Rapport élégant

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CANIVET Gaëtan
PELLETIER Philippe
Décembre 2004
CONCEPTION ET
REALISATION DES SYST EMES
ELECTRONIQUES
VCO CARRE
(OSCILLATEUR COMMAND E EN TENSION)
2ème année Filière Energie Série D
Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieur s Electriciens de Grenoble.
1.
CAHIER DES CHARGES ..................................................................................................................... 1
2.
DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT ........................................................................................ 1
3.
SHEMA DE PRINCIPE ......................................................................................................................... 2
4.
DIMENSIONNEMENT ......................................................................................................................... 3
4.1.
4.2.
4.3.
4.4.
5.
AIDE AU DIMENSIONNEMENT ............................................................................................................ 3
ETUDE DU GENERATEUR DE COURANT .............................................................................................. 3
ETUDE DE LA PARTIE COMPARATEUR ................................................................................................ 4
CAS DE LA DIODE .............................................................................................................................. 5
TESTS ...................................................................................................................................................... 5
5.1.
5.2.
GENERATEUR DE COURANT .............................................................................................................. 5
PARTIE COMPARATEUR ..................................................................................................................... 6
6.
REALISATION DU CIRCUIT IMPRIME .......................................................................................... 6
7.
PROBLEMES RENCONTRES ............................................................................................................. 7
8.
CONCLUSIONS ..................................................................................................................................... 7
Le but de ce projet est de concevoir un oscillateur commandé en tension permettant d’obtenir un
signal carré, de fréquence proportionnelle à une tension de commande.
Le principe de l’oscillateur commandé en tension repose sur la charge et la décharge à courant
constant (+I ou –I) d’un condensateur, générant de ce fait un signal triangulaire. La fréquence
d’oscillation est fixée par l’intermédiaire de l’amplitude du courant I. Le maintien du signal triangulaire
entre deux seuils (haut et bas) se fait par la commutation du courant injecté dans le condensateur (+I
ou –I).
1.
C A H I E R D E S C H A RG E S
Pour mener à bien ce projet, un cahier des charges nous est imposé dont les caractéristiques sont
les suivantes :
- Tension d’alimentation :
 Vpos = +15Volts
 Vneg = -15Volts
- Rapport fréquence / tension :
 10 kHz / Volts
- Linéarité meilleure que :
 1% de 30 mV à 3V
 20% de 3 mV à 30 mV
- Impédance d’entrée :
 ≈ 10 kΩ
2.
DESCRIPTION DU FONCT IONNEMENT
L’utilisateur désirant une certaine fréquence de sortie, applique en entrée de la carte VCO carré,
une tension adéquate, entre 3 mV et 3V, selon le rapport fréquence sur tension de 10 kHz / Volts.
Ainsi pour obtenir une fréquence de 10 kHz, l’utilisateur doit appliquer une tension d’entrée de 1 Volt.
Une fois cette tension appliquée, la partie Générateur de courant délivre un courant proportionnel à
cette tension d’entrée par l’intermédiaire de miroirs de courant I et 2I. Ce courant permettra de charger
ou de décharger le condensateur C selon l’état de la diode D1 (passante ou bloquée). La charge et la
décharge du condensateur permettent donc d’obtenir une tension triangulaire de fréquence
proportionnelle au courant donc à la tension d’entrée. Selon le potentiel aux bornes du condensateur,
un comparateur à hystérésis permet de délivrer un signal carré de fréquence identique au signal
triangulaire. En effet les seuils de basculement permettent de commander, grâce aux deux transistors
T2D et T2C, la mise de la sortie soit à 15V soit à la masse, mais également l’activation ou l’inhibition
du générateur –2I. Par ailleurs, il est possible de régler le gain du montage en agissant sur P1, mais
également l’offset de AO1 en jouant sur P2. Pour obtenir une bonne conversion il faut annuler la
tension aux bornes de R13 pour une entrée nulle en agissant sur le potentiomètre P2.
1
3.
SHEMA DE PRINCIPE
2
4.
DIMENSIONNEMENT
4.1. AIDE AU DIMENSIONNEMENT
La tension maximale aux bornes des résistances R12 à R16 est choisie la plus grande possible tout
en conservant une possibilité de réglage de P1.
L’oscillation de la tension aux bornes du condensateur C est comprise entre +7 et +8 Volts.
Le transistor T2-D contrôle le passage de +I à –I, alors que le transistor T2-C et la résistance R9
permettent d’obtenir un signal de sortie rectangulaire d’amplitude 15 Volts.
L’hystérésis du comparateur (COMP1-B) est contrôlée par R4 et R6.
4.2. ETUDE DU GENERATEUR DE COURANT
En entrée de notre montage, nous avons un pont de résistances constitué de deux résistances Rp
et R1, mais également d’un potentiomètre P1. Le cahier des charges nous impose une impédance
d’entrée de l’ordre de 10 kΩ. Ainsi, nous pouvons poser R p  1.2k R1  3.9k P1  5k . Les
résistances R p et R1 servent à corriger la linéarité.
L’amplificateur opérationnel OA1 fonctionne en linéaire et le rebouclage sur l’entrée inverseuse se
fait par l’intermédiaire de T1-B et T1-A. Le transistor T1-B permet d’amplifier le faible courant de
sortie de OA1 et de faire circuler le même courant dans T1-A et T2-B
Le potentiomètre P2 est destiné à régler l’offset de l’AOP. Les schémas d’exemples donnés dans la
documentation complète du LF356 conseillent de choisir P2=10 k.
Dans cette partie, nous disposons également de deux miroirs de courant servant de générateurs de
courants +I et +2I.
Le miroir de courant constitué des transistors T2-A et T2-B ainsi que des résistances R15 et R16
permet de délivrer un courant +I. L’autre miroir, qui absorbe -2I, est composé des transistors T1-A,
T1-B, T1-C et des résistances R12 à R14
Quel est le principe de fonctionnement d’un miroir de courant ?
Soit le montage ci contre, sur lequel nous avons le même courant qui
commande les deux bases des transistors, lesquels doivent être identiques
(par exemple appartenir au même boîtier), ainsi nous avons R1.I1  R2.I 2 .
Si les deux résistances R1 et R2 sont égales alors nous obtenons I1 = I2.
Dans notre montage, nous avons R12  R13  R14  R15  R16  1.47k ,
ce qui a pour effet d’avoir le même courant I R12  I R13  I R14  I R15  I R16  I . Par
ailleurs, ce courant n’est pas constant, puisqu’il dépend de la tension de commande. L’amplificateur
opérationnel OA1 fonctionne en régime linéaire ce qui entraîne V   V  avec V   R13.I . On a
donc I  E R13
Lorsque T2-D est bloqué par la partie comparateur, un courant 2I passe dans D1, le courant I permet
de décharger le condensateur C. Par contre, lorsque T2-D est saturé, le potentiel de la cathode de D1
est de Vpos, la diode ne peut donc pas conduire, un courant I permet de charger le condensateur C
3
D’après la partie “aide au dimensionnement”, nous savons que le condensateur doit de charger entre
+7 et +8 Volts. Or sur une demi-période, nous avons I  C.
comme I  E R13 alors nous avons C 
dV
Vinitial .I .t
, d’où C 
. Par ailleurs
dt
Vfinal
Vinitial .E.T
avec t  T 2 .
2.Vfinal.R13
Application numérique :
Le cas le plus défavorable sera pour E = Emax.
Vinitial = 7 Volts f=1/T = 30 kHz
Vfinal = 8 Volts R13 = 1.47 kΩ
d’où C  30nF  33nF en valeur normalisée
Emax = 3Volts
4 . 3 . E T U D E D E L A PA RT I E C O M PA R A T E U R
Dans cette partie, nous avons le transistor Q2 qui fonctionne en générateur de courant dont la
valeur est réglée par l’intermédiaire du pont R10 et R11, ainsi que de la résistance R2. En effet la
tension de l’entrée inverseuse de l’amplificateur opérationnel OA2 vaut V   R2 * I avec I le courant
d’émetteur du transistor Q2 et la tension de l’entrée non inverseuse vaut V   V pos
R10
.
R10  R11
De plus, en régime linéaire, nous avons V   V  donc nous trouvons la formule suivante:
R2 * I ds  V pos
R10
.
R10  R11
Par ailleurs, nous désirons obtenir une tension Vgs, aux bornes du transistor Q1, de -1 Volt. D’après la
documentation constructeur il faut un courant Ids de 6 mA pour obtenir Vgs =-1 Volt. Ce courant
étant réglé par les résistances R10, R11 et R2, nous obtenons de ce fait :
R2  1.2k
R10  10k
R11  10k
Le montage à base de LM311 est un comparateur à hystérésis possédant deux seuils de basculement
dépendant de la charge du condensateur à savoir Vseuils = Vc - Vgs. Ainsi les deux seuils sont
Vhaut = 9 Volts et Vbas = 8 Volts, puisque le condensateur se charge entre les valeurs de 7 et 8 Volts
et que Vgs vaut -1 Volt.
Le calcul des seuils s’effectue à partir des résistances R4, R6, R7 et R8. En effet, les résistances R7 et
R8 permettent de régler le milieu du cycle d’hystérésis, alors que les deux autres servent à déterminer
les seuils de basculement. Ce comparateur bascule lorsque V   V  avec :
V 
R4 *Vs  R6 *Vsm
R7
et V  
*Vpos .
R4  R6
R7  R8
Le milieu de la fenêtre se situe à 8.5 Volts alors que les seuils haut et bas se trouvent respectivement à
9 et 8 volts.
Les formules permettant de calculer les seuils sont :
R4  R4

Vsm  Vbas  V  * 1 
* V pos

R6  R6

R4 

Vsm  Vhaut  V  * 1 

R6 

4
Ainsi nous avons R4  1k R6  15k
R7  1.5k R8  1.2k
Les résistances R3 et R5 servent à fixer les courants de bases des transistors T2-C et T2-D, pour qu’ils
fonctionnent en saturés. La résistance R9 permet, elle de garantir 0V en sortie quand T2C est à l’état
ouvert. La commande de T2C et T2D permet le basculement de la tension de sortie et le changement
d’état du condensateur (charge ou décharge).
Les résistances R3 et R5 sont choisies très petites devant R4 et R6 pour ne pas influencer le
comportement du comparateur. Nous avons donc les valeurs suivantes
R3  1,5k R5  82 R9  1k
4.4. CAS DE LA DIODE
La diode D1 commute à la fréquence du signal de sortie. Cette fréquence doit pouvoir être de
30 KHz d’après le cahier des charges. Les deux diodes disponibles en stock sont la 1N4004 et la
1N4148.
1N4004
1N4148
Trr max
30 s
4 ns
Fréquence maximale
33.33 kHz
250 MHz
Type
Diode de redressement
Diode de signal
La fréquence maximale de commutation de la diode 1N4004 est trop juste, nous utilisons donc la
diode 1N4148 .
5.
TESTS
5.1. GENERATEUR DE COURANT
Une fois le montage câblé et l’offset de l’AO1 annulé à l’aide de P2 (V+=V-=0V => Vs=0), nous
avons vérifié le fonctionnement du montage en mesurant les courant délivrés par les générateurs I et
2I pour diverses tensions d’entrée.
Par la même occasion nous en avons profité pour régler le gain de l’AO1 à l'aide de P1 (I = 2 mA pour
Ve=3V).
Ensuite, nous avons mesuré les courants I et 2I grâce à deux ampèremètres, insérés aux
VPOS
points Ba et Bk afin de mesurer les courant Iba et Ibk. Les résistances de 270 fixent le
potentiel des deux points permettant d’obtenir la tension moyenne du condensateur, à
270
savoir 7.5V.
I
Ba
Bk
2.I
Nous avons mesuré les valeurs de courants suivantes :
A
A
270
Ve
I
2I
3 mV
3.13 A
6.11 A
10 mV
6.44 A
12.67 A
30 mV
16.06 A
31.56 A
5
100 mV
49.85 A
98.6 A
300 mV
147 A
288 A
1V
488 A
965 A
3V
1.45 mA
2.88 mA
5 . 2 . PA RT I E C O M PA R A T E U R
Après avoir vérifié que le générateur de courant débité bien un courant de 6mA, nous avons
mesuré la tension Vgs du transistor Q1. La tension mesurée ne correspondait pas avec celle désirée, et
en traçant la caractéristique Id en fonction de Vds, nous avons remarqué que le transistor devait avoir
un courant de 4 mA pour obtenir -1 Volts en Vgs. Nous avons donc recalculé nos résistances et avons
obtenue les valeurs suivantes : R2  870
R10  10k
R11  22k
Pour effectuer le test des seuils de basculement, nous avons placé sur la grille un signal triangulaire
variant de 7 à 8V. Nos seuils de basculement ne furent pas exactement les bons à cause de la tension
source-masse, et après calculs et tests, nous sommes arrivés aux valeurs suivantes :
R4  1k R6  27k R7  1k R8  620
Nous avons ensuite connecté les deux parties du montage, puis vérifié à nouveau le bon
fonctionnement du montage à savoir la tension créneau de sortie, ainsi que les valeurs des seuils.
Pour finir, nous avons réglé le gain de l’AOP1 avec les critères demandés (Ve=1V => f=10kHz) à
l’aide de P1. Nous avons alors annulé l’offset, en modifiant la position de P2, afin d’obtenir 10mV
pour 100hz. A la suite de cette modification, nous n’avions plus 10kHz pour 1V en entrée, nous avons
donc de nouveau réglé P1 pour être en conformité avec le cahier des charges.
Nous avons mesuré les valeurs de courants suivantes :
Ve
3 mV 10 mV 30 mV 100 mV 300 mV
1V
3V
F désirée (Hz)
30
100
300
1k
3k
10 k
30 k
F mesurée (Hz)
31
100.6
301
1.002k
3.01k
10.03k 30.09k
Linéarité (%)
3.33
0.6
0.33
0.2
0.33
0.3
0.3
6.
R E A L I S A T I O N D U C I RC U I T I M P R I M E
Pour réaliser le prototype, nous avons conçu un typon du circuit à l’aide du logiciel de placement
routage CADSTAR, en veillant à disposer les composants regroupés par fonctions, avec l’entrée sur la
gauche et la sortie sur la droite.
6
7.
P RO B L E M E S R E N C O N T R E S
Les principaux problèmes rencontrés lors de ce BE furent le réglage des seuils de basculement
puisque le transistor Q1 n’avait pas les caractéristiques attendus à savoir Vgs = -1Volts sous 6 mA
mais plutôt sous 4 mA, mais également le fait de ajuster la linéarité du rapport fréquence/tension.
8.
CONCLUSIONS
Les défauts de ce montage résident dans la linéarité. En effet l’oscillateur que nous avons réalisé ne
peut être utilisé avec une linéarité inférieure à 1% qu’environ jusqu’à 30KHz, alors que les circuits
VCO intégrés du commerce permettent d’obtenir des linéarités meilleures pour des fréquences
beaucoup plus élevées. Ainsi l ’AD650 est capable de générer des fréquences jusqu’au MHz et possède
une linéarité à 10 KHz de 0,005 %.
7
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