Cadre contextuel général
Dans son cinquième rapport d’avril 2014, le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental
sur l'évolution du climat a fait ressortir de façon scientifiquement tangible le fait que le
«climat change» en raison de nos émissions de gaz à effet le de serre (GES) qui sont
globalement en augmentation croissance depuis la période préindustrielle. Et en absence
d’actions vigoureuse pour inverser la tendance, il faudrait s’attendre à des impacts
«graves, étendus et irréversibles» notamment sur la santé humaine, la sécurité
alimentaire, la biodiversité et l’environnement naturel. Toutefois, une large prise de
conscience de l’importance des enjeux climatiques dans de nombreuses régions du
monde à travers toutes les sphères des sociétés a semblé donné naissance à une
certaine volonté politique des pays à trouver un accord global sur le climat sous l’égide
de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC)
notamment lors de la COP 21 à Paris en décembre 2015 pour la période post-2020.
L’Objectif ultime fixé parties prenantes de la CCNUCC est d’aboutir à limiter la hausse
globale des températures à 2°C en moyenne planétaire de plus qu’avant la Révolution
industrielle avec un effort significatif (plus de 50% entre 2010 et 2050 selon le GIEC) de
réduction des GES.
L’instrument légal Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN)
élaboré lors de la COP19 par un appel de la CCNUCC à toutes les parties: invitation à
toutes les parties à entamer ou d'intensifier les préparatifs nationaux pour leurs (de
INDCs), sans préjudice à la nature légale de ces contributions, dans le contexte de
d’adoption d'un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat convenu ayant
force de loi en vertu de la convention applicable à toutes les parties en vue d'atteindre
l'objectif de la convention telle que prévue dans l'article 2 et de les communiquer à
l'avance avant la 21ème session de la Conférence des Parties.
Dans le contexte africain, les impacts du changement climatique constituent un frein au
développement en raison d’une extrême vulnérabilité. Et ceci malgré le fait que l’Afrique
reste un faible émetteur de GES….de l’ordre de 4% soit environ une à trois tonnes par
habitant selon la région considérée. Le cadre des négociations internationales sur le
climat constitue non seulement une opportunité de développement durable pour l’Afrique
mais une occasion d’assumer sa parcelle de responsabilité face à la nécessité de réduire
l’impact écologique de l’homme sur la planète en termes d’émission de GES.