Objectif Comparaison entre le mode de reproduction de divers

publicité
COMPARAISON DES MODES DE REPRODUCTION
SC06
Degré : 9e CO
Durée : 4 h
1. Objectif
Comparaison entre le mode de reproduction de divers organismes uni- et
pluricellulaires : différenciation entre reproduction sexuée et asexuée (bactérie,
algue, fraisier, hydre, arthropode, vertébré,…) (PER).
Les élèves doivent être capable de :
o comparer la reproduction animale et végétale en identifiant les similitudes
2. Place dans le programme
Cycle 1 :
Cycle 2 :
3. Progression
Etape Contenu
1
Distinguer les reproductions asexuée et sexuée (D1-D2)
2
Comparer les reproductions sexuées végétale et animale
(concepts d‘oviparité et de viviparité) (D3)
3
Comparer des reproductions animales à fécondation
interne ou externe à l’aide d’exemples (D4)
4
Construction d’un tableau récapitulatif (D5)
5
6
Exercices
Prolongements possibles :
- les stratégies reproductives, nombre de gamètes
(Sciences 7e chapitre 17)
4. Activités et documents
D1 : Reproductions asexuée et sexuée
D2 : Commentaires sur les reproductions asexuée et sexuée
D3 : Comparer les reproductions sexuées animale et végétale
D4 : Comparer des reproductions animales
D5 : Tableau récapitulatif
Compétence
observer
classer
observer
exploiter
déduire
transposer
structurer
communiquer
développer
formuler des
hypothèses
D1 Reproductions asexuée et sexuée
Situation-problème
« Lors d’un camp de jeunes durant l’été, Thomas ayant très soif, a bu l’eau d’une
petite mare qui venait d’apparaître dans une prairie à la suite d’un orage. Le
lendemain, son copain Arthur se désaltéra dans la même mare. Il tomba malade
en début de soirée et fut hospitalisé.
Diagnostique du médecin : l’enfant a ingéré un grand nombre de paramécies
(organismes unicellulaires). »
Imagine ce qui s’est passé et recherche dans les images ci-dessous ce qui a pu
se produire.
Source : Sciences et compétences au quotidien 1ère année, De Boeck, 2004.
Les paramécies : différentes images
x 40 (D. Pradès)
x 40
x 40 (D. Pradès)
Différents types de reproduction asexuée
Une reproduction asexuée se fait sans mâle ni femelle et est le résultat de la
division en deux d’un organisme.
L’escherichia coli est une bactérie présente dans
l’intestin de l’homme qui aide à la digestion. Lors de
voyages, on peut absorber des souches d’escherichia
coli étrangères. Inoffensives pour la population locale,
elles provoquent la « turista » (diarrhée violente) pour
le voyageur car leur nombre augmente très rapidement
par scissiparité. (Source : idem)
Les bactéries se multiplient par ……………………………………
L’hydre verte est un cnidaire très commun dans l’eau
des mares. Pendant la belle saison, lorsque la
nourriture (petits crustacés d’eau douce) est
abondante, l’hydre bourgeonne de nouveaux individus.
Ceux-ci se détachent lorsqu’ils ont une taille suffisante,
et mènent dès lors une vie indépendante. Ils pourront
bourgeonner à leur tour. (Source : idem)
Les hydres se multiplient par
……………………………………………..
Le
fraisier
émet
une
tige
aérienne,
le
…………………………….. qui, au contact du sol, forme
un nouvel individu. C’est du …………………………..
naturel.
Les oignons, les tulipes,…, toutes les plantes à bulbes, se
multiplient par la production de bulbes latéraux : les
……………………………………
Certains êtres vivants comme les
algues ont un cycle de
reproduction sexuée (colorie-le en
rouge) et un cycle de
reproduction asexuée (colorie-le
en bleu).
Les jardiniers utilisent des
techniques reproductives
artificielles comme le
bouturage ou la greffe.
Qu’est-ce que la
parthénogenèse ? Il
n’y a pas de mâle…
Comment se reproduisent les
moisissures, les champignons,
les virus,… ?
D2 Commentaires sur les reproductions asexuée et
sexuée
La reproduction asexuée existe chez les unicellulaires, les végétaux et les
animaux invertébrés. Elle produit une multitude de clones (génétiquement
identiques les uns aux autres). Elle présente l’avantage de produire beaucoup de
descendants en peu de temps et de permettre ainsi une colonisation rapide d’un
milieu. Les clones s’adaptent par contre moins bien aux changements du milieu.
La reproduction des bactéries peut être
http://www.youtube.com/watch?v=gEwzDydciWc
visualisée
sur
Des paramécies en division peuvent être observées au microscope
en prenant une goutte du film grisâtre qui se développe à la surface
d’une eau dans laquelle trempent des herbes depuis quelques jours.
La reproduction sexuée nécessite deux gamètes qui effectuent une fécondation.
Elle permet de mélanger le patrimoine génétique de deux individus pour obtenir
des descendants variés qui peuvent s’adapter à un environnement en constante
modification.
La fécondation peut être interne ou externe, pour les animaux aquatiques chez
qui la cellule-œuf ne risque pas de se dessécher.
La coordination des deux partenaires peut se faire par un événement extérieur
(température, durée du jour,…), par des phéromones ou par la parade nuptiale.
D3 Comparer les reproductions sexuées animale et
végétale
Proposition de séquence :
 Devoir préalable : exercices 1 et 2
 D’après le texte de l’exercice 2, légender le cycle de vie du cerf sur le
document annexe.
 Discuter des conditions nécessaires de rencontre des deux partenaires
(parade nuptiale,…).
 Comparer les 3 cycles de vie proposés (la fougère, la plante à fleurs et le
cerf) : relever les termes communs et établir une synthèse écrite des éléments
essentiels de la reproduction sexuée :
un individu mâle
un individu femelle
des cellules reproductrices (gamètes) mâles, les spermatozoïdes
des cellules reproductrices (gamètes) femelles, les ovules
une fécondation qui aboutit à la production d’une cellule-œuf (zygote)
ovipare / vivipare
D’autres exemples sont à utiliser dans Sciences 7e chapitres 16-17. Le bilan
de la page 169 résume les éléments ci-dessus.
 Devoirs : exercices 3-4
Comparaison de cycles de vie
un végétal : la fougère
(Sciences et compétences au quotidien 1re
année, De Boeck, 2004)
un végétal : une plante à fleurs
(Sciences et compétences au quotidien 1re année, De
Boeck, 2004)
un animal : le cerf
(Je construis mes apprentissages en sciences 1re / 2e, De
Boeck, 2007)
D4 Comparer des reproductions animales
A l’aide de divers documents de nature différente, les élèves sont amenés à
découvrir différents modes de reproduction dans le règne animal. Ce travail
peut être effectué sous forme de postes où passent les élèves par groupes,
surtout si un ou des documents sont de nature audiovisuelle ou informatique.
Une modélisation sous forme de cycle de vie peut être demandée pour
chaque animal : « Dans le cahier, dessiner un cycle reproductif simplifié pour
chaque animal présenté. »
La comparaison doit faire ressortir les similitudes : un individu mâle, un
individu femelle, des organes reproducteurs (testicules, ovaires), des gamètes
(spermatozoïdes, ovule), une fécondation, une cellule-œuf ou zygote. La
comparaison permet aussi de faire ressortir les différences : milieu aquatique
ou aérien, fécondation externe ou interne, oviparité ou viviparité,
accouplement ou non.
La différence entre fécondation (union des gamètes) et accouplement (union
entre un individu mâle et un individu femelle permettant la reproduction) est à
relever.
Types de documents :
Sciences 7e p. 162
Sciences 7e p. 163
Sciences 7e p. 164
Sciences 7e p. 174-175
Film
Oiseau, t'as de beaux oeufs tu sais !
Téléchargeable sur espacesciences.org
Texte La reproduction de la grenouille
Images La reproduction du poisson
Documents La reproduction de
l’écrevisse
Cycle de vie La tortue grecque
Sciences 7e p. 165
Moule (mollusques)
Fucus (algues)
Grillon (insectes)
Oursin (échinodermes), truite
(poissons)
Oiseaux
Grenouille (amphibiens)
Poisson
Ecrevisse (crustacés)
Reptile
Escargot (mollusques, hermaphrodite)
La reproduction de la grenouille
C’est au printemps que l’on peut observer des grenouilles femelles à l’abdomen
dilaté ; elles ont les ovaires et oviductes bourrés d’ovules.
Les mâles grimpent sur le dos des femelles qu’ils enlacent à l’aide des pattes
antérieures. Ils peuvent ainsi rester accouplés plusieurs jours, nageant l'un contre
l’autre.
Les ovules entourés d’une couche gélatineuse sont pondus et aussitôt fécondés
par le mâle qui les arrose de son sperme appelé laitance.
Bien qu’il y ait accouplement, la fécondation est externe.
Chaque œuf dont la couche gélatineuse gonfle au contact de l’eau donne
naissance à une masse parsemée de petits points noirs. Au bout de quelques
jours, un petit être en forme de virgule s’y agite : c’est l’embryon.
Sortie de l’œuf, une larve pisciforme se fixe sur une plante aquatique au moyen
d’une ventouse ; elle se nourrit uniquement de ses réserves alimentaires.
Bientôt se développent sur le côté de la tête des petits filaments parcourus par
des vaisseaux sanguins : ce sont des branchies externes. La larve est alors
appelée têtard. Ensuite une bouche et un anus se percent ; le têtard s’alimente
indifféremment de végétaux et de chair animale.
Les branchies externes ne tardent pas à disparaître et l’animal dispose d’un
orifice sur le côté de la tête : le spiracle. L’eau qui entre par la bouche, ressort par
cet orifice après avoir traversé une cavité qui contient des branchies : c’est le
stade des branchies internes.
Ensuite, le têtard subit de profondes transformations : les pattes postérieures
apparaissent puis les pattes antérieures tandis que la queue se résorbe. Les
branchies internes se flétrissent, les poumons se développent et le têtard
ressemble de plus en plus à une petite grenouille qui vient respirer à la surface de
l’eau, indice de la respiration pulmonaire.
Le passage de la vie aquatique à la vie aérienne est caractérisé par une suite de
transformations appelées métamorphoses.
Sciences et compétences au quotidien, 2e année, de Boeck, 2005.
La reproduction du poisson
Sciences et compétences au quotidien, 2e année, de Boeck, 2005.
La reproduction de l’écrevisse
Sciences et compétences au quotidien, 2e année, de Boeck, 2005.
La reproduction de la tortue grecque
Je construis mes apprentissages en sciences 1re/2e, De Boeck, 2007
D5 Tableau récapitulatif
Construire avec les élèves un tableau résumant les similitudes et les
différences dans les modes de reproduction en lien avec les groupes animaux
étudiés lors de la classification.
Exemple 1:
Reproduction asexuée
Par scissiparité
Par
Par
Par
bourgeonnement marcottage bulbilles
Unicellulaires
Pluricellulaires végétaux
Pluricellulaires animaux (hydres, vers,…)
…
Reproduction sexuée
Fécondation externe
Milieu aquatique
Fécondation interne
Milieu aquatique (mammifères)
Milieu terrestre
Végétaux
Vers
Gastéropodes
Céphalopodes
Arthropodes
Reptiles
Oiseaux
Mammifères
Échinodermes
Cnidaires
Lamellibranches
Poissons
Amphibiens
Reptiles
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Mammifères
Arthropodes
X
Amphibiens
Céphalopodes
X
X
Oiseaux
Lamellibranches
X
X
Poissons
Gastéropodes
X
Vers
X
Cnidaires
X
Echinodermes
Végétaux
Reproduction
asexuée
Reproduction
sexuée
Accouplement
Fécondation
externe
Fécondation
interne
Milieu aquatique
Milieu terrestre
Oviparité
Viviparité
Unicellulaires
Exemple 2 :
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
COMPARAISON DES MODES DE REPRODUCTION :
exercices
1. Comparer deux objets selon des critères donnés.
Compare une pomme et une orange, puis une paire de ciseaux et un
sécateur, selon les critères ci-dessous.
Une pomme
Une orange
Critères de
comparaison
Objets comparés
Forme
Couleur
Texture
Épaisseur de la
peau
Taille (diamètre)
Odeur
Critères de comparaison
Objets comparés
Une paire de ciseaux
Un sécateur
Forme des lames
Épaisseur des
lames
Longueur des
lames
Forme du
manche
Longueur relative
du manche et des
lames
Prise en main
Adapté d’après : « Je construis mes apprentissages en sciences 1re », De Boeck, 2007
2. Le rut ou la saison des amours
Quand vient la saison des amours, à la fin de l’été, les
forêts se mettent soudain à vibrer du long brame du
cerf. Un cri qui, pendant quelques semaines, va affirmer
la position hiérarchique du mâle.
Le brame désigne à la fois la période du rut et le fait de raire (cri de l’animal). Les
cerfs ne restent en rut que deux ou trois semaines, au cours desquelles ils ne
s’alimentent pratiquement plus. Ils peuvent perdre jusqu’au quart de leur poids.
Pendant toute la durée du rut, quand il n’est pas occupé à courtiser ou à poursuivre
les biches, le cerf s’affaire pour défendre son harem de la convoitise des rivaux. Le
brame joue alors un rôle prépondérant : avant d’en venir à se battre, les mâles
commencent à sa jauger de la voix, puis se défient en un véritable duel vocal. En
général, le plus faible choisit sagement la retraite.
Quand la menace d’éventuels rivaux s’estompe autour du harem, le cerf dominant
revient à son obsession : la saillie des biches. Lors de l’accouplement, le cerf
introduit son pénis dans le vagin de la femelle afin d’y glisser ses cellules sexuelles
mâles ou gamètes (les spermatozoïdes). Ces derniers se dirigent vers la cellule
sexuelle femelle ou gamète (l’ovule) afin de la féconder.
Les femelles peuvent être fécondées dès leur premier anniversaire. La gestation
dure environ huit mois. La biche met bas (mettre au monde) un seul faon qu’elle
allaite. Les naissances ont généralement lieu entre le 15 mai et le 15 juin. Cet animal
est vivipare.
Source : Sciences et compétences au quotidien 1re année, De Boeck, 2004.
Après avoir lu le texte, définis les termes suivants :
rut – saillie – accouplement –gamètes – gestation – féconder – vivipare
3. Oviparité / viviparité : biffer ce qui est faux.
La tortue
Les insectes
Le chien
© L’île aux tortues
© CERIMES
© TDG
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
La baleine
La grenouille
Le lézard
© EPFL
© Baff
© H.Minuth
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
4. Cycles de vie
1. Compléter les cycles de vie suivants avec les mots ci-dessous :
mâle – femelle – spermatozoïdes – ovule – fécondation – cellule-œuf
2. Dire pour chaque être vivant s’il est vivipare ou ovipare.
vivipare / ovipare
vivipare / ovipare
Cycle de vie de la vache
vivipare / ovipare
vivipare / ovipare
5. Le cycle de vie de la grenouille
Classer les images dans l’ordre chronologique et donner un titre pour
chacune d’elles.
Sciences et compétences au quotidien 2e année, De Boeck, 2005
6. Le cycle de vie de la tortue
Ordonner les paragraphes suivants.
❒ La tortue grecque ne couve pas ses œufs. Elle les dépose dans le
sable sec, exposé au soleil, et ne s’en occupe plus.
❒ L’œuf fécondé se divise successivement en 2, 4,8,… Chaque cellule
ainsi formée contient une copie du plan complet de fabrication de la
nouvelle tortue.
❒ Pendant l’incubation, l’embryon se développe en puisant son énergie
dans les réserves de vitellus. Les éléments nutritifs de ce vitellus sont
absorbés et transportés par voie sanguine.
❒ Le noyau du spermatozoïde (gamète mâle) contenant le ½ plan de
fabrication d’une tortue fusionne avec le noyau de l’ovule (gamète femelle)
contenant l’autre ½ plan : l’ovule est alors fécondé et s’appelle « œuf ».
❒ A la fin de l’incubation, la tortue déchire sa coquille et sort de l’œuf.
Dès sa naissance, elle est apte à se débrouiller seule.
❒Le soleil transmet sa chaleur aux œufs fécondés qui peuvent ainsi se
développer.
Je construis mes apprentissages en sciences, fiches-outils, 1re, De Boeck, 2007
7. Comparer la reproduction du cerf et celle de la tortue grecque, en
indiquant les critères de comparaison.
8. Le cycle de vie du loriot.
Ordonner les paragraphes suivants
commençant par l’accouplement.
en
❒ Lorsqu’ils
couvent, les oiseaux placent
leurs œufs contre une plaque incubatrice (zone pectorale, nue, chaude,
fortement irriguée par les vaisseaux sanguins). Cette plaque transmet la
chaleur du corps aux œufs fécondés qui peuvent ainsi se développer.
❒ L’œuf fécondé se divise successivement en 2, 4,8… Chaque cellule
ainsi formée contient une copie du plan complet de fabrication du nouveau
loriot.
❒ Pendant l’incubation, l’embryon se développe en puisant son énergie
dans les réserves de vitellus. Les éléments nutritifs de ce vitellus sont
absorbés et transportés par voie sanguine.
❒ Le noyau du spermatozoïde (gamète mâle) contenant le ½ plan de
fabrication d’un oiseau fusionne avec le noyau de l’ovule (gamète femelle)
contenant l’autre ½ plan : l’ovule est alors fécondé.
❒A la fin de l’incubation, l’oisillon brise sa coquille et sort de l’œuf. Il naît
nu et aveugle, incapable de subvenir à ses besoins. Il est entièrement
dépendant de ses parents qui le nourrissent, le réchauffent, le protègent.
❒Les œufs sont déposés dans un nid, d’architecture parfois compliquée.
Ils seront couvés par les parents (femelle et/ou mâle).
❒ Le corps se couvre de duvet puis de
plumes plus importantes.
L’oisillon reste au nid. Il est nidicole.
❒ Le
mâle rapproche son cloaque de celui de la femelle. Ses
spermatozoïdes remontent l’oviducte et assurent la fécondation des
ovules. La fécondation se fera à l’intérieur du corps de la femelle : c’est
une fécondation interne.
Je construis mes apprentissages en sciences, fiches-outils, 2e, De Boeck, 2007
Image : Tous les oiseaux d’Europe, Bordas, 1981
9. Dans ces classifications des végétaux et des animaux :
-
entoure en vert ceux qui se reproduisent de manière asexuée ;
-
entoure en bleu ceux qui se reproduisent de manière sexuée avec une
fécondation externe ;
-
entoure en rouge ceux qui se reproduisent de manière sexuée avec
une fécondation interne.
classification des végétaux
classification des animaux
Source : Sciences 7e, DECS, 2003.
Corrigé des exercices
D1 Différents types de reproduction asexuée
Les bactéries se multiplient par scissiparité.
Les hydres se multiplient par bourgeonnement.
Le fraisier émet une tige aérienne, le stolon qui, au contact du sol, forme un nouvel individu.
C’est du marcottage naturel.
Les oignons, les tulipes,…, toutes les plantes à bulbes, se multiplient par la production de
bulbes latéraux : les bulbilles.
1. Comparer deux objets selon des critères donnés.
Une pomme
ronde, (allongée)
rouge, verte, jaune,…
lisse
fine
7-9 cm
acide, sucrée
Une orange
ronde
orange
rugueuse
épaisse
6-8 cm
acidulée, amère,…
Objets comparés
Forme des lames
Épaisseur des lames
Longueur des lames
Forme du manche
Longueur relative du
manche et des lames
Prise en main
Une paire de ciseaux
pointue
fine
longue
court, pour les doigts
lames > manche
Un sécateur
pointue
épaisse
courte
long, pour les mains
manche > lames
par les doigts
par la main entière
Critères de
comparaison
Critères de
comparaiso
n
Objets comparés
Forme
Couleur
Texture
Épaisseur de la peau
Taille (diamètre)
Odeur
Adapté d’après : « Je construis mes apprentissages en sciences 1re », De Boeck, 2007
2. Le rut ou la saison des amours
rut : le comportement et la période de l'année durant laquelle un certain nombre d'espèces de
mammifères sont sexuellement réceptives et s'accouplent.
saillie : rapport sexuel
accouplement : union de deux individus sexuellement complémentaire en vue de la reproduction
gamètes : cellules reproductrices mâles ou femelles
gestation : période durant laquelle une femelle vivipare porte son ou ses petits dans son utérus, entre
la nidation et la naissance
féconder : créer une cellule-œuf à partir de de l’union de deux gamètes
vivipare : espèce dont l’embryon se développe à l’intérieur de la mère
3. Oviparité / viviparité : biffer ce qui est faux.
La tortue
Les insectes
Le chien
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
La baleine
La grenouille
Le lézard (ovovivipare !)
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
ovipare / vivipare
4. Cycles de vie
mâle
femelle
mâle
fécondation
cellule-oeuf
femelle
spermatozoïdes
ovule
fécondation
vivipare / ovipare
vivipare / ovipare
Cycle de vie de la vache
femelle
mâle
cellule-oeuf
ovule
fécondation
mâle
spermatozoïdes
femelle
fécondation
cellule-oeuf
vivipare / ovipare
vivipare / ovipare
5. Le cycle de vie de la grenouille
Classer les images dans l’ordre chronologique et donner un titre pour chacune d’elles.
6
2
4
7
5
1
3
Sciences et compétences au quotidien 2e année, De Boeck, 2005
1 : accouplement
5 : apparition des pattes arrière (8 sem.)
2 : œufs (2 h.)
6 : apparition des pattes avant (12 sem.)
3 : larves (embryons) (3 j.)
7 : jeune grenouille (>3 mois)
4 : têtards (2 sem.)
6. Le cycle de vie de la tortue
Ordonner les paragraphes suivants.
1. Le noyau du spermatozoïde (gamète mâle) contenant le ½ plan de fabrication d’une
tortue fusionne avec le noyau de l’ovule (gamète femelle) contenant l’autre ½ plan :
l’ovule est alors fécondé et s’appelle « œuf ».
2. L’œuf fécondé se divise successivement en 2, 4, 8,… Chaque cellule ainsi formée
contient une copie du plan complet de fabrication de la nouvelle tortue.
3. La tortue grecque ne couve pas ses œufs. Elle les dépose dans le sable sec, exposé
au soleil, et ne s’en occupe plus.
4. Le soleil transmet sa chaleur aux œufs fécondés qui peuvent ainsi se développer.
5. Pendant l’incubation, l’embryon se développe en puisant son énergie dans les réserves
de vitellus. Les éléments nutritifs de ce vitellus sont absorbés et transportés par voie
sanguine.
6. A la fin de l’incubation, la tortue déchire sa coquille et sort de l’œuf. Dès sa naissance,
elle est apte à se débrouiller seule.
Je construis mes apprentissages en sciences, fiches-outils, 1re, De Boeck, 2007
7. Comparer la reproduction du cerf et celle de la tortue grecque, en indiquant les
critères de comparaison.
Similitudes : deux individus de sexe différent, spermatozoïde, ovule, fécondation,
division cellulaire, amnios
Différences : développement de l’embryon dans un œuf (tortue, ovipare) ou dans le
ventre de la femelle avec un placenta (cerf, vivipare), énergie reçue par le soleil et le
vitellus (tortue) ou par la femelle (cerf), éclosion (tortue) ou mise bas (cerf)
8. Le cycle de vie du loriot.
1. Le mâle rapproche son cloaque de celui de la femelle. Ses spermatozoïdes remontent l’oviducte
et assurent la fécondation des ovules. La fécondation se fera à l’intérieur du corps de la femelle :
c’est une fécondation interne
2. Le noyau du spermatozoïde (gamète mâle) contenant le ½ plan de fabrication d’un oiseau
fusionne avec le noyau de l’ovule (gamète femelle) contenant l’autre ½ plan : l’ovule est alors
fécondé.
3. L’œuf fécondé se divise successivement en 2, 4,8… Chaque cellule ainsi formée contient une
copie du plan complet de fabrication du nouveau loriot.
4. Les œufs sont déposés dans un nid, d’architecture parfois compliquée. Ils seront couvés par les
parents (femelle et/ou mâle).
5. Lorsqu’ils couvent, les oiseaux placent leurs œufs contre une plaque incubatrice (zone pectorale,
nue, chaude, fortement irriguée par les vaisseaux sanguins). Cette plaque transmet la chaleur du
corps aux œufs fécondés qui peuvent ainsi se développer.
6. Pendant l’incubation, l’embryon se développe en puisant son énergie dans les réserves de
vitellus. Les éléments nutritifs de ce vitellus sont absorbés et transportés par voie sanguine.
7. A la fin de l’incubation, l’oisillon brise sa coquille et sort de l’œuf. Il naît nu et aveugle, incapable
de subvenir à ses besoins. Il est entièrement dépendant de ses parents qui le nourrissent, le
réchauffent, le protègent.
8. Le corps se couvre de duvet puis de plumes plus importantes. L’oisillon reste au nid. Il est
nidicole.
Je construis mes apprentissages en sciences, fiches-outils, 2e, De Boeck, 2007
Image : Tous les oiseaux d’Europe, Bordas, 1981
9.
C
A
A
C
D
D
C
D
C
D
B
B
Source : Sciences 7e, DECS, 2003.
A : reproductions sexuée et asexuée chez les mêmes individus
B : reproduction asexuée majoritaire
C : reproduction sexuée, fécondation externe
D : reproduction sexuée, fécondation interne
Téléchargement