Les Lois de l`Alimentation [015] - Les Églises Chrétiennes de Dieu

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Les Églises Chrétiennes de Dieu
[015]
Les Lois de l'Alimentation [015]
(Édition 3.5 19940409-19990309-20080527-20090808)
Les Lois de l'Alimentation sont examinées d'un point de vue scientifique et validées comme étant
correctes et aussi importantes, sinon plus, aujourd'hui qu'elles ne l'étaient, quand elles ont été données.
Elles sont essentielles pour une opération correcte et saine, d'un point de vue environnemental, de la
planète.
Christian Churches of God
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Courriel : [email protected]
(Copyright  1994, 1997, 1999, 2008, 2009 Wade Cox)
Tr. 2003, rév. 2011
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modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur.
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Les Lois de l'Alimentation [015]
Les Lois de l'Alimentation [015]
Deutéronome 14:2-21 … Car tu es un peuple saint
pour l’Éternel, ton Dieu ; et l’Éternel, ton Dieu, t’a
choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt
entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. 3
Tu ne mangeras aucune chose abominable. 4 Voici les
animaux que vous mangerez : le bœuf, la brebis et la
chèvre ; 5 le cerf, la gazelle et le daim ; le bouquetin, le
chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe. 6 Vous
mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied
fourchu, et qui rumine. 7 Mais vous ne mangerez pas
de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne
fendue et le pied fourchu seulement. Ainsi, vous ne
mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui
ruminent, mais qui n’ont pas la corne fendue : vous les
regarderez comme impurs. 8 Vous ne mangerez pas le
porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas :
vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez
pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps
morts. 9 Voici les animaux dont vous mangerez parmi
tous ceux qui sont dans les eaux : vous mangerez de
tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. 10 Mais
vous ne mangerez d’aucun de ceux qui n’ont pas des
nageoires et des écailles : vous les regarderez comme
impurs. 11 Vous mangerez tout oiseau pur. 12 Mais
voici ceux dont vous ne mangerez pas : l’aigle,
l’orfraie et l’aigle de mer ; 13 le milan, l’autour, le
vautour et ce qui est de son espèce ; 14 le corbeau et
toutes ses espèces ; 15 l’autruche, le hibou, la mouette,
l’épervier et ce qui est de son espèce ; 16 le chat-huant,
la chouette et le cygne ; 17 le pélican, le cormoran et le
plongeon ; 18 la cigogne, le héron et ce qui est de son
espèce, la huppe et la chauve-souris. 19 Vous
regarderez comme impur tout reptile qui vole : on n’en
mangera point. 20 Vous mangerez tout oiseau pur. 21
Vous ne mangerez d’aucune bête morte ; tu la
donneras à l’étranger qui sera dans tes portes, afin
qu’il la mange, ou tu la vendras à un étranger ; car tu
es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras
point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. (LSG)
Introduction
Pendant des siècles, l'homme a développé des
habitudes alimentaires et consommé les créatures
autour de lui, selon leur disponibilité. Il a
développé des goûts et il semble parfois que plus
les produits alimentaires sont exotiques, plus ils
sont désirables et recherchés.
Le concept d'habitudes diététiques limitées n'est
pas une chose nouvelle et provient des plus
anciennes civilisations et on lui donne souvent un
symbolisme religieux.
Dans Lévitique 11 et Deutéronome 14, la Bible
contient des règles spécifiques ou des lois en
rapport aux produits alimentaires qui peuvent
être mangés, à la façon de tuer les animaux, à la
façon de disposer de leurs corps et aussi, quelles
parties de ces animaux ne doivent pas être
consommées, comme, par exemple, la graisse et
le sang. La terminologie de la Bible est celle des
viandes pures et impures et donc cette
terminologie est continuée.
Au cours des siècles, beaucoup de peuples ont
essayé de discréditer la validité des lois bibliques
de l'alimentation ou les ont traitées comme
s'appliquant seulement aux Juifs ou comme étant
abolies par le Nouveau Testament. Certains
rationalistes bibliques ont même soutenu que les
lois de l'alimentation ont été supprimées dans
Actes 10 et ce, malgré l'intention claire du
message et l'explication au chapitre 11. Son
symbolisme spécifique a rapport à l'admission
des Païens dans l'Église et renforce, en fait, la
validité des lois de l'alimentation. Le passage,
dans Actes 15, est aussi utilisé pour argumenter
en faveur de la cessation des lois de
l'alimentation.
Ces lois de l'alimentation ont été continuellement
observées par les Églises de Dieu et ce
phénomène a été commenté par les érudits les
plus éminents. Pendant l'Inquisition espagnole,
une des façons de détecter les prétendus
hérétiques de l'Église de Dieu était leur
obéissance aux lois de l'alimentation (voir C.
Roth The Spanish Inquisition (L'Inquisition
espagnole)). Les juifs et les Musulmans ont aussi
été inclus dans cette catégorie et plusieurs ont été
mis à mort.
Les Lois de l'Alimentation [015]
Le prophète appelé Mouhammad a répété
l'exigence des lois de l'alimentation. Il a fait une
dispense spécifique pour les tribus du désert pour
qu'ils
puissent
manger
du
chameau
(précédemment impur) en autant qu'il était abattu
d'une façon spécifique. Mouhammad a déclaré
que, ce qui était permis aux Juifs de manger,
l'était aux Musulmans et vice versa.
Malheureusement, il n'a pas réitéré les lois de
l'alimentation. Il a simplement publié une
proscription de certains aliments, semblable à
Actes 15, avec la mention spécifique de la chair
de porc et du terme général de charogne, de sorte
que, par la suite, l'Islam en est venu à ignorer les
lois de l'alimentation, à part ces directives plus
larges.
Les anthropologues et les étudiants en Religion
Comparée ont examiné les lois de l'alimentation
du point de vue des tabous rituels d'une culture
plus primitive et bornée. Certains supposent
qu'elles avaient une certaine pertinence pour
l'hygiène, mais qu'elles n'ont plus leur raison
d'être aujourd'hui avec les normes d'hygiène
améliorées. D'autres les considèrent comme étant
des tabous sans fondement et essayent de les
classifier sur cette base.
Une œuvre de ce genre par Mary Douglas (Purity
and Danger (Pureté et Danger)), Londres, 1966)
a mené à l'inclusion des lois diététiques dans la
classification des tabous et ce, à l'intérieur d'une
structure magique des religions primitives. Elle
soutient que la seule approche saine, en
examinant ces lois, est :
D'oublier l'hygiène, l'esthétique, les mœurs et le dégoût
instinctif, d’oublier même les Cananéens et les Mages
Zoroastriens, et de commencer par les textes. Puisque
chacune des injonctions est préfacée par l'ordre d'être
saint, on doit donc les expliquer par ce
commandement. Il doit y avoir un esprit de
contradiction entre la sainteté et les abominations qui
expliquent toutes les restrictions particulières.
Lesser et Vogt déclarent qu'elle soutient que les
abominations sont les animaux qui semblent
anormaux dans la classification des choses
naturelles transmises par Dieu, dans la Genèse.
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En évitant ce qui, dans la nature, défie l'ordre de
Dieu, l'homme confirme cet ordre. Par une
observance diététique, Dieu est fait saint – séparé
et entier (Lesser & Vogt dans Reader in
Comparative Religion (Lecteur en Religion
Comparée), 4ème Éd., Ch. An Anthropological
Approach (Une Approche Anthropologique),
Harper and Row, 1979, pp. 149-152).
Malheureusement, ni Mary Douglas ni Lesser et
Vogt se sont donné la peine d'examiner la
question à l'extérieur des limites étroites de
l'anthropologie. Ils n'ont pas évalué les lois en
rapport à l'hygiène et aux effets sur la santé.
L'ordre d'être saint a été vu comme une forme de
tabous, plutôt que la raison biblique claire qui est
la maintenance d'un corps sain, en tant que
Temple de Dieu. Ils n'ont tout simplement pas
fait leur devoir parce que, contrairement à
l'opinion de Douglas que les lois de
l'alimentation sont de simples tabous basés sur
des fonctions locomotrices et l'acceptation
aveugle de cette affirmation par les
anthropologues et les universitaires en religion
comparée, elles sont, en fait, des règles
démontrables pour la sélection de ces aliments
qui maintiennent le corps en bonne santé et
réduisent au minimum les toxines et la maladie.
Chacune des lois est un fait démontrable. La pire
accusation, qui peut être lancée à un
universitaire,
peut
l'être
contre
ces
anthropologues. Ils étaient non seulement dans
l'erreur mais en plus ils étaient délibérément
ignorants.
Cette œuvre examine les lois de l'alimentation,
citées dans Lévitique 11 et Deutéronome 14, et
analyse chaque catégorie de façon systématique à
la lumière de la recherche scientifique la plus
récente faite dans chaque catégorie. Certaines
recherches ont été faites sur plusieurs années,
certaines sont nouvelles et certaines sont le
résultat d'examens récents de données plus
anciennes.
Les Animaux
Le Sang
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La première prohibition générale est trouvée dans
Genèse 9:4.
Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son
âme, avec son sang.
Le sang de l'homme et de la bête est leur vie et il
est exigé de l'Éternel. Il doit être versé sur la
terre. Dans Genèse 9:3, il est établi que :
Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de
nourriture
Suite à cela, certains soutiennent que tout ce qui
bouge peut être mangé. Cependant, sa
signification est très claire dans les chapitres
précédents où on a dit à Noé, dans Genèse 7:2 :
Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les
animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des
animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ;
Ces catégories étaient connues avant le déluge et
même à l'époque d'Adam où Caïn était un fermier
et Abel était un berger. Le sacrifice d'Abel a été
plus acceptable à l'Éternel que celui de Caïn.
La Graisse
Les Lois de l'Alimentation [015]
En plus d'utiliser les graisses pour des buts
domestiques, comme pour faire du savon et des
bougies, la graisse était brûlée comme une odeur
agréable ou un type d'offrande de bonne odeur.
Le gras était enlevé de toute la viande et n'était
jamais consommé. Bien sûr, cela fait maintenant
parfaitement du sens. C'est d'ailleurs une
prévention recommandée contre les maladies du
cœur causées par les niveaux accrus de
cholestérol et de triglycéride résultant de la
consommation du gras - quelque chose que nous
considérons maintenant comme allant de soi mais
ce, seulement depuis récemment.
À partir de Lévitique 17:15, l’interdiction est
émise de manger quoi que ce soit qui meurt de
lui-même ou qui est déchiré par des bêtes. Ce
règlement prévient une série de maladies
transmises des cadavres d'animaux morts de la
nécropsie ou des infections de blessure. Il y a un
nombre significatif de telles maladies
transmissibles (voir la section Maladies
Transmises des Animaux à l'Homme). Les
exigences d'hygiène, en cas de contamination,
étaient de laver ses vêtements, de se laver dans
l'eau et de rester à part jusqu'au soir. Ces
exigences sont maintenant des précautions
d'hygiène pleines de bon sens.
Dans Lévitique 7:23-24, on nous dit :
L'Identification des Animaux Purs
L'Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants
d'Israël, et dis : Vous ne mangerez point de graisse de
bœuf, d'agneau ni de chèvre. La graisse d'une bête
morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque
; mais vous ne la mangerez point.
Au verset 25, nous découvrons que la punition
consiste à être retranché du peuple. Au verset 26,
on nous dit :
Vous ne mangerez point de sang, ni d'oiseau, ni de
bétail, dans tous les lieux où vous habiterez.
Dans Lévitique 17:10, une punition semblable est
imposée pour la consommation du sang et cette
loi est étendue aux étrangers en Israël aussi bien
qu'aux natifs. Le sang doit être versé sur la terre
et recouvert de poussière ou de terre.
Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le
pied fourchu, et qui rumine.
Ces deux distinctions, c'est-à-dire un sabot fendu
et qui rumine, étaient les marques des ruminants
purs. Certains animaux sont des ruminants, mais
ils n'ont pas les sabots fendus, comme le
chameau, le daman et le lièvre. Toute cette
famille, incluant le lapin, est impure. Il est
cependant à noter que Mouhammad a dispensé
les tribus du désert de manger du chameau et ce,
dans certaines conditions. C'est le seul
changement connu aux lois de l'alimentation
parmi les descendants d'Abraham. Le fait qu'elles
sont en grande partie ignorées et que l'Islam
limite l'application du terme charogne, en
mangeant n'importe quelle abomination, à part le
Les Lois de l'Alimentation [015]
porc et les carnivores terrestres, n'affectent pas
leur existence et leur pertinence.
La Viande de Porc
Le porc est le contraire de la distinction du fait
qu'il a un sabot fendu, mais il n'est pas un
ruminant. De tous les animaux du monde, le porc
est considéré comme un des plus malpropres. La
prohibition générale de toute chair de porc est
probablement aussi la plus transgressée. Les gens
ont maintenant tendance à excuser leur
consommation du porc en disant quelque chose
du genre, "Cette prohibition était pour l'époque
où l'hygiène était pauvre. De nos jours, avec les
règlements de santé améliorés et la réfrigération,
cela ne s'applique pas". Mais le fait est que la
prohibition s'applique, en effet. La consommation
de la chair de porc est une prédilection des
Assyriens et des Babyloniens qui, avec les Celtes,
l'ont emmenée avec eux en Europe.
La recherche récente sur la chair de porc a mené
à quelques résultats étonnants. Premièrement, le
porc est de loin le plus impliqué de tous les
animaux dans la transmission de maladies
infectieuses à l'homme. Aucun autre animal n'est
comparable.
Il y a cependant un aspect de la consommation de
la chair de porc qui se démarque de tout le reste.
Il est d'un tel type qu'aucun degré d'hygiène ou de
stérilisation ou de contrôle de maladie ne
l'éliminera. Cet aspect est le rapport causal entre
la chair de porc et la cirrhose du foie. Le 23 mars
1985, aux pages 681-683, Lancet a publié les
découvertes des docteurs Amin A. Nanji et
Samuel W. French sur le Rapport entre la
Consommation du Porc et la Cirrhose. En
analysant les statistiques de plus de 16 pays
(concernant les effets de la consommation
d'alcool, du porc, du bœuf et du gras), ces
éminents spécialistes du foie ont trouvé que la
corrélation entre la mortalité reliée à la cirrhose
et la consommation des produits d'éthanol et du
porc était fortement significative et ce, pour les
16 pays. Cependant, quand l'étude a été limitée à
7 pays ayant une consommation restreinte
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d'alcool (7.5 - 11.0 1itres/capita/an) et un haut
taux de mortalité reliée à la cirrhose (2-18
morts/100,000), la corrélation entre la mortalité
reliée à la cirrhose du foie et la consommation
d'alcool n'était pas significative. En revanche, la
corrélation entre la consommation du porc et la
mortalité reliée à la cirrhose pour les 7 mêmes
pays était fortement significative.
À l'aide de données des années 1970, ils ont été
capables de conclure que la corrélation entre la
consommation d'alcool et la mortalité reliée à la
cirrhose pour 11 pays était de 0.54 par 100,000
comparée à 0.89 par 100,000 pour la
consommation du porc dans les mêmes pays. Ils
ont conclu que la corrélation entre la
consommation du porc et la mortalité reliée à la
cirrhose était fortement significative. Cette
corrélation était particulièrement impressionnante
dans les pays ayant une consommation d'alcool
relativement basse per capita (< 10
litres/capita/an) et une corrélation basse entre la
consommation d'alcool et la cirrhose. La
population de ces pays a un faible taux porteur du
virus hépatite B, excluant ainsi l'hépatite
infectieuse comme une explication de la
différence dans la mortalité reliée à la cirrhose.
Les statistiques pour les pays scandinaves (la
Norvège, la Suède et la Finlande) étaient de
signification majeure. En 1978, la consommation
d'alcool dans ces pays était parmi la plus faible
en Europe. Pour 1978, le taux de mortalité reliée
à la cirrhose était directement relié à la
consommation du porc per capita, dans ces pays.
Au Canada, dans chaque province, la mortalité
reliée à la cirrhose est aussi en corrélation avec la
consommation du porc, mais elle ne l'est pas
avec la consommation d'alcool. Ils ont conclu
que :
La manière que le porc pourrait causer ou augmenter
la cirrhose est inconnue. La teneur en matières grasses
du bœuf et du porc est similaire (ils parlent
apparemment du bœuf engraissé ou celui qui n'est pas
alimenté dans les pâturages), mais le porc contient plus
d'acide linoléique que le bœuf.
Nous avons démontré que la quantité de porc
consommé est fortement en corrélation avec la
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mortalité reliée à la cirrhose. Nous sommes
suffisamment impressionnés par la force de la
corrélation entre la mortalité reliée à la cirrhose et la
consommation des produits alcooliques et du porc
pour spéculer que le porc peut être le facteur de
facilitation suggéré par Beazell et Ivy. (C'était un
rapport sur l'influence de l'alcool sur le système
digestif, publié dans Quart J Studies Alcohol, 1940,
1:45-73).
Il semble que la haute incidence de cirrhose parmi les
alcooliques est en raison d'une facilitation par l'alcool
de l'effet d'une substance encore indéterminée (p. 683).
Ces docteurs ont fait la preuve du facteur de
facilitation indéterminé, spéculé en 1940 par
Beazell et Ivy, en isolant cette substance dans la
chair de porc. Sa composition même cause le
problème et c'est une des raisons pour laquelle le
porc est proscrit. Quand le terme porc est utilisé,
il est attribué à tous les produits du porc - le
bacon et les saucisses contenant de la viande de
porc aussi. Il vaut la peine de noter que la
cirrhose du foie est un problème parmi les
enfants indiens de contexte hindou qui ne
consomment aucun alcool, mais qui consomment
le porc plutôt que le bœuf. Les conclusions sont
que l'alcool n'est pas isolément une cause de la
cirrhose du foie. Cependant, avec la
consommation du porc, l'incidence est haute et
l'alcool et le porc semblent être ensemble un
danger sérieux.
Il aura fallu jusqu'en 1985 à la race humaine pour
finalement démontrer ce que l'Éternel avait dit à
Moïse au Sinaï : Vous ne mangerez pas de porc,
vous le regarderez comme impur. Vous ne
mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez
pas leurs corps morts.
Sommaire
Les animaux purs incluent non seulement les
diverses espèces de bétail, de brebis et de
chèvres, mais aussi toutes les formes de cerfs et
de gazelles, même la girafe - tous les bisons et
tous les troupeaux de pâturage, en général. Le
cheval et son espèce, comme l'âne et le zèbre,
sont impurs. Pratiquement tout le reste est impur,
y compris tous les reptiles, les rongeurs, les
belettes et les furets.
Les Lois de l'Alimentation [015]
Cependant, il y a diverses formes de criquets et
de sauterelles qui sont pures à manger ; elles sont
mentionnées à Lévitique 11:22, si vous vous
sentez inclinés. Les sauterelles sont assez
agréables au goût, lorsqu'elles sont rôties au feu
jusqu'à ce qu'elles soient croquantes, et leur goût
est comme celui des noix. Les détails de ces
types peuvent être trouvés dans Lévitique et dans
Deutéronome.
Les Volailles
Les oiseaux purs sont de la famille du poulet, de
la dinde, du pigeon et de la colombe – ils ont un
jabot. La prohibition de la famille du cygne,
résultant de Lévitique 11:18 dans la Louis
Segond, est une erreur de traduction du mot
hébreu teshemet (tinshemeth ou tanshemeth), qui
ne signifie pas le cygne, mais se réfère plutôt
autant à une poule d'eau qu'à une espèce de hibou
– diverses autres autorités le traduisent de l'une
ou de l'autre façon. Le canard, l'oie et le cygne
aussi sont des oiseaux purs.
La plupart des autres oiseaux ne sont pas purs. La
liste se trouve dans Lévitique 11:13-20.
Généralement, tous les oiseaux de proie et les
charognards, comme les vautours, les aigles, les
faucons et les hiboux, de même que les pélicans,
les cigognes, les hérons et toutes ces formes
d'oiseaux, sont impurs. La raison pour cela
semble être que les enzymes retrouvés dans ces
oiseaux ont pour fonction de s'occuper de la
chaîne alimentaire sur laquelle ils dépendent,
mais ils ne peuvent pas être tolérés par le corps
humain.
Nous en savons de plus en plus sur la
transmission des maladies virales parmi les
oiseaux impurs. Il semble qu'elles soient
transmises aux oiseaux purs, comme le canard,
dans des secteurs comme Hong-Kong où
l'élevage intensif est étroitement associé aux
haltes des oiseaux migrateurs autour du secteur
de Hong-Kong. Les éruptions de grippes en
provenance de l'Asie, à savoir les types de
grippes de Hong-Kong, ont été retracées à cette
Les Lois de l'Alimentation [015]
Page 7
source. Les oiseaux purs n'ont généralement pas
ce problème, mais ils peuvent devenir
susceptibles aux infections, sous ces types de
conditions qui sont uniques à ce secteur.
Cependant, la règle s'applique, en général. Les
règles
générales
d'hygiène
contre
la
contamination sont aussi contenues dans
Lévitique 11.
Les Maladies Transmises des Animaux
à l'Homme
Cette section isole les types de maladies et leur
transmission à l'homme et ce, par types
d'animaux et par les animaux individuels. Les
divers types, les animaux qu'ils impliquent et les
moyens de distribution démontrent la validité des
distinctions des lois de l'alimentation.
Résumé des
d'infections
maladies
par
catégories
Bactéries Gram-Négatives
Dix des 13 maladies impliquent des ruminants ou
des animaux purs ; une implique les poissons et
les mollusques (c'est-à-dire la vibriose). Des dix
impliquant les ruminants, seulement deux souscatégories impliquent des ruminants (classés
uniquement animaux purs) et seulement une
d'elles est attribuable à l'ingestion et ce,
seulement probablement. C'est la Vibriosis ou
Vibriose (de Vibrio tetus). L'autre vient de
l'infection par la Pasteurella haemolytica,
formant la Pasteurellose et elle est trouvée en
Grande-Bretagne et aux États-Unis. Cette
maladie est contrôlée par la prohibition de la
manipulation du sang. Pour ce qui est des autres
catégories de maladies, certaines sont générales
et impliquent tous les mammifères et les oiseaux.
Les maladies, pour la plupart, sont concentrées
sur les types d'animaux interdits, à l'exception de
la Brucellose et de la Salmonellose. La
Brucellose est contractée par l'exposition
professionnelle et par l'ingestion de produits
laitiers ou d'autres aliments contaminés. Les
sérotypes de Salmonelle du groupe Aryonia sont
bien connus mondialement et sont transmis par
l'ingestion ou l'air ambiant. Ces maladies se
rencontrent dans les catégories impures, la
première dans le porc et les chevaux, la dernière
dans le porc et les animaux de compagnie.
Bactéries Gram-Positives et Actinomycètes
Tous les 14 types de maladies peuvent impliquer
des animaux ou oiseaux purs (ou permis), car
certaines des catégories impliquées sont
générales au point d'impliquer tous les
mammifères, tous les poissons et tous les
oiseaux. Seulement deux sous-catégories sont
limitées à des animaux purs ou permis, dans ce
cas le bétail, et elles sont toutes les deux
transmises par l'infection d'une blessure
(l'Œdème Malin et l'Actinomycose). Les autres
groupes incluent les maladies suivantes :
Anthrax : qui est transmis par l'exposition
professionnelle et les anthropoïdes transmis par
l’air ou acérés. Il peut seulement être ingéré en
mangeant de la viande contaminée, qui est visible
et couverte par d'autres prohibitions dans les lois
de l'alimentation.
Intoxications alimentaires par un milieu
clostridial et la gangrène gazeuse : Elles se
produisent respectivement avec les mammifères
ou les poissons et avec les mammifères ou les
oiseaux. Seule la première est transmise par
l'ingestion. Elles sont réduites au minimum par
les lois générales de la santé et de la
manipulation.
Infections corynébacterium : Elles sont
transmises par le contact et aussi par l'ingestion
ou l'infection d'une blessure.
Les autres maladies sont la Staphylococcose, la
Streptococcose et la Tuberculose : Elles sont
répandues parmi les animaux purs et impurs. La
législation de la manipulation, autant biblique
que scientifique, réduit au minimum les risques
de ces maladies.
Infections Causées par les Rickettsioses et les
Spirochetes
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Il y a neuf types de maladies causées par les
Rickettsioses, mais deux seuls impliquent des
animaux purs parmi d’autres, c'est-à-dire des
mammifères. Le premier type, la Chlamydiose,
est transmis par des spores, le contact ou
l'exposition professionnelle. Le deuxième, la
fièvre Q, est principalement transmis par l'air ou
occasionnellement par des tiques. Le lait pourrait
être un véhicule, bien que ce soit conjectural.
Des deux types de Spirochetes, c'est-à-dire la
fièvre endémique à rechute et la Leptospirose, les
deux peuvent être transmis aux animaux purs. Le
premier par des tiques infectées et des poux de
corps et le deuxième par le contact professionnel
ou l'immersion dans l'eau, c'est-à-dire en enflant
ou en contaminant la bête. Ils viennent cependant
principalement des rongeurs et l'observance des
lois de l'alimentation et la stérilisation régulière
de l'eau empêche ce type de maladie.
Infections Mycotiques
Des douze types d'infections mycotiques, de la
Mycose à la Candidose Cryptococcose et à la
Geotrichose Piedra, etc., aucune infection n'est
confinée aux animaux purs et elles sont toutes
principalement transférées par le contact dans la
nature – directement ou par des fomites ou des
lésions de la peau. Les lois bibliques de
l'alimentation et les prohibitions de la
manipulation réduisent aussi au minimum ces
formes d'infections.
Nématodes Parasites
Des treize types d'infections causées par les
Nématodes Parasites, seulement trois peuvent
impliquer des animaux purs et un seul implique
les poissons purs (c'est-à-dire l'Anisaleiasis,
provenant de la consommation de poisson cru ou
partiellement cuit). Dans les cas où des animaux
purs sont impliqués, seule la Trichostrongylose
est confinée aux herbivores domestiques et
sauvages et elle vient de l'ingestion de végétation
contaminée ; elle est contrôlée par une gestion
normale du bétail. Les deux autres, la
Les Lois de l'Alimentation [015]
Strongyloïdose et l'Ancylostomiasis, impliquent
la pénétration de la peau par des larves infectées.
Le premier type peut être ingéré, mais ils sont
tous les deux principalement des maladies des
chiens et des chats. Dans le premier cas, ils
affectent aussi les primates et les rongeurs. Dans
les animaux purs, l'incidence est limitée et les
lois de l'alimentation et les prohibitions de la
manipulation réduisent au minimum le danger de
ces infections. Certaines de ces maladies (par
exemple, la Trichinose et l'Ascaridiasis ou
l'Ascaridiase larvaire) sont transmises par
l'ingestion d’abats par les animaux impurs,
particulièrement le porc.
Trématodes et Cestodes Parasites
Des onze maladies causées par les Trématodes
Parasites, seulement un type, le Fascioliasis
(composé de deux sous-types causés par la
Fasciola Hepatica et la Fasciola Gigantica),
affecte le bétail, les brebis et les chèvres. Les
deux sous-types sont contrôlés par la gestion des
troupeaux et la législation de la manipulation
correcte. Huit de ces maladies affectent le porc,
singulièrement ou avec d'autres vermines.
Des neuf types de Cestodes, seulement deux
impliquent des animaux purs et un seul implique
des oiseaux purs. Le premier type est le Ver
Solitaire du Bœuf et il est transmis par l'ingestion
de bœuf ladre (malade). Il est prévenu par une
inspection correcte et les exigences bibliques de
la manipulation (un organisme semblable, le
Taenia Solium, infecte le porc et il est aussi
responsable pour l'auto-infection du chien). La
deuxième maladie, l'Hydatidose, affecte le chien,
le mouton, le bétail, le porc et le cerf et elle est
transmise par l'ingestion d'embryophores. Elle est
contrôlée par l'enlèvement des abats, la
manipulation correcte à l'intérieur de la
législation biblique et l'inspection. La troisième
catégorie, la Sparganose, implique le poulet et
peut être contractée par l'ingestion ou le contact
avec la chair d'animaux infectés. Elle est causée
par le Ver Solitaire Pseudophyllidea, qui est
principalement trouvé dans les singes, les chats,
les porcs, les belettes, les rats - mais qui affecte
Les Lois de l'Alimentation [015]
aussi les poulets, les serpents, les grenouilles et
les souris. De nouveau, les lois de l'alimentation
réduisent au minimum ce type de maladie.
Parasites Protozoaires
Des treize types d'infections causées par les
Parasites
Protozoaires,
seulement
quatre
pourraient probablement affecter les animaux
purs. Le premier est la Maladie du Sommeil ; elle
est causée par la morsure de la mouche tsé-tsé et
limitée à l'Afrique. Le deuxième, la
Piroplasmose, est causé par la morsure de tiques
infectées et il est général aux animaux sauvages
et domestiques. Les deux derniers, la
Sarcosporidiose et la Toxoplasmose, affectent les
oiseaux et les mammifères - le dernier affectant
particulièrement les chats. Les lois bibliques de
l'alimentation et la législation de la manipulation
réduisent au minimum cette maladie aussi.
Virus
Virus ADN. Des six Virus ADN, quatre affectent
les animaux purs, mais ils sont transmissibles par
le contact ou l'exposition professionnelle. Ce sont
la Vaccinia, la Paravaccinia, le Stomatitis
Papular Bovin et l'Ecthyma Contagieux.
Page 9
classifiés, aucun n'est retrouvé dans les animaux
purs.
Infections Causées par les Arthropodes
(Arbovirus) Transmis par les Moustiques
Des trente et un types de ces maladies, seulement
deux impliquent des animaux purs et trois,
impliquant les oiseaux domestiques, pourraient
impliquer des oiseaux purs. La première
catégorie est la Fièvre de la Vallée du Rift, qui
affecte les moutons, les chèvres et le bétail. Elle
est limitée à l'Afrique et transmise par les piqûres
de moustiques, le contact en faisant une autopsie
ou la manipulation de la viande fraîche. Les
règlements de la manipulation réduisent au
minimum cette maladie. La deuxième est
l'infection de Wesselbron, qui est limitée à
l'Afrique du Sud et transmise par le moustique
Aedes. Les catégories impliquant les oiseaux sont
l'Encéphalomyélite Équine occidentale et
orientale et l'Encéphalite de St-Louis aussi. Les
catégories d'animaux purs semblent être
significativement moins affectées par ces
maladies que les impures, ce qui démontre
davantage la validité des divisions de Lévitique
11 et Deutéronome 14.
Infestations Parasites et Réactions
Virus RNA. Des dix virus RNA, seulement deux
affectent les animaux purs et deux affectent les
oiseaux. Ils sont tous transmis par le contact et
l'exposition professionnelle. La maladie de
Newcastle, affectant les volailles, est bien connue
et elle est contrôlée par les règlements bibliques.
La fièvre aphteuse n'est pas limitée au bétail et
elle est aussi contrôlée par les lois de
l'alimentation, etc. Chose intéressante, la Grippe
est transmise par les porcs, les chevaux et les
oiseaux. Le canard (comme oiseau pur) a prouvé
d'être un hôte, lorsqu'il vit à proximité, comme
en Asie, particulièrement à Hong-Kong. La
Stomatite Vésiculaire (Stomatitis) est aussi une
maladie des mammifères et elle est transmise par
l'ingestion ; par conséquent, les carnivores sont
plus enclins à cette maladie.
Virus non classifiés. Des trois virus non
Les maladies Annélides sont retrouvées en
Afrique et en Asie parmi le bétail et le buffle et
sont causées par le contact direct avec une
sangsue.
Parmi les maladies Arthropodes, le ver de langue
est trouvé dans les brebis et les chèvres aussi bien
que les chiens, les serpents et les lézards ; il est
prévenu en ne mangeant pas cette forme d’abats
ou par l'inspection. Une autre maladie des
animaux purs est la Paralysie de la Tique, mais
elle n'affecte pas l'homme ; elle n'est donc pas
spécifique aux lois de l'alimentation. Le Myiosis
est transmis par l'invasion du tissu vivant par des
larves de mouche ; il n'est, par conséquent, pas
affecté par les lois de l'alimentation, bien que
tous les mammifères soient impliqués.
Page 10
Les Poissons
Lévitique 11:9 Voici les animaux dont vous mangerez
parmi tous ceux qui sont dans les eaux. Vous
mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des
écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans les mers,
soit dans les rivières.
Lévitique 11:10 Mais vous aurez en abomination tous
ceux qui n'ont pas des nageoires et des écailles, parmi
tout ce qui se meut dans les eaux et tout ce qui est
vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les
rivières.
Pour comprendre les raisons derrière les lois de
l'alimentation qui ont trait aux poissons, nous
devons examiner une série de phénomènes
naturels et considérer comment la loi limite les
effets sur les humains.
Les métaux lourds et les poisons produits
naturellement se distribuent dans toute la chaîne
alimentaire et ce, d'un certain nombre de façons.
Alors que ces métaux lourds se produisent
naturellement, comme les polluants en général,
ils sont distribués de plus en plus universellement
et entrent dans la chaîne alimentaire et ce, dans
tous les secteurs. À cause de leur place dans la
chaîne alimentaire, de leur nature même et de
leur métabolisme, certaines espèces de mer sont
plus sujettes aux polluants que d'autres et
certaines ont une propension plus haute de
transmettre les polluants que d'autres.
Le mercure est une source d'empoisonnement
dans la vie marine. Quoique son niveau soit fixe,
en termes de quantité globale totale, ses
concentrations et sa capacité à être transporté de
plusieurs façons et à se transformer d'une forme
inorganique à des formes plus toxiques dans
l'environnement le rendent dangereux. Le niveau
de mercure dans les océans est au moins 70
millions de tonnes et un examen récent de la
calotte glacière du Grœnland indique qu'il n'y a
eu aucune augmentation du niveau de mercure
dans les temps historiques (Applequist et al.,
1978).
Il semble qu'il y ait un ordre normal ou niveau de
base de 11.2 ng/kg dans les océans du monde, les
Les Lois de l'Alimentation [015]
lectures près de la surface, dans l'hémisphère
Nord, allant jusqu'à 33.5 ng/kg, probablement en
raison des retombées atmosphériques de la
pollution industrielle.
L'utilisation industrielle du mercure se retrouve
dans une variété d'industries, dont l'exploitation
minière et l'extraction par fusion qui augmentent
d'environ 2 % par an depuis 1973, quoiqu'une
partie soit recyclée, etc. La libération du mercure
dans l'environnement se fait aussi par des
activités
supplémentaires,
comme
les
combustibles fossiles, l'acier, le ciment, la
production des phosphates et la fonte et
l'extraction des métaux, particulièrement leurs
minerais de sulfure (WHO, 1976). Au moins, une
partie de ces émissions est dispersée largement
dans les océans (Gardner, 1975, 1978).
Le mercure trouve son chemin dans la chaîne
alimentaire en raison de la méthylation du
mercure inorganique dans les sédiments des lacs,
des rivières et des autres voies navigables et dans
tous les océans. Le méthyle de mercure
s'accumule dans les organismes aquatiques et ce,
selon le niveau trophique, et les concentrations
les plus élevées sont trouvées dans les grands
poissons carnivores. (Cela a été établi dans
Report on Mercury in Fish and Fish Products
(Rapport sur le Mercure dans le Poisson et les
Produits du Poisson), le Département Australien
de l'Industrie Primaire, 1979, Australian
Government Publishing Service (Service de
publication du gouvernement australien), 1980.
La Section 2.4 (III) du rapport et les
commentaires à la page 28 démontrent ce point).
Selon le rapport, on considère que le mercure est
plus fréquemment absorbé sous la forme de
méthyle par les organismes aquatiques. La
méthylation se produit par des moyens chimiques
(un
processus
non-enzymatique
modifié
légèrement par la cobalamine méthylique et par
le dépôt de micro-organismes, comme des
bactéries et des champignons (Mason et d'autres,
1974) [emphase ajoutée], dans des milieux autant
aérobies qu'anaérobies (Jensen et Jernelov,
1974), le taux de méthylation étant sujet, en
Les Lois de l'Alimentation [015]
particulier, aux micro-organismes présents
(Hartung, 1973) et à divers facteurs physiochimiques. La méthylation est promue quand il y
a un ph alcalin et un haut contenu organique dans
le sédiment (Matsumura et d'autres, 1972) et
aussi quand la température est élevée (Jernelov,
1972a). Il s'ensuit, par conséquent, qu'une
augmentation de la température mondiale et des
océans augmentera la toxicité de l'environnement
marin.
Ce processus de méthylation est équilibré dans la
nature par des bactéries méthogéniques
empêchant la méthylation (Alston et d'autres,
1972). Un grand choix de bactéries semble être
capable de déméthylation, bien que toutes soient
des anaérobies et l'espèce pseudomonas semble
prédominer (Shariat et d'autres, 1979). Toutes ces
citations sont du rapport du Department of
Primary Industries (DPI) (Département de
l'Industrie Primaire). Selon le rapport, il y a deux
façons possibles que les organismes aquatiques
assimilent le mercure disponible ; premièrement,
via le réseau alimentaire et, deuxièmement, par
l'extraction directe du méthyle de mercure de la
substance aqueuse (Rapport du DPI, p. 30).
Les bactéries rivalisent très efficacement avec le
sédiment dans l'accumulation des ions
mercuriques de l'eau fluviale, en ayant un effet
significatif sur la mobilisation du mercure du
dépôt de sédiments à la chaîne alimentaire
(Ramamoorthy et d'autres, 1977). Cependant, le
mercure est absorbé à un niveau plus élevé dans
la chaîne alimentaire par l'ingestion de détritus
organiques formant des complexes avec le
mercure. L'assimilation directe par des
mangeurs-filtres, comme les huîtres, les
bernaches et les mollusques, semble commune
(Guthrie et d'autres, 1979) (Rapport du DPI, p.
30) [emphase ajoutée].
La complexité du réseau alimentaire est un
facteur de limitation principal sur la quantité de
mercure accumulé (Peterson et d'autres, 1973) et
les organismes aux niveaux trophiques plus
élevés ont tendance à accumuler plus de mercure.
Il a été suggéré que le réseau alimentaire
Page 11
contribue du mercure aux poissons jusqu'à un
certain niveau de base et, qu'au-dessus de ce
niveau, le mercure est accumulé directement de
l'eau (Jernelov, 1972b). L'extraction directe du
mercure de l'eau est possible par son affinité pour
les groupes aniotiques, particulièrement les
groupes sulphydryl de protéines (Lofroth, 1970).
L'assimilation pourrait être directement par la
peau ou via les branchies. Dans la truite au
moins, l'assimilation est principalement via les
branchies, car la peau a été démontrée comme
étant relativement imperméable (Olson et
d'autres, 1973). Le taux d'assimilation est
probablement une fonction autant de la
concentration du mercure dans l'eau que de sa
forme et du taux métabolique du poisson
concerné (Rapport du DPI, pp. 30-31).
Le mercure tant inorganique qu'organique est
aisément absorbé dans l'eau de mer. La rétention
des deux formes trouvées dans l'alimentation est
dissemblable du fait que le méthyle de mercure,
contrairement au mercure inorganique, est
seulement lentement éliminé. Aucune évidence
n'a été obtenue pour la méthylation du traceur
dans le mercure inorganique obtenu de l'eau de
mer. Le résultat principal, selon le rapport, était
l'identification avec exactitude de l'assimilation
directe du méthyle de mercure dans l'eau comme
le sujet le plus important pour de nouvelles
études.
Le rapport a aussi déclaré qu'une fois assimilé
dans la circulation sanguine, le mercure est alors
par action différentielle distribué dans le corps
(voir la section 2.4 (IV) du rapport et les notes à
la p. 31).
Les études effectuées en 1978 (Hall et d'autres)
sur l'incidence des métaux lourds dans les fruits
de mer ont mesuré une large variété
d'oligoéléments dans 204 espèces de poissons à
nageoires, de mollusques et de crustacés et ce,
dans 198 sites de la côte des États-Unis. Ceux-ci
représentaient 93 % du volume du poisson
commercial et sportif que ce pays pêche. Ils ont
rencontré un niveau moyen de mercure excédant
0.5 ng/kg dans seulement 2 % des prises
Page 12
destinées à la consommation humaine et ceux-ci
incluaient un lutjinadea (snapper) (Lutjanus
compechanus), un goujon de mer (rockfish) et un
flétan du Pacifique (Hippoglossis stenolepis).
En Europe, des 12 poissons d'eau douce
mentionnés, le brochet avait la moyenne la plus
haute et les niveaux maximum (1.6 ng/kg). Les
résultats étaient semblables en Suède.
Le Rapport du DPI a déclaré, à la page 32, que
les valeurs de mercure les plus élevées sont
généralement rencontrées dans ces poissons à la
fin d'une longue chaîne alimentaire, comme les
grandes espèces carnivores. Ceux-ci incluaient le
requin (poisson impur), l'espadon et le thon
(poisson pur). Le saumon semble avoir un faible
niveau de mercure, la plupart des valeurs
d'environ 260 échantillons de saumons de
l'Atlantique, du Canada et de la mer Baltique
étant autour de 0.05 ng/kg. Des rapports récents
indiquent que, dans la plupart du poisson
océanique, les niveaux de mercure se situent
entre 0 - 0.5 ng/kg, la plupart des valeurs étant
autour de 0.15 ng/kg du poids net (de 1,600
échantillons). Les exemples les plus importants
étaient l'espadon, le thon et le flétan.
Pour la plupart des espèces, le Japon a une norme
actuelle de mercure de 0.4 ng/kg. Les poissons de
haute mer ont une concentration plus élevée de
mercure que les poissons du plateau continental.
Le requin et le thon ont les niveaux moyens les
plus élevés dans les eaux maritimes japonaises.
Les États-Unis ont augmenté leur niveau d'action
de 0.5 ng/kg à 1.0 ng/kg. C'est probablement le
résultat de pressions économiques.
Un aspect de grand intérêt du Rapport du DPI est
que les espèces pures, par exemple le thon,
réduisent la disponibilité du mercure par l'action
de suppression du sélénium. Les niveaux de
sélénium dans le poisson sont généralement
rapportés comme étant au-dessous de 1.0 ng/kg.
Dans la morue et le flétan de la Norvège (c'est-à-dire
le Nord-Est de l'Atlantique), par exemple, les niveaux
n'ont pas excédé 0.15 ng/kg (Egaas et Braekkan,
1977a). Cependant, dans les crustacés, les niveaux
Les Lois de l'Alimentation [015]
sont généralement plus élevés, avec des valeurs
rapportées jusqu'à 4 ng/kg dans le homard et 2 ng/kg
dans les mollusques (Rapport du DPI, p. 51).
Dans les plus grands poissons prédateurs, comme
le thon et l'espadon, les niveaux de sélénium sont
très élevés. Dans l'espadon, ils varient entre 0.79
et 4.84 ng/kg dans le muscle, la valeur moyenne
étant de 2.18 ng/kg. Ces valeurs semblent être
reliées à la taille et au niveau de mercure
(Friedman et d'autres, 1978). Le poisson a plus
de mercure que tout autre aliment.
Les effets toxiques du sélénium sont
contrebalancés par l'effet d'arsenic, qui est
largement distribué dans le poisson et,
particulièrement, dans les tissus des crustacés
(Hall et d'autres, 1978). Shuomi et d'autres, 1984,
montrent que l'arsenic et ses formes chimiques
dans les crustacés sont directement reliés à leurs
habitudes alimentaires. Les bivalves et les
gastéropodes herbivores sont au-dessous de 10
ppni dans la plupart des spécimens. En contraste,
le contenu d'arsenic dans les muscles des
gastéropodes carnivores avait une valeur
moyenne significativement plus élevée, variant
entre 16.8 ppni et 67.9 ppni. C'est nécessaire afin
de neutraliser les niveaux concentrés de mercure
et de sélénium dans sa proie. Cela devrait aussi
démontrer le fait que les gastéropodes herbivores
et les bivalves ne conviennent pas pour la
consommation humaine.
Comme observation générale, les espèces
impures de fruits de mer, comme les crustacés et
les mollusques, sont la première source
d'empoisonnement par les métaux lourds, dans la
chaîne alimentaire, et sont les plus susceptibles
aux polluants. Pour contrebalancer la toxicité
dans leur environnement, ils ont des niveaux plus
élevés des autres substances toxiques, comme le
sélénium et l'arsenic. Leur caractère approprié
pour la consommation humaine est réduit et ce, à
cause de leur rétention élevée des substances
toxiques dans leur tissu. Les seules espèces qui
les égalent sont parmi les plus grands poissons
carnivores, à l'autre bout de la chaîne alimentaire.
Les espèces impures de poissons, comme le
Les Lois de l'Alimentation [015]
requin, n'ont pas le sélénium qui contrebalance et
qui permet au poisson d'être convenable pour la
consommation humaine. Le poisson pur, par
ailleurs, contient des niveaux équilibrés d'agents
qui désintoxiquent, comme le sélénium et
l'arsenic, qui réduisent au minimum l'impact sur
l'espèce humaine.
En règle générale, les espèces pures de poissons
n'ont pas de hauts niveaux de substances
toxiques. Ces niveaux sont présents seulement
dans les plus grandes espèces carnivores, mais
avec des produits chimiques contrebalançant qui
limitent les effets toxiques sur le corps humain.
Les plus petits poissons purs sont clairement
ceux qui ont le moins de substances toxiques et
sont, par conséquent, les plus appropriés pour
l'alimentation.
Les Crustacés
Des niveaux très élevés de substances toxiques
sont trouvés dans les crustacés, mais ceux-ci sont
accompagnés d'un niveau d'équilibre différent de
celui trouvé dans les grandes espèces pures. Les
crustacés, les mollusques, etc. contiennent aussi
des niveaux élevés de cholestérol qui favorisent
les maladies du cœur. Avec l'absorption des
métaux lourds dans la matière végétale, cela fait
de ce régime un haut risque pour le cœur.
Les lois de l'alimentation sont donc des règles
complexes
mais
vérifiables
pour
la
consommation humaine des espèces aquatiques.
Des cheveux et des échantillons de sang ont été
utilisés pour mesurer le taux de mercure dans
[l’organisme des] les gens et il semble que, là où
les lois de l'alimentation ne sont pas prises en
considération, les niveaux de mercure peuvent
atteindre 27 ng/kg dans les cheveux de la
personne consommant 780 grammes par semaine
et 0.038 mg/litre dans le sang d'une personne
consommant 2,000 grammes de poisson et de
fruits de mer par semaine.
Dans l'étude du DPI, aucun rapport significatif
n'a été trouvé entre les niveaux de mercure dans
les cheveux et le sang et ce, à la différence de
Page 13
quelques autres travaux. Ces niveaux peuvent
être rapidement corrigés en ajustant le régime à
des espèces moins contaminées, c'est-à-dire en
obéissant aux lois de l'alimentation.
L'Empoisonnement par le Poisson
On connaît environ 300 espèces de poissons qui
causent des épidémies d'empoisonnement.
Presque toutes sont des variétés impures.
Certaines sont cependant des variétés pures. Le
poisson perroquet, trouvé dans les eaux
tropicales, est toxique pendant la plupart de
l'année ; dans d'autres eaux, il ne l'est pas. La
toxine émane du foie pendant toute l'année, à part
d'avril à juin, et ce, en quantité suffisante pour
être mortel pour les souris (Fusitani et d'autres,
1985). Le lutjinadea et la perche, etc. peuvent
devenir sporadiquement toxiques à certains
endroits. Ceux-ci devraient être notés, mais cela
ne veut pas dire que c'est général. Des 84 espèces
de poissons pêchés à Saint Thomas, dans les
Caraïbes, 50%, soit 56% des prises, comportent
des risques d'intoxication, si consommées (Olsen
et d'autres, 1984).
Plus la pollution et les niveaux de métaux lourds
augmenteront, plus les niveaux de toxicité dans
toutes les espèces de poissons augmenteront,
rendant les lois de l'alimentation de plus en plus
importantes. Cependant, il est possible que nous
atteignions un point où tous les types de poissons
ne pourront plus se maintenir en vie. Ce point
n'est peut-être pas très loin.
Les Algues, etc.
La présence d'algues rouges semble augmenter et
elle est seulement contrôlée par les bas niveaux
de température de l'eau. Comme la température
moyenne de l'eau augmente, les mers deviennent
rouges à cause des algues. Elles deviendront du
sang et les infestations sont davantage propagées
par la navigation, le vent et les courants. Cela
détruira davantage la vie marine et
l'environnement, en perturbant la chaîne
alimentaire. Les algues rouges vivaces,
Grateloupia cuneifolia, du Rio Grande Port, R S
Page 14
Brésil, ont été analysées pour leurs fluctuations
saisonnières et ce, au cours de la période d'avril
1980 à mars 1981. Les tests ont montré de
grandes variations dans les éléments avec des
niveaux de 40.4 à 129.5 mg/g de zinc, 7.1 à 59.5
mg/g de cuivre, 28 à 209 mg/g de plomb et 0.09 à
43.1 mg/g de cadmium dans le poids des algues
sèches (Yunes et d'autres, 1982). Cela s'avérera
être
de
signification
critique
pour
l'environnement marin, avec l'augmentation des
métaux polluants et de la température. Les mers
se tournant en sang ne peuvent pas être si dures à
comprendre.
L'incidence de l'occurrence de concentrations de
métaux lourds est compatible avec la distribution
connue de l'activité sismique sous-marine, qui
indique que la libération de métaux lourds dans
la mer par l'activité volcanique peut augmenter
les risques de marées rouges. Les mers devenant
du sang peuvent donc résulter des divers
tremblements de terre et explosions volcaniques,
notés dans Apocalypse 6:12; 8:8; etc.
Les Crabes, etc.
L'effet des métaux lourds sur les aliments impurs
du type crabe est identifié sur une base
croissante. Les effets de l'activité des ions
cupriques libres dans l'eau de mer sur la
métallothionéine et la croissance des larves de
crabe ont été démontrés par Sander, Jenkins
Sinda et Costlow (voir ASFA Pt. 1, Vol. 14, No.
6, article 14194 - 1Q14). Leurs données révèlent
des relations prédicables entre l'activité des ions
cupriques dans l'eau de mer et les processus aux
niveaux cellulaires et des organismes.
La pollution par le zinc et l'étain affecte aussi
l'écosystème et ce, en polluant l'environnement
intertidal qui entre dans le système au niveau des
invertébrés et des espèces qui s'alimentent des
organismes en suspension. De nouveau, c'est une
source d'alimentation interdite sous les lois de
l'alimentation.
Il a aussi été démontré que l'état synoptique du
poisson peut être une sorte d'action de sécurité
Les Lois de l'Alimentation [015]
pour empêcher l'accumulation de composés
toxiques dans leurs corps. Il est probable que cela
a un rapport direct avec les variétés pures et
impures (Ogawa, Tonogai, Ho, Twaida, Osaka
1983 - ASFA Pt. 1, Vol. 14, No. 6, article 14232 1Q14).
Il vaut aussi la peine de noter que certaines
espèces de mollusques accumulent le cadmium
des sources non contaminées à des taux plus
grands que des sources contaminées. Par
exemple, Frazier et George, 1983, ont examiné
deux espèces d'huîtres, O. gigas (L) et O. edulis
(L). Ils ont démontré qu'O. edulis accumulait le
cadmium d'un environnement non contaminé.
Ces prohibitions d'aliments ne sont donc pas
spécifiques à un environnement pollué, mais
s'appliquent de façon générale. Une des
sauvegardes regrettables de certains poissons
purs contre l'empoisonnement par les métaux
lourds (dans ce cas, le chrome trivalent) est
démontrée par son effet sur les premières étapes
de vie de la truite à tête d'acier. Stevens et
Chapman, 1984, ont démontré que la
contamination a produit la mortalité complète,
après exposition à la première étape de vie,
d'œufs nouvellement fertilisés et ce, jusqu'à 30
jours après l'éclosion, à 495 ug/l et qu'elle a
significativement réduit la survie à des niveaux
moindres. La survie des œufs a été
significativement réduite à 271 ug/l. Aucune
acclimatation n'a résulté des expositions
précédentes au chrome. Autrement dit, lorsqu'ils
sont contaminés, ces poissons purs ne vivent pas
ou n'atteignent pas la maturité et ils ne
développent pas d'immunité avec le temps. Les
lois de l'alimentation demeurent donc constantes.
Cette loi est la même hier, aujourd'hui et demain.
Il a été aussi démontré par Cai, Chera, Wu et Xu,
en 1983, que les organismes critiques pour
l'accumulation du cobalt (Co) sont le
phytoplancton et les palourdes et que ceux pour
l'accumulation du césium (Cs) sont le
phytoplancton et les crevettes. Dans le poisson,
les organes d'accumulation du cobalt et du
césium sont l'estomac, l'intestin et le foie ; ils
sont donc éliminés par le nettoyage, tandis que
Les Lois de l'Alimentation [015]
les autres organismes sont impliqués en entier, à
part la crevette où les organes d'accumulation du
cobalt sont la tête et la poitrine et le césium se
distribue dans le corps entier de la crevette (ou
langoustine).
Cela démontre que les différentes formes de
métaux se distribuent de diverses façons dans les
invertébrés et les mollusques. De plus, cela
démontre que les formes plus hautes et les
espèces pures ont des systèmes plus efficaces
pour éliminer les toxines. Aux niveaux très
élevés, cependant, les métaux ne sont pas
contrôlés et le cadmium affecte la valeur
hématocrite et le système des globules rouges.
Aux bas niveaux, il affecte la concentration
d'hémoglobine, la valeur hématocrite et le
nombre de globules rouges. En plus de cela, il
cause le dommage du foie et l'anémie (Kayama et
Ozaki, 1984).
Il a aussi été démontré que les niveaux plus
élevés de cuivre réduisent les taux respiratoires et
d'alimentation des poissons, ainsi que leur
maturité et leur fécondité, en plus de réduire la
chaîne alimentaire, suite à une réduction de la
productivité primaire, du plancton et de la
production de chrome (Mukhopadhyay, 1983).
L'augmentation de la pollution limitera aussi, par
conséquent, la production de poissons purs.
Les écosystèmes marins ambiants sont aussi
enclins à la consommation de concentrations
d'hydrocarbures de pétrole. Les observations sur
la moule bleue montrent des augmentations,
après des nettoyages de déversements accidentels
de pétrole, d'un ordre de 40 ug/g à 652 ug/g à 3
milles (5 km) et 533 ug/g à 4.5 milles (7 km) du
rivage. Il devient de plus en plus dangereux de ne
pas observer les lois de l'alimentation. La
sensibilité des moules et des mollusques aux
polluants dans les ports (particulièrement les
ports américains) est bien documentée. Tous les
environs portuaires du monde entier sont
affectés. Tandis que les augmentations de
polluants signifieront nécessairement une
augmentation du niveau trouvé dans le poisson, il
pourrait être argumenté que certains poissons
Page 15
purs, comme le poisson plat (c'est-à-dire le flet),
sont plus en danger. Il est vrai que l'accumulation
de zinc dans les organes externes est importante.
Il est argumenté que le mode de vie Benthique ne
peut pas être responsable d'une bioaccumulation
préférentielle d'oligoéléments dans le poisson
plat. L'hypothèse d'une assimilation via
l'alimentation et le sédiment ne peut pas être
rejetée, cependant (Amiard et d'autres, 1983).
Il a aussi été établi que beaucoup de virus
d'origine humaine sont largement distribués dans
les estuaires et les secteurs côtiers et ont été
isolés dans l'eau de mer, des sédiments marins et
des échantillons de mollusques. L'évidence
indique que les indicateurs bactériens ne sont pas
des mesures fiables de la présence de virus dans
les échantillons pollués (Ellendar et Cook, 1981
et Flondorfer, 1984). Les aliments impurs sont
donc interdits pour leur capacité de transmettre
des entérovirus aussi.
Certains mollusques contiennent aussi des
poisons paralytiques et ce, sur une base répandue.
Aux Philippines en 1983, dans des échantillons
de moules vertes, la Perna oriental, une des
causes d'empoisonnement paralytique par les
mollusques, on a trouvé des dinoflagellés,
Pyrodimium bahamense var compresse - une
cause d'une série de marées rouges au début et au
milieu des années 1970. Les niveaux de toxicité
étaient élevés et indiquent un autre aspect des
mollusques et des marées rouges (voir Gacutan et
d'autres, 1985). L'empoisonnement semble se
produire au niveau d'environ 60 ug de toxine par
100 g de viande ; c'est un problème sérieux dans
les secteurs côtiers du Nord des États-Unis
(Sullivan et Iwaska, 1983). Nous connaissons
maintenant plus de 12 toxines qui sont
impliquées dans les marées rouges et
l'empoisonnement
paralytique
par
les
mollusques. La toxine Gonyaulax est répandue
aux États-Unis. Des enquêtes révèlent aussi des
organismes faiblement toxiques dans des secteurs
jamais précédemment rapportés (Shuniza, 1983).
Des bactéries pathogènes pour l'homme ont été
trouvées en grande quantité dans les crabes et les
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huîtres. À l'exception du Staphylococcus aurcus,
tous les pathogènes étaient présents en plus grand
nombre dans les crabes et les huîtres en vie,
suggérant que le traitement soit efficace pour
contrôler le nombre de pathogènes présents dans
ces types (Elliot et Colwell, 1982, la publication
de 1983). Cependant, les bactéries ne sont pas
toutes contrôlées par le traitement.
Les tests ont aussi révélé que, même pour les
poissons purs, la salaison est un traitement
imparfait, ses défauts étant le nettoyage
imparfait, la salaison inadéquate et les conditions
peu hygiéniques de traitement (Joseph et d'autres,
1983). Dans les produits de poisson séché infesté
des champignons et des bactéries halophiles
rouges, les champignons peuvent être enlevés et
la ré-infestation fongique peut être empêchée en
lavant, en séchant et en enduisant ensuite le
poisson avec un mélange de 3% de propionate de
sodium dans du sel raffiné sec dans une
proportion d'une partie de mélange sec pour dix
parties de poisson séché. La durée de vie du
produit est de cinq mois (Nair et d'autres, 1983).
La bactérie Vibrio Flurialis a été isolée dans les
mollusques de la Mer Adriatique. Onze formes
de cette maladie ont été isolées dans les
mollusques recueillis sur les rivages ou mis en
vente chez les détaillants. La Vibrio Flurialis est
un Halophilic qui cause la diarrhée humaine et
qui est rencontré dans les produits de la pêche de
la Méditerranée (Gionella et d'autres, 1984).
Dans le Galicien, les moules semblent non
seulement être infectées du Gymnodinium
catenatum en plus du Protogonyaulax
tamarensis, qui cause l'empoisonnement
paralytique par les mollusques, mais aussi
d'infections du type diarrhéique (Espagne, 1983).
La contamination de l'environnement des
estuaires aux États-Unis par les eaux usées a
mené aux nombreuses épidémies d'Hépatite A,
de la maladie de Norwald et de gastro-entérites
non-spécifiques parmi les consommateurs de
mollusques (Durham, NH États-Unis, la
publication de juin 1985, ISSN 0160-8347). Un
environnement ré-infectieux est ainsi établi
Les Lois de l'Alimentation [015]
parmi les consommateurs de mollusques et la
maladie
entérique
virale
(incluant
les
Shigelloïdes) place ces gens à un risque élevé.
Les maladies sont donc des blessures infligées à
soi-même.
Certaines infections de blessures de tissu mou
par les vibrionaceae d'estuaire ont aussi causé la
mort de certains. La consommation des
mollusques et des autres espèces impures semble
être de la pure folie ou, au mieux, une forme de
roulette russe. La destruction systématique par
l'homme de son environnement détruira en fin de
compte l'environnement délicat dont il tire sa
subsistance. Dans l'environnement marin, la
distinction entre les espèces pures et impures
deviendra peut-être académique, puisqu'il se peut
qu'aucune ne survive.
Les Maladies du Cœur
La recherche récente au Japon, concernant le
rapport entre la sclérose de l'aorte et les métaux
dans les environnements biogéochimiques,
montre qu'une accumulation marquée de calcium
(Ca) et de phosphore (P) avait été enregistrée
dans une partie sclérotique d'une aorte, mais que
les proportions de Ca/P étaient beaucoup plus
petites que celles dans des aortes saines et des
vertèbres lombaires. Les concentrations des
oligoéléments du zinc (Zn), du plomb (Pb), du
cuivre (Cu), du nickel (Ni), de l'étain (Sn), du
manganèse (Mn) et du cadmium (Cd), dans les
particules en suspension, dans les 169 principales
rivières japonaises, étaient manifestement hautes
dans la zone du Nord-Est, où les proportions de
sulfate/carbonate de calcium (SO4/CaCO3) dans
les eaux étaient grandes et le taux de mortalité
d'apoplexie était élevé. La proportion Ca/P est
manifestement plus petite dans les produits
alimentaires produisant des acides, comme la
viande et les céréales, que dans les produits
alimentaires produisant des alcalins, comme les
légumes et les fruits. La quantité de métaux dans
l'aorte sclérotique est positivement en corrélation
avec la consommation excessive d'oligoéléments
aussi bien que de substances formant des acides,
comme SO4 et P, de l'environnement
Les Lois de l'Alimentation [015]
biogéochimique (Teraoka, Japon, 1984, tel que
cité dans ASFA, Pt. 1, Vol. 15, No. 6).
Il est donc démontré qu'un régime équilibré de
viandes, de céréales, de légumes et de fruits est
plus sain pour le cœur que le végétarisme non
équilibré.
(La
consommation
excessive
d'oligoéléments, qui affectent le cœur, découle
aussi de la consommation des mollusques). C'est
probablement pour cette raison, parmi d'autres,
que Paul fait des remarques sur l'aberration du
végétarisme des derniers jours, dans 1Timothée
4:1-3, où il dit :
Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers
temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour
s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de
démons, (LSG)
Le verset 3 dit :
prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir
d'aliments que Dieu a créés (LSG)
Ces deux aberrations ne sont pas toujours la main
dans la main (voir l'étude Le Végétarisme et la
Bible [183]).
La viande contient des quantités naturelles de
vitamine B12 qui ne peut pas être remplacée sous
un régime végétarien. Le corps peut faire face au
végétarisme pendant quelques années et ce, sans
effet sérieux, mais après cela, les effets sur le
cerveau et les susdits déséquilibres du cœur se
produisent.
L'enlèvement du gras, qui est une substance
interdite sous les lois de l'alimentation, réduit les
maladies du cœur à un minimum et la prohibition
de la consommation du sang améliore davantage
le système du corps.
L'Organisation du Commonwealth de la
Recherche
Scientifique
et
Industrielle
(Commonwealth Scientific and Industrial
Research Organisation), en Australie, commence
à examiner le concept de l'occurrence naturelle
de toxines dans notre nourriture et les docteurs
Fenech et Dreosti analysaient cette question,
Page 17
quand cette étude a été écrite. De plus, docteur
Robert Scheuplein, le toxicologue en chef de
l'Organe de certification des aliments et des
médicaments des États-Unis (United States Food
and Drug Administration), a récemment évalué
que 98 % des causes de cancer dans notre régime
sont naturelles.
En 1990, docteur Dreosti a dit que :
Il y a une variété de toxines qui se produisent
naturellement dans les plantes et certaines sont aussi
puissantes que des pesticides produits par l'homme,
mais nous avons eu tendance à complètement les
oublier jusqu'ici. (The Weekend Australian, le 18-19
août 1990, p. 7).
La plupart des plantes possèdent des quinones,
les pommes de terre contiennent des alcaloïdes
Glyce, les céréales, le lait, la graisse, les œufs et
le miel contiennent des alcaloïdes de la
pyrrolizidine et les arachides contiennent des
aflatoxines. La luzerne ou les pousses de luzerne
contiennent des esters de phorbol et des quantités
massives de vitamine K qui épaissit le sang,
augmentant la capacité de coagulation sanguine
et ainsi le risque des maladies du cœur.
Les produits alimentaires contiennent plusieurs
substances pour neutraliser la toxine ou les
poisons naturels et on en sait peu à propos des
équilibres relatifs. Ce qui est certain, cependant,
c'est que l'augmentation des polluants de type
métaux lourds et le végétarisme non équilibré
impliquent des concentrations de types d'aliments
et, de là, des toxines spécifiques en résultent.
Cela peut bien avoir pour résultat de surcharger
les systèmes de réparation du corps et de
contribuer à la causalité du cancer dans la
structure d'ADN aussi bien qu'aux maladies du
cœur et ce, par l'accumulation de toxines et de
métaux lourds.
Les méthodes de cuisson, en particulier les
aliments trop cuits ou brûlés, peuvent aussi
détruire les substances bénéfiques et produire des
[substances] cancérigènes.
Page 18
Conclusion
Toute recherche additionnelle renforcera la
position biblique et prouvera probablement que
Paul a raison et que les lois de l'alimentation sont
absolues.
Le but important des espèces impures n'est pas de
servir d'alimentation aux humains, mais plutôt
d'être une source d'alimentation pour les espèces
pures et une partie intégrante de l'environnement.
La capacité de filtration des mollusques et la
capacité de production alimentaire de
Les Lois de l'Alimentation [015]
l'environnement estuaire sont dans un équilibre
délicat. Cela doit être protégé. L'observance des
lois de l'alimentation assurera que l'équilibre soit
maintenu. Plus important encore, elle assurera
que l'environnement soit protégé et maintenu
propre, pourvu que nous contrôlions d'autres
polluants. Dieu nous a donné cette planète pour
en prendre soin et la conserver, non pas pour la
détruire.
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