Af-Eco.28.09-04.10.11

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Afrique Economie
Les brèves d’Afrique Economie / du 28 septembre au 4 octobre 2011
Retrouvez en bref l’actualité économique de la semaine en Afrique.
(MFI)
Les changements continuent à la tête des entreprises publiques en Zambie deux
semaines après l'élection à la présidence de Michael Sata. Ernest Mupwaya, le
directeur de ZESCO, la compagnie électrique nationalea été remercié. Il a été
remplacé par Cyprian Chitundu, ancien dirigeant de l'institut d'ingéniérie de Zambie.
Par ailleurs, la vente de la Finance Bank à l'établissement sud-africain First Rand
Bank, dont M. Sata estimait qu'elle pouvait être "frauduleuse" a été annulée. La
Finance Bank avait été saisie par la banque centrale de Zambie en 2010 à la suite
d'infractions, puis vendue au groupe sud-africain juste avant l'élection présidentielle
du 20 septembre .
En Algérie, le salaire minimum sera augmenté de 20% à partir du premier janvier
prochain. Il passera à 180 euros par mois. Selon le premier ministre, Ahmed
Ouyahia, en moins de deux ans, ce salaire minimum aura augmenté de 50%.
La banque sud-africaine Standard Bank va faciliter un prêt relai de 500 millions de
dollars à la plus grande mine de cuivre de Zambie, Konkola Copper Mines. Standard
Bank envisage aussi un crédit à terme de 700 millions de dollars. Objectif faire de
Konkola, l'une des plus grandes mines de cuivre au monde. La société Vedanta qui
exploite le gisement zambien a annoncé l'an dernier qu'elle voulait faire passer la
production de 2 à 7,5 millions de tonnes de minerai par an.
Au Zimbabwé, le gouvernement distribue les bons et les mauvais points aux
entreprises étrangères. Les bons points vont à celles qui ont transféré plus de la
moitié de leur capital à des citoyens zimbabwéens noirs. Ce sont surtout des
compagnies minières. Les mauvais points vont surtout aux banques étrangères qui
n'ont pas respecté cette obligation. En particulier la Standard Chartered Bank, une
banque sud-africaine.
u Marco, où étaient lancés hier les travaux du futur TGV, le président de l'Office
National des chemins de fer a indiqué que le nombre d'usagers du train passera de
32 millions en 2010 à 50 millions en 2015 lorsque le TGV commencera à circuler.
Coût global des travaux, 3,3 milliards d'euros.
Au Zimbabwé, le président Mugabé avait imposé aux compagnies étrangères de
confier la moitié de leur capital à des zimbabwéens noirs avant dimanche dernier. La
date est passée, mais selon des sources gouvernementales 700 entreprises
étrangères ne sont pas en règle. Et selon le premier ministre Morgan Tsvangiraï,
cette loi pénalise l'économie car elle altère la confiance des investisseurs.
Une réunion du gouvernement avec le patronat et la centrale syndicale officielle est
prévue aujourd'hui jeudi et demain vendredi à Alger pour répondre à la fronde
sociale mais les syndicats autonomes, à la tête de la contestation, ne sont pas de la
partie. Le gouvernement n'a convié, que l'Union générale des travailleurs
algériens (UGTA) dont la représentativité est contestée par les syndicats autonomes,
majoritaires dans la fonction publique. L'un des points important de la négociation
vise à l'augmentation du Salaire
national minimum garanti (SNMG), fixé à 15.000 dinars (150 euros) en décembre
2009 et jugé insuffisant.
Les recettes du tourisme en Tunisie se sont limitées à 1,5 milliard de dinars (780
millions d'euros) durant les neuf premiers mois de 2011, en baisse de 39,4% par
rapport à la même période en 2010. Selon des statistiques du ministère du Tourisme,
seulement 3,3 millions visiteurs se sont rendu en Tunisie de début janvier à fin
septembre contre 5,2 millions durant la même période en 2010. Le recul des
nuitées a été de 43,2%.
En 2010, la Tunisie avait reçu 6,9 millions de touristes dont 1,4 million de Français,
pour 3,5 milliards de dinars de recettes (1,78 milliard d'euros).
L'économie sud-africaine a détruit 395.000 emplois en 2010, malgré la reprise et le
coup de fouet apporté à l'activité par le Mondial de football. En 2009, première
année de récession que l'Afrique du Sud a connu depuis la fin de l'appartheid en
1994, le pays avait perdu 870.000 emplois. Cela signifie que la plupart des emplois
gagnés ces six dernières années sont partis en fumée. La structure de la main
d'oeuvre continue de présenter des grandes disparités entre Blancs et Noirs, ces
derniers étant seulement 12% à avoir un diplôme du supérieur contre 43% pour les
Blancs. Parmi les Sud-Africains sans emploi, 70% sont Noirs, et 15% sont Blancs,
alors que ces derniers ne forment que 10% de la population.
MFI / Avec le Pôle Economie de RFI
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