L`impact du rôle économique de l`Etat sur l`attractivité du territoire

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VIIe JOURNEES SCIENTIFIQUES DU RESEAU ANALYSE
ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT DE L’AUF SUR LE THEME
INSTITUTIONS ET DEVELOPPEMENT(PARIS, 6-7 SEPTEMBRE 2006)
« L’impact du rôle économique de l’Etat sur
l’attractivité du territoire des PVD : cas des pays
miniers et pétroliers d’Afrique centrale
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»
Par Théophile DZAKA-KIKOUTA, CREP/INICA
Maître - Assistant Cames, Faculté des Sciences Economiques
Université M. Ngouabi de Brazzaville (Congo-Brazzaville/RC)
Xavier BITEMO - NDIWULU, Doctorant
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
Université Kongo de Mbanza-Ngungu (Congo-Kinshasa/RDC)
Résumé : Ce papier vise à répondre à la question de savoir si l’intervention économique de l’Etat
reste pertinente aujourd’hui dans les PVD, d’Afrique surtout, en vue de l’attractivité du territoire via
notamment le développement des infrastructures économiques et sociales (IES), ainsi que la
promotion du capital social. On montre que l’intervention économique de l’Etat pour l’attractivité du
territoire sera dautant plus efficace que ledit Etat se rapproche du modèle de l’Etat développeur et
s’éloigne du modèle de l’Etat prédateur et rentier.
Au plan méthodologique, l’étude se réfère à la littérature disponible, en particulier la Nouvelle
Economie Géographique (NEG) sur l’attractivité du territoire en liaison avec l’intervention
économique de l’Etat . Une étude économétrique tente d’expliquer la dynamique des Investissements
Directs Etrangers(IDE),souvent effectués par les multinationales, par les variables liées au
développement des IES, à travers une comparaison entre les pays émergents d’Asie de l’Est et
d’Afrique australe d’une part, et de l’autre, les pays pétroliers et miniers d’Afrique centrale. Notre
hypothèse de recherche consiste à soutenir qu’un territoire est d’autant plus attractif vis-à-vis des
IDE que ceux-ci sont affectés à des secteurs diversifiés et porteurs(le secteur manufacturier et celui
des services) grâce notamment au rôle de l’Etat capitaliste développeur qui renvoie à des IES de
meilleure qualité et un niveau élevé de capital social qui correspond à des institutions de qualité. On
dégage en conclusion, pour les pays pétroliers et miniers d’Afrique centrale et d’ailleurs, les
enseignements de l’expérience de l’Etat capitaliste développeur d’Asie de l’Est et de rares pays
émergents d’Afrique qui sont aussi tributaires de la rente minière(Afrique du Sud, Botswana,…).
Mots clés : Attractivité du territoire, rôle économique de l’Etat, infrastructures économiques et
sociales, IDE, multinationales, Nouvelle Economie Géographique, Etat développeur, Etat prédateur,
capital social ,institutions de qualité, pays pétroliers et miniers d’Afrique centrale.
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Les auteurs remercient sincèrement les éminents membres du Comité scientifique du Réseau Analyse Economique et
Développement de l’AUF, d’avoir favorablement évalué ce papier en vue des 7emes Journées Scientifiques.
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INTRODUCTION
Dans « the Africa competitiveness Report 2004 », publié par le World Economic Forum, le
classement n’a retenu que 25 pays africains considérés comme les plus compétitifs(growth
competitiveness index), au regard des facteurs générateurs d’une croissance durable et qui
mettent l’accent sur l’environnement macroéconomique(macroeconomic environment
index), la qualité des institutions publiques(public institutions index), le niveau de la
technologie et des infrastructures(technology index). Dans ce classement, on ne retrouve que
dix pays pétroliers et miniers(Botswana, Afrique du Sud, Namibie, Ghana, Algérie, Nigéria,
Zambie, Cameroun, Angola et Tchad) dont à peine trois d’Afrique centrale. Ainsi les deux
Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale n’ont même pas été retenus par le World Economic
Forum. Le Botswana arrive en tête de ce classement parmi les pays africains(mais 36e sur 102
économies du monde examinées dans le Global competitiveness Report 2004), car il a
progressé dans tous les domaines, notamment la qualité de ses services publics, sauf dans
l’innovation, la Tunisie se classe 2e parmi les 25 pour les mêmes raisons que le Botswana et
dispose d’une bonne marge de progression dans le domaine de la technologie et des
infrastructures. L’Afrique du Sud se classe 3e, car ce pays domine tous les pays du Continent
en matière de technologie et d’infrastructures. On constate ainsi que la compétitivité et donc
l’attractivité des économies à l’échelle mondiale découlent largement du rôle économique de
l’Etat. En conséquence, ce papier vise à répondre à la question de savoir si l’intervention
économique de l’Etat reste pertinente aujourd’hui dans les PVD, d’Afrique surtout, en vue de
l’attractivité du territoire via notamment le développement des infrastructures économiques et
sociales(IES), ainsi que la promotion du capital social qui suppose la bonne qualité des
institutions. On montrera sur la base de l’approche conceptuelle et contradictoire de « l’Etat
développeur » versus « l’Etat prédateur », dans les PVD que l’expérience réussie des pays
émergents d’Asie de l’Est qui ont fondé leurs performances économiques sur une vision
stratégique du développement résultant de la conception institutionnaliste de l’Etat,
s’expliquerait à titre principal par un fort interventionniste économique de l’Etat, via surtout
la modernisation des IES ainsi que la promotion du capital social, d’où une forte attractivité
du territoire de ces pays en termes d’ IDE notamment, dans les secteurs porteurs pour les
multinationales, à savoir le secteur manufacturier et les services. Ceci s’est traduit par un
comportement de type « Etat capitaliste développeur » à l’inverse de la conception néo-
utilitaire de l’Etat qui caractérise la majorité des pays miniers et pétroliers d’Afrique. Il en est
résulté un faible développement des IES ainsi que le faible niveau de capital social et la très
faible diversification sectorielle de leur économie, du fait du comportement type « Etat
prédateur » et rentier. Dès lors, le territoire de ces pays reste peu attractif vis-à-vis des IDE
pour les secteurs porteurs, les Multinationales n’y étant attirées, pour l’essentiel, que par le
secteur des industries extractives, spécialement les matières primaires stratégiques (pétrole,
diamant, or, coltan, uranium)
Au plan méthodologique, notre étude se réfère à la littérature disponible, en particulier la
Nouvelle Economie Géographique (NEG) sur l’attractivité du territoire en liaison avec
l’intervention économique de l’Etat ; l’attractivité du territoire étant appréhendée au sens
large comme la capacité d’un territoire à attirer et maintenir des ressources, qu’elles soient
humaines, financières ou technologiques. Une étude économétrique tente d’expliquer la
dynamique de l’IDE par les variables liées au développement des IES, à travers une
comparaison entre les pays émergents d’Asie de l’Est et d’Afrique australe d’une part, et de
l’autre, les pays pétroliers et miniers d’Afrique centrale. Notre hypothèse de recherche
consiste à soutenir qu’un territoire est d’autant plus attractif vis-à-vis des IDE que ceux-ci
sont affectés à des secteurs diversifiés et porteurs grâce notamment au rôle de l’Etat
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capitaliste développeur ou « Etat industrialisant » qui renvoie à des IES de meilleure qualité
et un niveau élevé de capital social. Ainsi notre démarche est structurée en deux parties :
d’abord nous analysons au plan théorique, les deux comportements type de l’Etat en contexte
africain et asiatique pour en déduire les politiques publiques vis-à-vis de l’attractivité du
territoire ; ensuite, au plan empirique, une étude économétrique basée en particulier sur la
méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) tente une vérification visant à montrer,
l’importance du rôle économique de l’Etat, à travers le développement des infrastructures de
base et du capital humain, dans la capacité des territoires à attirer les IDE .
I–L’ETAT PREDATEUR VERSUS L’ ETAT DEVELOPPEUR DANS LES PVD
Cette partie expose d’abord les deux comportements économiques type de l’Etat en contexte
asiatique et africain, puis analyse les politiques publiques pour l’attractivité du territoire
1.1. Deux visions du rôle économique de l’Etat : néo-utilitaire et institutionnaliste
Dans le cadre du comportement prédateur et rentier de l’Etat, sans vision stratégique du
développement, comme c’est souvent le cas dans les pays pétroliers et miniers d’Afrique,
l’arbitraire et le traditionalisme ont retardé le développement capitaliste et les relations ont eu
tendance à dominer les comportements des administrateurs publics : tous les services publics
étant à vendre, jusqu’à la libération des prisonniers. Ceci est conforme, comme le souligne
Evans(1982, 1995), à la vision « néo-utilitaire » de l’Etat qui va se consacrer à la recherche de
rentes et offrir surtout des opportunités aux groupes d’intérêt et aux fonctionnaires de
s’enrichir au détriment du bien être collectif. Une telle conception est ainsi favorable à un rôle
économique minimal de l’Etat centré sur la protection des droits individuels de personnes et
de la propriété ainsi que sur le respect des contrats. Dans ces conditions, souligne cet auteur,
l’imprévisibilité de l’Etat a rendu les investissements et le développement d’une véritable
bourgeoisie impossibles ; contrairement à la conception institutionnaliste de l’Etat au sens des
critères de Weber, Gerschenkron et Hirschman qui suppose l’existence d’une
complémentarité entre les structures de l’Etat et l’échange de marché en particulier dans le
processus d’industrialisation, laquelle conception renvoie à l’Etat développeur (developmental
state), caractéristique des pays émergents d’Asie de l’Est. S’agissant des pays exportateurs de
pétrole, Collier et Hoeffler (2005) montrent que les PVD riches en pétrole se prêtent mal à la
compétition électorale sauf si celle-ci s’accompagne de mécanismes de contrôles de l’exercice
du pouvoir (système de contre pouvoirs) particulièrement solides ; ce qui n’est pas le cas dans
la majorité des pays riches en pétrole, d’où leur recours au clientélisme comme principal
mode d’accession au pouvoir et de son exercice ainsi que leur propension à être des régimes
politiques autoritaires. Dans ce sens, de la typologie des cinq régimes politiques (autocraties
prédatrices comme la majorité des pays africains du golfe de guinée; autocraties réformistes
comme le Nigeria et l’Indonésie; autocraties paternalistes comme la plupart des monarchies
du golfe tels que l’Arabie Saoudite, Koweit, Quatar ; démocraties fractionnelles comme
l’Equateur, le Venezuela et la Colombie ; démocraties avancées comme la Norvège) à
laquelle se réfèrent Eifert et al.(2003), l’on retiendra que les « autocraties prédatrices » ne font
face qu’à peu de contraintes étatiques et l’exploitation des ressources publiques et privées
s’opère au seul profit d’un noyau de l’élite dont les pratiques prédatrices sont
institutionnalisées. En effet, les régimes politiques de type autocraties prédatrices,
contrairement aux quatre autres types de régimes, manquent de vision à long terme et ont
tendance à privilégier le court terme dans la gestion des revenus émanant des ressources
pétrolières, se caractérisent par une instabilité politique, le manque de transparence, la
corruption, une faible compétitivi de l’économie et des coûts élevés de transactions ainsi
qu’une absence de diversification du secteur non pétrolier de l’économie nationale.
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Or, contrairement au consensus de Washington qui a soutenu la conception de l’Etat
minimaliste ayant prévalu dans les années 80, sous la contrainte de l’ajustement structurel,
et comme l’a reconnu même la Banque mondiale en 1997 dans son rapport annuel « l’Etat
dans un monde en évolution » en relevant que « l’Etat a mieux fonctionné en Asie de l’Est
qu’en Afrique…, dans la plupart des pays africains, une réforme totale des mécanismes de
l’Etat s’impose afin qu’ils fournissent des services publics de qualité et facilitent l’activité
privée ». Dès lors, on est d’avis avec le Ministre des Finances d’Afrique du Sud, qui a relevé
que l’Etat, dans la majorité des pays africains, a besoin de fournir des services publics de
qualité : par une régulation effective des secteurs clés tels que le transport, les
télécommunications ; par des politiques d’encouragement de l’innovation et de
développement du capital social ; par la mise en œuvre d’institutions publiques susceptibles
de contribuer à la réduction des coûts de transaction dans une économie de marché,
notamment à travers les dépenses sociales (Manuel, 2003).
En revanche, de nombreux travaux sur la réussite économique des pays émergents d’Asie de
l’Est(Judet 1981, 2000 ; Dzaka 1985 ; Balassa 1988, Hugon 1998…etc) soulignent, à travers
une conception institutionnaliste de l’Etat, le rôle catalyseur de l’Etat en osmose avec le
capital privé national ; ceci grâce à une vision stratégique de la part des pouvoirs publics en
vue de définir et créer un environnement nécessaire à la croissance économique. Il en est
résulté l’émergence d’un Etat capitaliste développeur (capitalist developmental state) dont la
principale force repose sur la collaboration entre la bureaucratie et les entreprises. L’Etat ne
donne pas d’ordre, mais il suggère et influence à travers un système de « l’administrative
guidance », sous formes de recommandations informelles, rarement écrites, ce qui exige que
les contacts étroits soient maintenus entre l’administration et les entreprises. Les entreprises
qui répondent à ces signaux sont davantage assurées d’avantages divers(Judet 2000, p.3). Le
rôle catalyseur de l’Etat dans le processus de développement s’est traduit par un fort
interventionnisme économique, d’où le développement des politiques macroéconomiques
tendant à renforcer : la capacité individuelle(développement des ressources humaines), les
capacités dans le secteur public (d’où l’amélioration de l’efficacité institutionnelle et le
développement des IES), les capacités dans le secteur privé( d’où l’appui à l’efficacité des
entreprises privées et la promotion des capacités au sein de la population active) et d’une
politique sociale qui ont engendré le « capitalisme autoritaire d’Etat ». Il en est résulté
notamment, non seulement le développement des infrastructures productives et sociales de
qualité, mais aussi en tant qu’Etat entrepreneur, le développement des industries lourdes et les
activités de haute technologie comme dans la filière électronique. Par ailleurs, ce qui
distingue l’Etat développeur (Developmental state) caractéristique des pays émergents d’Asie
et de rares pays africains, comme l’Afrique du sud
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est que d’une part, l’Etat est la locomotive
du développement, via notamment le processus d’industrialisation ; d’autre part, cet Etat est
capable de mobiliser la nation autour du développement au sein du système capitaliste, en ce
sens que le marché est le meilleur mécanisme pour atteindre ces objectifs et non la
planification centralisée comme dans les ex- Etats socialistes de type léniniste(Johnson 1999,
p.53). En conséquence, pour l’essentiel le concept d’Etat développeur s’oppose au consensus
de Washington qui recommande la non intervention directe de l’Etat dans la structure de la
production et de la propriété à travers les dix principes de politique économique qu’engendre
cette doctrine
3
. De ce qui précède, il ressort que l’intervention économique de l’Etat pour
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Voir ANC(2005), A developmental State for South Africa? Discussion paper for the 2005 Central Committee.
3
Ces dix principes sont : 1) Discipline budgétaire : les déficits publics n’engendrent qu’inflation et fuite de capitaux ; 2)
Réforme fiscale : l’assiette des impôts et taxes doit être élargie et les taux marginaux modérés ; 3) Politiques monétaires
conduisant à des taux d’intérêt à court terme rémunérateurs en termes réels ; 4) Taux de change : ils doivent être compétitifs
5
l’attractivité du territoire sera d’autant plus efficace que cet l’Etat se rapproche du modèle de
l’Etat développeur et s’éloigne du modèle de l’Etat prédateur et rentier.
1.2. Attractivité du territoire et intervention économique de l’Etat
Le concept d’attractivité du territoire indique généralement la capacité de celui-ci à attirer et
retenir les entreprises tant nationales qu’étrangères. Le territoire au sens de l’économie
régionale peut renvoyer à la ville, la région, la nation ou une zone économique comme la
CEMAC ou la CEEAC. Ainsi, entre autres, Coeuré et Rabaud (2003) définissent l’attractivité
comme « la capacité d’un pays à attirer et retenir les entreprises ». Pour Mouriaux (2004 p.
34), « l’attractivité d’un territoire est la capacité à y attirer et y retenir les activités à contenu
élevé en travail très qualifié ». Enfin, selon Lamarche (2003 p.3), « la notion d’attractivité
indique la capacité d’un territoire à attirer des investissements étrangers ». L’émergence du
concept d’attractivité fait suite à la crise de la logique d’aménagement du territoire et au
glissement de l’économie internationale vers l’économie industrielle, en effet comme le relève
Lamarche(2003), avec la construction de la notion d’avantages concurrentiels, Michael Porter
transfert aux territoires une logique industrielle de construction d’atouts dans une relation de
concurrence sur le marché. Les avantages ne sont plus donnés, ce sont des construits
politiques, au sens de politique publique et au sens de politique d’entreprise. Les FMN
acquièrent une place d’acteur prépondérant car elles décident des espaces investir ; leur
avantage concurrentiel résultera des avantages concurrentiels développés par les territoires.
L’on se réfère à deux cadres théoriques dans l’analyse économique de l’attractivité : la
nouvelle économie géographique(NEG) et l’économie industrielle. La NEG est une approche
qui s’est développée depuis les années 90(Baldwin et al 2003), vise à expliquer les choix de
localisation des activités dans une économie globalisée qui suppose l’échange généralisé des
biens et services ainsi que la mobilité des personnes. Dans ce contexte, la localisation des
activités n’est que partiellement dépendante de la dotation initiale en facteurs, elle est aussi
conditionnée par des effets d’agglomération. Pour les tenants de la NEG comme Krugman
(1991), la théorie de la localisation des industries repose sur l’idée que les choix
d’implantation résultent de deux types de forces antagonistes : a) les forces d’agglomération
qui incitent les entreprises à se concentrer géographiquement pour bénéficier d’économies
d’échelle et externes. Parmi celles-ci l’existence d’une zone à pouvoir d’achat élevé (effet
débouché) est un facteur important ; b) les forces de dispersion, qui favorisent la
dissémination des activités vu les contraintes de disponibilité des ressources naturelles et la
fixité de certains facteurs de production. En résumé, la NEG permet à la fois de mieux
comprendre le rôle des facteurs hors prix dans la compétitivité d’une nation et de rendre
compte de situations un ou plusieurs secteurs répartis auparavant entre plusieurs
économies se concentrent dans une seule. L’intérêt de cette approche est qu’elle intègre la
dissociation croissante entre ce qui concerne la compétitivité des territoires et qui a trait à
celle des firmes et évite ainsi une limite de l’approche de l’économie industrielle. Quant à
l’économie industrielle, elle explique les modes d’organisation et de développement des
entreprises. Elle apporte ainsi un éclairage complémentaire pour appréhender les choix de
localisation, vu que les ressorts de la compétitivité d’une firme ne sont pas uniquement liés
aux caractéristiques de son territoire d’élection, mais dépendent aussi des caractéristiques
et favoriser l’accumulation d’excédents commerciaux ; 5) Libéralisation des échanges : baisse des tarifs douaniers et des
protections non tarifaires ; 6) Améliorer l’attractivité du territoire pour les IDE ; 7) Privatiser : il est affirmé que seules les
entreprises privées sont efficaces ; 8) Supprimer les subventions publiques aux activités productives au profit d’un
redéploiement de l’Etat sur ses seules missions éducatives et sociales ; 9) Déréglementation : supprimer toutes les sources
institutionnelles de monopoles et de rentes et laisser les meilleurs bénéficier des profits qu’ils obtiennent ; 10) Promouvoir et
défendre les droits de propriété : importance de la propriété privée et de sa défense, nécessité d’un droit des affaires et d’une
justice économique indépendante.
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