nationalités qui ne s’étaient manifestées que par des religions. Apport de la civilisation
napoléonienne à Raguse (Dubrovnik). Napoléon, par l’occupation militaire des pays
européens, a fortifier un sentiment national. Exactions commises (massacre de Loria par
Massénaen 1806). Fichte va, à l’université de Berlin, faire le cours Discours à la nation, suite
à l’entrée des troupes napoléoniennes : « l’aurore du jour qui se lève, c’est la nation
allemande. ». Multiplication des guérillas contre l’occupation française.
Le jour où Napoléon entre à Berlin, le 29 octobre 1806, il décide de faire le blocus de
l’Angleterre : il répond à la tyrannie des mers. Tout bateau qui a touché à un port britannique
est saisi. D’une conquête défense, on passe à une conquête puissance. Talleyrand se rend
compte que l’Empereur déraille. La France, héritière de 1789 et représentante de l’Etat-
Nation, ne peut donc annexer et soumettre des peuples : la France pratique désormais un
impérialisme de conquête. Napoléon devient mégalomane : il croit que même les éléments lui
obéissent. A Erfurt, Napoléon propose un partage du monde, en donnant au Tsar de Russie
tout l’Empire Ottoman.
En entrant en Espagne en 1808, Napoléon commet sa première erreur en blessant le
nationalisme espagnol. Alors qu’en 1701, Louis XIV plaçait un Bourbon sur le trône
espagnol, en 1808, l’armée pille. Deux jours après l’entrée dans Madrid, la ville entre en
insurrection. En juillet 1808, dans le sud de l’Espagne, la Grande Armée est vaincue par une
armée espagnole et britannique.
En 1809, Napoléon charge en personne avec sa cavalerie et remporte la victoire. Mais ce n’est
qu’éphémère. Désormais, la Grande Armée a peur, est désorganisée.
L’Angleterre est aux aguets : elle exagère les difficultés en Espagne ; elle réussit par son or à
faire de nouveau entrer l’Autriche en guerre. En 1809, Napoléon étant englué en Espagne, les
Autrichiens passent rapidement à l’action pour venger Austerlitz. L’Empereur rentre en
Bavière et réunit la Grande Armée. Après des combats lourds le long du Danube – Napoléon
est blessé), en 1809, la Grande Armée rentre encore une fois dans Viennes, mais les ponts ont
été coupés. Essiling, en juillet 1809, le maréchal Lasne meurt dans les bras de l’Empereur.
Toute la grande armée est réuni : c’est la bataille de Wagram : en plusieurs jours, Napoléon
détruit pour la deuxième fois l’armée autrichienne. L’Empereur d’Autriche doit trouver une
épouse à Napoléon : il donne une de ses filles, Marie-Louise. A la naissance de Napoléon II
en 1811, surnommé « l’Aiglon », on donne du coup de canon.
IV « La Chute »
Le Tsar de Russie se rend compte que son commerce est dépendant de l’Angleterre.
L’Alliance avec Napoléon ruine la Russie. Le Tsar n’apprécie pas que Napoléon aille
chercher une Habsbourg. Le Tsar reconstitue alors son armée. Il envoie un ultimatum le 29
juin 1812. Napoléon entre en territoire russe : 600 000 hommes dont moins de 200 000
Français : on trouve des Prussiens, des Autrichiens… mais les autrichiens de Schwarzenberg
se perd ! Les Prussiens sont inutiles. Dès que Napoléon entre en territoire russe, il se heurte à
la tactique de la Terre Brûlée de Koutousov. Les Bachkir, cavaliers archers russes, font des
ravages. Des Grognards se suicident. 610 000 en juin, 475 000 au passage du Niémen, 155
000 à Smolensk. L’absence de retour vers Saint-Pétersbourg oblige de se diriger vers Moscou.
Le Tsar contraint Koutousov de stopper Napoléon. Les 6 et 7 septembre, c’est la bataille de la
Moskova / Borodino : 47 généraux sont tués. Le 7 septembre, la grande redoute des canons
tombe. L’Empereur résiste, les généraux lui conjurent de lancer la garde. 127 000 Français
ont mené l’assaut, 30 000 sont tués ou blessés. Napoléon entre à Moscou le 14 septembre ; les
Français attendent, mais le Tsar ne négocie pas. Moscou est incendié pour faire partir les
Français. Napoléon donne l’ordre de piller et d’incendier le Kremlin. Le 19 octobre, il