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généralement dans l’ensemble des muscles lisses. Leur stimulation provoque une contraction de 
ces muscles. 
 
2 : Ils sont également post synaptiques mais leur localisation est très différente (pancréas, 
duodénum, encéphale). Leur stimulation provoque une diminution de la sécrétion d’insuline et de 
la motilité duodénale. 
 
1 : Les récepteurs bêta 1 adrénergiques sont présents au niveau du cœur, des cellules 
adipeuses et musculaires. Leur stimulation augmente la fréquence cardiaque et présente un effet 
inotrope positif (augmentation  de la vitesse et de la force intrinsèque des contractions). Sur le plan 
métabolique leur stimulation active la mobilisation et l’utilisation des lipides.  
 
En bloquant les récepteurs bêta (bêta bloquants) on diminue l’excitabilité cardiaque, la force 
de contraction et la fréquence. Ces médicaments sont notamment utilisés pour certaines 
hypertensions artérielles. 
 
2 : Les récepteurs bêta 2 adrénergiques sont essentiellement localisés au niveau des 
bronches et des vaisseaux musculaires. Leur stimulation est à l’origine d’une bronchodilatation et 
d’une vasodilatation.  
 
Ils sont utilisés dans le traitement de la crise d’asthme. 
 
Stimulation : 
 
Les catécholamines peuvent stimuler de deux manières les récepteurs  et , soit directement 
à l’extrémité de la fibre postganglionnaire, soit indirectement par voie sanguine quand la 
médullosurrénale a été stimulée. 
 
Le premier mécanisme est immédiat (ordre de la ms), alors que le second est beaucoup plus 
long (quelques minutes ou dizaines de minutes). On notera d’autre part que l’accessibilité aux 
récepteurs n’est pas nécessairement identique, certains récepteurs n’étant sensibles qu’à la stimulation 
nerveuse, alors que d’autres sont plus accessibles à la voie sanguine.  
 
 Cette dissociation explique pourquoi les effets d’un stress (stimulation 
sympathique ganglionnaire) ne sont pas superposables à ceux de l’exercice physique (libération 
importante de catécholamines dans la circulation sanguine et notamment d’adrénaline). Le 
premier est préjudiciable à la performance, alors que le second place le sportif dans les 
conditions idéales pour réaliser un exploit. 
 
 
A titre d’exemple le stress provoque une vasoconstriction (récepteurs bêta) reconnaissable à 
la pâleur de la peau et perceptible par le sujet (sueurs froides, vertiges...). Alors que l’échauffement 
(stimulation de la médullosurrénale est responsable d’une vasodilatation nécessaire pour augmenter le 
débit sanguin  musculaire et accélérer les échanges thermiques cutanés, mais aussi une 
bronchodilatation.