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Congar Myriam et Méleu Audrey
17/11/2010
physiologie, neurophysiologie, Paul Sauleau
poly sur le réseau
NEUROPYSIOLOGIE
IV-Le système moteur
3-les voies de projection
A-Les efférences motrices du cortex moteur
Les efférences du cortex moteur
(image IRM qui permet de voir les structures qui ont la même orientation : c’est une tractographie)
Schéma important !
La voie 1 : projection de droite à gauche : aires motrices controlatérales via le corps calleux
La voie 2 : trajet vers les noyaux gris centraux
La voie 3 : projection directe vers la moelle via le faisceau cortico-spinal
La voie 4 : noyaux moteurs du tronc cérébral via le faisceau cortico-bulbaire
La voie 5 : relais au niveau des noyaux du tronc cérébral (dont la substance réticulée et les noyaux
vestibulaires) puis va vers la moelle ou le cervelet
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-On parle généralement de :
Système pyramidal : pour les projections directes (faisceau cortico-spinal)
Système extrapyramidal : pour les circuits des noyaux gris centraux (le syndrome de
parkinson correspond à une atteinte extra pyramidale)
Projections indirectes : pour les relais par le tronc cérébral
(remarque : c’est différent de la description anatomique pure : les projections indirectes
appartiennent normalement au système extra pyramidal mais ici on les considère séparément)
-Les voies extra pyramidales correspondent aux voies de motricité involontaire impliquée dans :
Les mouvements automatiques associés (ex : positionnement des bras pour la
préhension) ou non (ex : la marche) dans les mouvements volontaires
Les mouvements réflexes
Le contrôle du tonus musculaire
Le système pyramidal
Les voies pyramidales passent par les pyramides bulbaires (qui sont antérieur dans le tronc
cérébral), d’où leur nom.
Elles n’existent que chez le raton-laveur, le singe et l’homme : animaux qui peuvent utiliser
leurs mains et réaliser des mouvements précis
Elles ne sont matures que vers 7-8 ans. Avant, les fibres existent mais ne sont pas
fonctionnelles. Ceci explique pourquoi le nourrisson n’arrive pas à attraper les objets, puis les
attrapes à pleine mains (avec la paume) avant de parvenir à utiliser ses doigts (faire une pince avec
le pouce et l’index).
Le cortex moteur primaire (où il y a le premier moto-neurone) et les aires pré-motrices
influencent directement :
Les circuits spinaux via le faisceau cortico-spinal (si le 2eme moto-neurone est dans la
moelle) : contrôle des muscles des membres
Les circuits moteurs du tronc cérébral via le faisceau cortico-bulbaire (si 2eme moto-
neurone dans le tronc cérébral) : contrôle des muscles de la face
Le système pyramidal sert au contrôle des mouvements fins, il réalise un contrôle individualisé
des groupes musculaires au niveau :
Des doigts et des mains (moelle)
Des muscles de la face inférieure et de la langue (tronc cérébral)
Faisceaux cortico-spinal et cortico-bulbaire
Ils traversent la capsule interne au niveau du bras postérieur qui contiendra donc des axones :
Issus du cortex moteur primaire (30%)
Issus du cortex pré-moteur (30%) = aire prémotrice + aire motrice supplémentaire
Se projetant sur le cortex somesthésique (40%)
Puis ces deux faisceaux iront dans le pédoncule cérébral (à la base du mésencéphale). Jusque là, les
fibres étaient très groupées, mais quand elles arrivent au niveau du pont elles se dispersent parmi
les fibres transversales et les noyaux du pont.
Faisceau cotico-spinal
80% des fibres croisent la ligne médiale à la partie inférieur du bulbe = décussation bulbaire
Cela permet de localiser le niveau d’atteinte :
- si atteinte médullaire droite : déficit droit
- si atteinte du tronc cérébral droit : déficit gauche
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Ces fibres se retrouvent en latéral dans la moelle : faisceau cortico-spinal latéral, c’est un
contingent controlatéral.
Ces fibres sont destinées aux mouvements fins des doigts et des mains
20% des fibres ne croisent pas la ligne médiale, descendent dans la moelle dans le cordon
ventral ipsilatéral : faisceau cortico-spinal ventral, c’est un contingent homolatéral. Les projections
de cette voie sont bilatérales.
Ces fibres sont destinées au contrôle de la musculature axiale (muscles de la nuque et du tronc) et
de la musculature proximale des membres (=ceinture). Elles contribuent particulièrement au
maintient de la posture et de l’équilibre.
Les axones se terminent principalement sur les interneurones médullaires qui peuvent
légèrement moduler le circuit. Cela concerne les axones de la musculature axiale et de la région
proximale des membres.
Au niveau du renflement médullaires cervical qui correspond aux relais destiné aux doigts et
aux mains, un nombre important de fibres cortico-spinales se terminent directement au contact du
motoneurone de la corne ventrale : ainsi il y a une liaison directe entre le cortex moteur et la
commande de la contraction musculaire (sans modulation spinale) ce qui permet au contrôle plus
précis des mouvement des doigts.
Faisceau cortico-bulbaire
Sert au contrôle des muscles de la tête et du cou (+ du trapèze)
Est parallèle au faisceau cortico-spinal (avec aussi au faisceau qui croise et un qui se projette
des deux côtés)
Innerve les motoneurones des nerfs crâniens
Selon les noyaux, les axones se finissent de manière controlatérale, ipsilatérale ou bilatérale (le
plus souvent)
Projection controlatéral : noyau de l’hypoglosse (N XII : langue) et partie inférieure du
noyau facial (N VII : musculature de la face inférieure). Le contrôle est plus fin, les
mouvement sont plus complexes (ex : parole)
Projections bilatérales : autres noyaux moteurs (ex : noyau trigéminal : N V, noyau du X,
noyau du IX), surtout pour les muscles profonds dont le contrôle est moins fin.
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Pathologie :
- Un accident vasculaire cortical (atteinte centrale) va provoquer une hémiplégie et une
paralysie faciale controlatérale (hémiplégie). La paralysie faciale inférieure sera plus
importante puisqu’elle est innervée de manière controlatérale (dépend que d’un cortex),
alors que la partie supérieure de la face sera moins atteinte : elle est innervée de manière
bilatéral donc le coté non touché va compenser.
- Si l’atteint faciale est complète, l’origine n’est pas corticale mais périphérique (atteinte du
N VII).
b-Les efférentes motrices du tronc cérébral
Rôle moteur du tronc cérébral
Intervient surtout sur :
La posture
Les mouvements oculaires
La locomotion (la marche)
Efférences motrices du tronc cérébral
Le TC sert à orienter le corps, les yeux, la tête et à contrôler l’équilibre et la posture par action sur :
les muscles axiaux du tronc et les muscles proximaux des membres (=ceinture)
les reflex médullaires : c’est la brique essentielle du mouvement
Il agit principalement par :
La formation réticulée = amas de neurones dans un treillis de fibres nerveuses, au centre du
TC, est divisé en noyaux réticulés protubérantiels et bulbaires
Le noyau vestibulaire : contrôle toutes les informations du vestibule (oreille interne)
Le tronc cérébrale, comme le cortex, intègre des informations sensorielles.
Ces structures intègrent les informations sensorielles : somesthésiques (=somatosensoriel :
toucher, proprioception), vestibulaires et visuelles ; et elles relaient les informations issues du
cortex moteur vers :
La moelle via le faisceau cortico-vestibulo-spinal et cortico-réticulo-spinal
Le cervelet via la faisceau vestibulo-cerebelleux et réticulo-cerebelleux
Faisceau réticulo-spinal
Il est étagé dans le TC : bulbaire et protubérantiel.
Ces deux groupes ont des rôles antagonistes :
Le groupes protubérantiel excite les muscles antigravitaires (muscles de la colonne
vertébrale et muscles extenseurs proximaux des membres) (est plutôt antérieur dans la
moelle)
Le groupe bulbaire inhibe ces muscles (plutôt latéral postérieur dans la moelle)
Les axones se projettent sur un interneurone dans la moelle
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En conditions normales les signaux corticaux activent le système réticulé bulbaire inhibiteur
permettant de contrebalancer les signaux excitateurs qui viennent de la protubérance.
Intérêt :
les muscles axiaux ne peuvent pas être excessivement contractés lors du maintient de la
posture
lorsqu’un mouvement est requis, il est parfois nécessaire de « libérer » certains muscles
axiaux qui empêchent la réalisation normale du mouvement. Les centres supérieurs de
l’encéphale excitent alors les noyaux réticulés bulbaires qui inhibent les muscles axiaux
dans certaines parties du corps. Ca permet de donner une souplesse au mouvement.
Ces deux systèmes collaborent, sous le contrôle des signaux issus du cortex et des autres
centres moteurs, au maintien du tonus contre la pesanteur et à l’inhibition de certain groupes
musculaires permettant de réaliser l’exécution de certaines tâches motrices.
Pathologie : Lors d’un accident vasculaire cérébral, on a une paralysie avec un bras fléchit et une
jambe tendue = spasticité, car l’information du cortex sur le bulbe est supprimée, on a donc un
excès de contraction (or les fléchisseurs sont plus puissants au niveau du bras et les extenseurs sont
plus puissants au niveau de la jambe). On a une perte du faisceau bulbaire inhibiteur.
Remarque : Quand la personne marche avec la jambe tendue, on dit qu’elle fait un « fauchage »
pour décrire sa marche.
Faisceau vestibulo-spinal
Les noyaux vestibulaires participent, en association avec les noyaux réticulés protubérantiels à
la stimulation des muscles antigarvitaires.
La fonction spécifique des noyaux vestibulaires et d’ajuster les stimulations des différents
muscles antigravitaires en fonction des informations sensorielles fournies par l’appareil
vestibulaire.
Les signaux issus du labyrinthe vestibulaire véhiculent des informations relatives à la position
et aux mouvement de la tête dans l’espace (informations statiques et dynamiques)
Rôle des projections motrices du TC
Le noyaux vestibulaire et la formation réticulée travaillent de concert pour assurer le maintien de la
posture face aux modifications de la stabilité du corps, dues à l’individu lui même ou à
l’environnement (causes internes ou externes au déséquilibre)é.
Deux mécanismes d’adaptation :
adaptations réactionnelles (perturbation inattendue) : réponse rétro-active
adaptations anticipées de la posture par rapport à un mouvement volontaire :
réponse pro-active
Lorsqu’on s’apprête à pousser une porte lourde, on se prépare avant l’action en adaptant sa posture, ce sont
des mécanismes autonomes. Seule une petite partie est volontaire (tourner la poignée et pousser la porte)
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