
 
On divise la région de l’abdomen en 9 cadrans centrés sur l’ombilic. 
  Autours de l’ombilic = la région ombilicale 
  Au dessus de l’ombilic, la région de l’estomac = l’épigastre. 
  Sous le relief des cotes = l’hypochondre droit et gauche. 
  Sur les cotés = les flancs droit et gauche. 
  En dessous de flancs, et limités par les ligaments inguinaux = les 
fosses iliaques internes droite (où une douleur oriente vers une 
appendicite) et gauche. 
 En dessous de l’ombilic = l’hypogastre. 
 
3) Schéma 3 : Etude de la paroi abdominale antérieure 
  
Dans un premier temps on dessine la colonne thoraco-lombaire de T10 à L1. Il s’agit, 
pour mémoire, d’un empilement de vertèbres, de plus en plus larges. Le dernier 
disque intervertébral unit L5 au sacrum. 
Le sacrum possède deux ailerons sacrés, 4 foramens sacraux pelviens. L’apex du 
sacrum est en relation avec le coccyx.  
Les crêtes iliaques séparent le petit bassin du grand. 
On peut dessiner une ligne médiane sur la paroi abdominale. Celle-ci est la voie 
reine pour l’« ouverture » de l’abdomen. On retrouve notre ombilic au niveau de L4. 
La limite inférieure de la paroi abdominale est représentée par le ligament inguinal.  
 
Sur les deux cotés de l’abdomen, on note des muscles très larges.  
Il s’agit de 3 couches successives, constituant le bord externe, et qui vont s’épuiser 
en avant, et se jeter sur une aponévrose (rappel : l’aponévrose est un des modes 
possibles de terminaison d’un muscle, c’est un fascia très solide). Ces muscles sont 
appelés les muscles larges de l’abdomen. 
L’aponévrose est une enveloppe solide et épaisse, qui va combler toute la région. 
Elle s’enroule au niveau du ligament inguinal, arcade fibreuse très solide, délimitant 
une zone de communication entre la racine de la cuisse et la cavité abdominale.  
Sous cette aponévrose, on trouve ce que l’on appelle dans le langage courant les 
«muscles abdominaux». Leur insertion proximale se fait à la face superficielle des 
cotes. On parle de « tablettes de chocolat », car ce sont des muscles poly-
gastriques, c'est-à-dire qu’ils ont divers chefs reliés par des structures tendineuses. 
Au-delà de l’ombilic, il n’y a plus qu’une branche horizontale, soit un seul corps 
musculaire. Cet ensemble s’appelle le muscle droit de l’abdomen (il faut bien 
comprendre que de part et d’autre de la ligne médiane, on va avoir 3chefs, reliés par 
structures tendineuses, puis une branche horizontale). 
 
L’aponévrose va se dédoubler : un feuillet passe en arrière du droit de l’abdomen, et 
un autre en avant. La réunion avec les deux autres feuillets du droit de l’abdomen du 
coté controlatéral se fait au niveau de la ligne médiane. 
Ceci explique pourquoi on qualifie de voie royale chirurgicale cette ligne médiane : 
juste au milieu, on passe dans une région où on ne va couper que du fascia (les 
deux feuillets se sont alors réunis). 
Si on se décale, on peut alors couper feuillet antérieur de l’aponévrose. Il va alors 
falloir récliner le muscle, puis couper le feuillet postérieur. Il faudra faire attention en 
en refermant à solidement joindre les différents feuillets. 
A noter qu’un peu plus en dessous de l’ombilic, cette ligne est plus large.