golan, plateau stratégique, a été conquis et occupé par Israël en 1967. Quelque 20 000 Israéliens et 18 000 Druzes, qui ont conservé leur nationalité syrienne, vivent dans cette région. En mai 2008, Israël et la Syrie avaient annoncé, après huit années de gel diplomatique, avoir entamé des négociations sur la question de la restitution du Golan, conformément aux résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations unies. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/03/18/selon-assadolmert-a-donne-son-accord-pour-rendre-le-golan_1169409_3218.html TURQUIE/ COMMUNAUTE KURDE/PKK Appel des partis kurdes au PKK pour rendre les armes ? 18.03.09 - 13:28 (Belga) Des partis kurdes d'Irak, de Syrie, d'Iran, de Turquie et d'Europe vont lancer un appel commun au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), pour qu'il cesse la lutte armée contre la Turquie. C'est ce qu'a déclaré le président irakien Jalal Talabani, selon la presse turque. Cet appel adressé à l'organisation rebelle kurde de Turquie sera lancé lors d'une convention qui se réunira fin avril ou début mai, probablement à Erbil, au Kurdistan irakien (nord de l'Irak), a déclaré M. Talabani, cité par le journal turc Radikal. "Je crois que le PKK se pliera à la volonté de tous les partis kurdes, en déposant les armes et en mettant fin à l'action violente", a déclaré M. Talabani, qui est lui-même kurde, dans des propos rapportés par un autre quotidien turc, Sabah. Ankara, estime M. Talabani, devrait de son côté envisager une amnistie pour les rebelles pour consolider les récentes mesures prises en faveur des Kurdes de Turquie, notamment dans le domaine des libertés culturelles. (NLE) http://www.rtbf.be/info/monde/faits-divers/appel-des-partis-kurdes-aupkk-pour-rendre-les-armes ARMENIE Presse arménienne : Revue du 17 mars 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 17 mars 2009. Revue de la presse arménienne du 17 mars Affaires intérieures L’ensemble de la presse commente la décision de Levon Ter-Petrossian de diriger la liste proportionnelle du Congrès national arménien aux élections des adjoints-maires de la capitale prévue le 31 mai. La décision de TerPetrossian a été présentée à la presse par Arman Moussinian, porte-parole de Ter-Petrossian et Levon Zourabian, membre du Congrès national arménien. Dans une déclaration écrite le bureau du Congrès national affirme que cette élection au suffrage universel prévue le 31 mai prochain marquera un « moment central » de la campagne de l’opposition pour changer la direction du pays et modifier « substantiellement la vie politique et économique de l’Arménie ». « Avec cette initiative, nous envoyons un message politique très clair à la société entière : nous considérons les élections du maire d’Erevan comme une occasion très sérieuse de changer le système dictatorial existant, ou si l’on préfère, comme un deuxième round des élections présidentielles de 2008 ». Cette décision, qui d’après la plupart des quotidiens a semé hier la consternation et la panique auprès des forces de la coalition, notamment le parti Républicain dont la victoire ne faisait pas de doute, paraît autant inattendue que logique à la presse : il était évident que si le Congrès national arménien décidait de prendre part à ce scrutin, sa liste devrait être dirigée par son leader. Alors que la presse de l’opposition salue cette décision, qui a déjoué les plans de la majorité, celle proche du pouvoir exprime sa perplexité : comment après tout ce qui s’est passé le 1er mars 2008, Ter-Petrossian souhaite-t-il « entrer la deuxième fois dans la même rivière ?». Hayots Achkhar n’estime que la décision de Ter- Petrossian ne s’explique pas tant par son espoir de devenir maire d’Erevan, mais par son désir de prendre sa revanche sur le pouvoir pour son échec aux élections présidentielles de 2008 et de secouer une nouvelle fois le calme relatif qui semble avoir été restauré dans la vie politique. « Ce n’est pas difficile de comprendre, poursuit ce quotidien, que Ter- Petrossian a basé ses calculs, d’une part, sur le fait que la population de la capitale est généralement plus politisée et partage davantage les positions de l’opposition, et, de l’autre, sur la recrudescence des mécontentements sociaux liés à la crise économique. Si les 21% des voix recueillies aux élections présidentielles ont été suffisantes pour qu’il déstabilise la vie intérieure du pays, que fera-t-il s’il recueille même 1% de plus le 31 mai ? ». Ce quotidien considère la décision de Ter-Petrossian comme un « défi à l’échelle de la république », et conseille aux quatre forces de la coalition de s’unir et de constituer un front uni au lieu de faire cavalier seul. Azg souligne que la décision de Ter-Petrossian est « sans précédent » puisqu’un ancien chef d’Etat et ancien candidat présidentiel brigue la première place sur la liste proportionnelle d’une alliance pour l’élection des maires-adjoints. Le contexte est compréhensible, selon Azg, TerPetrossian essaie de raviver l’opposition « à peine vivante » et de rassurer ses camarades « révolutionnaires » mécontents de son inaction au cours des derniers mois, qu’il ne renonce pas au combat politique. Aux yeux de ce quotidien la tentative de Ter-Petrossian est vouée à l’échec et ne fera que décevoir définitivement ses partisans. Et de regretter que la participation de l’ancien président aux élections des maires-adjoints rende ce scrutin extrêmement politisé ce qui implique un danger potentiel dans la mesure où cela peut engendrer des désordres publics, éventualité peu souhaitable pour l’Arménie dans cette période de crise. Haykakan Jamanak, Aravot, 168 Jam et Jamanak relèvent que la panique des forces de la coalition était évidente hier, même si leurs représentants faisaient semblant de garder le calme. Le chef de la fraction du parti Républicain, Galoust Sahakian a déclaré à RFE/RL, que le maire actuel d’Erevan, Gaguik Beglarian, ne peut pas échouer parce qu’il est le candidat du parti Républicain. « Le parti Républicain est optimiste quant aux résultats des élections du 31 mai et considère ses chances comme tout à fait bonnes, et ce, même s’il fait face à Levon Ter-Petrosian. Un autre représentant du parti Républicain, Armen Achotian, a déclaré à RFE/RL que la candidature de Ter-Petrossian l’a surpris. « La décision de Levon Ter-Petrosian d’entrer dans la bagarre est intéressante. Il annonce de ce fait une tentative de politiser ces élections, ce qui se traduira par une relance du débat politique ». Selon Lévon Zurabian du Congrès national arménien, la victoire de l’opposition est inévitable. Il a également déclaré que Lévon Ter-Petrossian utiliserait le contrôle de la municipalité d’Erevan pour « la reconstitution de l’ordre constitutionnel en Arménie ». La direction du Congrès national arménien a aussi dit qu’elle ouvrirait des négociations avec les autres forces d’opposition notamment, le parti l’Héritage de Raffi Hovannisian, sur la possibilité de former une alliance électorale. Quant au parti Héritage, il devrait prendre une décision finale dans les jours à venir. / Aravot, Haykakan Jamanak Le N°2 de la liste proportionnelle du Congrès national arménien est Stépan Démirtchian, président du parti Populaire.Haykakan Jamanak relève que la liste définitive qui inclura des représentants des 18 forces politiques ayant formé le Congrès, sera connue dans les jours à venir. Par ailleurs, l’ensemble des quotidiens fait savoir que la liste du parti Dachnak sera dirigée par un député Artsvik Minassian, celle du parti Orinats Yerkir par le chef du groupe parlementaire, Mme Héguiné Bicharian. Les partis et les alliances doivent présenter leurs listes à la Commission électorale centrale entre le 17 et le 22 mars. Au jour d’aujourd’hui, ont exprimé le souhait de prendre part à ce scrutin, le Congrès national arménien et les quatre forces de la coalition gouvernementale. 168 Jam n’exclut pas que le candidat du parti Républicain, Gaguik Beglarian puisse tirer son épingle du jeu si les partis Républicain et « Arménie prospère » changent de tactique et prennent part au scrutin sur une même liste conjointe. « Est-il possible d’entrer la deuxième fois dans la même rivière ? »Hayots Achkhar « Ter-Petrossian avance son pion »- Azg, Jamanak « Le candidat [du Congrès national arménien] est Ter-Petrossian »Haykakan Jamanak « Ter-Petrossian va travailler comme maire ? »- Aravot « La coalition est dans la panique »- 168 Jam « Le grand jeu a commencé »- Golos Armenii « La ville ne va pas dormir tranquillement : Ter-Petrossian brigue la mairie d’Erevan »- Novoyé Vrémia Azg, Aravot et RFE/RL reproduisent la déclaration du rectorat de l’Université des langues étrangères V. Briussov qui regrette l’agression par un de ses agents de sécurité du photographe des quotidiens Aravot et IV Ishkhanoutioun, Gaguik Chamchian (cf. la revue du 14.03). Selon le rectorat, celui-ci, contrairement à ses allégations, « a provoqué luimême cet incident par son comportement de hooligan ». Arménie-Turquie-Etats-Unis Azg, 168 Jam, Hayots Achkhar, Golos Arménii et Hayastani Hanrapetoutioun couvrent la conférence de presse du responsable du bureau de la Cause arménienne du parti Dachnak, Kiro Manoyan, qui n’a pas exclu la signature par l’Arménie et la Turquie, dans les mois à venir, d’un accord de normalisation des relations arméno-turques. Il est convaincu que le Président Obama prononcera le mot « génocide » dans son message annuel, le cas échéant cela constituerait un coup dur porté à la communauté arménienne des Etats-Unis. Il par ailleurs mis en garde contre une éventuelle « intrusion » des marchandises turques dans l’économie arménienne une fois la frontière réouverte. Le parti Dachnak soumettra prochainement au Gouvernement un projet proposant des mesures pour faire face à l’« invasion turque ». Haykakan Jamanak et Azg se réfèrent au quotidien turc progouvernemental « Sabah » [appartenant au frère du PM turc]qui écrit que la frontière arméno-turque pourrait s’ouvrir après le 29 mars, jour des élections des administrations locales en Turquie. Conflit du HK Selon Aravot et 168 Jam, les coprésidents du Groupe de Minsk vont à nouveau se rendre dans la région afin de préparer une nouvelle rencontre présidentielle. Novoyé Vrémia et 168 Jam reproduisent les propos de Bernard Fassier, coprésident français du Groupe de Minsk, selon lequel les dates de la visite étaient encore incertaines. Il est prévu que la rencontre présidentielle sera organisée en marge d’un sommet de l’UE à Prague en mai prochain. Le porte-parole du chef de l’Etat, Samvel Farmanian, a relevé qu’il n’y avait pas d’accord sur la date d’une éventuelle rencontre présidentielle. Rédaction : Merie Hakobian http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090317.pdf KARABAKH Le Haut-Karabagh au salon international du tourisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. 2009-03-14 23:51 L'Azerbaïdjan à décidé de fermer son stand au salon international annuel du tourisme qui se tient cette année à Berlin, un panneau électronique Salon du tourisme Berlin accroché à l'entrée du pavillon annonçant aux visiteurs, en anglais et en allemand, la raison de cette démarche. En effet, cette année, parmi les 180 pays participant au salon, on comptait l'Arménie, bien sûr, habituée du salon, mais également le HautKarabagh, son stand vêtu des couleurs du drapeau national. On apprend de la presse azérie qu'indigné, l'ambassadeur de l'Azerbaïdjan en Allemagne a fait part des ses vives protestations aux organisateurs du salon, exigeant le retrait immédiat du stand de la RHK. Finalement, sans réponse concrète des administrateurs du salon, Bakou a pris la décision de fermer son propre pavillon. Ainsi que les médias azéris communiquant sur l'événement l'avouent, c'est la vue du panneau lumineux qui attirait davantage les visiteurs du salon que la présence du pavillon en elle-même. Rappelons que le salon international est l'événement majeur dans le domaine du tourisme et accueille tous les ans près de 180 000 visiteurs. http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=82 AZERBAIDJAN Azerbaïdjan: quelque 9.000 prisonniers amnistiés la veille d'un référendum Il y a 15 heures BAKOU (AFP) — Le Parlement azerbaïdjanais a approuvé mardi une loi d'amnistie de milliers de prisonniers avant la tenue d'un référendum sur la levée de la limite du nombre de mandats présidentiels, ouvrant la voie à une prolongation indéfinie du règne de la dynastie Aliev. Quelque 9.000 prisonniers bénéficieront de cette mesure proposée par Mehriban Alieva, la première dame d'Azerbaïdjan qui est aussi membre du Parlement. Environ 1.700 d'entre eux seront libérés et les autres verront leur peine réduite. "Nous leur offrons une nouvelle chance en leur pardonnant leurs crimes et en leur permettant un retour à la vie en société", a déclaré Mme Alieva avant le vote, approuvé à une écrasante majorité par 111 voix pour et une contre. Ce vote intervient à la veille d'un référendum sur une levée de la disposition limitant à deux le nombre de mandats présidentiels dans cette petite république du Caucase riche en pétrole. Le président Ilham Aliev, 47 ans, a été élu en octobre à une forte majorité pour ce qui devait être son deuxième et dernier mandat de cinq ans. Avant lui, son père, Heydar Aliev, avait présidé aux destinées du pays presque en continu entre 1969 et 2003. Copyright © 2009 AFP. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gerfeGIFxC22haV C7QL_uV43NCpg UE/BELARUS L'UE décide de ne pas rétablir les sanctions contre le Bélarus BRUXELLES - L'Union européenne a décidé lundi de ne pas rétablir les sanctions contre le président bélarusse Alexandre Loukachenko et 35 autres personnalités bélarusses, en prolongeant pour neuf mois leur suspension décidée en octobre. Pour ne pas paraître manquer de fermeté face aux violations des droits de l'Homme dans cette ex-république soviétique, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont décidé d'une part de renouveler pour un an - soit jusqu'au 16 mars 2010 - les sanctions contre ce pays, qui n'avaient été que suspendues en octobre dernier, pour six mois, selon le texte qu'ils ont adopté. Mais, soucieux de poursuivre le dialogue avec le Bélarus, resté très proche de Moscou, ils ont d'autre part immédiatement suspendu les interdictions de visa d'entrée dans l'UE frappant les 36 personnalités, et ce pour neuf mois, précise le texte. A l'issue de ces neuf mois, les pays de l'UE "procèderont à une évaluation approfondie de ces mesures restrictives" et, "s'il y a de nouveaux développements positifs, seront prêts à envisager de (les) lever". Les pays de l'UE se réservent par ailleurs la possibilité de rétablir les interdictions de visa "à tout moment", "à la lumière des agissements des autorités bélarusses dans le domaine de la démocratie et des droits de l'Homme". L'UE n'a en revanche pas décidé lundi si oui ou non elle inviterait M. Loukachenko, qui mène le Bélarus d'une main de fer depuis 1994, à participer le 7 mai à Prague au sommet de lancement formel de son projet de "partenariat oriental" avec cinq autres ex-républiques soviétiques (Ukraine, Moldavie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan). Cette question devrait être à nouveau discutée lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles, où ce projet devrait être formellement approuvé, selon un diplomate. (©AFP / 16 mars 2009 14h50) http://www.romandie.com/infos/news2/090316135029.02jc7tc6.asp ARTICLES EN ANGLAIS Education system in Turkey ignores minorities, says new report 16 March 2009 The Turkish government must act to stop discrimination against minority children in schools which ignore their distinct culture, language, history and religion, says Minority Rights Group International in a new report. In the report, Forgotten or Assimilated? Minorities in the Education System of Turkey, minority communities accuse the education system in Turkey of working to assimilate them and promote Turkish identity and nationalism in a manner that denies the rights of minorities. Since the Turkish Republic was established in 1923, minorities have been perceived as a threat to the ‘indivisible integrity of the state with its territory and nation’ enshrined in the Turkish Constitution. Turkey recognizes only Armenians, Jews and Rums as minorities, and denies other minorities the right to open their own schools. No minority language can be used at public schools as the language of instruction. Nurcan Kaya, Minority Rights Group’s (MRG) Turkey Coordinator and author of the report, says, “Turkey has to change its minority policy and recognize the existence of diverse groups such as Assyrians, Kurds, Roma, Laz and Caucasians. It must guarantee their education rights and take affirmative action where necessary.“ All schoolchildren must attend mandatory classes on religious culture and ethics. Only Christians and Jews are permitted to opt out but must disclose their religion to do so, a contravention of the Turkish Constitution. The report found that minority pupils in these classes were sometimes asked to observe Muslim rituals that are not listed in the curriculum, such as performing ablutions, prayer and attending mosque. Turkey’s most disadvantaged communities, such as displaced Kurds and Roma, remain extremely marginalized, including in education. Demolitions of Roma areas for ‘urbanization’ projects have left many Roma displaced and hundreds of children unable to go to school. The report found that more than 30 per cent of the children of internally displaced Kurdish families living in Diyarbakır and Istanbul do not attend school, mainly due to poverty and the need to work. Nurcan Kaya adds, “These conditions exacerbate the discrimination, harassment and humiliation that children from minority communities already face in Turkey, to such an extent that they often hide their ethnic and religious identities. Many minorities fear that ultimately their unique cultures will disappear.” The European Union (EU) accession process has had some positive impact on the education rights of minorities in Turkey, but much remains to be done. MRG calls for the EU to put more emphasis on minorities in Turkey in its accession progress reports, and urges the Turkish government to consult with minorities on measures to promote and protect their access to education rights. The report, which includes interviews with teachers, pupils and workers in minority NGOs and looks in detail at the issues of language, religion and discrimination in education and textbooks, recommends a complete review of the curriculum to remove discriminatory and nationalist expressions and to promote multiculturalism, tolerance and peace. Notes to Editors 1. Minority Rights Group International (MRG) is a nongovernmental organisation working to secure the rights of ethnic, religious and linguistic minorities and indigenous peoples worldwide. 2. A copy of the report can be downloaded from the MRG Website, http://www.minorityrights.org/7732/reports/forgotten-or-assimilatedminorities-in-the-education-system-of-turkey.html 3. This report was prepared and published as part of a Project entitled ‘Combating discrimination and promoting minority rights in Turkey’, with the financial support of the EU. The contents of the document are entirely the responsibility of MRG and in no way represent the views of the EU. For further information about the EU, please visit the official website of the Union: http://europa.eu/index_en.htm 4. For further information or to arrange interviews with Ms Nurcan Kaya and minority community representatives please contact: Nurcan Kaya, Author of the report and MRG Turkey Coordinator (Turkish/English) Tel: +90 532 724 56 99 E: [email protected] Emma Eastwood, MRG Media Officer (English) Tel: +44 207 422 4205/ +44 7989 699984 About the President of Sudan Dear Ali Babacan Minister of Foreign Affairs Subject: We convey our opinion and demands regarding the International Criminal Court's arrest warrant against the President of Sudan International Criminal Court has issued an arrest warrant against Omar Al Bashir, the President of Sudan, in charge of committing war crimes and crimes against humanity on 4th March 2009. The arrest warrant is based on strong suspicion that Omar Al Bashir is the criminal responsible for deliberate attacks including murder, rape, torture, displacing many people forcibly and plunder that carried out against majority of civilian population in Darfur, Sudan. This is the first time that International Criminal Court has issued the arrest warrant against a president, who is still in power. The arrest warrant is a historical step regarding murder of over 300.000 people, rape of thousands people and millions displaced people. We, as the members of the Coalition for the International Criminal Court, believe it should be ensured that the President of Sudan will obey the ICC's decisions and he should be submitted to the court to be tried immediately. We think this decision is an important sign that those, who violate human rights no matter how they are powerful and whether they have immunity cannot be escaped from international justice and the crimes that they commit will not go unpunished. All countries, including Turkey, should make effort actively for implementation of ICC's decisions and accomplishing international justice. After the ICC's decision, Sudan is trying to persuade the UN Security Council to issue a decision of delay. If there will be a demand before the UN Security Council regarding decision of delay about the investigation in Sudan, Turkey's vote and policy will have a critical importance. Up to the present Turkey has hosted the President and authorities of Sudan in several dates and did not hesitate to give a message of support to Sudan. The statements by high rank Turkish authorities, such as the Minister of Foreign Affairs and the Parliamentary Speaker, that might be interpreted as against the court's decision and in favour of decision of delay by the UN Security Council are worrisome and unacceptable for us. These statements contradict to Turkish Penal Code, too. The Article 13 of the Turkish Penal Code allows trial of foreign people, who are accused of committing crimes against humanity and crime of massacre, in Turkey. We would like to also state that defending people, who committed actions that are accepted as offence and crimes in the present Turkish Penal Code, is not possible. None of the diplomatic relations can ignore those, who commit crimes against humanity and war crimes. We, the undersigned organizations, underline Turkey's role and responsibility in regard to obeying ICC's decision once again. We convey the following demand and suggestions to authorities. In accordance with the UN Security Council decision dated 2005 and no 1593, Sudan should submit people, about whom there is an arrest warrant, to the ICC immediately and co-operate with the court in all issues related with the file. The President, the Prime Minister and authorities of Turkey, who speak out Gaza and Darfur at every possible opportunity in international meetings, should fulfil the arrest warrant and take required steps before Sudan and other states in regard to submission of these kind of people to the ICC. In the international cooperations conscientious and legal responsibilities should be underlined. There should be active attempts in regard to implementation of ICC decisions. Turkey, as a member of the UN Security Council, should object to a decision of delay. It should not support any attempt of delay but prevent it. In order to accomplish international justice and abolish impunity regarding serious crimes that affected human conscience deeply; Turkey should ratify the Rome Statute, which is the founding convention of the International Criminal Court, and recognize the court's judicial power. Sincerely Yours, On behalf of Coalition for the International Criminal Court Members Öztürk Türkdoğan The spokesman Turkish and Bulgarian sister cities sever ties over Armenian genocide issue Thu, Mar 12 2009 15:40 CET bySvetlana Guineva Twelve Turkish municipalities have severed ties with their Bulgarian sister cities, because the latter have recognised the existence of Armenian genocide in Turkey, Bulgarian National Radio (BNR) said on March 11 2009, citing Turkish-language newspaper Hürriyet. It first started on October 4 2007, when Plovdiv municipality, then Bourgas and Stara Zagora, declared that the events of 1915 were genocide. Those Bulgarian cities have traditionally been the home to generations of Armenian families. The events in question refer to April 24 1915, when a number of Armenian intellectuals and prominent community leaders were arrested in Constantinople, the capital of the Ottoman Empire. Subsequently, the military uprooted many ethnic Armenians from their homes, making them march to the desert of what is now Syria. The people in this forced exodus were subjected to torture and annihilation. The other nine Bulgarian municipalities that have sister city partnerships with Turkish cities have not yet officially stated their position on the issue. Hürriyet said that the act of protest conformed to an ordinance issued by the Turkish ministry of foreign affairs, dated July 18 2008. Cities like Bursa, Kırklareli and Adapazari severed ties with Plovdiv, Shoumen and Dobrich, respectively. As of now, all mutual agreements for partnership have been called off. However, recently in Edirne, a forum was launched with the participation of "young Thracians" from Turkey, Greece and Bulgaria. More than 50 people from Yambol, Haskovo and Kurdjali were participating, BNR said. http://www.sofiaecho.com/2009/03/12/688375_turkish-and-bulgariansister-cities-sever-ties-over-armenian-genocide-issue Genocide Scholars Urge Obama to Recognize Armenian Genocide By Contributor • on March 17, 2009 WASHINGTON (A.W.)—Earlier this month, the International Association of Genocide Scholars (IAGS) sent a letter to President Barack Obama urging him to recognize the Armenian Genocide. The letter, signed by IAGS president Gregory Stanton, read: “We write to you as the leading international organization of scholars who study genocide. As April approaches, we urge you to ‘refer to the mass slaughter of Armenians as genocide in your commemorative statement,’ as you urged President George W. Bush to do in a letter dated March 18, 2005.” “By acknowledging the Armenian Genocide, you would demonstrate that you are that ‘leader’ you referred to on Jan. 19, 2008, who ‘speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides.’ You would signal a new chapter in U.S. diplomacy. You would also honor the truth of our own valiant history, which saw brave and selfless Foreign Service Officers risk their lives rescuing Armenians during the genocide and compiling the more than 40,000 pages of documentation now housed in the National Archives,” the letter concluded. The IAGS is a global, interdisciplinary, non-partisan organization that seeks to further research and teaching about the nature, causes, and consequences of genocide, and advance policy studies on prevention of genocide. Founded in 1994, it meets to consider comparative research, important new work, case studies, the links between genocide and other human rights violations, and prevention and punishment of genocide. A central aim of the association is to draw academics, activists, artists, genocide survivors, journalists, jurists, public policy makers, and other colleagues into the interdisciplinary study of genocide, with the goal of prevention. Below is the full text of the letter. *** Dear President Obama: We write to you as the leading international organization of scholars who study genocide. As April approaches, we urge you to “refer to the mass slaughter of Armenians as genocide in your commemorative statement,” as you urged President George W. Bush to do in a letter dated March 18, 2005. On Jan. 19, 2008 you voiced your conviction “that the Armenian Genocide is not an allegation, a personal opinion, or a point of view, but rather a widely documented fact supported by an overwhelming body of historical evidence.” We hope that you will be able to affirm that conviction this April. We are confident that you know and value the historical record on the Armenian Genocide, but want to underscore that this human rights history was a watershed for the modern age because: 1) it was the template for all modern genocide—Adolph Hitler was so impressed with the Turkish extermination of the Armenians that it figured in his own genocidal plans, as he exhorted his military advisors in 1939: “Who today, after all, remembers the annihilation of the Armenians?” 2) Raphael Lemkin, who created the concept of genocide as a crime of international law, did so in large part on the basis of what happened to the Armenians in 1915 3) the 94-year denial of the Armenian Genocide has emboldened perpetrators ever since 4) American efforts to rescue the Armenians from massacre from the 1890’s through the 1920’s set the stage for the modern era of human rights activism, and is a proud and important chapter in U. S. history. We are concerned that Turkey’s lobbying efforts, which are now in full force, will lead to a repetition of the H.Res.106 debacle of late 2007, when the President, as usual, got the resolution blocked from a House vote. A merely symbolic commemorative resolution, which looked like it would pass in the House, was subverted by unethical pressure, coercion, and cajoling by Turkey, a member of NATO and home of an important airbase. The intellectual freedom of our country cannot be held hostage by a foreign government, particularly by one with the worst human rights record in NATO. Twenty other nations, including NATO members France, Poland, Greece, and Germany, have disregarded Turkey’s coercion, issued commemorative statements, and proven that Turkey’s threats are nothing more than threats. By acknowledging the Armenian Genocide, you would demonstrate that you are that “leader” you referred to on Jan. 19, 2008, who “speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides.” You would signal a new chapter in U.S. diplomacy. You would also honor the truth of our own valiant history, which saw brave and selfless Foreign Service Officers risk their lives rescuing Armenians during the Genocide and compiling the more than 40,000 pages of documentation now housed in the National Archives. Sincerely, Gregory Stanton, President International Association of Genocide Scholars P.O. Box 809 Washington, D.C. 20044 http://www.hairenik.com/weekly/2009/03/17/genocide-scholars-urgeobama-to-recognize-the-armenian-genocide/ Armenian National Committee of America 1711 N Street, NW, Washington, DC 20036 Tel. (202) 775-1918 * Fax. (202) 775-5648 * [email protected] PRESS RELEASE For Immediate Release ~ 2009-03-12 Contact: Elizabeth S. Chouldjian ~ Tel: (202) 775-1918 THIRD ANNUAL ANCA / GENOCIDE INTERVENTION NETWORK CAPITOL HILL ADVOCACY DAYS SET FOR APRIL 22-24, 2009 WASHINGTON, DC – The Armenian National Committee of America (ANCA) and Genocide Intervention Network (GI-Net) have teamed up, once again, for the third annual Capitol Hill advocacy campaign to encourage Congressional action to end the cycle of genocide. The three-day program, titled, "End the Cycle of Genocide: Grassroots Capitol Campaign," will take place from April 22nd-April 24th, coinciding this year with the actual date of worldwide commemoration of the Armenian Genocide. The effort will kick off with a special breakfast briefing on the morning of April 22nd and will be followed by three days of Congressional visits to encourage U.S. action to stop the genocide in Darfur, to support the adoption of the soon-to-be-introduced Armenian Genocide Resolution, and, more broadly, to strengthen U.S. resolve to act against all instances of genocide. "The Grassroots Capitol Campaign is an important opportunity for antigenocide activists to demand that their elected officials take action to end the cycle of genocide," said Genocide Intervention Network Executive Director Mark Hanis. "Now more than ever, with the escalating tide of violence in affected regions around the world, we need to ensure that ending mass atrocities is a priority for Congress." The multi-faceted program will coincide with the annual Armenian Genocide Observance on Capitol Hill, organized by the Congressional Armenian Caucus, in the historic Canon Caucus Room on April 22nd. On April 24th, interested participants are invited to join in the annual protest outside the Turkish Embassy urging the Turkish Government to deal honestly with its past and end its campaign of genocide denial. The End the Cycle of Genocide: Grassroots Capitol Campaign is one of the nationwide array of anti-genocide activities planned during the April 2009, Genocide Prevention Month. This effort is organized by the Genocide Prevention Project, which was “founded in the Fall of 2008 to build the public will to call on the international community to take meaningful actions when ‘early warning’ indicators signal possible onset of mass-scale atrocity crimes, and to mobilize resources to avert or halt such ongoing crises and protect civilians from mass atrocity crimes.” A full list of the group’s anti-genocide activities may be viewed at: www.genocidepreventionmonth.org “This April, as the world commemorates the Armenian Genocide, the Holocaust, the Cambodian and Rwandan genocides – in fact all genocides - it is imperative to send a clear message to our elected officials that genocide and its denial cannot be tolerated,” said ANCA Executive Director Aram Hamparian. “Clear action in the face of genocide – by the Administration and Congress – is essential if we are to give real meaning to “never again.” For more information and to register to participate in Advocacy Days, activists can visit: http://www.anca.org/stopgenocide. Over the past two years, hundreds of activists from some 30 states have participated in Advocacy Days, visiting all 100 Senate and 435 House of Representatives offices, meeting with Members of Congress, their staff and sharing information regarding pending Armenian and Darfur genocide legislation. Video from the 2008 “End the Cycle of Genocide” Congressional reception may be viewed at: http://www.youtube.com/view_play_list?p=5638C69277000822 To learn more about Genocide Intervention Network visit: www.genocideintervention.net For more information or to register for the Campaign visit: http://www.anca.org/stopgenocide. http://www.anca.org/press_releases/press_releases.php?prid=1671 SITE DU COLLECTIF VAN Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 AGENDA TV, RADIO & CINEMA Agenda Media : Mars Mer 18/3 Rhodes nostalgie 11h00-12h00 Histoire Jeu 19/3 Franco a-t-il sauvé des Juifs ? 11h15-12h09 Histoire Islam, empire de la foi L'éveil. 16h45-17h50 Planète Ven 20/3 La lettre cachée du soldat Döblin 12h05-12h59 Histoire Sam 21/3 Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 02h30-02h59 Encyclopedia Arte reportage Spécial Forum mondial de l'eau. 19h00-19h45 Arte Dim 22/3 Rhodes nostalgie 02h25-03h25 Histoire Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 10h30-10h59 Encyclopedia Peter Eisenman Le mémorial aux juifs assassinés d'Europe. 15h55-16h19 Arte Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 20h00-20h29 Encyclopedia Edith Stein 20h05-20h34 Histoire Kigali, des images contre un massacre 23h45-01h19 KTO mardi, 24 mars 2009 à 23:00 Hommage à Hrant Dink Qui en Turquie voulait la mort de Hrant Dink ? Rediffusions : 29.03.2009 à 13:00 Hommage à Hrant Dink (Allemagne, 2008, 55mn) WDR Réalisateur: Osman Okkan Arte RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Séminaire d’enseignement et de recherche Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA Programme 2009 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Le mercredi de 18h à 20h Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychanalyste). Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; réparations, « repentances »...). Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie. À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-culturelles/sociétales de la réconciliation. Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude. Programme des séances du séminaire 18 mars 2009 — Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 1er avril 2009 — Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 8 avril 2009 — Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 29 avril 2009 — Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 13 mai 2009 — Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire » Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 27 mai 2009 — Bilan du séminaire Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Agenda - 19 mars/Gros plan : La Famille Oppenheim Gros plan : La Famille Oppenheim - jeudi 19 mars 2009, 20h De Grigori Rochal (URSS, fiction, 1938, 104 min, vostf, Mosfilm) Adaptation du Roman de Lion Feuchtwanger. La politique antisémite du pouvoir nazi et ses conséquences pour une famille : un professeur de lettre pousse au suicide le jeune Bertold Oppenheim ; son père est contraint de vendre son entreprise et de fuir à l'étranger... Ce film fut retiré des écrans au moment du pacte germano-soviétique et à nouveau programmé dès le lendemain de l'entrée en guerre de l'Union soviétique. Agenda - 20 Mars/Conférence: "La Crète, l’île de beauté de la Grèce" L’ association France-Grèce de l’Yonne vous invite à une conférence La Crète, l’île de beauté de la Grèce par Nikos LYGEROS Professeur des Universités Ecrivain, consultant en Géostratégie Vendredi 20 Mars 2009 à 18 h 30 Auditorium de la bibliothèque Jacques Lacarrière Allée du Panier Vert – Auxerre 03 86 72 91 60 Participation libre Siège social : IKONA, 8 route d'Auxerre 89380 Appoigny tel. 03 86 53 14 76 Agenda - 20 mars: Vente d'une commode d'Emile Gallé, nommée "Le sang d'Arménie" Vendredi 20 mars 2009 à 15h00 Vente d'une commode d'Emile Gallé, nommée "Le sang d'Arménie" Nous avons pris connaissance d'une Vente à l'Hôtel Drouot Richelieu Salle 7 par l'Etude Ader E-mail - [email protected] Tel. 01 53 40 77 10 Expositions publiques : Jeudi 19 mars de 11 à 18 heures et Vendredi 20 mars de 11 à 12 heures Téléphone pendant la vente : 01 48 00 20 07 Catalogue visible sur www.ader-paris.fr Extrait du catalogue : Émile GALLÉ (1846-1904). Commode “Le champ du sang”, en noyer à deux tiroirs sans traverse, décor en marqueterie de tulipes d'Asie et fleurs couchées sur la face, de villes avec minarets sur les côtés. Plateau en onyx gravé d'un rameau de prunus fleuri et des mots “prunus armeniaca”. La ceinture inférieure portant l'inscription “Prenez garde à la ombre équité, prenez garde. Victor Hugo”. Vers 1900. Haut. : 86 cm - Larg. : 85 cm - Prof. : 50 cm. 30 000 / 40 000 € - Le prunus armeniaca est l'arbre de l'Arménie dont la population fût massacrée par les Turcs entre 1896 et 1898. - Modèle similaire au musée de Reims, acquis par legs d'Henry Vasnier en 1907, commandé à l'origine par la comtesse de Vaux. - Exposée à la rétrospective Gallé à Paris, Musée du Luxembourg 1985-86. A propos de cet objet, nous vous proposons ci-dessous un texte de Florence Camard, expert pour les Arts décoratifs, après la vente de février 1990 "L'audace novatrice d'Émile Gallé dans le domaine mobilier va bien au-delà de sa volonté de puiser dans l'observation de la nature le décor et l'architecture des meubles. Contrairement à ce que ses détracteurs ont cherché à accréditer, son réalisme ne vise pas à l'imitation des apparences mais, comme l'a bien compris Gustave Geffroy à l'époque, il "se magnifie et se complique de tout ce qu'ajoute à l'amour de la nature, le symbolisme d'un penseur, l'imagination d'un poète, le rêve d'un justicier". Cette commode "parlante et dérangeante" intitulée par son auteur "Le sang d'Arménie" ou "Le champ du sang", en est un témoignage éloquent et magnifique. Rien n'est laissé au hasard ; le principe de l'unité de l'art régit toutes les composantes, qu'il s'agisse des matériaux ou du décor. Ainsi, le noyer de Turquie et l'onyx oriental s'accordent-ils aux plantes, tulipes et pêcher, originaires d'Asie mineure. Mais la description qu'Émile Gallé fait de son meuble vibre d'un lyrisme que le naturalisme ne saurait expliquer : "le pêcher, prunus armeniaca, est l'arbre national du pays martyr, l'Arménie. Ses rameaux en fleurs, en pleurs, s'incrustent, entaillés dans l'onyx oriental qui sert de tablette à cette console douloureuse... On y voit passer sur les champs fauchés de tulipes, l'Islam ; on y voit rugir la folie féroce, le souffle de rage et de mort... On y voit se mirer le croissant ; de sang chrétien, il s'est encore saoulé". Emile Gallé est idéaliste engagé dans l'art comme dans la vie ; et l'on ne peut dissocier ses oeuvres majeures des généreuses convictions qui les ont suscitées avec une impérieuse nécessité. Déjà en 1889, la Table des aïeux affirmait bien haut que "le Rhin sépare des Gaules toute la Germanie", et que l'Alsace et la Lorraine tenaient "au cœur de France". En 1900, Gallé profite également de sa participation à l'Exposition Universelle qui voit affluer à Paris des millions de visiteurs français et étrangers, pour proclamer ses certitudes et son indignation. Ce n'est plus le patriote blessé qui témoigne. C'est l'humaniste indigné qui interpelle les puissances occidentales dont l'attentisme a permis au sultan Abdul Hamid de massacrer impunément les Arméniens soumis à l'Empire ottoman. Il n'est pas inutile de rappeler des faits historiques qui conservaient pour les contemporains de Gallé une évidente actualité. Ayant en 1894 isolé du monde extérieur les provinces arméniennes, le sinistre "Sultan rouge" organise le génocide et la guerre sainte. Avec l'aide des tribus kurdes qui terrorisent les paysans et des bataillons hamidié, véritables escadrons de la mort, Abdul Hamid décime les populations civiles et arme des bandes de Turcs fanatisés, les impitoyables "bachibozouks", avides de viols et de pillages. Pour sensibiliser l'opinion internationale, la résistance arménienne tente, en août 1896, une action spectaculaire : l'occupation de la banque ottomane de Constantinople, premier établissement financier de l'Orient. Les ambassadeurs sont unanimes pour demander l'évacuation et des promesses de réformes qui ne viendront pas. Malgré les manifestations de protestation qui ont lieu dans toute les capitales européennes, la répression est sanglante et le bilan terrifiant : 150 000 morts dont un tiers de froid et de faim, 100 000 Arméniens contraints à l'exil et 40 000 à la conversion forcée... Trois ans après le drame, Emile Gallé prouve qu'il n'a oublié ni les victimes ni les coupables. Mais encore faut-il savoir décrypter ses intentions. Par exemple la citation empruntée à Victor Hugo qui est gravée sous la ceinture, peut paraître sibylline. Mais si on la replace dans le contexte de La légende des siècles elle prend un sens évident ; le poème s'appelle Liberté ; il appartient au chapitre XXXIII intitulé "le cycle des tyrans" et le vers suivant en souligne le caractère vengeur : "Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde". S'agit-il d'une oeuvre de circonstance isolée ? Non ; et en voici la preuve. Pierre Quillard, fondateur du journal Pro Armenia et ami de Gallé, décrit dans le numéro de Noël 1900 "le terrible vase de cristal, de pourpre et de nuit" exposé conjointement à la commode et précise : "Dans la pensée d'Emile Gallé, ce tragique calice est dédié aux six grandes puissances de l'Europe, afin qu'elles puissent communier, sous les espèces du massacre, au banquet atroce que leur offre Sa Majesté Abd-ul-Hamid, leur ami et leur bon frère" !" La preuve est donc faite que cette commode est sans équivalent dans l'histoire du mobilier. Reléguée la fonction utilitaire, dépassée la valeur décorative ! Emile Gallé, dont on ne saurait suspecter la sincérité, démontre avec fougue qu'une œuvre d'art peut être un acte de bravoure et un cri de révolte. [document archives JPH] Agenda - 20 mars: Sur les chemins de Deïr Zor : Mémoire arménienne Dans le cadre du 80ème anniversaire de La Croix Bleue des Arméniens de France La section Bagneux - Cachan / Banlieue Sud présente Sur les chemins de Deïr Zor : Mémoire arménienne Texte et Mise en Scène : Michel Reynaud Participation : 15 euros Réservations auprès de Lydie : 06 71 63 14 63 Annie : 06 09 78 55 18 Maral : 06 03 17 04 67 Alice : 06 19 21 18 36 Le vendredi 20 mars 2009 à 20h30 au Théâtre de Cachan 21 Avenue Louis Georgeon 94230 Cachan RER B : Arcueil Cachan Bus N° 187 : Mairie de Cachan Agenda - Garik Karapetyan expose à la H.Kazan Fine Arts Gallery Durant un mois, du 21 février au 21 mars 2009, le peintre qui monte, Garik Karapetyan, expose à Los Angeles, à la H.Kazan Fine Arts Gallery. Peintre d'Arménie, Garik Karapetyan commence à avoir une très belle renommée internationale. Il sera à Paris au printemps 2009. Solo exhibition in H.Kazan Fine Arts Gallery, Best regards, Garik H. KAZAN FINE ARTS PRESENTS Garik Karapetyan Beyond Image Solo Exhibition February 21 - March 21, 2009 Opening Reception: Saturday, February 21, 6-10 pm 11456 W. Washington Blvd. Los Angeles, CA 90066 (Culver City) Tel: (310) 398 0090 www.hkazanfinearts.com www.GarikArt.com Open by Appointment Entrance through driveway. Three blocks West of the 405 Freeway between Purdue and Barryman. Agenda - Du 15 au 22 mars 2009 cycle de films Kinojudaica Cycle de films Kinojudaica Du 15 au 22 mars 2009 Le Mémorial de la Shoah accueille le cycle Kinojudaica, manifestation organisée par la Cinémathèque de Toulouse avec le Gosfilmofond de Russie et propose une sélection de films à thématique juive réalisés entre les années 1910 et 1960 en Russie et Union Soviétique. À l'exception de quelques titres célèbres, ces films n'ont presque jamais été présentés en France. Pour la 3e édition du festival « Zoom arrière », la Cinémathèque de Toulouse organise, avec le Gosfilmofond de Russie, les Archives russes du film documentaire (RGAKFD), le Mémorial de la Shoah et le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris, du 3 au 22 mars 2009, une grande rétrospective de films à thématique juive réalisés entre les années 1910 et 1960 en Russie et Union soviétique. Produits par les studios juifs de la « zone de résidence » de l’Empire russe à partir de 1910, par les studios russes de Moscou jusqu’à la Révolution, puis par les studios soviétiques, principalement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ces films évoquent de manière directe ou allusive, parfois anecdotique, souvent ambivalente, la situation des Juifs en Russie et à l’étranger. Téléchargez le programme complet du cycle Kinojudaica http://www.memorialdelashoah.org/upload/medias/fr/depliant_kinojudaic a.pdf http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&item Id=991 Agenda - L'Héritage du génocide de 1915 dans l'Empire ottoman Conférence internationale organisée par Vahagn Avedian de Armenica.org à Stockholm (Suède) avec Stefan Andersson, Richard G. Hovannisian, Ragip Zarakolu, David Gaunt, Ove Bring, Laurent Leylekian. Modératrice: Marika Griehsel. En anglais. Armenica.org Vahagn Avedian [email protected] http://www.armenica.org Uppsala, Sweden The Legacy of the 1915 Genocide in the Ottoman Empire Conference - March 23, 2009, Kungsholmens Konferens, Fleminggatan 18 (Trygg-Hansa huset), Stockholm, Sweden Program http://www.armenica.org/material/Legacy1915.pdf Program - 08:00 - 09:00 Registration - 09:00 - 09:10 Introduction Vahagn Avedian, Chief Editor of Armenica.org, Chairman of the Union of Armenian Associations in Sweden - 09:10 - 09:25 An Ongoing Living History Stefan Andersson, Project manager, Living History Forum, Stockholm - 09:25 - 09:45 Coffee break - 09:45 - 10:45 The Phases and Faces of the Denial of the 1915 Genocide Richard G. Hovannisian, Professor of Armenian and Near Eastern History, UCLA, Los Angeles - 10:45 - 11:00 Break - 11:00 - 12:00 The 1915 Genocide and Present-day Turkey: Discussions and Processing Ragip Zarakolu, Human Rights Activist and Publisher, Istanbul - 12:00 - 13:30 Lunch break - 13:30 - 14:30 Assyrian Identity Problems and the Struggle for Assyrian Genocide Recognition David Gaunt, Professor, History Department, Södertörn University, Stockholm - 14:30 - 14:45 Break - 14:45 - 15:45 The Legal Dimension of the Atrocities of 1915: Then and Later Ove Bring, Professor, International Law, Swedish Defence College, Stockholm - 15:45 - 16:40 Turkey's Policy and Fractures with Regard to the Armenian Genocide in the Framework of its EU Accession Prospect Laurent Leylekian, Executive Director, European Armenian Federation for Justice & Democracy, Brussels Moderator: Marika Griehsel, journalist, foreign correspondent Conference language: English Please notice: The numbers of seats are limited. Free admission. Registration via email to [email protected]. The closing date for entries is March 18. Photographing prohibited. Accredited photographers only. Photos can be downloaded from www.levandehistoria.se and www.armeniska.se after the conference is closed. The Conference is arranged in cooperation between The Living History Forum, ABF - Workers' Educational Association, The Union of Armenian Associations in Sweden, The Assyrian Federation in Sweden, Evxinos Pontos Stockholm, and Armenica.org. Agenda - Trio Oshakan durant 4 jours au salon Musicora MusicArmenie en partenariat avec le Ministère des Affaires Culturelles d'Arménie, invite le Trio Oshakan durant 4 jours au salon Musicora et vous accueillera avec plaisir sur son stand C1 Salle Delorme. La présence internationale Véritable carrefour international, Musicora accueille visiteurs étrangers et exposants de 16 nationalités. Deux espaces nationaux (le Québec pour le Canada et la Flandre pour la Belgique) présenteront l’ensemble de leurs activités musicales… la toute jeune république d’Arménie fera également entendre sa voix… et de nouveaux facteurs étrangers se présenteront à Musicora… En voici une sélection : Music Arménie Music Arménie a pour vocation de promouvoir la musique d’Arménie, ses compositeurs et ses interprètes, de mieux faire connaître l’offre musicale de la jeune république arménienne et contribuer à son rayonnement culturel. Music Arménie, avec le concours des Affaires Culturelles d’Arménie, illustrera sa démarche en produisant à Musicora Grégor Arakelian et son Trio Oshakan « Les miniaturistes d’Arménie » spécialisé dans l’interprétation des musiques anciennes d’Arménie du 7e au 18e siècle. Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h30 à 17h - Salle Cordes et Âmes et dimanche 22 mars de 12h30 à 13h - Salle de musique: Les Jardins de Paradis d’Arménie avec le Trio Oshakan : Seyran Avakian, chant. Meri Vartanian, kanon. Grigor Arakelian, kemani. Plus d’info sur: Le Québec… une présence collective. Le Conseil québécois de la musique présente au public de Musicora la qualité et la diversité du milieu musical qu’il représente : agences d’artistes, associations, ensembles musicaux et solistes, facteurs d’instruments, artistes en concert… tous les acteurs de la vie musicale québécoise invitent les visiteurs à entendre les musiciens, à voir et essayer les instruments des facteurs et établir avec eux une relation durable. Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h à 16h30 - Salle de Musique : La Nef avec Claire Gignac, voix et flûtes. Patrick Graham, percussions. PierreAlexandre Saint-Yves, chalumeau, flûtes, vielle à roue. Andrew WellsOberegger, oud, saz, guembri. • Vendredi 20 mars de 17h à 17h30 - Salle de Musique : Louis-Philippe Marsolais, cor et Mathieu Gaudet, piano. • Vendredi, 20 mars de 18h à 18h30 - Salle de Musique : Ensemble MASQUES avec Sophie Gent et Sophie Iwamura, violons. Anne Thivierge, flûte traversière baroque. Margaret Little, Mélisande Corriveau et Josh Cheatham, violes. Olivier Fortin, clavecin. Plus d’info sur: http://www.cqm.qc.ca/fr/accueil.aspx?sortcode=1 La Flandre à Musicora Pour la 1ère fois à Musicora, la région belge « La Flandre » sera présente sur un même espace. Une action commune de plusieurs partenaires : Le Centre de Musique de Flandre qui soutient le secteur professionnel de la musique et assure sa promotion en Belgique et à l’étranger – Flanders Investment & Trade qui encourage le commerce international entre la Flandre et l’étranger – et les acteurs de la vie musicale : musiciens, organisateurs de festivals, luthiers et facteurs d’orgues… Plus d’info sur: http://www.pels.be/ L’Atelier de San Vito Andrea Di Maio a débuté sa carrière de restauration et de fabrication de clavecins il y a 27 ans après avoir fait des études de lutherie à Crémone. Dans son atelier italien de San Vito près de Rome, Andrea Di Maio fabrique clavecins, épinettes, virginals et clavicordes d’après les modèles des principales écoles des 17e et 18e sicles. Les instruments sont entièrement faits à la main. Andrea Di Maio construit 3 ou 4 instruments par an. Plus d’info sur:http://www.andreadimaio.it/ Renata Koeckert Renata Koeckert commence son activité en 1989. Installée en Allemagne, Renata Kooekert se procure et distribue des instruments à cordes et des archets de très haute qualité. Présente sur les grands événements musicaux internationaux et pour la 1ère fois à Musicora, Renata Koeckert propose aux instrumentistes un éventail de des instruments de prestige. Plus d’info sur http://www.renatakoeckert.com/ Bertrand Galen : luthier et artiste Après avoir travaillé 5 ans comme assistant de Michel Gladieux à Paris, Bertrand Galen s'est installé comme luthier indépendant depuis 10 ans à Cork, Irlande. Il partage son temps entre la restauration et l'entretien des instruments à cordes frottées, l'entretien des archets, et la fabrication de violons, altos et violoncelles. Musicien très actif, il a enregistré et joué en tournée en Europe et aux États-Unis, s'est produit avec Nigel Kennedy, Tasmin Little, et participé à la bande originale du film ONCE qui a reçu un Oscar l'année passée. Fridolin Rusch : une tradition familiale Issu d’une tradition familiale de plus de 80 ans, Fridolin Rusch est la 4ème génération allemande de luthier. En 25 ans d’activité il a conçu plus de 700 instruments à cordes dans son atelier. Il fabrique également des instruments « petites mains ». Ses instruments sont joués par de jeunes professionnels dans toute l’Europe. Fridolin Rusch est fréquemment invité à intervenir dans le monde entier au cours de conférences et de séminaires aux côtés d’artistes et de luthiers. Plus d’info sur : http://www.geigenbaurusch.de/Geigenbau_Rusch/Start.html Du 20 au 22 mars 2009 Ouvrez vos oreilles ! Agenda - Identité : as-tu un avenir? L'Atelier de la Permanence vous invite au colloque "Identité : as-tu un avenir?", Samedi 21 mars 2009, à l'Espace Ethique Méditerranéen de Marseille. Avec Janine Altounian, Martine Hovanessian, Jean Viard et Robert Dermerguerian dans le rôle du modérateur. Réservations obligatoires. L'Atelier de la Permanence Fondateur : Ohan Hekimian avec la collaboration de Marie-Antoinette Voeckel Conseillère en Génétique vous invite au colloque Identité : as-tu un avenir? Samedi 21 mars 2009 Accueil: 9h30 - Conférence - Débat: 10 h - 13 h à l' Espace Ethique Méditerranéen Hôpital de la Timone - 264 rue Saint-Pierre - Marseille Sous-sol Hôpital Adultes sous la présidence du Professeur Jean-François Mattei Membre de l'Académie Nationale de Médecine Président de la Croix Rouge Française Conférenciers Janine Altounian - Essayiste - Traductrice de Freud Martine Hovanessian - Anthropologue - Chercheur au CNRS Jean Viard - Sociologue - Directeur de Recherches au CNRS Modérateur Robert Dermerguerian Professeur Emérite - Fondateur de la chaire d'Arménologie - Aix-enProvence Invitations avec réservation obligatoire : Jacques Donabédian 06 26 67 28 02 [email protected] ( attention places limitées ) Contact Presse : Richard Findykian 06 09 20 73 86 [email protected] Agenda - Exposition et soirée Rouben Melik à l'Haÿles-Roses "1921-2007 Rouben Melik, passeur d'horizon" Exposition du 28 févier au 22 mars 2009 mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h à 18h Soirée Rouben Melik le 20 mars à 20h30, lectures et performances Adresse : Moulin de la Bièvre 73 avenue Larroumès 94240 l'Haÿ-les-Roses Entrée libre. Tél; 01 41 98 36 94 Autobus 187 depuis la Porte d'Orléans ou RER B, arrêt Bourg-la-Reine. Agenda - Exposition: La "Nuit de Cristal" EXPOSITION "LA NUIT DE CRISTAL" 9-10 NOVEMBRE 1938 Exposition du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009 À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites. Accéder au site de l'exposition: La "Nuit de Cristal" http://www.librairiememorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&ui d=081110112738624813259 Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des Accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par la populatio allemande de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald. Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933. Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort. Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah. Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot. Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h En partenariat avec: La chaîne toute l'histoire Et le figaroscope Catalogue de l'exposition Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009. Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés. prix de vente: 39 euros Acheter le catalogue en ligne http://www.librairiememorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&ui d=081110112738624813259 VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE Individuels : les jeudis 13 novembre et 11 décembre 2008, visite guidée gratuite de l’exposition, sans réservation et dans la limite des places disponibles. Le rendez-vous est fixé à 19 h 30 à l’accueil. Durée : 1 h Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe Informations et réservations au 01 53 01 17 86 Légendes: 1/Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ». Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC 2/Scène d’humiliation à Vienne où des Juifs sont forcés de nettoyer le sol d'une rue. Vienne, Autriche, après mars 1938. Crédit photographique : Mémorial de la Shoah/CDJC. http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/inde x.htm Agenda - 25 mars: Soirée de rencontres avec les étudiants de l’UFAR Pour la troisième année, le G2iA accueille 14 étudiants de l’UFAR (Université Française d’Arménie) pour leur permettre de faire leur stage de 4e année dans une entreprise ou une collectivité française. Cette opération se fait grâce au soutien du Conseil général des Hauts de Seine et avec le partenariat de la CGPME92 qui cette année a proposé 10 stages. Comme tous ans, nous vous invitons à venir partager un moment de convivialité lors de la Soirée de rencontres avec les étudiants de l’UFAR et des Entreprises d’accueil le mercredi 25 mars 2009 à partir de 20 heures au Yan’s Club, 5 Avenue Reille 75014 Paris, avec l’ensemble des parties prenantes ayant rendu possible la mise en place de ces stages, à savoir les stagiaires de l’UFAR, les élus et notamment Monsieur Denis Larghero, la Direction des Relations Internationales du CG92, les représentants des entreprises / collectivités concernées, Arayik Navoyan le vice-recteur de l’Université, les familles d’accueil et les membres du G2IA. Et la participation de l’AWEX (Agence Wallonne pour l’Exportation) et la BACC (Belgian Armenian Chamber of Commerce), en vue es préparatifs d’une mission économique qui aura lieu fin mai avec la Grande Région ( région européenne composée de la Wallonie, le Luxembourg, la Sarre et la Lorraine) et pour laquelle le G2iA assurera l’organisation en Arménie. Participation aux frais : 35 € (hors parties prenants du projet évidemment invités) Inscription obligatoire : [email protected] Agenda - 29 mars : messe de requiem en souvenir de Krikor Chahinian Dimanche 29 mars 2009, Messe de requiem Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de Krikor Chahinian survenu le 15 février 2009. Ses élèves du Djemaran, Hamaskaïne Paris et les membres du Collège du dictionnaire Machtotz organisent une messe de requiem en son souvenir Dimanche 29 mars 2009 à la Cathedrale apostolique arménienne Saint-Jean Baptiste, 15 rue Jean-Goujon 75008 Paris. Lire la rubrique qui lui est consacrée dans la Bibliographie de l'ACAM : http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=chahiniankrikor Agenda - 29 mars: Rendez-vous philosophique à Auditorium Edmond J. Safra Rendez-vous philosophique à Auditorium Edmond J. Safra Walter Benjamin - dimanche 29 mars 2009, 15h30 La pensée et le destin de Walter Benjamin se situent en quelque sorte à l’orée de la Shoah. Son suicide à l’automne 1940 marque la fin d’un écrivain inclassable, dont l’oeuvre se construit en bonne part dans l’analyse des symptômes d’une nouvelle vision du monde, qu’il n’a de cesse de craindre et de dénoncer. Philosopher avec Walter Benjamin, c’est à la fois passer au crible la manière dont le fascisme s'est organisé, c'est aussi en considérer le passage dans des champs aussi divers que la politique, l’histoire ou l’esthétique. En présence de Michael Löwy, sociologue, philosophe, directeur de recherches émérite au CNRS et enseignant à l’EHESS, Philippe Simay, philosophe, Irving Wohlfarth, professeur de littérature allemande à l'université de Reims. Animée par Vanessa Nurock, philosophe, chercheur au CEA. Lieu : Auditorium Edmond J. Safra, niveau -1 Tarifs : 5 €, réduit 3 € Renseignements: 01 42 77 44 72 Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian Le programme de concert de Svetlana Eganian Concert: Svetlana Eganian RESUME : Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE;Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE C.N.S.M.D LYON 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9¨Ame Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian RESUME Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon Sogomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/ http://www.tourismeanimation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian56 99.htm Agenda - 3 avril: Après le sublime concert de Sergey Khachatryan à Pleyel... Après le sublime concert de Sergey Khachaturian à Pleyel, une date à retenir : le jeune violoniste sera de nouveau parmi nous vendredi 3 avril 2009, à 20H - PARIS/Théâtre des Champs Elysées, avec sa soeur Lusine Khachatryan, piano. En attendant, visualisez sa dernière prestation : C'était le 24 janvier à PARIS / Salle Pleyel, le sublime concert du violoniste arménien Sergey Khachaturian avec le Russian National Orchestra & Mikhail Pletnev. A visualiser sur ce lien http://mediatheque.citemusique.fr/VOD/20090124ONRussie/ Cliquer sur le chiffre "2" à gauche pour avoir directement le concerto d'Aram Khatchadourian. Et sur le "3" pour les rappels, où le violoniste joue tout seul. Les pièces de Rimski Korsakov (sans lui) sont aussi magnifiques. Biographie Né en Arménie en 1985 au sein d'une famille de musiciens – ses parents et sa sœur aînée sont pianistes –, Sergey Khachatryan remporte de nombreux concours, dont le Concours Louis Spohr puis, en décembre 2000, le huitième Concours international Jean Sibelius et, en 2005, le Premier Prix du prestigieux Concours Reine Elizabeth à Bruxelles. Il obtient une bourse d'étude de la Fondation Anne-Sophie Mutter et effectue ses débuts avec l'Orchestre philharmonique de Londres en janvier 2004 en interprétant, avec la célèbre violoniste, le Double Concertode Bach. Sa carrière internationale se développe par la suite en étroite association avec Kurt Masur : ils se produisent ensemble avec l'Orchestre national de France et l'Orchestre philharmonique de Londres, ainsi qu'avec le Philharmonique de New York et l'Orchestre de Cleveland. Les projets de Sergey Khachatryan comptent également des collaborations avec le Philharmonia Orchestra et Christoph von Dohnányi, le Philharmonique de Munich et James Conlon, l'Orchestre symphonique de Boston et Bernard Haitink. Sergey Khachatryan se produit en récital à travers le monde entier, dans des salles aussi prestigieuses que le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie Hall de New York, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le Alte Oper de Francfort. Madrid, Tokyo, Séoul, Paris, San Francisco, Hambourg et Dublin figurent également parmi les villes qui l'ont accueilli. Privilège réservé au vainqueur de l'édition 2005 du Concours Reine Elizabeth, Sergey Khachatryan joue le violon Stradivarius « Huggin » de 1708 prêté par la Nippon Music Foundation. Tout savoir sur l'artiste : http://sergeykhachatryan.net/ Agenda - 3 avril: 10 ans de la DA-connexion Invitation Vendredi 3 avril 2009, à 20h30 Fêtons ensemble les 10 ans de la DA-connexion Exposition photo, projection de films Tables rondes et conférence cocktail dînatoire Salle Communautaire de l’Eglise 12, rue de la Cécile – 26000 Valence Contact: Vasken 06 10 11 89 66 www.da-connexion.org [email protected] ========= COPEA ; DA-connexion ; Homenetmen ; NAZARPEK ; UGAB-JEUNES; JAF; NOR SEROUND Soirée de la Jeunesse avec Dj Kourk’N Samedi 28 mars 2009 à partir de 23h Adresse : 118 Rue de Courcelles 75017 Paris M Courcelles Inscriptions par mail : [email protected] Soirée organisée au profit de la veillée du 24 Avril Agenda - Forum Emploi Jeunes : Appel aux professionnels Appel du G2IA le Samedi 4 avril entre 13 h et 18 h le rendez-vous désormais traditionnel « FORUM EMPLOI JEUNES » se tiendra le SAMEDI 4 AVRIL 2009 à la Mairie du 9ème arrondissement à Paris Comme à chaque édition, votre expérience professionnelle s'avère déterminante afin de conseiller des jeunes qui entrent dans la vie active et désirent faire carrière dans votre branche. Le succès rencontré par cet événement tient à votre expérience, à la qualité de votre écoute et de vos conseils ! En fonction des demandes des jeunes, nous vous préviendrons, fin mars, des quelques RV en face à face que nous aurons pu organiser grâce à votre présence. Une réunion d'information avant le Forum pour en précisera les modalités pratiques. Agenda - La Belle Hélène aide le Collectif Urgence Darfour Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE HELENE d'Offenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du Ranelagh, au profit du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée organisée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif VAN, membre du Conseil d'Administration du Collectif Urgence Darfour vous incite à apporter votre soutien à cette initiative qui permettra à l'association d'aide aux Darfouris, à continuer ses actions. Représentation de LA BELLE HELENE au profit du Collectif Urgence DARFOUR Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE HELENE d'Offenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du Ranelagh, au profit du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée organisée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif VAN, membre du Conseil d'Administration du CUD vous incite à apporter votre soutien à cette initiative ! lundi 6 avril 2009 20:00 - 23:00 Théâtre du RANELAGH 5, rue des VIGNES, 75016 Paris, France Afin de continuer à mener ses actions, afin de dénoncer auprès de l'opinion, des politiques et des médias, les crimes commis au Darfour, le Collectif Urgence Darfour a besoin de votre aide. Nous vous attendons nombreux à cette unique représentation de LA BELLE HELENE, organisée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Tarif: 25 euros Etudiant, scolaires: 15 euros Merci d'envoyer vos chèques de réservation à : Urgence Darfour Maison des Associations 54, rue Pigalle 75009 Paris Bon à savoir : Théâtre le Ranelagh 5 rue des vignes - 75016 Paris Fax : 01 42 30 81 19 e-mail : [email protected] 3 Parkings : 19 et 80 rue de Passy 7 Av. du Président Kennedy Métro : Muette - Passy Rer C : Boulainvilliers Bus : 52, 22, 32 http://www.theatre-ranelagh.com/ Agenda - Ararat, mon amour au Théâtre Toursky La jeunesse arménienne de France présente un spectacle de l’Ensemble Araxe-Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens Ararat mon amour 10, 11, 12 avril 2009 Théâtre Toursky, Marseille Locations : France, Carrefour, Géant 0892 68 36 22 (0.34€/MIN www.fnac.com Renseignements et Réservations JAF 04 91 802 820 Le spectacle Après l’immense succès de Vanouch, légende d’Arménie, l’ensemble Araxe-Sassoun a choisi de célébrer la vie, dans son nouveau spectacle : Ararat mon amour. A travers les retrouvailles de deux frères, Aram, le Marseillais, et Manouk, le Erevantsi, Ararat mon amour retrace l’histoire plusieurs fois millénaire de l’Arménie et des Arméniens, peuple disséminé dans le monde entier depuis le génocide de 1915. Avec la participation de Franck II Louis, compositeur Simon Abkarian, comédien Fred Nevchéhirlian, slammeur Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour La jeunesse arménienne de France présente Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens Ararat mon Amour les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky. La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820 Agenda - Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale" Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale" Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue du Festival "L'Eure Poétique et Musicale", créé par l'Association "Les amis de la Musique et des arts" animée par Arminé Varvarian Voir le site de l'association www.ama-asso.fr A noter particulièrement le concert du 25 avril 2009, avec un programme très original où l'actrice Brigitte Fossey récite des textes du grand auteur mystique saint Grégoire de NareK et de Nersès Chnorhali, qui fut catholicos d'Arménie de 1166 jusqu'à sa mort, en 1173, sous le nom de Nersès IV. Voir le programme de cette soirée: http://www.ama-asso.fr/25avril.htm Présidente du Festival 27,rue de Chambéry 75015 Paris tel.06 25 79 19 91 Adresse mail: [email protected] Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Althen Paluds 1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009 Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négationnisme et historiens". 2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabirian et Mihran Amtablian. ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites). Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10). Les 1ères demandes seront servies en 1er. Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits. Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02 La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Artavazd Pelechian. L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds. Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de navettes. La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, manger, boire etc…) . C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915. C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire. Télécharger le programme http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392 Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Arménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province. - VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg - VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année. Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES : -Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires. De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*. Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition. *Voir les modalités à l'agence. VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected] Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne. Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise 1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu) Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien. L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa METHODE AUDIOVISUELLE 2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris. Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau. 3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDENTAL POUR LES NON – ARMENOPHONES Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi 3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel : RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51 Télécharger le pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181 Agenda - 3eme Festival international de la Poésie à Paris avec la participation de Levon Minassian Un grand événement se prépare Le mardi 29 septembre 2009 à 19 h30 Auditorium st Gérmain 9 rue Felibien Paris 6eme Avec Levon Minassian Mâitre arménien du doudouk et ses musiciens Dans le cadre du 3eme festival International de la poésie à Paris Avant tout le monde vous devez être tenu au courant les places peuvent déjà se prendre en adressant un chèque de 10 E par personne à l'intention de POÈTES A PARIS YVAN TETELBOM RESDENCE POTIERS A CHEMIN DES¨POTIERS 06220 VALLAURIS FRANCE tout le programme se trouve dans http://www.poetesaparis.fr/ voir dans PROGRAMME a la page MARDI 29 SEPT 2009 EVENEMENT 19 h 30 4, Rue Félibien 75006. Paris LEVON MINASSIAN & ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian http://www.levonminassian.com En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en matière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille, où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une communauté arménienne friante de sons, beaucoup d'abnégation, l'aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d'autres dont les bandes originales de Mayrig, L'Odyssée de l'espèce, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen... www.youtube.com/watch?v=L7B7PuUC3MM 1ère partie Sibel Chulliat : Née à Izmir (Turquie) en 1966, Sibel Chulliat a d’abord obtenu une licence de philosophie à l’université Haceteppe d’Ankara avant de se tourner vers le théâtre. En 1990, elle obtient le premier prix d’art dramatique du Conservatoire National d’Ankara et devient un an plus tard sociétaire du Théâtre National de Turquie Nazand Beghigani Nazand Begikhani (born 1964) is a contemporary Kurdish writer, poet and researcher.was born in Koya in Iraqi Kurdistan and has been living in exile since 1987 when she sought refugee status in Denmark. She received her PhD in comparative literature from Sorbonne, and published her first collection of poems in 1995. She has also translated works of Baudelaire and T. S. Eliot into Kurdish. Her translations into English have been published by the Poetry Magazine in the United Kingdom. She is also an active advocate for women's rights and is the founding member of Kurdish Women Action against Honour Killing (KWAHK). She has worked with Kurdish Institute of Paris and Kurdish Cultural Centre in London. Agenda - Exposition: La « Nuit de Cristal » "La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938 Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, cet événement est autant révélateur de l’indifférence des nations au sort des Juifs d’Allemagne et d’Autriche que de l’incapacité des états démocratiques à contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler. L'exposition présente des objets originaux provenant des synagogues incendiées lors de la "Nuit de Cristal", ainsi que de nombreuses pièces et images issues d'archives internationales. En Partenariat avec le Figaroscope et la chaîne Toute l'Histoire. Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009 À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites. Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald. Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933. Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort. Légende:Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ». Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC. Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah. Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot. En Partenariat avec : Le Figaroscope Et la chaîne toute l'Histoire Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h Le Catalogue de l'exposition Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009. Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés. Prix de vente: 39 euros disponible en français et en anglais. EXPOSITION TEMPORAIRE Individuelles : les jeudis 12 mars, 23 avril, 7 mai, 14 mai, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des places disponibles. Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite. Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72 Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement: au 01 53 01 17 86 http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&item Id=920 Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet. Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple. Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux. Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue brochée - 117 photos couleur. ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire. ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08 Format : 16/22 cm. 192 pages sur papier couché brillant 117 photos couleur, cartes Reliure cousue brochée Prix Public : 25 € ISBN : 978-2-81110-043-8 Editions KARTHALA 22-24, bd. Arago - 75013 Paris tél : 01 43 31 15 59 http://www.karthala.com/ Nota : L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet : ARMENIE Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ? Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions. Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie. Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux. Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise. Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublierez pas la légendaire générosité. Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant. La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier. Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental. Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ». Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur. http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DAconnexion Devenez bénévole Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission humanitaire en Arménie Vous voulez faire de l’animation ? Participer à un projet médical ? Aider à la rénovation d’écoles ? Réaliser un reportage photo-vidéo ? Rejoignez-nous ! La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31 août 2009 Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne Information : [email protected] Véra 06 64 43 30 25 www.da-connexion.org =============== A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement : découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les objectifs des photographes de la DA-connexion. [email protected] Eva : +33 (0)6 6462 34 37 Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple ! Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com et cliquez sur « Faites un don » via PayPal Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à partir de 30€. Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don. Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34 37 ou par email à [email protected]. Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage de André Labidoire EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire, paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend désormais leur repentance. "L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien." (André Ratch Labidoire). =================== André Labidoire EREVAN-PARIS IXe Roman témoignage ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009 17,90 EUR Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur incorrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est désormais ruiné. Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le génocide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jusqu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francisco, New York et enfin, à Paris. Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se succèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et introduisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité. EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde attend désormais leur repentance. André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les domaines de la communication sociale et politique. Il a effectué de nombreuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance, l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien de 1915. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous. L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont jamais rencontrés. Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution. Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné, Tigrane. C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus captivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire, par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de mes instituteurs. Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien. Erevan mai 2007 http://editinter.free.fr/labidoireandre.html Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008 LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008 INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008) NOMINATION FOR: BEST INTERNATIONAL WEB SITE http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/ http://www.lucinehovanissian.am/ mp3s from her latest album “Made in Armenia” are on: http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806 Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM l'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin. Bulletin de l'ACAM 21e Année N 71 Janvier - Avril 2009 Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous: http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26988 Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche. LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3 fc61844e VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/ Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes. En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles. Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler. Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas. Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses. Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure. • Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur ACHETER CE LIVRE: http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article= 248 FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009. POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h. Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages Nouveaux livres La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM : "La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / auteur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage --------Commentaire : Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques ======= "Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile Demange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage ----------Commentaire : A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre. Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?" En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque. Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire. Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence arménienne dans le pays. C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste. Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'extermination des Arméniens ? Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnaissance du génocide. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner ========== "La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage ---------Commentaire : Avril/mai 1909 L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humanitaire en territoire turc… Septembre 1915 La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française.... Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hommage au courage des marins français. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges ---------------------- Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique arménien E-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français - pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista - Voyez les modalités en pièce jointe ======= dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités. Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Internet : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php * pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783 Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a débuté en juin 1941 sur le front de l'est. "Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Issy-les-Moulineaux Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian. Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œuvrant pour la bonne cause ! Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes : - Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale. - Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du commerce équitable. - Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale. Les nouveautés 2008: - La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne. Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF. - Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie. - L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société. http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n oel_de_la_ville_accueille_les_associations Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques. Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique. Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915). CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES. Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable. Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant. Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur http://editions.sigest.net/page000100fc.html ou alors par un chèque de 14 euro libellé à SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication. http://editions.sigest.net Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie : Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés. [email protected] Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02 Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=30&Itemid=1 Pour acheter le livre http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=20&Itemid=33 Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'Arménie Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri. Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place. Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €. Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants. Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem. Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37 Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/ et le blog : http://blog.houys.eu Télécharger le pdf et le word document: http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316 Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“ La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure transmission de notre mémoire collective dans les écoles. “ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète. Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? » Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus. Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html ISBN : 978-2-84924-063-2 13 x 20 cm 62 pages 12,00 € ----------Pays visités dans le livre : Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie. Dans la presse pédagogique : Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres Extrait du livre : Boucles Les boucles du jour Tombées à vos pieds Caressent les nuits De nos mémoires brûlées. Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm SITES GENOCIDE ARMENIEN Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 ------------------------------------------------------------------------------------------ N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN Vigilance Arménienne contre le Négationnisme Boîte vocale : 08 70 72 33 46 [email protected] Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les News en ligne chaque jour sur : www.collectifvan.org