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SIMONE WEIL, UNE PHILOSOPHIE DU TRAVAIL
ET DU MANAGEMENT ?
Robert CHENAVIER *
Simone Weil est née en 1909. Élève d’Alain, normalienne, agrégée de philosophie,
professeur de lycée, militante dans les milieux syndicalistes révolutionnaires des années 30,
elle a voulu éprouver la condition ouvrière, comme manœuvre sur machine (décembre 1934-
août 1935) ; elle s’est engagée brièvement en Espagne, en 1936, alors qu’elle était pacifiste.
Elle franchira un seuil spirituel « sans changer de direction », dira-t-elle à la suite
d’expériences mystiques sur lesquelles elle restera très discrète, refusant cependant le
baptême et restant, par vocation, sur le seuil de l’Église.
Elle renonce au pacifisme en 1939, participe à Marseille (où elle séjourne entre
septembre 1940 et mai 1942) au mouvement de Résistance du Témoignage chrétien, et rejoint
finalement les Services de la France libre à Londres, après quelques mois d’un passage à
New York. Elle aurait voulu être parachutée en France pour connaître la part de danger et de
souffrances qu’elle croyait inséparable de sa vocation. Cela lui fut refusé, et explique en
partie sa mort, en Angleterre, en août 1943, à l’âge de 34 ans.
La publication de ses Œuvres complètes, en cours aux éditions Gallimard (12 vols.
parus), tiendra 16 volumes.
D’un point de vue philosophique, il est difficile de « classer » la doctrine de Simone
Weil. C’est un matérialisme qui fait sa place à la spiritualité, ou plutôt il s’agit dune
spiritualité qui étend le domaine de l’usage gitime du matérialisme Elle est platonicienne et
elle prétend développer un matérialisme plus cohérent que celui de Marx ! En un mot, on
pourrait dire que S. Weil a consacré une bonne partie de son activité philosophique à habiter
la contradiction entre un Platon dont la théorie de la connaissance aurait reconnu le domaine
du travail, et un Marx qui aurait été un matérialiste tenant compte de la réalité du surnaturel.
Elle habite cette contradiction en développant une philosophie du travail. En effet, la
place qu’elle réserve à Platon et à la Grèce ne doit pas faire oublier ce qu'elle écrivait à deux
moments différents. En 1934, d'abord, dans les Réflexions sur les causes de la liberté et de
l'oppression sociale : « La notion du travail considéré comme une valeur humaine est sans
doute l'unique conquête spirituelle qu'ait faite la pensée humaine depuis le miracle grec. »
(OC II 2, p. 92) En 1943, ensuite, dans L'Enracinement : « Notre époque a pour mission
propre […] la constitution d'une civilisation fondée sur la spiritualité du travail. Les pensées
qui se rapportent au pressentiment de cette vocation [....] sont les seules […] que nous n'ayons
pas empruntées aux Grecs. » (L’Enracinement, OC V 2, p. 189)
Voyons d’abord comment une telle philosophie, que S. Weil s’est efforcée d’élaborer,
peut conduire à des réflexions sur la question actuelle de l’organisation du travail.
* Conférence donnée à l’invitation de l’association « Philosophie et Management », Bruxelles, le 27
novembre 2014. Que Laurent Ledoux trouve ici l’expression de mes remerciements.
Les Œuvres complètes de S. Weil (Paris, Gallimard) sont citées selon les abréviations suivantes : OC,
suivi du tome et du volume (ex. : OC VI 2 = Œuvres complètes, tome VI, volume 2).
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UNE PHILOSOPHIE DU TRAVAIL
La lecture des premiers écrits de S. Weil révèle une orientation rapide vers une analyse
philosophique de la notion de travail. Elle commence en philosophie (1926-1929) avec un
problème primordial chez Alain, celui de la perception. Nous sommes initialement dans une
perception vulgaire du réel, mêlée de croyances qui correspondent aux affections du corps et
qui nourrissent notre imagination. Bien percevoir, ce serait purifier l'apparence de ce mélange
premier afin de penser le monde sous l'idée d'extériorité. La géométrie (qui permet de penser
la pure étendue, la nécessité) et l'art (qui apprend à conduire les émotions) y contribuent.
Toutefois, il nous manque, pour être totalement au monde, l’épreuve de la nécessité réelle,
l’affirmation de l’extériorité par une action accomplie selon des lois. Seul le travail peut faire
éprouver de cette manière la réalité. Le travailleur est celui qui, en agissant selon les
nécessités de la géométrie, éprouve la vérité, la réalité de ces nécessités conçues (voir OC I, p.
126). Tirons les enseignements de cette première analyse.
1°. Dès les premiers écrits, le travail est envisagé comme l’activité par laquelle nous
découvrons la forme de la condition humaine : le travail permet de faire des conditions sous
lesquelles nous existons une manifestation de notre puissance, de notre liberté.
2°. Le travail n’est pas déterminé seulement comme activité de transformation de la
nature, dans le but de produire les moyens de notre existence. Il est un mode de connaissance
du monde, de lecture par contact.
3°. La réflexion sur le travail est constitutive, dans la philosophie de S. Weil, et inspire
toute sa philosophie politique. Le travail permet en effet une reconnaissance réciproque des
hommes, libérée du lien affectif et de l’obligation personnelle (essentiels dans la famille) : le
travail est constitutif d’une sphère publique, c’est un apport de la modernité ; il accorde
l’individu avec les autres dans le libre exercice de leur puissance.
Cependant et nous arrivons au seuil de la pensée critique de S. Weil la division
du travail compromet les conditions du libre exercice par chacun de toute sa puissance de
penser et d’agir. Nous sommes aux sources de l’analyse de l’oppression : la valeur que
pourrait représenter le travail, pour une présence au réel et au monde, est contrariée par
l’opacité de la forme sociale de la production.
Il est en quelque sorte naturel que, indépendamment de son engagement social, S.
Weil finisse par rencontrer Marx. Sa lecture de l’auteur du Capital est une lecture critique.
Retenons ce qui intéresse notre sujet, à savoir son analyse insuffisante de l’oppression et la
critique de toute notion de progrès, critique développée dès 1934 dans les Réflexions sur les
causes de la liberté et de l’oppression sociale [cité Réflexions désormais].
Marx décrit la forme de l'oppression capitaliste, mais n'analyse pas les causes de
l'oppression. Il n’a retenu de l’oppression que son aspect économique, lié à l’extorsion de plus
value, elle-même expression de la propriété privée des moyens de production. S. Weil appelle
oppression un « abus de domination faisant peser jusqu’à l’écrasement physique et moral, la
pression de ceux qui commandent sur ceux qui exécutent » (OC II 2, p. 542). La question
sociale doit donc être transformée ; ce n’est ni celle de la forme du gouvernement ni celle de
la forme de la propriété, c’est celle de « l’organisation de la production ». Il s’agit de
« concevoir une organisation qui, bien qu’impuissante à éliminer les nécessités naturelles et la
contrainte sociale qui en résulte, leur permettrait du moins de s’exercer sans écraser sous
l’oppression les esprits et les corps » (Réflexions, OC II 2, p. 46). Cette distinction entre
l’oppression et l’exploitation permet de comprendre pourquoi l'oppression peut survivre
indépendamment de sa fonction économique : ainsi, dit S. Weil « chez les Russes, le patron
est parti, mais l'usine est restée » (Leçons de philosophie, Plon, 1989, p. 153). Enfin, les
formes nouvelles de l’oppression issues de l’histoire récente du capitalisme (les années 30)
3
ont provoqué une nouvelle forme de la division des classes : ce n’est plus l’argent qui sépare
la population industrielle entre « ceux qui vendent et ceux qui achètent la force de travail »
(Oppression et Liberté, Paris, Gallimard, 1955, p. 260) ; c’est désormais la « machine elle-
même qui sépare […] d’une part ceux qui la dirigent, d’autre par ceux qui en forment les
rouages vivants » (ibid.)
NOTRE TENDANCE A LEXTRAPOLATION
Outre une analyse insuffisante de l’oppression, S. Weil dénonce chez Marx une
tendance qu’il partage avec une culture de la modernité, l'ignorance de la notion de limite,
ignorance qui a donné naissance à l’idée d’un progrès continu et sans fin : « Notre culture soi-
disant scientifique nous a donné cette funeste habitude de généraliser, d'extrapoler
arbitrairement, au lieu d'étudier les conditions d'un phénomène et les limites qu'elles
impliquent. » (Réflexions, op. cit., p. 38) Or, l'hypothèse d'un développement illimité des
forces productives « impliquerait un accroissement illimité du rendement du travail » : « Il
suffit que le rendement de l'effort humain ait augmenté d'une manière inouïe depuis trois
siècles pour qu'on s'attende à ce que cet accroissement se poursuive au même rythme» (ibid.).
On ne peut pas supposer légitimement un tel développement avant d’avoir posé une
question primordiale : celle du « rendement de l'effort humain », qui détermine toutes nos
perspectives (ibid.) sur le fameux « progrès technique », expression qui recouvre des
« procédés différents, qui offrent des possibilités de développement différentes » (ibid.). C'est
précisément ce qui fait problème : faut-il vraiment considérer que la productivité du travail
connaîtra un accroissement continu et sans fin ?
S. Weil examine donc la notion de progrès technique par la distinction des procédés
qui s'offrent « pour produire plus avec un effort moindre » (ibid.). À propos de chacun des
procédés envisagés, elle raisonne en termes de travaux économisés, dépensés ou gaspillés,
alors que le capitalisme et le marxisme nous ont habitués à un point de vue « comptable »,
celui du profit ou de l'extorsion d'un surtravail. Pour chaque procédé censé produire plus avec
moins d’effort, elle montre que rien ne garantit une orientation nécessaire vers l’utilisation
d’une une moindre quantité de travail. Parmi les facteurs de rationalisation du travail, S. Weil
s’attarde sur le « facteur le plus important du progrès technique », la coordination des efforts
dans le temps (que Marx appelait « la substitution du travail mort au travail vivant »). Il s’agit
d’un transfert continu et illimité de l'activité humaine à des processus matériels, capables de
réaliser une automatisation complète. Le travail vivant deviendrait peu à peu superflu. Idéal
chimérique, pense S. Weil : c’est croire à une forme de production dans laquelle « tous les
travaux à faire seraient déjà faits » (op. cit., p. 41), objectivés dans un système de machines
automatisées, sans apport de travail vivant nouveau.
Faisons quelques commentaires à cette étape.
1°. S. Weil reste fidèle à l’idée de libérer l’individu dans son travail, et n’envisage pas
la possibilité de se libérer du travail. Elle est même hostile à cet idéal. Elle en reste au
principe selon lequel le « procès de travail est la condition naturelle et éternelle de la vie des
hommes » (Marx). Pour elle, il s’agit de supprimer les entraves que met le capitalisme à la
réalisation du travail, conçu comme activité humaine complète. Il faut donner au travail la
forme d’une médiation sociale explicite, consciente et transparente, administrée par les
individus. Il faut arracher au capitalisme une médiation qu’il a rendue extérieure aux
individus la forme abstraite de médiation qu’assure le travail abstrait , pour refaire du
travail concret une forme de médiation pensable par les individus.
2°. Nous touchons au plus important de la critique weilienne d’un développement
économique réputé indéfini. Pour employer le vocabulaire de Marx (qu’elle utilise), S. Weil
4
établit nettement que la contradiction essentielle dans le capitalisme n'est pas entre forces
productives et rapports de production. La contradiction est en fait la suivante (telle qu’elle
était définie par l’austro-marxiste Julius Dickmann, à qui S. Weil doit beaucoup) : « En
élargissant les forces productives d'une manière irréfléchie, sans tenir compte des conditions
de leur reproduction permanente
1
» le mode de production industriel accélère brutalement la
temporalité économique définie par l'augmentation de la productivité du travail ; mais cette
accélération rencontre une temporalité géologique, celle du temps emmagasiné dans des
stocks de matières premières et de sources d'énergie qui ne sont pas inépuisables.
3°. En d’autres termes, plus proches de ceux de S. Weil, c'est finalement « le caractère
[...] illimité de la course [à la puissance] qui entre en contradiction avec le caractère
nécessairement limité des bases matérielles du pouvoir » (op. cit., p. 64). Cela a des
conséquences, bien perçues par S. Weil. D’abord, dès que le développement économique
dépasse les limites qui lui sont imposées par sa base matérielle, il s’étend « au-delà de ce qu'il
peut contrôler ». Les forces productives se convertissent en forces destructives : la course à la
puissance produit un « parasitisme, un gaspillage, un désordre qui [...] s'accroissent
automatiquement » (ibid.). Dès lors, cela engendre aussi plus d'oppression, car en entraînant
un désordre, la puissance « provoque des réactions qu'[elle] ne peut ni prévoir ni gler »
(ibid.).
4°. La conséquence la plus intéressante concerne la racine de l’oppression. S. Weil y
voit une forme de domination beaucoup plus abstraite (et néanmoins réelle) que celle d’une
classe qui en opprime une autre. Le matériel (travail concret, valeur d’usage des produits)
n’est que le support de domination de l’immatériel, de l’abstrait : les signes que l’esprit ne
peut plus coordonner (l’algèbre), les automatismes (les machines), l’argent (domination du
système financier).
Il en résulte que la notion marxienne d’« exploitation » doit être dépassée vers quelque
chose de plus fondamental qu’exprime le terme oppression, à savoir une lutte entre l’homme
et le système automatique de la valeur, et non entre prolétariat et bourgeoisie ou entre travail
et capital. Se libérer du capitalisme, ce n’est pas s’émanciper de la domination concrète d’une
classe, c’est « se libérer de structures sociales abstraites » au sein desquelles le capitaliste est
remplacé par « une bureaucratie anonyme et irresponsable
2
» (Oppression et Liberté, op. cit.,
p. 261), par une « élite de fonction » au service de l’autoreproduction de la valeur, celle des
« techniciens de direction
3
». Ceux qu’on appelle les « capitalistes » sont de plus en plus
« détachés de la production elle-même, pour se consacrer à la guerre économique » (ibid.).
L’ESPOIR DUNE REVOLUTION TECHNIQUE
S. Weil pariait malgré tout sur la possibilité de surmonter la rationalisation sous ses
formes taylorienne et fordiste du moins. Elle croit à une civilisation dans laquelle le travail
deviendra la « valeur la plus haute, […] par son rapport avec l'homme qui l'exécute [et non]
par son rapport avec ce qu'il produit » (Réflexions.., op. cit., p. 90).
1
. Julius Dickmann, « La véritable limite de la production capitaliste», La Critique sociale, n° 9,
septembre 1933, p. 109.
2
. Cette idée que l'entreprise n'est plus représentée par le capitaliste mais par des techniciens de la
direction les technocrates annoncés plus tard par Burnham , S. Weil la développe longuement dans son article
de 1933, « Perspectives » (OC II 1, p. 270 sq.).
3
. S. Weil cite ce passage d'un livre de Jean-Paul Palewski, paru en 1928 : « Nous arrivons à l'époque
qu'on a pu appeler l'ère des techniciens de la direction, et ces techniciens sont aussi éloignés des ingénieurs et des
capitalistes que des ouvriers. Le chef n'est plus un capitaliste maître de l'entreprise, il est remplacé par un conseil
de techniciens. » (p. 270)
5
Elle n'a pas découvert dans les conditions du travail industriel, à son époque, de quoi
jeter politiquement les bases de cette civilisation qu'elle souhaitait, aussi s’efforce-telle d’en
penser les conditions, à savoir une révolution technique et l'invention de nouvelles machines.
Au lieu d'une rationalisation fondée sur une science du travail
4
, nous avons besoin d'une
« science des machines
5
» qui s'intéresse prioritairement à la « perception de l'homme au
travail
6
», à une « forme supérieure de travail mécanique » qui ouvrirait un vaste espace au
« pouvoir créateur du travailleur » (« Deux lettres à Jacques Lafitte », La Condition ouvrière,
Gallimard, coll. « Folio Essais », 2002, p. 257). Elle s’intéressera fortement à cette question
après son année de travail en usine partir de 1935), en cherchant des contacts avec des
ingénieurs, des directeurs techniques, des patrons sociaux, dont Auguste Detœuf, fondateur de
l’Alsthom. Cette possibilité d’un développement de la technique contemporaine était d’une
importance capitale, aux yeux de S. Weil, car elle éliminait, outre la tentation chimérique de
l'automatisation complète de la production la tentation rétrograde d’un retour au mode de
production préindustriel.
Ayant poussé aussi loin que possible la réflexion théorique sur la limite idéale de toute
transformation sociale réalisable, S. Weil devait faire l’expérience de l’oppression.
LA SPIRITUALITE DU TRAVAIL
Travailler en usine, ce fut pour elle une épreuve, destinée à contrôler, à vérifier des
hypothèses, à susciter des expériences de pensée à partir de conditions réelles. C’est une
philosophe qui se rend en classe ouvrière. À propos de ce qu’elle appelle un « contact avec la
vie réelle », à l’usine, elle écrit : ce contact « a changé pour moi non pas telle ou telle de mes
idées (beaucoup ont été au contraire confirmées), mais infiniment plus, toute ma perspective
sur les choses, le sentiment que j’ai de la vie » (« Lettres à Albertine Thévenon », La
Condition ouvrière, op. cit., p. 52). L’expérience du malheur vécu à l’usine marque en effet
une nouvelle orientation dans la pensée, qui jouera un rôle dans l’expérience d’un contact
avec un niveau de réalité (le niveau surnaturel) qu’elle ne soupçonnait pas. L’expérience
mystique provoque moins une rupture qu’une transposition de ce que pense S. Weil à un
niveau supérieur, le niveau surnaturel jouant désormais le rôle d’un principe d’orientation
(une nouvelle « perspective sur les choses », qui n’exclut pas les autres domaines, mais les
intègre).
La conjugaison de la spiritualité et de l’expérience d’usine conduit S. Weil, avec plus
de détermination encore, à l’obligation de résoudre le problème social sur les lieux mêmes du
travail, pour la raison énoncée dans L’Enracinement : « Les autres activités humaines,
commandement des hommes, élaboration des plans techniques, art, science, philosophie, [...]
sont toutes inférieures au travail physique en signification spirituelle » (OC V 2, p. 365). Le
travail est en effet l’expérience la plus quotidienne du consentement à la nécessité,
consentement capable d’en révéler la face surnaturelle. Au lieu de voir la nécessité sous sa
face de domination brutale ce qui serait le point de vue « naturel » nous la voyons « sous
la face qui est obéissance » (Cahiers, OC VI 4, p. 405), et « cette connaissance est
surnaturelle » (op. cit., p. 407). L’expérience temporelle du travail constitue sa servitude mais
aussi sa vertu spirituelle : « Celui qui travaille est soumis au temps à la manière de la matière
inerte qui franchit un instant après l’autre » (L’Enracinement, op. cit., p. 364). Permettre de
4
. Ce qu'est la méthode de Taylor, que S. Weil analyse dans « La rationalisation » (OC II 2, p. 458-475).
5
. L'ouvrage de Jacques Lafitte, Réflexions sur la science des machines (paru en 1932, rééd. Paris, Vrin,
1972), intéressa particulièrement S. Weil.
6
. Cette expression se trouve dans la réponse à une lettre d'Alain, en 1935 (S, p. 112).
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