wx Hyperthyroïdie

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Radioprotection
I. Définition
Le code n° 1792 de la santé publique fait référence aux règles de radioprotection en ce qui
concerne la détention et l’utilisation des radioéléments artificiels.
L’ensemble du personnel médical et paramédical du service de curiethérapie est considéré
comme directement affecté aux rayonnements.
La nécessité d’une protection pour ces personnes se traduit par un règlement précis dont le texte
de référence pour la France est le décret n°67/228 du 15 mars 1967 et les arrêtés d’application du
18 avril au 23 avril 1968.
Ils comportent
- L’information du personnel affecté en zone contrôlée,
Surveillance périodique du personnel directement affecté à des travaux sous
rayonnements (DATR),
- Port du dosimètre pour le personnel concerné.
De plus le décret du 20 juin 1966 définit les doses maximales admissibles pour tout
personnel travaillant dans ces zones.
II.
-
-
Règles de radioprotection
Le temps, qu’il soit le plus court possible,
La distance, qu’elle soit la plus éloignée possible,
L’écran, dès qu’il y a un soin particulier à faire au patient,
Le port de gants à usage unique pour tous soins directs avec le patient,
Le dosimètre est un élément essentiel de la protection, son port est obligatoire au niveau
du poignet (partie la plus proche du patient) et de la poitrine. Il est porté pendant 1 mois
puis analysé en fin de chaque mois écoulé par l’OPRI (Organisation pour la Protection
contre les Rayonnements Ionisants). Les résultats mensuels sont nominatifs et
communiqués à la médecine du travail de l’établissement ainsi qu’au service médical de
l’OPRI.
Une surveillance médicale annuelle permet d’effectuer des analyses
biologiques sanguines (surveillance particulière des globules blancs
et surtout les neutrophiles car risque de neutropénie), ainsi qu’une radio
du thorax (possible ostéonécrose).
Une surveillance des urines pour les aides-soignantes est effectuée tous
les six mois.
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Irathérapie
Il s’agit d’un traitement à visée thérapeutique nécessitant la prise d’IODE 131.
Le composant radioactif, l’IODE 131, est un radio élément artificiel qui agit spécifiquement sur
la thyroïde. Elle s’élimine par les sécrétions naturelles.
DUREE DU TRAITEMENT : 3 jours
A quel type de pathologie cela s’adresse ?
Hyperthyroïdie
Cancer de la thyroïde
Thyroïdectomisé
Prise en charge infirmière à l’arrivée dans le service
Le patient se présente dans le service, une infirmière l’accueille, l’accompagne dans sa chambre
en lui présentant toutes les spécificités
qui la composent (murs et portes plombés, 2 poubelles, wc spéciaux scindés en 2 parties, l’une
pour les urines afin de les conserver dans des cuves spécifiques reliées au wc et l’autre pour les
selles).
Il faut savoir que :
Les visites sont strictement interdites
Les patients ne sont pas autorisés à quitter la chambre plombée durant toute la durée du
traitement.
Actions infirmières
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24 h avant la sortie
Une préparation colique est remise au patient X-PREP (laxatif) afin d’éliminer tout
déchet radioactif.
Préparation à la scintigraphie du lendemain.
Le jour de la sortie
A 8h, scintigraphie de contrôle du cou et du corps pour vérifier les résidus d’IODE.
Recommandations
Il persiste dans le corps des éléments radioactifs,pendant, au minimum,
3 semaines suivant le traitement, alors le patient doit :
faire sa lessive à part,
éviter d’être à proximité d’enfants et de femmes enceintes,
éviter d’embrasser les personnes de son entourage et d’avoir des relations sexuelles,
si possible, éviter de faire chambre commune,
tirer la chasse 2 fois après utilisation des toilettes,
proscrire toute grossese durant l’année qui suit le traitement,
analyse biologique de contrôle dans les 6 mois qui suivent le traitement.
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Curiethérapie interstitielle
Il s’agit d’un traitement à visée thérapeutique ou complémentaire à la chirurgie, la radiothérapie
ou chimiothérapie.
L’élément radioactif utilisé est L’IRIDIUM 192.
L’IRIDIUM 192 se présente sous la forme de fins fils de platine de couleur argentée contenus
dans des gaines métalliques ou plastiques, maintenus au niveau de la peau par des pressions
(Mario gallot) ou bien par un appareillage appelé “Applicateur de Kielling” (gouttière
métallique).
DUREE DU TRAITEMENT : de 24 heures à 5 jours
A quel type de pathologie cela s’adresse t-il ?
Lésions de cancers ORL (langue, joue, amygdale…)
Lésions de cancers de la peau radiosensible (visage)
Cancers du sein (ou complément à la radiothérapie)
Cancers de la vulve, vagin et anorectal
Prise en charge IDE à l’arrivée dans le service
Accueil et interrogatoire d’entrée durant lequel on pratique une évaluation des pré requis sur le
traitement et sur l ’hospitalisation.
Pendant l’hospitalisation
Après son passage au bloc et en salle de réveil, le patient est dirigé vers le service de
radiothérapie pour une simulation où sera calculée la dosimétrie du traitement à administrer.
Le patient une fois chargé réintègre sa chambre.
Prise en charge infirmière après chargement
Compte tenu du caractère invasif d’un tel traitement il faut :
a) Installer le patient de façon très confortable
b) Surveiller l’état général.
c) Evaluer la douleur
d) Vérifier l’intégrité du système mis en place (applicateur de kielling,
gallot…).
mario-
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Selon la localisation
Prise en charge psychologique
Les visites étant strictement interdites, nous devons faire ressentir au patient notre présence, notre
écoute et nous rendre disponible dans la mesure du possible, en tenant compte des règles de
radio protection (distance, temps, écran).
BUT : RENDRE L’ISOLEMENT MOINS PESANT
Le jour de la sortie
Délivrance du patient effectuée par le médecin radiothérapeute,
préparation du chariot (voir protocole),
Dès que le dispositif radioactif est retiré, disposé dans le container
et entreposé dans la gammathèque, le médecin prévient l’infirmière
afin de pratiquer une asepsie de la zone traitée et pansement
à l’éosine pour assécher la plaie,
Le médecin délivre une ordonnance pour des soins locaux
dispensés par une infirmière à domicile,
Programmation d’une nouvelle consultation médicale,
2 à 6 semaines après le traitement,
Expliquer au patient que rougeurs, sècheresses cutanées peuvent apparaitre.
Surtout lui annoncer que :
la radioactivité a cessé dès l’ablation du dispositif.
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La curiethérapie endo-cavitaire
Il s’agit d’un traitement à visée thérapeutique, qui suit la radiothérapie et précède la chirurgie.
Il peut également compléter une radiothérapie ou une chimiothérapie.
Durée du traitement :
de 20h à 5 jours (prescription du temps en minutes)
Il faut savoir que le traitement est interrompu dès qu’un membre de l’équipe para médicale
pénètre dans la chambre.
Quel type de pathologie cela s’adresse ?
Les cancers gynécologiques, essentiellement utérus et endomètre.
Composant radioactif utilisé : le CESIUM 137
Il se présente sous la forme de tiges métalliques souples numérotées dont l’extrêmité contient
l’élément radioactif (billes radioactives).
Elles sont conservées dans un Curiestock plombé et seront transférées dans un Curitron situé dans
la chambre par un injecteur automatique.
Lors du branchement, ces sources radioactives seront raccordées
à l’applicateur de Delouche situé dans l’utérus de la patiente
par l’intermédiaire de vecteur creux (cables).
Prise en charge infirmière
Dès l’arrivée :
la veille de l’intervention, après avoir passé
au préalable une consultation d’anesthésie générale,
accueil et installation de la patiente dans sa chambre,
explication en termes simples du déroulement
du traitement et des contraintes qui en découlent,
recueil de données selon besoins fondamentaux de Virginia Henderson
(surtout voir si la patiente présente des pathologies associées nécessitant
une surveillance rigoureuse de l’infirmière comme un diabète,
une hypertension…) et évaluation des prérequis,
Insister sur le fait que le personnel paramédical passera dans la chambre une dizaine de
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fois, au minimum, par jour,
Vérification du contenu du dossier médical et anesthésie (présence d’une prémedication),
Expliquer à la patiente qu’elle restera à jeun à partir de minuit j’usqu’au départ au bloc.
Dès le retour bloc
Installer la patiente,
Contrôle sur la feuille de liaison bloc des numéros des paramètres, du nombre de mèches
mytosilées à l’intérieur du vagin servant de contention de l’applicateur de DELOUCHE.
Autres risques
Douleur, Echelle Visuelle Analogique (évaluation 3 fois /24 h au minimum),
administration des antalgiques prescrits et surveillance de l’efficacité du traitement.
Diarrhées malgré le régime sans résidus strict une semaine
avant l’intervention et lavements évacuateurs 24h avant (dues à un traitement antérieur par
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radiothérapie); surveillance du transit, mettre un bassin à proximité et toilette stérile après chaque
selle (bien entendu vérifier sur le dossier infirmier la prescription d’un anti diarrhéique).
Prise en charge psychologique :
Eviter l’ISOLEMENT
La fin du traitement sera indiquée par un signal sonore provenant
du tableau de contrôle des lumieres se trouvant devant l’entrée
de la chambre.
La délivrance se fera dans la chambre de la patiente
par l’infirmière assistée de l’aide soignante
(cf protocole de délivrance des sources).
Le jour de la sortie
deux ordonnances médicales seront délivrées, l’une d’antalgiques (douleur) et d’ovules
(sècheresse vaginale) + matériels, l’autre pour la prescription de passage d’une infirmière
libérale,
le numéro de téléphone du service en cas de problème ou explications complémentaires,
rendez-vous en consultation externe avec le médecin radiothérapeute,
bien entendu, informer la patiente que la radioactivité a cessé dès la fin du traitement et la
possibilité de reprendre une vie amoureuse précoce afin d’éviter toute modification vaginale.
Risques, problèmes et diagnostics
infirmiers plus fréquemment rencontrés :
angoisse/anxiété liée au traitement invasif et à l’isolement,
syndrôme d’immobilité,
trouble de décubitus,
douleur,
risque de thrombose veineuse,
risque infectieux,
altération de l’image corporelle…
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