Pourquoi pense t-on aux « Chinois » quand on parle du tourisme en France ?
Ils ont été 1,7 million selon la DGCIS à parcourir les routes de France, à photographier les
monuments et à dévaliser les boutiques parisiennes.
Pourtant ils sont encore loin derrière les Américains avec leurs 3 millions d’arrivées ou
encore les touristes espagnols.
Les touristes chinois représentent pourtant le tourisme en France. Que ce soit dans un
cadre professionnel ou autour d’un verre, les Français abordent très souvent le sujet en
associant le tourisme aux visiteurs chinois.
Pourquoi ?
Ils dépensent en moyenne 1 718 euros par jour et par enseigne en détaxe. Ce qui les place
en tête des nationalités les plus dépensières en France (source : Global Blue).
Ils représentent pour de nombreuses marques de luxe françaises, plus du quart de leur
chiffre d’affaires.
On parle d’achats sur place, dépassant de loin le prix du voyage. Le shopping, l’activité
incontournable pour ces touristes qui priorisent sans discussion un passage dans les plus
grandes marques de luxe au cours de leur séjour.
D’après des études récentes, les 4 ou 5 pays qu’ils visitent lorsqu’ils viennent en Europe ne
se réduiraient plus qu’à 3, dont la France et la Suisse. Ils souhaitent par là, optimiser au
mieux la partie du séjour consacrée au shopping.
On mentionnait plus haut qu’ils ont été 1,7 million à venir en France en 2013, mais ce
chiffre n’a que peu de poids si nous le comparons aux autres nationalités.
Ce qui se cache derrière ce 1,7 million, c’est l’augmentation de 23,5% comparée 2012.
À cette vitesse et en prenant en compte toutes les mesures politiques pour faciliter leur
arrivée en France, on peut s’attendre à ce qu’ils soient près de 5 millions en 2020.
Le rêve de tout professionnel à Paris
Directeurs généraux, Responsables commerciaux, Chefs de projet marketing ou encore
chargés de communication sont sans cesse à la recherche de nouveaux leviers permettant
d’augmenter le chiffre d’affaires de leur société ou tout simplement de le pérenniser.
Lire ou entendre toutes ces informations dans la presse, à la radio ou encore à la télé, incite
indirectement à espérer, souhaiter, désirer ou vouloir : « Attirer cette clientèle chinoise ».
Pour certains acteurs, l’affluence que rencontre Paris est une opportunité naturelle et donc
une source de recettes supplémentaires dans les finances de la société. Pour d’autres, la
mise en place d’une stratégie de communication orientée tourisme est requise pour espérer
faire partie de ce pourcentage de magasins pour qui les touristes étrangers dérogent de leur
parcours initialement prévu.
Cécile R. responsable marketing d’une marque de prêt à porter à Paris, disait que « Susciter
l’intérêt, communiquer, accueillir et vendre aux touristes étrangers est une discipline à part