Les Lois de l`Alimentation [015] - Les Églises Chrétiennes de Dieu

Les Églises Chrétiennes de Dieu
[015]
Les Lois de l'Alimentation [015]
(Édition 3.5 19940409-19990309-20080527-20090808)
Les Lois de l'Alimentation sont examinées d'un point de vue scientifique et validées comme étant
correctes et aussi importantes, sinon plus, aujourd'hui qu'elles ne l'étaient, quand elles ont été données.
Elles sont essentielles pour une opération correcte et saine, d'un point de vue environnemental, de la
planète.
Christian Churches of God
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Courriel : secretary@ccg.org
(Copyright 1994, 1997, 1999, 2008, 2009 Wade Cox)
Tr. 2003, rév. 2011
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Page 2 Les Lois de l'Alimentation [015]
Les Lois de l'Alimentation [015]
Deutéronome 14:2-21 Car tu es un peuple saint
pour l’Éternel, ton Dieu ; et l’Éternel, ton Dieu, t’a
choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt
entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. 3
Tu ne mangeras aucune chose abominable. 4 Voici les
animaux que vous mangerez : le bœuf, la brebis et la
chèvre ; 5 le cerf, la gazelle et le daim ; le bouquetin, le
chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe. 6 Vous
mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied
fourchu, et qui rumine. 7 Mais vous ne mangerez pas
de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne
fendue et le pied fourchu seulement. Ainsi, vous ne
mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui
ruminent, mais qui n’ont pas la corne fendue : vous les
regarderez comme impurs. 8 Vous ne mangerez pas le
porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas :
vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez
pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps
morts. 9 Voici les animaux dont vous mangerez parmi
tous ceux qui sont dans les eaux : vous mangerez de
tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. 10 Mais
vous ne mangerez d’aucun de ceux qui n’ont pas des
nageoires et des écailles : vous les regarderez comme
impurs. 11 Vous mangerez tout oiseau pur. 12 Mais
voici ceux dont vous ne mangerez pas : l’aigle,
l’orfraie et l’aigle de mer ; 13 le milan, l’autour, le
vautour et ce qui est de son espèce ; 14 le corbeau et
toutes ses espèces ; 15 l’autruche, le hibou, la mouette,
l’épervier et ce qui est de son espèce ; 16 le chat-huant,
la chouette et le cygne ; 17 le pélican, le cormoran et le
plongeon ; 18 la cigogne, le héron et ce qui est de son
espèce, la huppe et la chauve-souris. 19 Vous
regarderez comme impur tout reptile qui vole : on n’en
mangera point. 20 Vous mangerez tout oiseau pur. 21
Vous ne mangerez d’aucune bête morte ; tu la
donneras à l’étranger qui sera dans tes portes, afin
qu’il la mange, ou tu la vendras à un étranger ; car tu
es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras
point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. (LSG)
Introduction
Pendant des siècles, l'homme a développé des
habitudes alimentaires et consommé les créatures
autour de lui, selon leur disponibilité. Il a
développé des goûts et il semble parfois que plus
les produits alimentaires sont exotiques, plus ils
sont désirables et recherchés.
Le concept d'habitudes diététiques limitées n'est
pas une chose nouvelle et provient des plus
anciennes civilisations et on lui donne souvent un
symbolisme religieux.
Dans Lévitique 11 et Deutéronome 14, la Bible
contient des règles spécifiques ou des lois en
rapport aux produits alimentaires qui peuvent
être mangés, à la façon de tuer les animaux, à la
façon de disposer de leurs corps et aussi, quelles
parties de ces animaux ne doivent pas être
consommées, comme, par exemple, la graisse et
le sang. La terminologie de la Bible est celle des
viandes pures et impures et donc cette
terminologie est continuée.
Au cours des siècles, beaucoup de peuples ont
essayé de discréditer la validité des lois bibliques
de l'alimentation ou les ont traitées comme
s'appliquant seulement aux Juifs ou comme étant
abolies par le Nouveau Testament. Certains
rationalistes bibliques ont même soutenu que les
lois de l'alimentation ont été supprimées dans
Actes 10 et ce, malg l'intention claire du
message et l'explication au chapitre 11. Son
symbolisme spécifique a rapport à l'admission
des Païens dans l'Église et renforce, en fait, la
validité des lois de l'alimentation. Le passage,
dans Actes 15, est aussi utilisé pour argumenter
en faveur de la cessation des lois de
l'alimentation.
Ces lois de l'alimentation ont été continuellement
observées par les Églises de Dieu et ce
phénomène a été commenté par les érudits les
plus éminents. Pendant l'Inquisition espagnole,
une des façons de détecter les prétendus
hérétiques de l'Église de Dieu était leur
obéissance aux lois de l'alimentation (voir C.
Roth The Spanish Inquisition (L'Inquisition
espagnole)). Les juifs et les Musulmans ont aussi
été inclus dans cette catégorie et plusieurs ont été
mis à mort.
Les Lois de l'Alimentation [015] Page 3
Le prophète appelé Mouhammad a répété
l'exigence des lois de l'alimentation. Il a fait une
dispense spécifique pour les tribus du désert pour
qu'ils puissent manger du chameau
(précédemment impur) en autant qu'il était abattu
d'une façon spécifique. Mouhammad a déclaré
que, ce qui était permis aux Juifs de manger,
l'était aux Musulmans et vice versa.
Malheureusement, il n'a pas réitéré les lois de
l'alimentation. Il a simplement publié une
proscription de certains aliments, semblable à
Actes 15, avec la mention spécifique de la chair
de porc et du terme général de charogne, de sorte
que, par la suite, l'Islam en est venu à ignorer les
lois de l'alimentation, à part ces directives plus
larges.
Les anthropologues et les étudiants en Religion
Comparée ont examiné les lois de l'alimentation
du point de vue des tabous rituels d'une culture
plus primitive et bornée. Certains supposent
qu'elles avaient une certaine pertinence pour
l'hygiène, mais qu'elles n'ont plus leur raison
d'être aujourd'hui avec les normes d'hygiène
améliorées. D'autres les considèrent comme étant
des tabous sans fondement et essayent de les
classifier sur cette base.
Une œuvre de ce genre par Mary Douglas (Purity
and Danger (Pureté et Danger)), Londres, 1966)
a mené à l'inclusion des lois diététiques dans la
classification des tabous et ce, à l'intérieur d'une
structure magique des religions primitives. Elle
soutient que la seule approche saine, en
examinant ces lois, est :
D'oublier l'hygiène, l'esthétique, les mœurs et le dégoût
instinctif, d’oublier même les Cananéens et les Mages
Zoroastriens, et de commencer par les textes. Puisque
chacune des injonctions est préfacée par l'ordre d'être
saint, on doit donc les expliquer par ce
commandement. Il doit y avoir un esprit de
contradiction entre la sainteté et les abominations qui
expliquent toutes les restrictions particulières.
Lesser et Vogt déclarent qu'elle soutient que les
abominations sont les animaux qui semblent
anormaux dans la classification des choses
naturelles transmises par Dieu, dans la Genèse.
En évitant ce qui, dans la nature, défie l'ordre de
Dieu, l'homme confirme cet ordre. Par une
observance diététique, Dieu est fait saint séparé
et entier (Lesser & Vogt dans Reader in
Comparative Religion (Lecteur en Religion
Comparée), 4ème Éd., Ch. An Anthropological
Approach (Une Approche Anthropologique),
Harper and Row, 1979, pp. 149-152).
Malheureusement, ni Mary Douglas ni Lesser et
Vogt se sont donné la peine d'examiner la
question à l'extérieur des limites étroites de
l'anthropologie. Ils n'ont pas évalué les lois en
rapport à l'hygiène et aux effets sur la santé.
L'ordre d'être saint a été vu comme une forme de
tabous, plutôt que la raison biblique claire qui est
la maintenance d'un corps sain, en tant que
Temple de Dieu. Ils n'ont tout simplement pas
fait leur devoir parce que, contrairement à
l'opinion de Douglas que les lois de
l'alimentation sont de simples tabous basés sur
des fonctions locomotrices et l'acceptation
aveugle de cette affirmation par les
anthropologues et les universitaires en religion
comparée, elles sont, en fait, des règles
démontrables pour la sélection de ces aliments
qui maintiennent le corps en bonne santé et
réduisent au minimum les toxines et la maladie.
Chacune des lois est un fait démontrable. La pire
accusation, qui peut être lancée à un
universitaire, peut l'être contre ces
anthropologues. Ils étaient non seulement dans
l'erreur mais en plus ils étaient délibérément
ignorants.
Cette œuvre examine les lois de l'alimentation,
citées dans Lévitique 11 et Deutéronome 14, et
analyse chaque catégorie de façon systématique à
la lumière de la recherche scientifique la plus
récente faite dans chaque catégorie. Certaines
recherches ont été faites sur plusieurs années,
certaines sont nouvelles et certaines sont le
résultat d'examens récents de données plus
anciennes.
Les Animaux
Le Sang
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La première prohibition générale est trouvée dans
Genèse 9:4.
Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son
âme, avec son sang.
Le sang de l'homme et de la bête est leur vie et il
est exigé de l'Éternel. Il doit être versé sur la
terre. Dans Genèse 9:3, il est établi que :
Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de
nourriture
Suite à cela, certains soutiennent que tout ce qui
bouge peut être mangé. Cependant, sa
signification est très claire dans les chapitres
précédents où on a dit à Noé, dans Genèse 7:2 :
Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les
animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des
animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ;
Ces catégories étaient connues avant le déluge et
même à l'époque d'Adam où Caïn était un fermier
et Abel était un berger. Le sacrifice d'Abel a été
plus acceptable à l'Éternel que celui de Caïn.
La Graisse
Dans Lévitique 7:23-24, on nous dit :
L'Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants
d'Israël, et dis : Vous ne mangerez point de graisse de
bœuf, d'agneau ni de chèvre. La graisse d'une bête
morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque
; mais vous ne la mangerez point.
Au verset 25, nous découvrons que la punition
consiste à être retranché du peuple. Au verset 26,
on nous dit :
Vous ne mangerez point de sang, ni d'oiseau, ni de
bétail, dans tous les lieux où vous habiterez.
Dans Lévitique 17:10, une punition semblable est
imposée pour la consommation du sang et cette
loi est étendue aux étrangers en Israël aussi bien
qu'aux natifs. Le sang doit être versé sur la terre
et recouvert de poussière ou de terre.
En plus d'utiliser les graisses pour des buts
domestiques, comme pour faire du savon et des
bougies, la graisse était brûlée comme une odeur
agréable ou un type d'offrande de bonne odeur.
Le gras était enlevé de toute la viande et n'était
jamais consommé. Bien sûr, cela fait maintenant
parfaitement du sens. C'est d'ailleurs une
prévention recommandée contre les maladies du
cœur causées par les niveaux accrus de
cholestérol et de triglycéride résultant de la
consommation du gras - quelque chose que nous
considérons maintenant comme allant de soi mais
ce, seulement depuis récemment.
À partir de vitique 17:15, l’interdiction est
émise de manger quoi que ce soit qui meurt de
lui-même ou qui est déchiré par des bêtes. Ce
règlement prévient une série de maladies
transmises des cadavres d'animaux morts de la
nécropsie ou des infections de blessure. Il y a un
nombre significatif de telles maladies
transmissibles (voir la section Maladies
Transmises des Animaux à l'Homme). Les
exigences d'hygiène, en cas de contamination,
étaient de laver ses vêtements, de se laver dans
l'eau et de rester à part jusqu'au soir. Ces
exigences sont maintenant des précautions
d'hygiène pleines de bon sens.
L'Identification des Animaux Purs
Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le
pied fourchu, et qui rumine.
Ces deux distinctions, c'est-à-dire un sabot fendu
et qui rumine, étaient les marques des ruminants
purs. Certains animaux sont des ruminants, mais
ils n'ont pas les sabots fendus, comme le
chameau, le daman et le lièvre. Toute cette
famille, incluant le lapin, est impure. Il est
cependant à noter que Mouhammad a dispensé
les tribus du désert de manger du chameau et ce,
dans certaines conditions. C'est le seul
changement connu aux lois de l'alimentation
parmi les descendants d'Abraham. Le fait qu'elles
sont en grande partie ignorées et que l'Islam
limite l'application du terme charogne, en
mangeant n'importe quelle abomination, à part le
Les Lois de l'Alimentation [015] Page 5
porc et les carnivores terrestres, n'affectent pas
leur existence et leur pertinence.
La Viande de Porc
Le porc est le contraire de la distinction du fait
qu'il a un sabot fendu, mais il n'est pas un
ruminant. De tous les animaux du monde, le porc
est considéré comme un des plus malpropres. La
prohibition générale de toute chair de porc est
probablement aussi la plus transgressée. Les gens
ont maintenant tendance à excuser leur
consommation du porc en disant quelque chose
du genre, "Cette prohibition était pour l'époque
l'hygiène était pauvre. De nos jours, avec les
règlements de santé améliorés et la réfrigération,
cela ne s'applique pas". Mais le fait est que la
prohibition s'applique, en effet. La consommation
de la chair de porc est une prédilection des
Assyriens et des Babyloniens qui, avec les Celtes,
l'ont emmenée avec eux en Europe.
La recherche récente sur la chair de porc a mené
à quelques résultats étonnants. Premièrement, le
porc est de loin le plus impliqué de tous les
animaux dans la transmission de maladies
infectieuses à l'homme. Aucun autre animal n'est
comparable.
Il y a cependant un aspect de la consommation de
la chair de porc qui se démarque de tout le reste.
Il est d'un tel type qu'aucun degré d'hygiène ou de
stérilisation ou de contrôle de maladie ne
l'éliminera. Cet aspect est le rapport causal entre
la chair de porc et la cirrhose du foie. Le 23 mars
1985, aux pages 681-683, Lancet a publié les
découvertes des docteurs Amin A. Nanji et
Samuel W. French sur le Rapport entre la
Consommation du Porc et la Cirrhose. En
analysant les statistiques de plus de 16 pays
(concernant les effets de la consommation
d'alcool, du porc, du bœuf et du gras), ces
éminents spécialistes du foie ont trouvé que la
corrélation entre la mortalité reliée à la cirrhose
et la consommation des produits d'éthanol et du
porc était fortement significative et ce, pour les
16 pays. Cependant, quand l'étude a été limitée à
7 pays ayant une consommation restreinte
d'alcool (7.5 - 11.0 1itres/capita/an) et un haut
taux de mortalité reliée à la cirrhose (2-18
morts/100,000), la corrélation entre la mortalité
reliée à la cirrhose du foie et la consommation
d'alcool n'était pas significative. En revanche, la
corrélation entre la consommation du porc et la
mortalité reliée à la cirrhose pour les 7 mêmes
pays était fortement significative.
À l'aide de données des années 1970, ils ont été
capables de conclure que la corrélation entre la
consommation d'alcool et la mortalité reliée à la
cirrhose pour 11 pays était de 0.54 par 100,000
comparée à 0.89 par 100,000 pour la
consommation du porc dans les mêmes pays. Ils
ont conclu que la corrélation entre la
consommation du porc et la mortalité reliée à la
cirrhose était fortement significative. Cette
corrélation était particulièrement impressionnante
dans les pays ayant une consommation d'alcool
relativement basse per capita (< 10
litres/capita/an) et une corrélation basse entre la
consommation d'alcool et la cirrhose. La
population de ces pays a un faible taux porteur du
virus hépatite B, excluant ainsi l'hépatite
infectieuse comme une explication de la
différence dans la mortalité reliée à la cirrhose.
Les statistiques pour les pays scandinaves (la
Norvège, la Suède et la Finlande) étaient de
signification majeure. En 1978, la consommation
d'alcool dans ces pays était parmi la plus faible
en Europe. Pour 1978, le taux de mortalité reliée
à la cirrhose était directement relié à la
consommation du porc per capita, dans ces pays.
Au Canada, dans chaque province, la mortalité
reliée à la cirrhose est aussi en corrélation avec la
consommation du porc, mais elle ne l'est pas
avec la consommation d'alcool. Ils ont conclu
que :
La manière que le porc pourrait causer ou augmenter
la cirrhose est inconnue. La teneur en matières grasses
du bœuf et du porc est similaire (ils parlent
apparemment du bœuf engraissé ou celui qui n'est pas
alimenté dans les pâturages), mais le porc contient plus
d'acide linoléique que le bœuf.
Nous avons démontré que la quantité de porc
consommé est fortement en corrélation avec la
1 / 18 100%

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