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Histoire économique
Introduction
C’est au XVIe siècle que la science économique se développe. On voit apparaître des
ouvrages de réflexions économiques (ex : Jean Bodin : la monnaie 1596). Ce n’est qu’au
XVIIIe siècle que l’historien va analyser les faits grâce à l’économie.
Les fondateurs de l’économie : fr : Quesnay (physiocrate) (1774) et Adam Smith
(1790). La rupture entre l’histoire et l’économie va venir des économistes grâce à Ricardo
(libéral). On va donc assister à des réflexions économiques pures qui donneront naissance à de
nouvelles théories. Karl Marx (1883) : Il élabore une théorie ou les conflits politiques et les
histoires sont reliés. Cette version a été longtemps utilisée pour expliquer la Révolution
française. Cette vision est trop limitative et théorique. Pour les historiens, l’économie va
devenir un sujet d’étude de premier plan grâce à un courant historique appeler école des
annales. On considère que l’économie est un élément fondamental de la vie sociale. Avant, les
historiens s’attachaient à l’histoire événementielle. Mais désormais on va s’intéresser à
l’économie et à l’histoire des mentalités.
Cette école a pu changer d’objet d’étude grâce à des nouveaux documents. Après 1945
un nouveau courant apparaît aux USA : clinométrie. C’est une nouvelle approche historique
qui se dégage des approximations des historiens et qui utilise des données économiques. Il
faut donc des données chiffrées ce qui ne permet d’étudier que les périodes récentes.
Aujourd’hui on dit qu’il faut combiner l’histoire et l’approche mathématiques.
Les quatre grandes périodes :
- l’antiquité : 30 siècle avant JC à 476 après JC
- Le moyen age : 176-1492
- Temps moderne : 1492-1789
- Epoque contemporaine : 1789 à nos jours
Partie 1 : La France prè-industrielle
Les quatre dynasties royales qui se sont succédé en France sont
- Les Mérovingiens : 481-751 : Les Mérovingiens sont les descendants de roc, le
grand-père de Clovis ; Ils étaient très conquérants. Au fur et à mesure c’est le maire du
palais qui prend le pouvoir : Charles Martel.
- Les carolingiens 751-987 (carolingien : Charles Martel)
- Les Capétiens : 987 XVI
- Les Valois et les Bourbons
Section 1 : L’économie Franques
§1 : Le cadre géopolitique
A°) La population
1°) L’époque mérovingienne
Durant cette période, la Gaulle se dépeuple. Ce dépeuplement est dû aux vagues
d’invasions qui font des ravages comme celle des vandales, des Visigoths ou des Huns. Mais
au fur et à mesure, une fusion s’opère entre les populations barbares et les populations locales.
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Ce dépeuplement est aussi dû aux épidémies comme la peste, qui fera des ravages au VI ou la
lèpre. Au VII la population commence à augmenter grâce au retour de paix et d’une
meilleure économie.
2°) L’époque carolingienne
Il y a beaucoup d’espace vide, la population se concentre à certains endroits. Il y a une
expansion démographique due à la diminution des épidémies et des famines. On peut aussi
noter que l’église véhicule son modèle du mariage qui a pour but la procréation. Il y a une très
faible densité de population : 10 Hab. /km2 dans les zones incultes et 30 Hab. /Km2 dans les
zones cultivables.
À partir du IX siècle, les invasions reprennent ; cette fois ce sont les scandinaves : les
Vikings notamment. À la différence des précédentes invasions, il n’y a pas de fusion avec la
population locale.
Les invasions et les guerres civiles créent un climat de peur ce qui n’est pas propice à
l’augmentation de la population.
B°) L’espace
1°) L’organisation politique
Il n’y a pas d’unité territoriale car à chaque fois qu’un roi décède les territoires sont
coupés en nombre de parties égales au nombre de fils. Ces partages ne sont pas arbitraires, ils
sont géographiquement cohérents. Le royaume est plus idéologique que concret. Les
Carolingiens vont essayer d’unifier les territoires. Ce sera chose faite par Charlemagne en l’an
800 avec la restauration de l’empire.
2°) Les Manses.
Ce sont les biens des paysans. On y trouve la demeure des paysans avec de la vigne,
des près et des bois. C’est beaucoup plus modeste que dans la réserve. Parfois il y a des droits
d’usage de type communautaire qui permette aux paysans d’utiliser les terres communautaires
qui n’appartiennent pas à d’autres paysans. Ces droits permettent d’assurer leur survie. Il y a
deux types de manses :
- Manses dit « ingénvilles » : vient du mot ingénue (désigne la personne née de parent
libre). Ce sont les manses concéder à des personnes complètement libres
- Manses dit serviles : concéder à des gens asservis.
En Gaulle les manses ingenvilles sont les plus nombreuses. Les manses ingenuilles sont plus
grands et les services qui sont du au maître sont saisonnier. Les manses serviles sont plus
petites et les services du sont beaucoup plus lourds. À ces terres sont lier certaines obligations.
Les tenanciers doivent payer des redevances au maître. Ces redevances correspondent au prix
de la « location » de la terre, au prix des droits d’usage et au montant des anciens impôts. Le
montant de ces redevances est fixe et elles sont payées aussi en nature (pas d’argent). En
nature c’est-à-dire que les redevances vont prendre la forma d’un prélèvement sur la
production agricole, viticole, produit artisanaux et sur les bêtes. Ces redevances pèsent assez
lourd sur les épaules des paysans. Les paysans sont également tenus de rendre certain service
au maître. Ces services s’agissent de travaux manuels ou sous forme de transport de biens ou
de denrée. Tous ces services sont réalisés de manière gratuite.
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Les manses sont à la fois des unités d’exploitation de la terre mais ce sont aussi des
unités fiscales. Ils servent de socles pour déterminer tout ce qui est au maître. Elles ont
subsisté jusqu’au XII. A partir de la, les manses laissent place à d’autres formes de tenures.
C°) L’administration de la villa.
1°) Domaines royaux et ecclésiastiques
Il y a une gestion directe ou par l’intermédiaire de régisseurs. Il y a une organisation
un peu plus complexe. Dans les domaines royaux, chaque domaine est gouverné par un maire.
Elles sont regroupées et forme une circonscription les fiscus. À la tête de chaque fiscus il y a
un administrateur. Il administre au nom du roi et dispose donc de pouvoir assez étendu. Les
très grandes abbayes laisse la gestion de leurs domaines à un maire. C’est un clerc qui chapote
plusieurs domaines. Ce sont ensuite plusieurs moines qui vont contrôler l’ensemble.
2°) La villa une économie autarcique
On pensait avant que la villa fonctionnât renfermer sur elle-même de manière
autonome, mais ont c’est aperçu que ce n’était pas le cas car il y a toujours des services de
transport qui sont mentionner. Ce sont les services de charroi. Les distances parcourues sont
en moyenne de 80 à 100 kilomètres. Les grands propriétaires avaient de nombreux domaines,
on sait qu’il voulait se procurer d’autres domaines dans d’autres régions afin de pouvoir
acquérir d’autre denrée. Il fallait donc les transportées entre les domaines.
Ex : Abbaye de saint Denis qui produisait du vin. Elle possédait des domaine en Provence afin
d’avoir de l’huile et n Flandres afin de se procurer des tissus.
Les domaines ne sont dons pas en autarcie. Mais ce sont surtout les abbayes qui
fonctionnent de cette manière.
Les seigneurs laïcs ont tendance à voyager entre les domaines qu’ils contrôlent. Ils
consomment donc sur place au lieu de faire amener les denrées jusqu'à eux. Il faillit
également écouler le surplus. Ceci permettait de ce procurer du numéraire. Les abbayes sont
assez prospères grâce à ce système. L’économie domaniale débouche sur une économie
d’échange.
3°) Les échanges à l’époque Franques.
A°) Le commerce
Les ventes ne concernent que les excédents. On ne cherche pas à produire plus que
nécessaire et on essaie de consommer sur place car on a beaucoup de mal à conserver les
denrées. On se ne déplace pas sans danger à causes des barbares. Donc les biens échangés
sont peu nombreux, mais on sait qu’ils continus à circuler même à l’époque mérovingienne.
Les gestionnaires des villae font du commerce pour ce procurer des produit absent du
domaine comme du vin, de l’huile et du sel qui sert à conserver les aliments. Les citadins
achètent tout ce qui est produit dans la villa. Il y a trois types d’acheteur : les propriétaire, les
citadins et les paysans. A l’époque mérovingienne subsistent certaines régions avec une
activité commerciale assez dense. Les objets artisanaux et les produits alimentaires circulent
par le commerce ainsi que les armes. Les vêtements aussi circulent beaucoup grâce au
commerce. La Provence et l’écosse sont des régions particulièrement productrice de tissus.
Ces régions vendent l’essentiel de leur production au niveau locale mais également à
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l’extérieur du royaume. Certain vendent leurs services comme les orfèvres, des charpentiers et
des Tisserant. Tout ceci concerne les surplus.
B°) Les lieux d’échange
Les deux principaux lieux d’échanges sont les marchés et les foires et en petite
quantité dans les échoppes. Il faut une autorisation écrite du roi pour organiser une foire car il
appartient aux agents du roi d’assurer la sécurité sur les marchés, ceci inclus le règlement de
litige et la perception des taxes. Aux 9 et 10 siècles, on constate qu’il y a une augmentation
du nombre de foire. C’est donc les signes d’un accroissement du volume des échanges. Le roi
concède le pouvoir d’autoriser les foires ainsi que de percevoir des taxes à des seigneurs.
Il y a des foires extrêmement connues comme Saint Denis et Arles. On remarque qu’elles sont
situées sur de grands axes commerciaux.
À l’époque Franques il y a très peu de marchant car ce sont les paysans ou les
propriétaires qui vendent directement. Ils en existent, mais ils se spécialisent dans les ventes
interrégionales. Certains sont même spécialisés dans le commerce de produits de luxe comme
la soie et les épices. Le commerce se maintient pendant la période franque bien qu’il soit
réduit.
C°) Les moyens d’échanges.
1°) La monnaie
Le rôle de la monnaie décline entre les 5 et 10 siècles. L’unité monétaire est le sou
d’or. Au départ les Mérovingiens utilisent la méthode du bimétallisme (argent et bronze). La
valeur de la monnaie va diminuer ainsi que la quantité. Ce déclin peut expliquer par différents
facteurs :
-la frappe de la monnaie n’est plus ne monopole du roi mais devient accessible aux personnes
privés (les grands seigneurs et les grandes abbaye ont se privilèges de même que de grand
seigneur laïcs) Ils 800 atelier monétaire, ceci conduit à une disparité de la monnaie. Les titres
monétaire varient d’un atelier à l’autre ce qui mène au déclin.
- L’or disparaît entre le 5 et le 7 siècle en occident sauf en Italie. Il n’y a plus d’or car
les gens thésaurisent l’or dans des réserves sous toutes ses formes. Tous les puissants
veulent conserver les métaux précieux. Cette disparition est aussi favorisée par les
tribus à payer aux envahisseurs (Sarrasins, Hongrois, Scandinaves, Normands)
Ces différents facteurs font qu’il y a une pénurie générale d’or en occidents. Les pièces
circulent beaucoup moins, mais elle reste la valeur de référence. Les échanges courants sont
réalisé par les quelques pièce qui reste en circulation, les autres achats sont effectués grâce au
troc. Lorsque les carolingiennes arrivées au pouvoir ils veulent améliorer la situation et vont
instituer le monométallisme (l’argent). Ils vont créer de nouvelles monnaie de référence : la
livre d’argent. Elle est subdivisée en denier, en obole et en Picte. Le système était très
compliquer car les pièce avait différente fonction. La livre était une monnaie comptable et
aussi une référence de poids. Le sou restait encore très utilisé. Il instaure aussi le retour le
monopole régalien de frappe de la monnaie. Mais les rois carolingiens ne réussirent pas à
rétablir ces monopôles. Il y a eut des concessions mais aussi de l’usurpation (certain seigneur
se donne le droit de battre la monnaie).
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Aux 9 siècles il y a des monnaies féodales. Pour les transactions importantes, on va
utiliser le payement en nature. La monnaie conserve un rôle important en théorie, mais elle
n’est plus utilisée.
2°) Le crédit
Il sera beaucoup utiliser pendant la période franque. À Rome, on appelle l’usure :
l’intérêt d capital prêter. Maintenant ce sont les intérêts quand ils sont excessifs. L’église va
condamner le près avec intérêt. Elle va se baser sur un texte biblique. Pendant tout le moyen
age, elle va répéter cette interdiction mais elle s’attachera surtout à contrôler les clercs. Cette
pratique reste donc à peu près légale pour le simple croyant.
Charlemagne prend des mesures qui interdisent le prêt à intérêt de manière générale et
pour tout le monde. Est considérer comme usure tout intérêt demander. Le pouvoir royal
répète cette interdiction. L’interdiction est sanctionnée. Le contrevenant est passible d’une
amande. Après Charlemagne continu à interdire le près avec intérêt. Mais la réalité est
différente, cette interdiction va rester lettre morte. Le prêt à intérêt va rester d’actualiser mais
ceci se fait de manière détourné et discrète. Il est communément pratiqué car l’on manque de
monnaie. L’épargne est également interdite.
Section 2 : L’économie féodale (10ème au 13ème siècle)
À la fin de l’empire carolingien, le territoire commence à ce disloquer e principautés
(le Flandre et la Normandie). La dislocation s’est poursuivit avec l’apparition des compté qui
sont devenues autonomes. Elle est avant des zones administrative qui étaient confié à des
agents du rois : les comptes. Peu à peu ils ont proclamé leur pouvoir héréditaire. : Ex : compte
d’engoue. On voit aussi l’apparition des seigneuries, les comptés eux même se sont disloquer.
Le plein épanouissement des seigneuries est entre le 10ème et 11ème siècle. L’autorité se fait
maintenant au niveau local avec les Chatelins. Ce sont eux qui possèdent le pouvoir de levée
des impôts et de justice. L’autorité politique est redistribuée de manière la plus apte à protéger
les populations des barbares.
L’ensemble de société est structuré autour de la vassalité et des fiefs. Les fiefs ne
concernent que les nobles, les paysans sont exclus des fiefs. L’entré en vassalité est célébré
par une cérémonie. Le vassal s’engage à ne pas rentrer en conflit avec lui. Le seigneur lui
donne un fief. Le vassal va devoir lui apporter une aide militaire et financière. Il devra
également le conseiller (justice). La société est également divisée en ordre (groupe auquel
sont rattachés des statuts particuliers). Le premier ordre est l’église, vient ensuite ceux qui
combattent : les nobles, ils protège le peuple et le dernière ordre sont les paysans, ils doivent
nourrir les 2 autres ordre. Il doit y avoir une harmonie entre les 3 ordres. Au milieu de cette
société, il y a le roi. Il a un privilège du fait que c’est le seul seigneur à être sacré. Il va être au
dessus des autres car il est sacré. Pendant toute cette période la royauté va reconstruire sont
pouvoir. Le roi va contrôler la féodalité, il va se dégager du pouvoir spirituel et il va
également créer une administration qui va lui permettre de gérer son territoire.
§ 1 Les facteur de la croissance10 ème 13 ème croissance
La croissance démarre au milieu du Xème siècle. Elle est facilitée par la fin des invasions.
Elle va se manifester autant sur le plan économique mais aussi sur le plan démographique.
A°) L’expansion démographique et territoriale.
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