Les AGV représentent 50 à 80 % de l’énergie utilisée par les ruminants. A l’entretien,
l’essentiel du C2 est utilisé avec un rendement médiocre, le C3 avec un rendement
intermédiaire, le C4 avec un bon rendement.
Plus il y a de fourrages dans la ration, plus il y a de C2 produit et plus les rendements seront
faibles. Le rendement du C2 pour la production de lait est supérieur à celui d’entretien. En
effet, la mamelle utilise le C2 comme source énergétique et elle l’incorpore dans les graisses
du lait ( pour faire C4 , C6 , C8…). L’acétate est un précurseur des graisses du lait.
Les fourrages sont bien valorisés pour la production de lait, mais beaucoup moins pour la
production de viande.
Le propionate est un précurseur du glucose, sa fabrication est efficace pour l’entretien pour
maintenir la glycémie ( 0.5 g/l). Le glucose est aussi utilisé pour la synthèse du lactose dans le
lait. Donc, le C3 a une meilleure valorisation pour l’entretien que pour la production de lait.
Diapo 14 :
Quand on augmente la part des concentrés dans la ration, la vache fait du lait moins
efficacement et fait plus de gras, c’est la loi du partage de l’énergie. A l’intersection des 2
courbes, la vache utilise autant d’énergie pour faire du lait que pour faire du gras.
Les concentrés permettent la production de C3 qui est un précurseur du glucose, il stimule la
production d’insuline et donc de gras. La vache laitière en début de lactation a un taux
d’insuline faible et un taux d’hormone de croissance forte (GH). Au fur et à mesure, l’insuline
augmente et la GH diminue. Aux USA, les éleveurs injectent GH pendant la lactation, quand
la production de lait diminue, pour relancer la production.
En fin de lactation, la vache a une ration concentrée mais produit peu de lait, donc elle grossit,
ce qui lui permet d’avoir un état corporel correct pour affronter une nouvelle lactation.
Diapo 15 :
Lorsqu’on passe de l’orge à la paille, q diminue. Le rendement d’engraissement diminue
fortement, les rendements d’entretien et de lactation diminuent peu.
Les courbes de lactation et d’entretien sont parallèles , on passe de l’une à l’autre grâce à un
coefficient multiplicateur de 1.2. Si la ration est riche en paille, il y a trop de C2 produit, ce
qui pénalise l’engraissement.
Diapo 16 : UFL :unité fourragère lait. C’est une unité d’énergie nette associée à un étalon,
1UFL est l’énergie nette apportée par 1 kg d’orge.
1 UFL= 1700 kcal EN
L’énergie est utilisée avec 62% d’efficacité pour la production de lait et avec 72% pour
l’entretien soit environ 20% de plus.
Chez la vache laitière, l’UFL est utilisé à la fois pour l’entretien et pour la lactation.
Diapo 18 :
L’énergie utilisée pour le métabolisme de base est calculée grâce à la formule : 70.P^0.75. Les
besoins à l’entretien ne sont pas beaucoup plus élevés (84.P^0.75), la vache ne consomme pas
beaucoup d’énergie à l’entretien.
Besoins d’entretien d’une vache = 5 UFL.
BE (UFL/j)= 1.4 + 0.6 P (P : Poids en quintaux)
Si une vache pèse 100 kg de plus, elle a un BE supérieur de 0.6 UFL mais elle absorbe 1 UFL
en plus donc gain de production laitière.
Diapo 19 :
Pour faire 1 l de lait standard , la vache dépense 0.44 UFL. On peut moduler la dépense
énergétique en fonction du taux butyreux grâce à la formule :