RR\691945FR.doc 5/27 PE386.642v02-00
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transition vers une économie sobre en carbone,
J. considérant que les consommateurs devraient être informés de manière optimale sur les
incidences de leurs achats en termes d'émissions de gaz à effet de serre,
K. considérant que les prix doivent internaliser le coût de biens communs mondiaux tels
qu'un climat stable,
L. considérant que la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques
(COP 13) de Bali, en décembre 2007, devrait engager les négociations devant aboutir à un
accord mondial et général post-Kyoto (couvrant la période commençant au
1er janvier 2013), assorti d'objectifs contraignants en matière d'émissions de GES,
M. considérant que l'objectif à long terme devrait consister à assurer la convergence
internationale des équivalents d'émissions de GES par habitant d'ici à 2050,
N. considérant que les pays qui ont ratifié le Protocole de Kyoto n'ont pas compromis leur
compétitivité (à l'exception notable du secteur cimentier) et ont pris des positions de tête
dans un monde où les émissions de GES peuvent être contrôlées,
O. considérant que tel ne sera peut-être plus le cas au cours de la période postérieure à Kyoto
si certains pays, en particulier les États-Unis, l'Australie, la Chine et l'Inde, entre autres,
n'adhèrent pas à l'objectif "+2°C", faussant ainsi la concurrence à l'avantage des
entreprises qui délocaliseront en des endroits non soumis à réglementation, les émissions
de GES liées à la production et au transport augmentant,
P. considérant que la lutte contre le changement climatique doit être menée à grande échelle
et que, pour que cette action soit efficace, il est nécessaire que tous les principaux acteurs
mondiaux, en fonction de leur degré respectif de développement, convergent vers des
orientations de politique commerciale qui soient compatibles avec cet objectif,
Du consensus à l'action
1. se félicite du large consensus des communautés scientifique et politique sur la gravité des
changements climatiques; réclame instamment la conclusion d'un accord mondial post-
Kyoto ambitieux, conforme au scénario du groupe de travail III du GEIC, sur la nécessité
de limiter l'augmentation de la température à 2°C, des ajustements correspondants étant
apportés aux autres accords internationaux relatifs au commerce, à l'aviation civile et à la
propriété intellectuelle; estime qu'un cadre pour l'après 2012 devrait permettre aux
différents pays de participer, en fonction de leur situation nationale, selon une approche
multiétape à court terme, et qu'à moyen terme, il conviendrait d'attribuer les droits
d'émission par habitant, d'abord aux pays industrialisés mais, par la suite, à tous les autres
pays; invite le Conseil et la Commission à œuvrer dans le sens d'un consensus sur un
cadre pour l'après 2012 en élargissant la portée des engagements afin d'inclure les acteurs
de première importance qui ne sont actuellement pas parties au Protocole de Kyoto,
notamment les États-Unis et l'Australie, et à collaborer avec les pays et les entreprises pris
individuellement en l'absence d'engagement de la part des gouvernements;
2. estime que l'UE et ses États membres doivent s'employer à appliquer rigoureusement le