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qui sont plus corrélées que l’ensemble, d’un facteur 3 environ. Ces dernières, plus lumineuses,
sont détectables à de plus grandes distances, donc le volume considéré ici est plus vaste, ce
qui explique la moindre dispersion. Il est bien connu (cf chapitre 4) que les galaxies
lumineuses rouges sont en général des galaxies elliptiques, qui font partie d’environnements
denses (groupes ou amas), ce qui explique leur plus grand taux de corrélation spatiale, et leur
plus grand P(k) (d’après Tegmark et al 2006).
Figure 5-2 : Ondes sonores (ou oscillations acoustiques) dans le fond cosmique de
rayonnement et dans la distribution des galaxies (baryons).
A gauche : Anisotropies du fond micro-onde cosmologique, en fonction de la fréquence
spatiale (image obtenue par WMAP) Les points sont représentés avec les barres d’erreur dues
au bruit. La courbe est l’ajustement de la théorie CDM aux points d'observation (symboles),
incluant l’énergie noire. La région ombrée représente la variance cosmiquec'est-à-dire
l’incertitude qui résulte du faible nombre de très grandes structures mesurées, à l’intérieur de
notre horizon fini. A droite : Oscillations acoustiques correspondantes des baryons, obtenues
en multipliant le spectre de puissance P(k) par k, pour mettre en évidence les rides dans la
courbe (voir figure précédente). Les catalogues de galaxies montrent bien la première
oscillation, et le spectre de puissance se poursuit ensuite fidèlement sur la courbe non-linéaire
des modèles (d’après Tegmark et al 2006).