
En raison de leur très petite dimension, les nanoparticules sont susceptibles de
pénétrer sous la peau (si celle-ci est blessée, usée ou malade) et, en cas d'inhalation
ou d'ingestion, de franchir les barrières de protection de l'organisme
Les nanoparticules sont présentes dans les cosmétiques, les produits de nettoyage,
les textiles, les carburants, les peintures, certains aliments …
Des expériences réalisées, en 2007, par une équipe américaine de Pittsburgh ont
montré que l'administration par la trachée, à des rats ou des souris, de nanotubes de
carbone - qui font partie des nanoparticules les plus répandues - entraînait le
développement d'une fibrose pulmonaire. A suivre…
- Grande Bretagne : opposition au projet de loi sur la procréation assistée
et l’embryologie
Genethique.org, 10/03/08
Le premier ministre britannique, Gordon Brown, doit faire face à une fronde menée
par certains membres de son cabinet contre le projet de loi sur la fertilisation
humaine et l'embryologie qui prévoit notamment d'autoriser la création d'embryons
humains-animaux pour la recherche et de permettre aux couples lesbiens d'être
enregistrés comme parents légaux
Première mondiale à l’hôpital Erasme
lalibre.be, 29/02/08
Une petite fille est née en bonne santé à l'hôpital Erasme, à Bruxelles. Sa maman est
pourtant porteuse du VIH et ses deux parents de la drépanocytose.
Pour la première fois au monde, à la connaissance du Pr Yvon Englert, chef du service
gynécologie-obstétrique, " nous avons combiné une fécondation in vitro, car la
patiente présentait une stérilité de très longue durée (10 ans), avec un diagnostic
préimplantatoire pour éviter de transférer un embryon malade, chez une patiente
porteuse du VIH ".
Une naissance dans ce contexte particulier serait une première mondiale et le
symbole que l'on peut à présent offrir à des parents dans une situation délicate la
possibilité d'avoir un enfant sans discrimination et tout en assurant la sécurité de
tous, grâce à un laboratoire "sécurité virale".
- L’avenir des greffes d’organes
D’après Le Monde, 14/02/08
En dépit des spectaculaires résultats des récentes transplantations partielles de
fractions de membres et de visage, les immunologistes sont toujours incapables de
fournir des réponses concrètes permettant de prévenir les réactions de rejet. Ces
greffes imposent donc l'administration continuelle de médicaments
immunosuppresseurs, potentiellement toxiques.
Selon le professeur Henri Kreiss (hôpital Necker, Paris), Tout ceci doit être replacé
dans le contexte de la pénurie des greffons, qui impose de continuer à travailler sur
la mise au point d'organes artificiels et sur des greffes d'organes d'origine animale.
On peut aussi que l'avenir résidera dans le développement de l'organogenèse : la