A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 10 mai 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 28/04/2016 - Harut Sassounian - The California Courier USA: la promesse non tenue d’Obama 07/05/2016 - PCF Turquie : Erdogan invente le crime d'information 09/05/2016 - Représentation du Haut-Karabagh en France Triple fête au Karabagh : Message de Bako Sahakian 10/05/2016 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 10 mai 08/05/2016 - NAM Les manuels turcs devraient aborder le génocide arménien affirme un député allemand 10/05/2016 - Laurent Leylekian - Le Huffington Post Des parlementaires français à Bakou? 10/05/2016 - Ouest France - Henri Froment-Meurice La Turquie et l'Europe 10/05/2016 - Gilles Toussaint - La Libre Belgique Turquie: Combien de temps les Européens vont-ils supporter cela? 07/05/2016 - NAM La Turquie rejette l’ambassadeur d’Argentine pour avoir écrit sur le génocide arménien 10/05/2016 - Le Monde Les journalistes turcs, ces héros 09/05/2016 - Lina Sankari - L'Humanité Turquie. Tentative d’assassinat contre Can Dündar 10/05/2016 - La Libre Belgique Le président turc prépare son règne autocratique 09/05/2016 - 7sur7 Erdogan lance un recours en justice contre un patron de presse allemand 10/05/2016 - Serge Avédikian - Le Monde Amis turcs, réveillez-vous, ne laissez pas Erdogan briser vos rêves 04/05/2016 - Stéphane Aubouard - L'Humanité Turquie. Erdogan dégaine l’arme parlementaire contre la gauche 05/05/2016 - Albrecht Sonntag - Le Monde « La Turquie des supporteurs de foot est aux antipodes de celle du président Erdogan » 10/05/2016 - Fabrice Nodé-Langlois - Le Figaro Turquie: contre le chômage, Erdogan demande à chaque patron turc une embauche 09/05/2016 - Agnès Rotivel - La Croix Erdogan veut marquer son époque… comme Mustafa Kemal 08/05/2016 - NAM La Fondation de l’Hôpital arménien Surp Pirgiç a obtenu que ses terrains lui soient rendus mais ne peut en disposer 09/05/2016 - L'Orient le Jour UE-Turquie : l'exemption de visa hâtera le processus d'adhésion, espère Erdogan 10/05/2016 - Institut kurde de Paris Rapports "alarmants" sur des violations des forces de sécurité turques: ONU 10/05/2016 - Le Point Antisémitisme: Dieudonné condamné à deux mois avec sursis et 10.000 euros d'amende 09/05/2016 - Dominique Sopo - Libération Accepter (enfin) l'histoire de l'esclavage dans le récit national 09/05/2016 - Camille Malnory - Lyon Capitale Journée de la Shoah : trois individus arrêtés pour des “quenelles” 09/05/2016 - Christophe Châtelot - Le Monde Deux Rwandais jugés à Paris pour génocide 09/05/2016 - La Croix Le ton monte entre la Turquie et l’Union européenne 09/05/2016 - Maria Malagardis - Libération Rwanda : le procès du «génocide au village» 06/05/2016 - Midi Libre Deuxième procès sur le génocide rwandais à Paris, 22 ans après le massacre 10/05/2016 - L'Express Deux anciens bourgmestres rwandais jugés pour génocide à Paris INFO COLLECTIF VAN USA: la promesse non tenue d’Obama Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Voilà huit ans que le président Obama ne tient pas sa promesse de campagne de qualifier le génocide arménien de génocide. Et pourtant, pour une raison incompréhensible qui ne peut être décrite que comme de la naïveté, de nombreux Arméniens aux États-Unis et dans le reste du monde ont toujours eu l’espoir depuis 2009 – date de la première année du mandat du président Obama – qu’il utiliserait le terme génocide arménien en 2010 ou 2011 ou 2012. » Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 28 avril 2016. De qui doit-on avoir le plus pitié : du président Obama ou des Arméniens naïfs ? De Harut Sassounian The California Courier www.TheCaliforniaCourier.com Éditorial du 28 avril 2016 Voilà huit ans que le président Obama ne tient pas sa promesse de campagne de qualifier le génocide arménien de génocide. Et pourtant, pour une raison incompréhensible qui ne peut être décrite que comme de la naïveté, de nombreux Arméniens aux États-Unis et dans le reste du monde ont toujours eu l’espoir depuis 2009 – date de la première année du mandat du président Obama – qu’il utiliserait le terme génocide arménien en 2010 ou 2011 ou 2012. Lorsqu’il n’a pas prononcé ces mots à la fin de son premier mandat, ces Arméniens naïfs étaient persuadés que le président Obama les prononcerait lors de son second et dernier mandat qui a débuté en 2013. Ils ont pensé, à tort, que le président Obama serait plus enclin à dire le mot génocide, car il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle et, par conséquent, se soucierait peu des critiques de la Turquie ou de ses opposants politiques américains. Lorsque le président Obama a continué à refuser de dire ‘génocide arménien’, ces mêmes Arméniens naïfs ont trouvé une nouvelle raison leur permettant de garder espoir. Ils ont pensé que puisque le président Obama avait osé inverser la politique américaine restrictive vis-à-vis de Cuba, il aurait le même courage sur la question du génocide arménien ! Ceci, bien sûr, c’est avéré être une spéculation non fondée. Pour finir, quand tout le reste a échoué, les Arméniens naïfs ont espéré que le président Obama prononcerait les mots interdits le 24 avril 2016 ; sa dernière occasion de le faire. Cette prédiction aussi ne s’est pas matérialisée. Dans sa dernière déclaration, Obama a utilisé tous les euphémismes du dictionnaire pour décrire ce que les Arméniens ont subi en 1915, mais pas le mot génocide ! Voilà les résultats de la gymnastique verbale pratiquée par le président Obama : « atrocités de masse, déportés, massacrés ; marches de la mort ; ont souffert ; jours noirs ; tragédie ; violence ; et horreur. » Pourquoi le président du pays le plus puissant du monde se torture lui-même ainsi que ses conseillers pour utiliser tant de mots alors qu’un seul – génocide – suffirait ? Ce qui est incroyable, c’est que les Arméniens ont dépassé toutes les limites de la naïveté en affirmant que puisque le président Obama avait prononcé les mots ‘Meds Yeghern’ dans sa déclaration commémorative annuelle, ce terme devait être considéré comme l’accomplissement de sa promesse de campagne et une reconnaissance du génocide arménien. Le problème est qu’Obama, quand il était candidat à la présidentielle, n’a pas promis qu’il dirait ‘Meds Yeghern’ s’il était élu. Au contraire, il a promis qu’il dirait génocide arménien et a même insisté sur le fait que « l’Amérique mérite un président qui dit la vérité sur le génocide arménien ; je serai ce président. » De plus, ‘Meds Yeghern’ n’est pas un terme juridique et ne veut rien dire pour les non-arméniens. Si ‘Meds Yeghern’ est l’équivalent de génocide arménien, pourquoi le président Obama a-t-il utilisé pendant huit ans le premier terme et non le second ? Si les Arméniens sont naïfs, on ne peut pas en dire autant du président Obama et de ses conseillers qui savent ce qu’ils disent et pourquoi ! Deux coupables sont responsables de cette situation absurde : le premier est le président Obama qui a fait une promesse et ne l’a pas tenue, trompant ainsi ceux qui lui faisaient confiance et ont voté pour lui ; et pour certains, deux fois ! Si le président Obama ne se soucie guère de laisser derrière lui l’image de celui qui n’a pas dit la vérité aux Américains, c’est son problème et non celui de la communauté arméno-américaine ! Le second coupable est l’ensemble de ceux qui ont désespérément espéré, année après année, que le président Obama utiliserait les mots génocide arménien, alors qu’une telle déclaration n’était pas nécessaire. Le génocide arménien a été plusieurs fois reconnu par les États-Unis : dans un document juridique soumis par le gouvernement américain à la Cour mondiale en 1951 ; par deux résolutions adoptées par la Chambre des Représentants en 1975 et 1984 ; et dans la proclamation présidentielle du président Reagan le 22 avril 1981. Pourquoi les Arméniens cherchent-ils à entendre les mots génocide arménien, alors qu’ils ont déjà été prononcés par un président précédent ? Est-ce que chaque président américain doit utiliser ce terme pour que les Arméniens soient persuadés que le génocide arménien est bien reconnu par les États-Unis ? Malheureusement, la plupart des Arméniens confondent la question de la reconnaissance du génocide et la politique américaine envers la Turquie. Aucun autre pays considéré comme ayant reconnu le génocide arménien n’a une politique hostile vis-à-vis de la Turquie. Les États-Unis non plus ! Tous ces pays trouvent un équilibre entre la reconnaissance du génocide et le maintien de relations normales, voire même cordiales, avec la Turquie. Les États-Unis ne doivent pas être considérés comme n’ayant pas reconnu le génocide arménien, simplement parce que les dirigeants du pays évitent de prononcer ce terme pour des raisons politiques ou économiques erronées ! On peut condamner la politique américaine vis-àvis de la Turquie sans remettre en question sa reconnaissance du génocide arménien. En réalité, accuser le gouvernement américain de ne pas avoir reconnu le génocide arménien, comme tant d’Arméniens le font souvent, jette des doute sur la véracité du génocide et fait énormément de tort à la cause arménienne ! ©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 9 mai 2016 – www.collectifvan.org http://www.thecaliforniacourier.com/who-should-be-more-pitied-presobama-or-naive-armenians/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93724 Turquie : Erdogan invente le crime d'information Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ici les Communiqués du PCF (Parti communiste français) mis en ligne le 07 mai 2016. PCF Communiqués Turquie / Can Dündar : Erdogan invente le crime d'information le 07 mai 2016 Vendredi 5 mai, et quelques heures après avoir essuyé une tentative d'assassinat sur les marches du Palais de Justice, Can Dündar, directeur de la rédaction du journal Cumhuriyet -condamné fin avril à une amende de 9 000 euros pour avoir dévoilé des scandales de corruption touchant le président turc Erdogan et son entourage-, a été condamné à une peine de 5 ans de prison avec son confrère Erdem Gül pour « révélation de secrets d’État » et « tentative de coup d’État ». Les deux journalistes turcs avaient en réalité divulgué la livraison d’armes par les services secrets turcs à des groupes djihadistes de Syrie. Le Parti communiste français apporte son plein soutien à Cand Dündar et Erdem Gül ainsi qu'à tous les journalistes, militants et élus démocratiques de Turquie et tous les citoyens debout contre la haine, la guerre, le mensonge et la dictature. http://www.pcf.fr/87345 ------------------------------------------------Tentative d'assassinat de Can Dündar (Turquie) : La France et l'UE doivent cesser tout soutien à Erdogan (PCF) Can Dündar, directeur de la rédaction du journal Cumhuriyet -condamné fin avril à une amende de 9 000 euros pour avoir dévoilé des scandales de corruption touchant le président turc Erdogan et son entourage-, vient d’échapper à une tentative d’assassinat. Can Dündar se trouvait au tribunal d’Ankara avec Erdem Gül en attente du verdict de son procès pour « révélation de secrets d’État » et « tentative de coup d’État ». Pour avoir divulgué la livraison d’armes par les services secrets turcs à des groupes djihadistes de Syrie, il risque la prison à perpétuité. L’assaillant a qualifié de « traître » le journaliste, reprenant ainsi le terme utilisé à son encontre par Recep Tayyip Erdogan. Plus aucune voix discordante ne peut se faire entendre désormais dans une Turquie prise dans l’engrenage de la violence et de la guerre civile. Cette dictature qui s’installe emprisonne ou abat les démocrates, massacre les Kurdes et lève l’immunité parlementaire des députés du HDP. Combien de temps l’UE et la France vont-elles encore soutenir cette tyrannie ? Le Parti communiste français exprime son entière solidarité à Can Dündar, sa famille et ses proches. Le PCF appelle l’UE et la France à cesser tout soutien à la politique de R.T. Erdogan et à exiger le rétablissement de l’État de droit. Les crimes contre l’humanité commis au Kurdistan doivent être condamnés et cesser. Enfin, les accords de la honte conclut avec Ankara sur les migrants, au mépris des droits humains et di droit international, doivent être dénoncés. Parti communiste français, http://www.pcf.fr/87328 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93722 Triple fête au Karabagh : Message de Bako Sahakian Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire le message de Bako Sahakian, Président de la République du Haut-Karabagh publié sur le site de la Représentation du Haut-Karabagh en France le 9 mai 2016. Représentation du Haut-Karabagh en France Triple fête au Karabagh 2016-05-09 16:44 Message de Bako Sahakian, Président de la République Le Président Bako Sahakian a transmis par un message ses félicitations à l'occasion de la triple fête que l'on célèbre le 9 mai au Karabagh : la victoire de la Seconde guerre mondiale contre le nazisme, la journée de l'Armée de défense du Karabagh et la libération de Chouchi de la domination de l'Azerbaïdjan. Extraits du message ...cette fête résume les victoires de notre peuple. Elle symbolise l'héroïsme, le courage, le dévouement et le patriotisme, elle glorifie notre passé et éclaire notre avenir, servant ainsi de point de repère pour les futures générations et leur apprenant à vivre, à créer, à aimer la patrie et la défendre. Nous nous inclinons devant nos braves soldats qui ont remporté des victoires dans la lutte de libération de l'Artsakh défendant le droit de notre peuple à vivre libre et indépendant .... Aujourd'hui nous pouvons affirmer avec fierté que nous avons remporté encore une grande victoire. C'est notre jeune génération, ce sont nos nouveaux héros qui continuent dignement les traditions de leurs ancêtres en résistant dans le champ de bataille. Les soldats dévoués de notre armée de défense restent déterminés et gardent les frontières de la République d'Artsakh infranchissables. Toutes nos victoires sont des exemples de l'unité et de la consolidation autour de la volonté de protéger de notre patrie face à un danger. Je suis persuadé que cet esprit guidera toujours notre peuple et que nous célébrerons encore d'autres victoires. Ceci est la meilleure façon de garder vivante la mémoire de nos résistants morts.... http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=844 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93719 Collectif VAN : l'éphéméride du 10 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 10 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 10 mai 1427 -- Les juifs installés à Berne (Suisse) sont expulsés de la ville « en l'honneur et pour la plus grande gloire de Notre Seigneur, de sa Mère et de tous les saints ». Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1484 -- Des juifs sont tués à Aix-en-Provence, et la communauté de la ville souffre beaucoup quand des bandes de maraudeurs venus des provinces avoisinantes s'en prennent à elle. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1681 -- Miguel (Isaac) da Fonseca, Antonio de Aguiar (alias Aaron Cohen Faya) et Gaspar (Abraham) Lopez Pereira, accusés d'être des « judaïsants », sont brûlés sur le bûcher à Lisbonne au cours d'un autodafé. Sentence de l'Inquisition portugaise à l'encontre de Miguel Henriques Fonseca, brûlé vif pour avoir professé la loi de Moïse après avoir été inculpé d'hérésie et d'apostasie. Lisbonne 1682. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1883 -- 100 habitations et entreprises juives sont saccagées au cours d'un pogrome à Rostov-sur-le-Don (R.S.F.S. de Russie). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : la Vérité reprend sa veille devant Bazit après avoir touché à Tripoli et à Latakié. Le commandant Bouxin doit visiter le village de Kessab et la ville de Souéïdié, afin de s’y renseigner de visu sur la situation matérielle et l’état d’esprit des protégés chrétiens. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a 10 mai 1909 -- Empire ottoman/Massacres d’Adana. Puzantion, n° 3823, daté du 10 mai 1909, p. 1 : dans la presse arménienne, on est naturellement beaucoup moins politique et on profite de la relative liberté dont on jouit encore. Un des éditorialistes de Puzantion, Sourèn Bartévian, est l’un des premiers journalistes arméniens à manifester clairement l’indignation qui domine dans sa communauté. Faisant allusion aux seconds massacres d’Adana, qui visèrent une population désarmée invitée à vaquer à ses occupations, il s’exclame : « Après cette sanglante duperie, comment peut-on accuser les cadavres allongés de personnes qui, cette fois-ci, n’ont même pas pu amorcer un mouvement d’autodéfense, tirer la moindre cartouche ou jeter même une pierre? Comment qualifier, comment comprendre ces accusations mensongères ? Dites-nous [...] si vous ne voulez plus que nous habitions ce pays, que nous ne vivions plus sur cette terre [...] Jusqu’à quand notre sang et nos larmes vont couler au nom d’une chimérique et délirante histoire de “royaume arménien” à laquelle vous ne croyez pas vous-mêmes, car vous ne pouvez imaginer que les Arméniens soient stupides au point d’y croire eux-mêmes [...] » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La gestion de la crise cilicienne par les cercles arméniens http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch6#n193 10 mai 1915 -- Empire ottoman: arrestation des 950 notables arméniens à Diyarbakir sur les ordres de M. Réchid, le gouverneur-général de Diyarbakir province. Dès son arrivée à Mardin, dans les premiers jours de mai, Memdouh réunit le comité d’exécution et les notables musulmans de la ville. Il leur montre des documents falsifiés prouvant que l’évêque Maloyan et les jeunes Arméniens ont des contacts avec l’Entente et qu’ils en ont reçu armes et munitions. Il leur fait signer un document réclamant l’exécution des chrétiens pour les motifs suivants : ils se sont opposés au gouvernement ; ce sont des amis des puissances étrangères ; ils cachent des armes. Il leur fait jurer de garder le secret, puis il se rend à Diarbékir présenter ces « preuves » et revient à Mardin, le 10 mai, avec les pleins pouvoirs pour tuer les chrétiens. Il réunit à nouveau les notables qui ont donné leur accord signé. Il leur révèle le processus qui sera suivi et leur explique que le travail sera surtout accompli par la milice Al Khamsine. Un des notables, Raphaël Kandir, qui assistait à la réunion, informe ses amis chrétiens. Les autres notables vont au contraire visiter leurs amis chrétiens pour les rassurer. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June) http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html Imprescriptible.fr: Mardin dans la guerre mondiale http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch2 10 mai 1915 -- Empire ottoman /Cilicie: les réfugiés arméniens de Zeitoun retrouvés à Marash, jusque-là épargnés de déportation, ont été déplacés vers le désert syrien. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June) http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html 10 mai 1915 -- Empire ottoman/ Cilicie : un témoin oculaire qui vit les déportés traverser Marach décrit dans une lettre du 10 mai ce convoi. « Je les ai vus sur la route... Un convoi sans fin accompagné de gendarmes qui les poussent en avant à coups de bâton, A peine vêtus, affaiblis, ils se traînent plutôt qu'ils ne marchent. De vieilles femmes s'affaissent et se relèvent lorsque le zaptieh s'approche, le bâton levé. D'autres sont poussées en avant comme des ânesses. Je vis une jeune femme s'affaisser, le zaptieh lui donna deux ou trois coups et elle se releva péniblement. Devant elle marchait son mari avec un enfant de deux ou trois ans dans les bras. Un peu plus loin, une vieille trébucha et tomba dans la boue ; le gendarme la frappa deux ou trois fois de son gourdin. Elle ne bougeait pas. Il lui donna alors deux ou trois coups de pied, elle restait toujours immobile. Le Turc lui donna enfin un coup de pied plus fort et elle roula dans le fossé. J'espère qu'elle était déjà morte. Ces gens qui sont arrivés ici, en ville, n'ont rien mangé depuis deux jours, Imprescriptible.fr : La Cilicie http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c1sp1.htm 10 et le 30 mai 1915 -- Empire ottoman : entre le 10 et le 30 mai, 1200 autres personnes des plus en vue, parmi les Arméniens et les Syriens du vilayet, furent arrêtées. Le 30 mai, 674 d'entre elles furent chargées sur 13 kéléks (radeaux supportés par des outres gonflées) sous le prétexte qu'on voulait les conduire à Mossoul. Le transport était conduit par l'adjudant du vali avec environ 50 gendarmes. La moitié de ceux-ci se placèrent sur les diverses embarcations, tandis que l'autre moitié chevauchait le long du fleuve. Bientôt après le départ, on leur prit tout leur argent, environ 6000 l.t. (110.000 marks) et leurs vêtements. Puis on les jeta tous dans le fleuve. Les gendarmes, sur les deux rives, avaient l'ordre de tuer ceux qui essayaient de se sauver à la nage. Leurs vêtements furent ensuite vendus sur le marché à Diarbékir. Le brigand Omar bey, cité plus haut, prit part, lui aussi, à cette tuerie. Imprescriptible.fr : Vilayet de Diarbékir http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp5.htm 10 mai 1916 -- Empire ottoman : Cheikh-ul-Islam (chef religieux turc) Khairi démissionne sous la pression. Musa Kiazim, un criminel de guerre, lui succède comme Cheikh-ul-Islam et en tant que ministre des Fondations pieuses. ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June) http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html 10 mai 1919 -- Empire ottoman/Cilicie : service historique de l’armée de Terre (Vincennes), 4H 127/ d .2, Armée du Levant, Deuxième Bureau, liasse 32. Rapport du lieutenant Aubagne, président du Contrôle militaire postal, à Port Saïd, adressé au général commandant l’Armée française du Levant, le 10 mai 1919. « Cette semaine, les correspondances venant de Cilicie ont donné lieu à moins d’observations que les semaines écoulées. Une seule lettre adressée à Mme Masraff (copie jointe) a été saisie [...] Lettre écrite par Sahag Paytoudjian à Mme Masraf[f], à Port Saïd (conservée au contrôle). « Mais les nouvelles de notre vie ne sont pas si bonnes que cela. Une partie de nos soldats a quitté le service et sont retournés d’où ils étaient venus. Mais moi j’ai décidé de rester jusqu’à la fin, afin de voir moi-même la fin de notre destinée [...] Tous les jours, devant nos yeux, nous voyons passer les déportés arméniens qui reviennent du désert de Mossoul et il faut maîtriser son cœur en voyant tellement de misérables. Ce sont pourtant de vrais cœurs arméniens, mais les dispositions à leur égard sont tellement mauvaises que je ne l’ose expliquer [...] » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La légion d'Orient, le mandat français et l'expulsion des Arméniens(1916-1929) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2annexe2 10 mai 1920 -- 100 juifs sont égorgés et de nombreux autres blessés quand des bandes de rebelles dirigés par Stepanski, un allié de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, déclenchent un pogrome qui dure huit jours à Jachkov (province de Kiev). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1922 -- Empire ottoman : le 15 mai 1922, M. Chamberlain communiqua à la Chambre des communes deux télégrammes du HautCommissaire britannique à Constantinople en date du 10 mai, sur les déportations de la population grecque (Le Times du 16 mai 1922 reproduit le texte intégral de ces télégrammes). Le Commissaire rend compte des renseignements recueillis du Dr Ward, du Near Eastern Relief, arrivé de Kharpout. D’après le Dr Ward, les Turcs semblent exécuter un plan préconçu pour se débarrasser des minorités. Leur méthode consiste à faire exécuter aux déportés grecs de longues marches et de les faire périr en route du froid, de la famine et de l’exténuation. « Les Turcs peuvent dire qu’ils n’ont pas littéralement tué ces réfugiés, mais une comparaison peut être établie avec la manière dont les Turcs se débarrassèrent autrefois des chiens de Constantinople, en les débarquant sur une île où ils moururent de faim et de soif ». Le Near Eastern Relief n’a pas reçu la permission de recueillir les enfants dont les parents étaient morts en route. Le Dr Ward lui-même a compté, en décembre 1921, 150 cadavres sur la route entre Kharpout et Malatia ; un de ses collègues a compté 1.500 cadavres sur le chemin menant à Kharpout, et 2.000 déportés ont succombé sur la route à l’Est de cette ville. Les deux tiers des déportés grecs sont des femmes et des enfants. Les Américains perdent toute trace des déportés, une fois que les envois ont dépassé Diarbékir. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : L’attitude kémaliste envers les Chrétiens après l’accord d’Angora http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c13/p2 10 mai 1933 -- En Allemagne, on brûle des livres. Surtout ceux d'auteurs juifs ou qui n'ont pas l'honneur de plaire aux nazis. Ces brasiers sont sensés représenter la destruction de l'influence juive sur la vie spirituelle allemande. Les étudiants soutiennent ces actions en prenant les livres dans les bibliothèques, et les éditeurs en les fournissant. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1940 -- 600 juifs sont déportés de la région de Zaolzie vers le ghetto de la ville de Zaviercie (province de Katowice, Pologne). Les Allemands occupent les Pays-Bas. 140 000 juifs y vivent à l'époque, dont 10 000 réfugiés d'Allemagne. Les occupants commencent à promulguer des ordonnances contre les juifs. La plus ancienne communauté des Pays-Bas existe depuis 1492. Au XVIIe siècle, Amsterdam devint l'un des centres les plus importants de la vie juive en Europe. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1942 -- 5 000 juifs sont déportés du ghetto de Brzeziny Lodzkie (Pologne) au camp d'extermination de Chelmno. En deux jours, 2 000 juifs sont assassinés par les SS à Radun (district de Novogrudok, Pologne). 500 juifs sont assassinés par les SS à Sluzevo (district de Varsovie). 1 500 juifs sont déportés de Sosnoviec (province de Katowice, Pologne) au camp d'extermination d'Auschwitz. Un ultime convoi de femmes et d'enfants quitte le camp de Semlin près de Belgrade (Yougoslavie). 6 juives seulement, mariées à des non-juifs, y restent encore. Les 8 000 juifs de Semlin sont tués par les gaz d'échappement dans des camions aménagés à cet effet. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1943 -- Les nazis fusillent les artisans juifs encore en vie au camp de concentration de Salaspils près de Riga (Lettonie). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmai.htm#10 10 mai 1990 -- En France, on découvre 34 tombes profanées dans le cimetière juif de Carpentras. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/10_mai 10 mai 2001 -- France : vote de la loi dite Taubira « reconnaissant la traite et l’esclavage (des XV e - XIXe siècles) en tant que crime contre l’humanité », promulguée le 21 mai 2001. « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité. » Chronologie des combats pour l’abolition http://www.cpmhe.fr/spip.php?article624 Lire aussi : Le Code Noir http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guyanefr1685.htm 10 mai 2005 -- Allemagne : inauguration du mémorial de l'holocauste : dans le cadre des commémorations du soixantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Berlin inaugure le Mémorial aux victimes de la Shoah. Situé dans le cœur de la ville, à proximité des anciens bureaux du troisième Reich, le monument reproduit sur des murs les noms des victimes juives de l’holocauste. L’Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/10/5/a/1/0/1/index.shtml 10 mai 2006 -- Au cours de sa séance du mercredi 10 mai 2006, la Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République examine la proposition de loi (n° 3030) complétant la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 « Art. 2. — Seront punis comme indiqué à l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23 de ladite loi, l’existence du génocide arménien de 1915. » À l’issue de ce débat, la Commission a décidé de ne pas présenter de conclusions sur la proposition de loi complétant la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 (n° 3030). Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf 10 mai 2006 -- France. Journal Libération : des intellectuels de Turquie publient un appel dans Libération, le 10 mai 2006, pour s’élever contre la loi de pénalisation de la négation du génocide arménien. « Nous sommes gravement inquiets face à des initiatives comme la proposition de loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien, présentée ces joursci à l'Assemblée nationale en France. Indépendamment des intentions qui la motivent, une telle loi ne pourrait que nuire à l'avancée du travail de mémoire et de réflexion sur l'Histoire entamé aujourd'hui. A coup sûr, elle rendra encore plus difficile l'effort de ceux qui œuvrent en Turquie ou ailleurs pour la réussite de ce processus. Paradoxalement, si une telle loi risque de bloquer la libre discussion en France, elle aura a fortiori un effet similaire bien plus puissant en Turquie.». Libération http://www.baskinoran.com/belge/DeclarationcontrelaloimemorielleenFran ce-%20Liberation-10-05-2006.pdf 10 mai 2010 -- Darfour : attaque contre des casques bleus égyptiens de la MINUAD (10 mai 2010) qui a causé la mort de deux soldats égyptiens et en a blessé trois autres grièvement. Ministère des affaires étrangères et européennes http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/article_imprim.php3?id_article=82223 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54059 CONFLIT DU HAUT KARABAKH Des parlementaires français à Bakou? Le Huffington Post Laurent Leylekian Analyste politique Publication: 10/05/2016 11h17 CEST Mis à jour: Il y a 1 heure Les hasards du calendrier sont parfois détonants. Le 18 avril dernier, dans ces mêmes colonnes, dix parlementaires français en appelaient au Président Hollande afin qu'il prenne fait et cause pour l'Azerbaïdjan dans le conflit qui oppose cet Etat à la République autodéterminée du HautKarabagh. Cet appel survenait alors que l'Azerbaïdjan venait de lancer une offensiveéclair contre le Haut-Karabagh, offensive bien vite arrêtée sur le terrain des opérations et condamnée par la plupart des observateurs sur le terrain diplomatique. Un fiasco militaire doublé d'un fiasco communicationnel qu'il s'agissait de limiter en quelque sorte. On pouvait se demander ce qui motivait réellement des élus de la République à tenter comme ils l'ont fait - et pour certains avec opiniâtreté - de défendre l'indéfendable régime d'Ilham Aliev. Il faut en effet bien du courage - ou de l'inconscience - pour se faire le zélateur d'un régimerepoussoir, épinglé avec constance par les lanceurs d'alertes et les ONG internationales. Au moment même où l'appel de ces parlementaires était publié, le consortium ayant dévoilé le scandale des "Panama Papers" inaugurait sa longue liste de personnalités corrompues par le dictateur d'Azerbaïdjan et par sa famille. Et ce 20 avril encore, tombait le classement RSF de la liberté de la presse classant l'Azerbaïdjan à la 163ème place sur 180, loin derrière l'Arménie à laquelle il est souvent comparé à tort et sans doute encore plus loin du rang qu'aurait le Karabagh s'il était considéré dans ce classement. Or voilà que la Lettre A - une lettre d'information permettant, depuis 1978, "de découvrir en quelques minutes l'essentiel de ce que préparent, de ce que pensent et de ce que font les milieux qui façonnent la vie économique, politique et médiatique en France" - vient de révéler que les signataires de la tribune du 18 avril font partie d'une listes de "chers amis" de l'ambassadeur d'Azerbaïdjan en France et - encore mieux - qu'ils ne faisaient là que répondre à une "demande" - un ordre ? - de son Excellence Eltchin Amirbayov. Selon la Lettre A, les signataires auraient obtempéré à un email en date du 14 avril dans lequel Eltchin Amirbayov leur demandait d'utiliser une version remaniée du texte qu'il joignait pour " le faire signer par le plus grand nombre des élus et le faire publier le plus tard demain". On peut sourire du ton comminatoire par lequel un Ambassadeur étranger s'adresse à des parlementaires français. On peut aussi en tirer des conclusions sur ce qui signifie réellement la démocratie pour l'Azerbaïdjan et pour ceux qui se soumettent à ses injonctions. Il n'en reste pas moins que de telles révélations devraient à tout le moins déclencher une enquête judiciaire. Dans le contexte actuel des "Panama Papers", il serait peu compréhensible que ne soit pas diligentées des investigations qui permettent de faire toute la lumière sur les révélations de la Lettre A et, le cas échéant, de sanctionner les éventuels cas de corruption de ce qui pourrait bien être un "Azergate" à la française. http://www.huffingtonpost.fr/laurent-leylekian/bakouazerbaidjan_b_9856312.html GENOCIDE ARMENIEN La Turquie rejette l’ambassadeur d’Argentine pour avoir écrit sur le génocide arménien NAM Le gouvernement turc a rejeté le diplomate argentin Estanislao Ange Zawels comme ambassadeur dans le pays pour son point de vue sur le génocide arménien rapporte le journal argentin Clarin. La proposition d’Estanislao Ange Zawels a faite par un groupe d’anciens diplomates qui ont pris en compte le fait que son père a été diplomate en Turquie pendant des années. Cependant, il s’avère que Zawels est l’auteur de plusieurs articles diplomatiques dont l’un d’entre eux s’appelle « Notes sur Génocides » qu’il a écrit en 2012 pour le magazine Temas. Dans cet article il a écrit : “la dernière étape du génocide est la négation de son existence. Cela est bien connu dans le cas de la Turquie avec le génocide en Arménie, jusqu’à récemment, cela était une politique d’Etat de le nier » “Cette phrase a suffi à irriter complètement les Turcs, et modifier le climat du ministère des Affaires étrangères“ indique le journal Clarin. « Nous ne sommes pas surpris que la Turquie fasse pression dans chaque pays avec son lobby, en travaillant sur les chancelleries, en essayant de mettre un bâillon sur ceux qui sont désignés par leur pays », s’est plaint Alfonso Tabakian, directeur du Comité National Arménien d’Amérique du Sud. samedi 7 mai 2016, Stéphane ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=125778 Les manuels turcs devraient aborder le génocide arménien affirme un député allemand NAM Le Co-président du parti politique allemand Alliance 90 / Les Verts, le député Cem Ozdemir a demandé que le parlement d’Allemagne tourne ses yeux sur le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Grecs perpétré par l’Empire Ottoman. Cem Ozdemir a déclaré dans la presse allemande “Si le génocide arménien de 1915 avait été discuté, aucune minorité ethnique n’aurait été persécutée ou attaquée par la suite“. Cem Ozdemir a ajouté “Si les Arméniens n’avaient pas été tués, Van serait devenu le Paris de l’Orient ». « Les manuels scolaires turcs devraient faire figurer la vérité sur le génocide, et Talaat Pasha ne doit en aucun cas être un héros pour les enfants », a-t-il conclu. dimanche 8 mai 2016, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=125894 UE/TURQUIE La Turquie et l'Europe Ouest France Editorial - Publié le 10/05/2016 à 07:15 Henri Froment-Meurice (*) En 1963, la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l'Union européenne (UE) et la Turquie signèrent un accord d'association, dit accord d'Ankara, encore en vigueur. En 1987, la Turquie, voulant aller plus loin, déposa une demande d'adhésion. Toutefois, ce ne fut qu'en 2005 que débutèrent les négociations. Elles portent sur trente-cinq chapitres, dont quatorze ont été ouverts et un seul clôturé. En novembre 2015, l'afflux de migrants syriens en Turquie a conduit l'Union européenne, non seulement à lui accorder une aide de six milliards d'euros, mais aussi à relancer le processus d'adhésion par l'ouverture d'un nouveau chapitre, le 33 (dispositions budgétaires). Ainsi tout se passe comme si, à condition certes de satisfaire aux critères de l'État de droit, la Turquie était qualifiée pour devenir membre de l'UE. Mais la Turquie est-elle un État ayant l'identité européenne ? La réponse est non. Non, certes pas seulement au motif que sa population est de religion musulmane, mais tout simplement parce que son modeste ancrage sur la rive européenne du Bosphore ne suffit pas à en faire un État d'Europe. En fait, la Turquie est bel et bien un État d'Asie. Or, l'Union européenne n'a pas à être installée hors d'Europe. Admettre la Turquie serait donner à notre UE des frontières communes avec ces pays d'Asie que sont la Syrie, l'Irak, l'Iran, l'Arménie, la Géorgie. L'Union européenne agirait donc beaucoup plus sagement en mettant formellement fin aux négociations d'adhésion, mais tout en renforçant, sur la base de l'accord d'association, ses relations avec la Turquie et en n'oubliant surtout pas que ce puissant État est membre de l'Otan et concourt ainsi à notre sécurité. L'UE doit accroître son aideCet engagement doit amener l'UE, d'une part, à accroître son aide financière à Ankara pour l'aider à accueillir les migrants syriens, d'autre part, à développer commerce et investissements. Actuellement, la croissance turque, bien qu'en baisse, n'en est pas moins à +4 %. Environ 60 % de son commerce se fait avec l'Europe, d'où viennent trois quarts des investissements directs étrangers. La France, qui n'est que le septième investisseur étranger en Turquie, pourrait faire bien davantage. Certes, à pareil engagement l'on peut objecter que le président Erdogan multiplie les infractions aux droits fondamentaux et aussi que les Kurdes 20 % de la population - ne jouissent pas d'une véritable autonomie, ce qui les conduit à commettre des actes terroristes provoquant de dures répressions. Là, les Européens doivent faire comprendre au président turc que les aspirations des Kurdes à davantage d'autonomie soulèvent beaucoup de sympathie en Europe, d'autant qu'actuellement des milices kurdes s'engagent courageusement dans des combats au sol contre Daech. Mettre fin au processus d'adhésion à l'UE ne doit nullement être interprété comme une rupture avec la Turquie. Celle-ci doit demeurer un partenaire important de l'UE. Elle nous offre un grand marché, un pays aux innombrables sites culturels et touristiques, elle contribue à la sécurité et à la stabilité au Proche-Orient. Bref, à condition de se parler franchement, Union européenne et Turquie ont de bonnes raisons pour développer leur association. (*) ancien ambassadeur de France. http://www.ouest-france.fr/debats/editorial/la-turquie-et-leurope4218336 Turquie: Combien de temps les Européens vont-ils supporter cela? La Libre Belgique Gilles Toussaint Publié le mardi 10 mai 2016 à 11h38 - Mis à jour le mardi 10 mai 2016 à 11h43 Un coup d’eau glacée, un coup d’eau tiède… Depuis l’annonce du départ prochain du Premier ministre Ahmet Davutoglu, le président turc Recep Tayyip Erdogan semble prendre un malin plaisir à jouer avec les nerfs des Européens. Scellé début mars, l’accord migratoire entre l’UE et Ankara doit en effet beaucoup plus à l’engagement personnel du futur ex-Premier ministre qu’au chef de l’Etat turc, qui a manifesté à plusieurs reprises son peu d’enthousiasme par rapport aux termes de ce deal. Ces derniers jours, il n’a d’ailleurs pas manqué de faire sentir qu’il n’était pas disposé à se plier aux exigences émises depuis Bruxelles en contrepartie de la libéralisation des visas pour les citoyens turcs se rendant dans l’espace Schengen. Face-à-face entre Bruxelles et Ankara Mercredi dernier, la Commission européenne a pourtant ouvert la voie à la concrétisation de cet objectif, en saluant les gros efforts réalisés par les autorités turques mais en soulignant également que cinq des septantedeux conditions assorties à ce processus devaient encore être rencontrées. La réplique du leader islamo-conservateur n’a pas traîné. Pas question, at-il martelé, de remodeler la loi antiterroriste nationale. Or cette dernière suscite de nombreuses critiques dans les rangs européens en raison de l’utilisation qui en est faite par le régime pour museler journalistes et opposants. Tandis que le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, répétait cette exigence ce lundi, un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères déclarait de son côté qu’Ankara prendrait les mesures nécessaires pour obtenir cette levée des visas, mais seulement dans le cadre défini par Erdogan - comprenez : à ses conditions. La fragile confiance qui semblait s’être nouée entre les deux partenaires paraît donc sérieusement menacée. Et les Européens sont doublement coincés. D’une part, parce qu’ils ont juré leurs grands dieux que l’accord passé avec la Turquie n’était pas un chèque en blanc et qu’ils seraient intraitables sur le respect de ces prérequis censés rapprocher la société turque des standards démocratiques défendus par l’Union. Mais surtout parce qu’une rupture pourrait déboucher sur une reprise des flux migratoires vers la Grèce, réactivant du même coup les tensions entre les Européens eux-mêmes, qui ont largement étalé leur incapacité à gérer cette crise. Une carte maîtresse dans la manche d’Erdogan qui en a rajouté une couche en affirmant espérer que l’exemption des visas accélérerait le processus d’adhésion de son pays à l’UE. Un scénario qui est loin de faire l’unanimité parmi les Vingt-huit. Méthode Coué Du côté des institutions européennes, on fait le gros dos. Alors que les chefs de file des groupes politiques du Parlement européen ont clairement indiqué que le respect de tous les critères était une condition non négociable, le président de l’hémicycle, le social-démocrate allemand Martin Schulz, a adopté un ton plus diplomatique. Vendredi, à l’occasion de la remise du Prix Charlemagne au pape François, il a salué le travail réalisé par Ahmet Davutoglu, qualifié d’interlocuteur "fiable" et "constructif". Et de souligner son espoir de voir son successeur poursuivre sur cette voie. Une ligne de com également suivie par la Commission, qui rappelle que l’accord migratoire produit les résultats attendus et qu’il n’y a pas de plan B. "Nous avons négocié avec le gouvernement turc. Nous avons sa parole et nous continuerons à travailler avec lui", a ainsi affirmé le président Jean-Claude Juncker. De son côté, le leader des libéraux européens, Guy Verhofstadt, ne met pas de gants et réaffirme qu’Ankara devra "remplir toutes les conditions fixées", y compris "le changement impératif des lois antiterroristes" pour obtenir la fin des visas. Mais sur le fond, l’ex-Premier ministre belge n’a pas changé d’avis : "L’accord migratoire était pourri dès le départ. L’Europe doit elle-même remédier à ses problèmes au lieu de les soustraiter à la Turquie. Avec ou sans Davutoglu comme Premier ministre". http://www.lalibre.be/actu/international/turquie-combien-de-temps-leseuropeens-vont-ils-supporter-cela-5730ede035708ea2d55732e3 TURQUIE Les journalistes turcs, ces héros LE MONDE | 10.05.2016 à 11h43 Editorial du « Monde ». Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé, samedi 7 mai, les pays de l’Union européenne de « mettre de côté la démocratie et les libertés, dès que des bombes commencent à exploser sur leur sol ». M. Erdogan sait de quoi il parle : c’est exactement la stratégie qu’il applique dans son pays, et pas seulement parce que des bombes y explosent. Dans sa quête constante et inassouvie de pouvoir personnel, le chef de l’Etat turc a considérablement réduit le champ des libertés publiques. Les atteintes à l’une de ces libertés touchent particulièrement tous les Européens qui ont la chance – pour certains, en dépit des bombes – de conserver et de développer des médias indépendants : la liberté d’expression. Ce droit essentiel de la démocratie est, en Turquie, de plus en plus menacé. Pour nos collègues turcs, son exercice relève souvent de l’héroïsme. http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/10/les-journalistes-turcsces-heros_4916603_3232.html Turquie. Tentative d’assassinat contre Can Dündar Lina Sankari Lundi, 9 Mai, 2016 L'Humanité Un homme a tiré sur le rédacteur en chef du quotidien d’opposition Cumhuriyet, devant le tribunal d’Istanbul. En Turquie, les atteintes à la liberté de la presse dégénèrent en chasse à l’homme. Vendredi, avant même d’être condamné en première instance à cinq ans et dix mois de prison pour « divulgation de secrets d’État », le journaliste Can Dündar a été la cible de coups de feu. Devant le tribunal d’Istanbul, le rédacteur en chef du quotidien d’opposition Cumhuriyet, qui avait levé le voile sur la livraison d’armes à la rébellion islamiste en Syrie depuis la Turquie, a été visé à plusieurs reprises au niveau des jambes par Murat Sahin, un tireur isolé. Attrapé au col par l’épouse du journaliste, avant d’être interpellé par la police, l’homme de 40 ans a accusé Can Dündar de traîtrise avant d’expliquer durant sa garde à vue avoir voulu lui infliger « une leçon ». Des universitaires en attente de poursuites pour « propagande terroriste » Juste après la tentative d’assassinat, Can Dündar a expliqué : « Je ne connais pas cette personne mais je connais très bien ceux qui nous prennent pour cible. » Le tireur est originaire de Sivas, une ville conservatrice du nord-est de la Cappadoce, fief électoral du président Erdogan, où islamisme et libéralisme économique prolifèrent à l’ombre des maisons troglodytes. Cette attaque apparaît comme le point d’orgue d’une politique qui pendant plusieurs années s’est employée à menacer et arrêter les journalistes ou pousser les organes de presse à la fermeture. Selon le classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), la Turquie figure aujourd’hui à la 149e place sur 180. « Nous continuerons de faire notre métier de journaliste malgré toutes ces tentatives de nous réduire au silence », a en outre certifié Can Dündar, déjà condamné fin avril pour « insulte » au président pour la publication d’une série d’articles sur le scandale de corruption qui avait touché Recep Tayyip Erdogan en 2013. Le climat de peur instillé par Erdogan a également frappé deux autres journalistes de Cumhuriyet cette semaine. Hikmet Cetinkaya et Ceyda Karan ont été condamnés à deux ans de prison pour avoir publié la caricature de Mahomet parue dans le journal français Charlie Hebdo après les attentats de janvier 2015 à Paris, qui cadre mal avec l’ordre social et moral du chef de l’État. « C’est une expression de la tactique de pression, de faire peur aux citoyens qui se prononcent pour la Turquie laïque et pour les valeurs républicaines », souligne la journaliste Ceyda Karan. Dans le viseur également, des universitaires en attente de poursuites pour « propagande terroriste ». Les chercheurs sont accusés d’avoir lu en public et signé une pétition fustigeant les « massacres » de l’armée turque contre les partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Aux arrestations de juges et de policiers répondent d’autres atteintes à la démocratie. La semaine dernière, la commission des Lois du Parlement a voté la levée de l’immunité parlementaire des députés du Parti démocratique des peuples (HDP), dont plusieurs locaux ont été incendiés l’an passé. Son coprésident, Selahattin Demirtas, a lui même été l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat. Tout cela se déroule dans un silence assourdissant de l’Union européenne (UE), trop occupée à ménager l’accord avec la Turquie sur les réfugiés. Alors que l’UE demande à Ankara d’assouplir sa loi antiterroriste contre une exemption de visas, le président turc a accusé les pays européens de « mettre la démocratie et les libertés de côté ». Et il sait de quoi il parle. http://www.humanite.fr/turquie-tentative-dassassinat-contre-can-dundar606579 Le président turc prépare son règne autocratique La Libre Belgique Publié le mardi 10 mai 2016 à 07h01 - Mis à jour le mardi 10 mai 2016 à 07h06 La guerre menée par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre quiconque menacerait sa toute puissance a pris récemment de l’ampleur, allant jusqu’à abattre politiquement son bras droit, le Premier ministre Ahmet Davutoglu. La rumeur allait bon train que le couple aux manettes de la Turquie battait de l’aile. Le 5 mai, le chef de l’exécutif a annoncé qu’il ne sera pas candidat au congrès extraordinaire du Parti de la justice et du développement (AKP), entraînant de facto son éviction de la tête de l’exécutif. Qu’a bien pu éloigner ces inséparables de la politique turque depuis 13 ans ? "Le fait que Davutoglu, cette personne que le Président pensait être un serviteur obéissant, s’est révélé être un homme qui a ses propres idées et ses propres choix", explique Ilter Turan, professeur de sciences politiques à l’Université Bilgi, à Istanbul. Et qui dit personnalité propre dit menace pour la volonté de M. Erdogan de régner en "Sultan", seul et audessus de tous. Dès lors, les inquiétudes se font jour quant aux diverses conséquences que pourrait entraîner la désignation future au poste de Premier ministre "d’un mini Erdogan", comme l’indique Amanda Paul, du European Policy Centre. (...) http://www.lalibre.be/actu/international/le-president-turc-prepare-sonregne-autocratique-5730eb8435702a22d733beb4 Erdogan lance un recours en justice contre un patron de presse allemand 7sur7 Par: rédaction 9/05/16 - 20h32 Source: Belga Recep Tayyip Erdogan a lancé une procédure en référé en Allemagne contre le patron de l'un des principaux groupes de presse européens Axel Springer pour tenter de lui interdire de répéter son soutien à un comique auteur d'un poème satirique qui a provoqué la fureur du président turc, a annoncé son avocat. "C'est comme dans un viol collectif. Quand l'un commence, tous les autres suivent", a affirmé Ralf Höcker, avocat de M. Erdogan spécialisé dans les affaires de médias, qui a déposé sa requête auprès d'un tribunal de Cologne. Une porte-parole du groupe Axel Springer, qui publie notamment le quotidien à grand tirage Bild, s'est refusée à tout commentaire. Dans une lettre ouverte publiée dans l'un des journaux du groupe, le président du directoire de Springer Mathias Döpfner avait apporté son soutien à Jan Böhmermann, en affirmant entre autres: "Je trouve votre poème réussi. J'ai ri à voix haute". L'humoriste Jan Böhmermann avait signé le 31 mars un texte lu sur la chaîne de télévision publique ZDF, dans lequel il traitait Recep Tayyip Erdogan de pédophile et de zoophile. En dépassant ouvertement les bornes et en allant en conscience au-delà de ce que le droit allemand autorise, le comique entendait démontrer par l'absurde combien le pouvoir turc avait eu tort de s'attaquer à une chanson critiquant la remise en cause des libertés publiques en Turquie. Scandale en Allemagne L'affaire avait pris un tour diplomatique et provoqué un scandale en Allemagne quand la chancelière Angela Merkel avait autorisé les poursuites judiciaires voulues par Ankara à l'encontre de l'humoriste alors que les dérives autoritaires de M. Erdogan sont de plus en plus vivement dénoncées. L'avocat Ralf Höcker a également précisé qu'il était peu probable que le tribunal de Cologne prononce une interdiction en référé à l'encontre de M. Döpfner mais "aucun des imitateurs de M. Böhmermann ne peut se sentir en sécurité quand il insulte M. Erdogan sur internet". Outre Bild, le groupe Axel Springer publie notamment le quotidien conservateur Welt et est très présent dans le numérique et la presse internet. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2699286/2016/05/ 09/Erdogan-lance-un-recours-en-justice-contre-un-patron-de-presseallemand.dhtml Amis turcs, réveillez-vous, ne laissez pas Erdogan briser vos rêves LE MONDE | 10.05.2016 à 11h55 • Mis à jour le 10.05.2016 à 11h57 Par Serge Avédikian Chers amis de Turquie, Nous savions que le parcours serait long, et le chemin semé d’embûches comme on dit, puisque cela faisait déjà un certain temps que nous attendions cette ouverture. Puis le temps est venu, le temps de l’espoir d’enfin pouvoir dialoguer, le temps des rencontres intéressantes. C’était nouveau pour tout le monde, se parler librement, laisser entrevoir la colère cachée, percer la pudeur des mots, peser le danger, prendre des risques, aller et venir, commencer à rêver de ce quelque chose qui allait se mettre à revivre entre nous. Tout cela c’était un peu avant et un peu après l’assassinat de Hrant Dink en 2007, qui a payé de sa peau, en plein jour, pour vous tous, pour nous tous et pour ceux à venir aussi. Vous avez demandé pardon au peuple arménien au nom du peuple turc, à qui vous vous substituiez, en pensant que vous seriez suivi par des milliers et des centaines de milliers de ceux qui se disent de Turquie mais qui ne sont pas par forcément turcisés et embrigadés dans le fond. Nous vous avons dit merci pour ce pardon bienvenu, même si le « mot qui gêne [génocide] » n’était pas utilisé pour ne pas vous heurter au pouvoir en place et pour amener les choses en douce, disiez-vous, à la « Turka » oblige, c’était les débuts d’Erdogan qui jouait l’ouverture… Le « mouvement du pardon » a fait long feu, le peuple turc ou les peuples de Turquie ont la peau durcie, à force d’avoir été battu, rebattu et humilié par la violence et le mensonge, ils ne savent plus de qui ils sont les peuples et d’où ils peuvent parler ou se parler à soi-même. Et encore moins aux autres, qui n’en peuvent plus d’attendre que cette parole d’émancipation et de libération vienne enfin. Pauvre de nous, pauvre de vous, que faire lorsque ça résiste à ce point, lorsque ça se met à manipuler d’en haut ? On n’est pas dupe. On parle, on se parle à coup de colloques, de débats, de rencontres universitaires, de rencontre en terrain neutre, de livres interposés, d’articles en langues européennes, de films et de pièces de théâtres. Les fonds de commerce s’ouvrent, font un petit tour puis s’en vont. D’autres se mettent en place ; un article à plusieurs, signé par ci, un livre à deux, signé par là, un film co produit, une pièce jouée à Paris, Istanbul et Diyarbakir, une autre à Erevan, et Berlin et Paris. Ça se réveille mais pour qui ? Toujours les mêmes et compagnie et un peu plus peut-être, mais c’est tout. Et pendant ce temps en haut on compte les points et on autorise les commémorations mémorielles de rues à Istanbul. Grande première, mais silencieuse s’il vous plaît, assis, plutôt que debout, des grandes photos noir et blanc des grands disparus arméniens de l’époque, brandies à brasle-corps. Émouvante rencontre entre passé et présent, qui se ressemblent un peu, sous le regard des nationalistes prêts à frapper encore, un peu comme avant, toutes proportions gardées. Enfin, la 100aine des 24 avril 1915 est passée, on peut arrêter de compter maintenant, je me disais le temps est suspendu en ce qui concerne cette histoire, les 1 000 et une nuits ont été battues depuis belle lurette, les histoires s’enchaînent et charrient toujours les mêmes rengaines, je ne les énumère pas, c’est énervant à force. Et en France et en Europe et dans le monde ça fait son chemin, depuis qu’il y a une « Arménie indépendante » aussi et qui avec la poussée de la diaspora porte la mémoire pour se faire justice. Chers amis de Turquie, vous avez tous été contre la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens en France, dont le mot a fini par s’installer en douce, mine de rien, dans vos écrits et conférences. Au même titre que vous étiez contre le fait de le prononcer ce mot, vous disiez que si la loi pour la pénalisation de la négation du génocide était votée cela vous empêcherait de continuer votre travail en Turquie, puisque ça braquerait le pouvoir en place. Mais franchement, je n’ai jamais cru à cet argument, par le simple fait que le pouvoir en place n’en était plus là depuis longtemps. La liberté d’expression ne peut se faire au détriment de citoyens français d’origine arménienne, dont je suis et nous sommes nombreux, avec des défilés de négationnistes dans les rues de Paris, qui déshonorent notre mémoire et nous nient ouvertement, sans qu’on puisse avoir la possibilité de riposter. Ce n’est pas la position d’être contre une loi votée en France qui aurait fait que vous seriez moins en danger et votre société civile moins en panne dans sa lutte pour plus de démocratie en Turquie. Cette position était valable dans les années où Hrant Dink menait la bataille et souhaitait croire en la société civile dont vous étiez les précurseurs. Vous ne pouviez peut-être pas dire que vous aviez peur, peur de perdre votre place à l’université, perdre votre place dans un journal de gauche, ou peur d’être inquiété par la police ou les juges de toutes sortes. Depuis cinq ans et plus, Monsieur Erdogan fait ce qu’il veut ! Muselle ceux qui parlent, même du bout des lèvres, fait condamner ceux qui osent, même s’ils ne font que leur métier. Il brouille toutes les cartes au Moyen Orient et partout où il peut, jouant avec le feu. Bref, il règne en maître absolu et fait peur. Je comprends, oui, je comprends, ce n’est tout simplement pas facile de risquer sa vie, puisque le fantôme de notre ami Hrant Dink apparaît encore de temps à autre et nous serre dans ses bras immenses. Combien de journalistes, comme Can Dündar et Edem Gül, condamnés aujourd’hui et le silence qui s’en suit ? Il fallait le dire, l’écrire, le chuchoter, le crier afin qu’on l’entende nous aussi, de là où nous sommes, pour venir en aide, pour crier avec vous, pour que, pour une fois, nous puissions nous retrouver de l’autre côté du miroir. Vous à notre place et nous à la vôtre, pour voir l’autre côté, pour voir de l’autre côté, se sentir ensemble pour une même cause, à l’endroit et à l’envers. Mais voilà, cela n’a pas lieu, chacun reste de son côté. Les frontières sont là pour nous rappeler qui habite où et pourquoi, cela doit être ainsi puisqu’il y a des vainqueurs et des vaincus et c’est gravé dans du marbre. Notre histoire commune est niée par beaucoup de vos/nos voisins de palier à qui vous n’avez pas pu/su dire assez clairement que ça a existé et que ça existe encore. Maintenant c’est au tour des Kurdes, ils sont à la place des Arméniens d’antan. Certes pas simple à formuler et à transmettre dans un pays où tout s’est construit sur un mensonge historique qui se perpétue encore et encore. Quelle est la légitimité de votre/notre action aujourd’hui ? Comment se fait-il que les jeunes gens qui lisent, qui luttent, qui s’intéressent au présent de la Turquie ne soient pas au rendez-vous pour continuer ce qui aurait dû être un relais possible pour le futur ? Vous ne leur avez pas laissé la place ou c’est eux qui n’en veulent pas ? Que laissons-nous derrière nous dans ce champ de bataille immonde et indescriptible ? Qu’allons nous dire aux générations à venir ? On ne compte plus le temps, il tourne sans nous, en ce moment. Garo Paylan, le député d’origine arménienne, qui ose « brandir » la mémoire du passé pour inviter les autres députés de l’Assemblée en Turquie à ouvrir des enquêtes afin que justice soit faite, a posteriori, serat-il la prochaine victime ? Doit-on verser encore du sang arménien pour calmer les vampires d’Erdogan qui rôdent partout en semant la terreur ? Moi aussi j’ai peur pour votre conscience, restera-t-elle intacte, je vous sais assez intelligent pour savoir que vous vous interrogez. Serge Avédikian est comédien et réalisateur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/10/amis-turcs-reveillezvous-ne-laissez-pas-erdogan-brisez-vosreves_4916623_3232.html#xtor=AL-32280270 Turquie. Erdogan dégaine l’arme parlementaire contre la gauche Turquie Stéphane Aubouard Mercredi, 4 Mai, 2016 L'Humanité La commission des Lois du Parlement turc a voté dans la nuit de mardi à mercredi pour que la levée de l’immunité parlementaire des députés du Parti démocratique des peuples (HDP) soit soumise au Parlement le 17 mai. Son coprésident kurde Selahattin Demirtas est en danger. Lundi matin déjà l’image aurait dû interloquer et réveiller une communauté internationale sourde et muette : en pleine session parlementaire, des députés kurdes du HDP (Parti démocratique des peuples) étaient pris à partie (pour la seconde fois en trois jours), frappés et poussés hors de l’enceinte, par leurs homologues de l’AKP (Parti de la justice et du développement) du président Erdogan. Dans la nuit de mardi à mercredi, de manière plus feutrée mais toujours aussi lâche et violente, la commission des Lois du Parlement, profitant de l’absence des députés du parti de Selahattin Demirtas, a fait voter une proposition de loi constitutionnelle déposée par l’AKP consistant à défaire de leur immunité les députés pendant leur mandat. Une autre manière de jeter hors du Parlement les 59 députés du parti le plus farouchement opposé à la politique dictatoriale du président Erdogan. Les partis CHP (Parti républicain du peuple) et MHP (Parti d’action nationaliste), inféodés à la formation de Recep Tayyip Erdogan, n’ont pas hésité à mettre leur bulletin dans l’urne, ouvrant ainsi la voie à une seconde étape cruciale qui devrait se tenir le 17 mai à Ankara, lors d’une session générale de l’Assemblée. « Ce jour-là, trois scénarios potentiels sont à prévoir, explique à l’Humanité Eyyup Doru, porte-parole du HDP en Europe. Le premier, le fait que la loi soit rejetée, est tout simplement impossible. Le second, auquel nous ne croyons guère, serait qu’à l’intérieur des partis au pouvoir, des individus décident de ne pas donner leur voix, ce qui pourrait faire basculer le vote. Enfin, le troisième, le plus probable et le plus tragique, serait qu’il y ait au moins 367 voix sur 550 pour que la loi passe. » L’extension de la notion de « crime terroriste » Ce scénario, qui semble se dessiner inexorablement, aura des conséquences tragiques pour une démocratie déjà moribonde. « Dans la minute qui suivra le vote, les juges très majoritairement affiliés à Erdogan pourront immédiatement convoquer les députés visés pour les juger », avertit Eyyup Doru. « Les députés visés sont dans leur grande majorité ceux du HDP, troisième force politique du pays, et singulièrement notre président, Selahattin Demirtas », précise le porte-parole du parti de gauche qui défend les droits des Kurdes. Ayant échappé à plusieurs attentats depuis la percée de sa formation aux législatives de juin 2015, le coprésident du HDP – dont des dizaines de bureaux ont été saccagés depuis un an – est maintenant attaqué par voie parlementaire. La demande de levée d’immunité proposée par l’AKP est l’ultime croche-patte infligé au leader de la gauche, accusé de félonie. Pour rappel, Selahattin Demirtas avait déclaré en décembre 2015 que les Kurdes de Turquie avaient le droit de décider s’ils voulaient vivre en autonomie ou « sous la tyrannie d’un homme ». La justice turque a alors diligenté une enquête pour crimes contre la Constitution et son fonctionnement. « Cette nouvelle loi permettrait par un effet rétroactif d’envoyer Demirtas et beaucoup d’autres députés du HDP devant les tribunaux », prévient Eyyup Doru. La majorité parlementaire de l’AKP est devenue en Turquie une véritable arme de destruction massive braquée sur la démocratie et la liberté de pensée. Il y a trois semaines, le président turc plaidait ainsi pour l’extension de la notion de « crime terroriste » aux intellectuels osant ne pas être d’accord sur l’acception du terme de « groupe terroriste » concernant le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Les journalistes, les avocats et les étudiants d’opposition étaient directement visés. Deux journalistes du quotidien Cumhuriyet, incarcérés en novembre pour un article accusant Ankara d’avoir livré des armes aux islamistes syriens, puis libérés, sont en procès depuis le 25 mars. Hier enfin, l’écrivain turc de 73 ans Murat Belge comparaissait lors d’un procès pour « insulte » au président Erdogan. Le vieil homme risque jusqu’à quatre années de prison pour une chronique publiée par le quotidien Taraf, en septembre 2015, dans laquelle il insinuait que le chef d’État avait relancé l’été dernier le conflit kurde à des fins électoralistes. Un point de vue largement relayé par Selahattin Demirtas, qui aujourd’hui ne semble pas s’inquiéter de la mise en demeure qui semble l’attendre la semaine prochaine. S’il est convoqué devant la justice le 17 mai, le leader du parti d’opposition a d’ores et déjà annoncé qu’il ne s’y rendrait pas. http://www.humanite.fr/erdogan-degaine-larme-parlementaire-contre-lagauche-606372 « La Turquie des supporteurs de foot est aux antipodes de celle du président Erdogan » LE MONDE SPORT ET FORME | 28.04.2016 à 17h16 • Mis à jour le 05.05.2016 à 18h34 Par Albrecht Sonntag, sociologue. Le président turc Erdogan n’aime pas le football. Je suis soulagé, les bonnes nouvelles pour ce sport se font rares ces jours-ci. En même temps, cela n’est guère étonnant. Généralement, les pseudo-démocrates tendance mégalomanes et autocratiques n’apprécient pas beaucoup les stades, ces endroits à l’effet désinhibant où les gens, devant un jeu trop excitant, se mettent à contester bien plus que les décisions de l’arbitre. Davantage encore que les stades, les régimes autoritaires détestent les supporteurs de football, ces énergumènes incontrôlables, difficiles à intimider, même à fortes doses de gaz lacrymogène, et particulièrement têtus dans la défense de leur territoire (tribunes, club, quartier), de leurs habitudes (pas toujours recommandables, mais invétérées) et de leur passion (non négociable de toute façon). Mépris pour la décadence de l’Ouest Jour après jour, le président Erdogan éloigne son pays de l’Europe. Comme Poutine, il n’a que mépris pour la décadence de l’Ouest. Si l’on en croit nos récentes recherches sur les attitudes des fans de football, il aura cependant du mal à venir à bout de cette partie de la population particulièrement occidentalisée. On s’attendait à des divergences considérables entre les Turcs et les Européens de l’Ouest. Les chercheurs, comme les sondeurs, n’aiment rien tant que les écarts significatifs, cela leur permet d’épiloguer sur les différences culturelles. Personne n’a envie de conclure par « euh…, en fait, ils sont comme nous ». Or, ce que révèlent nos enquêtes dans le projet FREE (Football Research in an Enlarged Europe), c’est que les Turcs, pour ce qui est du football, sont des gens comme les autres. Un brin plus nationalistes peut-être (et encore, pas plus que les Danois), mais aussi très intéressés par ce qui se passe ailleurs (contrairement aux Allemands, par exemple), et parfaitement intégrés dans les réseaux transnationaux. Il est dès lors peu surprenant que les Turcs, dans leur ensemble, sont 63 % à croire que le football unit les Européens, bien plus que la géographie ou la démocratie, le marché unique ou la religion. Longue vie au football turc ! Mais l’enseignement le plus intéressant (y compris pour M. Erdogan) est la divergence profonde entre la population générale et le sous-ensemble des amateurs de foot. Il s’avère que les supporteurs sont très nettement plus aptes à prendre une distance critique envers les symboles nationaux, de se moquer de leur équipe nationale, de s’amuser avec d’autres des stéréotypes véhiculés autour des matchs internationaux. La recherche sur le football semble ainsi contredire l’éternel argument essentialiste selon lequel la Turquie serait culturellement incompatible avec l’Europe. Au contraire : elle confirme que la Turquie urbaine, celle des intellectuels et des supporteurs de foot – deux catégories qui se mélangent allègrement dans ce pays –, est aux antipodes de la Turquie du président. Longue vie au football turc ! Plus ils seront nombreux dans les stades à encourager leur club mais aussi la liberté de penser, moins l’emprise d’Erdogan durera. Comme l’ont déjà montré les émeutes du parc Gezi en 2013, pour les Turcs, le football n’est certainement pas l’opium du peuple. Au contraire, c’est une boisson énergisante. Par Albrecht Sonntag http://www.lemonde.fr/sport/article/2016/04/28/erdogan-n-aime-pas-lefoot-tantmieux_4910524_3242.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&ut m_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1462475106 Turquie: contre le chômage, Erdogan demande à chaque patron turc une embauche Le Figaro Par Fabrice Nodé-Langlois Publié le 10/05/2016 à 06:00 Le président turc fait face à une dégradation de l'emploi continue depuis un an. Le pays compte désormais 3,29 millions de chômeurs. Pour inverser sa propre courbe du chômage, le président turc Recep Tayyip Erdogan ne s'embarrasse guère, comme son homologue français, de pacte de responsabilité et de solidarité et autre crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Dimanche, devant une assemblée de la principale organisation patronale turque, la TOBB, relate l'AFP, le président Erdogan a proposé une solution simple: «La TOBB compte aujourd'hui près d'un million et demi de membres. Maintenant écoutez bien, si chaque membre embauche une personne, qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire du travail pour 1,5 million de chômeurs. » L'entreprise, «qu'a-t-elle à perdre, dites-moi? Est-ce qu'elle coulera pour avoir engagé une personne? Non». Évidemment, on imagine mal François Hollande exhorter Pierre Gattaz et les 700.000 adhérents du Medef de la sorte. La Turquie, qui a connu une décennie de croissance à faire pâlir tous les États de la zone euro, subit une dégradation de l'emploi, continue depuis un an. Selon les statistiques officielles, le taux de chômage atteignait 11,1 % en janvier. Et le pays compte 3,29 millions de demandeurs d'emploi, rapporte le quotidien Hurriyet. S'il parvient à concentrer plus de pouvoirs, comme il le souhaite ouvertement, en instituant un régime présidentiel, Erdogan aura-t-il encore plus de pouvoir de persuasion sur les patrons? Pour l'instant, son interventionnisme inquiète plutôt les investisseurs. La Turquie a perdu cette année quatre places au classement de la Banque mondiale sur le climat des affaires, passant du 51e au 55e rang. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/05/10/2000220160510ARTFIG00011-turquie-contre-le-chomage-erdogan-demande-achaque-patron-turc-une-embauche.php Erdogan veut marquer son époque… comme Mustafa Kemal La Croix Agnès Rotivel, le 09/05/2016 à 17h45 Le président turc entend changer la Constitution turque et transformer le régime parlementaire en régime présidentiel. Le président Recep Tayyip Erdogan est un homme pressé. À peine annoncée la démission, jeudi 5 mai, de son premier ministre Ahmet Davutoglu, il annonçait que la réforme constitutionnelle conférant des pouvoirs élargis au président serait soumise rapidement à un référendum. « Le changement d’un régime parlementaire en un régime présidentiel fort lui permettrait de concentrer tous les pouvoirs. C’est une obsession pour Erdogan, estime Ali Kazancigil, politologue et co-directeur de la revue Anatoli, éditée par le CNRS. S’il y arrive, cela fera de lui un autocrate absolu. » Pour ce faire, un changement de la Constitution est nécessaire. Mais le projet est défendu au Parlement par son seul Parti de la justice et du développement (AKP), l’opposition y étant très hostile. L’AKP détient 317 sièges (sur 550) au Parlement, et il lui faut 330 voix pour soumettre une réforme constitutionnelle à référendum. Saura-t-il négocier les treize voix manquantes ? Lui qui a fait un sansfaute électoral en remportant toutes les élections depuis 2002 est assuré, selon les sondages, de remporter un référendum si celui-ci était organisé. Séparation d’avec Ahmet Davutogl « S’il obtient un régime présidentiel, Erdogan se parera d’une légitimité incontestable, estime Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Par cette réforme, il veut marquer son époque, comme Mustafa Kemal l’a fait en son temps. Quel que soit le jugement que l’on peut porter sur l’homme, depuis son arrivée au pouvoir, Erdogan a une véritable vision politique pour son pays. » Il lui faut toutefois éliminer les obstacles sur sa route. Comme son premier ministre. « Il s’est séparé d’Ahmet Davutoglu, qui n’avait pas l’intention d’être un béni-oui-oui, et avec qui il était en désaccord, notamment sur la politique avec les Kurdes », selon Didier Billion. « En négociant avec l’Union européenne, Davutoglu devenait trop visible, ce qu’Erdogan ne supporte pas », ajoute Ali Kazancigil. Livraison d’armes aux groupes djihadistes en Syrie Depuis des mois, Erdogan a réussi à faire taire toute critique en muselant la presse. Can Dündar et Erdem Gül, deux journalistes d’opposition turcs du quotidien Cumhuriyet, l’ont appris à leurs dépens. Vendredi 6 mai, ils ont été condamnés par un tribunal d’Istanbul respectivement à 5 ans et dix mois et 5 ans de prison ferme dans un procès emblématique pour la liberté de la presse en Turquie. Acquittés sur le chef d’« espionnage », ils ont été condamnés pour « divulgation de secrets d’État » pour avoir « révélé » que le régime islamo-conservateur d’Erdogan avait livré des armes aux groupes djihadistes en Syrie, ce que tout le monde savait. La cour d’appel doit encore se prononcer sur le dossier. « Depuis quatre ou cinq ans les journalistes font attention à ce qu’ils écrivent, ils s’autocensurent », dit encore Didier Billion. L’adhésion d’une grande majorité de Turcs Enfin, le président a annoncé qu’il allait lever l’immunité des parlementaires du parti pro-kurde, qui pourraient être jugés pour leur soutien présumé aux rebelles kurdes. « Il veut détruire ce parti, le seul en mesure de lui causer des problèmes », analyse Ali Kazancigil. La voie est libre pour le président, d’autant qu’il jouit toujours d’une réelle popularité dans son pays. Son bras de fer avec l’Union européenne sur les migrants a emporté l’adhésion d’une grande majorité de Turcs. Ce dont cet « animal politique » se félicite : « Quand je défie le monde entier – lorsque c’est nécessaire –, je sais que j’ai la Turquie entière derrière moi. » Agnès Rotivel http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Erdogan-veut-marquerson-epoque-comme-Mustafa-Kemal-2016-05-09-1200758845 La Fondation de l’Hôpital arménien Surp Pirgiç a obtenu que ses terrains lui soient rendus mais ne peut en disposer NAM La Fondation de l’hôpital arménien Yedikule Surp Pirgiç, après un long parcours, a obtenu la zone anciennement naturelle (un lot de 42 259 mètres carrés) sur laquelle était construit l’hôpital, sur décision de l’Assemblée générale des Fondations du 22 janvier 2014. Le complexe sportif Zeytinburnu stadium propriété de la municipalité métropolitaine d’Istanbul, une place de marché et un parc de stationnement se trouvent sur le terrain. Après que la reconnaissance de sa propriété du terrain ait été invalidée, la municipalité Zeytinburnu a fait appel contre la décision de restitution et elle a perdu. En outre, la municipalité avait fait quelques changements sur le plan d’occupation de la zone, décidant qu’une partie de la surface (8 000 mètres carrés) précédemment classée en zone commerciale soit convertie en espace vert le 18 octobre 2014. Les changements du plan d’occupation des sols ont été approuvés lors de la réunion du conseil municipal tenue la semaine dernière. Procès contre les changements du plan d’occupation des sols. La Fondation de l’hôpital arménien Surp Pirgiç a engagé un procès contre les changements du plan d’occupation des sols que la municipalité Zeytinburnu a opérés. Pour sa part, la municipalité métropolitaine d’Istanbul, sur les changements du plan d’occupation des sols, avait demandé l’avis de la Fondation en qualité de propriétaire du terrain. La Fondation avait répondu par un avis défavorable. Dans la lettre donnant son avis, la fondation avait relevé que les changements engagés violaient les principes du droit administratif et le procès est en cours. La fondation avait également rappelé les décisions précédentes de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême. Le vice-président de la Fondation de l’hôpital arménien Surp Pirgiç Herman Baliyan a communiqué à Agos les derniers développements. “ Il est de fait que le terrain en question avait été converti en espace vert. La municipalité Zeytinburnu a tenté d’obtenir une approbation sur ce changement, mais nous continuerons la lutte. Nous avons porté l’affaire devant le Tribunal administratif. Nous pensons que la municipalité métropolitaine d’Istanbul fera ce qu’il convient de faire en tenant compte de nos demandes précédentes “. Confiscation en 1974 Ce terrain est l’un des biens les plus importants que la communauté arménienne ait perdu du fait de la déclaration de 1936. À l’époque, c’était une zone naturelle sur laquelle était organisé au mois de mai le festival “ Hampartsoum “. En 1974, les bulldozers étaient entrés, et le terrain ayant été confisqué parce qu’il était réputé n’être la propriété de personne. À la suite de cet événement, la municipalité métropolitaine d’Istanbul avait acheté une grande portion du terrain. Il y a aujourd’hui sur ce terrain un complexe sportif, une place de marché et un parc de stationnement. Hebdomadaire AGOS dimanche 8 mai 2016, Stéphane ©armenews.com Le terrain, sur lequel se trouve entre autres le Zeytinburnu Stadium, est restitué à la Fondation de l’Hôpital Arménien Surp Pirgiç, mais ce terrain est converti en espace vert par la municipalité métropolitaine d’Istanbul. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=126042 ABOLITION DE L’ESCLAVAGE Accepter (enfin) l'histoire de l'esclavage dans le récit national Libération Par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme — 9 mai 2016 à 18:54 A l’occasion du 10 mai, journée nationale de commémoration des traites négrières, le Chef de l’Etat a une occasion à saisir : annoncer la création d’un musée de l’esclavage à Paris. Le 21 mai 2001 était promulguée la loi Taubira reconnaissant dans le droit français la traite négrière et l’esclavage comme des crimes contre l’Humanité. Depuis 2006, la date du 10 mai est celle de la journée nationale de commémoration des traites négrières, de l’esclavage et de leurs abolitions. Pourtant, 15 ans après le vote et la promulgation de la loi Taubira, un malaise nous saisit. Car, en 15 ans, si chaque 10 mai des cérémonies annuelles ont été tenues en présence des présidents de la République successifs, si des progrès ont été réalisés dans les programmes scolaires concernant la place de cette histoire-là et si un musée de l’esclavage – le Mémorial ACTe - a été inauguré l’an dernier en Guadeloupe, beaucoup d’énergie semble déployée pour que cette histoire-là reste cornérisée. Cornérisée sur le plan commémoratif au seul 10 mai, cornérisée sur le plan muséal à la seule Guadeloupe, cornérisée sur le plan des programmes scolaires par le fait qu’elle n’est guère articulée à un récit national. Contemporaine d’un mouvement naissant d’études historiques portant sur les conséquences du colonialisme au sein même de notre pays, la loi Taubira, malgré l’élan qu’elle impulsa, fut rapidement et violemment contestée. Je ne parle pas ici des réticences des historiens sur le risque d’une «histoire officielle». Je parle ici de la mise en branle dans les champs politique et intellectuel de toute une offensive agressive et inquiète qui tendit avec un certain et malheureux succès à faire taire les bienvenus frémissements de la réémergence d’une histoire enfouie. Les axes les plus présentables de l’attaque sont connus : «Ne réouvrons pas des blessures passées et tournons-nous vers l’avenir». Les axes un peu moins présentables s’exprimèrent également : «Arrêtons de culpabiliser les Français». Et les axes les plus crasseux purent s’épanouir : «Reconnaissons le rôle positif de la colonisation». Trois axes, trois tragédies Ne pas rouvrir les blessures du passé ? Mais il se trouve que la sensibilité même de cette Histoire-là montre à quel point les blessures continuent à agir. Evoquer cette histoire ne revient donc pas à raviver des blessures bien présentes mais au contraire à les soigner en dépassant les nœuds passionnels que l’Histoire nous a légués. Arrêter de culpabiliser les Français ? Au regard du fait qu’une partie des Français d’aujourd’hui sont des descendants d’esclaves, on admettra qu’en creux cette assertion trace une frontière de légitimité sur la francité des enfants de la République. Comment ne pas voir que cette frontière, futelle lovée dans l’inconscient, ne peut être dessinée que par ceux chez qui continue à agir l’imaginaire esclavagiste qui transforme le noir en un individu inaccessible à la pleine appartenance citoyenne au pays qui est le sien ? Reconnaître le rôle positif de la colonisation, dont il faut rappeler qu’elle prit aussi la forme de l’esclavagisme dans nos territoires d’Outre-mer ? Monstruosité qui se transforma pendant quelque temps en une loi portant en elle toute la violence symbolique d’une vision somme toute hiérarchisée des civilisations, dont certaines auraient pu avec bonheur éclairer des peuples enchaînés à leurs ténèbres. Mais après tout, puisque nous en sommes encore à ce genre de réflexions, pourquoi donc s’intéresser à cette histoire-là ? La question est légitime mais mérite que les réponses soient entendues et les conclusions pratiques tirées. Tout d’abord, nous le disions, ces pans de l’Histoire constituent des nœuds passionnels qui constituent une douleur chez les descendants d’esclaves. Histoire ancienne objecteront certains. Certes, mais histoire toujours agissante et là est l’essentiel. Une histoire d’ailleurs d’autant plus agissante qu’il fallut attendre 1946 pour que le travail forcé, en vertu d’une loi portée par l’alors député Houphouët-Boigny, fut aboli dans nos colonies et donc dans les actuels départements d’outre-mer. Quelle est cette douleur ? Celle de centaines de milliers de personnes pour qui continue à raisonner une tragédie familiale et cette question lancinante et obsédante : «Puisque nous avons été dans le passé traités comme du bétail, sommes-nous pleinement des Hommes ?» Car, et c’est là le deuxième intérêt que nous devons porter à cette Histoire, l’esclavagisme puis le travail forcé ne purent s’épanouir et perdurer qu’en raison d’un vaste appareillage discursif et imagé tendant à rendre pour évidente l’infériorité – en fait la bestialité – de ceux que l’on enchaînait ou que l’on faisait marcher à coups de fouet. De cette Histoire-là, ainsi que de celle plus globale du colonialisme, nous avons hérité d’un substrat culturel dans lequel le noir est irrémédiablement un être à dompter, du fait de sa sauvagerie et surtout de son idiote indolence. Or, il se trouve que ce substrat-là, tissu de préjugés dont Einstein disait qu’ils étaient plus durs à désintégrer qu’un atome, continue, fut-ce de façon assourdie, à agir dans les inconscients et à se décliner en actes de discriminations, d’insultes ou de violences. Parler de cette Histoire, c’est donc revenir sur ce substrat, l’interroger, le combattre et, en somme, le faire disparaître. Travail long et patient qui ne se fait guère par le silence sur lui posé mais par la verbalisation de ses origines, de ses modalités d’enracinement et de ses mutations. En outre, l’histoire de l’esclavage n’est pas une histoire pour les seuls départements d’Outre-Mer. Elle est un pan de l’Histoire de France. La France ne serait pas ce qu’elle est si ce pan d’Histoire n’avait pas existé puisqu’il a nécessairement influé sur la trajectoire de notre nation et explique, en partie, les tensions qui l’agitent aujourd’hui puisqu’elles proviennent entre autres, ce que nul n’ignore, de rancœurs, de douleurs, voire de névroses issues du passé, tout autant que de stéréotypes et que de la peur d’affronter cette page d’Histoire aux fins de l’insérer dans le récit national. Peur de la culpabilisation, peur de la balkanisation, peur de la concurrence victimaire, peur d’une imaginaire boîte de Pandore. Par un détour de l’autre côté de l’Atlantique, rappelons à quel point les Français et les responsables politiques nationaux s’émerveillèrent devant l’élection de Barack Obama. Mais qui peut ignorer qu’Obama a aussi été possible en raison d’un travail muséographique, universitaire et militant sur l’esclavage et la ségrégation aux Etats-Unis ? Quel fut le résultat de ce travail acharné ? Non pas l’effondrement et l’affrontement mais la possibilité qu’accède à la magistrature suprême une personne dont la couleur de peau pouvait encore fréquemment, quelques décennies plus tôt, valoir la mort. Enfin, évoquer l’histoire de l’esclavage, tout comme celle de la Shoah, du génocide arménien ou du génocide dont furent victimes les Tutsis au Rwanda, c’est évoquer des crimes contre l’Humanité de telle sorte à participer à la prévention de la répétition de ces crimes. A l’occasion de cette journée du 10 mai, le Chef de l’Etat a une occasion à saisir. En 2006, une mission de préfiguration d’un musée de l’esclavage en métropole était confiée au regretté grand écrivain Edouard Glissant. Son rapport finit dans un placard. François Hollande a aujourd’hui la possibilité d’annoncer la création d’un musée de l’esclavage en un lieu toAdmettut indiqué : l’hôtel Gaillard à Paris, lieu inoccupé et possession de la Banque de France qui fut impliquée dans la traite négrière et le système des plantations. Le président de la République se hisserait par cette annonce à un niveau d’exigence de nature à, enfin, surmonter un de ces blocages face auxquels maints responsables de notre pays semblent perdre toute hauteur, toute lucidité et toute intelligence. Dominique Sopo Président de SOS Racisme http://www.liberation.fr/debats/2016/05/09/accepter-enfin-l-histoire-de-lesclavage-dans-le-recit-national_1451496 ANTISEMITISME Journée de la Shoah : trois individus arrêtés pour des “quenelles” Par Camille Malnory Publié le 09/05/2016 à 11:58 Trois hommes entre 23 et 27 ans ont été interpellés le 5 mai dernier place des Terreaux après s’être pris en photo faisant une “quenelle” lors des cérémonies de commémoration de la journée internationale de la Shoah. Le 5 mai dernier, journée internationale de commémoration de la Shoah, trois hommes ont été arrêtés alors qu’ils se prenaient en photo en train de faire une “quenelle” devant les tentes dressées pour la commémoration place des Terreaux. Le geste, instauré par le polémiste Dieudonné , est reconnu à caractère antisémite. Ils ont été interpellés et leurs téléphones ont été saisis en tant que preuve à charge. Aucun n’a cherché à nier les faits et ils seront entendus en Maison de la Justice et du Droit (MJD) le 23 juin prochain pour rappel à la loi et réparation du préjudice. http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Justice/Justice/Journee-de-laShoah-trois-individus-arretes-pour-des-quenelles GENOCIDE DES TUTSI Deux Rwandais jugés à Paris pour génocide LE MONDE | 09.05.2016 à 12h03 • Mis à jour le 10.05.2016 à 09h42 | Par Christophe Châtelot Il avait fallu attendre vingt ans avant que la France se décide enfin à juger l’un des acteurs du génocide de 1994 au Rwanda, réfugié sur son territoire. Le « capitaine » Pascal Simbikangwa avait alors été condamné à vingt-cinq ans de prison à l’issue d’un procès qualifié d’historique, pas tant en raison de l’importance de l’accusé dans cette grande conspiration criminelle, que parce qu’il s’agissait d’une première judiciaire en France. Mardi 10 mai, la cour d’assises de Paris va ouvrir de nouveaux dossiers. Ceux d’Octavien Ngenzi et de Tito Barahira, tous deux accusés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour des massacres de Tutsis commis dans la préfecture de Kibungo, dans l’est du Rwanda, proche de la frontière tanzanienne. Une autre facette du drame Dans le procès Simbikangwa, la capitale rwandaise, Kigali, épicentre du pouvoir hutu et du génocide, constituait le théâtre meurtrier. A partir de mardi et jusqu’au 1er juillet, les juges du pôle « génocide et crimes contre l’humanité » de Paris aborderont une autre facette du drame. Ce que le chercheur Thierry Cruvellier, dans son livre intitulé Le Tribunal des vaincus (Calmann-Lévy, 2006), qualifie de « procès des collines, comme on pourrait appeler les affaires qui traitent du génocide en zone rurale ». Les faits retenus contre Octavien Ngenzi, 61 ans, et Tito Barahira, 64 ans, remontent aux premiers jours de cette folie meurtrière qui allait tuer environ 800 000 personnes entre les mois d’avril et juillet 1994, sur toute l’étendue de ce petit pays de l’Afrique des Grands Lacs. Le premier est alors le « bourgmestre » (terme hérité de l’ancien colon belge) de Kibungo, le second le fut avant lui. La chronique judiciaire a retenu que le premier Rwandais jugé et condamné à Arusha par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) était également le maire d’une petite ville, une de ces chevilles ouvrières du grand plan d’extermination de la minorité tutsi. L’accusation demande une forme d’indulgence face au « poids du temps sur la mémoire » Les deux hommes nient les faits Dans le cas présent, l’acte d’accusation reproche notamment aux deux hommes d’avoir « supervisé et participé à l’attaque de réfugiés [tutsis] dans l’église de Kabarondo ayant entraîné la mort de milliers de personnes ». Ils sont également soupçonnés d’avoir fait achever des survivants blessés dans un centre de santé. Les deux hommes nient les faits. Selon Philippe Meilhac, l’avocat de Tito Barahira, les deux accusés se retrouvent aujourd’hui devant les juges parce qu’ils figuraient, « comme pratiquement tous les autres bourgmestres », sur une liste de 2 000 personnes recherchées établie en 1996 par le nouveau pouvoir à Kigali, constitué par l’ancienne rébellion rwandaise dont la victoire militaire a mis un terme au génocide. Une liste dont il a été démontré par la suite qu’elle était biaisée. Comme dans la quasi-totalité des procès du TPIR, à l’image de celui de Pascal Simbikangwa, la reconstitution des faits, vieux de vingt-deux ans, reposera sur des témoignages. Une cinquantaine. « Beaucoup de signaux montrent que leur fiabilité prête à caution », argumente Me Meilhac. L’accusation demande d’ailleurs une forme d’indulgence face au « poids du temps sur la mémoire (…) susceptible d’avoir occasionné des inexactitudes dans la relation des faits vécus ou subis. » Un pôle génocide et crimes contre l’humanité Ce temps qui s’écoule et dilue les faits, « ce temps qui joue pour les bourreaux », c’est ce qui désespère Alain Gauthier, le président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). C’est son acharnement et celui de sa femme qui ont conduit Octavien Ngenzi et Tito Barahira devant les juges du pôle génocide et crimes contre l’humanité. Le premier a été localisé et arrêté en 2010 à Mayotte, où il demandait un statut de réfugié politique sous une fausse identité. Le second a été retrouvé dans la banlieue de Toulouse, où il vivait tranquillement depuis plusieurs années avec sa famille. A la veille de l’ouverture de ce deuxième procès rwandais, Alain Gauthier exprime donc une satisfaction mêlée d’une forme « d’impatience » vis-àvis de la justice française et de ce pôle génocide et crimes contre l’humanité, créé en 2012. Ses trois juges sont en effet « submergés de dossiers : une trentaine », selon M. Gauthier. Aucune instruction n’est close, personne n’est actuellement détenu. « Ce n’est pas demain qu’il y aura un troisième procès », regrette-t-il. La création de ce pôle avait pourtant nourri des espoirs, aujourd’hui déçus. « Les priorités ont changé », observe l’avocat des droits de l’homme William Bourdon. « Aujourd’hui, dans un contexte où les moyens budgétaires de la justice sont limités, l’accent est mis sur les affaires de terrorisme, de corruption et de lutte contre l’impunité. Les dossiers rwandais sont démonétisés », ajoute Me Bourdon. Christophe Châtelot Journaliste au Monde En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/05/09/deux-rwandaisjuges-a-paris-pourgenocide_4915946_3210.html#HgxQZz5A2r4UeZTZ.99 Rwanda : le procès du «génocide au village» Libération Par Maria Malagardis — 9 mai 2016 à 19:11 A partir de ce mardi, deux bourgmestres du sud-est du pays sont jugés en France. Après Pascal Simbikangwa en 2014, ce sont désormais des «maillons» de la chaîne meurtrière qui vont devoir s’expliquer. Rwanda : le procès du «génocide au village» Sur la carte du monde, Kabarondo est un point microscopique, situé sur le flanc est d’un minuscule pays d’Afrique. Les deux bourgmestres (maires) qui se sont succédé de 1977 à 1994 à la tête de cette petite commune rwandaise sont jugés à partir de ce mardi devant la cour d’assises de Paris lors d’un procès qui devrait durer 38 jours et verra défiler plus de 80 témoins. Parfois de simples paysans qui n’avaient jamais pris l’avion avant d’être convoqués sur l’île de la Cité pour y évoquer un drame qui s’est déroulé il y a déjà vingt-deux ans. Tito Barahira, 64 ans, et Octavien Ngenzi, 60 ans - qui plaident tous deux «non coupables» -, ne se seraient jamais retrouvés devant un tribunal français si le Rwanda n’avait pas été le théâtre de l’une des pires tragédies du XXe siècle. Un génocide, reconnu comme tel par la communauté internationale, qui oblige désormais la justice française, en vertu de la loi sur la «compétence universelle», à traduire aux assises ceux qui sont accusés de génocide et crimes contre l’humanité et qui se trouvent sur son sol. Même s’ils sont étrangers. Après un premier procès organisé en 2014 contre Pascal Simbikangwa (ex-chef des services secrets rwandais finalement condamné à 25 ans d’emprisonnement en première instance, peine dont il a fait appel), c’est au tour de deux dirigeants locaux d’affronter les fantômes du passé. Autant le premier procès concernait les hautes sphères de l’Etat, autant celui qui s’ouvre ce mardi conduira à se pencher sur «le génocide au village» : la vie d’une petite commune regroupant 45 000 habitants à la veille des massacres, qui va soudain s’embraser. Mais le destin de Kabarondo s’inscrit dans celui plus large du basculement d’un pays entier. Tout commence à l’aube du 7 avril 1994. Prenant prétexte de l’assassinat, la veille au soir, du président du pays, Juvénal Habyarimana, tué dans un attentat resté mystérieux, ses partisans les plus extrémistes sonnent le tocsin : tous les Tutsis, membres de l’ethnie minoritaire du pays, doivent mourir, accusés collectivement d’avoir tué le chef de l’Etat. La stupeur provoquée par la mort d’Habyarimana et, surtout, l’impression d’une «colère spontanée» de ses sympathisants ne va durer que quelques jours. Très vite en effet, il apparaît que ce sont justement les plus extrémistes au sein de l’entourage d’Habyarimana qui ont pris le pouvoir à Kigali, la capitale. Et qu’ils mobilisent tous les services de l’Etat, de l’armée et des médias officiels, pour mettre en œuvre l’extermination des Tutsis. En cent jours seulement, les massacres feront près d’un million de victimes. Hiérarchie pyramidale rigide L’apparence primitive des armes les plus utilisées (machettes, lances, gourdins) ne doit pas faire illusion : l’administration rwandaise recouvrait d’un maillage serré tous les recoins des 145 communes du pays. Avec une hiérarchie pyramidale rigide, qui dispensait les ordres depuis la préfecture jusqu’à chaque cellule, représentant parfois une dizaine d’habitants sur une colline. Dans ce pays totalement quadrillé et à peine plus grand que la Bretagne, la culture de l’obéissance au chef était également renforcée par les encouragements, ou les intimidations, des interahamwe, «ceux qui combattent ensemble». Au départ mouvement de la jeunesse du parti présidentiel, ils se transforment peu à peu en milice, qui sera le bras armé du génocide. En avril 1994, quelle est l’ambiance à Kabarondo ? Les deux accusés ont catégoriquement réfuté l’existence de tensions, ethniques ou politiques. Mais plus curieusement, ils ont également nié toute présence d’interahamwe : Tito Barahira ne les a jamais vus, pour Octavien Ngenzi, ils se contentaient d’«animer des meetings par des danses folkloriques.» Quand les massacres commencent, Tito Barahira n’est plus le bourgmestre de Kabarondo. Il travaille dans la compagnie d’électricité, Electrogaz. Mais c’est toujours une personnalité influente, il est le président local du parti présidentiel, le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND), qui fut jusqu’en 1991 le parti unique au Rwanda, entièrement dévoué à Juvénal Habyarimana. Son allégeance au pouvoir est donc entière, comme celle de son successeur au poste de bourgmestre : Octavien Ngenzi est nommé, comme tous les bourgmestres, par le Président sur proposition du ministre de l’Intérieur. Au Rwanda, la seule préfecture tenue par l’opposition était celle de Butare, dans le sud. Les massacres y commenceront bien plus tard qu’ailleurs, après l’assassinat du préfet Jean-Baptiste Habyarimana qui s’opposait à la logique meurtrière. Rien de tel dans la préfecture de Kibungo et notamment à Kabarondo. Dès le 7 avril, les Tutsis sont pourchassés et tués. Nombreux sont ceux qui vont aller se réfugier dans l’église. Un réflexe ancien. L’histoire du génocide au Rwanda s’inscrit dans une longue succession de pogroms visant les Tutsis depuis l’indépendance. A chaque fois, ceux qui avaient réussi à se réfugier dans l’église échapperont à la mort. Sauf en 1994. L’église de Kabarondo sera attaquée le 13 avril pendant toute une journée. 3 500 personnes y périront. Tito Barahira et Octavien Ngenzi étaient-ils présents lors de ce massacre, encourageant les tueurs ? Plusieurs témoins l’affirment, les deux accusés nient en bloc. Qui dit la vérité ? Cette même confrontation entre deux versions diamétralement opposées devrait se répéter devant la cour d’assises à Paris pour chacun des trois lieux de massacres qui seront successivement examinés: l’église, puis le centre de santé où les rescapés du massacre de l’église seront achevés, et enfin l’IGA, un institut de formation local. Codes subliminaux Barahira est également accusé d’avoir incité la population locale aux massacres lors d’une réunion sur un terrain de football. Octavien Ngenzi est désigné comme celui qui aurait fouillé les maisons de couples «mixtes» (Hutu et Tutsi). Les récits des témoins évoquent parfois des scènes d’une extrême sauvagerie. Comme celui qui accuse Tito Barahira d’avoir jeté à terre une veille femme avant qu’elle ne soit tuée sous ses yeux, devant l’église. Ou encore celui de cette jeune femme qui affirme avoir vu Octavien Ngenzi ordonner la mort, à coups de machettes, de sa petite sœur. Au procès, les paroles seront donc parfois violentes mais elles seront aussi fragiles. En raison du temps écoulé depuis le génocide, mais aussi des codes subliminaux qui s’expriment derrière les mots : depuis toujours, il suffit d’évoquer «la vigilance» à l’égard des Tutsis, ou d’appeler «au travail» pour insinuer la nécessité du meurtre de l’ethnie. A Kabarondo tout s’achève très vite. Dès le 22 avril, la commune, comme la préfecture, est conquise par le Front patriotique rwandais (FPR). Un mouvement rebelle fondé en 1990 par les enfants des premières victimes tutsies de l’exil et des pogroms, qui repart en guerre et finira par chasser les responsables des massacres. Fin avril, Tito Barahira et Octavien Ngenzi ont, eux aussi, quitté le Rwanda avec leurs familles. S’ensuivra un long périple pour chacun d’eux. Ngenzi finit par atterrir à Mayotte où son épouse se «faisait passer pour une rescapée tutsie», selon un autre réfugié sur place, interrogé par la presse locale. Alors que sa femme obtient le droit d’asile, Ngenzi est recalé, malgré son changement d’identité découvert par les fonctionnaires de l’Ofpra. Désistement surprise Barahira lui aussi change de nom en arrivant dans la banlieue de Toulouse. Il y rejoint sa femme, avant de divorcer. Plus personne n’aurait entendu parler d’eux, si un couple franco-rwandais, Alain et Dafroza Gauthier considérés en France comme les «Klarsfeld du génocide au Rwanda» -, n’avait retrouvé la trace d’Octavien Ngenzi à Mayotte. Peu après y avoir découvert le capitaine Pascal Simbikangwa, le premier accusé traduit devant la justice française. Octavien Ngenzi est mis en examen et arrêté en 2010. Et c’est en enquêtant à Kabarondo sur les traces de Ngenzi qu’Alain Gauthier entendra pour la première fois parler de Tito Barahira, «spontanément cité par des témoins», dira-t-il. «De retour en France, je l’ai retrouvé à Toulouse grâce au nom de sa femme dans les pages jaunes», explique encore Alain Gauthier. Barahira sera à son tour mis en examen, et arrêté en 2013. Sa détention préventive et celle de Ngenzi ouvrent la voie à ce deuxième procès visant des Rwandais accusés de génocide en France. En vingtdeux ans, c’est peu. Le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) fondé en 2001 par les Gauthier, a pourtant déposé 22 plaintes qui ont permis l’ouverture d’informations judiciaires. Jamais le parquet n’a en revanche initié la moindre action contre de présumés génocidaires comme il en a la possibilité. Le malaise est en réalité ancien, alors que Paris a soutenu le régime Habyarimana et ne s’est distancié que tardivement des extrémistes qui lui ont succédé. La condamnation de Pascal Simbikangwa en 2014 ouvrait toutefois une nouvelle page dans les relations tumultueuses entre la France et le Rwanda. Mais à la veille de l’ouverture de ce nouveau procès, les avocats des parties civiles se sont inquiétés du désistement surprise de l’un des deux procureurs, révélé par Libération le 4 mai. Aurélia Devos est en effet l’une des magistrates les plus compétentes sur ces dossiers, en tant que viceprocureure du Pôle génocide crée en 2011. Son retrait soudain, au nom d’une très inhabituelle «clause de conscience», jette une ombre troublante sur un procès qui, bien que consacré au destin d’une petite commune, aura une forte portée symbolique et historique. Maria Malagardis http://www.liberation.fr/planete/2016/05/09/rwanda-le-proces-dugenocide-au-village_1451501 RUBRIQUE EN ANGLAIS Who Should Be More Pitied:Pres. Obama or Naive Armenians? By Harut Sassounian Publisher, The California Courier www.TheCaliforniaCourier.com For eight years now, Pres. Obama has failed to keep his campaign promise to call the Armenian Genocide a genocide. Yet, for some incomprehensible reason, which can only be described as naiveté, many Armenians in the United States and around the world have kept up the vain hope ever since 2009 -- Pres. Obama’s first year in office -- that he will use the term Armenian Genocide in 2010 or 2011 or 2012. When he did not utter those words at the end of his first term in office, these naive Armenians were convinced that Pres. Obama would pronounce them during his second and final term, starting in 2013. They wrongly reasoned that Pres. Obama would be more likely to say genocide then, as he would not run for reelection, and therefore not worry about criticism from either Turkey or his domestic political opponents. When Pres. Obama continued his refusal to say Armenian Genocide, these same naive Armenians came up with a new reason to keep up their wishful thinking. They thought that since Pres. Obama had dared to reverse the long-standing restrictive U.S. policy on Cuba, he would act with similar boldness on the Armenian Genocide issue! This, of course, proved to be a baseless speculation. Finally, when all else failed, the naive Armenians expected Pres. Obama to pronounce those two forbidden words on April 24, 2016; his last opportunity to do so. That prediction also did not materialize. In his latest statement, Pres. Obama used every euphemism in the dictionary to describe what happened to the Armenians in 1915, except for the word genocide! Here are the results of the latest verbal gymnastics practiced by Pres. Obama: “mass atrocity; deported; massacred; marched to their deaths; suffered; dark days; tragedy; violence; and horror.” Why is the leader of the most powerful country on earth torturing himself and his aides to come up with so many words, when a single word -- genocide -would suffice? Incredibly, some Armenians crossed all bounds of naiveté, by claiming that since Pres. Obama used ‘Meds Yeghern’ in his annual commemorative statements, that term should be viewed as a fulfillment of his campaign promise and an acknowledgement of the Armenian Genocide. The problem is that Obama, as a presidential candidate, did not promise that if elected he would say ‘Meds Yeghern.’ On the contrary, he promised to say Armenian Genocide and even insisted that “America deserves a President who speaks truthfully about the Armenian Genocide; I will be that President.” Furthermore, ‘Meds Yeghern’ is not a legal term and has no meaning for non-Armenians. If 'Meds Yeghern' is the equivalent of Armenian Genocide, why would Pres. Obama for eight years always use the former and never the latter? While Armenians may be naive, the same cannot be said about Pres. Obama and his aides who know what they are saying and why! There are two culprits in this nonsensical situation: The first is Pres. Obama who gave a promise that he did not keep, thus misleading all those who trusted him and voted for him; some twice! If Pres. Obama does not mind leaving a legacy of not telling the truth to the American public, that is his problem and not that of the Armenian-American community! The second culprit consists of all those who desperately, year after year, hoped that Pres. Obama would use the words Armenian Genocide, even though there was no need for such a statement. The Armenian Genocide has been repeatedly recognized by the United States: in a legal document submitted by the U.S. government to the World Court in 1951; two resolutions adopted by the House of Representatives in 1975 and 1984; and Pres. Reagan’s Presidential Proclamation of April 22, 1981. Why do Armenians seek the words Armenian Genocide, when it has already been stated by a previous president? Does every American President have to use that term before Armenians are satisfied that the Armenian Genocide is indeed recognized by the United States? Unfortunately, most Armenians confuse the issue of genocide recognition with U.S. governmental policy on Turkey. None of the other countries that are considered to have recognized the Armenian Genocide have an antagonistic policy vis-à-vis Turkey. Nor does the U.S.! All of these countries balance genocide recognition with maintaining normal and even cordial relations with Turkey. The United States should not be construed as not having recognized the Armenian Genocide just because its leaders avoid using that term for misperceived political or economic reasons! One can condemn U.S. policy towards Turkey without questioning its recognition of the Armenian Genocide. In fact, accusing the U.S. government of not having recognized the Armenian Genocide, as many Armenians often do, casts doubt on the veracity of the Genocide and does a great disservice to the Armenian Cause! http://www.thecaliforniacourier.com/who-should-be-more-pitied-presobama-or-naive-armenians/ Would Israel sell a used drone to a Hitler? Times of Israel APRIL 27, 2016, 12:32 PM Israel Charny Suppose the Nazis were not murdering Jews but were murdering ‘only’, say, Slavs, Gypsies, and Jehovah’s Witnesses; and suppose our beloved State of Israel were in existence: Would you agree to our selling arms to the Nazis? Israel is reported to have sold billions of dollars worth of arms, including to governments that are killing or threatening to attack victim peoples. Last week there came reports that an Israeli drone in the hands of Azerbaijan – a huge arms customer of ours – was responsible for the deaths of six Armenians in the enclave Nagorno-Karabakh. And most recently Azeri military transport planes were reported to have landed in Israel (perhaps to pick up and deliver arms) during the war with Armenia I am ashamed. The Armenians were the victims of a major genocide 100 years ago that has even been called the “Armenian Shoah” by some Israeli scholars, including from Bar Ilan University. A great deal of their national and cultural ethos continues to focus passionately on the memory of that genocide (does that sound familiar to us Jews?). For many years now, we Israelis – whether led by Labor or Likud – have insulted and hurt the Armenian people by failing to recognize their genocide officially and formally. Would we ourselves tolerate another government – say the US or England – refusing to recognize the Holocaust because of their realpolitik interest with the perpetrator government? One senior Armenian official has written several of us in Israel to express his deep pain as well as indignation, not only at our government’s cowardly and self-serving denials of the Armenian Genocide, but also at our thick military trade alliance with the Azeris, a Turkic people who adhere to Turkey’s bizarre and fascist tradition of rewriting history and denying the Armenian Genocide. I am reminded of the prophet Natan crying out to King David for an earlier though more delectable murderous act of self-interest, or Elijah remonstrating Ahab about his murderous larceny: It’s bad enough that you killed him, are you also taking a profit from the sordid affair? (In the Hebrew: “Haratazachta v’gam yarashta?”) In general, how willing are we Israelis to strengthen our economy by lucrative arms sales? Of course, “everyone” in the world is doing it, but do we have to also? Have we given up the vision of Israel as a moral leader of peoples on this planet? Is this idea tiresome, naïve, and childlike in a madly destructive and self-destroying world? An alternative principle could be that we build arms first and foremost for the defense of Israel, and that we supply arms only to underdog peoples who are facing mass destruction and to allies like the US that are essentially committed to shared democratic values and to peace. Of course we will still make some mistakes, but at least our conscience will be more clear that we have not delivered arms to the ‘Nazis.’ To my Armenian colleagues and friends, I can only say that as a Jew and as an Israeli, I am mortified – and angry. — Israel W. Charny is executive director and co-founder of the Institute on the Holocaust and Genocide in Jerusalem and editor of the Encyclopedia of Genocide. Paylan’s Test of Minority Inclusion in Politics 13:32, May 8, 2016 By Harout Ekmanian In the past two weeks, brawls erupted in the Turkish parliament several times during the meetings of the commission on constitutional reform related to a legislation on lifting lawmakers’ immunity from prosecution. Representatives of the ruling Justice and Development Party (AKP) and the opposition Peoples’ Democratic Party (HDP) came to each other’s throats each time. However, for some deputies, the fights were more than just about political rivalry. HDP deputy from Istanbul Garo Paylan was subjected to a bigger share of lynch and attack during these fights, basically because of his Armenian identity, as he has stated in a press statement a day after the latest fight on May 2 in the Turkish Parliament. The videos that went viral on social media show AKP deputies pointing at Paylan specifically, hurling insults at him by calling him “Armenian bastard” and squaring him in a violent fist fight in the parliament room. Less than two weeks before that, Paylan displayed the photos of Krikor Zohrab and other late Ottoman Armenian deputies who got killed during the 1915 Armenian Genocide and demanded an investigation in their cases. Paylan received a great amount of support and solidarity not only from his constituency inside Turkey but also from sympathizers around the world, especially from fellow Armenians. However, when it comes to the Bolsahay (Istanbul-Armenian) community, not all were satisfied by Paylan’s opposition and statements in the Turkish parliament, particularly the traditional voices of the Bolsahay community. Ara Kochunyan, the editor-in-chief of Jamanak Armenian daily, Turkey’s oldest published newspaper, seemed unimpressed by a reporter’s question about Paylan during a press conference in Yerevan on May 6. “I don’t get the purpose of his actions,” he said. In his interviews, Kochunyan was trying to soften the hostile policies of the government of Turkey towards Armenia and Artsakh. In an answer to the reporter’s repeated questions about the attacks against Deputy Garo Paylan, Kochunyan compared the latter to personalities that existed 100 years ago. “The caliber of Krikor Zohrab in the Ottoman parliament 100 years ago is nothing to compare with today. We do not have any record about Zohrab participating in fights inside the parliament. Politics requires a certain level of propriety. That is not the image what Turkey’s Armenians would wish for themselves,” said Kochunyan, suggesting that Paylan was voluntarily involved or an aggressor in the fight, contrary to the video evidence. After these incidents and statements, the age old question of minority politics in despotic societies resurfaced once again. Is the inclusion of minority representatives in active politics an expression of citizens' rights or not? Is it welcomed by the society as a sign of movement from sectarian politics to citizenship? Would minority communities feel protected as their members participate in politics, moreover, in opposition and activism? The violent reaction of the AKP deputies and the conservative approach of the traditional Bolsahay minority community voices distancing themselves from Paylan answers the aforementioned questions. This has become a repeated pattern in the case of the Bolsahay community. The larger traditional segments of the community always take a step back in fear and caution whenever there is an action by the community’s progressive members aligned with the Agos newspaper and various foundations allied with the democratic forces in Turkey. The case of Garo Paylan is peculiar in the sense that he wasn’t elected with the votes of his community and the laws in Turkey do not grant parliamentary representation to minority communities. Paylan was elected on the candidates list of the HDP party’s Istanbul branch. His situation becomes twice more sensitive, considering that besides having an ethnic minority background in a post-genocide Turkey, Paylan is engaged with political minority groups. The HDP is not just a coalition of voices from ethnic, religious and sexual minority backgrounds, but most importantly it’s the voice of political minority thought in Turkey, supported and largely fed by the increasingly maturing Kurdish political powerbase. Author of “Recovering Armenia: The Limits of Belonging in Post-Genocide Turkey” Lerna Ekmekcioglu likened Deputy Paylan’s experience in the Turkish parliament to the “I can’t breathe” moment of Eric Garner, who has been racially profiled by NYPD and killed while being arrested in Staten Island NY, showing no signs of resistance. “’I can’t breathe’. check out how he is not using his hands lest be seen as an attack. He is black,” said the MIT professor Ekmekcioglu, drawing parallels between the injustice against the African-Americans and the oppression against minorities, especially Armenians in Turkey. Similar dilemmas exist in other countries in the Middle East too. Compared to those, Turkey marks a clear difference by having an elected parliament and multi-party system despite all setbacks in the recent years. For example, minority inclusion in parliamentary politics in neighboring Syria and Iran is a ceremonial procedure. In both countries, one or two representatives are always elected to the parliament, either to show the “wisdom of the ruler” in one case and as a manifestation of the “mercy of Islam” in the other. Armenian communities exist in both countries. They enjoy considerable cultural and religious rights. Armenians are appointed to the decorative positions of the government and public service as a part of the country’s “beautiful mosaic”. And regarding parliamentary politics, their role is limited to being window dressing for the outside world. In the case of Syria, the country hasn’t had a domestic opposition for over half a century and it’s battling with a bloody insurgency for almost 5 years. Some recent arrivals like the Kurdistan Regional Government also has deputies from minority communities in its parliament, but the experience looks very much in line with the neighborhood in general. Israel, despite its apartheid policies, stands out for having a political milieu that allows for Arabs to form parties, get elected in the Knesset, and compete among the opposition ranks. However, stripping Arab deputies of their immunity based on trumped up charges of treason has become business as usual in Israel. Further south, Arab monarchies still have no women in the parliament, some of them even don’t have a parliament yet. Turkey appears to be following the regional patters very closely and copying elements from each one in its domestic field too. It is noteworthy that there are two other Armenian members in the Turkish parliament -Seline Dogan of the opposition Republican People’s Party (CHP), and Markar Esayan from the ruling AKP. Ironically, Esayan was also present at the meeting where Paylan was being targeted and beaten for being Armenian. He was a few meters away from where the lynch and insults were taking place, but he was uninvolved and not disturbed at all. Esayan was a columnist in opposition newspapers before changing ranks and turning into an Erdogan aficionado and eventually getting an entry card to the parliament via the AKP. The question about minority inclusion in parliamentary politics and the opposition is not one to be answered solely by the authorities and the political parties in Turkey. The heirs of traditional voices in the Armenian community have to make a decision between either dying out as a voiceless group that can be used from time to time as window dressing, or to allow its critical masses to be more vocal about issues that concern not only the community, but all the oppressed groups in Turkey, thus breaking the minority boundaries and becoming a part of a larger group that guarantees their universal rights and dignity as full citizens. It’s not an easy task in today’s Turkey, where reactionary forces are consolidating more power each day, but the future can be grimmer if necessary action for resistance isn’t taken today. Mr. Kochunyan runs not only one of the oldest dailies in Turkey, but one of the oldest Armenian language and minority publications in the world. It requires a vision and courage to use such a legacy in building greater leverage and alliances for a better future for the entire society. New York, 5/7/16 http://hetq.am/eng/news/67868/paylans-test-of-minority-inclusion-in-politics.html AGENDA TV ET RADIO Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juillet 2015 Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015. Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions août, septembre 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=91060 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juillet 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=90396 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juin 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89087 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Aide d'urgence aux habitants des villages de Talish et Mataghis Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "L'association Chéne vient de prendre la décision de mettre à disposition 10 000 € pour venir en aide aux habitants des villages de Talish et de Mataghis qui ont été, ces derniers jours, en première ligne, sous le feu des bombardements azéris. Afin de développer l'aide nécessaire, au delà de cette aide d'urgence, l'association Chéne lance un appel à la solidarité financière de la communauté arménienne de France." Le Collectif VAN vous soumet ci-dessous le Communiqué de presse de Chéne publié le 6 avril 2016. Communiqué de presse 6 avril 2016 Aide d'urgence aux habitants des villages de Talish et Mataghis Après l'agression azérie au Karabagh Aide d'urgence de 10 000 € pour les villages de Talish et Mataghis Nous venons de recevoir cet après-midi, par mail, les informations suivantes de la région de Martakert au Karabagh, pour les deux villages dans lesquels nous avions engagé des actions en 2015 : • Rénovation de l'école maternelle de Mataghis, • Aménagements et fourniture de matériel pour la salle de sports de Talish. ------------------------------------------------------06/04/2016 14h31 Chers amis de CHÉNE France Suite à votre demande d’information sur les villages frontaliers de Talish et de Mataghis, j’ai rendu visite au maire de Mataghis, Zaven Avanessian, qui se trouve en ce moment à l’hôpital de Stépanakert. Il a été blessé au niveau du foie et a subi une intervention. Son état de santé est à présent satisfaisant, il se rétablit. Le maire de Mataghis nous a donné les informations suivantes: Mataghis Les 640 habitants du village, y compris les 112 élèves de l’école et les 40 enfants de la maternelle, ont été évacués dans des habitations temporaires. Deux civils, Hrant Gharibian agé de 70 ans et Nodari Margarian, âgé de 50 ans, ont été tués. Les deux stations hydroélectriques du village ont été endommagées. 30 % des bâtiments du village sont abimés. Toutes les vitres du village sont cassées. 20% des 180 hectares de cultures d'automne sont endommagées. La grande majorité des animaux domestiques, restés sans nourriture durant ces derniers jours, sont morts. Suite aux bombardements, toutes les portes et les fenêtres de la maternelle ont été endommagées. Le bâtiment de l’école est partiellement détruit. Le bâtiment de la mairie est en ruine. Talish En ce qui concerne le village de Talish, plus de 200 projectiles d'artillerie sont tombés sur le village. La plupart des bâtiments sont détruits. 3 civils ont été tués dans leurs maisons (Valera Khalapian, sa femme Rozmela et Marusia Khalapian, 92 ans). Il y a un grand nombre de blessés. Les habitants ont été évacués dans des abris temporaires. Des bombes sont tombées autour de l’école, tous les bâtiments de l’école ont donc été endommagés. Les habitants des deux villages ont un besoin urgent de provisions alimentaires et de vêtements, ainsi que de moyens financiers. Amicalement, Karen Aramian Responsable de Shen-Karabagh -----------------------------------------------Devant l'urgence de la situation, l'association Chéne vient de prendre la décision de mettre à disposition, ce jour, 10 000 € pour venir en aide aux habitants des villages de Talish et de Mataghis qui ont été, ces derniers jours, en première ligne, sous le feu des bombardements azéris. Afin de développer l'aide nécessaire, au delà de cette aide d'urgence, l'association CHÉNE lance un appel à la solidarité financière de la communauté arménienne de France. Les chèques sont à libeller à l'ordre de "CHÉNE" (avec au dos la mention "Solidarité Karabagh") sont à transmettre à : Association CHÉNE 24, rue de Maubeuge 75009 Paris Pour tout contact/renseignement [email protected] Ohan TOUFANIAN 06.32.39.82.69 Hovannés KULTCHÉYAN 06.89.63.18.04 TÉLÉCHARGER : Communiqué de presse de l'association Chéne http://www.collectifvan.org/pdf/01-54-50-8-04-16.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93503 Agenda - Paris: Projection du film "L'héritage du silence" Agenda - Paris: Projection du film "L'héritage du silence" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) vous invite à une soirée exceptionnelle le jeudi 12 mai à 20h00. Il est prévu la projection du film "L'héritage du silence", cent ans après le génocide arménien en présence des réalisateurs Anna Benjamin et Guillaume Clerc au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République). Publié le 02 mai UCFAF JEUDI 12 MAI à 20h00 Projection du film "L'héritage du silence", cent ans après le génocide arménien. En présence des réalisateurs Anna Benjamin et Guillaume Clerc. Film documentaire parcourant un voyage à travers un secret qui a duré pendant près d'un siècle. Libre participation Centre Culturel UCFAF-JAF 6 cité du Wauxhall 75010 Paris (M° République) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93686 Agenda - Paris /Colloque : Où va la Turquie d'Erdogan ? Agenda - Paris /Colloque : Où va la Turquie d'Erdogan ? - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Institut kurde de Paris organise le vendredi 13 mai 2016 à 14:00 un colloque intitulé "Où va la Turquie d'Erdogan ?" au Palais du Luxembourg (15 rue de Vaugirard, 75006 Paris, France). Autoritarisme, libertés publiques et la question kurde voici les thèmes qui seront abordés lors du colloque qui vise à faire le point sur l'évolution de plus en plus inquiétante du régime turc et à réfléchir ensemble sur les moyens de briser le silence qui l’entoure en Europe. Publié le 04 mai 2016 Autoritarisme, libertés publiques et la question kurde organisé par l'Institut kurde de Paris Vendredi 13 mai 2016, de 14h00 à 19h00 Palais du Luxembourg - Salle Clemenceau 15ter, rue de Vaugirard, 75006 Paris Depuis près d’un an la Turquie est livrée aux caprices répressifs d’un régime autoritaire qui se traduit par la destruction systématique du tissu urbain kurde, la confiscation des organes de presse non-conformistes, la stigmatisation et l’arrestation des intellectuels dissidents. La « guerre contre le terrorisme » qu’Ankara a déclarée contre toute force démocratique du pays est étroitement liée à son projet de fonder une société ultra-conservatrice, témoignant d’une obéissance absolue à l’ « Homme unique » incarnant la « nation turque et musulmane ». Le président Erdogan, qui définit la politique comme un acte de vengeance contre les « ennemis de l’intérieur et de l’extérieur », les « traîtres », les « intellectuels terroristes » et les « brouillons d’intellectuels », ne manque pas de tenir des discours ouvertement haineux contre une Europe qu’il prend en otage. Membre du Conseil de l’Europe et de l’OTAN, la Turquie est également en négociation pour adhérer à l’Union européenne. Le tournant autoritaire de son régime est-il compatible avec les normes de ces institutions qui, en principe, doivent exiger de leurs membres le respect des libertés fondamentales, du droit des minorités et de la culture du dialogue démocratique ? Le colloque vise à faire le point sur cette évolution de plus en plus inquiétante du régime turc et à réfléchir ensemble sur les moyens de briser le silence qui l’entoure en Europe. Pour plus d'info cliquer ici https://web.facebook.com/events/1045509032189855/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93708 Agenda - Paris: Le mois de mai à la Péniche Anako Agenda - Le mois d'avril à la Péniche Anako - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois de mai 2016 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine. Publié le 02 mai 2016 Péniche Anako ------------------------------NARA NOÏAN’S TRIO - Voyage le jeudi 19 mai 2016 à 20h30 Concert 20 euros, réservation conseillée ! site nara-noian.com... Nara Noïan : piano/chant Vardan Hovanissian : duduk/clarinette/shvi Tigran Ter Stepanian : guitare Musique d’ici, musique d’ailleurs, musique de l’exil, musique du coeur. C’est l’histoire d’une femme changeante et nomade à travers la rupture, la maternité, le voyage, la sensualité aussi. Ce projet est né dans l’imaginaire de Nara Noïan, artiste française, née « Anna-Naïra Pavlovna Mnoian » à Erevan, en République Soviétique d’Arménie, et immigrée en France en 1990, juste avant la chute de l’Union Soviétique. Elle met son talent de compositrice et pianiste au diapason des musiques de ses racines, de l’Est et d’Orient. Musiques vagabondes, joyeuses, sensuelles et mélancoliques parfois. Un répertoire dont les compositions originales s’inspirent de sa culture, arménienne et russe. Un spectacle très féminin donc, tout en émotion, joie, engagement, douceur, humour et séduction. http://penicheanako.org/agenda/2016-05-19-nara-noian-s-trio-voyage --------------------------------------« Parler avec les pierres en Arménie historique », photos de Norair Chahinian le mardi 24 mai 2016 à 20h30 Projection Projection de photos, « Parler avec les pierres en Arménie historique », avec le photographe arméno-brésilien, Norair Chahinian, le mardi 24 mai à 20h30. Les photos de Stepan Norair Chahinian sont le fruit de 3 voyages en Anatolie en 2012, 2013, et 2014. Chahinian a rendu visite à plus de 20 villes et des villages innombrables dans une périphérie de 15,000 km. http://penicheanako.org/agenda/2016-05-24-parler-avec-les-pierres-enarmenie-historique-photos-de-norair-chahinian --------------------------------------Van 1915 de A-Do, présenté par Jean-Pierre Kibarian le mercredi 25 mai 2016 à 20h30 conférence entrée libre (PAF) Van 1915 Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes. Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens mobilisés dans l’armée ottomane (…) http://penicheanako.org/agenda/2016-05-25-van-1915-de-a-do-traduitet-presente-par-jean-pierre-kibarian ------------------------------Diaspo'arts le mardi 31 mai 2016 à 19 h 00 Vernissage de l'exposition L’expo Diaspo’arts 6e édition ! Vernissage le 31 mai, ouverture au public pendant les évènements de la péniche, du 1 au 25 juin. http://penicheanako.org/agenda/2016-05-31-diaspo-arts ------------------------------Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://penicheanako.org/ Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur "L'après-génocide" en mai 2016 Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur "L'après-génocide" en mai 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un appel à communication est lancé pour le colloque "l'Après-génocide - trauma, transmission et réinventions : la perspective du genre" qui se tiendra à Erevan les 21-22-23 mai 2016 à l'initiative de Women in War en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie de Erevan. publié le 3 décembre 2015 Women In War Appel à communication L'après-génocide Trauma transmission et réinventions : la perspective du genre Colloque à Erevan, 21-22-23 mai 2016 organisé par Women in War, Association Loi 1901 en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie à Erevan Ce colloque international rassemblera des chercheur.e.s multidisciplinaires qui travaillent sur les conséquences et séquelles des génocides Nous nous fonderons sur la définition formulée par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies adoptée le 9 décembre 1948. Article II Dans la présente Convention, le génocide s'entend de quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : à Meurtre de membres du groupe ; b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. Allant plus loin que les conférences précédentes sur cette thématique, cet événement se concentre sur les effets et répercussions genrés tant personnels que politiques de tout génocide, pour répertorier ce que partagent les générations qui grandissent à l'ombre de traumas souvent indicibles. Féministes actives, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues, psychiatres, militants de la mémoire, juristes devront confronter leurs expériences et leurs recherches : l'intersection de leurs travaux apportera une dimension unique à ce colloque Des génocides et des massacres à visée génocidaire formeront le point de départ des réflexions. Nous prendrons en compte des propositions qui recouvrent des aires géographiques et historiques différentes y compris, mais non exclusivement le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, la Bosnie ; le Rwanda, le Liberia, le Darfur, les Hereros en Namibie, les massacres survenus à la suite de la colonisation du continent américain, africain et australien. Les sujet des propositions pourront recouvrir les thèmes suivants, d'autres sont possibles, y compris une analyse genrée des massacres en cours ou récents. Le génocide à l'aune du genre et de la sexualité - Réflexions féministes sur le(s) génocide(s) - Réflexions queers sur le(s) génocide(s) - Violences sexospécifiques au cœur des génocides - La reconstitution d'une identité sociale genrée après un viol durant ou après un génocide - Les enfants du viol - La honte, le rejet, la réinsertion et l'impossible réinsertion L'après génocide - La mémoire traumatique et la résilience dans la reconstruction d'une identité sexuée - Traumatisme transgénérationnel après le génocide, chez les descendant.es des victimes - Culpabilité trangénérationnelle des descendant.es des responsables de crimes Secrets de famille - Grandir à l'ombrer d'un génocide : les formes multiples du non-dit - La révélation des secrets de familles : quand une identité cachée est dévoilée - Quand meurent les derniers témoins : la construction de la mémoire familiale Les massacres "oubliés" et négligés,la dimension du genre : les tribus autochtones dans le processus de colonisation d'Amérique du Nord et du Sud, l'État Libre du Congo, l'Australie, l'Inquisition espagnole entre autres. Écriture et réécriture du génocide et transmission les pratiques culturelles à travers des pratiques genrées - Langage, le souvenir des mots, berceuses, comptines - L'aire domestique : façon de faire, cuisine, espace intérieur, pratiques corporelles. - Littérature féminine - Les formes que prend la transmission d'une identité de victime - Un génocide peut-il être considéré comme étant terminé ? - Le rôle de la prise de conscience et l'éducation dans l'évitement de génocides futurs, la place des femmes dans le récit historique. Le génocide dans la réflexion politique et juridique - La reconnaissance d'un génocide et le prix politique de l'autocensure et du négationnisme - Le génocide en droit international : les réparations des crimes commis contre les femmes - La dimension du genre dans les interventions humanitaires dans la période post-génocide - L'expérience de génocide comme revendication politique et nationale : la place du genre dans les traditions instrumentalisées. Langues et traduction simultanée : anglais, français, arménien Envoyer les propositions avant le 30 décembre avec une bio succincte Prière de mettre votre nom dans le 'sujet' du mail [email protected] Une réponse sera envoyée avant le 1er février 2016 Ce colloque est organisé 'Women in War', une association Loi 1901, fondée et dirigée par la sociologue Carol Mann, et destinée à la réflexion sur tous les aspects du genre dans les conflits armés. L'association a été fondée à Paris en 2008, par des universitaires féministes d'horizons différents, unies par leur engagement contre les injustices faites aux femmes dans toute guerre. Deux antennes existent, l'une à Sarajevo (dirigée par Nermina Trbonja), l'autre à Beyrouth (Yeghia Tashjian).Nona Shanazarian est la responsable à Erevan, assistée par Hasmik Grigorian L'association rassemble et réunit des chercheur.es partout dans le monde qui travaillent sur le genre et les questions de conflits armés tant historiques qu'actuels, à travers des séminaires mensuels en ligne, des projets de publication et des conférences annuelles dans les zones de guerre. De 2014 à 2018, l'association 'Women in War' organise chaque année de grandes conférences internationales pour commémorer le rôle joué par les femmes dans la Première Guerre mondiale. Chaque événement se déroule dans un lieu emblématique, en partenariat avec une université locale importante : Sarajevo (avec l'Université de Sarajevo), Beyrouth (avec la LAU) et pour 2016, l'Institut d'archéologie et d'ethnographie d’Erevan. www.womeninwar.org Carol Mann Ph.D Women In War Think Tank for Gender and Armed Conflict www.womeninwar.org Facebook: Women in War [email protected] blog:cmann.net http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92660 Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 26 janvier 2016 Mémorial de la Shoah APRÈS LA SHOAH Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947) Du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux. Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent cependant partout. En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000 Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.> Entrée libre - niveau 1 Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi jusqu'à 22h Bientôt, le site de l'exposition www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah : projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du Mémorial. projection jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30 Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991 Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à résister aux conflits Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à résister aux conflits - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Éditions Cipango ont publié en novembre 2015 "La Goutte de miel", un conte philosophique arménien du poète Hovhannès Toumanian, adapté en vers et illustré par Séta Papazian. La Goutte de miel met en scène une simple goutte de miel qui se trouve à l’origine de conflits de plus en plus larges… « Pour une goutte de miel, une de trop, Les hommes se montrèrent fort sots...» Cette métaphore de l’absurdité de la guerre se conclut par un message de paix et fait prendre conscience aux plus petits de la bêtise des conflits. La précédente édition était parue aux Éditions Parenthèses en 1980 et avait été récompensée en 1982 par une Médaille d’argent à l’Exposition Internationale du Livre d’Art de Leipzig. Ce conte illustré avait également rencontré un vif succès dans les établissements scolaires où il était étudié, tant pour ses qualités littéraires et artistiques que pour le message plein de sagesse qu'il véhiculait. 35 ans après, cette réédition réussie démontre que les qualités de l'ouvrage sont plus que jamais d'actualité. Le livre se termine par une biographie de Toumanian et le conte d’origine en arménien. Paru en novembre 2015, année du Centenaire du génocide arménien, cet ouvrage comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de résistance. En effet, l'auteur-illustratrice, Séta Papazian, milite depuis toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org Presse : "La qualité des illustrations, le message engagé véhiculé - essentiel en ces temps politiques troubles - ainsi que la traduction réussie de la versification font de cet album un petit bijou." (Nouvelles d'Arménie Magazine - n°225 - janvier 2016). "Précipitez-vous pour (re)découvrir ce conte philosophique, rédigé en vers, illustré par l'auteure elle-même". (France-Arménie - n°426 - janvier 2016). "Ce conte poétique et symbolique nous livre un beau message de paix, de sagesse et d’espoir..." (Croqu'livre - Centre régional de ressources en littérature jeunesse). La goutte de miel Textes et illustrations : Séta Papazian d’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian Fiche technique : Format 24 x 24 cm 32 pages Couverture cartonnée Prix 15 euros ISBN : 979-10-95456-01-8 En librairie depuis le 17 novembre 2015 La Goutte de Miel est en vente chez votre libraire (Librairie Samuélian, 51, rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris : téléphoner au 01 43 26 88 65 pour s'assurer des heures d'ouverture, généralement l'après-midi). Votre libraire peut commander La Goutte de miel auprès du distributeur DAUDIN. Le livre est également en vente sur de nombreux réseaux de vente en ligne, tels ceux de Décitre, de la Fnac, d'Amazon : http://www.decitre.fr/livres/la-goutte-de-miel-9791095456018.html http://livre.fnac.com/a9189339/Seta-Papazian-La-goutte-de-miel http://www.amazon.fr/La-goutte-miel-Seta-Papazian/dp/B015F8LZCI Site des Éditions Cipango www.editions-cipango.com Bibliographie de Séta Papazian En tant qu’illustratrice et auteure : • L’Alphabet arménien Ouvrage à colorier, accompagné de 38 proverbes arméniens (Éditions La Noria, 1977 – Réédité aux Éditions Entente, 1989) • La goutte de miel, d’après un conte de Hovhannès Toumanian Ouvrage récompensé d’une Médaille d’Argent à la Foire Internationale du Livre de Leipzig en 1982 (Éditions Parenthèses, 1980) En tant qu’illustratrice : • Grégoire, Collection « Un prénom, un saint » (Éditions Fleurus, 1990) • La Reine Anahide (auteur Hugues Beaujard, d’après un conte de Ghazaros Aghayan, Editions du Bonhomme Vert, 2007). http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92933 Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner : Révisionnisme et négationnisme Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner : Révisionnisme et négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Belgique : La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient deux fois par an Témoigner entre histoire et mémoire, une revue qui existe depuis 25 ans. Celle-ci diffuse l’actualité de la recherche pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle a également su s’ouvrir aux débats les plus actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire, et entend pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions de mémoire que des questions d’histoire sans les dresser l’une contre l’autre. Le numéro d'avril 2016 aura pour sujet Révisionnisme et négationnisme. Il est trop tôt pour savoir si le négationnisme d'État de la Turquie sera traité dans ce numéro mais la revue comportera un article sur la commémoration du génocide des Arméniens, intitulé « Cent ans après, les Arméniens n’oublient pas ». Faisant suite à une Journée d'étude sur le génocide arménien qui avait eu lieu en mars 2015, la revue Témoigner entre histoire et mémoire avait déjà publié en avril 2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide arménien, sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide des Arméniens ?" Publié le 10 mars 2016 Dossier : Révisionnisme et négationnisme Sous la direction de Daniel Acke Présentation *Le négationnisme prolonge le génocide (Baudouin Massart) *Pourquoi les négationnistes restent dangereux (Aline Sax) *Wilhelm Koppe et Josef Oberhauser face à la justice ouest-allemande : exemples d’une première forme de révisionnisme (Sila Cehreli) *Négationnisme et erreurs historiographiques (Valérie Igounet) *Négationnisme et concurrence des victimes (Valentina Pisanty) *Laissez-nous entrer dans la maison des morts (Marie et Jacques Fierens) Laboratoire mémoriel *Quand le corps est oublié. Les séquelles physiques du génocide pour les rescapés (Rémi Korman) *Commémoration du génocide des Arméniens. « Cent ans après, les Arméniens n’oublient pas » (Bernard Coulie) Sommaire complet sur : http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3070-sommaire-du-n-122 Nota CVAN : La revue belge Témoigner entre histoire et mémoire avait publié en avril 2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide arménien, sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide des Arméniens ?" http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3006-sommaire-du-n-120 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93295 Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux - www.collectifvan.org - Les Editions Pedonne ont le plaisir de présenter l’ouvrage de Philippe (Raffi) Kalfayan au 7e salon du livre juridique qui se tient au Conseil Constitutionnel à Paris, ce samedi 10 octobre de 10h à 18h. Publié le 9 octobre 2015 Au salon du livre juridique au Conseil Constitutionnel ce samedi 10 octobre La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux Avant propos de WilliAm Bourdon Préface de Mathias Forteau Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont-ils imprescriptibles ? L’opinion commune le pense sans doute. Pourtant, ce que certains pensent constituer une évidence n’est pas nécessairement acquis dans le droit international contemporain. La France n’a ratifié aucune des deux conventions, internationale et régionale, prévoyant cette imprescriptibilité car elle refuse d’étendre celleci aux crimes de guerre. La France s’est ainsi forgée depuis plus de cinquante ans une véritable « doctrine » nationale qui réserve cette règle aux seuls crimes contre l’humanité. Le présent ouvrage analyse de manière objective les fondements substantiels de cette doctrine sur le terrain juridique, en mettant en lumière les motifs politiques qui se cachent derrière elle. Il passe en particulier les arguments de cette doctrine au crible des traités et conventions en vigueur, de la pratique des États en la matière et de la pratique des tribunaux en relation avec l’imprescriptibilité des crimes internationaux. Le Parlement français est appelé à l’automne 2015 à débattre une nouvelle fois de la question : la règle de l’imprescriptibilité doit-elle s’appliquer aux crimes de guerre en droit interne ? La présente monographie fournit à cet égard de nombreux outils d’évaluation et arguments pour se faire une opinion sur une question qui reste pleinement d’actualité, en france comme dans d’autres pays. Philippe Kalafyan est juriste internationaliste, chercheur au CRDH (Paris II Panthéon-Assas), et ancien secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH). ISBN 978-2-233-00775-9 24 € Editions Pedone 13 rue Soufflot http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92039 Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan" Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette année symbolique du centenaire du génocide arménien, la Société Bibliophilique Ani publie la première traduction en français du récit de Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, témoin privilégié de la résistance arménienne à Van en 1915 et des massacres perpétrés par le gouvernement turc dans cette province arménienne du Vaspourakan. L'ouvrage bénéficie jusqu'au 30 octobre 2015 d'une offre de souscription au tarif privilégié de 48€ au lieu de 62€. Parution prévue en novembre 2015. Publié le 2 octobre 2015 Parution Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan A-Do (Hovhannès Ter Martirossian) Parution prévue en novembre 2015. Présenté par Jean-Pierre Kibarian QUI EST A-DO ? Né à Nor-Bayazid en Arménie russe en 1867, Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, est le troisième d’une fratrie de huit enfants. La publication d’une brochure contre le gouvernement tsariste le mènera en prison. Il publie son premier livre important en 1912 dans lequel il présente un état des lieux des provinces habitées par les Arméniens dans l'Arménie historique. Amoureux de son peuple, il livre à travers son second ouvrage Les événements importants du Vaspourakan en 1914-1915 un témoignage de première main sur le mécanisme génocidaire des Turcs à l’encontre des Arméniens. Père de deux filles, il meurt en 1954 à Erevan. Quand A-Do, se rend à Van en 1915, il sait que l’une des pages les plus tragiques de l’Histoire est en train de s’écrire dans cette partie de l’Empire ottoman. Observateur judicieux et perspicace, il devient le témoin oculaire de la résistance héroïque menée par les Arméniens durant trois semaines dans la ville assiégée de Van. De retour à Erevan, il décide de publier son témoignage afin de décrire comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et âme face à la barbarie turque et kurde, avec pour devise : « Mieux vaut connaître dix jours de liberté avant la mort que de mourir esclave. » C’est en 1917 à Erevan que sera édité pour la première fois le livre Van 1915, les grands événements du Vaspourakan. Témoin privilégié, A-Do y raconte comment 1 300 combattants arméniens insuffisamment armés, encerclés à l’intérieur de la citadelle et dans l’Ayguestan, ont tenu tête, jour et nuit, sous le feu incessant des canons, à 12 000 soldats turcs entraînés et épaulés par plusieurs bataillons de miliciens, de Tcherkesses et de Kurdes. À travers ses témoignages riches et détaillés, il explique comment le docile raya arménien a fini par prendre les armes à Van et dans d’autres localités du Vaspourakan afin de résister aux exactions inouïes et impunies commises sur la population arménienne. Dans ce récit, A-Do rapporte aussi, avec un rare esprit analytique, les événements tragiques et génocidaires de 1915 qui se déroulent dans cette région appelée Arménie occidentale et située à l’est de la Turquie actuelle. À l’aide de tableaux statistiques précis, il démontre comment le gouvernement turc profita de l’opportunité de la Première Guerre mondiale pour perpétrer ces massacres dans la province arménienne du Vaspourakan. Écrit à l’origine en arménien, le livre d’A-Do est pour la première fois intégralement traduit en français et édité par la Société Bibliophilique Ani qui souhaitait, ainsi, donner au plus grand nombre accès à ce récit majeur. Un ensemble de 8 cartes très détaillées appartenant au livre d’origine, complète utilement la lecture et la compréhension de l’ouvrage. Une nouvelle carte du vilayet de Van a été ajoutée à l’ensemble ainsi que 6 croquis annexes réalisés en 1926 par le commandant Larcher. Les photographies de l'édition originale n'ayant pu être reproduites, du fait de leur mauvaise qualité, celles-ci ont été avantageusement remplacées par près d’une centaine de photographies de la même période émanant de plusieurs fonds, résultat d’une recherche iconographique active. En cette année symbolique du centième anniversaire du génocide, la Société Bibliophilique Ani apporte ainsi, à sa manière, une contribution supplémentaire à la compréhension de l’histoire du génocide des Arméniens qui reste, encore à ce jour, nié par la Turquie. Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes. Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens mobilisés dans l’armée ottomane et presque tous liquidés par ce même gouvernement. Ces événements seront aussi pour eux le prétexte idéal pour commettre le premier génocide du XXe siècle. Ce récit, traduit pour la première fois en français, est le tout premier témoignage dont la valeur documentaire est telle qu’il a été repris par de nombreux auteurs renommés. ----------------------Beau livre relié - 400 pages, - Format 210 mm x 270 mm - Richement illustré de photographies d’époque comprenant - Une biographie de l’auteur - Des notes explicatives - Des annexes - Un index - 9 cartes reproduites et translittérées en français dont 4 cartes en couleurs hors-texte dépliantes Parution prévue en novembre 2015 au prix public de 62 € Pour tout renseignement complémentaire, merci de vous adresser à : Société Bibliophilique Ani 163, rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 PARIS [email protected] Association loi de 1901 à but non lucratif OFFRE SPÉCIALE DE SOUSCRIPTION Valable jusqu’au 30 octobre 2015 au prix de 48 € au lieu de 62 € Pour toute expédition, prévoir un supplément de 11€ par exemplaire commandé pour frais d’emballage et d’envoi par Colissimo. Télécharger le bon de souscription en pdf ci-dessous TÉLÉCHARGER : Bon de souscription http://www.collectifvan.org/pdf/08-49-30-2-1015.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=91835 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0