A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 10 mai 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
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Rubrique Info Collectif VAN :
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et Rubrique News (Revue de Presse) :
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SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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28/04/2016 - Harut Sassounian - The California Courier
USA: la promesse non tenue d’Obama
07/05/2016 - PCF
Turquie : Erdogan invente le crime d'information
09/05/2016 - Représentation du Haut-Karabagh en France
Triple fête au Karabagh : Message de Bako Sahakian
10/05/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 10 mai
08/05/2016 - NAM
Les manuels turcs devraient aborder le génocide arménien affirme
un député allemand
10/05/2016 - Laurent Leylekian - Le Huffington Post
Des parlementaires français à Bakou?
10/05/2016 - Ouest France - Henri Froment-Meurice
La Turquie et l'Europe
10/05/2016 - Gilles Toussaint - La Libre Belgique
Turquie: Combien de temps les Européens vont-ils supporter cela?
07/05/2016 - NAM
La Turquie rejette l’ambassadeur d’Argentine pour avoir écrit sur
le génocide arménien
10/05/2016 - Le Monde
Les journalistes turcs, ces héros
09/05/2016 - Lina Sankari - L'Humanité
Turquie. Tentative d’assassinat contre Can Dündar
10/05/2016 - La Libre Belgique
Le président turc prépare son règne autocratique
09/05/2016 - 7sur7
Erdogan lance un recours en justice contre un patron de presse
allemand
10/05/2016 - Serge Avédikian - Le Monde
Amis turcs, réveillez-vous, ne laissez pas Erdogan briser vos rêves
04/05/2016 - Stéphane Aubouard - L'Humanité
Turquie. Erdogan dégaine l’arme parlementaire contre la gauche
05/05/2016 - Albrecht Sonntag - Le Monde
« La Turquie des supporteurs de foot est aux antipodes de celle du
président Erdogan »
10/05/2016 - Fabrice Nodé-Langlois - Le Figaro
Turquie: contre le chômage, Erdogan demande à chaque patron
turc une embauche
09/05/2016 - Agnès Rotivel - La Croix
Erdogan veut marquer son époque… comme Mustafa Kemal
08/05/2016 - NAM
La Fondation de l’Hôpital arménien Surp Pirgiç a obtenu que ses
terrains lui soient rendus mais ne peut en disposer
09/05/2016 - L'Orient le Jour
UE-Turquie : l'exemption de visa hâtera le processus d'adhésion,
espère Erdogan
10/05/2016 - Institut kurde de Paris
Rapports "alarmants" sur des violations des forces de sécurité
turques: ONU
10/05/2016 - Le Point
Antisémitisme: Dieudonné condamné à deux mois avec sursis et
10.000 euros d'amende
09/05/2016 - Dominique Sopo - Libération
Accepter (enfin) l'histoire de l'esclavage dans le récit national
09/05/2016 - Camille Malnory - Lyon Capitale
Journée de la Shoah : trois individus arrêtés pour des “quenelles”
09/05/2016 - Christophe Châtelot - Le Monde
Deux Rwandais jugés à Paris pour génocide
09/05/2016 - La Croix
Le ton monte entre la Turquie et l’Union européenne
09/05/2016 - Maria Malagardis - Libération
Rwanda : le procès du «génocide au village»
06/05/2016 - Midi Libre
Deuxième procès sur le génocide rwandais à Paris, 22 ans après le
massacre
10/05/2016 - L'Express
Deux anciens bourgmestres rwandais jugés pour génocide à Paris
INFO COLLECTIF VAN
USA: la promesse non tenue d’Obama
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Voilà huit ans que le
président Obama ne tient pas sa promesse de campagne de
qualifier le génocide arménien de génocide. Et pourtant, pour une
raison incompréhensible qui ne peut être décrite que comme de la
naïveté, de nombreux Arméniens aux États-Unis et dans le reste
du monde ont toujours eu l’espoir depuis 2009 – date de la
première année du mandat du président Obama – qu’il utiliserait
le terme génocide arménien en 2010 ou 2011 ou 2012. » Le
Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du
journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The
California Courier le 28 avril 2016.
De qui doit-on avoir le plus pitié : du président Obama ou
des Arméniens naïfs ?
De Harut Sassounian
The California Courier
www.TheCaliforniaCourier.com
Éditorial du 28 avril 2016
Voilà huit ans que le président Obama ne tient pas sa promesse de
campagne de qualifier le génocide arménien de génocide. Et pourtant,
pour une raison incompréhensible qui ne peut être décrite que comme de
la naïveté, de nombreux Arméniens aux États-Unis et dans le reste du
monde ont toujours eu l’espoir depuis 2009 – date de la première année
du mandat du président Obama – qu’il utiliserait le terme génocide
arménien en 2010 ou 2011 ou 2012.
Lorsqu’il n’a pas prononcé ces mots à la fin de son premier mandat, ces
Arméniens naïfs étaient persuadés que le président Obama les
prononcerait lors de son second et dernier mandat qui a débuté en 2013.
Ils ont pensé, à tort, que le président Obama serait plus enclin à dire le
mot génocide, car il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle et,
par conséquent, se soucierait peu des critiques de la Turquie ou de ses
opposants politiques américains.
Lorsque le président Obama a continué à refuser de dire ‘génocide
arménien’, ces mêmes Arméniens naïfs ont trouvé une nouvelle raison
leur permettant de garder espoir. Ils ont pensé que puisque le président
Obama avait osé inverser la politique américaine restrictive vis-à-vis de
Cuba, il aurait le même courage sur la question du génocide arménien !
Ceci, bien sûr, c’est avéré être une spéculation non fondée.
Pour finir, quand tout le reste a échoué, les Arméniens naïfs ont espéré
que le président Obama prononcerait les mots interdits le 24 avril 2016 ;
sa dernière occasion de le faire. Cette prédiction aussi ne s’est pas
matérialisée. Dans sa dernière déclaration, Obama a utilisé tous les
euphémismes du dictionnaire pour décrire ce que les Arméniens ont subi
en 1915, mais pas le mot génocide ! Voilà les résultats de la gymnastique
verbale pratiquée par le président Obama : « atrocités de masse, déportés,
massacrés ; marches de la mort ; ont souffert ; jours noirs ; tragédie ;
violence ; et horreur. » Pourquoi le président du pays le plus puissant du
monde se torture lui-même ainsi que ses conseillers pour utiliser tant de
mots alors qu’un seul – génocide – suffirait ?
Ce qui est incroyable, c’est que les Arméniens ont dépassé toutes les
limites de la naïveté en affirmant que puisque le président Obama avait
prononcé les mots ‘Meds Yeghern’ dans sa déclaration commémorative
annuelle, ce terme devait être considéré comme l’accomplissement de sa
promesse de campagne et une reconnaissance du génocide arménien. Le
problème est qu’Obama, quand il était candidat à la présidentielle, n’a pas
promis qu’il dirait ‘Meds Yeghern’ s’il était élu. Au contraire, il a promis
qu’il dirait génocide arménien et a même insisté sur le fait que «
l’Amérique mérite un président qui dit la vérité sur le génocide arménien ;
je serai ce président. » De plus, ‘Meds Yeghern’ n’est pas un terme
juridique et ne veut rien dire pour les non-arméniens. Si ‘Meds Yeghern’
est l’équivalent de génocide arménien, pourquoi le président Obama a-t-il
utilisé pendant huit ans le premier terme et non le second ? Si les
Arméniens sont naïfs, on ne peut pas en dire autant du président Obama
et de ses conseillers qui savent ce qu’ils disent et pourquoi !
Deux coupables sont responsables de cette situation absurde : le premier
est le président Obama qui a fait une promesse et ne l’a pas tenue,
trompant ainsi ceux qui lui faisaient confiance et ont voté pour lui ; et
pour certains, deux fois ! Si le président Obama ne se soucie guère de
laisser derrière lui l’image de celui qui n’a pas dit la vérité aux Américains,
c’est son problème et non celui de la communauté arméno-américaine !
Le second coupable est l’ensemble de ceux qui ont désespérément espéré,
année après année, que le président Obama utiliserait les mots génocide
arménien, alors qu’une telle déclaration n’était pas nécessaire. Le
génocide arménien a été plusieurs fois reconnu par les États-Unis : dans
un document juridique soumis par le gouvernement américain à la Cour
mondiale en 1951 ; par deux résolutions adoptées par la Chambre des
Représentants en 1975 et 1984 ; et dans la proclamation présidentielle du
président Reagan le 22 avril 1981. Pourquoi les Arméniens cherchent-ils à
entendre les mots génocide arménien, alors qu’ils ont déjà été prononcés
par un président précédent ? Est-ce que chaque président américain doit
utiliser ce terme pour que les Arméniens soient persuadés que le génocide
arménien est bien reconnu par les États-Unis ?
Malheureusement, la plupart des Arméniens confondent la question de la
reconnaissance du génocide et la politique américaine envers la Turquie.
Aucun autre pays considéré comme ayant reconnu le génocide arménien
n’a une politique hostile vis-à-vis de la Turquie. Les États-Unis non plus !
Tous ces pays trouvent un équilibre entre la reconnaissance du génocide
et le maintien de relations normales, voire même cordiales, avec la
Turquie. Les États-Unis ne doivent pas être considérés comme n’ayant pas
reconnu le génocide arménien, simplement parce que les dirigeants du
pays évitent de prononcer ce terme pour des raisons politiques ou
économiques erronées ! On peut condamner la politique américaine vis-àvis de la Turquie sans remettre en question sa reconnaissance du
génocide arménien. En réalité, accuser le gouvernement américain de ne
pas avoir reconnu le génocide arménien, comme tant d’Arméniens le font
souvent, jette des doute sur la véracité du génocide et fait énormément
de tort à la cause arménienne !
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 9 mai 2016 –
www.collectifvan.org
http://www.thecaliforniacourier.com/who-should-be-more-pitied-presobama-or-naive-armenians/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93724
Turquie : Erdogan invente le crime d'information
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet ici les Communiqués du PCF (Parti communiste français)
mis en ligne le 07 mai 2016.
PCF
Communiqués
Turquie / Can Dündar : Erdogan invente le crime
d'information
le 07 mai 2016
Vendredi 5 mai, et quelques heures après avoir essuyé une tentative
d'assassinat sur les marches du Palais de Justice, Can Dündar, directeur
de la rédaction du journal Cumhuriyet -condamné fin avril à une amende
de 9 000 euros pour avoir dévoilé des scandales de corruption touchant le
président turc Erdogan et son entourage-, a été condamné à une peine de
5 ans de prison avec son confrère Erdem Gül pour « révélation de secrets
d’État » et « tentative de coup d’État ».
Les deux journalistes turcs avaient en réalité divulgué la livraison d’armes
par les services secrets turcs à des groupes djihadistes de Syrie.
Le Parti communiste français apporte son plein soutien à Cand Dündar et
Erdem Gül ainsi qu'à tous les journalistes, militants et élus démocratiques
de Turquie et tous les citoyens debout contre la haine, la guerre, le
mensonge et la dictature.
http://www.pcf.fr/87345
------------------------------------------------Tentative d'assassinat de Can Dündar (Turquie) : La France et l'UE
doivent cesser tout soutien à Erdogan (PCF)
Can Dündar, directeur de la rédaction du journal Cumhuriyet -condamné
fin avril à une amende de 9 000 euros pour avoir dévoilé des scandales de
corruption touchant le président turc Erdogan et son entourage-, vient
d’échapper à une tentative d’assassinat.
Can Dündar se trouvait au tribunal d’Ankara avec Erdem Gül en attente du
verdict de son procès pour « révélation de secrets d’État » et « tentative
de coup d’État ». Pour avoir divulgué la livraison d’armes par les services
secrets turcs à des groupes djihadistes de Syrie, il risque la prison à
perpétuité.
L’assaillant a qualifié de « traître » le journaliste, reprenant ainsi le terme
utilisé à son encontre par Recep Tayyip Erdogan.
Plus aucune voix discordante ne peut se faire entendre désormais dans
une Turquie prise dans l’engrenage de la violence et de la guerre civile.
Cette dictature qui s’installe emprisonne ou abat les démocrates,
massacre les Kurdes et lève l’immunité parlementaire des députés du HDP.
Combien de temps l’UE et la France vont-elles encore soutenir cette
tyrannie ?
Le Parti communiste français exprime son entière solidarité à Can Dündar,
sa famille et ses proches.
Le PCF appelle l’UE et la France à cesser tout soutien à la politique de R.T.
Erdogan et à exiger le rétablissement de l’État de droit. Les crimes contre
l’humanité commis au Kurdistan doivent être condamnés et cesser. Enfin,
les accords de la honte conclut avec Ankara sur les migrants, au mépris
des droits humains et di droit international, doivent être dénoncés.
Parti communiste français,
http://www.pcf.fr/87328
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93722
Triple fête au Karabagh : Message de Bako Sahakian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire le message de Bako Sahakian, Président de la
République du Haut-Karabagh publié sur le site de la
Représentation du Haut-Karabagh en France le 9 mai 2016.
Représentation du Haut-Karabagh en France
Triple fête au Karabagh
2016-05-09 16:44
Message de Bako Sahakian, Président de la République
Le Président Bako Sahakian a transmis par un message ses félicitations à
l'occasion de la triple fête que l'on célèbre le 9 mai au Karabagh : la
victoire de la Seconde guerre mondiale contre le nazisme, la journée de
l'Armée de défense du Karabagh et la libération de Chouchi de la
domination de l'Azerbaïdjan.
Extraits du message
...cette fête résume les victoires de notre peuple. Elle symbolise
l'héroïsme, le courage, le dévouement et le patriotisme, elle glorifie notre
passé et éclaire notre avenir, servant ainsi de point de repère pour les
futures générations et leur apprenant à vivre, à créer, à aimer la patrie et
la défendre.
Nous nous inclinons devant nos braves soldats qui ont remporté des
victoires dans la lutte de libération de l'Artsakh défendant le droit de notre
peuple à vivre libre et indépendant ....
Aujourd'hui nous pouvons affirmer avec fierté que nous avons remporté
encore une grande victoire. C'est notre jeune génération, ce sont nos
nouveaux héros qui continuent dignement les traditions de leurs ancêtres
en résistant dans le champ de bataille. Les soldats dévoués de notre
armée de défense restent déterminés et gardent les frontières de la
République d'Artsakh infranchissables.
Toutes nos victoires sont des exemples de l'unité et de la consolidation
autour de la volonté de protéger de notre patrie face à un danger. Je suis
persuadé que cet esprit guidera toujours notre peuple et que nous
célébrerons encore d'autres victoires. Ceci est la meilleure façon de garder
vivante la mémoire de nos résistants morts....
http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=844
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93719
Collectif VAN : l'éphéméride du 10 mai
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 10 mai (les événements sont classés
du plus ancien au plus récent) :
10 mai 1427 -- Les juifs installés à Berne (Suisse) sont expulsés de la
ville « en l'honneur et pour la plus grande gloire de Notre Seigneur, de sa
Mère et de tous les saints ».
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1484 -- Des juifs sont tués à Aix-en-Provence, et la communauté
de la ville souffre beaucoup quand des bandes de maraudeurs venus des
provinces avoisinantes s'en prennent à elle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1681 -- Miguel (Isaac) da Fonseca, Antonio de Aguiar (alias
Aaron Cohen Faya) et Gaspar (Abraham) Lopez Pereira, accusés d'être des
« judaïsants », sont brûlés sur le bûcher à Lisbonne au cours d'un
autodafé.
Sentence de l'Inquisition portugaise à l'encontre de Miguel Henriques
Fonseca, brûlé vif pour avoir professé la loi de Moïse après avoir été
inculpé d'hérésie et d'apostasie. Lisbonne 1682.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1883 -- 100 habitations et entreprises juives sont saccagées au
cours d'un pogrome à Rostov-sur-le-Don (R.S.F.S. de Russie).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : la Vérité reprend sa veille
devant Bazit après avoir touché à Tripoli et à Latakié. Le commandant
Bouxin doit visiter le village de Kessab et la ville de Souéïdié, afin de s’y
renseigner de visu sur la situation matérielle et l’état d’esprit des protégés
chrétiens. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les
éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
L’intervention de la Marine française durant les massacres de
Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a
10 mai 1909 -- Empire ottoman/Massacres d’Adana. Puzantion, n° 3823,
daté du 10 mai 1909, p. 1 : dans la presse arménienne, on est
naturellement beaucoup moins politique et on profite de la relative liberté
dont on jouit encore. Un des éditorialistes de Puzantion, Sourèn Bartévian,
est l’un des premiers journalistes arméniens à manifester clairement
l’indignation qui domine dans sa communauté. Faisant allusion aux
seconds massacres d’Adana, qui visèrent une population désarmée invitée
à vaquer à ses occupations, il s’exclame : « Après cette sanglante duperie,
comment peut-on accuser les cadavres allongés de personnes qui, cette
fois-ci, n’ont même pas pu amorcer un mouvement d’autodéfense, tirer la
moindre cartouche ou jeter même une pierre? Comment qualifier,
comment comprendre ces accusations mensongères ? Dites-nous [...] si
vous ne voulez plus que nous habitions ce pays, que nous ne vivions plus
sur cette terre [...] Jusqu’à quand notre sang et nos larmes vont couler au
nom d’une chimérique et délirante histoire de “royaume arménien” à
laquelle vous ne croyez pas vous-mêmes, car vous ne pouvez imaginer
que les Arméniens soient stupides au point d’y croire eux-mêmes [...] » ©
Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |©
Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La gestion de la crise cilicienne par les cercles
arméniens
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch6#n193
10 mai 1915 -- Empire ottoman: arrestation des 950 notables arméniens
à Diyarbakir sur les ordres de M. Réchid, le gouverneur-général de
Diyarbakir province. Dès son arrivée à Mardin, dans les premiers jours de
mai, Memdouh réunit le comité d’exécution et les notables musulmans de
la ville. Il leur montre des documents falsifiés prouvant que l’évêque
Maloyan et les jeunes Arméniens ont des contacts avec l’Entente et qu’ils
en ont reçu armes et munitions. Il leur fait signer un document réclamant
l’exécution des chrétiens pour les motifs suivants : ils se sont opposés au
gouvernement ; ce sont des amis des puissances étrangères ; ils cachent
des armes. Il leur fait jurer de garder le secret, puis il se rend à Diarbékir
présenter ces « preuves » et revient à Mardin, le 10 mai, avec les pleins
pouvoirs pour tuer les chrétiens. Il réunit à nouveau les notables qui ont
donné leur accord signé. Il leur révèle le processus qui sera suivi et leur
explique que le travail sera surtout accompli par la milice Al Khamsine. Un
des notables, Raphaël Kandir, qui assistait à la réunion, informe ses amis
chrétiens. Les autres notables vont au contraire visiter leurs amis
chrétiens pour les rassurer. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)
http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html
Imprescriptible.fr: Mardin dans la guerre mondiale
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch2
10 mai 1915 -- Empire ottoman /Cilicie: les réfugiés arméniens de
Zeitoun retrouvés à Marash, jusque-là épargnés de déportation, ont été
déplacés vers le désert syrien.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)
http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html
10 mai 1915 -- Empire ottoman/ Cilicie : un témoin oculaire qui vit les
déportés traverser Marach décrit dans une lettre du 10 mai ce convoi. « Je
les ai vus sur la route... Un convoi sans fin accompagné de gendarmes qui
les poussent en avant à coups de bâton, A peine vêtus, affaiblis, ils se
traînent plutôt qu'ils ne marchent. De vieilles femmes s'affaissent et se
relèvent lorsque le zaptieh s'approche, le bâton levé. D'autres sont
poussées en avant comme des ânesses. Je vis une jeune femme
s'affaisser, le zaptieh lui donna deux ou trois coups et elle se releva
péniblement. Devant elle marchait son mari avec un enfant de deux ou
trois ans dans les bras. Un peu plus loin, une vieille trébucha et tomba
dans la boue ; le gendarme la frappa deux ou trois fois de son gourdin.
Elle ne bougeait pas. Il lui donna alors deux ou trois coups de pied, elle
restait toujours immobile. Le Turc lui donna enfin un coup de pied plus fort
et elle roula dans le fossé. J'espère qu'elle était déjà morte. Ces gens qui
sont arrivés ici, en ville, n'ont rien mangé depuis deux jours,
Imprescriptible.fr : La Cilicie
http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c1sp1.htm
10 et le 30 mai 1915 -- Empire ottoman : entre le 10 et le 30 mai, 1200
autres personnes des plus en vue, parmi les Arméniens et les Syriens du
vilayet, furent arrêtées. Le 30 mai, 674 d'entre elles furent chargées sur
13 kéléks (radeaux supportés par des outres gonflées) sous le prétexte
qu'on voulait les conduire à Mossoul. Le transport était conduit par
l'adjudant du vali avec environ 50 gendarmes. La moitié de ceux-ci se
placèrent sur les diverses embarcations, tandis que l'autre moitié
chevauchait le long du fleuve. Bientôt après le départ, on leur prit tout
leur argent, environ 6000 l.t. (110.000 marks) et leurs vêtements. Puis on
les jeta tous dans le fleuve. Les gendarmes, sur les deux rives, avaient
l'ordre de tuer ceux qui essayaient de se sauver à la nage. Leurs
vêtements furent ensuite vendus sur le marché à Diarbékir. Le brigand
Omar bey, cité plus haut, prit part, lui aussi, à cette tuerie.
Imprescriptible.fr : Vilayet de Diarbékir
http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp5.htm
10 mai 1916 -- Empire ottoman : Cheikh-ul-Islam (chef religieux turc)
Khairi démissionne sous la pression. Musa Kiazim, un criminel de guerre,
lui succède comme Cheikh-ul-Islam et en tant que ministre des Fondations
pieuses.
ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)
http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html
10 mai 1919 -- Empire ottoman/Cilicie : service historique de l’armée de
Terre (Vincennes), 4H 127/ d .2, Armée du Levant, Deuxième Bureau,
liasse 32. Rapport du lieutenant Aubagne, président du Contrôle militaire
postal, à Port Saïd, adressé au général commandant l’Armée française du
Levant, le 10 mai 1919. « Cette semaine, les correspondances venant de
Cilicie ont donné lieu à moins d’observations que les semaines écoulées.
Une seule lettre adressée à Mme Masraff (copie jointe) a été saisie [...]
Lettre écrite par Sahag Paytoudjian à Mme Masraf[f], à Port Saïd
(conservée au contrôle).
« Mais les nouvelles de notre vie ne sont pas si bonnes que cela. Une
partie de nos soldats a quitté le service et sont retournés d’où ils étaient
venus. Mais moi j’ai décidé de rester jusqu’à la fin, afin de voir moi-même
la fin de notre destinée [...] Tous les jours, devant nos yeux, nous voyons
passer les déportés arméniens qui reviennent du désert de Mossoul et il
faut maîtriser son cœur en voyant tellement de misérables. Ce sont
pourtant de vrais cœurs arméniens, mais les dispositions à leur égard sont
tellement mauvaises que je ne l’ose expliquer [...] » © Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour
le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La légion d'Orient, le mandat français et
l'expulsion des Arméniens(1916-1929)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2annexe2
10 mai 1920 -- 100 juifs sont égorgés et de nombreux autres blessés
quand des bandes de rebelles dirigés par Stepanski, un allié de l'Armée
nationale ukrainienne de Simon Petlioura, déclenchent un pogrome qui
dure huit jours à Jachkov (province de Kiev).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1922 -- Empire ottoman : le 15 mai 1922, M. Chamberlain
communiqua à la Chambre des communes deux télégrammes du HautCommissaire britannique à Constantinople en date du 10 mai, sur les
déportations de la population grecque (Le Times du 16 mai 1922 reproduit
le texte intégral de ces télégrammes). Le Commissaire rend compte des
renseignements recueillis du Dr Ward, du Near Eastern Relief, arrivé de
Kharpout. D’après le Dr Ward, les Turcs semblent exécuter un plan
préconçu pour se débarrasser des minorités. Leur méthode consiste à faire
exécuter aux déportés grecs de longues marches et de les faire périr en
route du froid, de la famine et de l’exténuation. « Les Turcs peuvent dire
qu’ils n’ont pas littéralement tué ces réfugiés, mais une comparaison peut
être établie avec la manière dont les Turcs se débarrassèrent autrefois des
chiens de Constantinople, en les débarquant sur une île où ils moururent
de faim et de soif ». Le Near Eastern Relief n’a pas reçu la permission de
recueillir les enfants dont les parents étaient morts en route. Le Dr Ward
lui-même a compté, en décembre 1921, 150 cadavres sur la route entre
Kharpout et Malatia ; un de ses collègues a compté 1.500 cadavres sur le
chemin menant à Kharpout, et 2.000 déportés ont succombé sur la route
à l’Est de cette ville. Les deux tiers des déportés grecs sont des femmes et
des enfants. Les Américains perdent toute trace des déportés, une fois
que les envois ont dépassé Diarbékir. Mandelstam, André. La Société des
Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone,
1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : L’attitude kémaliste envers les Chrétiens après
l’accord d’Angora
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c13/p2
10 mai 1933 -- En Allemagne, on brûle des livres. Surtout ceux d'auteurs
juifs ou qui n'ont pas l'honneur de plaire aux nazis. Ces brasiers sont
sensés représenter la destruction de l'influence juive sur la vie spirituelle
allemande.
Les étudiants soutiennent ces actions en prenant les livres dans les
bibliothèques, et les éditeurs en les fournissant.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1940 -- 600 juifs sont déportés de la région de Zaolzie vers le
ghetto de la ville de Zaviercie (province de Katowice, Pologne).
Les Allemands occupent les Pays-Bas. 140 000 juifs y vivent à l'époque,
dont 10 000 réfugiés d'Allemagne. Les occupants commencent à
promulguer des ordonnances contre les juifs. La plus ancienne
communauté des Pays-Bas existe depuis 1492. Au XVIIe siècle,
Amsterdam devint l'un des centres les plus importants de la vie juive en
Europe.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1942 -- 5 000 juifs sont déportés du ghetto de Brzeziny Lodzkie
(Pologne) au camp d'extermination de Chelmno.
En deux jours, 2 000 juifs sont assassinés par les SS à Radun (district de
Novogrudok, Pologne).
500 juifs sont assassinés par les SS à Sluzevo (district de Varsovie).
1 500 juifs sont déportés de Sosnoviec (province de Katowice, Pologne) au
camp d'extermination d'Auschwitz.
Un ultime convoi de femmes et d'enfants quitte le camp de Semlin près de
Belgrade (Yougoslavie). 6 juives seulement, mariées à des non-juifs, y
restent encore. Les 8 000 juifs de Semlin sont tués par les gaz
d'échappement dans des camions aménagés à cet effet.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1943 -- Les nazis fusillent les artisans juifs encore en vie au
camp de concentration de Salaspils près de Riga (Lettonie).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendmai.htm#10
10 mai 1990 -- En France, on découvre 34 tombes profanées dans le
cimetière juif de Carpentras.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/10_mai
10 mai 2001 -- France : vote de la loi dite Taubira « reconnaissant la
traite et l’esclavage (des XV e - XIXe siècles) en tant que crime contre
l’humanité », promulguée le 21 mai 2001. « La République française
reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans
l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du
xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en
Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et
indiennes constituent un crime contre l'humanité. »
Chronologie des combats pour l’abolition
http://www.cpmhe.fr/spip.php?article624
Lire aussi : Le Code Noir
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guyanefr1685.htm
10 mai 2005 -- Allemagne : inauguration du mémorial de l'holocauste :
dans le cadre des commémorations du soixantième anniversaire de la fin
de la Seconde Guerre mondiale, Berlin inaugure le Mémorial aux victimes
de la Shoah. Situé dans le cœur de la ville, à proximité des anciens
bureaux du troisième Reich, le monument reproduit sur des murs les
noms des victimes juives de l’holocauste.
L’Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/10/5/a/1/0/1/index.shtml
10 mai 2006 -- Au cours de sa séance du mercredi 10 mai 2006, la
Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de
l'Administration générale de la République examine la proposition de loi
(n° 3030) complétant la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 relative à la
reconnaissance du génocide arménien de 1915 « Art. 2. — Seront punis
comme indiqué à l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté
de la presse ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à
l’article 23 de ladite loi, l’existence du génocide arménien de 1915. » À
l’issue de ce débat, la Commission a décidé de ne pas présenter de
conclusions sur la proposition de loi complétant la loi n° 2001-70 du 29
janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915
(n° 3030).
Assemblée Nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf
10 mai 2006 -- France. Journal Libération : des intellectuels de Turquie
publient un appel dans Libération, le 10 mai 2006, pour s’élever contre la
loi de pénalisation de la négation du génocide arménien. « Nous sommes
gravement inquiets face à des initiatives comme la proposition de loi
visant à pénaliser la négation du génocide arménien, présentée ces joursci à l'Assemblée nationale en France. Indépendamment des intentions qui
la motivent, une telle loi ne pourrait que nuire à l'avancée du travail de
mémoire et de réflexion sur l'Histoire entamé aujourd'hui. A coup sûr, elle
rendra encore plus difficile l'effort de ceux qui œuvrent en Turquie ou
ailleurs pour la réussite de ce processus. Paradoxalement, si une telle loi
risque de bloquer la libre discussion en France, elle aura a fortiori un effet
similaire bien plus puissant en Turquie.».
Libération
http://www.baskinoran.com/belge/DeclarationcontrelaloimemorielleenFran
ce-%20Liberation-10-05-2006.pdf
10 mai 2010 -- Darfour : attaque contre des casques bleus égyptiens de
la MINUAD (10 mai 2010) qui a causé la mort de deux soldats égyptiens
et en a blessé trois autres grièvement.
Ministère des affaires étrangères et européennes
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/article_imprim.php3?id_article=82223
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54059
CONFLIT DU HAUT KARABAKH
Des parlementaires français à Bakou?
Le Huffington Post
Laurent Leylekian Analyste politique
Publication: 10/05/2016 11h17 CEST Mis à jour: Il y a 1 heure
Les hasards du calendrier sont parfois détonants. Le 18 avril dernier, dans
ces mêmes colonnes, dix parlementaires français en appelaient au
Président Hollande afin qu'il prenne fait et cause pour l'Azerbaïdjan dans
le conflit qui oppose cet Etat à la République autodéterminée du HautKarabagh.
Cet appel survenait alors que l'Azerbaïdjan venait de lancer une offensiveéclair contre le Haut-Karabagh, offensive bien vite arrêtée sur le terrain
des opérations et condamnée par la plupart des observateurs sur le
terrain diplomatique. Un fiasco militaire doublé d'un fiasco
communicationnel qu'il s'agissait de limiter en quelque sorte.
On pouvait se demander ce qui motivait réellement des élus de la
République à tenter comme ils l'ont fait - et pour certains avec opiniâtreté
- de défendre l'indéfendable régime d'Ilham Aliev. Il faut en effet bien du
courage - ou de l'inconscience - pour se faire le zélateur d'un régimerepoussoir, épinglé avec constance par les lanceurs d'alertes et les ONG
internationales. Au moment même où l'appel de ces parlementaires était
publié, le consortium ayant dévoilé le scandale des "Panama Papers"
inaugurait sa longue liste de personnalités corrompues par le dictateur
d'Azerbaïdjan et par sa famille. Et ce 20 avril encore, tombait le
classement RSF de la liberté de la presse classant l'Azerbaïdjan à la
163ème place sur 180, loin derrière l'Arménie à laquelle il est souvent
comparé à tort et sans doute encore plus loin du rang qu'aurait le
Karabagh s'il était considéré dans ce classement.
Or voilà que la Lettre A - une lettre d'information permettant, depuis 1978,
"de découvrir en quelques minutes l'essentiel de ce que préparent, de ce
que pensent et de ce que font les milieux qui façonnent la vie économique,
politique et médiatique en France" - vient de révéler que les signataires de
la tribune du 18 avril font partie d'une listes de "chers amis" de
l'ambassadeur d'Azerbaïdjan en France et - encore mieux - qu'ils ne
faisaient là que répondre à une "demande" - un ordre ? - de son
Excellence Eltchin Amirbayov. Selon la Lettre A, les signataires auraient
obtempéré à un email en date du 14 avril dans lequel Eltchin Amirbayov
leur demandait d'utiliser une version remaniée du texte qu'il joignait pour
" le faire signer par le plus grand nombre des élus et le faire publier le
plus tard demain".
On peut sourire du ton comminatoire par lequel un Ambassadeur étranger
s'adresse à des parlementaires français. On peut aussi en tirer des
conclusions sur ce qui signifie réellement la démocratie pour l'Azerbaïdjan
et pour ceux qui se soumettent à ses injonctions. Il n'en reste pas moins
que de telles révélations devraient à tout le moins déclencher une enquête
judiciaire. Dans le contexte actuel des "Panama Papers", il serait peu
compréhensible que ne soit pas diligentées des investigations qui
permettent de faire toute la lumière sur les révélations de la Lettre A et, le
cas échéant, de sanctionner les éventuels cas de corruption de ce qui
pourrait bien être un "Azergate" à la française.
http://www.huffingtonpost.fr/laurent-leylekian/bakouazerbaidjan_b_9856312.html
GENOCIDE ARMENIEN
La Turquie rejette l’ambassadeur d’Argentine pour
avoir écrit sur le génocide arménien
NAM
Le gouvernement turc a rejeté le diplomate argentin Estanislao Ange
Zawels comme ambassadeur dans le pays pour son point de vue sur le
génocide arménien rapporte le journal argentin Clarin.
La proposition d’Estanislao Ange Zawels a faite par un groupe d’anciens
diplomates qui ont pris en compte le fait que son père a été diplomate en
Turquie pendant des années. Cependant, il s’avère que Zawels est l’auteur
de plusieurs articles diplomatiques dont l’un d’entre eux s’appelle « Notes
sur Génocides » qu’il a écrit en 2012 pour le magazine Temas.
Dans cet article il a écrit : “la dernière étape du génocide est la négation
de son existence. Cela est bien connu dans le cas de la Turquie avec le
génocide en Arménie, jusqu’à récemment, cela était une politique d’Etat
de le nier »
“Cette phrase a suffi à irriter complètement les Turcs, et modifier le climat
du ministère des Affaires étrangères“ indique le journal Clarin.
« Nous ne sommes pas surpris que la Turquie fasse pression dans chaque
pays avec son lobby, en travaillant sur les chancelleries, en essayant de
mettre un bâillon sur ceux qui sont désignés par leur pays », s’est plaint
Alfonso Tabakian, directeur du Comité National Arménien d’Amérique du
Sud.
samedi 7 mai 2016,
Stéphane ©armenews.com
http://armenews.com/article.php3?id_article=125778
Les manuels turcs devraient aborder le génocide
arménien affirme un député allemand
NAM
Le Co-président du parti politique allemand Alliance 90 / Les Verts, le
député Cem Ozdemir a demandé que le parlement d’Allemagne tourne ses
yeux sur le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Grecs perpétré
par l’Empire Ottoman.
Cem Ozdemir a déclaré dans la presse allemande “Si le génocide arménien
de 1915 avait été discuté, aucune minorité ethnique n’aurait été
persécutée ou attaquée par la suite“.
Cem Ozdemir a ajouté “Si les Arméniens n’avaient pas été tués, Van serait
devenu le Paris de l’Orient ».
« Les manuels scolaires turcs devraient faire figurer la vérité sur le
génocide, et Talaat Pasha ne doit en aucun cas être un héros pour les
enfants », a-t-il conclu.
dimanche 8 mai 2016,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=125894
UE/TURQUIE
La Turquie et l'Europe
Ouest France
Editorial - Publié le 10/05/2016 à 07:15
Henri Froment-Meurice (*)
En 1963, la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre
de l'Union européenne (UE) et la Turquie signèrent un accord
d'association, dit accord d'Ankara, encore en vigueur.
En 1987, la Turquie, voulant aller plus loin, déposa une demande
d'adhésion. Toutefois, ce ne fut qu'en 2005 que débutèrent les
négociations. Elles portent sur trente-cinq chapitres, dont quatorze ont été
ouverts et un seul clôturé.
En novembre 2015, l'afflux de migrants syriens en Turquie a conduit
l'Union européenne, non seulement à lui accorder une aide de six milliards
d'euros, mais aussi à relancer le processus d'adhésion par l'ouverture d'un
nouveau chapitre, le 33 (dispositions budgétaires). Ainsi tout se passe
comme si, à condition certes de satisfaire aux critères de l'État de droit, la
Turquie était qualifiée pour devenir membre de l'UE.
Mais la Turquie est-elle un État ayant l'identité européenne ? La réponse
est non. Non, certes pas seulement au motif que sa population est de
religion musulmane, mais tout simplement parce que son modeste
ancrage sur la rive européenne du Bosphore ne suffit pas à en faire un
État d'Europe.
En fait, la Turquie est bel et bien un État d'Asie. Or, l'Union européenne
n'a pas à être installée hors d'Europe. Admettre la Turquie serait donner à
notre UE des frontières communes avec ces pays d'Asie que sont la Syrie,
l'Irak, l'Iran, l'Arménie, la Géorgie.
L'Union européenne agirait donc beaucoup plus sagement en mettant
formellement fin aux négociations d'adhésion, mais tout en renforçant, sur
la base de l'accord d'association, ses relations avec la Turquie et en
n'oubliant surtout pas que ce puissant État est membre de l'Otan et
concourt ainsi à notre sécurité.
L'UE doit accroître son aideCet engagement doit amener l'UE, d'une
part, à accroître son aide financière à Ankara pour l'aider à accueillir les
migrants syriens, d'autre part, à développer commerce et investissements.
Actuellement, la croissance turque, bien qu'en baisse, n'en est pas moins
à +4 %. Environ 60 % de son commerce se fait avec l'Europe, d'où
viennent trois quarts des investissements directs étrangers. La France, qui
n'est que le septième investisseur étranger en Turquie, pourrait faire bien
davantage.
Certes, à pareil engagement l'on peut objecter que le président Erdogan
multiplie les infractions aux droits fondamentaux et aussi que les Kurdes 20 % de la population - ne jouissent pas d'une véritable autonomie, ce qui
les conduit à commettre des actes terroristes provoquant de dures
répressions.
Là, les Européens doivent faire comprendre au président turc que les
aspirations des Kurdes à davantage d'autonomie soulèvent beaucoup de
sympathie en Europe, d'autant qu'actuellement des milices kurdes
s'engagent courageusement dans des combats au sol contre Daech.
Mettre fin au processus d'adhésion à l'UE ne doit nullement être interprété
comme une rupture avec la Turquie. Celle-ci doit demeurer un partenaire
important de l'UE. Elle nous offre un grand marché, un pays aux
innombrables sites culturels et touristiques, elle contribue à la sécurité et
à la stabilité au Proche-Orient. Bref, à condition de se parler franchement,
Union européenne et Turquie ont de bonnes raisons pour développer leur
association.
(*) ancien ambassadeur de France.
http://www.ouest-france.fr/debats/editorial/la-turquie-et-leurope4218336
Turquie: Combien de temps les Européens vont-ils
supporter cela?
La Libre Belgique
Gilles Toussaint Publié le mardi 10 mai 2016 à 11h38 - Mis à jour le mardi
10 mai 2016 à 11h43
Un coup d’eau glacée, un coup d’eau tiède… Depuis l’annonce du départ
prochain du Premier ministre Ahmet Davutoglu, le président turc Recep
Tayyip Erdogan semble prendre un malin plaisir à jouer avec les nerfs des
Européens.
Scellé début mars, l’accord migratoire entre l’UE et Ankara doit en effet
beaucoup plus à l’engagement personnel du futur ex-Premier ministre
qu’au chef de l’Etat turc, qui a manifesté à plusieurs reprises son peu
d’enthousiasme par rapport aux termes de ce deal. Ces derniers jours, il
n’a d’ailleurs pas manqué de faire sentir qu’il n’était pas disposé à se plier
aux exigences émises depuis Bruxelles en contrepartie de la libéralisation
des visas pour les citoyens turcs se rendant dans l’espace Schengen.
Face-à-face entre Bruxelles et Ankara
Mercredi dernier, la Commission européenne a pourtant ouvert la voie à la
concrétisation de cet objectif, en saluant les gros efforts réalisés par les
autorités turques mais en soulignant également que cinq des septantedeux conditions assorties à ce processus devaient encore être rencontrées.
La réplique du leader islamo-conservateur n’a pas traîné. Pas question, at-il martelé, de remodeler la loi antiterroriste nationale. Or cette dernière
suscite de nombreuses critiques dans les rangs européens en raison de
l’utilisation qui en est faite par le régime pour museler journalistes et
opposants.
Tandis que le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, répétait
cette exigence ce lundi, un porte-parole du ministère turc des Affaires
étrangères déclarait de son côté qu’Ankara prendrait les mesures
nécessaires pour obtenir cette levée des visas, mais seulement dans le
cadre défini par Erdogan - comprenez : à ses conditions.
La fragile confiance qui semblait s’être nouée entre les deux partenaires
paraît donc sérieusement menacée.
Et les Européens sont doublement coincés. D’une part, parce qu’ils ont
juré leurs grands dieux que l’accord passé avec la Turquie n’était pas un
chèque en blanc et qu’ils seraient intraitables sur le respect de ces
prérequis censés rapprocher la société turque des standards
démocratiques défendus par l’Union. Mais surtout parce qu’une rupture
pourrait déboucher sur une reprise des flux migratoires vers la Grèce,
réactivant du même coup les tensions entre les Européens eux-mêmes,
qui ont largement étalé leur incapacité à gérer cette crise.
Une carte maîtresse dans la manche d’Erdogan qui en a rajouté une
couche en affirmant espérer que l’exemption des visas accélérerait le
processus d’adhésion de son pays à l’UE. Un scénario qui est loin de faire
l’unanimité parmi les Vingt-huit.
Méthode Coué
Du côté des institutions européennes, on fait le gros dos. Alors que les
chefs de file des groupes politiques du Parlement européen ont clairement
indiqué que le respect de tous les critères était une condition non
négociable, le président de l’hémicycle, le social-démocrate allemand
Martin Schulz, a adopté un ton plus diplomatique. Vendredi, à l’occasion
de la remise du Prix Charlemagne au pape François, il a salué le travail
réalisé par Ahmet Davutoglu, qualifié d’interlocuteur "fiable" et
"constructif". Et de souligner son espoir de voir son successeur poursuivre
sur cette voie.
Une ligne de com également suivie par la Commission, qui rappelle que
l’accord migratoire produit les résultats attendus et qu’il n’y a pas de plan
B. "Nous avons négocié avec le gouvernement turc. Nous avons sa parole
et nous continuerons à travailler avec lui", a ainsi affirmé le président
Jean-Claude Juncker.
De son côté, le leader des libéraux européens, Guy Verhofstadt, ne met
pas de gants et réaffirme qu’Ankara devra "remplir toutes les conditions
fixées", y compris "le changement impératif des lois antiterroristes" pour
obtenir la fin des visas. Mais sur le fond, l’ex-Premier ministre belge n’a
pas changé d’avis : "L’accord migratoire était pourri dès le départ.
L’Europe doit elle-même remédier à ses problèmes au lieu de les soustraiter à la Turquie. Avec ou sans Davutoglu comme Premier ministre".
http://www.lalibre.be/actu/international/turquie-combien-de-temps-leseuropeens-vont-ils-supporter-cela-5730ede035708ea2d55732e3
TURQUIE
Les journalistes turcs, ces héros
LE MONDE | 10.05.2016 à 11h43
Editorial du « Monde ». Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a
accusé, samedi 7 mai, les pays de l’Union européenne de « mettre de côté
la démocratie et les libertés, dès que des bombes commencent à exploser
sur leur sol ». M. Erdogan sait de quoi il parle : c’est exactement la
stratégie qu’il applique dans son pays, et pas seulement parce que des
bombes y explosent.
Dans sa quête constante et inassouvie de pouvoir personnel, le chef de
l’Etat turc a considérablement réduit le champ des libertés publiques. Les
atteintes à l’une de ces libertés touchent particulièrement tous les
Européens qui ont la chance – pour certains, en dépit des bombes – de
conserver et de développer des médias indépendants : la liberté
d’expression. Ce droit essentiel de la démocratie est, en Turquie, de plus
en plus menacé. Pour nos collègues turcs, son exercice relève souvent de
l’héroïsme.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/10/les-journalistes-turcsces-heros_4916603_3232.html
Turquie. Tentative d’assassinat contre Can Dündar
Lina Sankari
Lundi, 9 Mai, 2016
L'Humanité
Un homme a tiré sur le rédacteur en chef du quotidien d’opposition
Cumhuriyet, devant le tribunal d’Istanbul.
En Turquie, les atteintes à la liberté de la presse dégénèrent en chasse à
l’homme. Vendredi, avant même d’être condamné en première instance à
cinq ans et dix mois de prison pour « divulgation de secrets d’État », le
journaliste Can Dündar a été la cible de coups de feu. Devant le tribunal
d’Istanbul, le rédacteur en chef du quotidien d’opposition Cumhuriyet, qui
avait levé le voile sur la livraison d’armes à la rébellion islamiste en Syrie
depuis la Turquie, a été visé à plusieurs reprises au niveau des jambes par
Murat Sahin, un tireur isolé. Attrapé au col par l’épouse du journaliste,
avant d’être interpellé par la police, l’homme de 40 ans a accusé Can
Dündar de traîtrise avant d’expliquer durant sa garde à vue avoir voulu lui
infliger « une leçon ».
Des universitaires en attente de poursuites pour « propagande
terroriste »
Juste après la tentative d’assassinat, Can Dündar a expliqué : « Je ne
connais pas cette personne mais je connais très bien ceux qui nous
prennent pour cible. » Le tireur est originaire de Sivas, une ville
conservatrice du nord-est de la Cappadoce, fief électoral du président
Erdogan, où islamisme et libéralisme économique prolifèrent à l’ombre des
maisons troglodytes. Cette attaque apparaît comme le point d’orgue d’une
politique qui pendant plusieurs années s’est employée à menacer et
arrêter les journalistes ou pousser les organes de presse à la fermeture.
Selon le classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans
frontières (RSF), la Turquie figure aujourd’hui à la 149e place sur 180.
« Nous continuerons de faire notre métier de journaliste malgré toutes ces
tentatives de nous réduire au silence », a en outre certifié Can Dündar,
déjà condamné fin avril pour « insulte » au président pour la publication
d’une série d’articles sur le scandale de corruption qui avait touché Recep
Tayyip Erdogan en 2013. Le climat de peur instillé par Erdogan a
également frappé deux autres journalistes de Cumhuriyet cette semaine.
Hikmet Cetinkaya et Ceyda Karan ont été condamnés à deux ans de
prison pour avoir publié la caricature de Mahomet parue dans le journal
français Charlie Hebdo après les attentats de janvier 2015 à Paris, qui
cadre mal avec l’ordre social et moral du chef de l’État. « C’est une
expression de la tactique de pression, de faire peur aux citoyens qui se
prononcent pour la Turquie laïque et pour les valeurs républicaines »,
souligne la journaliste Ceyda Karan. Dans le viseur également, des
universitaires en attente de poursuites pour « propagande terroriste ». Les
chercheurs sont accusés d’avoir lu en public et signé une pétition
fustigeant les « massacres » de l’armée turque contre les partisans du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Aux arrestations de juges et de policiers répondent d’autres atteintes à la
démocratie. La semaine dernière, la commission des Lois du Parlement a
voté la levée de l’immunité parlementaire des députés du Parti
démocratique des peuples (HDP), dont plusieurs locaux ont été incendiés
l’an passé. Son coprésident, Selahattin Demirtas, a lui même été l’objet
de plusieurs tentatives d’assassinat. Tout cela se déroule dans un silence
assourdissant de l’Union européenne (UE), trop occupée à ménager
l’accord avec la Turquie sur les réfugiés. Alors que l’UE demande à Ankara
d’assouplir sa loi antiterroriste contre une exemption de visas, le président
turc a accusé les pays européens de « mettre la démocratie et les libertés
de côté ». Et il sait de quoi il parle.
http://www.humanite.fr/turquie-tentative-dassassinat-contre-can-dundar606579
Le président turc prépare son règne autocratique
La Libre Belgique
Publié le mardi 10 mai 2016 à 07h01 - Mis à jour le mardi 10 mai 2016 à
07h06
La guerre menée par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre
quiconque menacerait sa toute puissance a pris récemment de l’ampleur,
allant jusqu’à abattre politiquement son bras droit, le Premier ministre
Ahmet Davutoglu. La rumeur allait bon train que le couple aux manettes
de la Turquie battait de l’aile. Le 5 mai, le chef de l’exécutif a annoncé
qu’il ne sera pas candidat au congrès extraordinaire du Parti de la justice
et du développement (AKP), entraînant de facto son éviction de la tête de
l’exécutif.
Qu’a bien pu éloigner ces inséparables de la politique turque depuis 13
ans ? "Le fait que Davutoglu, cette personne que le Président pensait être
un serviteur obéissant, s’est révélé être un homme qui a ses propres idées
et ses propres choix", explique Ilter Turan, professeur de sciences
politiques à l’Université Bilgi, à Istanbul. Et qui dit personnalité propre dit
menace pour la volonté de M. Erdogan de régner en "Sultan", seul et audessus de tous.
Dès lors, les inquiétudes se font jour quant aux diverses conséquences
que pourrait entraîner la désignation future au poste de Premier ministre
"d’un mini Erdogan", comme l’indique Amanda Paul, du European Policy
Centre.
(...)
http://www.lalibre.be/actu/international/le-president-turc-prepare-sonregne-autocratique-5730eb8435702a22d733beb4
Erdogan lance un recours en justice contre un patron
de presse allemand
7sur7
Par: rédaction
9/05/16 - 20h32 Source: Belga
Recep Tayyip Erdogan a lancé une procédure en référé en Allemagne
contre le patron de l'un des principaux groupes de presse européens Axel
Springer pour tenter de lui interdire de répéter son soutien à un comique
auteur d'un poème satirique qui a provoqué la fureur du président turc, a
annoncé son avocat.
"C'est comme dans un viol collectif. Quand l'un commence, tous les autres
suivent", a affirmé Ralf Höcker, avocat de M. Erdogan spécialisé dans les
affaires de médias, qui a déposé sa requête auprès d'un tribunal de
Cologne.
Une porte-parole du groupe Axel Springer, qui publie notamment le
quotidien à grand tirage Bild, s'est refusée à tout commentaire.
Dans une lettre ouverte publiée dans l'un des journaux du groupe, le
président du directoire de Springer Mathias Döpfner avait apporté son
soutien à Jan Böhmermann, en affirmant entre autres: "Je trouve votre
poème réussi. J'ai ri à voix haute".
L'humoriste Jan Böhmermann avait signé le 31 mars un texte lu sur la
chaîne de télévision publique ZDF, dans lequel il traitait Recep Tayyip
Erdogan de pédophile et de zoophile.
En dépassant ouvertement les bornes et en allant en conscience au-delà
de ce que le droit allemand autorise, le comique entendait démontrer par
l'absurde combien le pouvoir turc avait eu tort de s'attaquer à une
chanson critiquant la remise en cause des libertés publiques en Turquie.
Scandale en Allemagne
L'affaire avait pris un tour diplomatique et provoqué un scandale en
Allemagne quand la chancelière Angela Merkel avait autorisé les
poursuites judiciaires voulues par Ankara à l'encontre de l'humoriste alors
que les dérives autoritaires de M. Erdogan sont de plus en plus vivement
dénoncées.
L'avocat Ralf Höcker a également précisé qu'il était peu probable que le
tribunal de Cologne prononce une interdiction en référé à l'encontre de M.
Döpfner mais "aucun des imitateurs de M. Böhmermann ne peut se sentir
en sécurité quand il insulte M. Erdogan sur internet".
Outre Bild, le groupe Axel Springer publie notamment le quotidien
conservateur Welt et est très présent dans le numérique et la presse
internet.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2699286/2016/05/
09/Erdogan-lance-un-recours-en-justice-contre-un-patron-de-presseallemand.dhtml
Amis turcs, réveillez-vous, ne laissez pas Erdogan
briser vos rêves
LE MONDE | 10.05.2016 à 11h55 • Mis à jour le 10.05.2016 à 11h57
Par Serge Avédikian
Chers amis de Turquie,
Nous savions que le parcours serait long, et le chemin semé d’embûches
comme on dit, puisque cela faisait déjà un certain temps que nous
attendions cette ouverture. Puis le temps est venu, le temps de l’espoir
d’enfin pouvoir dialoguer, le temps des rencontres intéressantes. C’était
nouveau pour tout le monde, se parler librement, laisser entrevoir la
colère cachée, percer la pudeur des mots, peser le danger, prendre des
risques, aller et venir, commencer à rêver de ce quelque chose qui allait
se mettre à revivre entre nous. Tout cela c’était un peu avant et un peu
après l’assassinat de Hrant Dink en 2007, qui a payé de sa peau, en plein
jour, pour vous tous, pour nous tous et pour ceux à venir aussi.
Vous avez demandé pardon au peuple arménien au nom du peuple turc, à
qui vous vous substituiez, en pensant que vous seriez suivi par des
milliers et des centaines de milliers de ceux qui se disent de Turquie mais
qui ne sont pas par forcément turcisés et embrigadés dans le fond. Nous
vous avons dit merci pour ce pardon bienvenu, même si le « mot qui gêne
[génocide] » n’était pas utilisé pour ne pas vous heurter au pouvoir en
place et pour amener les choses en douce, disiez-vous, à la « Turka »
oblige, c’était les débuts d’Erdogan qui jouait l’ouverture…
Le « mouvement du pardon » a fait long feu, le peuple turc ou les peuples
de Turquie ont la peau durcie, à force d’avoir été battu, rebattu et humilié
par la violence et le mensonge, ils ne savent plus de qui ils sont les
peuples et d’où ils peuvent parler ou se parler à soi-même. Et encore
moins aux autres, qui n’en peuvent plus d’attendre que cette parole
d’émancipation et de libération vienne enfin.
Pauvre de nous, pauvre de vous, que faire lorsque ça résiste à ce point,
lorsque ça se met à manipuler d’en haut ? On n’est pas dupe. On parle, on
se parle à coup de colloques, de débats, de rencontres universitaires, de
rencontre en terrain neutre, de livres interposés, d’articles en langues
européennes, de films et de pièces de théâtres.
Les fonds de commerce s’ouvrent, font un petit tour puis s’en vont.
D’autres se mettent en place ; un article à plusieurs, signé par ci, un livre
à deux, signé par là, un film co produit, une pièce jouée à Paris, Istanbul
et Diyarbakir, une autre à Erevan, et Berlin et Paris. Ça se réveille mais
pour qui ? Toujours les mêmes et compagnie et un peu plus peut-être,
mais c’est tout.
Et pendant ce temps en haut on compte les points et on autorise les
commémorations mémorielles de rues à Istanbul. Grande première, mais
silencieuse s’il vous plaît, assis, plutôt que debout, des grandes photos
noir et blanc des grands disparus arméniens de l’époque, brandies à brasle-corps. Émouvante rencontre entre passé et présent, qui se ressemblent
un peu, sous le regard des nationalistes prêts à frapper encore, un peu
comme avant, toutes proportions gardées.
Enfin, la 100aine des 24 avril 1915 est passée, on peut arrêter de compter
maintenant, je me disais le temps est suspendu en ce qui concerne cette
histoire, les 1 000 et une nuits ont été battues depuis belle lurette, les
histoires s’enchaînent et charrient toujours les mêmes rengaines, je ne les
énumère pas, c’est énervant à force. Et en France et en Europe et dans le
monde ça fait son chemin, depuis qu’il y a une « Arménie indépendante »
aussi et qui avec la poussée de la diaspora porte la mémoire pour se faire
justice.
Chers amis de Turquie, vous avez tous été contre la pénalisation de la
négation du génocide des Arméniens en France, dont le mot a fini par
s’installer en douce, mine de rien, dans vos écrits et conférences. Au
même titre que vous étiez contre le fait de le prononcer ce mot, vous
disiez que si la loi pour la pénalisation de la négation du génocide était
votée cela vous empêcherait de continuer votre travail en Turquie,
puisque ça braquerait le pouvoir en place. Mais franchement, je n’ai
jamais cru à cet argument, par le simple fait que le pouvoir en place n’en
était plus là depuis longtemps. La liberté d’expression ne peut se faire au
détriment de citoyens français d’origine arménienne, dont je suis et nous
sommes nombreux, avec des défilés de négationnistes dans les rues de
Paris, qui déshonorent notre mémoire et nous nient ouvertement, sans
qu’on puisse avoir la possibilité de riposter.
Ce n’est pas la position d’être contre une loi votée en France qui aurait fait
que vous seriez moins en danger et votre société civile moins en panne
dans sa lutte pour plus de démocratie en Turquie. Cette position était
valable dans les années où Hrant Dink menait la bataille et souhaitait
croire en la société civile dont vous étiez les précurseurs. Vous ne pouviez
peut-être pas dire que vous aviez peur, peur de perdre votre place à
l’université, perdre votre place dans un journal de gauche, ou peur d’être
inquiété par la police ou les juges de toutes sortes. Depuis cinq ans et plus,
Monsieur Erdogan fait ce qu’il veut ! Muselle ceux qui parlent, même du
bout des lèvres, fait condamner ceux qui osent, même s’ils ne font que
leur métier. Il brouille toutes les cartes au Moyen Orient et partout où il
peut, jouant avec le feu. Bref, il règne en maître absolu et fait peur. Je
comprends, oui, je comprends, ce n’est tout simplement pas facile de
risquer sa vie, puisque le fantôme de notre ami Hrant Dink apparaît
encore de temps à autre et nous serre dans ses bras immenses. Combien
de journalistes, comme Can Dündar et Edem Gül, condamnés aujourd’hui
et le silence qui s’en suit ?
Il fallait le dire, l’écrire, le chuchoter, le crier afin qu’on l’entende nous
aussi, de là où nous sommes, pour venir en aide, pour crier avec vous,
pour que, pour une fois, nous puissions nous retrouver de l’autre côté du
miroir. Vous à notre place et nous à la vôtre, pour voir l’autre côté, pour
voir de l’autre côté, se sentir ensemble pour une même cause, à l’endroit
et à l’envers. Mais voilà, cela n’a pas lieu, chacun reste de son côté. Les
frontières sont là pour nous rappeler qui habite où et pourquoi, cela doit
être ainsi puisqu’il y a des vainqueurs et des vaincus et c’est gravé dans
du marbre. Notre histoire commune est niée par beaucoup de vos/nos
voisins de palier à qui vous n’avez pas pu/su dire assez clairement que ça
a existé et que ça existe encore. Maintenant c’est au tour des Kurdes, ils
sont à la place des Arméniens d’antan. Certes pas simple à formuler et à
transmettre dans un pays où tout s’est construit sur un mensonge
historique qui se perpétue encore et encore.
Quelle est la légitimité de votre/notre action aujourd’hui ? Comment se
fait-il que les jeunes gens qui lisent, qui luttent, qui s’intéressent au
présent de la Turquie ne soient pas au rendez-vous pour continuer ce qui
aurait dû être un relais possible pour le futur ? Vous ne leur avez pas
laissé la place ou c’est eux qui n’en veulent pas ? Que laissons-nous
derrière nous dans ce champ de bataille immonde et indescriptible ?
Qu’allons nous dire aux générations à venir ? On ne compte plus le temps,
il tourne sans nous, en ce moment.
Garo Paylan, le député d’origine arménienne, qui ose « brandir » la
mémoire du passé pour inviter les autres députés de l’Assemblée en
Turquie à ouvrir des enquêtes afin que justice soit faite, a posteriori, serat-il la prochaine victime ? Doit-on verser encore du sang arménien pour
calmer les vampires d’Erdogan qui rôdent partout en semant la terreur ?
Moi aussi j’ai peur pour votre conscience, restera-t-elle intacte, je vous
sais assez intelligent pour savoir que vous vous interrogez.
Serge Avédikian est comédien et réalisateur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/10/amis-turcs-reveillezvous-ne-laissez-pas-erdogan-brisez-vosreves_4916623_3232.html#xtor=AL-32280270
Turquie. Erdogan dégaine l’arme parlementaire
contre la gauche
Turquie
Stéphane Aubouard
Mercredi, 4 Mai, 2016
L'Humanité
La commission des Lois du Parlement turc a voté dans la nuit de mardi à
mercredi pour que la levée de l’immunité parlementaire des députés du
Parti démocratique des peuples (HDP) soit soumise au Parlement le 17
mai. Son coprésident kurde Selahattin Demirtas est en danger.
Lundi matin déjà l’image aurait dû interloquer et réveiller une
communauté internationale sourde et muette : en pleine session
parlementaire, des députés kurdes du HDP (Parti démocratique des
peuples) étaient pris à partie (pour la seconde fois en trois jours), frappés
et poussés hors de l’enceinte, par leurs homologues de l’AKP (Parti de la
justice et du développement) du président Erdogan. Dans la nuit de mardi
à mercredi, de manière plus feutrée mais toujours aussi lâche et violente,
la commission des Lois du Parlement, profitant de l’absence des députés
du parti de Selahattin Demirtas, a fait voter une proposition de loi
constitutionnelle déposée par l’AKP consistant à défaire de leur immunité
les députés pendant leur mandat. Une autre manière de jeter hors du
Parlement les 59 députés du parti le plus farouchement opposé à la
politique dictatoriale du président Erdogan. Les partis CHP (Parti
républicain du peuple) et MHP (Parti d’action nationaliste), inféodés à la
formation de Recep Tayyip Erdogan, n’ont pas hésité à mettre leur bulletin
dans l’urne, ouvrant ainsi la voie à une seconde étape cruciale qui devrait
se tenir le 17 mai à Ankara, lors d’une session générale de l’Assemblée.
« Ce jour-là, trois scénarios potentiels sont à prévoir, explique à
l’Humanité Eyyup Doru, porte-parole du HDP en Europe. Le premier, le fait
que la loi soit rejetée, est tout simplement impossible. Le second, auquel
nous ne croyons guère, serait qu’à l’intérieur des partis au pouvoir, des
individus décident de ne pas donner leur voix, ce qui pourrait faire
basculer le vote. Enfin, le troisième, le plus probable et le plus tragique,
serait qu’il y ait au moins 367 voix sur 550 pour que la loi passe. »
L’extension de la notion de « crime terroriste »
Ce scénario, qui semble se dessiner inexorablement, aura des
conséquences tragiques pour une démocratie déjà moribonde. « Dans la
minute qui suivra le vote, les juges très majoritairement affiliés à Erdogan
pourront immédiatement convoquer les députés visés pour les juger »,
avertit Eyyup Doru. « Les députés visés sont dans leur grande majorité
ceux du HDP, troisième force politique du pays, et singulièrement notre
président, Selahattin Demirtas », précise le porte-parole du parti de
gauche qui défend les droits des Kurdes.
Ayant échappé à plusieurs attentats depuis la percée de sa formation aux
législatives de juin 2015, le coprésident du HDP – dont des dizaines de
bureaux ont été saccagés depuis un an – est maintenant attaqué par voie
parlementaire. La demande de levée d’immunité proposée par l’AKP est
l’ultime croche-patte infligé au leader de la gauche, accusé de félonie.
Pour rappel, Selahattin Demirtas avait déclaré en décembre 2015 que les
Kurdes de Turquie avaient le droit de décider s’ils voulaient vivre en
autonomie ou « sous la tyrannie d’un homme ». La justice turque a alors
diligenté une enquête pour crimes contre la Constitution et son
fonctionnement. « Cette nouvelle loi permettrait par un effet rétroactif
d’envoyer Demirtas et beaucoup d’autres députés du HDP devant les
tribunaux », prévient Eyyup Doru.
La majorité parlementaire de l’AKP est devenue en Turquie une véritable
arme de destruction massive braquée sur la démocratie et la liberté de
pensée. Il y a trois semaines, le président turc plaidait ainsi pour
l’extension de la notion de « crime terroriste » aux intellectuels osant ne
pas être d’accord sur l’acception du terme de « groupe terroriste »
concernant le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Les journalistes,
les avocats et les étudiants d’opposition étaient directement visés. Deux
journalistes du quotidien Cumhuriyet, incarcérés en novembre pour un
article accusant Ankara d’avoir livré des armes aux islamistes syriens, puis
libérés, sont en procès depuis le 25 mars. Hier enfin, l’écrivain turc de
73 ans Murat Belge comparaissait lors d’un procès pour « insulte » au
président Erdogan. Le vieil homme risque jusqu’à quatre années de prison
pour une chronique publiée par le quotidien Taraf, en septembre 2015,
dans laquelle il insinuait que le chef d’État avait relancé l’été dernier le
conflit kurde à des fins électoralistes.
Un point de vue largement relayé par Selahattin Demirtas, qui aujourd’hui
ne semble pas s’inquiéter de la mise en demeure qui semble l’attendre la
semaine prochaine. S’il est convoqué devant la justice le 17 mai, le leader
du parti d’opposition a d’ores et déjà annoncé qu’il ne s’y rendrait pas.
http://www.humanite.fr/erdogan-degaine-larme-parlementaire-contre-lagauche-606372
« La Turquie des supporteurs de foot est aux
antipodes de celle du président Erdogan »
LE MONDE SPORT ET FORME | 28.04.2016 à 17h16 • Mis à jour le
05.05.2016 à 18h34
Par Albrecht Sonntag, sociologue.
Le président turc Erdogan n’aime pas le football. Je suis soulagé, les
bonnes nouvelles pour ce sport se font rares ces jours-ci. En même temps,
cela n’est guère étonnant. Généralement, les pseudo-démocrates
tendance mégalomanes et autocratiques n’apprécient pas beaucoup les
stades, ces endroits à l’effet désinhibant où les gens, devant un jeu trop
excitant, se mettent à contester bien plus que les décisions de l’arbitre.
Davantage encore que les stades, les régimes autoritaires détestent les
supporteurs de football, ces énergumènes incontrôlables, difficiles à
intimider, même à fortes doses de gaz lacrymogène, et particulièrement
têtus dans la défense de leur territoire (tribunes, club, quartier), de leurs
habitudes (pas toujours recommandables, mais invétérées) et de leur
passion (non négociable de toute façon).
Mépris pour la décadence de l’Ouest
Jour après jour, le président Erdogan éloigne son pays de l’Europe.
Comme Poutine, il n’a que mépris pour la décadence de l’Ouest. Si l’on en
croit nos récentes recherches sur les attitudes des fans de football, il aura
cependant du mal à venir à bout de cette partie de la population
particulièrement occidentalisée.
On s’attendait à des divergences considérables entre les Turcs et les
Européens de l’Ouest. Les chercheurs, comme les sondeurs, n’aiment rien
tant que les écarts significatifs, cela leur permet d’épiloguer sur les
différences culturelles. Personne n’a envie de conclure par « euh…, en fait,
ils sont comme nous ».
Or, ce que révèlent nos enquêtes dans le projet FREE (Football Research
in an Enlarged Europe), c’est que les Turcs, pour ce qui est du football,
sont des gens comme les autres. Un brin plus nationalistes peut-être (et
encore, pas plus que les Danois), mais aussi très intéressés par ce qui se
passe ailleurs (contrairement aux Allemands, par exemple), et
parfaitement intégrés dans les réseaux transnationaux. Il est dès lors peu
surprenant que les Turcs, dans leur ensemble, sont 63 % à croire que le
football unit les Européens, bien plus que la géographie ou la démocratie,
le marché unique ou la religion.
Longue vie au football turc !
Mais l’enseignement le plus intéressant (y compris pour M. Erdogan) est la
divergence profonde entre la population générale et le sous-ensemble des
amateurs de foot. Il s’avère que les supporteurs sont très nettement plus
aptes à prendre une distance critique envers les symboles nationaux, de
se moquer de leur équipe nationale, de s’amuser avec d’autres des
stéréotypes véhiculés autour des matchs internationaux.
La recherche sur le football semble ainsi contredire l’éternel argument
essentialiste selon lequel la Turquie serait culturellement incompatible
avec l’Europe. Au contraire : elle confirme que la Turquie urbaine, celle des
intellectuels et des supporteurs de foot – deux catégories qui se
mélangent allègrement dans ce pays –, est aux antipodes de la Turquie du
président.
Longue vie au football turc ! Plus ils seront nombreux dans les stades à
encourager leur club mais aussi la liberté de penser, moins l’emprise
d’Erdogan durera. Comme l’ont déjà montré les émeutes du parc Gezi
en 2013, pour les Turcs, le football n’est certainement pas l’opium du
peuple. Au contraire, c’est une boisson énergisante.
Par Albrecht Sonntag
http://www.lemonde.fr/sport/article/2016/04/28/erdogan-n-aime-pas-lefoot-tantmieux_4910524_3242.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&ut
m_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1462475106
Turquie: contre le chômage, Erdogan demande à
chaque patron turc une embauche
Le Figaro
Par Fabrice Nodé-Langlois
Publié le 10/05/2016 à 06:00
Le président turc fait face à une dégradation de l'emploi continue depuis
un an. Le pays compte désormais 3,29 millions de chômeurs.
Pour inverser sa propre courbe du chômage, le président turc Recep
Tayyip Erdogan ne s'embarrasse guère, comme son homologue français,
de pacte de responsabilité et de solidarité et autre crédit d'impôt pour la
compétitivité et l'emploi (CICE). Dimanche, devant une assemblée de la
principale organisation patronale turque, la TOBB, relate l'AFP, le
président Erdogan a proposé une solution simple: «La TOBB compte
aujourd'hui près d'un million et demi de membres. Maintenant écoutez
bien, si chaque membre embauche une personne, qu'est-ce que ça veut
dire? Ça veut dire du travail pour 1,5 million de chômeurs. » L'entreprise,
«qu'a-t-elle à perdre, dites-moi? Est-ce qu'elle coulera pour avoir engagé
une personne? Non». Évidemment, on imagine mal François Hollande
exhorter Pierre Gattaz et les 700.000 adhérents du Medef de la sorte.
La Turquie, qui a connu une décennie de croissance à faire pâlir tous les
États de la zone euro, subit une dégradation de l'emploi, continue depuis
un an. Selon les statistiques officielles, le taux de chômage atteignait
11,1 % en janvier. Et le pays compte 3,29 millions de demandeurs
d'emploi, rapporte le quotidien Hurriyet. S'il parvient à concentrer plus de
pouvoirs, comme il le souhaite ouvertement, en instituant un régime
présidentiel, Erdogan aura-t-il encore plus de pouvoir de persuasion sur
les patrons?
Pour l'instant, son interventionnisme inquiète plutôt les investisseurs. La
Turquie a perdu cette année quatre places au classement de la Banque
mondiale sur le climat des affaires, passant du 51e au 55e rang.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/05/10/2000220160510ARTFIG00011-turquie-contre-le-chomage-erdogan-demande-achaque-patron-turc-une-embauche.php
Erdogan veut marquer son époque… comme Mustafa
Kemal
La Croix
Agnès Rotivel, le 09/05/2016 à 17h45
Le président turc entend changer la Constitution turque et
transformer le régime parlementaire en régime présidentiel.
Le président Recep Tayyip Erdogan est un homme pressé. À peine
annoncée la démission, jeudi 5 mai, de son premier ministre Ahmet
Davutoglu, il annonçait que la réforme constitutionnelle conférant des
pouvoirs élargis au président serait soumise rapidement à un référendum.
« Le changement d’un régime parlementaire en un régime présidentiel fort
lui permettrait de concentrer tous les pouvoirs. C’est une obsession
pour Erdogan, estime Ali Kazancigil, politologue et co-directeur de la revue
Anatoli, éditée par le CNRS. S’il y arrive, cela fera de lui un autocrate
absolu. »
Pour ce faire, un changement de la Constitution est nécessaire. Mais le
projet est défendu au Parlement par son seul Parti de la justice et du
développement (AKP), l’opposition y étant très hostile. L’AKP détient
317 sièges (sur 550) au Parlement, et il lui faut 330 voix pour soumettre
une réforme constitutionnelle à référendum.
Saura-t-il négocier les treize voix manquantes ? Lui qui a fait un sansfaute électoral en remportant toutes les élections depuis 2002 est assuré,
selon les sondages, de remporter un référendum si celui-ci était organisé.
Séparation d’avec Ahmet Davutogl
« S’il obtient un régime présidentiel, Erdogan se parera d’une légitimité
incontestable, estime Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de
relations internationales et stratégiques (Iris). Par cette réforme, il veut
marquer son époque, comme Mustafa Kemal l’a fait en son temps. Quel
que soit le jugement que l’on peut porter sur l’homme, depuis son arrivée
au pouvoir, Erdogan a une véritable vision politique pour son pays. »
Il lui faut toutefois éliminer les obstacles sur sa route. Comme son premier
ministre. « Il s’est séparé d’Ahmet Davutoglu, qui n’avait pas l’intention
d’être un béni-oui-oui, et avec qui il était en désaccord, notamment sur la
politique avec les Kurdes », selon Didier Billion. « En négociant avec
l’Union européenne, Davutoglu devenait trop visible, ce qu’Erdogan ne
supporte pas », ajoute Ali Kazancigil.
Livraison d’armes aux groupes djihadistes en Syrie
Depuis des mois, Erdogan a réussi à faire taire toute critique en muselant
la presse. Can Dündar et Erdem Gül, deux journalistes d’opposition turcs
du quotidien Cumhuriyet, l’ont appris à leurs dépens. Vendredi 6 mai, ils
ont été condamnés par un tribunal d’Istanbul respectivement à 5 ans et
dix mois et 5 ans de prison ferme dans un procès emblématique pour la
liberté de la presse en Turquie.
Acquittés sur le chef d’« espionnage », ils ont été condamnés pour
« divulgation de secrets d’État » pour avoir « révélé » que le régime
islamo-conservateur d’Erdogan avait livré des armes aux groupes
djihadistes en Syrie, ce que tout le monde savait. La cour d’appel doit
encore se prononcer sur le dossier. « Depuis quatre ou cinq ans les
journalistes font attention à ce qu’ils écrivent, ils s’autocensurent », dit
encore Didier Billion.
L’adhésion d’une grande majorité de Turcs
Enfin, le président a annoncé qu’il allait lever l’immunité des
parlementaires du parti pro-kurde, qui pourraient être jugés pour leur
soutien présumé aux rebelles kurdes. « Il veut détruire ce parti, le seul en
mesure de lui causer des problèmes », analyse Ali Kazancigil.
La voie est libre pour le président, d’autant qu’il jouit toujours d’une réelle
popularité dans son pays. Son bras de fer avec l’Union européenne sur les
migrants a emporté l’adhésion d’une grande majorité de Turcs. Ce dont
cet « animal politique » se félicite : « Quand je défie le monde entier –
lorsque c’est nécessaire –, je sais que j’ai la Turquie entière derrière
moi. »
Agnès Rotivel
http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Erdogan-veut-marquerson-epoque-comme-Mustafa-Kemal-2016-05-09-1200758845
La Fondation de l’Hôpital arménien Surp Pirgiç a
obtenu que ses terrains lui soient rendus mais ne
peut en disposer
NAM
La Fondation de l’hôpital arménien Yedikule Surp Pirgiç, après un long
parcours, a obtenu la zone anciennement naturelle (un lot de 42 259
mètres carrés) sur laquelle était construit l’hôpital, sur décision de
l’Assemblée générale des Fondations du 22 janvier 2014. Le complexe
sportif Zeytinburnu stadium propriété de la municipalité métropolitaine
d’Istanbul, une place de marché et un parc de stationnement se trouvent
sur le terrain. Après que la reconnaissance de sa propriété du terrain ait
été invalidée, la municipalité Zeytinburnu a fait appel contre la décision de
restitution et elle a perdu. En outre, la municipalité avait fait quelques
changements sur le plan d’occupation de la zone, décidant qu’une partie
de la surface (8 000 mètres carrés) précédemment classée en zone
commerciale soit convertie en espace vert le 18 octobre 2014. Les
changements du plan d’occupation des sols ont été approuvés lors de la
réunion du conseil municipal tenue la semaine dernière.
Procès contre les changements du plan d’occupation des sols.
La Fondation de l’hôpital arménien Surp Pirgiç a engagé un procès contre
les changements du plan d’occupation des sols que la municipalité
Zeytinburnu a opérés. Pour sa part, la municipalité métropolitaine
d’Istanbul, sur les changements du plan d’occupation des sols, avait
demandé l’avis de la Fondation en qualité de propriétaire du terrain. La
Fondation avait répondu par un avis défavorable. Dans la lettre donnant
son avis, la fondation avait relevé que les changements engagés violaient
les principes du droit administratif et le procès est en cours. La fondation
avait également rappelé les décisions précédentes de la Cour
constitutionnelle et de la Cour suprême.
Le vice-président de la Fondation de l’hôpital arménien Surp Pirgiç Herman
Baliyan a communiqué à Agos les derniers développements. “ Il est de fait
que le terrain en question avait été converti en espace vert. La
municipalité Zeytinburnu a tenté d’obtenir une approbation sur ce
changement, mais nous continuerons la lutte. Nous avons porté l’affaire
devant le Tribunal administratif. Nous pensons que la municipalité
métropolitaine d’Istanbul fera ce qu’il convient de faire en tenant compte
de nos demandes précédentes “.
Confiscation en 1974
Ce terrain est l’un des biens les plus importants que la communauté
arménienne ait perdu du fait de la déclaration de 1936. À l’époque, c’était
une zone naturelle sur laquelle était organisé au mois de mai le festival
“ Hampartsoum “. En 1974, les bulldozers étaient entrés, et le terrain
ayant été confisqué parce qu’il était réputé n’être la propriété de personne.
À la suite de cet événement, la municipalité métropolitaine d’Istanbul
avait acheté une grande portion du terrain. Il y a aujourd’hui sur ce
terrain un complexe sportif, une place de marché et un parc de
stationnement.
Hebdomadaire AGOS
dimanche 8 mai 2016,
Stéphane ©armenews.com
Le terrain, sur lequel se trouve entre autres le Zeytinburnu Stadium, est
restitué à la Fondation de l’Hôpital Arménien Surp Pirgiç, mais ce terrain
est converti en espace vert par la municipalité métropolitaine d’Istanbul.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=126042
ABOLITION DE L’ESCLAVAGE
Accepter (enfin) l'histoire de l'esclavage dans le récit
national
Libération
Par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme — 9 mai 2016 à 18:54
A l’occasion du 10 mai, journée nationale de commémoration des
traites négrières, le Chef de l’Etat a une occasion à saisir :
annoncer la création d’un musée de l’esclavage à Paris.
Le 21 mai 2001 était promulguée la loi Taubira reconnaissant dans le droit
français la traite négrière et l’esclavage comme des crimes contre
l’Humanité.
Depuis 2006, la date du 10 mai est celle de la journée nationale de
commémoration des traites négrières, de l’esclavage et de leurs abolitions.
Pourtant, 15 ans après le vote et la promulgation de la loi Taubira, un
malaise nous saisit. Car, en 15 ans, si chaque 10 mai des cérémonies
annuelles ont été tenues en présence des présidents de la République
successifs, si des progrès ont été réalisés dans les programmes scolaires
concernant la place de cette histoire-là et si un musée de l’esclavage – le
Mémorial ACTe - a été inauguré l’an dernier en Guadeloupe, beaucoup
d’énergie semble déployée pour que cette histoire-là reste cornérisée.
Cornérisée sur le plan commémoratif au seul 10 mai, cornérisée sur le
plan muséal à la seule Guadeloupe, cornérisée sur le plan des
programmes scolaires par le fait qu’elle n’est guère articulée à un récit
national.
Contemporaine d’un mouvement naissant d’études historiques portant sur
les conséquences du colonialisme au sein même de notre pays, la loi
Taubira, malgré l’élan qu’elle impulsa, fut rapidement et violemment
contestée. Je ne parle pas ici des réticences des historiens sur le risque
d’une «histoire officielle». Je parle ici de la mise en branle dans les
champs politique et intellectuel de toute une offensive agressive et
inquiète qui tendit avec un certain et malheureux succès à faire taire les
bienvenus frémissements de la réémergence d’une histoire enfouie. Les
axes les plus présentables de l’attaque sont connus : «Ne réouvrons pas
des blessures passées et tournons-nous vers l’avenir». Les axes un peu
moins présentables s’exprimèrent également : «Arrêtons de culpabiliser
les Français». Et les axes les plus crasseux purent s’épanouir :
«Reconnaissons le rôle positif de la colonisation».
Trois axes, trois tragédies
Ne pas rouvrir les blessures du passé ? Mais il se trouve que la sensibilité
même de cette Histoire-là montre à quel point les blessures continuent à
agir. Evoquer cette histoire ne revient donc pas à raviver des blessures
bien présentes mais au contraire à les soigner en dépassant les nœuds
passionnels que l’Histoire nous a légués.
Arrêter de culpabiliser les Français ? Au regard du fait qu’une partie des
Français d’aujourd’hui sont des descendants d’esclaves, on admettra qu’en
creux cette assertion trace une frontière de légitimité sur la francité des
enfants de la République. Comment ne pas voir que cette frontière, futelle lovée dans l’inconscient, ne peut être dessinée que par ceux chez qui
continue à agir l’imaginaire esclavagiste qui transforme le noir en un
individu inaccessible à la pleine appartenance citoyenne au pays qui est le
sien ?
Reconnaître le rôle positif de la colonisation, dont il faut rappeler qu’elle
prit aussi la forme de l’esclavagisme dans nos territoires d’Outre-mer ?
Monstruosité qui se transforma pendant quelque temps en une loi portant
en elle toute la violence symbolique d’une vision somme toute
hiérarchisée des civilisations, dont certaines auraient pu avec bonheur
éclairer des peuples enchaînés à leurs ténèbres.
Mais après tout, puisque nous en sommes encore à ce genre de réflexions,
pourquoi donc s’intéresser à cette histoire-là ? La question est légitime
mais mérite que les réponses soient entendues et les conclusions
pratiques tirées.
Tout d’abord, nous le disions, ces pans de l’Histoire constituent des nœuds
passionnels qui constituent une douleur chez les descendants d’esclaves.
Histoire ancienne objecteront certains. Certes, mais histoire toujours
agissante et là est l’essentiel. Une histoire d’ailleurs d’autant plus
agissante qu’il fallut attendre 1946 pour que le travail forcé, en vertu
d’une loi portée par l’alors député Houphouët-Boigny, fut aboli dans nos
colonies et donc dans les actuels départements d’outre-mer. Quelle est
cette douleur ? Celle de centaines de milliers de personnes pour qui
continue à raisonner une tragédie familiale et cette question lancinante et
obsédante : «Puisque nous avons été dans le passé traités comme du
bétail, sommes-nous pleinement des Hommes ?»
Car, et c’est là le deuxième intérêt que nous devons porter à cette Histoire,
l’esclavagisme puis le travail forcé ne purent s’épanouir et perdurer qu’en
raison d’un vaste appareillage discursif et imagé tendant à rendre pour
évidente l’infériorité – en fait la bestialité – de ceux que l’on enchaînait ou
que l’on faisait marcher à coups de fouet. De cette Histoire-là, ainsi que
de celle plus globale du colonialisme, nous avons hérité d’un substrat
culturel dans lequel le noir est irrémédiablement un être à dompter, du
fait de sa sauvagerie et surtout de son idiote indolence. Or, il se trouve
que ce substrat-là, tissu de préjugés dont Einstein disait qu’ils étaient plus
durs à désintégrer qu’un atome, continue, fut-ce de façon assourdie, à
agir dans les inconscients et à se décliner en actes de discriminations,
d’insultes ou de violences. Parler de cette Histoire, c’est donc revenir sur
ce substrat, l’interroger, le combattre et, en somme, le faire disparaître.
Travail long et patient qui ne se fait guère par le silence sur lui posé mais
par la verbalisation de ses origines, de ses modalités d’enracinement et de
ses mutations.
En outre, l’histoire de l’esclavage n’est pas une histoire pour les seuls
départements d’Outre-Mer. Elle est un pan de l’Histoire de France. La
France ne serait pas ce qu’elle est si ce pan d’Histoire n’avait pas existé
puisqu’il a nécessairement influé sur la trajectoire de notre nation et
explique, en partie, les tensions qui l’agitent aujourd’hui puisqu’elles
proviennent entre autres, ce que nul n’ignore, de rancœurs, de douleurs,
voire de névroses issues du passé, tout autant que de stéréotypes et que
de la peur d’affronter cette page d’Histoire aux fins de l’insérer dans le
récit national. Peur de la culpabilisation, peur de la balkanisation, peur de
la concurrence victimaire, peur d’une imaginaire boîte de Pandore. Par un
détour de l’autre côté de l’Atlantique, rappelons à quel point les Français
et les responsables politiques nationaux s’émerveillèrent devant l’élection
de Barack Obama. Mais qui peut ignorer qu’Obama a aussi été possible en
raison d’un travail muséographique, universitaire et militant sur
l’esclavage et la ségrégation aux Etats-Unis ? Quel fut le résultat de ce
travail acharné ? Non pas l’effondrement et l’affrontement mais la
possibilité qu’accède à la magistrature suprême une personne dont la
couleur de peau pouvait encore fréquemment, quelques décennies plus tôt,
valoir la mort.
Enfin, évoquer l’histoire de l’esclavage, tout comme celle de la Shoah, du
génocide arménien ou du génocide dont furent victimes les Tutsis au
Rwanda, c’est évoquer des crimes contre l’Humanité de telle sorte à
participer à la prévention de la répétition de ces crimes.
A l’occasion de cette journée du 10 mai, le Chef de l’Etat a une occasion à
saisir. En 2006, une mission de préfiguration d’un musée de l’esclavage en
métropole était confiée au regretté grand écrivain Edouard Glissant. Son
rapport finit dans un placard. François Hollande a aujourd’hui la possibilité
d’annoncer la création d’un musée de l’esclavage en un lieu toAdmettut
indiqué : l’hôtel Gaillard à Paris, lieu inoccupé et possession de la Banque
de France qui fut impliquée dans la traite négrière et le système des
plantations. Le président de la République se hisserait par cette annonce à
un niveau d’exigence de nature à, enfin, surmonter un de ces blocages
face auxquels maints responsables de notre pays semblent perdre toute
hauteur, toute lucidité et toute intelligence.
Dominique Sopo Président de SOS Racisme
http://www.liberation.fr/debats/2016/05/09/accepter-enfin-l-histoire-de-lesclavage-dans-le-recit-national_1451496
ANTISEMITISME
Journée de la Shoah : trois individus arrêtés pour des
“quenelles”
Par Camille Malnory
Publié le 09/05/2016 à 11:58
Trois hommes entre 23 et 27 ans ont été interpellés le 5 mai
dernier place des Terreaux après s’être pris en photo faisant une
“quenelle” lors des cérémonies de commémoration de la journée
internationale de la Shoah.
Le 5 mai dernier, journée internationale de commémoration de la Shoah,
trois hommes ont été arrêtés alors qu’ils se prenaient en photo en train de
faire une “quenelle” devant les tentes dressées pour la commémoration
place des Terreaux. Le geste, instauré par le polémiste Dieudonné , est
reconnu à caractère antisémite. Ils ont été interpellés et leurs téléphones
ont été saisis en tant que preuve à charge.
Aucun n’a cherché à nier les faits et ils seront entendus en Maison de la
Justice et du Droit (MJD) le 23 juin prochain pour rappel à la loi et
réparation du préjudice.
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Justice/Justice/Journee-de-laShoah-trois-individus-arretes-pour-des-quenelles
GENOCIDE DES TUTSI
Deux Rwandais jugés à Paris pour génocide
LE MONDE | 09.05.2016 à 12h03 • Mis à jour le 10.05.2016 à 09h42 | Par
Christophe Châtelot
Il avait fallu attendre vingt ans avant que la France se décide enfin
à juger l’un des acteurs du génocide de 1994 au Rwanda, réfugié
sur son territoire. Le « capitaine » Pascal Simbikangwa avait alors
été condamné à vingt-cinq ans de prison à l’issue d’un procès
qualifié d’historique, pas tant en raison de l’importance de l’accusé
dans cette grande conspiration criminelle, que parce qu’il
s’agissait d’une première judiciaire en France.
Mardi 10 mai, la cour d’assises de Paris va ouvrir de nouveaux dossiers.
Ceux d’Octavien Ngenzi et de Tito Barahira, tous deux accusés de
génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour des
massacres de Tutsis commis dans la préfecture de Kibungo, dans l’est du
Rwanda, proche de la frontière tanzanienne.
Une autre facette du drame
Dans le procès Simbikangwa, la capitale rwandaise, Kigali, épicentre du
pouvoir hutu et du génocide, constituait le théâtre meurtrier. A partir de
mardi et jusqu’au 1er juillet, les juges du pôle « génocide et crimes contre
l’humanité » de Paris aborderont une autre facette du drame. Ce que le
chercheur Thierry Cruvellier, dans son livre intitulé Le Tribunal des vaincus
(Calmann-Lévy, 2006), qualifie de « procès des collines, comme on
pourrait appeler les affaires qui traitent du génocide en zone rurale ».
Les faits retenus contre Octavien Ngenzi, 61 ans, et Tito Barahira, 64 ans,
remontent aux premiers jours de cette folie meurtrière qui allait tuer
environ 800 000 personnes entre les mois d’avril et juillet 1994, sur toute
l’étendue de ce petit pays de l’Afrique des Grands Lacs. Le premier est
alors le « bourgmestre » (terme hérité de l’ancien colon belge) de Kibungo,
le second le fut avant lui. La chronique judiciaire a retenu que le premier
Rwandais jugé et condamné à Arusha par le Tribunal pénal international
pour le Rwanda (TPIR) était également le maire d’une petite ville, une de
ces chevilles ouvrières du grand plan d’extermination de la minorité tutsi.
L’accusation demande une forme d’indulgence face au « poids du temps
sur la mémoire »
Les deux hommes nient les faits
Dans le cas présent, l’acte d’accusation reproche notamment aux deux
hommes d’avoir « supervisé et participé à l’attaque de réfugiés [tutsis]
dans l’église de Kabarondo ayant entraîné la mort de milliers de
personnes ». Ils sont également soupçonnés d’avoir fait achever des
survivants blessés dans un centre de santé. Les deux hommes nient les
faits.
Selon Philippe Meilhac, l’avocat de Tito Barahira, les deux accusés se
retrouvent aujourd’hui devant les juges parce qu’ils figuraient, « comme
pratiquement tous les autres bourgmestres », sur une liste de 2 000
personnes recherchées établie en 1996 par le nouveau pouvoir à Kigali,
constitué par l’ancienne rébellion rwandaise dont la victoire militaire a mis
un terme au génocide. Une liste dont il a été démontré par la suite qu’elle
était biaisée.
Comme dans la quasi-totalité des procès du TPIR, à l’image de celui de
Pascal Simbikangwa, la reconstitution des faits, vieux de vingt-deux ans,
reposera sur des témoignages. Une cinquantaine. « Beaucoup de signaux
montrent que leur fiabilité prête à caution », argumente Me Meilhac.
L’accusation demande d’ailleurs une forme d’indulgence face au « poids du
temps sur la mémoire (…) susceptible d’avoir occasionné des inexactitudes
dans la relation des faits vécus ou subis. »
Un pôle génocide et crimes contre l’humanité
Ce temps qui s’écoule et dilue les faits, « ce temps qui joue pour les
bourreaux », c’est ce qui désespère Alain Gauthier, le président du
Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). C’est son acharnement
et celui de sa femme qui ont conduit Octavien Ngenzi et Tito Barahira
devant les juges du pôle génocide et crimes contre l’humanité. Le premier
a été localisé et arrêté en 2010 à Mayotte, où il demandait un statut de
réfugié politique sous une fausse identité. Le second a été retrouvé dans
la banlieue de Toulouse, où il vivait tranquillement depuis plusieurs
années avec sa famille.
A la veille de l’ouverture de ce deuxième procès rwandais, Alain Gauthier
exprime donc une satisfaction mêlée d’une forme « d’impatience » vis-àvis de la justice française et de ce pôle génocide et crimes contre
l’humanité, créé en 2012. Ses trois juges sont en effet « submergés de
dossiers : une trentaine », selon M. Gauthier. Aucune instruction n’est
close, personne n’est actuellement détenu. « Ce n’est pas demain qu’il y
aura un troisième procès », regrette-t-il.
La création de ce pôle avait pourtant nourri des espoirs, aujourd’hui déçus.
« Les priorités ont changé », observe l’avocat des droits de l’homme
William Bourdon. « Aujourd’hui, dans un contexte où les moyens
budgétaires de la justice sont limités, l’accent est mis sur les affaires de
terrorisme, de corruption et de lutte contre l’impunité. Les dossiers
rwandais sont démonétisés », ajoute Me Bourdon.
Christophe Châtelot
Journaliste au Monde
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/05/09/deux-rwandaisjuges-a-paris-pourgenocide_4915946_3210.html#HgxQZz5A2r4UeZTZ.99
Rwanda : le procès du «génocide au village»
Libération
Par Maria Malagardis — 9 mai 2016 à 19:11
A partir de ce mardi, deux bourgmestres du sud-est du pays sont
jugés en France. Après Pascal Simbikangwa en 2014, ce sont
désormais des «maillons» de la chaîne meurtrière qui vont devoir
s’expliquer.

Rwanda : le procès du «génocide au village»
Sur la carte du monde, Kabarondo est un point microscopique, situé sur le
flanc est d’un minuscule pays d’Afrique. Les deux bourgmestres (maires)
qui se sont succédé de 1977 à 1994 à la tête de cette petite commune
rwandaise sont jugés à partir de ce mardi devant la cour d’assises de Paris
lors d’un procès qui devrait durer 38 jours et verra défiler plus
de 80 témoins. Parfois de simples paysans qui n’avaient jamais pris l’avion
avant d’être convoqués sur l’île de la Cité pour y évoquer un drame qui
s’est déroulé il y a déjà vingt-deux ans.
Tito Barahira, 64 ans, et Octavien Ngenzi, 60 ans - qui plaident tous deux
«non coupables» -, ne se seraient jamais retrouvés devant un tribunal
français si le Rwanda n’avait pas été le théâtre de l’une des pires tragédies
du XXe siècle. Un génocide, reconnu comme tel par la communauté
internationale, qui oblige désormais la justice française, en vertu de la loi
sur la «compétence universelle», à traduire aux assises ceux qui sont
accusés de génocide et crimes contre l’humanité et qui se trouvent sur
son sol. Même s’ils sont étrangers.
Après un premier procès organisé en 2014 contre Pascal Simbikangwa
(ex-chef des services secrets rwandais finalement condamné à 25 ans
d’emprisonnement en première instance, peine dont il a fait appel), c’est
au tour de deux dirigeants locaux d’affronter les fantômes du passé.
Autant le premier procès concernait les hautes sphères de l’Etat, autant
celui qui s’ouvre ce mardi conduira à se pencher sur «le génocide au
village» : la vie d’une petite commune regroupant 45 000 habitants à la
veille des massacres, qui va soudain s’embraser. Mais le destin de
Kabarondo s’inscrit dans celui plus large du basculement d’un pays entier.
Tout commence à l’aube du 7 avril 1994. Prenant prétexte de l’assassinat,
la veille au soir, du président du pays, Juvénal Habyarimana, tué dans un
attentat resté mystérieux, ses partisans les plus extrémistes sonnent le
tocsin : tous les Tutsis, membres de l’ethnie minoritaire du pays, doivent
mourir, accusés collectivement d’avoir tué le chef de l’Etat. La stupeur
provoquée par la mort d’Habyarimana et, surtout, l’impression d’une
«colère spontanée» de ses sympathisants ne va durer que quelques jours.
Très vite en effet, il apparaît que ce sont justement les plus extrémistes
au sein de l’entourage d’Habyarimana qui ont pris le pouvoir à Kigali, la
capitale. Et qu’ils mobilisent tous les services de l’Etat, de l’armée et des
médias officiels, pour mettre en œuvre l’extermination des Tutsis. En
cent jours seulement, les massacres feront près d’un million de victimes.
Hiérarchie pyramidale rigide
L’apparence primitive des armes les plus utilisées (machettes, lances,
gourdins) ne doit pas faire illusion : l’administration rwandaise recouvrait
d’un maillage serré tous les recoins des 145 communes du pays. Avec une
hiérarchie pyramidale rigide, qui dispensait les ordres depuis la préfecture
jusqu’à chaque cellule, représentant parfois une dizaine d’habitants sur
une colline. Dans ce pays totalement quadrillé et à peine plus grand que la
Bretagne, la culture de l’obéissance au chef était également renforcée par
les encouragements, ou les intimidations, des interahamwe, «ceux qui
combattent ensemble». Au départ mouvement de la jeunesse du parti
présidentiel, ils se transforment peu à peu en milice, qui sera le bras armé
du génocide.
En avril 1994, quelle est l’ambiance à Kabarondo ? Les deux accusés ont
catégoriquement réfuté l’existence de tensions, ethniques ou politiques.
Mais plus curieusement, ils ont également nié toute présence
d’interahamwe : Tito Barahira ne les a jamais vus, pour Octavien Ngenzi,
ils se contentaient d’«animer des meetings par des danses folkloriques.»
Quand les massacres commencent, Tito Barahira n’est plus le
bourgmestre de Kabarondo. Il travaille dans la compagnie d’électricité,
Electrogaz. Mais c’est toujours une personnalité influente, il est le
président local du parti présidentiel, le Mouvement révolutionnaire
national pour le développement (MRND), qui fut jusqu’en 1991 le parti
unique au Rwanda, entièrement dévoué à Juvénal Habyarimana. Son
allégeance au pouvoir est donc entière, comme celle de son successeur au
poste de bourgmestre : Octavien Ngenzi est nommé, comme tous les
bourgmestres, par le Président sur proposition du ministre de l’Intérieur.
Au Rwanda, la seule préfecture tenue par l’opposition était celle de Butare,
dans le sud. Les massacres y commenceront bien plus tard qu’ailleurs,
après l’assassinat du préfet Jean-Baptiste Habyarimana qui s’opposait à la
logique meurtrière.
Rien de tel dans la préfecture de Kibungo et notamment à Kabarondo. Dès
le 7 avril, les Tutsis sont pourchassés et tués. Nombreux sont ceux qui
vont aller se réfugier dans l’église. Un réflexe ancien. L’histoire du
génocide au Rwanda s’inscrit dans une longue succession de pogroms
visant les Tutsis depuis l’indépendance. A chaque fois, ceux qui avaient
réussi à se réfugier dans l’église échapperont à la mort. Sauf en 1994.
L’église de Kabarondo sera attaquée le 13 avril pendant toute une journée.
3 500 personnes y périront. Tito Barahira et Octavien Ngenzi étaient-ils
présents lors de ce massacre, encourageant les tueurs ? Plusieurs témoins
l’affirment, les deux accusés nient en bloc. Qui dit la vérité ? Cette même
confrontation entre deux versions diamétralement opposées devrait se
répéter devant la cour d’assises à Paris pour chacun des trois lieux de
massacres qui seront successivement examinés: l’église, puis le centre
de santé où les rescapés du massacre de l’église seront achevés, et enfin
l’IGA, un institut de formation local.
Codes subliminaux
Barahira est également accusé d’avoir incité la population locale aux
massacres lors d’une réunion sur un terrain de football. Octavien Ngenzi
est désigné comme celui qui aurait fouillé les maisons de couples
«mixtes» (Hutu et Tutsi). Les récits des témoins évoquent parfois des
scènes d’une extrême sauvagerie. Comme celui qui accuse Tito Barahira
d’avoir jeté à terre une veille femme avant qu’elle ne soit tuée sous ses
yeux, devant l’église. Ou encore celui de cette jeune femme qui affirme
avoir vu Octavien Ngenzi ordonner la mort, à coups de machettes, de sa
petite sœur.
Au procès, les paroles seront donc parfois violentes mais elles seront aussi
fragiles. En raison du temps écoulé depuis le génocide, mais aussi des
codes subliminaux qui s’expriment derrière les mots : depuis toujours, il
suffit d’évoquer «la vigilance» à l’égard des Tutsis, ou d’appeler «au
travail» pour insinuer la nécessité du meurtre de l’ethnie.
A Kabarondo tout s’achève très vite. Dès le 22 avril, la commune, comme
la préfecture, est conquise par le Front patriotique rwandais (FPR). Un
mouvement rebelle fondé en 1990 par les enfants des premières victimes
tutsies de l’exil et des pogroms, qui repart en guerre et finira par chasser
les responsables des massacres.
Fin avril, Tito Barahira et Octavien Ngenzi ont, eux aussi, quitté le Rwanda
avec leurs familles. S’ensuivra un long périple pour chacun d’eux. Ngenzi
finit par atterrir à Mayotte où son épouse se «faisait passer pour une
rescapée tutsie», selon un autre réfugié sur place, interrogé par la presse
locale. Alors que sa femme obtient le droit d’asile, Ngenzi est recalé,
malgré son changement d’identité découvert par les fonctionnaires de
l’Ofpra.
Désistement surprise
Barahira lui aussi change de nom en arrivant dans la banlieue de Toulouse.
Il y rejoint sa femme, avant de divorcer. Plus personne n’aurait entendu
parler d’eux, si un couple franco-rwandais, Alain et Dafroza Gauthier considérés en France comme les «Klarsfeld du génocide au Rwanda» -,
n’avait retrouvé la trace d’Octavien Ngenzi à Mayotte. Peu après y avoir
découvert le capitaine Pascal Simbikangwa, le premier accusé traduit
devant la justice française. Octavien Ngenzi est mis en examen et arrêté
en 2010. Et c’est en enquêtant à Kabarondo sur les traces de Ngenzi
qu’Alain Gauthier entendra pour la première fois parler de Tito Barahira,
«spontanément cité par des témoins», dira-t-il. «De retour en France, je
l’ai retrouvé à Toulouse grâce au nom de sa femme dans les pages
jaunes», explique encore Alain Gauthier. Barahira sera à son tour mis en
examen, et arrêté en 2013.
Sa détention préventive et celle de Ngenzi ouvrent la voie à ce deuxième
procès visant des Rwandais accusés de génocide en France. En vingtdeux ans, c’est peu. Le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR)
fondé en 2001 par les Gauthier, a pourtant déposé 22 plaintes qui ont
permis l’ouverture d’informations judiciaires. Jamais le parquet n’a en
revanche initié la moindre action contre de présumés génocidaires comme
il en a la possibilité.
Le malaise est en réalité ancien, alors que Paris a soutenu le régime
Habyarimana et ne s’est distancié que tardivement des extrémistes qui lui
ont succédé. La condamnation de Pascal Simbikangwa en 2014 ouvrait
toutefois une nouvelle page dans les relations tumultueuses entre la
France et le Rwanda.
Mais à la veille de l’ouverture de ce nouveau procès, les avocats des
parties civiles se sont inquiétés du désistement surprise de l’un des deux
procureurs, révélé par Libération le 4 mai. Aurélia Devos est en effet l’une
des magistrates les plus compétentes sur ces dossiers, en tant que viceprocureure du Pôle génocide crée en 2011. Son retrait soudain, au nom
d’une très inhabituelle «clause de conscience», jette une ombre troublante
sur un procès qui, bien que consacré au destin d’une petite commune,
aura une forte portée symbolique et historique.
Maria Malagardis
http://www.liberation.fr/planete/2016/05/09/rwanda-le-proces-dugenocide-au-village_1451501
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Who Should Be More Pitied:Pres. Obama or Naive
Armenians?
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
www.TheCaliforniaCourier.com
For eight years now, Pres. Obama has failed to keep his campaign promise
to call the Armenian Genocide a genocide. Yet, for some incomprehensible
reason, which can only be described as naiveté, many Armenians in the
United States and around the world have kept up the vain hope ever since
2009 -- Pres. Obama’s first year in office -- that he will use the term
Armenian Genocide in 2010 or 2011 or 2012.
When he did not utter those words at the end of his first term in office,
these naive Armenians were convinced that Pres. Obama would pronounce
them during his second and final term, starting in 2013. They wrongly
reasoned that Pres. Obama would be more likely to say genocide then, as
he would not run for reelection, and therefore not worry about criticism
from either Turkey or his domestic political opponents.
When Pres. Obama continued his refusal to say Armenian Genocide, these
same naive Armenians came up with a new reason to keep up their
wishful thinking. They thought that since Pres. Obama had dared to
reverse the long-standing restrictive U.S. policy on Cuba, he would act
with similar boldness on the Armenian Genocide issue! This, of course,
proved to be a baseless speculation.
Finally, when all else failed, the naive Armenians expected Pres. Obama to
pronounce those two forbidden words on April 24, 2016; his last
opportunity to do so. That prediction also did not materialize. In his latest
statement, Pres. Obama used every euphemism in the dictionary to
describe what happened to the Armenians in 1915, except for the word
genocide! Here are the results of the latest verbal gymnastics practiced by
Pres. Obama: “mass atrocity; deported; massacred; marched to their
deaths; suffered; dark days; tragedy; violence; and horror.” Why is the
leader of the most powerful country on earth torturing himself and his
aides to come up with so many words, when a single word -- genocide -would suffice?
Incredibly, some Armenians crossed all bounds of naiveté, by claiming
that since Pres. Obama used ‘Meds Yeghern’ in his annual commemorative
statements, that term should be viewed as a fulfillment of his campaign
promise and an acknowledgement of the Armenian Genocide. The problem
is that Obama, as a presidential candidate, did not promise that if elected
he would say ‘Meds Yeghern.’ On the contrary, he promised to say
Armenian Genocide and even insisted that “America deserves a President
who speaks truthfully about the Armenian Genocide; I will be that
President.” Furthermore, ‘Meds Yeghern’ is not a legal term and has no
meaning for non-Armenians. If 'Meds Yeghern' is the equivalent of
Armenian Genocide, why would Pres. Obama for eight years always use
the former and never the latter? While Armenians may be naive, the same
cannot be said about Pres. Obama and his aides who know what they are
saying and why!
There are two culprits in this nonsensical situation: The first is Pres.
Obama who gave a promise that he did not keep, thus misleading all
those who trusted him and voted for him; some twice! If Pres. Obama
does not mind leaving a legacy of not telling the truth to the American
public, that is his problem and not that of the Armenian-American
community!
The second culprit consists of all those who desperately, year after year,
hoped that Pres. Obama would use the words Armenian Genocide, even
though there was no need for such a statement. The Armenian Genocide
has been repeatedly recognized by the United States: in a legal document
submitted by the U.S. government to the World Court in 1951; two
resolutions adopted by the House of Representatives in 1975 and 1984;
and Pres. Reagan’s Presidential Proclamation of April 22, 1981. Why do
Armenians seek the words Armenian Genocide, when it has already been
stated by a previous president? Does every American President have to
use that term before Armenians are satisfied that the Armenian Genocide
is indeed recognized by the United States?
Unfortunately, most Armenians confuse the issue of genocide recognition
with U.S. governmental policy on Turkey. None of the other countries that
are considered to have recognized the Armenian Genocide have an
antagonistic policy vis-à-vis Turkey. Nor does the U.S.! All of these
countries balance genocide recognition with maintaining normal and even
cordial relations with Turkey. The United States should not be construed
as not having recognized the Armenian Genocide just because its leaders
avoid using that term for misperceived political or economic reasons! One
can condemn U.S. policy towards Turkey without questioning its
recognition of the Armenian Genocide. In fact, accusing the U.S.
government of not having recognized the Armenian Genocide, as many
Armenians often do, casts doubt on the veracity of the Genocide and does
a great disservice to the Armenian Cause!
http://www.thecaliforniacourier.com/who-should-be-more-pitied-presobama-or-naive-armenians/
Would Israel sell a used drone to a Hitler?
Times of Israel
APRIL 27, 2016, 12:32 PM
Israel Charny
Suppose the Nazis were not murdering Jews but were murdering ‘only’, say, Slavs, Gypsies,
and Jehovah’s Witnesses; and suppose our beloved State of Israel were in existence: Would
you agree to our selling arms to the Nazis?
Israel is reported to have sold billions of dollars worth of arms, including to governments that
are killing or threatening to attack victim peoples. Last week there came reports that an Israeli
drone in the hands of Azerbaijan – a huge arms customer of ours – was responsible for the
deaths of six Armenians in the enclave Nagorno-Karabakh. And most recently Azeri military
transport planes were reported to have landed in Israel (perhaps to pick up and deliver arms)
during the war with Armenia
I am ashamed.
The Armenians were the victims of a major genocide 100 years ago that has even been called
the “Armenian Shoah” by some Israeli scholars, including from Bar Ilan University. A great
deal of their national and cultural ethos continues to focus passionately on the memory of that
genocide (does that sound familiar to us Jews?). For many years now, we Israelis – whether
led by Labor or Likud – have insulted and hurt the Armenian people by failing to recognize
their genocide officially and formally. Would we ourselves tolerate another government – say
the US or England – refusing to recognize the Holocaust because of their realpolitik interest
with the perpetrator government?
One senior Armenian official has written several of us in Israel to express his deep pain as
well as indignation, not only at our government’s cowardly and self-serving denials of the
Armenian Genocide, but also at our thick military trade alliance with the Azeris, a Turkic
people who adhere to Turkey’s bizarre and fascist tradition of rewriting history and denying
the Armenian Genocide.
I am reminded of the prophet Natan crying out to King David for an earlier though more
delectable murderous act of self-interest, or Elijah remonstrating Ahab about his murderous
larceny: It’s bad enough that you killed him, are you also taking a profit from the sordid
affair? (In the Hebrew: “Haratazachta v’gam yarashta?”)
In general, how willing are we Israelis to strengthen our economy by lucrative arms sales? Of
course, “everyone” in the world is doing it, but do we have to also? Have we given up the
vision of Israel as a moral leader of peoples on this planet? Is this idea tiresome, naïve, and
childlike in a madly destructive and self-destroying world?
An alternative principle could be that we build arms first and foremost for the defense of
Israel, and that we supply arms only to underdog peoples who are facing mass destruction and
to allies like the US that are essentially committed to shared democratic values and to peace.
Of course we will still make some mistakes, but at least our conscience will be more clear that
we have not delivered arms to the ‘Nazis.’
To my Armenian colleagues and friends, I can only say that as a Jew and as an Israeli, I am
mortified – and angry.
—
Israel W. Charny is executive director and co-founder of the Institute on the Holocaust and
Genocide in Jerusalem and editor of the Encyclopedia of Genocide.
Paylan’s Test of Minority Inclusion in
Politics
13:32, May 8, 2016
By Harout Ekmanian
In the past two weeks, brawls erupted in the Turkish parliament several times during the
meetings of the commission on constitutional reform related to a legislation on lifting
lawmakers’ immunity from prosecution.
Representatives of the ruling Justice and Development Party (AKP) and the opposition
Peoples’ Democratic Party (HDP) came to each other’s throats each time. However, for some
deputies, the fights were more than just about political rivalry.
HDP deputy from Istanbul Garo Paylan was subjected to a bigger share of lynch and attack
during these fights, basically because of his Armenian identity, as he has stated in a press
statement a day after the latest fight on May 2 in the Turkish Parliament. The videos that went
viral on social media show AKP deputies pointing at Paylan specifically, hurling insults at
him by calling him “Armenian bastard” and squaring him in a violent fist fight in the
parliament room. Less than two weeks before that, Paylan displayed the photos of Krikor
Zohrab and other late Ottoman Armenian deputies who got killed during the 1915 Armenian
Genocide and demanded an investigation in their cases.
Paylan received a great amount of support and solidarity not only from his constituency inside
Turkey but also from sympathizers around the world, especially from fellow Armenians.
However, when it comes to the Bolsahay (Istanbul-Armenian) community, not all were
satisfied by Paylan’s opposition and statements in the Turkish parliament, particularly the
traditional voices of the Bolsahay community. Ara Kochunyan, the editor-in-chief of Jamanak
Armenian daily, Turkey’s oldest published newspaper, seemed unimpressed by a reporter’s
question about Paylan during a press conference in Yerevan on May 6. “I don’t get the
purpose of his actions,” he said.
In his interviews, Kochunyan was trying to soften the hostile policies of the government of
Turkey towards Armenia and Artsakh. In an answer to the reporter’s repeated questions about
the attacks against Deputy Garo Paylan, Kochunyan compared the latter to personalities that
existed 100 years ago. “The caliber of Krikor Zohrab in the Ottoman parliament 100 years
ago is nothing to compare with today. We do not have any record about Zohrab participating
in fights inside the parliament. Politics requires a certain level of propriety. That is not the
image what Turkey’s Armenians would wish for themselves,” said Kochunyan, suggesting
that Paylan was voluntarily involved or an aggressor in the fight, contrary to the video
evidence.
After these incidents and statements, the age old question of minority politics in despotic
societies resurfaced once again. Is the inclusion of minority representatives in active politics
an expression of citizens' rights or not? Is it welcomed by the society as a sign of movement
from sectarian politics to citizenship? Would minority communities feel protected as their
members participate in politics, moreover, in opposition and activism?
The violent reaction of the AKP deputies and the conservative approach of the traditional
Bolsahay minority community voices distancing themselves from Paylan answers the
aforementioned questions. This has become a repeated pattern in the case of the Bolsahay
community. The larger traditional segments of the community always take a step back in fear
and caution whenever there is an action by the community’s progressive members aligned
with the Agos newspaper and various foundations allied with the democratic forces in
Turkey.
The case of Garo Paylan is peculiar in the sense that he wasn’t elected with the votes of his
community and the laws in Turkey do not grant parliamentary representation to minority
communities. Paylan was elected on the candidates list of the HDP party’s Istanbul branch.
His situation becomes twice more sensitive, considering that besides having an ethnic
minority background in a post-genocide Turkey, Paylan is engaged with political minority
groups. The HDP is not just a coalition of voices from ethnic, religious and sexual minority
backgrounds, but most importantly it’s the voice of political minority thought in Turkey,
supported and largely fed by the increasingly maturing Kurdish political powerbase.
Author of “Recovering Armenia: The Limits of Belonging in Post-Genocide Turkey” Lerna
Ekmekcioglu likened Deputy Paylan’s experience in the Turkish parliament to the “I can’t
breathe” moment of Eric Garner, who has been racially profiled by NYPD and killed while
being arrested in Staten Island NY, showing no signs of resistance.
“’I can’t breathe’. check out how he is not using his hands lest be seen as an attack. He is
black,” said the MIT professor Ekmekcioglu, drawing parallels between the injustice against
the African-Americans and the oppression against minorities, especially Armenians in
Turkey.
Similar dilemmas exist in other countries in the Middle East too. Compared to those, Turkey
marks a clear difference by having an elected parliament and multi-party system despite all
setbacks in the recent years. For example, minority inclusion in parliamentary politics in
neighboring Syria and Iran is a ceremonial procedure.
In both countries, one or two representatives are always elected to the parliament, either to
show the “wisdom of the ruler” in one case and as a manifestation of the “mercy of Islam” in
the other. Armenian communities exist in both countries. They enjoy considerable cultural
and religious rights. Armenians are appointed to the decorative positions of the government
and public service as a part of the country’s “beautiful mosaic”. And regarding parliamentary
politics, their role is limited to being window dressing for the outside world. In the case of
Syria, the country hasn’t had a domestic opposition for over half a century and it’s battling
with a bloody insurgency for almost 5 years.
Some recent arrivals like the Kurdistan Regional Government also has deputies from minority
communities in its parliament, but the experience looks very much in line with the
neighborhood in general. Israel, despite its apartheid policies, stands out for having a political
milieu that allows for Arabs to form parties, get elected in the Knesset, and compete among
the opposition ranks. However, stripping Arab deputies of their immunity based on trumped
up charges of treason has become business as usual in Israel. Further south, Arab monarchies
still have no women in the parliament, some of them even don’t have a parliament yet.
Turkey appears to be following the regional patters very closely and copying elements from
each one in its domestic field too. It is noteworthy that there are two other Armenian members
in the Turkish parliament -Seline Dogan of the opposition Republican People’s Party (CHP),
and Markar Esayan from the ruling AKP. Ironically, Esayan was also present at the meeting
where Paylan was being targeted and beaten for being Armenian. He was a few meters away
from where the lynch and insults were taking place, but he was uninvolved and not disturbed
at all. Esayan was a columnist in opposition newspapers before changing ranks and turning
into an Erdogan aficionado and eventually getting an entry card to the parliament via the
AKP.
The question about minority inclusion in parliamentary politics and the opposition is not one
to be answered solely by the authorities and the political parties in Turkey. The heirs of
traditional voices in the Armenian community have to make a decision between either dying
out as a voiceless group that can be used from time to time as window dressing, or to allow its
critical masses to be more vocal about issues that concern not only the community, but all the
oppressed groups in Turkey, thus breaking the minority boundaries and becoming a part of a
larger group that guarantees their universal rights and dignity as full citizens. It’s not an easy
task in today’s Turkey, where reactionary forces are consolidating more power each day, but
the future can be grimmer if necessary action for resistance isn’t taken today.
Mr. Kochunyan runs not only one of the oldest dailies in Turkey, but one of the oldest
Armenian language and minority publications in the world. It requires a vision and courage to
use such a legacy in building greater leverage and alliances for a better future for the entire
society.
New York, 5/7/16
http://hetq.am/eng/news/67868/paylans-test-of-minority-inclusion-in-politics.html
AGENDA TV ET RADIO
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et
parutions mars-juillet 2015
Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et
radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la
presse magazine, à propos du génocide arménien dont on
commémore le centenaire le 24 avril 2015.
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions août,
septembre 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=91060
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juillet 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=90396
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juin 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89087
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars
2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487
URL :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Aide d'urgence aux habitants des villages
de Talish et Mataghis
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "L'association Chéne
vient de prendre la décision de mettre à disposition 10 000 € pour
venir en aide aux habitants des villages de Talish et de Mataghis
qui ont été, ces derniers jours, en première ligne, sous le feu des
bombardements azéris. Afin de développer l'aide nécessaire, au
delà de cette aide d'urgence, l'association Chéne lance un appel à
la solidarité financière de la communauté arménienne de France."
Le Collectif VAN vous soumet ci-dessous le Communiqué de presse
de Chéne publié le 6 avril 2016.
Communiqué de presse
6 avril 2016
Aide d'urgence aux habitants des villages de Talish et
Mataghis
Après l'agression azérie au Karabagh
Aide d'urgence de 10 000 €
pour les villages de Talish et Mataghis
Nous venons de recevoir cet après-midi, par mail, les informations
suivantes de la région de Martakert au Karabagh, pour les deux villages
dans lesquels nous avions engagé des actions en 2015 :
• Rénovation de l'école maternelle de Mataghis,
• Aménagements et fourniture de matériel pour la salle de sports
de Talish.
------------------------------------------------------06/04/2016 14h31
Chers amis de CHÉNE France
Suite à votre demande d’information sur les villages frontaliers de Talish
et de Mataghis, j’ai rendu visite au maire de Mataghis, Zaven Avanessian,
qui se trouve en ce moment à l’hôpital de Stépanakert. Il a été blessé au
niveau du foie et a subi une intervention. Son état de santé est à présent
satisfaisant, il se rétablit.
Le maire de Mataghis nous a donné les informations suivantes:
Mataghis
Les 640 habitants du village, y compris les 112 élèves de l’école et les 40
enfants de la maternelle, ont été évacués dans des habitations
temporaires. Deux civils, Hrant Gharibian agé de 70 ans et Nodari
Margarian, âgé de 50 ans, ont été tués. Les deux stations
hydroélectriques du village ont été endommagées. 30 % des bâtiments du
village sont abimés. Toutes les vitres du village sont cassées.
20% des 180 hectares de cultures d'automne sont endommagées. La
grande majorité des animaux domestiques, restés sans nourriture durant
ces derniers jours, sont morts. Suite aux bombardements, toutes les
portes et les fenêtres de la maternelle ont été endommagées. Le bâtiment
de l’école est partiellement détruit. Le bâtiment de la mairie est en ruine.
Talish
En ce qui concerne le village de Talish, plus de 200 projectiles d'artillerie
sont tombés sur le village. La plupart des bâtiments sont détruits. 3 civils
ont été tués dans leurs maisons (Valera Khalapian, sa femme Rozmela et
Marusia Khalapian, 92 ans). Il y a un grand nombre de blessés. Les
habitants ont été évacués dans des abris temporaires.
Des bombes sont tombées autour de l’école, tous les bâtiments de l’école
ont donc été endommagés. Les habitants des deux villages ont un besoin
urgent de provisions alimentaires et de vêtements, ainsi que de moyens
financiers.
Amicalement,
Karen Aramian
Responsable de Shen-Karabagh
-----------------------------------------------Devant l'urgence de la situation, l'association Chéne vient de prendre la
décision de mettre à disposition, ce jour, 10 000 € pour venir en aide aux
habitants des villages de Talish et de Mataghis qui ont été, ces derniers
jours, en première ligne, sous le feu des bombardements azéris.
Afin de développer l'aide nécessaire, au delà de cette aide d'urgence,
l'association CHÉNE lance un appel à la solidarité financière de la
communauté arménienne de France. Les chèques sont à libeller à l'ordre
de "CHÉNE" (avec au dos la mention "Solidarité Karabagh") sont à
transmettre à :
Association CHÉNE
24, rue de Maubeuge 75009 Paris
Pour tout contact/renseignement
[email protected]
Ohan TOUFANIAN 06.32.39.82.69
Hovannés KULTCHÉYAN 06.89.63.18.04
TÉLÉCHARGER :
Communiqué de presse de l'association Chéne
http://www.collectifvan.org/pdf/01-54-50-8-04-16.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93503
Agenda - Paris: Projection du film "L'héritage du
silence"
Agenda - Paris: Projection du film "L'héritage du silence" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union Culturelle Française
des Arméniens de France (UCFAF) vous invite à une soirée
exceptionnelle le jeudi 12 mai à 20h00. Il est prévu la projection
du film "L'héritage du silence", cent ans après le génocide
arménien en présence des réalisateurs Anna Benjamin et
Guillaume Clerc au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall,
75010 Paris (M° République).
Publié le 02 mai
UCFAF
JEUDI 12 MAI à 20h00
Projection du film "L'héritage du silence", cent ans après le génocide
arménien.
En présence des réalisateurs Anna Benjamin et Guillaume Clerc.
Film documentaire parcourant un voyage à travers un secret qui a duré
pendant près d'un siècle.
Libre participation
Centre Culturel UCFAF-JAF
6 cité du Wauxhall
75010 Paris (M° République)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93686
Agenda - Paris /Colloque : Où va la Turquie
d'Erdogan ?
Agenda - Paris /Colloque : Où va la Turquie d'Erdogan ? - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - L'Institut kurde de Paris organise le
vendredi 13 mai 2016 à 14:00 un colloque intitulé "Où va la
Turquie d'Erdogan ?" au Palais du Luxembourg (15 rue de
Vaugirard, 75006 Paris, France). Autoritarisme, libertés publiques
et la question kurde voici les thèmes qui seront abordés lors du
colloque qui vise à faire le point sur l'évolution de plus en plus
inquiétante du régime turc et à réfléchir ensemble sur les moyens
de briser le silence qui l’entoure en Europe.
Publié le 04 mai 2016
Autoritarisme, libertés publiques et la question kurde
organisé par l'Institut kurde de Paris
Vendredi 13 mai 2016, de 14h00 à 19h00
Palais du Luxembourg - Salle Clemenceau
15ter, rue de Vaugirard, 75006 Paris
Depuis près d’un an la Turquie est livrée aux caprices répressifs d’un
régime autoritaire qui se traduit par la destruction systématique du tissu
urbain kurde, la confiscation des organes de presse non-conformistes, la
stigmatisation et l’arrestation des intellectuels dissidents.
La « guerre contre le terrorisme » qu’Ankara a déclarée contre toute force
démocratique du pays est étroitement liée à son projet de fonder une
société ultra-conservatrice, témoignant d’une obéissance absolue à l’ «
Homme unique » incarnant la « nation turque et musulmane ». Le
président Erdogan, qui définit la politique comme un acte de vengeance
contre les « ennemis de l’intérieur et de l’extérieur », les « traîtres », les «
intellectuels terroristes » et les « brouillons d’intellectuels », ne manque
pas de tenir des discours ouvertement haineux contre une Europe qu’il
prend en otage.
Membre du Conseil de l’Europe et de l’OTAN, la Turquie est également en
négociation pour adhérer à l’Union européenne. Le tournant autoritaire de
son régime est-il compatible avec les normes de ces institutions qui, en
principe, doivent exiger de leurs membres le respect des libertés
fondamentales, du droit des minorités et de la culture du dialogue
démocratique ?
Le colloque vise à faire le point sur cette évolution de plus en plus
inquiétante du régime turc et à réfléchir ensemble sur les moyens de
briser le silence qui l’entoure en Europe.
Pour plus d'info cliquer ici
https://web.facebook.com/events/1045509032189855/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93708
Agenda - Paris: Le mois de mai à la Péniche Anako
Agenda - Le mois d'avril à la Péniche Anako - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le
programme des événements culturels qui auront lieu au mois de
mai 2016 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au
61, quai de la Seine.
Publié le 02 mai 2016
Péniche Anako
------------------------------NARA NOÏAN’S TRIO - Voyage
le jeudi 19 mai 2016 à 20h30
Concert
20 euros, réservation conseillée !
site nara-noian.com...
Nara Noïan : piano/chant
Vardan Hovanissian : duduk/clarinette/shvi
Tigran Ter Stepanian : guitare
Musique d’ici, musique d’ailleurs, musique de l’exil, musique du coeur.
C’est l’histoire d’une femme changeante et nomade à travers la rupture, la
maternité, le voyage, la sensualité aussi.
Ce projet est né dans l’imaginaire de Nara Noïan, artiste française, née «
Anna-Naïra Pavlovna Mnoian » à Erevan, en République Soviétique
d’Arménie, et immigrée en France en 1990, juste avant la chute de l’Union
Soviétique.
Elle met son talent de compositrice et pianiste au diapason des musiques
de ses racines, de l’Est et d’Orient.
Musiques vagabondes, joyeuses, sensuelles et mélancoliques parfois. Un
répertoire dont les compositions originales s’inspirent de sa culture,
arménienne et russe.
Un spectacle très féminin donc, tout en émotion, joie, engagement,
douceur, humour et séduction.
http://penicheanako.org/agenda/2016-05-19-nara-noian-s-trio-voyage
--------------------------------------« Parler avec les pierres en Arménie historique », photos de Norair
Chahinian
le mardi 24 mai 2016 à 20h30
Projection
Projection de photos, « Parler avec les pierres en Arménie historique »,
avec le photographe arméno-brésilien, Norair Chahinian, le mardi 24 mai
à 20h30.
Les photos de Stepan Norair Chahinian sont le fruit de 3 voyages en
Anatolie en 2012, 2013, et 2014. Chahinian a rendu visite à plus de 20
villes et des villages innombrables dans une périphérie de 15,000 km.
http://penicheanako.org/agenda/2016-05-24-parler-avec-les-pierres-enarmenie-historique-photos-de-norair-chahinian
--------------------------------------Van 1915 de A-Do, présenté par Jean-Pierre Kibarian
le mercredi 25 mai 2016 à 20h30
conférence
entrée libre (PAF)
Van 1915
Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre
comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et
âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes.
Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se
sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens
mobilisés dans l’armée ottomane (…)
http://penicheanako.org/agenda/2016-05-25-van-1915-de-a-do-traduitet-presente-par-jean-pierre-kibarian
------------------------------Diaspo'arts
le mardi 31 mai 2016 à 19 h 00
Vernissage de l'exposition
L’expo Diaspo’arts 6e édition !
Vernissage le 31 mai, ouverture au public pendant les évènements de la
péniche, du 1 au 25 juin.
http://penicheanako.org/agenda/2016-05-31-diaspo-arts
------------------------------Péniche Anako
Bassin de la Villette
face au 61, quai de la Seine
75019 PARIS
Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://penicheanako.org/
Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan
sur "L'après-génocide" en mai 2016
Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur
"L'après-génocide" en mai 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un appel à communication est lancé pour le
colloque "l'Après-génocide - trauma, transmission et réinventions :
la perspective du genre" qui se tiendra à Erevan les 21-22-23 mai
2016 à l'initiative de Women in War en partenariat avec l'Institut
d'archéologie et d'ethnographie de Erevan.
publié le 3 décembre 2015
Women In War
Appel à communication
L'après-génocide
Trauma transmission et réinventions : la perspective du genre
Colloque à Erevan, 21-22-23 mai 2016
organisé par Women in War, Association Loi 1901
en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie à
Erevan
Ce colloque international rassemblera des chercheur.e.s multidisciplinaires
qui travaillent sur les conséquences et séquelles des génocides
Nous nous fonderons sur la définition formulée par la Convention pour la
prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies
adoptée le 9 décembre 1948.
Article II
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de quelconque des
actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie,
un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
à Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du
groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence
devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
Allant plus loin que les conférences précédentes sur cette thématique, cet
événement se concentre sur les effets et répercussions genrés tant
personnels que politiques de tout génocide, pour répertorier ce que
partagent les générations qui grandissent à l'ombre de traumas souvent
indicibles.
Féministes actives, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues,
psychiatres, militants de la mémoire, juristes devront confronter leurs
expériences et leurs recherches : l'intersection de leurs travaux apportera
une dimension unique à ce colloque
Des génocides et des massacres à visée génocidaire formeront le point de
départ des réflexions. Nous prendrons en compte des propositions qui
recouvrent des aires géographiques et historiques différentes y compris,
mais non exclusivement le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, la
Bosnie ; le Rwanda, le Liberia, le Darfur, les Hereros en Namibie, les
massacres survenus à la suite de la colonisation du continent américain,
africain et australien.
Les sujet des propositions pourront recouvrir les thèmes suivants, d'autres
sont possibles, y compris une analyse genrée des massacres en cours ou
récents.
Le génocide à l'aune du genre et de la sexualité
- Réflexions féministes sur le(s) génocide(s)
- Réflexions queers sur le(s) génocide(s)
- Violences sexospécifiques au cœur des génocides
- La reconstitution d'une identité sociale genrée après un viol durant ou
après un génocide
- Les enfants du viol
- La honte, le rejet, la réinsertion et l'impossible réinsertion
L'après génocide
- La mémoire traumatique et la résilience dans la reconstruction d'une
identité sexuée
- Traumatisme transgénérationnel après le génocide, chez les
descendant.es des victimes
- Culpabilité trangénérationnelle des descendant.es des responsables de
crimes
Secrets de famille
- Grandir à l'ombrer d'un génocide : les formes multiples du non-dit
- La révélation des secrets de familles : quand une identité cachée est
dévoilée
- Quand meurent les derniers témoins : la construction de la mémoire
familiale
Les massacres "oubliés" et négligés,la dimension du genre : les tribus
autochtones dans le processus de colonisation d'Amérique du Nord et du
Sud, l'État Libre du Congo, l'Australie, l'Inquisition espagnole entre autres.
Écriture et réécriture du génocide et transmission les pratiques
culturelles à travers des pratiques genrées
- Langage, le souvenir des mots, berceuses, comptines
- L'aire domestique : façon de faire, cuisine, espace intérieur, pratiques
corporelles.
- Littérature féminine
- Les formes que prend la transmission d'une identité de victime
- Un génocide peut-il être considéré comme étant terminé ?
- Le rôle de la prise de conscience et l'éducation dans l'évitement de
génocides futurs, la place des femmes dans le récit historique.
Le génocide dans la réflexion politique et juridique
- La reconnaissance d'un génocide et le prix politique de l'autocensure et
du négationnisme
- Le génocide en droit international : les réparations des crimes commis
contre les femmes
- La dimension du genre dans les interventions humanitaires dans la
période post-génocide
- L'expérience de génocide comme revendication politique et nationale : la
place du genre dans les traditions instrumentalisées.
Langues et traduction simultanée : anglais, français, arménien
Envoyer les propositions avant le 30 décembre avec une bio
succincte
Prière de mettre votre nom dans le 'sujet' du mail
[email protected]
Une réponse sera envoyée avant le 1er février 2016
Ce colloque est organisé 'Women in War', une association Loi 1901,
fondée et dirigée par la sociologue Carol Mann, et destinée à la réflexion
sur tous les aspects du genre dans les conflits armés. L'association a été
fondée à Paris en 2008, par des universitaires féministes d'horizons
différents, unies par leur engagement contre les injustices faites aux
femmes dans toute guerre. Deux antennes existent, l'une à Sarajevo
(dirigée par Nermina Trbonja), l'autre à Beyrouth (Yeghia Tashjian).Nona
Shanazarian est la responsable à Erevan, assistée par Hasmik Grigorian
L'association rassemble et réunit des chercheur.es partout dans le monde
qui travaillent sur le genre et les questions de conflits armés tant
historiques qu'actuels, à travers des séminaires mensuels en ligne, des
projets de publication et des conférences annuelles dans les zones de
guerre.
De 2014 à 2018, l'association 'Women in War' organise chaque année de
grandes conférences internationales pour commémorer le rôle joué par les
femmes dans la Première Guerre mondiale. Chaque événement se déroule
dans un lieu emblématique, en partenariat avec une université locale
importante : Sarajevo (avec l'Université de Sarajevo), Beyrouth (avec la
LAU) et pour 2016, l'Institut d'archéologie et d'ethnographie d’Erevan.
www.womeninwar.org
Carol Mann Ph.D
Women In War
Think Tank for Gender and Armed Conflict
www.womeninwar.org
Facebook: Women in War
[email protected]
blog:cmann.net
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92660
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au
Mémorial de la Shoah
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la
Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la
journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la
Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés,
réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au
dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue
Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 26 janvier 2016
Mémorial de la Shoah
APRÈS LA SHOAH
Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)
Du mercredi 27 janvier 2016
au dimanche 30 octobre 2016
APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la
Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de
soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale
semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la
destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux.
Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches,
retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer
à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent
cependant partout.
En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants
de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000
Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes
déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En
France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et
de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de
l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une
persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi
d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés
juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse,
culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs
ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.>
Entrée libre - niveau 1
Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi
jusqu'à 22h
Bientôt, le site de l'exposition
www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org
CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION
Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah :
projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en
ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du
Mémorial.
projection
jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30
Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les
plus petits à résister aux conflits
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à
résister aux conflits - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les
Éditions Cipango ont publié en novembre 2015 "La Goutte de miel",
un conte philosophique arménien du poète Hovhannès Toumanian,
adapté en vers et illustré par Séta Papazian.
La Goutte de miel met en scène une simple goutte de miel qui se trouve à
l’origine de conflits de plus en plus larges… « Pour une goutte de miel, une
de trop, Les hommes se montrèrent fort sots...» Cette métaphore de
l’absurdité de la guerre se conclut par un message de paix et fait prendre
conscience aux plus petits de la bêtise des conflits.
La précédente édition était parue aux Éditions Parenthèses en 1980 et
avait été récompensée en 1982 par une Médaille d’argent à l’Exposition
Internationale du Livre d’Art de Leipzig. Ce conte illustré avait également
rencontré un vif succès dans les établissements scolaires où il était étudié,
tant pour ses qualités littéraires et artistiques que pour le message plein
de sagesse qu'il véhiculait. 35 ans après, cette réédition réussie démontre
que les qualités de l'ouvrage sont plus que jamais d'actualité.
Le livre se termine par une biographie de Toumanian et le conte d’origine
en arménien.
Paru en novembre 2015, année du Centenaire du génocide arménien, cet
ouvrage comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée
qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de
résistance. En effet, l'auteur-illustratrice, Séta Papazian, milite depuis
toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des
génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org
Presse :
"La qualité des illustrations, le message engagé véhiculé - essentiel en ces
temps politiques troubles - ainsi que la traduction réussie de la
versification font de cet album un petit bijou." (Nouvelles d'Arménie
Magazine - n°225 - janvier 2016).
"Précipitez-vous pour (re)découvrir ce conte philosophique, rédigé en vers,
illustré par l'auteure elle-même". (France-Arménie - n°426 - janvier
2016).
"Ce conte poétique et symbolique nous livre un beau message de paix, de
sagesse et d’espoir..." (Croqu'livre - Centre régional de ressources
en littérature jeunesse).
La goutte de miel
Textes et illustrations : Séta Papazian
d’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian
Fiche technique :
Format 24 x 24 cm
32 pages
Couverture cartonnée
Prix 15 euros
ISBN : 979-10-95456-01-8
En librairie depuis le 17 novembre 2015
La Goutte de Miel est en vente chez votre libraire (Librairie Samuélian, 51,
rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris : téléphoner au 01 43 26 88 65 pour
s'assurer des heures d'ouverture, généralement l'après-midi).
Votre libraire peut commander La Goutte de miel auprès du distributeur
DAUDIN.
Le livre est également en vente sur de nombreux réseaux de vente en
ligne, tels ceux de Décitre, de la Fnac, d'Amazon :
http://www.decitre.fr/livres/la-goutte-de-miel-9791095456018.html
http://livre.fnac.com/a9189339/Seta-Papazian-La-goutte-de-miel
http://www.amazon.fr/La-goutte-miel-Seta-Papazian/dp/B015F8LZCI
Site des Éditions Cipango
www.editions-cipango.com
Bibliographie de Séta Papazian
En tant qu’illustratrice et auteure :
• L’Alphabet arménien
Ouvrage à colorier, accompagné de 38 proverbes arméniens
(Éditions La Noria, 1977 – Réédité aux Éditions Entente, 1989)
• La goutte de miel, d’après un conte de Hovhannès Toumanian
Ouvrage récompensé d’une Médaille d’Argent à la Foire Internationale du
Livre de Leipzig en 1982 (Éditions Parenthèses, 1980)
En tant qu’illustratrice :
• Grégoire, Collection « Un prénom, un saint »
(Éditions Fleurus, 1990)
• La Reine Anahide
(auteur Hugues Beaujard, d’après un conte de Ghazaros Aghayan,
Editions du Bonhomme Vert, 2007).
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92933
Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner :
Révisionnisme et négationnisme
Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner : Révisionnisme et
négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Belgique :
La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient
deux fois par an Témoigner entre histoire et mémoire, une revue
qui existe depuis 25 ans. Celle-ci diffuse l’actualité de la recherche
pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et
des Tsiganes. Elle a également su s’ouvrir aux débats les plus
actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire, et entend
pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions
de mémoire que des questions d’histoire sans les dresser l’une
contre l’autre. Le numéro d'avril 2016 aura pour sujet
Révisionnisme et négationnisme. Il est trop tôt pour savoir si le
négationnisme d'État de la Turquie sera traité dans ce numéro
mais la revue comportera un article sur la commémoration du
génocide des Arméniens, intitulé « Cent ans après, les Arméniens
n’oublient pas ». Faisant suite à une Journée d'étude sur le
génocide arménien qui avait eu lieu en mars 2015, la revue
Témoigner entre histoire et mémoire avait déjà publié en avril
2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide
arménien, sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide
des Arméniens ?"
Publié le 10 mars 2016
Dossier : Révisionnisme et négationnisme
Sous la direction de Daniel Acke
Présentation
*Le négationnisme prolonge le génocide (Baudouin Massart)
*Pourquoi les négationnistes restent dangereux (Aline Sax)
*Wilhelm Koppe et Josef Oberhauser face à la justice ouest-allemande :
exemples d’une première forme de révisionnisme (Sila Cehreli)
*Négationnisme et erreurs historiographiques (Valérie Igounet)
*Négationnisme et concurrence des victimes (Valentina Pisanty)
*Laissez-nous entrer dans la maison des morts (Marie et Jacques Fierens)
Laboratoire mémoriel
*Quand le corps est oublié. Les séquelles physiques du génocide pour les
rescapés (Rémi Korman)
*Commémoration du génocide des Arméniens. « Cent ans après, les
Arméniens n’oublient pas » (Bernard Coulie)
Sommaire complet sur :
http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3070-sommaire-du-n-122
Nota CVAN :
La revue belge Témoigner entre histoire et mémoire avait publié en avril
2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide arménien,
sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide des Arméniens ?"
http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3006-sommaire-du-n-120
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93295
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité
des crimes internationaux
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes
internationaux - www.collectifvan.org - Les Editions Pedonne ont
le plaisir de présenter l’ouvrage de Philippe (Raffi) Kalfayan au 7e
salon du livre juridique qui se tient au Conseil Constitutionnel à
Paris, ce samedi 10 octobre de 10h à 18h.
Publié le 9 octobre 2015
Au salon du livre juridique au Conseil Constitutionnel
ce samedi 10 octobre
La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux
Avant propos de WilliAm Bourdon
Préface de Mathias Forteau
Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont-ils
imprescriptibles ? L’opinion commune le pense sans doute. Pourtant, ce
que certains pensent constituer une évidence n’est pas nécessairement
acquis dans le droit international contemporain.
La France n’a ratifié aucune des deux conventions, internationale et
régionale, prévoyant cette imprescriptibilité car elle refuse d’étendre celleci aux crimes de guerre. La France s’est ainsi forgée depuis plus de
cinquante ans une véritable « doctrine » nationale qui réserve cette règle
aux seuls crimes contre l’humanité.
Le présent ouvrage analyse de manière objective les fondements
substantiels de cette doctrine sur le terrain juridique, en mettant en
lumière les motifs politiques qui se cachent derrière elle. Il passe en
particulier les arguments de cette doctrine au crible des traités et
conventions en vigueur, de la pratique des États en la matière et de la
pratique des tribunaux en relation avec l’imprescriptibilité des crimes
internationaux.
Le Parlement français est appelé à l’automne 2015 à débattre une
nouvelle fois de la question : la règle de l’imprescriptibilité doit-elle
s’appliquer aux crimes de guerre en droit interne ? La présente
monographie fournit à cet égard de nombreux outils d’évaluation et
arguments pour se faire une opinion sur une question qui reste
pleinement d’actualité, en france comme dans d’autres pays.
Philippe Kalafyan est juriste internationaliste, chercheur au CRDH (Paris II
Panthéon-Assas), et ancien secrétaire général de la Fédération
Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).
ISBN 978-2-233-00775-9 24 €
Editions Pedone
13 rue Soufflot
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92039
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands
événements du Vaspourakan"
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du
Vaspourakan" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette
année symbolique du centenaire du génocide arménien, la Société
Bibliophilique Ani publie la première traduction en français du récit
de Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, témoin privilégié de la
résistance arménienne à Van en 1915 et des massacres perpétrés
par le gouvernement turc dans cette province arménienne du
Vaspourakan. L'ouvrage bénéficie jusqu'au 30 octobre 2015 d'une
offre de souscription au tarif privilégié de 48€ au lieu de 62€.
Parution prévue en novembre 2015.
Publié le 2 octobre 2015
Parution
Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan
A-Do (Hovhannès Ter Martirossian)
Parution prévue en novembre 2015.
Présenté par
Jean-Pierre Kibarian
QUI EST A-DO ?
Né à Nor-Bayazid en Arménie russe en 1867, Hovhannès Ter
Martirossian, dit A-Do, est le troisième d’une fratrie de huit enfants. La
publication d’une brochure contre le gouvernement tsariste le mènera en
prison. Il publie son premier livre important en 1912 dans lequel il
présente un état des lieux des provinces habitées par les Arméniens
dans l'Arménie historique.
Amoureux de son peuple, il livre à travers son second
ouvrage Les événements importants du Vaspourakan en 1914-1915 un
témoignage de première main sur
le mécanisme génocidaire des Turcs à l’encontre des Arméniens. Père de
deux filles, il meurt en 1954 à Erevan.
Quand A-Do, se rend à Van en 1915, il sait que l’une des pages les plus
tragiques de l’Histoire est en train de s’écrire dans cette partie de l’Empire
ottoman. Observateur judicieux et perspicace, il devient le témoin oculaire
de la résistance héroïque menée par les Arméniens durant trois semaines
dans la ville assiégée de Van. De retour à Erevan, il décide de publier son
témoignage afin de décrire comment une poignée d’hommes et de
femmes se sont défendus corps et âme face à la barbarie turque et kurde,
avec pour devise : « Mieux vaut connaître dix jours de liberté avant la
mort que de mourir esclave. »
C’est en 1917 à Erevan que sera édité pour la première fois le livre Van
1915, les grands événements du Vaspourakan. Témoin privilégié, A-Do y
raconte comment 1 300 combattants arméniens insuffisamment armés,
encerclés à l’intérieur de la citadelle et dans l’Ayguestan, ont tenu tête,
jour et nuit, sous le feu incessant des canons, à 12 000 soldats turcs
entraînés et épaulés par plusieurs bataillons de miliciens, de Tcherkesses
et de Kurdes. À travers ses témoignages riches et détaillés, il explique
comment le docile raya arménien a fini par prendre les armes à Van et
dans d’autres localités du Vaspourakan afin de résister aux exactions
inouïes et impunies commises sur la population arménienne.
Dans ce récit, A-Do rapporte aussi, avec un rare esprit analytique, les
événements tragiques et génocidaires de 1915 qui se déroulent dans cette
région appelée Arménie occidentale et située à l’est de la Turquie actuelle.
À l’aide de tableaux statistiques précis, il démontre comment le
gouvernement turc profita de l’opportunité de la Première Guerre
mondiale pour perpétrer ces massacres dans la province arménienne du
Vaspourakan.
Écrit à l’origine en arménien, le livre d’A-Do est pour la première fois
intégralement traduit en français et édité par la Société Bibliophilique Ani
qui souhaitait, ainsi, donner au plus grand nombre accès à ce récit majeur.
Un ensemble de 8 cartes très détaillées appartenant au livre d’origine,
complète utilement la lecture et la compréhension de l’ouvrage. Une
nouvelle carte du vilayet de Van a été ajoutée à l’ensemble ainsi que 6
croquis annexes réalisés en 1926 par le commandant Larcher. Les
photographies de l'édition originale n'ayant pu être reproduites, du fait de
leur mauvaise qualité, celles-ci ont été avantageusement remplacées par
près d’une centaine de photographies de la même période émanant de
plusieurs fonds, résultat d’une recherche iconographique active.
En cette année symbolique du centième anniversaire du génocide, la
Société Bibliophilique Ani apporte ainsi, à sa manière, une contribution
supplémentaire à la compréhension de l’histoire du génocide des
Arméniens qui reste, encore à ce jour, nié par la Turquie.
Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre
comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et
âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes.
Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se
sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens
mobilisés dans l’armée ottomane et presque tous liquidés par ce même
gouvernement. Ces événements seront aussi pour eux le prétexte idéal
pour commettre le premier génocide du XXe siècle. Ce récit, traduit pour
la première fois en français, est le tout premier témoignage dont la valeur
documentaire est telle qu’il a été repris par de nombreux auteurs
renommés.
----------------------Beau livre relié
- 400 pages,
- Format 210 mm x 270 mm
- Richement illustré de photographies d’époque
comprenant
- Une biographie de l’auteur
- Des notes explicatives
- Des annexes
- Un index
- 9 cartes reproduites et translittérées en français
dont 4 cartes en couleurs hors-texte dépliantes
Parution prévue en novembre 2015
au prix public de 62 €
Pour tout renseignement complémentaire,
merci de vous adresser à :
Société Bibliophilique Ani
163, rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 PARIS
[email protected]
Association loi de 1901 à but non lucratif
OFFRE SPÉCIALE DE SOUSCRIPTION
Valable jusqu’au 30 octobre 2015
au prix de 48 € au lieu de 62 €
Pour toute expédition, prévoir un supplément de 11€ par exemplaire
commandé pour frais d’emballage et d’envoi par Colissimo.
Télécharger le bon de souscription en pdf ci-dessous
TÉLÉCHARGER :
Bon de souscription http://www.collectifvan.org/pdf/08-49-30-2-1015.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=91835
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
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met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez
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cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les
informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du
site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par
la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones
- est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et
sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et
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Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN
sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
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Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
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Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le
Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
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publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
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où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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