Réseaux et technologies optiques

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Ecole Nationale Supérieure
Des Télécommunications de Bretagne
Projet TPP CPA
Réseaux et technologies optiques
Rapport final
Groupe 5K :
AKHDARI Oussama
BORREL Vincent
CHENTOUF Souhail
JUILLOT Guillaume
THEVENARD Julian
Encadrant :
LE MOING Claude
Décembre 2001
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Groupe 5K
mars 2001 – page n°1
Synthèse
Le but de notre projet est de proposer une solution technique offrant un meilleur débit
et à un meilleur coût au sein de la boucle locale, la demande en débit étant de plus en plus
croissante au sein des entreprises. Après avoir étudié différentes technologies, nous avons
envisagé une solution toute-optique utilisant les composants optiques de dernières
générations. Nous avons donc mis en place une société qui offrira des services d’installation
et de conseil de ces réseaux. Notre innovation réside dans le fait d’une allocation dynamique
en temps réel des capacités du réseau en fonction des besoins de chaque utilisateur.
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Sommaire
Synthèse __________________________________________________________________ 2
Sommaire _________________________________________________________________ 3
Introduction _______________________________________________________________ 4
1 - Les différentes solutions pour la boucle locale _________________________________ 5
1.1 - Réseau téléphonique __________________________________________________ 5
1.2 - xDSL _______________________________________________________________ 5
1.3 - Le réseau câblé ______________________________________________________ 5
1.4 - La boucle locale radio _________________________________________________ 5
1.5 - Autres technologies disponibles _________________________________________ 6
1.6 – L’intérêt de la fibre optique jusqu’à l’utilisateur __________________________ 6
2 - Bases technologiques à la transmission optique _____________________________ 8
2.1 - Multiplexage optique _________________________________________________ 8
2.2 - L’OADM (Optical Add/Drop Multiplexer) _______________________________ 9
3 - Notre projet et son marché ________________________________________________ 11
3.1 – Présentation succincte de notre projet __________________________________ 11
3.2 – Clientèle ___________________________________________________________ 11
3.3 – Besoins ____________________________________________________________ 11
3.4 – Concurrence _______________________________________________________ 12
3.5 - Partenaires _________________________________________________________ 12
3.6 - Réglementations, législations __________________________________________ 13
5 - Mise en œuvre de la société _______________________________________________ 17
5.1 – Les différents groupes de travail _______________________________________ 17
4 – Aspect technique de notre projet ___________________________________________ 14
4.1 – Intérêt du routage dynamique ________________________________________ 14
4.2 - Composition matérielle de notre réseau dynamique _______________________ 14
4.3 – Aspect logiciel ______________________________________________________ 15
Glossaire _________________________________________________________________ 20
Bibliographie_____________________________________________________________ 21
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Introduction
De jours en jours, les technologies en matière de télécommunications ne cessent de
progresser; que ce soit dans les domaines des augmentations de débit mais également du point
de vue de la sécurité et de la précision des transmissions ou bien encore de la rapidité de mise
en œuvre d’un réseau.
L’objectif de notre entreprise est d’offrir, sur le marché, un produit de très haute
qualité, à la pointe de la technologie actuelle au sujet de la transmission de données. Ce
procédé mis en oeuvre fait appel à un système optique appelé OADM. La dernière génération,
de cette technique optique, apporte un routage dynamique qui augmente considérablement
son efficacité. C’est sur ce composant que repose une partie de notre entreprise.
En effet, le but, recherché par notre société, est la réalisation et l’installation d’un
réseau « tout optique » au sein d’une boucle locale. Cet aménagement de nouveaux réseaux
vise essentiellement des entreprises ou/et des administrations nécessitant un besoin régulier ou
intermittent en débit. En fait, c’est également sur notre capacité d’écoute et d’étude cas par
cas de nos clients, que repose en partie l’avenir de notre société. C’est en offrant des services
adaptés a chaque type de demande et en proposant des systèmes de haute qualité, que nous
espérons conquérir de nouveaux marchés, tel que l’aménagement de nouvelles constructions
publiques ou bien de nouvelles entreprises ; de plus, nous envisageons également le
remplacement d’anciennes infrastructures utilisant la technologie du cuivre.
Aussi, la définition même de nos services permet une diversité de nos clients, ceux ci
peuvent en effet appartenir à des domaines d’activité très variés. Cette particularité est
indéniablement un atout de plus à mettre du coté de notre action; ceci permet en effet de faire
face a une crise dans un secteur d’activité, sans être handicapé.
Cependant créer l’ensemble du réseau nous est impossible, la réalisation des
composants optiques nécessite un important et coûteux dispositif de développement et de
mise en place; c’est donc dans la solution de la sous-traitance que nous avons logiquement
décidé de nous orienter. De plus une composante importante de la réussite de notre projet est
l’information, notre produit est en effet nouveau, il se doit d’être connu pour être admis. Nos
concurrents sont d’ailleurs des adversaires indirects qui utilisent d’autres technologies que la
notre, misant sur une stabilité du marché ; à l’inverse, nous ferons notre possible pour
diversifier ce marché et promouvoir le « tout optique » afin de rentabiliser notre projet et ce,
dès la fin de la première année d’exploitation.
Dès à présent, on observe que la loi de Moore peut s'appliquer aux capacités de
transmission des réseaux dans le monde entier. D'aucuns imaginent donc que l'optique sera au
21ème siècle ce que l'électronique fut au 20ème. En être les précurseurs, en matière de
télécommunication, peut s’avérer déterminant voire capital pour le développement et la
prospérité de notre société.
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1 - Les différentes solutions pour la boucle locale
La boucle locale, aussi appelée « le dernier kilomètre » est le câble reliant la prise de
l’utilisateur au premier central où se réunissent les liaisons de tous les utilisateurs. Dans le
rapport de l’INRIA sur la Boucle Locale, les diverses méthodes de boucle locale sont
présentées.
1.1 - Réseau téléphonique
Deux versions de réseau téléphonique existent : une version analogique (RTC) et une
version numérique (RNIS), beaucoup moins répandu dans la majorité des pays.
Les débits maximums sont de 56kbits/secondes pour RTC et 128kbits/secondes pour RNIS.
1.2 - xDSL
Disponibles commercialement depuis 1998, les technologies ADSL, HDSL et VDSL
utilisent les câbles en cuivre du réseau téléphonique. D’installations plus chères, elles
permettent des débits plus importants que par un simple modem.
En effet l’ADSL permet des débits de 1 à 9 Mbit/s du réseau vers le client et jusqu'à
640 Kbit/s du client vers le réseau sur une distance de 2 à 6 kms. L’HDSL, plus orienté vers
l’entreprise, permet un débit de 2Mbits/s symétrique, voire 50Mbits/s pour l’VDSL.
Malheureusement, le VDSL ne permet ce débit que pour des distances de 300m.
1.3 - Le réseau câblé
Le support est celui qui a été installé par les câblo-opérateurs pour la transmission de
chaînes TV vers les foyers. A l’origine unidirectionnel (de la tête du réseau vers les foyers), il
peut être facilement modifier (du moins en Europe) pour être bidirectionnel. Un avantage du
câble est que l’opérateur peut jouer dynamiquement sur le nombre d’abonnés branchés sur le
même câble afin d’assurer les débits contractuels. Le débit est partagé et est de l'ordre de 1.2 à
40 Mbit/s dans le sens descendant et de 0.5 à 1.5 Mbit/s dans le sens montant
Cette technologie étant dérivée de l’offre télévisuelle, elle est très peu disponible en zone
industrielle d’où une utilisation principalement privée.
1.4 - La boucle locale radio
Cette technologie a pour principal avantage de ne pas nécessiter d’infrastructures
filiaires. Firstmark annonce des débits symétriques allant jusqu’à 2 x 8 Mbits/s dans un rayon
de 5 à 10 km autour de l’émetteur.
Malheureusement, cette technique est très sensible aux perturbations atmosphériques.
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1.5 - Autres technologies disponibles

La voie satellitaire
Cette méthode est à l’évidence très peu viable financièrement. En effet le déploiement
des 288 satellites de Teledesic va coûter 9 milliards de dollars pour des débits de l’ordre de
l’ADSL.

Le réseau électrique
Cette méthode est encore au stade de la recherche. Outre le haut débit, il devient
possible avec cette technologie d'installer chez soi un réseau interne sur le mode du réseau
local d'entreprise sans nécessiter de pose de câbles.
Malgré des débits de plus en plus importants sur tous les supports de transfert de
données, l’optique reste la technologie actuellement la plus rapide
1.6 – L’intérêt de la fibre optique jusqu’à l’utilisateur
La numérisation des réseaux audiovisuels et des réseaux de télécommunications donne
accès à des services toujours plus sophistiqués, qui sont à la fois plus interactifs et davantage
orientés vers le multimédia. L'actuelle infrastructure d'accès physique à usage domestique ou
professionnel n'est pas parfaitement adaptée aux services multimédias interactifs. En effet elle
a notamment besoin de se développer en un réseau d'accès à large bande offrant un haut débit
pour la transmission de données en temps réel.
La fibre optique est la solution qui peut répondre à ces demandes et à ces besoins. Elle
permet la transmission d’informations en utilisant la propagation de signaux lumineux. Les
avantages de la fibre optique comme support de base du réseau de communication sont
nombreux, tant au niveau de la capacité de transmission, qu'au niveau de la qualité de cette
transmission. A titre de comparaison, la capacité en bande passante d'un câble en cuivre
avoisine les 500 Mbits/s, tandis que celle d'une fibre optique peut atteindre au minimum 10
Gbits/s. Cependant l’utilisation de la fibre optique jusqu’à l’utilisateur (FTTH) reste très
onéreuse ; c’est pour cette raison que son utilisation est limitée jusqu'au « coin de rue »
(FTTC). L’utilisateur est ensuite relié au réseau en fibre optique par l’ADSL ou d’autres
techniques moins coûteuses.
La liaison laser est une alternative à la fibre optique. En effet cette technique de
transmission de données a de nombreux avantages :
 Qualité de transmission : très bonne qualité dans la catégorie de la transmission sans fil
 Facilite et rapidité de la mise en œuvre (aucun travaux de voiries) ; d’où un
amortissement rapide de l’installation
 Haut débit : plus d’1 Gbit/s
 Flexibilité : nombreuses possibilités d’utilisation à l’intérieur ou à l’extérieur, pour un
jour ou pour toujours
 Distance de transmission : jusqu’à 5km aujourd’hui, certainement plus dans un futur
proche
 Transmission sécurisée : la liaison laser ne rayonnant pas, elle est plus sûr et beaucoup
plus difficilement piratable que la liaison radio
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Quelle que soit la technologie optique utilisée, certaines liaisons se chevauchent ce qui
nécessite l’utilisation de systèmes pour aiguiller les signaux optiques tels que le
multiplexeur/démultiplexeur.
1.7 – Résumé des diverses technologies de transmission
Technologie
Réseau téléphonique
ADSL
HDSL - VDSL
Débits maxima
128 kbits/s
1 à 9 Mbits/s du réseau vers le client
640 kbits/s du client vers le réseau
2 à 50 Mbits/s symétriques
Réseau câblé
1 à 40 Mbits/s du réseau vers le client
0.5 à 1.5 Mbits/s du client vers le réseau
Boucle Locale Radio 8 Mbits/s symétriques
Remarque
Pour la version RNIS
Valable sur des distances
de l’ordre de 300 m
Peu disponible en zone
industrielle
Problème de
réglementation pour
l’attribution des fréquences
A RAJOUTER : OPTIQUE
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2 - Bases technologiques à la transmission optique
2.1 - Multiplexage optique
Pour faire face aux besoins de raccordement et de bande passante dans les réseaux
mondiaux, la solution WDM ( Wavelength Division Multiplexing) a été proposée comme
procédé de multiplexage optique à la fois rentable et hautement performante. Cette solution
permettra de faire face à l'augmentation de la demande en haut débit et a l’accroissement des
transferts de données.
La DWDM (WDM dense) a pour principe de combiner plusieurs porteuses optiques
(jusqu’à 80) de longueurs d’onde différentes dans une même fibre optique. Chaque porteuse
est modulée par un signal différent. Par conséquent, la capacité totale de la fibre est multipliée
par le nombre de porteuses optiques, ce qui évite l’installation fort coûteuse de nouvelles
fibres ou de nouveaux câbles.
La technologie WDM a d’abord été appliqué à la transmission longue distance avec
des capacités allant jusqu’à 8,2Tbits/s. Mais les augmentations de trafic ont aussi touché les
nœuds de réseau pour atteindre finalement l’usager. De plus les progrès actuels permettent
d’envisager l’utilisation future d’une plage de fréquence plus importante qu’actuellement.
Vers une plus
grande plage de
fréquence ou
d’autres plages
de fréquences
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Atténuation du
signal optique en
fonction de la
longueur d’onde
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D’autre part, la technologie actuelle utilisant des intermédiaires électroniques lors des
phases de multiplexages / démultiplexages tend aujourd’hui à être remplacée par des
composants optiques (OADM) plus fiables et rapides et moins chers.
2.2 - L’OADM (Optical Add/Drop Multiplexer)
Un des coûts élevés du recours à la fibre optique est dû à l’utilisation des routeurs. On
utilise de plus en plus des routeurs qui ne requièrent pas une transformation du signal optique
en signal électrique. Ces routeurs totalement optiques sont des OADM et ils sont bien plus
fiables et plus économiques.
Il existe actuellement 3 générations d’OADM :
2.2.1 - Première génération
L’utilisation de cette génération de composants OADM implique un routage fixe,
c’est-à-dire que la longueur d’onde routée reste la même. Plusieurs signaux possédant des
longueurs d’onde différentes sont d’abord multiplexés. A un nœud du réseau, l’OADM extrait
une longueur d’onde particulière fixée à la construction du réseau et permet d’insérer un autre
signal à cette longueur d’onde. Cette génération de routeurs est toujours en place dans les
liaisons point à point établies sur de longues distances.
OADM dans une liaison point à point
2.2.2 - Deuxième génération
Avec cette technologie, le routage devient dynamique : la valeur de la longueur d’onde
à extraire et à insérer peut être commandée à distance. Cette génération permet de remplacer
la première dans les réseaux point à point. Ces réseaux deviennent donc plus modulables et
ainsi plus rentables.
2.2.3 - Troisième génération
La technologie de ces routeurs est globalement la même que celle des routeurs de
deuxième génération mais elle peut s’adapter à des réseaux en boucle.
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2.2.4 - Le principe de fonctionnement des OADM
(voir figure ci-dessous)
Le signal multiplexé entre dans l’OADM où il est démultiplexé. Les différentes
longueurs d’onde obtenues sont ensuite commutées grâce à différents moyens tels que les
réseaux de Bragg. Ces commutateurs permettent l’extraction et l’insertion sur chaque voie de
l’OADM.
Ces différents commutateurs sont constitués de réseaux ou de miroirs.
Commutateurs
Entrée
D
E
M
U
X
M
U
X
Insertion
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Sortie
Extraction
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3 - Notre projet et son marché
3.1 – Présentation succincte de notre projet
3.2 – Clientèle
Notre clientèle type est les entreprises de taille moyenne à grande. Qu’elles soient
dans l’industrie ou dans les services, elles ont besoin d’important débits afin de fonctionner
correctement. De plus, il est indéniable que leur demande en débit va sans cesse s’accroître.
Mais nos services s’adressent également aux administrations, comme les centres de
Sécurité Sociale, les bureaux de Postes et centres de tris, mairies, hôpitaux …
Notre réseau convient bien évidemment aux campus, écoles, bibliothèques ou parc des
expositions, etc où de nombreuses données sont transférées.
Pour résumer, notre clientèle est tout groupe de personnes ou entreprises souhaitant
échanger des données à très haut débit.
3.3 – Besoins
Dans toutes entreprises, plusieurs zone différentes doivent sans cesse échanger des
informations. De plus la quantité de données échangées peut être très importante, par exemple
si l’entreprise à recours au TSE et variée considérablement dans le temps, comme par
exemple lorsqu’une vidéoconférence doit être retransmise.
Portail Internet
Service clientèle
Base de données
Recherche &
Développemen
t


Exemple d’organisation
d’une entreprise
Production
Lieux de réunion
Le réseau installé doit donc répondre à plusieurs impératifs :
Réseau très rapide tant au niveau du débit qu’au niveau du temps de réponse
Réponse en temps réel à une demande de très haut débit
En effet, un simple échange de mails demande une bande passante beaucoup moins
importante qu’une vidéoconférence mais celle-ci n’a lieu qu’occasionnellement
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


Réseau modulable
Les entreprises ayant rarement une structure définitive, il faut prévoir un agrandissement,
une réduction ou une complète réorganisation du réseau. Ceci doit se faire rapidement et à
moindre frais.
Adaptabilité aux futures technologies, par exemple pour une augmentation du nombre de
longueurs d’onde ou du débit par longueur d’onde
Transmissions sans perte
D’autres fonctionnalités peuvent être demandées par le client, comme par exemple un
système de priorité entre informations si le réseau venait à saturer.
Autre point important dans certains cas : la sécurité. Le réseau doit être inpiratable,
c’est-à-dire une personne non autorisée ne peut ni modifier les données circulant sur le réseau
ni même les intercepter. Or l’utilisation de l’optique garantit un très haut niveau de sécurité :
 Au niveau de la fibre car connecter un réseau de lecture ou d’écriture
secondaire sur une fibre optique demande des moyens et du temps trop
importants pour être opérés discrètement
 Au niveau des nœuds car le fait de ne pas utiliser d’électronique permet
d’empêcher une simple soudure pour se connecter au réseau
3.4 – Concurrence
3.5 - Partenaires
3.5.1 – Partenaires techniques
Les systèmes de routage (OADM) seront sous-traités par des grands groupes : en effet
les coûts de développements de ces composants sont hors de prix pour une start-up. La
recherche sur ces composants de nouvelle génération est en plein essor.
Par exemple la Sagem propose des composants OADM :
Voir site : http://www.sagem.com/fr/produits/reseaux-optiques/sdh-acces
En ce qui concerne les fournitures optiques plus conventionnelles (fibres
optiques, connectiques, matériel de raccordement), Pipeau-ptic peut s’adresser à des grands
groupes comme Alcatel ou encore des petites sociétés spécialisées dans la vente de ce type de
matériels :
Exemple: société Phase-Optic : http://www.phase-optic.com
société Optical Fiber Solutions : filiale de Lucent : http://www.lucent.com
société Photonetics : http://www.photonetics.com/
Un appel d’offre pourra être effectué afin de choisir nos fournisseurs avec les
contraintes de prix et de qualité que nous leur imposerons.
Nous ne pouvons pas à l’heure actuelle développer de nouveaux éléments
techniques. En revanche, une équipe d’ingénieurs devra développer un logiciel permettant
d’adapter notre innovation aux éléments techniques. Elle pourra faire appel au monde
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universitaire. Ainsi des relations avec des pôles de recherche en télécommunications
pourraient être envisagées.
3.5.2 – Partenaires financiers
Les autorités publiques proposent des aides à la création d’entreprises : ainsi notre
société pourrait obtenir un fond de roulement capable de garantir le bon fonctionnement de
l’entreprise pendant sa phase de démarrage.
De plus il existe des bourses allouées aux sociétés développant des technologies
innovantes, dont notre entreprise pourrait bénéficier.
Le soutien des banques est également important : des emprunts devront être réalisés. Il
y a 2 ou 3 ans, en plein essor économique des télécommunications, les banques accordaient
des crédits à taux très avantageux. Depuis quelque temps, suite à quelques mésaventures de
certaines start-up, elles exigent des plans de développement de société à rentabilité à court ou
moyen terme. Ainsi le caractère innovant de notre société, son projet et ses objectifs
pourraient nous laisser espérer des financements intéressants.
3.6 - Réglementations, législations
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4 – Aspect technique de notre projet
4.1 – Intérêt du routage dynamique
Si le routage utilisé est fixe, cela signifie que pour échanger des informations entre
deux zones, une ou plusieurs longueurs d’onde sont attribuées exclusivement. Cette longueur
d’onde ne peut donc pas servir ailleurs et d’autres longueurs d’onde ne peuvent pas être
utilisées pour la communication entre les deux zones concernées.
Dans le cas d’un routage dynamique, les deux zones échangent des données en
utilisant toutes les longueurs d’onde disponible et celles-ci sont entièrement libérées après le
transfert. Le réseau répond donc en temps réel à la demande et permet d’utiliser à tout
moment le maximum de débit du réseau.
Le schéma suivant illustre bien l’avantage du routage dynamique. On suppose que
chaque longueur d’onde a un débit de 40Gbits par seconde.
Mais le réseau peut aussi être une alternative entre du routage fixe et du routage
dynamique. Il est possible d’allouer un certain nombre de longueurs d’onde pour une
communication entre deux zones (liaison statique) qui doivent avoir un débit minimum à tout
instant, en toutes occasions mais qui peut aussi utiliser les ressources non exploitées du
réseau.
4.2 - Composition matérielle de notre réseau dynamique
La fibre optique permet de relier les zones entre elles. Elle devra répondre aux besoins
en longueurs d’onde et en atténuation dans le cas de larges réseaux.
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Aux nœuds du réseau devront être installé des routeurs. Ceux-ci se chargeront de
plusieurs tâches :
 Transmettre les données de leurs entrées vers leurs sorties en fonction du
destinataire
 Allouer en temps réel les longueurs d’onde à chaque donnée en fonction de la
demande et de l’occupation du réseau
 Eventuellement gérer les ordres de priorité et autres services complémentaires
Ces routeurs devront répondre à plusieurs impératifs :
 Etre facilement reconfigurable : par exemple à l’aide d’un simple ordinateur
qu’on connecte au routeur pouvoir mettre à jour le protocole d’échange,
redéfinir des liaisons statiques, des ordres de priorité … Cette nouvelle
configuration se transmet elle-même à tous les routeurs à partir du routeur sur
lequel a été fait la reconfiguration
 Poids, taille, consommation électrique, échauffement … devront être aussi bas
que le souhaite le client
 Résistance aux chocs et inviolablilité
4.3 – Aspect logiciel
L’aspect logiciel se décompose en deux partie : le protocole de communication et la
configuration des routeurs.
4.3.1 – Protocole de communication
Le protocole de communication se charge d’allouer les longueurs d’onde en temps
réel, en tenant compte des spécifications du réseau). En outre, les OADM sur le marché étant
très variés et nouveaux, ils utilisent des instructions pour l’insertion et extraction différente. Il
faut donc étudier en détail celles-ci.
Certains protocoles (sans la partie instructions spécialisées des OADM) peuvent déjà
existé. On se contentera alors d’obtenir les droits pour l’utiliser et de l’adapter au jeu
d’instructions utilisé par l’OADM.
4.3.2 – Logiciel de configuration
Ce logiciel aura pour tâche de permettre une reconfiguration rapide du réseau.
L’administrateur du réseau, après avoir rentré un mot de passe, pourra à l’aide d’une interface
graphique modifier les grandes caractéristiques du réseau. Cette partie interface peut être
installé sur un unique ordinateur portable qui se connecte sur un routeur lorsqu’une
reconfiguration est à faire. Cette partie du logiciel peut en outre contenir une simulation du
réseau afin de visualiser aisément les conséquences de la reconfiguration.
Une seconde partie du logiciel, intégré dans chaque routeur, se chargera de transférer
cette reconfiguration sur l’ensemble des routeurs. Elle comprendra donc une routine d’envoi
de configuration et une routine de réception. Lors de cette reconfiguration, il faudra faire
attention à assurer le transfert des données ou au moins empêcher toutes pertes de données.
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Les reconfigurations plus complexes (débit par longueur d’onde, nombre de longueurs
d’onde …) peuvent éventuellement se faire grâce à ce même logiciel mais nécessitera
l’intervention d’un personnel spécialisé dans cette manipulation.
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5 - Mise en œuvre de la société
5.1 – Les différents groupes de travail
Notre société ne délivre pas de services d’opérateurs. En revanche elle peut se définir
comme équipementier, au même titre que Alcatel ou la Sagem. Notre entreprise aurait une
dimension de petite taille : le nombre d’employés prévus dans la première phase de lancement
est inférieur à 20 personnes. Nous délivrons donc des réseaux à allocation dynamique,
innovation importante par rapport aux installations actuelles. Notre société à taille raisonnable
permet un suivi très précis des clients et une disponibilité que ne pourrait offrir une société de
taille démesurée.
Nous avons décomposé notre projet en six groupes de travail qui s’étaleront sur une
période totale de huit mois. Notre effectif comprendra 13 personnes (y compris nous) : deux
commerciaux, 4 testeurs, 4 ingénieurs, 5 techniciens chargés de l’installation, un gestionnaire
chargé de rassembler les partenaires financiers et de veiller à la santé financière de
l’entreprise et finalement une secrétaire de direction.
Les groupes de travail sont les suivants :
GT1 : gestion du projet
GT 2 : recherche et développement
GT 3 : service commercial
GT 4 : phase de test
GT 5 : étude de marché
GT 6 : installation
GT1 : gestion du projet
Ce groupe de travail, étalée sur toute la durée du projet, consiste à superviser le projet
et garantir l’application de la politique entérinée par le conseil administratif et visant à offrir
un produit haut de gamme en imposant de sévères contraintes sur la qualité des produits soustraités ainsi que sur les tests de validation, et le respect du cahier des charges et des délais
prédéfinis lors du contrat.
Cette fonction sera assurée par nous même, sachant que nous sommes les seuls à
maîtriser parfaitement l’ensemble du projet et serons plus soucieux de l’évolution de notre
jeune entreprise. La secrétaire sera chargée d’assurer la coordination de nos actions et
celles des autres employés.
Le personnel sera convoqué à des réunions mensuelles pour déposer le bilan de la
période et proposer d’autres solutions pour l’avenir proche. D’autres réunions exceptionnelles
pourront avoir lieu dans le cas où de nouvelles données surgissent. Toutes ces réunions seront
instaurées et supervisée par les membres de ce groupe de travail.
En outre, ils se chargeront à la naissance de l’entreprise de demander les conseils d’un
juriste pour les problèmes d’autorisations et de licences contrôlées par l’ART. Cela
temporairement, jusqu’à ce que la société soit parfaitement en règle.
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GT2 : recherche et développement
Nos quatre ingénieurs, dans le cadre d’un bureau technique, auront pour mission la
réalisation théorique du « réseau optique à allocation dynamique » :
 Etude des différents composants OADM disponibles sur le marché afin de faire
une sélection et de comprendre leur fonctionnement
 Elaboration d’un algorithme de routage propre à l’architecture d’un réseau
utilisant des OADM : collaboration éventuelle avec des écoles de
communication et des centres de recherche
Ce groupe de travail est certainement le plus important de tous. En effet, sans
documentation sur les OADM, il est impossible de réaliser des échanges de données entre eux
ni de concevoir le logiciel et le protocole de communication.
Afin d’assurer un réseau de très haute qualité, ce groupe de travail doit être des plus
efficace et encadré au mieux. Ce travail de documentation et de conception logiciel se
déroulera sur 8 mois. Par la suite, les ingénieurs embauchés continueront à travailler sur
l’installation effective des réseaux chez les clients.
GT3 : service commercial
Ce service sera composé de deux commerciaux. Dans la phase de lancement du projet,
leur travail se divisera entre :
la recherche de clients potentiels, ainsi que de clients « tests » pour les premiers essais
réels du réseau
les relations avec les fournisseurs
Une fois les fournisseurs définis, ce service pourra se concentrer entièrement sur la
clientèle.
GT4 : phase de test
La réussite de notre projet dépend, fortement, des résultats obtenus dans ce groupe de
travail visant à construire un réseau-type satisfaisant au cahier des charges normalisé
(« moyen »). Nous envisageons donc d’effectuer trois types de tests :
- Test d’un réseau incluant un seul OADM. Ce test permettra de tester de façon
relativement simple le logiciel, et certifiera l’efficacité de plus complexes qu’un seul type
d’OADM.
- Test d’un réseau incluant plusieurs OADM. Ce test permettra d’avoir une vue plus
globale des performances de notre produit pour la gestion de réseaux déjà existant et
présentant un degré de complexité plus élevé.
- etude Test des performances de ce premier réseau. Ceci test permettra de voir les
limitations de la configuration actuelle et de trouver une solution matérielle ou
logicielle pour augmenter les performances.
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Trois techniciens se chargeront, en étroite collaboration avec le groupe
recherche&développement, de monter ces réseaux et d’effectuer les test. Lorsqu’une solution
technologique sera choisie, ces techniciens seront les premiers à installer les réseaux chez nos
clients.
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Glossaire
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
Boucle locale: partie du réseau qui commence quelques centaines de mètres voire
quelques kilomètre avant l'utilisateur final
Démultiplexage : opération inverse du multiplexage consistant à extraire un seul signal
parmi tous ceux transmis dans le câble
DWDM : Dense Wavelength Division Multiplexing (multiplexage dense par longueurs
d’onde c’est à dire lorsque inter canal est égal ou inférieur à 0.8 nm)
FTTC: Fiber To The Curb (utilisation de la fibre optique jusqu’au “coin de rue”)
FTTH: Fiber To The Home (utilisation de la fibre optique jusqu’à l’utilisateur final)
HDSL : High speed Data Subscriber Link
INRIA : Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique
Multiplexage : technique consistant à introduire plusieurs signaux dans un même câble
OADM : Optical Add/Drop Multiplexer (multiplexeur à insertion-extraction optique)
par opposition au multiplexeur optoélectronique
RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Service par opposition au RTC
RTC : Réseaux Téléphoniques Commutés (analogique)
VDSL : Very high speed Data Subscriber Link
WDM : Wavelength Division Multiplexing (multiplexage en longueur d’onde)
xDSL : terme générique regroupant les technologies ADSL, HDSL, VDSL
Rapport final TPP CPA
Groupe 5K
mars 2001 – page n°20
Bibliographie
Les solutions pour la boucle locale:
http://mission-dti.inria.fr/Rapport/boucle.html
Mission Développement technique de l'Internet INRIA, 1999
La boucle locale radio :
http://www.firstmark.fr
Site du constructeur de boucle locale radio, visité en décembre 2001
La fibre optique :
http://www.urec.cnrs.fr/cours/Physique/Infrastr2/index.htm
UREC Architecture physique des fibres optiques 04/01/1999
Transmission par laser :
http://www.laser-com.com
Site d’un fabriquant de laser, visité en décembre 2001
DWDM et OADM :
http://www.urec.cnrs.fr/hd/DWDM/present-gautier.pdf
Jean-Paul GAUTIER Réseaux optiques Projet RAP Juin 1999
OADM disponibles sur le marché :
http://www.alcatel.com
Site du constructeur d’OADM, visité en décembre 2001
Avantages de la fibre optique :
http://international.3m.com/intl/CA/french/market/volition/whyfibre.html
Site de 3M, visité en décembre 2001
http://www.telcite.fr/fibre.htm
Site de Telcite, filiale télécom de la RATP, visité en décembre 2001
Réseaux tout optiques :
Revue des télécommunications d’Alcatel, les réseaux optiques intelligents de prochaine
génération, 3e trimestre 2000
Rapport final TPP CPA
Groupe 5K
mars 2001 – page n°21
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