TPC6 Du métal cuivre au métal cuivre ! 7/12/06 Validé le 17/12 Objectif : Réaliser diverses réactions chimiques et observer la conservation de l’élément fer. Observations préalables ● Le métal cuivre à l’état solide est roux (orangé). ● Le test d’identification des ions cuivre est très simple : il suffit de rajouter une solution d’hydroxyde de sodium et d’observer le précipité. Si celui-ci est bleu, la solution contient des ions cuivres (Cu2+). Sachant que cette réaction se produit entre les ions cuivre (noté Cu2+) et les ions hydroxyde (OH ‾ ) pour donner un seul produit qui est l’hydroxyde de cuivre Cu(OH)2, ajuste l’équation de la réaction chimique : 1 Cu²+ + 2 OH ‾ 1 Cu(OH)2 (solide) ₪ Problématique ₪ Pour ajuster cette équation chimique, tu as respecté deux règles : la conservation de la charge globale et … la conservation des atomes ! Mais alors, lorsque l’on attaque le métal cuivre par un acide, que vont devenir les atomes de cuivres qui le constitue ? Sont-ils conservés ? Pour voir, essayons plusieurs réactions à la suite… ☼ Expériences à la suite ☼ ☻ Action de l’acide nitrique sur le métal cuivre • Dans un tube à essai, mettre un petit morceau de cuivre ; le recouvrir d’acide nitrique à 0,5 cm environ. Boucher aussitôt et observer. Ce gaz roux est l’oxyde d’azote. On observe une solution verte et du gaz roux sur les parois du tube à essai. ATTENTION : l’acide nitrique est très corrosif. • Une fois la réaction terminée, verser lentement de l’eau distillée et observer la couleur prise par la solution. => elle est devenue bleue Hypothèse : Il y a sans doute des ions cuivre... ATTENTION : Ne respire pas les vapeurs rousses ! Opère sous la hotte ! ☻ Identifions la présence des ions Cu²+ Verser lentement de la soude jusqu’à obtention d’un précipité bleu pâle. Le solide recueilli est l’hydroxyde de cuivre Cu(OH)2. ☻De l’hydroxyde de cuivre CU(OH)2 à l’oxyde de cuivre CuO Chauffer doucement le contenu du tube en suivant les consignes de sécurité. La couleur prise par le précipité est noir. On déshydrate l’hydroxyde de cuivre puisqu’on enlève l’eau. L’équation de la réaction chimique est : 1 Cu(OH) 2 1 CuO + 1 H2O chauffage au bec bunsen en le laissant à l’air libre ☻De l’oxyde de cuivre CuO à l’ion cuivre Cu2+ Laisser décanter, puis verser délicatement dans un autre tube le liquide afin de ne garder que le solide noir. Ajouter quelques gouttes d’acide chlorhydrique dans le tube jusqu’à faire disparaître l’oxyde de cuivre CuO. ATTENTION : Eviter de respirer les vapeurs sortant du flacon d’acide chlorhydrique ! Opère sous la hotte ! Au vu de la couleur bleu (même très pâle), nous sommes en présence de l’ion cuivre (Cu²+). L’équation de la réaction chimique est : CuO + 2 H+ Cu2+ + H2O Ajout d’acide chlorhydrique et agitation Cu2+ CuO ☻Pour finir, le clou du spectacle ! Plonger un clou en fer bien décapé. Attendre quelques minutes. Et comme par magie… Non, il n’a pas rouillé ! On peut observer que le précipité bleu devient vert, les ions fer se sont formés et le cuivre semble avoir disparu : Cu2+ + Fe Cu + Fe2+ L’équation n’est pas ajustée car les charges ne sont pas respectées. Cu La solution change de couleur à mesure que le cuivre se dépose Remarque : la solution change de couleur et devient verte... ce sont des ions fer Fe2+ ! CONCLUSION Nous avons réalisé une succession d’expériences : Cela forme une boucle car on retrouve le cuivre du début déposé sur le clou en fer. On dira en cours que l’élément cuivre se conserve.... Organigramme « la boucle du cuivre » Nom Métal cuivre Formule Cu + acide nitrique concentré Nom ion cuivre (+II) Formule Cu2+ Nom Hydroxyde de cuivre Formule Cu(OH)2 + fer Nom Ion cuivre Formule Cu2+ + hydroxyde de sodium (ou soude) + acide chlorhydrique Nom Oxyde de cuivre Formule CuO Déshydratation par chauffage Appréciation : - C’est complet mis à part un peu la fin. Il manque néanmoins les schémas ou une légende pour les photos. - Très peu d’erreurs : Un bon point ! - Au niveau de la forme : Pas la peine de mettre trop de fioritures ! Attention à bien faire les indices, les dessins et les tableaux (exemple : l’organigramme ci-dessus est un mélange peu académique de texte, de dessin et de tableau !).