que les générations futures soient éduquées en conséquence (réflexions sur les outils
pédagogiques à développer; sur le langage; sur les techniques de communications non
violentes, etc.);
que tous ces savoirs et réflexions aient valeur universelle et puissent servir à tous les
participants et participantes afin qu’ils en tirent profit dans leur association et pays respectif.
Mais au-delà de ces buts immédiats, les participants œuvrant dans des champs disciplinaires, théoriques et
pratiques différents, puiseront à même les connaissances et les savoirs engendrés à cette occasion pour
nourrir leurs lieux d’enseignement et/ou d’implication sociale respectifs. Ils seront appelés, à travers les
diverses activités de diffusion des résultats, à poursuivre le travail théorique et pratique ébauché lors de cette
rencontre internationale, qui se veut de partage nord/sud. Comme le rappelle l’UNESCO « La paix ne tire
pas ses origines des traités. Elle est le fruit des soins particuliers accordés au respect des valeurs, des
attitudes et des comportements pacifiques qui insufflent l'énergie vitale nécessaire à la mise en œuvre des
principes de la coopération, de la non violence, des droits de la personne, de la diversité culturelle, de la
démocratie et de la tolérance. »
Nos objectifs visent, à court, moyen et long termes et grâce au rapprochement et à la collaboration
étroite entre Associations, ONG, Commissions de droits de la personne, Organisation de promotion de la
paix et du développement durable et Centres Universitaires, à :
soutenir la communication participative et la libre circulation de l’information et des connaissances;
favoriser la participation démocratique;
développer la compréhension, la tolérance et la solidarité;
réfléchir et renforcer une culture de la paix par l’éducation;
réfléchir sur les diverses façons et moyens de promouvoir le développement économique et social
durable;
promouvoir le respect de tous les droits de la personne;
assurer l’égalité entre les hommes et les femmes
établir des réseaux de coopérations transversales et transnationales
créer un réseau interdisciplinaire et international sur la compréhension et la prévention des conflits
et sur l’éducation à la paix, aux droits fondamentaux et à la démocratie.
En résumé, grâce aux diverses tables rondes qui auront lieu, les organisateurs et participants travailleront de
concert autour de deux idées fondamentales qui serviront de base à tous les échanges et débats, à savoir : la
paix est une condition essentielle au développement durable; tout comme le développement est une condition
essentielle à la paix, et toute bonne gouvernance se doit de travailler en ce sens et dans les termes de cette
double contrainte
Quatre axes
Les spécialistes au colloque aborderont la problématique des mises en discours du génocide selon quatre
axes différents :
1) la perspective psychologique : Comment assurer la transmission fidèle des discours, des mots/maux du
génocide, de ses séquelles? Comment garantir la parole des survivants?Comment mieux comprendre les
mécanismes de reconstruction de Soi et du Monde?
2) la pédagogie : Quels sont les outils pédagogiques susceptibles de transmettre le savoir humain aux
générations futures? Quelle part faire à l’Institution scolaire dans l’écriture, la lecture et la compréhension
du monde? Comment enseigner la paix, la tolérance et la solidarité entre les peuples en respectant les
principes démocratiques et les libertés fondamentales?
3) l’expression sémiotique et artistique : Comment les textes testimoniaux, les médias, communiquent et
reconstruisent l’histoire et l’horreur? Comment ouvrir des horizons habitables avec tout le poids du passé,
pour que l’anéantissement ne ronge plus la mémoire et que des lieux de mémoire s’érigent et participent à la
remise sur pied du possible national et international?
4) les aspects historiques et juridiques : quel bilan global pouvons-nous faire de la situation historique et
juridique des conflits génocidaires au national comme à l’international? Dans l’immédiat post-génocide au