Est-ce une utopie ou une réalité ? Ce système a fait ses preuves. Il existe plus de 4 000 monnaies locales complémentaires dans le monde qui fonctionnent aujourd’hui… Ce n’est pas nouveau et ça fonctionne bien. Le Wir en suisse, a été créé par des entreprises helvétiques en 1934, dans un contexte de crise économique et monétaire. Chaque année, 62 000 membres utilisent cette monnaie pour des échanges d’une valeur de 1,6 milliards. La Suisse a maintenant 2 monnaies officielles, le Franc Suisse et le Wir. 97 % de l’argent qui circule dans le monde, chaque jour, nourrit la spéculation. C’est un système de prédateurs et d’accumulateurs, sans scrupules, qui fonctionne dans la plus grande opacité. On fait de l’argent pour faire de l’argent. On vit sur la sueur des pauvres. Les inégalités s’accroissent sans cesse. Selon l’I.N.S.E.E., en 2013, 8 648 000 personnes ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, soit 14 % de l'ensemble de la population française. Seuls 3 % alimentent l’économie réelle, la seule vraiment utile pour l’humanité. Et pourtant, c’est cette spéculation effrénée qui dirige nos vies (exemple le plus connu : la Grèce). Et demain à qui le tour ? Les bourses vacillent et les « experts » prévoient de nouvelles crises financières encore plus graves que les précédentes … Alors que fait-on ? Nous attendons que cela se passe, en espérant être épargnés. Bristol, ville du sud-ouest de l’Angleterre (400 000 habitants) a lancé, en septembre 2012, sa monnaie locale, le Bristol Pound. Le salaire de George Ferguson, le maire, est versé en monnaie locale. En France ça existe et ça fonctionne ! Le Sol Violette à Toulouse : 140 entreprises et plus de 1800 utilisateurs l’utilisent. L’Eusko au pays Basque : 2000 utilisateurs particuliers, 550 commerçants (entreprises et associations) l’utilisent. En Bretagne ça existe et ça fonctionne ! La Maillette : Pays de Rance Heol : Pays de Brest Le Buzuk : Pays de Morlaix L’Orai : Pays d’Auray Le Galleco : Rennes centre, Pays de Redon, Bretagne Sud, Pays de Fougères Le Pollen : Pays de Ploërmel (la petite dernière) Des projets essaiment en Bretagne ! Fort de ce constat, des citoyens, regroupés en un collectif, soucieux de reprendre leur vie en main, se sont retroussés les manches pour faire éclore une monnaie locale complémentaire dans le pays de Saint-Brieuc… Une monnaie locale complémentaire, c’est quoi ? C’est une monnaie gagée en euros, dans des placements éthiques – seule la Banque Centrale Européenne ou les états, par délégation, peuvent émettre de la monnaie. C’est une monnaie dite complémentaire à l’euro, sur un territoire défini. Le support peut-être un billet, une carte ou même une application pour smart phone. Si c’est la même chose, ça sert à quoi ? C’est une monnaie avec laquelle on ne spécule pas. C’est une monnaie qui circule rapidement, qui ne s’amasse pas, qui ne perçoit pas d’intérêt. Elle n’irrigue que l’économie réelle. On revient à la fonction initiale de la monnaie. C’est un outil d’échanges, porteur de valeurs humaines qui créé du lien social, qui favorise les emplois non délocalisables et les circuits cours (on n’achète plus en Chine ou ailleurs ce que l’on peut produire localement). C’est une monnaie refuge si les banques font faillite. Pays de Lorient : (Nom de la monnaie à définir) Mlk-gwened : Pays de Vannes et du golfe du Morbihan Pays de St-Brieuc : (Nom de la monnaie et charte de fonctionnement à définir) Bientôt il y aura aussi une monnaie locale dans le pays de Saint-Brieuc. Nous y croyons. Venez participer à cette belle aventure, résister au rouleau compresseur de la mondialisation et redevenez acteur de votre destin. Contacts Vous pouvez nous rejoindre le 1er mardi de chaque mois à 20 H 30 À la maison de quartier de Robien, place Octave Brilleau (près de la salle de Robien) Ou Suivre l’actualité de notre projet sur le site : http://www.mlc-saint-brieuc.bzh/ “Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.” Henry Ford (1863-1947).