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Rapport 2ième trimestre 2013 sur la Surveillance Multilatérale/ CEDEAO CNC
RESUME
Au niveau mondial, l’activité économique a été marquée au deuxième
trimestre 2013 par une croissance économique différenciée et globalement
inférieure au potentiel. Selon les dernières estimations du FMI, le produit
intérieur mondial n’augmenterait que de 3,1% en 2013, soit au même niveau
que l’année précédente, contre 3,9% en 2011.
Au plan interne, l’activité économique, mesurée par l’indice général
d’activité, s’est confortée de 2,1% par rapport au premier trimestre de 2013.
Cette évolution est imputable notamment au dynamisme de l’activité dans les
secteurs primaire, et tertiaire En glissement annuel, l’activité s’est renforcée
de 5,2% à la faveur du bon comportement des activités primaires et tertiaires
ainsi que des taxes sur biens et services, atténuée par les contreperformances
des activités industrielles.
L’inflation mesurée par l’indice harmonisé des prix à la consommation
(IHPC) est ressortie en baisse de 0,2% au cours du second trimestre 2013.
Cette baisse est imputable principalement aux produits alimentaires et
boissons non alcoolisées (-2,2%), à la communication (-2,6%), et aux articles
d’habillement et chaussures (-0,2%). Ce repli a toutefois été atténué par la
hausse du prix des « services de restauration et hôtel » (+1,2%) et de santé
(+0,5%).
En termes de compétitivité-prix, l’économie sénégalaise a enregistré
des gains de 1,6 % en variation trimestrielle. Cette situation reflète le
différentiel d’inflation favorable (-1,9%) atténué, toutefois, par une
appréciation de la monnaie nationale (+0,3%) vis-à-vis de celle de ses
partenaires. En glissement annuel, des gains de compétitivité de 0,2 % sont
relevés en liaison avec le différentiel d’inflation favorable (-2,8%) amoindri par
l’appréciation du franc CFA (+2,6%).
Concernant les finances publiques, l’exécution budgétaire au cours du
premier semestre de l’année 2013 a été caractérisée par un repli des
recouvrements associé à un accroissement modéré des dépenses publiques. Au
total, le solde budgétaire global (dons compris) est évalué en déficit de 104
milliards contre un déficit de 82,3 milliards au premier semestre de 2012.
L’encours de la dette publique est estimé à 3120 milliards à fin juin
2013 contre 3107,7 milliards à fin mars 2013, dont 2308,6 milliards au titre de
la dette extérieure et 811,4 milliards au titre de la dette intérieure.
Les échanges commerciaux du Sénégal se sont caractérisés par une
hausse des exportations (+10,8 milliards) moins importante que celle des
importations (+68,7 milliards) en variation trimestrielle. Cette situation s’est
traduite par une détérioration de 57,9 milliards du déficit commercial qui s’est
établi à 407,3 milliards au deuxième trimestre de 2013 contre 349,4 au
premier trimestre de 2013.