turquie - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 10 Septembre 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
INFOS COLLECTIF VAN
Arménie/Turquie : jeu d’échecs au sommet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste et responsable associatif
américano-arménien Harut Sassounian revient dans son éditorial hebdomadaire, sur le
protocole signé entre la Turquie et l’Arménie. Il analyse avec optimisme les accords
signés entre les deux pays, en estimant que la Turquie refusera de les ratifier sans un
règlement sur le conflit du Karabagh : l’accord en son entier s’effondrera alors et la
communauté internationale tiendra la Turquie entièrement responsable de cet échec. Le
Collectif VAN vous propose la traduction de l'éditorial de Harut Sassounian publié dans
The California Courier en date du 10 septembre 2009.
L’Azerbaïdjan et la Turquie protègent sans le vouloir les intérêts nationaux
de l’Arménie
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 10 septembre 2009
Après avoir examiné des centaines d’articles de médias d’information régionaux et
internationaux et les multiples déclarations de divers responsables sur les protocoles entre
l’Arménie et la Turquie, il ressort clairement que ces accords ne seront pas ratifiés par le
Parlement turc, à moins que le gouvernement arménien ne fasse d’abord des concessions sur
le Karabagh (Artsakh).
Comme on pouvait s’y attendre, il y a eu une grande agitation autour de ces protocoles la
semaine dernière parmi les partis politiques d’opposition tant en Arménie qu’en Turquie. De
plus, certains responsables azéris ainsi que des analystes ont critiqué les dirigeants turcs qui
semblent revenir sur leurs promesses répétées de ne pas ouvrir la frontière avec l’Arménie
tant que le conflit du Karabagh ne serait pas résolu.
Le 22 avril, lorsque l’Arménie et la Turquie ont rendu publique une "feuille de route" qui
régulerait leurs relations conflictuelles et permettrait l’ouverture de leur frontière commune,
l’Azerbaïdjan avait fortement protesté, menaçant de se venger de la Turquie en prenant toute
une série de mesures, y compris celle d’interrompre les livraisons de pétrole. Les dirigeants
turcs avaient immédiatement interrompu l’application de la "feuille de route" afin d’apaiser
leur "petit frère" l’Azerbaïdjan.
Les responsables turcs ont maintes fois annoncé qu’ils n’ouvriraient pas la frontière avec
l’Arménie à moins que le conflit du Karabagh ne soit réglé selon les desideratas de
l’Azerbaïdjan. Le Premier ministre Erdogan s’était senti obligé de s’envoler pour Bakou en
mai, pour faire cette même promesse devant le Parlement azéri.
Mais la pression internationale sur l’Arménie et la Turquie se faisant de plus en plus forte
pour que cette "feuille de route" gelée progresse, les responsables turcs ont fait très attention à
ne pas s’aliéner de nouveau l’Azerbaïdjan. Cette fois-ci, ils ont parfaitement briefé le
Président Aliyev à chaque étape de leurs discussions avec l’Arménie, rassurant constamment
l’Azerbaïdjan sur le fait que ses intérêts seraient protégés et qu’aucun accord ne serait conclu
avec l’Arménie tant que le conflit du Karabagh ne serait pas d’abord réglé.
Juste avant l’annonce des deux protocoles le 31 août, le Premier ministre Erdogan avait briefé
le Président Aliyev par téléphone et une délégation de hauts responsables turcs s’était rendue
à Bakou pour des discussions complémentaires.
Une lecture attentive du long texte des deux protocoles professionnellement élaboré et des
calendriers en annexe, révèle que le détail le plus critique – la date prévue de leur ratification
– est ommise !
Les documents expliquent avec une grande précision les conditions des accords ainsi que la
date butoir spécifique pour chacune des "mesures à prendre." Par exemple, ils déclarent qu’à
partir du 31 août, l’Arménie et la Turquie ont six semaines pour achever leurs "consultations
politiques internes" avant que les protocoles ne soient soumis à leurs Parlements pour
ratification. Les documents précisent également le calendrier exact des événements pour
l’ouverture de la frontière et la formation de diverses commissions.
Cependant, toutes ces étapes dépendent d’une condition cruciale qui est celle de la ratification
des protocoles par les deux Parlements, mais pour laquelle il n’est indiqué ni délai ni date
butoir. L’annonce conjointe faite le 31 août par l’Arménie et la Turquie, appelle simplement
les deux parties à "faire tous les efforts possibles" pour une ratification "dans les temps" des
protocoles. La date butoir manquante n’est certainement pas due à une erreur d’inattention !
Après s’être assuré l’accord de l’Arménie sur les deux conditions préalables posées – la
formation d’une commission "historique" et la reconnaissance de son intégrité territoriale –
Ankara a trouvé une solution intelligente à sa troisième condition préalable. La Turquie a
conditionné l’ouverture de la frontière à la résolution du conflit de l’Artsakh, sans inclure de
référence directe à cette exigence dans les protocoles.
Puisque la ratification par les deux Parlements de ces documents n’a pas de date butoir
précise, le gouvernement turc usera sans doute de ses vastes ressources diplomatiques pour
faire pression sur l’Arménie, via les médiateurs du Groupe de Minsk de l’OSCE pour
l’Artsakh, composé de la France, de la Russie et des États-Unis – afin qu’elle fasse des
concessions acceptables pour l’Azerbaïdjan.
On peut donc certainement s’attendre à ce que la Turquie fasse retarder la ratification des
protocoles par son Parlement tant que les conditions de l’Azerbaïdjan sur le règlement de
l’Artsakh ne seront pas satisfaites.
Récemment, plusieurs commentateurs turcs ont souligné cette lacune béante dans les deux
protocoles, se vantant que la Turquie n’ouvrirait pas sa frontière tant que l’Arménie n’aurait
pas fait de concessions territoriales sur l’Artsakh. Le ministre turc des Affaires étrangères,
Ahmet Davutoglu, a fait cette même promesse presque quotidiennement depuis l’annonce du
31 août.
De façon intéressante, le Président Aliyev n’a pas émis une seule critique sur cet accord qui
appelle à l’ouverture de la frontière avec l’Arménie – chose à laquelle il s’oppose avec
véhémence. La raison en est qu’Ankara lui a assuré que rien de la sorte ne se passerait tant
que l’Artsakh ne lui serait pas livré sur un plateau d’argent !
D’un autre côté, le Président et le ministre des Affaires étrangères de l’Arménie ont maintes
fois déclaré qu’ils n’accepteraient en aucune façon que les négociations sur l’Artsakh et
l’ouverture de la frontière soient liées.
Afin de préserver leur propre crédibilité et les intérêts nationaux du pays les dirigeants
arméniens ne doivent pas faire la moindre concession sur l’Artsakh et ne doivent pas ratifier
ces protocoles tant que le Parlement turc ne les aura pas ratifiés en premier.
Mais, puisque la Turquie refuse de les ratifier sans un règlement sur le conflit de l’Artsakh,
l’accord en son entier s’effondrera et la communauté internationale tiendra la Turquie
entièrement responsable de son échec !
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 9 septembre 2009 - www.collectifvan.org
Voir l’article original dans la rubrique Articles en anglais
Flash Info : Cérémonie du Prix International Hrant Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous fait part d'une
invitation au premier concours du Prix International Hrant Dink, diffusée en anglais,
turc et arménien par le Comité d'Organisation du concours du Prix International Hrant
Dink.
Prix international Hrant Dink
Le Comité d'Organisation du concours du Prix International Hrant Dink annonce :
"Le premier concours du Prix International Hrant Dink établi par la Fondation internationale
Hrant Dink se deroulera le 15 septembre, le jour de l'anniversaire de Hrant Dink. La
cérémonie aura lieu à Istanbul dans la salle de concert Cemal Resit Rey le mardi, 15
septembre 2009, de 20h30 à 22h00."
Des responsables associatifs de la diaspora arménienne de France ont reçu cette invitation à
être présents à l’occasion de cette journée spéciale.
Collectif VAN - 10 septembre 2009 - 13:00 - www.collectifvan.org
Débat : "Regards croisés sur la Turquie"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison de l’Europe de Paris entend
ouvrir un débat qui montre la divergence des opinions concernant l'adhésion de la
Turquie à l'U.E. : les questions arménienne et chypriote, les droits des minorités
chrétiennes et musulmanes de Turquie seront-ils abordés ? A vérifier sur place le mardi
22 septembre prochain.
Regards croisés sur la Turquie
22 septembre 2009, de 18h30 à 20h30
En décembre 2004 la décision historique est prise : la commission européenne propose
l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Turquie. En 2005, tous les pays membres sans
exception ont accepté l’ouverture de négociations en vue d’une adhésion de la Turquie.
Aujourd’hui, cette perspective européenne de la Turquie soulève des nombreuses
interrogations au sein des Etats membres de l’Union européenne et conduit l’UE à s’interroger
sur ses dimensions géopolitiques, institutionnelles et économiques.
En organisant cette soirée, la Maison de l’Europe de Paris entend ouvrir un débat qui montre
la divergence des opinions et met en lumière la position des certains pays européens.
Intervenants :
Georges PREVELAKIS, Professeur, Université Paris I-Panthéon-Sorbonne et Research
Fellow, Hellenic Observatory, European Institute, London School of Economics ; JeanChristophe FILORI, Chef d’unité – Turquie, Commission européenne, DG Elargissement ;
Ambassade de Suède ; Cristina BÎRSAN, doctorante à l’INALCO, (Sujet : « La Turquie dans
les médias télévisuels français »)
Débat animé par Catherine LALUMIERE, Présidente de la Maison de l’Europe de Paris
Inscription : [email protected]
En partenariat avec ACORT et OBTIC
http://www.pariseurope.eu/spip.php?rubrique23&etat=encours&marqueur=3
Istanbul : le marquage des maisons arméniennes se propage
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que la presse turque se
rappelle les événements des 6 et 7 septembre 1955, durant lesquels les populations
grecques et arméniennes d'Istanbul furent victimes de pogroms et du saccage de tous
leurs biens, d'autres signes inquiétants de marquage des maisons habitées par les
Arméniens, apparaissent actuellement dans divers quartiers d'Istanbul... Le Collectif
VAN vous propose la traduction d'un article en turc du journal turc Evrensel.
Evrensel
06/09/2009
Les inscriptions se sont propagées à Bakırköy [Nota CVAN : arrondissement d’Istanbul].
Après l’apparition d'inscriptions sur les maisons habitées par les Arméniens et les Grecs dans
les arrondissements de Sisli et Feriköy, d'autres ont été observées également à Bakirkôy.
Dans le quartier de Sakizagaci où les Arméniens vivent, les étiquettes collées sur les maisons
ont suscité des inquiétudes.
Les inscriptions apparues durant les dernières semaines à Ferikoy avait fait penser à une
forme de fichage. Les recherches faites par la mairie, la préfecture et la police n’ont abouti à
aucun résultat.
La députée du DTP, Mme Sebahat Tuncel, a porté le sujet à l’ordre du jour du parlement. La
question adressée au ministre des Affaires intérieures, Beşir Atalay, reste encore sans réponse.
Dans le quartier Sakızağacı, dans les rues dénommées Yurt Sahibi, Heyet, Ahmet Rasim,
Asmalı Sakız et Muharrir Ahmet Rasim, 3 différentes couleurs d’étiquettes sont collées à
l’entrée de certains bâtiments.
Les étiquettes rouges et jaunes donnent l’impression d’avoir été collées plus tôt alors que les
étiquettes vertes ont des ressemblances avec les étiquettes de Feriköy. Sur ces étiquettes, on
observe des signes de multiplication faits avec le même crayon.
Nadya Telli, une Arménienne qui habite dans un des bâtiments étiquetés, exprime son
inquiétude. Elle ne comprend pas les raisons de la discrimination faite et précise que le tiers
des habitants de Bakırköy est issu des minorités. (İstanbul/DİHA)
Traduction du turc : S.C. Pour le Collectif VAN 10 septembre 2009 - 07:23 www.collectifvan.org
Lire aussi :
Pourquoi sur les maisons des Arméniens d'Istanbul apparaissent des signes de différentes
couleurs ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=35276
Turquie: Habitations de chrétiens marquées de signes distinctifs à Istanbul
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=35275
Istanbul : progroms anti-chrétiens de septembre 1955
http://collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=221
Voir l’article original dans la rubrique Articles en turc
Protocoles Arménie – Turquie : Les réactions continuent
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction
des extraits d'articles en anglais de Radio Publique d’Arménie et d'Armenialiberty
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du
9 septembre 2009.
***
9 septembre 2009
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération EuroArménienne :
Les remous causés par le pavé ‘Protocoles’ du 31 août, n’en finissent pas d’agiter le monde
politique, aussi bien arménien que turc.
Il y a ce qui est écrit et ce qui va réellement se passer. Il y a ce que le président arménien
voudra faire et ce que les grandes puissances, Russie en tête, ‘souhaiteront’. Et idem pour
l’Azerbaïdjan, et probablement pour la Turquie.
La Turquie, actuelle et passée, depuis la nuit des temps a toujours considéré l’Arménie et les
Arméniens comme une ‘épine dans le pied’, comme un obstacle à sa vision panturquiste.
M.Sarkissian semble faire fi des leçons de l’Histoire.
A vouloir toujours positiver et baisser son niveau d’exigences de plus en plus bas, va finir par
coûter cher, non seulement à Erevan mais à tous les Arméniens.
***
* Rafic Pétrossian
L’opposition arménienne est inquiète sur le fait que la Turquie veuille lier la normalisation
des relations arméno-turques et l’ouverture de la frontière avec le problème du Karabakh.
Rafic Pétrossian, de la direction du Parti Républicain, a déclaré aujourd’hui que le PR et les
autorités feront tout leur possible pour parvenir à établir des relations avec la Turquie sans
conditions préalables.
"Il faut dire que jusqu’à présent, l’Arménie n’a reculé sur aucun point, comme le prétend
l’opposition. Le Président de l’Arménie a soulevé la question avec beaucoup de dignité et
nulle part on ne voit la faiblesse de l’Arménie. Au contraire, le Président a déclaré très
clairement que l’Arménie ne poursuivra pas le développement des relations à moins que la
Turquie ne commence un véritable processus de normalisation."
"La normalisation des relations arméno-turques et l’ouverture de la frontière bénéficieront à
l’Arménie et à la Turquie, mais également la communauté internationale," a-t-il déclaré.
Selon le député, il ne serait correct de dire que le processus de normalisation des relations
arméno-turques n’affectera pas la question du génocide. "Toutefois, l’Arménie continuera à
poursuivre la reconnaissance internationale du génocide arménien."
"Les autorités sont convaincues de la justesse de leur démarche et ne comptent pas céder," a
conclu Rafic Pétrossian.
Karen Ghazarian – Radio Publique d’Arménie
* Hrant Markarian
La Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA-Dachnaktsoutioun) n’exige pas la
démission du président Serge Sarkissian, et ce malgré la ferme condamnation de sa politique
conciliante envers la Turquie, a réitéré mardi le N°1 du parti nationaliste influent.
La FRA, qui a quitté la coalition gouvernementale en avril, a intensifié ses critiques envers
cette politique après la publication la semaine dernière du projet d’accords [Protocoles] sur la
normalisation des relations turco-arméniennes. Son dirigeant est particulièrement furieux de la
reconnaissance par Erevan de la frontière actuelle entre l’Arménie et la Turquie, ainsi que de
l’acceptation d’une proposition turque de mener une étude conjointe sur les massacres des
Arméniens dans l’Empire ottoman.
Hrant Markarian, chef de facto du Bureau qui dirige le parti d’opposition, est allé jusqu’à
accuser Sarkissian de "diviser la nation" et l’a assimilé à l’ancien président Lévon TerPétrossian, depuis longtemps farouche adversaire de la FRA. "Je crains que Serge Sarkissian
fasse ce que Lévon Ter-Pétrossian aurait aimé faire," a-t-il déclaré.
La FRA était farouchement opposé à Ter-Pétrossian et a cherché à le renverser tout au long de
sa présidence (1991-1998). Ter-Pétrossian était partisan d’une ligne plus douce envers la
Turquie et refusait de soulever le problème du génocide arménien dans ses relations avec
Ankara ; c’était l’une des principales raisons de cet antagonisme.
Markarian a précisé que son parti, qui est particulièrement influent en diaspora, n’a pas
l’intention de faire campagne pour la démission de Sarkissian, mais maintient par contre sa
demande concernant la démission du ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian.
"Ainsi, en exigeant la démission du ministre des Affaires étrangères, nous témoignons de
notre attitude envers le président. Exiger la démission du président est une question
totalement différente. Mais bien sûr, elle n’est pas exclu, et ce n’est pas une question taboue,"
a-t-il poursuivi.
"Il n’est pas impossible qu’un jour nous arrivions à une telle conclusion. Mais nous n’en
sommes pas encore là pour le moment."
Autre signe que la FRA n’a pas coupé tous les ponts avec le gouvernement arménien, c’est
que lui-même [H.Markarian] avec d’autres dirigeants du parti ont demandé une entrevue avec
M. Sarkissian après son retour en l’Arménie cette semaine de sa visite en Croatie.
Il a tout de même averti que l’administration Sarkissian allait "commettre un suicide" si elle
ne tenait pas compte des préoccupations de l’opposition concernant le rapprochement turcoarménien.
Ruzanna Stépanian - armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve2151
Presse arménienne : Revue du 9 septembre 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue
de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 septembre 2009.
Groupe de Minsk
L’ensemble des quotidiens annonce la nomination par le Département d’Etat américain d’un
nouveau coprésident du Groupe de Minsk, Robert Bradtke, en remplacement de Matt Bryza
qui devrait prendre prochainement ses fonctions d’Ambassadeur des Etats-Unis en
Azerbaïdjan.
Les quotidiens présentent en bonne place la biographie et le parcours diplomatique de 35 ans
du nouveau coprésident qui avant d’être nommé à ce poste, a assumé les fonctions
d’Ambassadeur des Etats-Unis en Croatie.
Relations arméno-turques
Les quotidiens suivent toujours de près toute déclaration à ce sujet de part et d’autre. Azg se
concentre à la « une » sur une interview de la directrice de l’Institut Hudson de Washington,
Zeyno Baran (épouse de Matt Bryza) à l’agence azerbaïdjanaise Turan, qui a déclaré que
l’ouverture de la frontière arméno-turque répond entièrement aux intérêts de l’Occident, dans
la mesure où cela affaiblira la dépendance de l’Arménie vis-à-vis de la Russie et de l’Iran,
chose à laquelle les Etats-Unis n’arrivaient pas à parvenir depuis de longues années.
L’ouverture de la frontière rapprochera, selon elle, l’Arménie de l’Occident. Les Turcs et les
Arméniens sauront, poursuit-elle, regarder ensemble leur passé et améliorer leur avenir. Cela
disant, elle rappelle toutefois qu’Ankara prendra toujours en compte les intérêts de
l’Azerbaïdjan. Selon Azg, elle n’a pas cherché à cacher qu’il fallait s’attendre à une percée
dans le règlement du conflit du HK au cours des prochains mois.
Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak et Aravot rendent
compte de la conférence de presse du représentant du bureau du parti Dachnak, Hrant
Margarian (de facto N°1 du parti), selon lequel indépendamment des convictions politiques, la
société arménienne doit constituer un front uni pour ne pas permettre la signature des
protocoles arméno-turcs et imposer sa volonté aux autorités, au lieu de se soumettre à leur
décision « suicidaire ».
Au cours des cinq prochaines semaines son parti fera tout pour expliquer à la société les
dangers que peuvent engendrer les documents arméno-turcs.
Haykakan Jamanak relève que lors d’une conférence de presse à Tbilissi le MAE turc
Davutoglu, interrogé sur l’ouverture de la frontière arméno-turque a coupé net, indiquant que
« l’ouverture de la frontière est encore très loin »… De même, le Président Gull a réitéré que
la Turquie ne prendra jamais d’initiatives susceptibles de décevoir l’Azerbaïdjan.
Selon Haykakan Jamanak, la représentation de l’OSCE en Arménie n’a pas commenté les
informations publiées par le quotidien turc « Yenisafak » sur un monitorage technique de
l’OSCE, mi-septembre, sur le corridor de Latchine (cf. la revue du 08.09).
Affaires intérieures
Haykakan Jamanak et Aravot s’intéressent à la décision du leader du parti « Héritage », Raffi
Hovhannissian de renoncer à son siège au Parlement. D’après les sources de Haykakan
Jamanak, ce désistement serait dû à un conflit/scandale interne au sein du parti et notamment
au chef du groupe parlementaire de ce parti, Armen Martirossian, qui lors du Congrès du parti
l’année dernière, aurait manipulé les résultats du vote secret pour la désignation de président
du Conseil politique au détriment de M. Hovhannissian.
Hayots Achkhar et Haykakan Jamanak font état de la session, aujourd’hui à Paris, de la
commission de suivi de l’APCE qui a inscrit à son ordre du jour la question de la mise en
oeuvre de la résolution 1677 de l’APCE par l’Arménie. L’Arménie y sera présentée par le
chef de la délégation arménienne à l’APCE, David Haroutiounian et par Armen Roustamian,
président de la Commission des affaires étrangères.
Selon Haykakan Jamanak, le maire controversé de Gumri qui vient de subir une troisième
intervention chirurgicale à Paris, après l’attentat dont il a été victime en 2007, serait au plus
mal.
France-Arménie
Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun et Aravot font état de la signature d’un
accord de coopération entre « Air France » et Armavia qui offre la possibilité d’augmenter le
nombre de vols reliant Erevan et Paris. Ainsi, le vol Erevan-Paris s’effectuera cinq fois par
semaine et le vol Paris- Erevan quatre fois par semaine.
Rédaction : Merie Hakobian
Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues au cours d’une
journée définie, la présente revue de presse est un document de travail : il n’exprime en aucun
c as les points de vue du gouvernement français sur les sujets abordés.
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20090909.pdf
Turquie : pourquoi veulent-ils la guerre ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cet article
de l’auteur et rédacteur en chef Ahmet Altan paru sur le site kurde Bersiv le 9
septembre 2009.
Le 9 septembre 2009
J’ai devant mes yeux des photos de cercueils enveloppés de drapeaux avec des femmes en
pleurs et des hommes abattus. Les morts sont de jeunes hommes qui étaient dans la force de
l’âge. Pourquoi tout ce malheur ? Fallait-il vraiment que ces enfants meurent ?
Le gouvernement semble déterminé à trouver une issue à la question kurde. Mais au-delà de
cette détermination, nous devinons autre chose, des craintes. Ils ont sûrement peur des
réactions mais aussi de perdre des voix. Le ministre de l’intérieur dit « qu’il faut nous libérer
du syndrome de la partition (du pays) ».
Le MHP, toujours plus violemment affirme que la « paix » divisera le pays. Très difficile à
comprendre, ce raisonnement. Selon eux, la guerre ne divise pas le pays, mais la paix oui !!
Pourquoi voulez-vous qu’un pays qui ne s’est pas divisé en temps de guerre le soit en temps
de paix ? La paix serait-elle plus provocatrice que la guerre. Je n’arrive pas à comprendre le
MHP. Au fond, si le CHP soutenait la « paix », on comprendrait beaucoup mieux ce non-sens.
Mais lorsqu’on voit que le CHP soutient la « guerre », la marge de manœuvre du
gouvernement se rétrécit considérablement.
Même avec les peurs, nous aurons la paix. D’ailleurs, le gouvernement dit qu’il ne veut pas
faire marche arrière et même s’il le faisait, il le paierait très cher politiquement. La Turquie
avance vers la paix, ni le MHP et ni le CHP ne l’empêcheront. Mais malheureusement, ils
peuvent être encore responsables de la mort d’autres enfants. Ils le sont d’ailleurs, à cause de
leur « obstination ».
Demandons-leur alors : « Si vous ne voulez pas la paix, que voulez-vous ? ». Selon moi, ces
deux partis, souhaitent que « le PKK se rende », c’est leur seule solution à eux. Posons- leur
alors la seconde question : « Pourquoi voulez-vous que le PKK se rende maintenant alors
qu’il ne l’a pas fait jusqu’à maintenant ? ».
Il n’y aura pas de vainqueur dans cette guerre, on l’a vu au cours de ces 25 années : vous ne
pouvez pas éliminer le PKK par les armes et le PKK ne pourra pas dicter ses conditions par
les armes. Pensez-vous que c’est dans l’intérêt des citoyens de ce pays que de perpétuer cette
guerre que personne ne gagnera ?
Les vraies questions à poser au MHP et au CHP sont les suivantes : « Que proposez-vous
pour résoudre la question kurde ? ». Le PKK n’est pas la question kurde. La question kurde
existait bien avant l’apparition du PKK. Ce n’est pas le PKK qui a créé la question kurde,
c’est la question kurde qui a créé le PKK. Même si vous éliminez complètement le PKK, la
question kurde sera toujours là.
Vous avez actuellement des millions de gens qui sont mécontents et vous êtes dans
l’obligation de les écouter et de les aider. C’est le rôle des politiques. Que proposent le MHP
et le CHP ? Allez-vous tuer ces millions de Kurdes qui souhaitent apprendre leur langue
maternelle et qui réclament l’égalité comme le dit la Constitution. N’y a-t-il vraiment pas
d’autres solutions que les armes ?
La Turquie doit résoudre cette question avec équité et justice. Elle doit donner des droits
égaux à tous ses citoyens. Si vous repoussez cela, chaque jour des enfants turcs et kurdes
mourront encore. Le MHP et le CHP en seront les principaux responsables.
Devons-nous encore nous entre-tuer longtemps à cause de ces deux vieux leaders égoïstes. Si
les partisans du MHP et du CHP se souciaient un peu de ces pauvres enfants morts et s’ils
pensaient aux autres qui vont mourir à cause de l’entêtement de leurs leaders, je ne pense pas
qu’ils continueraient à les soutenir.
Ce sont des êtres humains qui sont dans ces cercueils, tous ceux qui font obstacles à la paix
devront les porter toute leur vie sur leur dos. Le voulez-vous ?
Ahmet Altan
Source : Taraf, le 01.09.09
Source: site Turquie Européenne
http://bersiv.com/actualite/2842-turquie-pourquoi-veulent-ils-la-guerre/
Revue de la presse turque 06.09.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de
la presse turque du 6 septembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 06 septembre 2009
Posted 06.09.2009 11:22:51 UTC
Updated 06.09.2009 11:22:51 UTC
Le quotidien Zaman évoque la réunion en Suède, à laquelle a également participé le ministre
turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu. Selon l'information, participant à la réunion
des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne à Gymnich, le ministre des
Affaires étrangère Ahmet Davutoğlu a demandé plus d'efforts à ses interlocuteurs pour
interrompre les activités en Europe de l'organisation terroriste PKK et de ses antennes.
L'information précise que M. Davutoğlu avait présenté une liste des structures utilisées
comme paravent par l'organisation terroriste. Le journal écrit également que M. Davutoğlu
avait indiqué à ces interlocuteurs que l'expansion démocratique lancée en Turquie était
simultanément suivi dans le pays.
« Maintient du soutien jusqu'à ce que le risque de double fond diminue » titre Sabah son
information qui rapporte les résultats émanant de la réunion tenue à Londres par les ministres
des finances des pays du G20. Selon l'information, il n'y avait pas de surprise lors de la
réunion du G20 qui a réuni à Londres les ministres des finances des 20 pays développés et en
voie de développement.
« Les politiques financière et de monnaie vont être élargies et resteront à l'ordre du jour des
pays jusqu'à ce que le risque de double fond, de récession diminue. Les marchés financiers
aboutissent à la stabilité et l'économie globale avance dans la bonne voie. Toutefois nous
allons garder la vigilance concernant la croissance et l'emploi » assure le communiqué
commun rendu public à l'issue de la réunion, comme prévu.
Le journal Sabah annonce, sous le titre « Coup de colonie aux entretiens de paix », qu'au
moment où l'administration Obama planifiait d'entamer le mois prochain les entretiens de paix
entre Israël et la Palestine, Netanyahu aurait accordé son autorisation à 2 mille 500 nouvelles
structures de colonie.
Selon l'information, le projet du président américain Barack Obama de rapprocher Israël et la
Palestine dans le cadre des efforts visant à apporter la paix au Moyen-Orient, a essuyé un
important coup… Envisageant de réunir le mois prochain les responsables israéliens et
palestiniens, et dans ce but ayant chargé depuis un mois George J. Mitchell, représentant des
Etats-Unis pour le Moyen-Orient, pour qu'il établisse des ponts entre les parties de la région, a
reçu un coup de la partie israélienne.
Le journal rapporte que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait autorisé la
création d'une colonie constitué de 2 mille 500 logements avant d'interrompre, à la demande
d'Obama, l'ouverture de nouveaux colonies pour que puissent commencer les négociations de
paix.
« Révolution dans les estimations de séisme » titre le quotidien Cumhuriyet qui annonce que
grâce au 'Système de Détermination Anticipée' développé par l'université technique d'Istanbul,
le séisme pouvait être déterminé quatre jours avant qu'il n'ait lieu.
« Le système qui établit une carte de secousse d'une région avec une suivie constante des
mouvements sur la ligne de faille, la terre, l'eau et l'air, nous informe du séisme quatre jours
avant qu'il n'ait lieu » affirme le Professeur Oğuz Gündoğdu du Département de l'ingénierie
géophysique de la faculté des ingénieries de l'université d'Istanbul.
Le journal rapporte les propos de M. Gündoğdu qui rappelle que dans les régions en Turquie,
où le système en question est installé, les mouvements sont suivis en continu et que les
donnés mises à jour toutes les 10 minutes sont publiées sur le site internet
www.yerdurumu.com et également suivi quotidiennement par NASA.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=3470
3eb1-8157-42ed-aebf-97ee1a3d9f18
Revue de la presse turque 07.09.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de
la presse turque du 7 septembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du lundi 07 septembre 2009
Posted 07.09.2009 07:45:13 UTC
Updated 07.09.2009 07:45:13 UTC
« La voie de la paix dans le Caucase » titre le quotidien Sabah, qui annonce aux lecteurs en
première page que dans le cadre de la normalisation des relations avec l'Arménie, les routes
du Caucase passant par l'Arménie pourraient être reliées au réseau routier de la Turquie, ce
qui permettrait d'assurer une liaison par autoroute entre le Caucase et l'Europe.
L'information se fonde sur la déclaration du président de l'Union des transports routiers
internationaux de l'UE, Michael Nielsen.
« La Turquie joue un rôle clé dans la nouvelle initiative de transport terrestre eurasiatique, qui
permettra de relier l'Europe au Caucase par un réseau routier. » a-t-il dit. L'article donne
également place à la proposition du ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu, sur la
formation d'un réseau routier qui commencerait de Bakou pour atteindre l'Europe en passant
par l'Arménie et la Turquie.
Le quotidien Milliyet analyse dans son information titrée « les codes de l'Arménie » les
coulisses du processus de normalisation des relations turco-arméniennes. Erevan qui est dans
la tenaille de la pauvreté, tend à se rapprocher rapidement de la Turquie, sous l'effet de la
guerre russo-géorgienne et du rapprochement entre Ankara et Moscou, précise-t-on. Milliyet
indique que la guerre de petite dimension survenue l'an dernier entre la Géorgie et la Russie
avait engendré un manque de confiance en Arménie comme dans tous les pays du Caucase, ce
qui pousse à mener des politiques pacifiques.
Par ailleurs, la Turquie qui se rapproche de la Russie, n'est plus perçue comme une menace.
Le journal signale également que l'Arménie, ce pays sans accès à la mer, a connu de grandes
pertes économiques en raison de la fermeture de ses portes frontalières avec la Turquie et
l'Azerbaïdjan et que la population est dans la tenaille de la pauvreté.
Le journal Zaman annonce dans sa rubrique « Economie » l'effet des expansions politiques
réalisées par la Turquie sur l'économie. La nouvelle indique que les politiques d'expansion
notamment envers les pays du Moyen-Orient, ainsi que la Chine, la Russie et les pays du
continent africain ont réjoui le monde des affaires, précisant que certaines compagnies avaient
doublé leur chiffre d'affaires en un an grâce à ces pays.
Le propriétaire d'une entreprise de prêt-à-porter pour enfants a déclaré dans une interview qui
figure dans l'article : « Ces derniers temps nous avons ouvert un grand nombre de magasins
dans des pays en mauvais termes, comme en Arménie, Azerbaïdjan, Russie, Tchétchénie,
Palestine et Israël grâce aux nouveaux élans en politique extérieure ».
« L'équipage a été libéré, le capitaine attend le ministre Davutoğlu » titre le quotidien Haber
Türk, qui informe que l'équipage du navire turc saisi en Géorgie a été relâché 21 jours plus
tard, toutefois la situation du capitaine du bateau toujours détenu et jugé à une peine de 24 ans
d'emprisonnement, sera clarifiée lors de la visite du chef de la diplomatie, Ahmet Davutoğlu,
dans la région.
Le quotidien Yeni Şafak titre dans sa rubrique « Sport » : « Les géants face à la Lituanie ». Il
y indique que le 36ème Championnat d'Europe de basket-ball masculin commence lundi en
Pologne et que l'équipe nationale turque jouera son premier match contre la Lituanie. L'équipe
turque prend place dans le groupe D qui compte aussi la Lituanie, la Bulgarie et la Pologne
dont les matchs auront lieu dans la ville de Wroclaw. Le match qui confrontera la Turquie à la
Lituanie aura lieu à 22h15.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=c02d
c9ef-c000-417e-bb22-32bec2a61263
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 9.09.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans
la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc...
Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et
traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans
la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la
Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre
boîte email. Bonne lecture.
Istanbul : le marquage des maisons arméniennes se propage
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Alors que la presse turque se rappelle les
événements des 6 et 7 septembre 1955, durant lesquels les populations grecques et
arméniennes d'Istanbul furent victimes de pogroms et du saccage de tous leurs biens, d'autres
signes inquiétants de marquage des maisons habitées par les Arméniens, apparaissent
actuellement dans divers quartiers d'Istanbul... Le Collectif VAN vous propose la traduction
d'un article en turc du journal turc Evrensel.
Revue de la presse turque 07.09.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 7 septembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue
de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes
envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « La voie
de la paix dans le Caucase » titre le quotidien Sabah, qui annonce aux lecteurs en première
page que dans le cadre de la normalisation des relations avec l'Arménie, les routes du Caucase
passant par l'Arménie pourraient être reliées au réseau routier de la Turquie, ce qui permettrait
d'assurer une liaison par autoroute entre le Caucase et l'Europe.
Protocoles Arménie – Turquie : Les réactions continuent
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la traduction des
extraits d'articles en anglais de Radio Publique d’Arménie et d'Armenialiberty parue sur le
site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 9 septembre 2009.
L’opposition arménienne est inquiète sur le fait que la Turquie veuille lier la normalisation des
relations arméno-turques et l’ouverture de la frontière avec le problème du Karabakh.
Revue de la presse turque 06.09.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 6 septembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue
de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes
envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Le
quotidien Zaman évoque la réunion en Suède, à laquelle a également participé le ministre turc
des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu.
La Turquie interdit la vidéo “sexy” de Timberlake
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet la traduction de
cette dépêche en anglais de Reuters datée du 05 septembre 2009. Le comité national de
surveillance de radio et télédiffusion turc a interdit la projection du clip musical de "Love Sex
Magic", un duo entre la pop star Justin Timberlake et Ciara, en raison de son contenu sexuel
explicite, annonce le journal Milliyet.
Arménie/Turquie : jeu d’échecs au sommet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journaliste et responsable associatif
américano-arménien Harut Sassounian revient dans son éditorial hebdomadaire, sur le
protocole signé entre la Turquie et l’Arménie. Il analyse avec optimisme les accords signés
entre les deux pays, en estimant que la Turquie refusera de les ratifier sans un règlement sur le
conflit du Karabagh : l’accord en son entier s’effondrera alors et la communauté
internationale tiendra la Turquie entièrement responsable de cet échec. Le Collectif VAN vous
propose la traduction de l'éditorial de Harut Sassounian publié dans The California Courier en
date du 10 septembre 2009.
Flash Info : Cérémonie du Prix International Hrant Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous fait part d'une invitation
au premier concours du Prix International Hrant Dink, diffusée en anglais, turc et arménien
par le Comité d'Organisation du concours du Prix International Hrant Dink.
Presse arménienne : Revue du 9 septembre 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de
Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 septembre 2009.
L’ensemble des quotidiens annonce la nomination par le Département d’Etat américain d’un
nouveau coprésident du Groupe de Minsk, Robert Bradtke, en remplacement de Matt Bryza
qui devrait prendre prochainement ses fonctions d’Ambassadeur des Etats-Unis en
Azerbaïdjan.
Abkhazie-Ossétie: l'ONU soutient le projet de résolution géorgien sur les réfugiés
L'Assemblée générale de l'ONU a soutenu mercredi un projet de résolution géorgien sur les
réfugiés d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Le groupe de médias Dogan Yayin écope d'une amende colossale
"Dogan Yayin, qui, en plus des quotidiens Hürriyet et Milliyet, possède plusieurs magazines
et chaînes de télévision, s'est vu imposer une amende record, la plus importante jamais versée
par une entreprise turque", relate le quotidien d'Istanbul.
Voile intégral: deux opposantes devant la mission parlementaire
La présidente de "Ni putes ni soumises" Sihem Habchi et la philosophe Elisabeth Badinter ont
affirmé mercredi leur opposition au port du voile intégral en France, lors d'une audition de la
mission d'information parlementaire sur cette pratique.
Un parti nationaliste danois en campagne contre la construction des mosquées
Le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), soutien parlementaire essentiel du
gouvernement, a lancé mercredi une campagne médiatique contre la construction de
mosquées au Danemark, appelant les électeurs à manifester leur opposition à ces citadelles de
l'islamisme.
Pourquoi sur les maisons des Arméniens d'Istanbul apparaissent des signes de
différentes couleurs ?
Le député du parti «Société Démocrate» de la Turquie Sébéhat Thoundjel a adressé une
interpellation au parlement du pays. Dans le papier il est stipulé que sur les maisons des
Arméniens et des Grecs habitant à Istanbul, apparaissent des signes de différentes couleurs.
Turquie: Habitations de chrétiens marquées de signes distinctifs à Istanbul
Istanbul, 25 août 2009 (Apic) Selon un rapport parlementaire, les habitations des chrétiens ont
été marquées par des autocollants de couleurs dans plusieurs quartiers d’Istanbul. Suite à une
requête parlementaire, le ministre de l’Intérieur doit maintenant s’expliquer devant les
députés, informent les médias turcs du 25 août.
A Cracovie, la question de la Shoah parasite le dialogue interreligieux porté par la
communauté Sant'Egidio
Le symbole pouvait difficilement être plus fort. Plusieurs dizaines de dignitaires religieux de
toutes confessions venus du monde entier ont franchi ensemble les portes du camp
d'extermination de Birkenau (Pologne), mardi 8 septembre.
Les rebelles rwandais dénoncent des "massacres" dans l'est de la RD Congo
Les rebelles hutu rwandais accusent les forces gouvernementales rwandaises et congolaises
d'avoir tué plus de 70 réfugiés rwandais dans l'est de la République démocratique du Congo
(RD Congo) entre juillet et août 2009.
Attaques à la seringue : les Ouïghours pointés
Urumqi connaît une atmosphère de paranoïa, suite aux attaques à la seringue survenues dans
la capitale du Xinjiang depuis le mois d'août. Les représentants de l'ethnie majoritaire en
Chine, les Han, tremblent désormais à l'idée de croiser un autochtone ouïghour qui pourrait
dégainer une seringue infectée par le virus du sida pour les piquer.
Accusé d'incitation à la haine raciale, Péan maintient sa thèse sur le Rwanda
Accusé par SOS Racisme d'incitation à la haine raciale, notamment pour avoir mis en avant la
"culture du mensonge" du peuple tutsi, Pierre Péan a maintenu mercredi devant les magistrats
de la cour d'appel de Paris les thèses soutenues dans son ouvrage sur le génocide rwandais.
Une commission dénonce la lenteur des négociations d'adhésion Turquie/UE
Une commission indépendante a dénoncé lundi la lenteur des négociations d'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne soulignant qu'il fallait préserver la "perspective européenne"
d'Ankara.
Istanbul et le nord-ouest de la Turquie sous des pluies torrentielles depuis lundi
Des dizaines de véhicules étaient totalement isolés mercredi sur une route à grande circulation
à Istanbul après des pluies torrentielles qui continuaient de s'abattre sur la métropole turque.
L'"effet Obama" en Europe n'a pas effacé les différences transatlantiques
C'est l'un des enseignements du sondage réalisé en juin dans onze pays de l'Union européenne
(UE), ainsi qu'en Turquie et aux Etats-Unis, à l'initiative du German Marschall Fund, une
organisation qui prend le pouls chaque année de la relation transatlantique et qui vient de
livrer, mercredi 9 septembre, ses conclusions pour 2009 (rapport "Transatlantic Trends").
Inondations à Istanbul : la Grèce prête à envoyer de l'aide
La ministre grecque des Affaires étrangères Dora Bakoyannis a déclaré mercredi que la Grèce
était prête à envoyer de l'aide en Turquie, où plus de 30 personnes ont été tuées dans des
inondations provoquées par de fortes pluies.
Redonner des couleurs à l'Histoire ?
Le souhait des auteurs d'"Apocalypse : la deuxième guerre mondiale" que leur série
documentaire soit vue par le plus grand nombre, les jeunes téléspectateurs en particulier,
justifie-t-il qu'ils aient eu recours à un procédé de colorisation des images d'archives ? Le
débat s'est engagé dès la diffusion des deux premiers épisodes, mardi 8 septembre sur France
2.
Deux blogueurs critiques à l’égard du pouvoir jugés en Azerbaïdjan
Deux blogueurs critiques à l’égard du pouvoir azerbaïdjanais comparaissent depuis vendredi à
Bakou pour trouble à l’ordre public, les défenseurs des droits de l’Homme dénonçant une
nouvelle atteinte à la liberté d’expression dans ce pays du Cacause riche en pétrole.
Un groupe d'experts appelle à accélérer l'adhésion de la Turquie à l'UE
Une commission indépendante vient de rendre un rapport attribuant à l'UE une partie du
ralentissement des réformes menées par Ankara. Cette approche est contestée par certains.
Lettre Ouverte au Gouvernement Suisse
J’ignore à quel niveau et pour quelle raison, le Gouvernement Fédéral Suisse a décidé de
s’impliquer en qualité de médiateur entre la Turquie et l’Arménie. Contrairement aux pays
scandinaves, votre pays était spécialisé dans l’intervention humanitaire d’urgence lors des
conflits violents, plutôt que dans l’aide diplomatique à la solution de conflits.
Hulusi Kilic : Nous espérons que l’Azerbaïdjan croit la Turquie »
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 03
septembre 2009 . Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne
sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Une université arménienne en Djavakhétie?
Les Arméniens de Géorgie pourraient enfin étudier dans leur langue en Géorgie. C’est du
moins ce qu’espère le ministère arménien de l’Education. Un projet d'université arménienne,
publique ou privée, en Djavakhétie serait envisagé, « dans le respect de la loi géorgienne ».
« Route de la réconciliation » selon le ministre turc des Affaires étrangères
Le Ministre Davutoglu aurait proposé que cette route porte le nom de « route de la
réconciliation ». D’après des sources diplomatiques, citées par le quotidien turc, des études
techniques de l’OSCE débuteront mi-septembre sur le corridor de Latchine, notamment sur la
question de sa largeur.
Turquie-Polémique autour d'une amende contre un groupe de presse
Le débat autour d'une amende record imposée à Dogan Yayin, premier groupe de médias privé
de Turquie, a pris un tour politique mercredi, l'opposition accusant le gouvernement
d'intimidation.
Le congrès juif européen rend hommage à la tolérance des Bulgares
Le président du Congrès juif européen, Viatcheslav Kantor, a remercié mercredi la Bulgarie
pour avoir sauvé ses Juifs des camps de la mort nazis lors de la Deuxième guerre mondiale, en
marge des célébrations du centième anniversaire de la synagogue de Sofia.
Remous entre la Géorgie et la Turquie
«L’approfondissement stratégique», une doctrine chère à Ahmet Davutoğlu, le ministre turc
des affaires étrangères (qui théorise l’émergence de la Turquie en tant puissance régionale, en
insistant notamment sur la nécessité qu’il y a pour elle à maintenir de bonnes relations avec
ses voisins), a été mise à l’épreuve récemment par les tensions survenues entre Ankara et
Tbilissi.
Talat: Ankara reconnaîtra l'Etat chypriote "réunifié"
La Turquie "reconnaîtra un Etat chypriote réunifié", a affirmé le dirigeant de la République
turque de Chypre-Nord (KKTC) Mehmet Ali Talat, qui reprend jeudi avec son homologue
chypriote Demetris Christofias des négociations directes sur la réunification de l'île.
Annulation de la visite du chef de la diplomatie turc en Israël
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a annulé une visite qu'il devait
effectuer en octobre en Israël, a-t-on appris mercredi de source officielle israélienne.
Violente séquestration à Bagneux en 2008: de six mois à quatre ans de prison
Cinq jeunes hommes ont été condamnés mercredi par le tribunal de Nanterre à des peines
allant de six mois à quatre ans de prison pour la violente séquestration, en février 2008 à
Bagneux (Hauts-de-Seine), d'une de leurs connaissances de quartier dont ils auraient voulu se
venger.
Huit soldats tués lors des opérations contre le PKK
Deux soldats turcs ont été tués et huit autres blessés mercredi par l'explosion d'une mine dans
l'est de la Turquie, tandis qu'un rebelle kurde a été abattu dans le sud-est du pays, ont affirmé
des sources sécuritaires.
La cause des inondations mortelles: L'urbanisation sauvage et la négligence
Le bilan des graves inondations qui ont frappé Istanbul et la province voisine de Tekirdag,
dans le nord-ouest de la Turquie, a atteint 32 morts jeudi avec la découverte d'un nouveau
corp. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a donné mercredi soir un bilan de 26 morts à
Istanbul et cinq dans la province voisine de Tekirdag ainsi que de neuf disparus à la suite des
pluies diluviennes qui ont frappé la région depuis deux jours.
L'UE joue "sa crédibilité" dans son attitude envers la Turquie
Donner à la Turquie une perspective d'adhésion à l'UE est une question de "crédibilité" pour
l'Union au niveau international, a estimé jeudi à Vienne l'ancien président finlandais Martti
Ahtisaari, qui dirige la Commission indépendante sur la Turquie (CIT).
Pierre Lellouche : "Oui à la Turquie avec l'Europe. Non à la Turquie dans l'Europe"
Avocat de formation, spécialiste des relations internationales, Pierre Lellouche est, depuis le
23 juin dernier, Secrétaire d'Etat en charge des Affaires européennes. A quelques semaines du
second référendum irlandais, il a accepté de rencontrer Touteleurope.fr.
Turquie : chute de 7% de la croissance au 2e trimestre 2009
L'économie turque s'est contractée de 7% au deuxième trimestre 2009 par rapport au même
trimestre de l'année précédente, après une chute record (13,8%) au premier trimestre de cette
année, a annoncé mercredi l'Institut turc des statistiques (Tüik).
ARMENIE/TURQUIE
« Route de la réconciliation » selon le ministre turc des Affaires
étrangères
TURQUIE
jeudi10 septembre 2009, par Stéphane/armenews
Hayots Achkhar, Azg, Haykakan Jamanak, 168 Jam, Golos Arménii, Novoyé Vrémia et
Jamanak reproduisent un article paru dans le quotidien turc « Yenisafak » selon lequel lors
d’un sommet informel des Ministres des AE de l’UE à Stockholm auquel a pris part le MAE
turc Davutoglu, celui-ci a proposé la mise en oeuvre d’un projet dit du siècle par l’ouverture
de la « Route du Monde » qui relierait l’Azerbaïdjan à l’Arménie en passant par le corridor de
Latchine et le Nakhitchevan, la Turquie et enfin l’Europe.
Le Ministre Davutoglu aurait proposé que cette route porte le nom de « route de la
réconciliation ». D’après des sources diplomatiques, citées par le quotidien turc, des études
techniques de l’OSCE débuteront mi-septembre sur le corridor de Latchine, notamment sur la
question de sa largeur.
En réponse à cette déclaration du Ministre Davutoglu, le porte-parole du MAE, Tigran
Balayan a rappelé que l’Arménie s’est toujours prononcée en faveur de la coopération
régionale. Par ailleurs, le porte-parole du « MAE » du HK a précisé, quant à lui, que l’OSCE
ne s’était pas adressée aux « autorités du HK » pour le monitorage du corridor de Latchine. /
Hayots Achkhar
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54398
Lettre Ouverte au Gouvernement Suisse
(Chili)
par Armen Kouyoumjdian
HUMEUR
jeudi10 septembre 2009, par Jean Eckian/armenews
Pour leurs récentes propositions sur la "Question Arménienne"
J’ignore à quel niveau et pour quelle raison, le Gouvernement Fédéral Suisse a décidé de
s’impliquer en qualité de médiateur entre la Turquie et l’Arménie. Contrairement aux pays
scandinaves, votre pays était spécialisé dans l’intervention humanitaire d’urgence lors des
conflits violents, plutôt que dans l’aide diplomatique à la solution de conflits.
Contrairement à beaucoup d’autres conflits d’aujourd’hui, il y a dans celui-là des aspects
émotionnels, moraux, historiques et durables. Loin d’être restées sans se parler, les parties
concernées se sont régulièrement rencontré, souvent avec l’aide d’autres pays, mais
quelquefois à leur seule initiative, à de fréquentes occasions au cours des deux décennies
écoulées.
Je ne suis au courant d’aucun engagement en profondeur de la Suisse, pas même de beaucoup
de citoyens helvétiques, dans la question arménienne. En fait, je tiens des meilleures sources
qu’en juin 1981, l’organisation arménienne Asala ayant attaqué la représentation turque à
Genève, votre ministre des affaires étrangères avait dû envoyer ses collaborateurs dans les
bibliothèques pour savoir qui étaient les Arméniens, et quels étaient leurs griefs.
Moins de deux décennies après la première formation de votre propre pays, en 1375, le
Royaume Franc de Cilicie tombait, laissant les Arméniens sans pays tout au long de la
majeure partie des 600 ans qui ont suivi.
Considérant la nature des propositions faites dans les deux "protocoles", le second en
particulier, je crains que votre gouvernement et votre électorat, que vous avez toujours dit être
très proches l’un de l’autre , n’aient pas suivi les préceptes de votre Saint-Patron du 15éme
siècle, Nicolas de Flüe, qui avait dit : " Ne vous mêlez pas des affaires des autres".
Avant que vous protestiez de vos bons sentiments à notre égard, vous référant à la
reconnaissance par le Conseil National Suisse, en décembre 2003, du Génocide Arménien, je
relève qu’il s’agissait d’une décision du pouvoir législatif et non de l’exécutif, ce qui pour le
moins, a occasionné beaucoup d’efforts de vos officiels pour en limiter les dégâts avec la
Turquie, dont cette dernière initiative semble être l’ épitomé[1].
A présent, voyons le fond. J’ai des sentiments mitigés sur le premier protocole. Je suis peutêtre minoritaire, au moins parmi la diaspora arménienne, en pensant que les revendications
pour que soient rendues les terres injustement détenues par la Turquie, y compris un accès à la
mer, au début des années 20, ne peuvent pas être soutenues. Aussi injuste que cela est,
l’approche real politik d’aujourd’hui ne peut permettre la réalisation de tels souhaits.
De plus, le gouvernement de la République d’Arménie a répété ne pas avoir de revendications
territoriales envers la Turquie, et insister dans cette voie ne ferait que les embarrasser
diplomatiquement. Un commentateur, dans une intéressante nouvelle de fiction géopolitique,
décrivait comment la Turquie pourrait rendre ces terres, en les incorporant à l’Arménie avec
toute leur population turque.
La croissance de cette population devient telle qu’elle peut obtenir une représentation
majoritaire au Parlement arménien, et voter pour l’absorption du pays par la Turquie !
Cependant, l’ouverture de la frontière avec la Turquie , dont la fermeture n’est en général
autorisée par les Nations Unies qu’en cas de guerre ou de catastrophe majeure et avait été
imposée par la Turquie, est essentielle pour le développement économique de l’Arménie.
Le cas de l’enclave du Karabagh, avec son corridor d’accès à l’Arménie, est totalement
différent. Ici, la pratique courante de l’auto-détermination des peuples doit être appliquée.
C’est une terre habitée entièrement par les Arméniens, qui fut donnée à l’Azerbaïdjan
turcophone par Staline pour s’attirer les grâces de Kémal Ataturk, sur qui le vieux Jo comptait
pour faire de la Turquie être une tête de pont pour propager le communisme sur le MoyenOrient.
Le territoire et l’accès direct à l’Arménie sont à nous, pour les conserver, en droit. Aucune
force de paix ou déclaration de bonne intention, et encore moins promesses et garanties , ne
remplaceront la possession physique.
Depuis l’aide de l’Allemagne pour organiser le génocide, jusqu’à la non-intervention de la
flotte française au large d’Adana, et depuis le retrait honteux d’après la Première Guerre
Mondiale des forces britanniques qui laissa massacrer, dans une version ancienne de
Sebrenica, tous les Arméniens de Bakou, auxquels nous pouvons ajouter la rupture de la
promesse de tous les présidents des USA, Obama compris, de reconnaître le Génocide, nous
avons complètement perdu la foi dans les promesses de l’Occident.
Le second protocole à présent, un acte honteux s’il n’y en eu jamais, concernant la création
d’une commission historique des deux parties, plus des membres "indépendants", pour
examiner les événements liés aux massacres d’Arméniens depuis les années 1880 jusqu’aux
années 1920. Proposer une telle commission signifie qu’il y a quelque chose de pas clair à
vérifier.
Y a-t-il une seule syllabe de "Génocide" que les autorités suisses ne comprennent pas ? Ce
que vous proposez équivaut à insister pour que les partis néo-nazis et les descendants des
chefs du Troisième Reich s’assoient avec le gouvernement israélien et les organisations juives
pour discuter de la réalité de la Shoah !
Ah, je vous entends dire, ce n’est pas la même chose. Et vous avez tout à fait raison. Le
Génocide Arménien était en proportion plus largement et mieux documenté en son temps que
la Shoah. Cependant, pour autant qu’ergoter sur les chiffres soit déplaisant (ce en quoi vous
ne pourrez vous en prendre qu’à vous même), la proportion de la race arménienne qui a été
massacrée est de beaucoup plus importante.
Les événements ne se sont pas produits dans les enceintes fermées des camps
d’extermination, d’où ne sortaient que des rumeurs. Les Arméniens étaient massacrés en plein
air, dans les villages, les campagnes et dans les villes. La photographie et le cinéma existaient
déjà, et nous avons des images.
Des copies des documents donnant les ordres sont disponibles. De nombreux diplomates
occidentaux (à cette époque, la plupart des pays avaient des consuls même dans les plus
petites villes), missionnaires, médecins et enseignants, étaient témoins directs de ce qui se
passait.
Bien que les gouvernements refusèrent d’agir, il y avait une très forte pression de la presse et
de l’opinion publique à cette époque. Plus récemment, des universitaires, innombrables, ont
fait d’autres recherches. Sur quoi exactement a-t-on des doutes qui nécessiteraient plus de
recherches ? La couleur des vêtements des enfants quand leur tête étaient écrasées contre le
mur des églises ?
Cette proposition, venant de Suisse, ne contredit pas seulement votre propre Conseil National,
c’est un affront gratuit et honteux au peuple arménien, dans la diaspora et dans la République
d’Arménie. Il ne se trouvera personne se disant Arménien pour oser prendre part à cette
parodie de "transparence", dont le seul but est de verser le doute sur de solides faits
historiques.
Il y a des histoire qui n’ont pas deux versions, et votre attitude, malheureusement partagée par
de nombreux organes de presse internationaux, efface toute prétention que la Suisse a pu avoir
dans le passé, de se poser en soutien des plus hautes valeurs morales. Peut-être avez-vous agi
ainsi par ignorance, ou servez vous de façade aux acteurs d’une partie biaisée, de toutes
façons, vous êtes fautifs.
Finalement, tous ces efforts déployés pour tuer notre mémoire historique, pour mettre en péril
ce qui nous reste d’un territoire indépendant, et pour une fois encore présider à la victoire des
mensonges sur la vérité, ne sont pas dépourvus de satisfaction pour nous.
Quoique nous ayons fait pour continuer d’exister pendant ces trois mille ans, nous l’avons
toujours fait par nous-mêmes. Nous n’avons compté sur le sentiment de culpabilité de
personne pour voler un territoire au seul peuple qui nous ait bien traités au cours de l’histoire,
c’est-à-dire les Arabes.
Nous n’essayons pas d’influencer la politique et l’économie du monde pour ménager une
rente de situation de sympathie à nous-mêmes, encourageant les autres à faire des guerres
coûteuses mais futiles qui servent nos intérêts. Nous pouvons marcher dans n’importe quelle
rue la tête haute, ce qui est plus que je peux en dire pour le gouvernement et le peuple de
Suisse.
Envoyé par
Armen Kouyoumdjian
Conseiller en Affaires internationales
Communauté Arménienne du Chili,
En son nom personnel.
Traduction Gilbert Béguian pour Armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=
54406
TURQUIE
Inondations à Istanbul : la Grèce prête à envoyer de l'aide
Romandie News
ATHENES - La ministre grecque des Affaires étrangères Dora Bakoyannis a déclaré mercredi
que la Grèce était prête à envoyer de l'aide en Turquie, où plus de 30 personnes ont été tuées
dans des inondations provoquées par de fortes pluies.
Mme Bakoyannis a envoyé une lettre de condoléances à son homologue turc Ahmet
Davutoglu exprimant son "soutien aux familles de victimes", a indiqué un communiqué
ministériel.
"L'ambassade de Grèce à Ankara a informé les autorités turques qu'Athènes était prêt à
envoyer toute aide possible" pour faire face au sinistre, a conclu ce texte.
Au moins 31 personnes sont mortes mardi et mercredi dans des inondations dues à des pluies
torrentielles, qui se sont abattues sur Istanbul et le nord-ouest de la Turquie.
Bien qu'Athènes et Ankara continuent de s'opposer sur des questions de souveraineté en mer
Egée, les deux pays voisins ont entamé la normalisation de leurs relations en 1999, à
l'occasion d'un fort séisme qui a frappé Athènes, et conclu une série d'accords économiques et
de coopération en cas de catastrophes naturelles.
(©AFP / 09 septembre 2009 18h20)
http://www.romandie.com/infos/news2/090909162027.n246ym1f.asp
Istanbul et le nord-ouest de la Turquie sous des pluies torrentielles
depuis lundi
Asie-Pacifique
AP | 09.09.2009 | 09:46
Au moins neuf morts
Des dizaines de véhicules étaient totalement isolés mercredi sur une route à grande circulation
à Istanbul après des pluies torrentielles qui continuaient de s'abattre sur la métropole turque.
On déplore au moins un mort ce qui porte à neuf le bilan humain de ces fortes précipitations
qui ont commencé lundi. Elles ont provoqué des inondations en série dans le nord-ouest de la
Turquie, tuant au moins huit personnes emportées par les eaux.
Mardi, six personnes sont mortes à Saray dans la province de Tekirdag et deux autres ont été
tuées à Catalca, dans la banlieue d'Istanbul. Le gouverneur d'Istanbul a précisé que huit autres
personnes sont portées disparues.
Selon la télévision, le niveau de l'eau a atteint aux premières heures du jour plus d'un mètre
sur l'une des principales artères d'Istanbul dans le quartier d'Ikitelli où des dizaines
d'automobilistes se sont réfugiés sur le toit de leurs voitures en attendant les secours. Cette
route très fréquentée relie Istanbul à une zone industrielle, à l'aéroport et à une autoroute vers
la Grèce.
La vice-gouverneur d'Istanbul, Hikmet Cakmak, a qualifié la situation de "désastre" et a
précisé que quatre hélicoptères et huit embarcations ont été mobilisés pour secourir les
automobilistes.
Alors les prévisions météorologiques restent très pessimistes pour la journée de jeudi avec de
nouvelles précipitations sur le nord-ouest du pays, les autorités turques ont demandé aux
habitants de rester chez eux.
Selon les météorologues, les pluies qui se sont abattues sur Catalca où deux personnes ont
perdu la vie sont les pires depuis 80 ans.
AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/internati
onal/asiepacifique/20090909.FAP2376/istanbul_et_
le_nordouest_de_la_turquie_sous_des_pluies_.html
Turquie: Habitations de chrétiens marquées de signes distinctifs à
Istanbul
Résurgence des pogroms
Istanbul, 25 août 2009 (Apic) Selon un rapport parlementaire, les habitations des chrétiens ont
été marquées par des autocollants de couleurs dans plusieurs quartiers d’Istanbul. Suite à une
requête parlementaire, le ministre de l’Intérieur doit maintenant s’expliquer devant les
députés, informent les médias turcs du 25 août.
La presse cite la question du député d’Istanbul, Sebahat Tuncel: "Qui a posé ces insignes?" Le
ministère doit aussi dire si des enquêtes de police et des mesures ont été engagées.
Dans les quartiers de Feriköy et de Kurtulus, traditionnellement habités par des membres des
minorités chrétiennes, de nombreuses maisons ont été récemment marquées par des signes
distinctifs verts ou rouges, qui font certainement allusion à l’origine arménienne ou grecque
des habitants. Cett …
[longueur: 906 caractères]
http://www.kipaapic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=198295
Pourquoi sur les maisons des Arméniens d'Istanbul apparaissent des
signes de différentes couleurs ?
Août 25, 2009 15:26
Le député du parti «Société Démocrate» de la Turquie Sébéhat Thoundjel a adressé une
interpellation au parlement du pays. Dans le papier il est stipulé que sur les maisons des
Arméniens et des Grecs habitant à Istanbul, apparaissent des signes de différentes couleurs.
L'élu s'est aussi adressé au ministre des affaires intérieures turc Bachir Athala, en demandant
«Qui met des signes aux couleurs rouges et vertes sur les maisons des Arméniens et Grecs se
trouvant dans les rues Kourtoulouch, Moustafa Kémal Pacha, Férikoy et Samatra ?».
D'après les paroles du député des démarches pareilles peuvent ramener à des collusions de
suite des musulmans et non musulmans.
Toundjel veut aussi savoir que fait le MAI pour prévenir des pas pareils. «Ces cas-là
rappellent les événements de 1955. A cette époque les autorités inspiraient des craintes», a -til révélé.
«Haber3»
http://www.7or.am/fr/news/2009-08-25/5780/
Le groupe de médias Dogan Yayin écope d'une amende colossale
TURQUIE
10.09.2009
| Zaman
"Dogan Yayin, qui, en plus des quotidiens Hürriyet et Milliyet, possède plusieurs magazines
et chaînes de télévision, s'est vu imposer une amende record, la plus importante jamais versée
par une entreprise turque", relate le quotidien d'Istanbul.
A la suite d'un contrôle fiscal, le groupe a été condamné à une amende de 3,7 milliards de
livres turques (1,75 milliard d'euros).
"Sa réaction initiale a été d'accuser le ministère des Finances de discrimination à son
encontre", poursuit le journal, proche du parti au pouvoir.
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/
09/10/le-groupe-de-medias-dogan-yayin-ecope-dune-amende-colossale
La cause des inondations mortelles: L'urbanisation sauvage et la
négligence
Le bilan des graves inondations qui ont frappé Istanbul et la province voisine de Tekirdag,
dans le nord-ouest de la Turquie, a atteint 32 morts jeudi avec la découverte d'un nouveau
corp. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a donné mercredi soir un bilan de 26 morts à
Istanbul et cinq dans la province voisine de Tekirdag ainsi que de neuf disparus à la suite des
pluies diluviennes qui ont frappé la région depuis deux jours.
La presse turque dressait un sombre tableau jeudi au lendemain de graves inondations qui ont
tué 26 personnes à Istanbul, et 31 au total, mettant en cause l'urbanisation sauvage et la
négligence des autorités de la première métropole turque, Capitale européenne de la culture
2010.
"Qui va rendre des comptes", lançait le journal libéral Milliyet, indiquant que les nombreux
permis de construire délivrés par les autorités locales autour des cours d'eau de la ville
peuplée de plus de 12 millions d'habitants sont les principaux facteurs du drame.
Le quotidien met en cause aussi les responsables de la municipalité qui "ont fait la sourde
oreille" aux prévisions météorologiques annonçant de violents orages sur la rive européenne
de la ville, touchée par ces inondations brutales.
Des quartiers de la métropole ont été engloutis sous deux mètres d'eau. Plusieurs axes routiers
ont été fermés, dont l'autoroute qui mène au premier aéroport. Des flots d'eau boueuse ont
renversé de nombreux véhicules, prenant au piège des dizaines d'automobilistes.
Ces inondations sont les plus graves depuis 80 ans en Turquie, selon les autorités. L'eau a
commencé à baisser mercredi soir, mais des pluies sont attendues dès vendredi.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, ancien maire d'Istanbul, qui s'est déplacé dans la
cité mercredi soir a promis de "réhabiliter" les rivières en crue, qualifiant les inondations de
"désastre du siècle".
Le journal Vatan ironisait sur ces déclarations et celles du maire d'Istanbul, Kadir Topbas,
pour qui le fléau est le résultat du réchauffement climatique.
"Voici les responsables: le citoyen et la nature", lançait le journal.
L'éditeur en chef du quotidien appelait, sans illusion, les responsables gouvernementaux à la
démission.
"Vous verrez, il n'y aura aucun responsable de ce drame", soulignait Güngör Mengi.
Pour la plupart des médias, les inondations ne sont pas dignes d'une ville qui sera la Capitale
européenne de la culture, l'an prochain.
Le président Abdullah Gül, cité par Anatolie, a décrit le sinistre comme "la plus grave
inondation qu'ait connu Istanbul".
"Il s'agit d'une catastrophe comme il ne s'en produit qu'une par siècle. Il a plu sur Istanbul en
un jour et demi l'équivalent d'un tiers des pluies annuelles", a pour sa part commenté M.
Güler.
M. Erdogan a lui mis en cause les méfait d'une urbanisation mal contrôlée dans la métropole
de 12,5 millions d'habitants.
"Si nous construisons des bâtiments dans les lits des rivières, si nous étendons ces
constructions, n'oublions pas que (...) la vengeance de la rivière peut être terrible: c'est ce qui
se produit aujourd'hui", a-t-il déclaré.
Au moins 1.800 maisons et immeubles ont été inondés, a affirmé la cellule de crise du
Premier ministre. Les dommages ont été évalués à entre 70 et 150 millions de dollars (48 et
103 millions d'euros) par les compagnies d'assurance, selon Anatolie.
Dans plusieurs quartiers, le sinistre a donné lieu à des scènes de pillages, a rapporté Anatolie.
Près de 900 pompiers et secouristes, à bord de quelque 220 véhicules et 30 canots
pneumatiques étaient mobilisés pour secourir les sinistrés, a affirmé la mairie d'Istanbul,
faisant état de plus de 1.000 personnes secourues depuis le début de sinistre. Six hélicoptères
de l'armée participaient aux évacuations.
Mardi, trois personnes avaient péri dans la banlieue d'Istanbul et cinq autres dans la province
de Tekirdag --un précédent bilan évoquait sept morts dans cette province-- tandis qu'une
tempête en Mer noire avait provoqué le naufrage d'un cargo cambodgien.
Les pluies torrentielles devaient se déplacer vers l'est et perdre progressivement en intensité,
mais de nouvelles fortes intempéries étaient attendues à Istanbul vendredi et samedi. (AFP, 10
sept 2009)
http://www.info-turk.be/373.htm#cause
Huit soldats tués lors des opérations contre le PKK
Deux soldats turcs ont été tués et huit autres blessés mercredi par l'explosion d'une mine dans
l'est de la Turquie, tandis qu'un rebelle kurde a été abattu dans le sud-est du pays, ont affirmé
des sources sécuritaires.
La mine a explosé alors qu'une patrouille militaire passait sur une route près du village de
Baskale (province de Van), à une quarantaine de km de la frontière iranienne, a indiqué une
source locale sous couvert d'anonymat.
Cela porte à huit le nombre de soldats tués ces 48 dernières heures. Mardi six soldats turcs ont
été tués et trois autres blessés dans des combats avec des rebelles kurdes dans le sud-est de la
Turquie, a-t-on appris de source militaire.
Les affrontements ont éclaté dans la zone montagneuse proche de la ville d'Eruh, dans la
province de Siirt, au cours d'une opération des forces de sécurité contre des rebelles du PKK,
selon un communiqué diffusé sur le site internet de l'état-major de l'armée.
Cinq soldats ont trouvé la mort et trois autres ont été blessés, selon cette source, tandis que
des combats ont également éclaté près de Cukurca, dans la province d'Hakkari, à la frontière
irakienne, faisant un mort parmi les militaires. Des renforts de troupes ont été dépêchés par
hélicoptère dans cette zone de combat.
Auparavant une source sécuritaire locale avait fait état de 7 soldats tués et de 5 blessés.
Un rebelle du PKK a par ailleurs été abattu mercredi lors d'un accrochage avec les forces de
sécurité dans une zone rurale proche du bourg de Cukurca, dans la province de Hakkari, aux
confins de l'Iran et de l'Irak, a affirmé l'état-major de l'armée turque sur son site internet.
(AFP, 9 sept 2009)
http://www.info-turk.be/373.htm#Huit
Turquie-Polémique autour d'une amende contre un groupe de presse
par Paul de Bendern et Birsen Altayli
ISTANBUL, 9 septembre (Reuters) - Le débat autour d'une amende record imposée à Dogan
Yayin, premier groupe de médias privé de Turquie, a pris un tour politique mercredi,
l'opposition accusant le gouvernement d'intimidation.
Le groupe dirigé par le magnat Aydin Dogan contrôle plus de la moitié des médias privés du
pays. Sa couverture très critique de l'action du gouvernement d'inspiration islamiste lui vaut
depuis plusieurs années d'être à couteaux tirés avec les autorités.
Dogan Yayin a été condamné à une amende de 3,7 milliards de livres turques (1,75 milliard
d'euros) à la faveur d'un contrôle fiscal. Il avait déja écopé d'une amende de 500 millions de
livres en février, pour laquelle il a fait appel.
Le montant de l'amende correspond au double des arriérés d'impôts que le fisc dit avoir
inventoriés après avoir examiné les comptes de Dogan Yayin DYHOL.IS pour les années
2005, 2006 et 2007, assure le groupe.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, membre du parti islamiste AKP, voit d'un
mauvais oeil la couverture de sa politique par les médias de Dogan, parmi lesquels figurent le
quotidien à grand tirage Hurriyet et la chaîne de télévision CNN Turk.
Ces médias ont dénoncé à plusieurs reprises la corruption qui sévit selon eux dans les milieux
gouvernementaux.
INTIMIDATION
Le CHP, principal parti d'opposition, a estimé mercredi que la sanction qui frappe à nouveau
le groupe de presse ne reposait pas seulement sur des critères fiscaux.
"Aucun règlement fiscal ne peut expliquer des milliards de dollars d'amende. Il est clair qu'il
s'agit ici d'intimider", a déclaré le chef du CHP, Deniz Baykal.
"Il s'agit d'une procédure juridique (...) Il serait inconvenant de ma part de me livrer à une
quelconque interprétation. Mais notre objectif est de mettre en place la liberté de la presse en
Turquie", a répondu le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, premier membre
du gouvernement à s'exprimer sur le sujet.
Le titre Doyan Sayin a perdu à un moment près de 20% en Bourse mercredi, après avoir été
déprécié dans la même proportion la veille. La maison mère, Dogan Holding, a cédé 26% de
sa valeur en deux jours.
Le montant de la dernière amende à règler correspond globalement à la capitalisation
boursière combinée du groupe et de sa maison mère.
Dogan a annoncé qu'il allait, par tous les moyens légaux, dont la négociation, tenter de
résoudre son contentieux avec le fisc. Ce dernier a fait savoir mercredi qu'il était disposé à
négocier.
Dogan Sayin a déclaré mardi que le groupe était poursuivi pour des transferts d'actions entre
filiales, une pratique autorisée sans taxation par la loi selon lui.
La législation fiscale turque fait l'objet depuis longtemps de critiques pour son manque de
clarté. Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment demandé au gouvernement
d'accorder une indépendance totale aux services fiscaux.
(Version française Pascal Liétout)
((Service Informations générales. Tel 01 49 49 53 68. [email protected]. Reuters
Messaging : [email protected]))
http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=10
612813
Turquie : chute de 7% de la croissance au 2e trimestre 2009
[ 10/09/09 - 09H39 - AFP ]
L'économie turque s'est contractée de 7% au deuxième trimestre 2009 par rapport au même
trimestre de l'année précédente, après une chute record (13,8%) au premier trimestre de cette
année, a annoncé mercredi l'Institut turc des statistiques (Tüik).
Les spécialistes s'attendaient à une chute de la croissance entre 6 et 8% du Produit intérieur
brut (PIB).
L'économie turque s'était contractée de 13,8% au premier trimestre 2009, un chiffre record
dans l'histoire du pays, dans le sillage de la crise financière mondiale.
Elle a connu une contraction de 6,2% au quatrième trimestre de 2008, contre une hausse de
7,6% au premier trimestre, terminant l'année sur une croissance positive de 1,1%.
Pour 2009, le gouvernement turc table sur une contraction de 3,6%, mais le ministre de
l'Economie Ali Babacan a admis que ce chiffre pouvait être encore plus important, soit de
l'ordre de 5%.
La récession en Turquie s'est surtout traduite par des licenciements massifs et une
augmentation du taux de chômage, à environ 14% de la population active, en Turquie, un
chiffre officiel bien inférieur au chômage réel (au moins 20%), selon les spécialistes.
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00181573turquie-chute-de-7-de-la-croissance-au-2etrimestre-2009.htm
TURQUIE/UE
Une commission dénonce la lenteur des négociations d'adhésion
Turquie/UE
Une commission indépendante a dénoncé lundi la lenteur des négociations d'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne soulignant qu'il fallait préserver la "perspective européenne"
d'Ankara.
"Des réactions négatives en provenance de l'Europe ont donné à la Turquie l'impression de ne
pas être la bienvenue", déplore, dans un rapport publié à Bruxelles, cette commission présidée
par l'ancien président finlandais et prix Nobel de la Paix Martti Athisaari et dont font partie
notamment l'ancien Premier ministre français Michel Rocard et l'ancienne Commissaire
européenne italienne Emma Bonino.
La Turquie, qui frappe à la porte de l'Europe depuis déjà 50 ans, a engagé
en 2005 des négociations en vue d'une éventuelle adhésion à l'UE. Elles piétinent aujourd'hui.
D'une part le pays doit remplir une série de critères pour s'aligner sur les normes de l'UE
notamment en matière de respect des droits de l'Homme.
D'autre part, une éventuelle entrée dans l'UE devrait être approuvée par l'ensemble des Etats
membres. Et plusieurs pays, tels la France, l'Allemagne et l'Autriche, refusent une adhésion et
plaident à la place pour "un partenariat privilégié".
En Turquie, note le rapport de la commission indépendante, le processus d'adhésion à l'UE a
vu son soutien s'effriter. "L'insuffisance des réformes du côté turc a renforcé l'opposition des
Européens à l'adhésion de la Turquie et le sentiment d'exclusion qui en a découlé à Ankara n'a
fait que décourager plus encore les réformateurs turcs", estime la commission indépendante
sur la Turquie.
La commission indépendante appelle à "briser ce cercle vicieux" qui, selon elle, "mine
aujourd'hui les multiples avancées enregistrées ces dix années par une Turquie qu'inspirait sa
convergence avec l'UE".
"Nul ne peut prédire l'issue du processus d'adhésion ni si l'objectif établi peut être atteint.
Donner sa chance à la Turquie, néanmoins, est une question de crédibilité de l'UE, d'intérêt
propre et d'équité due à tout pays candidat à l'adhésion", conclut le texte.
(AFP, 7 sept 2009)
http://www.info-turk.be/373.htm#commission
Un groupe d'experts appelle à accélérer l'adhésion de la Turquie à
l'UE
10.9.2009
Une commission indépendante vient de rendre un rapport attribuant à l'UE une partie du
ralentissement des réformes menées par Ankara. Cette approche est contestée par certains.
«Briser le cercle vicieux». Ce titre, sans appel, est celui du dernier rapport rédigé par la
Commission indépendante sur la Turquie (CIT), rendu public mercredi 9 septembre à Paris.
Après un premier texte, en 2004, centré sur l’enthousiasme suscité par l’adhésion turque à
l’Union européenne, ce deuxième rapport «fait le point sur la dégradation de la situation et ses
conséquences», a expliqué l’ancien premier ministre et membre de la Commission, Michel
Rocard, lors d’une conférence à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Les auteurs du texte fustigent «les réactions négatives de certains dirigeants politiques
européens, de même que la réticence croissante de la population européenne vis-à-vis d’un
nouvel élargissement, [qui a] donné à la Turquie l’impression qu’elle ne serait jamais la
bienvenue, même si elle devait remplir tous les critères d’adhésion».
Des faits qui expliquent en partie, selon eux, le ralentissement des réformes engagées en
Turquie depuis 2005, et alimente, par voie de conséquence, le scepticisme sur une entrée de la
Turquie dans l’UE. C’est précisement ce «cercle vicieux» que le rapport de la CIT appelle à
briser.
Les discussions entre l’Europe et Ankara ont été entamées il y a dix ans. Mais depuis
l’ouverture officielle des négociations, en 2005, sur les 35 chapitres d’adhésion, seul celui
concernant la science et la recherche a jusqu’à présent été fermé. «Le reste est bloqué», a
déploré l’ancien commissaire européen Marcelino Oreja Aguirre, également membre de la
CIT.
L’Espagnol a notamment évoqué les propositions françaises de «partenariat privilégié» entre
l’Europe et la Turquie. «Je ne sais pas ce qu’est une relation privilégiée», a-t-il argué.
Ajoutant: «La décision d’ouvrir les négociations d’adhésion a été prise à l’unanimité par le
Conseil européen. Il faut continuer.»
Epineux dossier chypriote
Dans une interview accordée au site touteleurope.fr, le secrétaire d’Etat français aux affaires
européennes, Pierre Lellouche, a confirmé mercredi 9 septembre, l’approche française.
«Oui à la Turquie avec l’Europe, non à la Turquie en Europe», a-t-il résumé. «Il y a une
politique de la France dans ce dossier. Il n’y en a pas deux», a-t-il ajouté. Une allusion à peine
voilée à ses positions de député de Paris. Pierre Lellouche s’était en effet prononcé, en son
temps, pour l’adhésion turque. Mais ces propos ne sont désormais plus à l’ordre du jour.
«En Turquie, tous les développements positifs depuis dix ans sont liés à la volonté du pays
d’adhérer à l’Union européenne», a argué le rapporteur de la Commission Albert Rohan, par
ailleurs ancien secrétaire général autrichien des Affaires étrangères. «Nous sommes
convaincus que le processus d’adhésion doit continuer. Même s’il est long et incertain, il doit
être mené de bonne foi des deux côtés», a-t-il poursuivi.
Michel Rocard a quant à lui appelé les dirigeants européens à faire preuve d’une forme de
pragmatisme, expliquant qu’il avait renoncé à «[son] rêve d’un demi siècle d’une Europe
fédérale». «Nous ne sommes pas plus qu’un club de pays régis par des règles communes.
Il faut étendre ces règles», a-t-il dit. Avant de conclure, devant une assemblée bouche bée:
«Comme je ne crois pas à une intégration européenne, vivent les Turcs!»
Mais l’approche consistant à attribuer à l’Europe une partie de la responsabilité du
ralentissement du mouvement de réforme turc est loin d’être partagée par tous. «Ce rapport
est culpabilisant pour l’Europe», a protesté l’ambassadeur de Chypre à Paris. Il a fustigé une
approche «qui n’est pas constructive». «Il faut mettre plus de pression sur la Turquie», a-t-il
expliqué.
«La Turquie ne s’adapte pas suffisamment aux valeurs européennes et n’entreprend pas les
réformes nécessaires», a-t-il précisé à EurActiv.fr «La Turquie occupe toujours une partie du
territoire d’un Etat membre de l’Union européenne», a-t-il poursuivi, en évoquant le dossier
chypriote.
Pour lui, Chypre reste «l’un des obstacles essentiels" à l'adhésion d'Ankara à l’Union.
«Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la Turquie», a-t-il estimé.
D’autres, présents à la conférence, ont fustigé le «téléguidage trop évident» de ce rapport, issu
d’une commission soutenue financièrement par le British Council et l’Open Society
Foundation, deux organisations "paradiplomatiques" britanniques. Or, le Royaume-Uni a
toujours été très favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE.
Tentant de dépasser ces clivages, le directeur de l’Ifri, Dominique Moisi a résumé le débat à
une seule phrase: «Voulez-vous aujourd’hui prendre le risque aux yeux de l’histoire de fermer
la porte de l’Union européenne à la Turquie?» Une question à poser aux dirigeants européens.
http://www.euractiv.fr/priorites-de-lueelections/article/groupe-experts-appelle-accelerer-
adhesion-turquie-ue-001984
Pierre Lellouche : "Oui à la Turquie avec l'Europe. Non à la Turquie
dans l'Europe"
08/09/09
Avocat de formation, spécialiste des relations internationales, Pierre Lellouche est, depuis le
23 juin dernier, Secrétaire d'Etat en charge des Affaires européennes. A quelques semaines du
second référendum irlandais, il a accepté de rencontrer Touteleurope.fr.
L'occasion de l'interroger sur cette échéance importante pour l'avenir de l'Union européenne,
mais également de revenir sur le débat sur la réforme des institutions, les relations avec la
Turquie, la crise financière ou encore sa vision de l'Europe d'aujourd'hui.
"Il faut sortir du débat institutionnel pour parler de l'Europe concrète"
Alors que les Irlandais sont rappelés aux urnes le 2 octobre prochain pour se prononcer une
nouvelle fois sur la ratification du Traité de Lisbonne, Pierre Lellouche est formel : il faut
respecter "le choix souverain" de l'Irlande d'avoir recours au référendum (les 26 autres Etats
membres ayant opté pour la voie parlementaire), même si ce choix est "extrêmement
stratégique, puisque le sort de 500 millions de citoyens européens va dépendre de 1,6 millions
d'électeurs".
"J'espère que le traité de Lisbonne passera, car je suis profondément convaincu que l'Europe a
besoin d'institutions fortes, et la présidence stable du Conseil, le haut représentant, le service
d'action extérieure, le renforcement du processus de codécision avec le Parlement européen
etc., tout cela fait un système, qui est certes compliqué, mais qui est adapté à l'Europe
réunifiée", précise le secrétaire d'Etat.
Mais Pierre Lellouche insiste surtout sur un point : il faut, avant la fin de l'année, "clore ce
chapitre interminable des institutions, auquel personne ne comprend rien (...) pour reparler
[aux citoyens] de leur vie, de leur prospérité, de leur travail, de leur sécurité, de leur avenir".
Le secrétaire d'Etat souhaite en effet que l'Europe devienne l'un des grands pôles qui compte
sur la scène internationale, pour ne pas "subir le 21e siècle, mais en être les bâtisseurs, avec
les Etats-Unis, avec la Chine, avec la Russie, et pas simplement les témoins d'une histoire qui
nous dépasse".
"Oui à la Turquie avec l'Europe. Non à la Turquie dans l'Europe"
La question de l'adhésion de la Turquie, candidate à l'entrée dans l'Union européenne depuis
1963, est l'un des débats les plus sensibles en Europe, et notamment en France.
Sur ce sujet, Pierre Lellouche rappelle essentiellement la position de la France : "il y a une
politique de la France, et non deux ou trois, elle n'a pas varié, et elle est que le but n'est pas
l'adhésion" de la Turquie à l'Union européenne.
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes précise cependant que la Turquie est "un pays
ami, un partenaire culturel", rappelant qu'il a lui-même enseigné à l'université de Galatasaray,
" d'une importance stratégique essentiel pour l'Europe, mais nous ne sommes pas d'accord sur
la finalité de la négociation c'est-à-dire l'adhésion".
Pierre Lellouche souhaite cependant "ouvrir le débat", avouant que "beaucoup de [ses]
partenaires européens, en privé" reconnaissent qu'ils sont d'accord avec la position française,
mais qu'ils préfèrent laisser à la France le soin de le dire à leur place.
Ainsi, il affirme ne pas souhaiter "de crise avec la Turquie" mais poursuivre les négociations
pour dessiner "quelque chose qui serait taillé sur mesure des besoins de ce pays et des besoins
et intérêts de l'Europe, qui permette d'associer la Turquie au devenir commun, mais qui ne soit
pas une adhésion de droit commun".
"L'Europe pèse sur les autres pôles de puissance"
Alors que la prochaine réunion du G20 aura lieu les 24 et 25 septembre prochains à Pittsburg,
aux Etats-Unis, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes est confiant : "lorsqu'il y a une
volonté et que celle-ci est relayée par la machine européenne, alors elle pèse sur les autres
pôles de puissance".
Pierre Lellouche rappelle à ce titre que c'est la présidence française de l'Union européenne,
avec les soutien des autres Etats membres, qui a "arraché le sommet de Londres", et que "à
chaque fois, c'est une bataille, une épreuve de force" avec les autres partenaires
internationaux.
La crise financière a été l'occasion pour l'Union européenne de faire preuve "d'une volonté
forte de réformer le capitalisme, d'arrêter les outrances à la fois immorales et dévastatrices de
certains comportements dans la finance internationale" précise Pierre Lellouche. Or pour cela,
"il faut se concerter entre Européens d'abord et ensuite avec les autres grands pôles à
commencer par les Etats-Unis".
Le secrétaire d'Etat reconnaît que ces négociations sont souvent "difficiles", mais l'enjeu est
important : "le système est devenu fou (...). La rapacité, la cupidité, plus la dérégulation : on
arrive à scier la branche sur laquelle est assise l'économie mondiale, et derrière elle la
démocratie !", rappelant que la situation actuelle n'est pas très différente de celle de 1929,
prélude à plusieurs années de guerre et 60 millions de morts.
Au G20, l'Union européenne devra donc défendre sa position, notamment face aux Etats-Unis
et aux autres acteurs financiers. Mais pour Pierre Lellouche, "on aura la même explication de
texte sur le climat à la fin de l'année à Copenhague, à chaque fois ce sera difficile. Mais nous
avons des standards qui sont ceux de l'Europe, à nous de faire avancer ces standards au niveau
universel".
"Il faut une politique énergétique commune aux 27 Etats membres"
Sur la question essentielle de l'environnement, et notamment de l'énergie, Pierre Lellouche
explique qu'il y a "une très grande disparité entre les Etats membres", certains étant très
dépendants du gaz russe, comme les pays baltes, d'autres pas du tout, comme les pays de la
péninsule ibérique, d'autres encore ayant recours au charbon, comme la Pologne.
Or, Pierre Lellouche souhaite faire de l'énergie l'une des priorités de son secrétariat d'Etat car
il considère que "la prise de conscience de notre dépendance à l'égard de certaines énergies
plus l'aspect environnemental nous force à poser le problème nécessaire d'une politique
énergétique commune".
"Il faut parler aux citoyens de ce qui les intéressent en Europe"
Interrogé sur sa vision de l'Europe, le secrétaire d'Etat explique que, pour lui, "l'Europe c'est la
paix", et que "le premier souci c'est de faire en sorte que cet ensemble soit préservé des aléas
de la politique intérieure et des intérêts économiques à court terme".
En effet, même si "la tendance est toujours d'essayer de s'en sortir soi-même", Pierre
Lellouche considère que la crise financière a démontré la difficulté pour chaque Etat membre
d'y faire face seul. Il considère ainsi que, face à la mondialisation, l'Union européenne permet
à chacun d'avoir un poids, démographique, économique, stratégique, qu'il n'aurait pas sans
elle.
Alors comment expliquer que, comme le montre les taux d'abstention records lors des
dernières élections européennes, les citoyens semblent de plus en plus éloignés de l'Europe ?
Pour Pierre Lellouche, cela relève de trois phénomènes :
une génération nouvelle pour qui "l'Europe est un acquis, ils n'ont pas à se battre pour elle",
elle fait finalement "partie des meubles"
un désintérêt des citoyens pour les questions institutionnelles. Et pourtant "c'est ce dont on
leur parle depuis 15 ans !" rappelle Pierre Lellouche, reconnaissant que "personne n'y
comprend rien"
des véhicules de communication qui ne sont pas assez modernes
Pour Pierre Lellouche c'est l'addition de ces phénomènes qui pourraient expliquer un
éloignement des citoyens. Il reste cependant optimiste et considère que "les Français, comme
les Européens, sont attachés à l'Europe. Ils savent que c'est dans leur intérêt. Il faut trouver les
moyens de leur parler de ce qui les intéresse, dans cette Europe-là".
http://www.touteleurope.fr/fr/organisation/institut
ions/representation-de-la-france-au-sein-de-lue/actualite/actualite-vuedetaillee/afficher/fiche/3998/t/44312/from/2844/
breve/pierre-lellouche-oui-a-la-turquie-avecleurope-non-a-la-turquie-dans-leurope.
L'UE joue "sa crédibilité" dans son attitude envers la Turquie
Romandie News
VIENNE - Donner à la Turquie une perspective d'adhésion à l'UE est une question de
"crédibilité" pour l'Union au niveau international, a estimé jeudi à Vienne l'ancien président
finlandais Martti Ahtisaari, qui dirige la Commission indépendante sur la Turquie (CIT).
"Mon principal souci est la crédibilité de l'Union européenne, sa réputation internationale. Les
accords doivent être honorés si nous entendons être respectés comme partenaire", a déclaré
M. Ahtisaari rappelant que les négociations avaient été ouvertes à l'unanimité en 2005 avec
pour objectif l'adhésion de la Turquie à l'UE.
La CIT a publié en début de semaine son second rapport dans lequel elle critique la
proposition alternative de partenariat priviligié, notamment avancée par la France et
l'Allemagne.
"Certains disent +c'est tout sauf les institutions+. Mais la Turquie a déjà tout sauf les
institutions", a souligné l'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères Marcelino Oreja
Aguirre, membre de la CIT. Ankara bénéficie en effet d'un accord d'association avec
Bruxelles depuis 1963 incluant des échanges douaniers et commerciaux privilégiés.
Pour rassurer les sceptiques, l'ancien Commissaire européen Hans van den Broek a rappelé
que toute adhésion complète de la Turquie à l'UE devra être approuvée par tous les autres
Etats membres et n'interviendra de toutes façons que si la Turquie remplit tous les critères,
comme cela est exigé des autres candidats.
L'influence d'Ankara au Proche Orient et jusqu'en Afghanistan et au Pakistan lui semble
cependant un avantage pour la politique étrangère de l'UE. Il a aussi souligné les "intérêts"
des 27 à intégrer la Turquie, pays de transit pour le gaz et le pétrole, pour assurer la sécurité
énergétique du bloc.
Sur ce point, les avis des Européens divergent selon le diplomate autrichien Albert Rohan,
rapporteur de la CIT: "il ne se passe pas un jour sans qu'un ministre européen ne vienne parler
d'énergie à Ankara. Et pourtant le chapitre énergie des négociations, qui ne nécessite aucune
action de la Turquie, est bloqué".
Le processus est enrayé, notamment en raison du refus turc d'accueillir des navires et avions
chypriotes grecs sur son territoire. Ce refus a entraîné le gel de 8 des 35 chapitres thématiques
de négociation avec l'UE depuis décembre 2006.
L'UE a donné en principe jusqu'à fin 2009 à Ankara pour adopter toutes les mesures
nécessaires afin d'étendre un accord douanier UE-Turquie aux Etats membres entrés dans l'UE
en 2004, dont Chypre.
Enfin, M. Aguirre, au pouvoir en 1977 à l'ouverture des négociations avec Madrid a rappelé
que "l'adhésion (espagnole) a eu lieu neuf ans après l'ouverture des négociations" en 1986.
(©AFP / 10 septembre 2009 14h05)
http://www.romandie.com/ats/news/09091012054
8.rvahyih9.asp
TURQUIE/ISRAEL
Annulation de la visite du chef de la diplomatie turc en Israël
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a annulé une visite qu'il devait
effectuer en octobre en Israël, a-t-on appris mercredi de source officielle israélienne.
"Le ministre turc nous a fait savoir qu'il ne viendrait pas en octobre pour participer à la
Conférence annuelle du Président", organisée par le président israélien Shimon Peres, a
déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Nous regrettons cette décision car le ministre turc est toujours le bienvenu en Israël et nous
avions préparé pour lui une série de rencontres au plus niveau", a-t-il déploré.
Selon la presse, M. Davutoglu a annulé sa visite après le refus d'Israël de lui permettre de se
rendre dans la bande de Gaza par le point de passage israélien d'Erez pour s'entretenir avec
des dirigeants du mouvement islamiste Hamas qui contrôle le territoire palestinien depuis
deux ans.
Les autorités israéliennes se refusent à accueillir des hôtes officiels étrangers qui veulent se
rendre à Gaza sans s'engager au préalable à ne pas avoir de contact avec le Hamas considéré
par Israël comme une organisation terroriste.
Les officiels étrangers peuvent en revanche visiter Gaza sans restriction en passant par le
poste frontière de Rafah qui sépare le territoire palestinien et l'Egypte.
Israël n'impose aucune restriction pour ses hôtes officiels qui souhaitent se rendre en
Cisjordanie et s'entretenir avec des responsables de l'Autorité palestinienne de Mahmoud
Abbas, dont le mouvement Fatah a été chassé de Gaza par le Hamas.
La Turquie, pays musulman mais Etat laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux
ont noué des liens économiques étroits depuis la signature d'un accord de coopération
militaire en 1996.
L'offensive militaire israélienne menée à Gaza au début de l'année (environ 1.400 morts
palestiniens), a toutefois porté un coup à ces relations. (AFP, 9 sept 2009)
http://www.info-turk.be/373.htm#Annulation
TURQUIE/CHYPRE
Talat: Ankara reconnaîtra l'Etat chypriote "réunifié"
La Turquie "reconnaîtra un Etat chypriote réunifié", a affirmé le dirigeant de la République
turque de Chypre-Nord (KKTC) Mehmet Ali Talat, qui reprend jeudi avec son homologue
chypriote Demetris Christofias des négociations directes sur la réunification de l'île.
La Turquie, qui ne reconnaît pas la République de Chypre et refuse d'ouvrir ses ports et
aéroports aux vaisseaux chypriotes-grecs, "reconnaîtra le nouvel Etat de Chypre après la
réunification et avec une solution, toutes les restrictions seront levées", assure M. Talat lors
d'un entretien à l'AFP.
En attendant, la Turquie doit "garder ces atouts" en main, dit-il. Car si Ankara répond
favorablement aux demandes de Nicosie, "pourquoi les Chypriotes-grecs travailleraient-ils à
une solution?" s'interroge M. Talat.
Le refus de la Turquie de laisser entrer les navires et appareils chypriotes-grecs sur son
territoire, en dépit de ses obligations au regard du traité d'Union douanière qui la lie à l'Union
européenne, a conduit au gel en 2006 de huit des 35 chapitres thématiques de négociation
avec le bloc européen.
Entré dans l'UE en 2004, l'île de Chypre est divisée depuis 1974 avec l'invasion de son tiers
nord par la Turquie en réaction à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes-grecs qui
souhaitaient rattacher l'île à la Grèce.
Plusieurs dizaines de milliers de soldats turcs sont depuis stationnés dans la partie nord.
Après l'échec d'un plan de l'ONU en 2004, une nouvelle tentative pour réunifier l'île a été
lancée en septembre 2008. Mais, un an après, peu de progrès ont été enregistrés.
Selon M. Talat, toutefois, "la situation générale est très bonne". Il cite "une convergence"
d'idées entre les parties grecque et turque sur les questions du partage du pouvoir, des affaires
économiques et des affaires européennes.
Les deux parties s'accordent sur une fédération "bicommunautaire et bizonale", avec un
président chypriote-grec et son vice-président chypriote-turc se succédant à sa tête dans un
système de rotation.
Les modalités de l'élection présidentielle (suffrage direct ou indirect) et la durée de la rotation
seront l'objet de la nouvelle phase de discussions. M. Talat dit "espérer" convaincre la partie
grecque avec de "nouvelles propositions".
La question des propriétés spoliées après l'intervention turque de 1974, également au
programme, "est le sujet le plus controversé", admet-il.
Le leader de la KKTC, entité uniquement reconnue par la Turquie, est en contacts fréquents
avec les autorités turques, la partie chypriote-grecque accusant même Ankara de lui dicter la
marche à suivre.
Mais M. Talat écarte cet "argument ridicule". "Il est vrai que nous nous appuyons sur la
Turquie. Nous la consultons, mais nous avons le dernier mot".
Il écarte aussi tout retrait pour l'instant des forces turques. "On ne peut persuader mes
concitoyens que d'autres massacres (comme ceux de 1963-64 ayant conduit à l'intervention de
l'ONU) n'auront pas lieu et que, si cela arrive, l'UE ou l'ONU les protègeront. Mais s'il y a la
paix dans une République unifiée de Chypre, membre de l'UE, la Turquie n'aura pas de raison
d'intervenir".
Mehmet Ali Talat a récemment émis l'espoir qu'un accord interchypriote soit trouvé avant fin
2009 pour le soumettre à référendum début 2010. Mais il se dit désormais "plus très sûr d'être
dans les temps".
"Mais j'ai l'intention de finir (les discussions) avant la présidentielle" en KKTC prévue en
avril 2010, assure-t-il, ajoutant qu'en cas de défaite, la tâche incomberait "au prochain
président... s'il désire poursuivre dans cette voie".(AFP, 9 sept 2009)
http://www.info-turk.be/373.htm#Talat
TURQUIE/DANEMARK
Un parti nationaliste danois en campagne contre la construction des
mosquées
(AFP) – Il y a 21 heures
COPENHAGUE — Le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), soutien parlementaire
essentiel du gouvernement, a lancé mercredi une campagne médiatique contre la construction
de mosquées au Danemark, appelant les électeurs à manifester leur opposition à ces citadelles
de l'islamisme.
Il a publié dans plusieurs quotidiens une pleine page montrant la Mosquée bleue d'Istanbul à
la coupole surmontée de deux sabres ajoutés par le PPD avec en titre "Non aux grandes
mosquées dans les villes danoises!".
Cette campagne pour les municipales du 17 novembre fait suite au récent feu vert du conseil
de la mairie de Copenhague à la construction de la première mosquée au Danemark, une
décision contestée par le PPD qui a demandé un nouveau vote le 17 septembre.
"Seul le Parti du peuple danois a voté contre!" souligne cette affiche, car "l'argent (pour
financer cette mosquée) vient entre autres du régime de terreur de l'Iran".
Le PPD met en garde contre une nouvelle autre mosquée qui "verra le jour dans 3 ans à
Copenhague, financée par l'Arabie saoudite, une dictature".
Cette campagne a été critiquée par des élus locaux à Copenhague, notamment par le maireadjoint Klaus Bondam, favorable à la construction de cette première mosquée, "symbole de
Copenhague multiculturelle".
L'Islam, avec environ 200.000 adeptes (quelque 3,5% de la population), est la deuxième
religion au Danemark après l'Eglise évangélique-luthérienne.
Les musulmans, sunnites pour la plupart, pratiquent leur culte dans près de 130 lieux de prière
situés dans des appartements, caves et fabriques désaffectées.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/AL
eqM5iKcjAAGEPcTz5mLc9dbiLP18XmIw
TURQUIE/ETATS-UNIS
L'effet Obama" en Europe n'a pas effacé les différences
transatlantiques
LE MONDE | 09.09.09 | 15h11 • Mis à jour le 09.09.09 | 15h11
L'"effet Obama" sur l'image des Etats-Unis en Europe est désormais quantifié. Le soutien
apporté à l'allié américain par les opinions publiques du Vieux Continent a quadruplé depuis
l'arrivée au pouvoir du président démocrate, en janvier. Le taux d'approbation, chez les
Européens, de la politique extérieure du nouveau président américain est de 77 %. Contre 19
% seulement pour l'action de George Bush en 2008.
C'est l'un des enseignements du sondage réalisé en juin dans onze pays de l'Union européenne
(UE), ainsi qu'en Turquie et aux Etats-Unis, à l'initiative du German Marschall Fund, une
organisation qui prend le pouls chaque année de la relation transatlantique et qui vient de
livrer, mercredi 9 septembre, ses conclusions pour 2009 (rapport "Transatlantic Trends").
Jamais un tel retournement d'opinion n'avait été observé, depuis huit ans que pareille étude est
menée - et l'effondrement de la réputation de la Maison Blanche en Europe en raison de la
guerre en Irak. Le rebond est particulièrement spectaculaire en Allemagne : 92 % de soutien
pour l'action de M. Obama en 2009, contre 12 % de soutien pour celle de M. Bush en 2008.
En France, ces chiffres sont respectivement de 88 % et 11 %.
L'Europe centrale et orientale est moins enthousiaste. Les Polonais, qui figuraient parmi les
plus grands partisans de George Bush (44 % d'approbation en 2008) sont ceux qui, dans l'UE,
applaudissent le moins la diplomatie de M. Obama (seulement 55 % de soutien).
Mais les nouveaux Etats membres de l'Union, tout en semblant se méfier un peu du président
américain, sont ceux qui réclament le plus d'implication américaine dans les affaires du
Continent. C'est en Turquie que le taux de soutien à M. Obama est le plus faible (50 %),
malgré le voyage effectué par le président américain dans ce pays en avril. Mais, comparée à
l'image déplorable laissée par George Bush (8 % de soutien en 2008), c'est une vraie embellie.
Les performances enregistrées par M. Obama en Europe n'effacent pas pour autant les
différences transatlantiques sur plusieurs sujets sensibles. En moyenne, 63 % des Européens
se disent sceptiques à propos des chances de succès en Afghanistan (les Allemands sont les
plus négatifs, avec 75 %), tandis qu'une majorité d'Américains (56 %) se disent optimistes.
Les Européens souhaitent majoritairement une réduction des troupes en Afghanistan, voire un
retrait définitif, ce qui n'est pas le cas des Américains. Les personnes interrogées en Europe
centrale et en Europe de l'Est sont plus nombreux à réclamer un repli militaire (69 %) que les
Ouest-Européens (55 %).
S'agissant de l'Iran et de ses ambitions nucléaires, Européens et Américains ne sont pas au
même diapason. Leur perception de la menace est certes largement partagée, mais pas leur
vision des moyens à déployer pour y faire face. En effet, 53 % des Européens écartent
catégoriquement l'option militaire pour empêcher Téhéran d'acquérir l'arme suprême. Une
majorité simple d'Américains (47 %) préfère conserver cette option au cas où les pressions
diplomatiques n'aboutiraient pas.
L'attitude de la Russie à l'égard de ses voisins inquiète tout le monde, révèle cette étude
menée après la guerre de Géorgie d'août 2008. Une large majorité se dit favorable à l'octroi
d'un soutien "en matière de sécurité" à des pays comme la Géorgie et l'Ukraine (mais sans que
les modalités en soient précisées). Les plus inquiets de la dépendance envers le gaz russe sont
les Polonais (78 %). Les moins inquiets sont les Turcs (50 %).
Concernant le climat, les Européens sont plus mobilisés que les Américains. Ils seraient
même prêts à freiner leur croissance pour contenir le réchauffement de la planète - une idée
amplement rejetée outre-Atlantique.
Enfin, la demande de leadership américain dans le monde est remontée : 49 % d'Européens et
de Turcs y sont favorables, contre 33 % en 2008. Chose frappante, depuis l'arrivée de M.
Obama, l'opinion française est particulièrement favorable à ce que les Etats-Unis endossent un
tel rôle. La France est d'ailleurs devenue le seul pays, avec le Royaume-Uni, où la confiance
inspirée par les Etats-Unis (74 %) est supérieure à celle accordée aux institutions européennes
(66 %).
Natalie Nougayrède
Article paru dans l'édition du 10.09.09.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/09/09/leffet-obama-en-europe-n-a-pas-efface-les-differencestransatlantiques_1237939_3222.html
TURQUIE/AZERBAIDJAN
Hulusi Kilic : Nous espérons que l’Azerbaïdjan croit la Turquie »
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du
03 septembre 2009 . Les articles de ce site (écrits généralement dans un français
rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
03 sept 2009 14:51
Bakou. Elnur Mammadli – APA. L’ambassadeur turc en Azerbaïdjan Hulusi Kilic s’est
exprimé sur les discussions concernant les protocoles Turquie-Arménie, a rapporté APA.
En question « Votre message aux azerbaïdjanais suite à la dernière situation », le diplomate
turc a déclaré : « Le premier ministre Erdogan et le ministre de l’étranger Davutoglu ont
souligné l’importance d’un avancement au processus pour la paix et la stabilité durable au
Caucase du Sud.
Toute menace aux intérêts d’Azerbaïdjan au cours des pourparlers est exclue. J’espère que ces
pourparlers servent à accélérer le règlement du problème de haut Karabakh et des territoires
azerbaïdjanais occupés.
Comme l’a souligné M.Erdogan, la Grande Assemblée nationale turque devrait ratifier les
protocoles pour qu’ils puissent entrer en vigueur.
Nous espérons que l’Azerbaïdjan croit actuellement la Turquie » a conclu le diplomate.
http://fr.apa.az/news.php?id=6749
TURQUIE/GEORGIE
Remous entre la Géorgie et la Turquie
mercredi 9 septembre 2009
«L’approfondissement stratégique», une doctrine chère à Ahmet Davutoğlu, le ministre turc
des affaires étrangères (qui théorise l’émergence de la Turquie en tant puissance régionale, en
insistant notamment sur la nécessité qu’il y a pour elle à maintenir de bonnes relations avec
ses voisins), a été mise à l’épreuve récemment par les tensions survenues entre Ankara et
Tbilissi.
Le 4 septembre dernier, en effet, le capitaine turc d’un pétrolier a été condamné à 24 ans de
prison par la justice géorgienne, pour avoir tenté d’enfreindre l’embargo que la Géorgie
impose à l’Abkhazie, une région géorgienne qui a fait sécession, en 1992, en proclamant son
indépendance.
Pourtant, depuis qu’après la fin de l’Union Soviétique, en 1991, la Géorgie est elle-même
devenue un État indépendant, la Turquie a entretenu avec elle d’excellentes relations et lancé
une série d’initiatives de première importance, dont les plus saillantes sont l’oléoduc BTC
(Bakou, Tbilissi, Ceyhan), le gazoduc BTE (Bakou, Tbilissi, Erzurum) et le projet de ligne de
chemin de fer reliant la Turquie à l’Azerbaïdjan, via Tbilissi.
On sait qu’au cours des deux dernières décennies, cette convergence diplomatique AnkaraTbilissi, ajoutée à la relation privilégiée que la Turquie entretient avec l’Azerbaïdjan, a
contribué à accroître l’isolement de l’Arménie.
Cette configuration géopolitique est néanmoins remise en cause, depuis que les Russes sont
intervenus militairement l’année dernière en Ossétie du Sud et qu’ils ont reconnu
officiellement celle-ci (comme d’ailleurs l’Abkhazie).
La Turquie s’est alors retrouvée dans une situation délicate, prise entre, le désir de préserver
sa relation avec la Géorgie et son statut de membre de l’OTAN, d’une part, et la nécessité de
ne pas mécontenter son grand voisin russe qui est de très loin son premier fournisseur de gaz
et surtout son premier client, d’autre part (cf. notre édition du 30 août 2008).
S’engouffrant dans la brèche, les Russes avaient été particulièrement sourcilleux à l’époque,
quant à l’application par les Turcs du traité de Montreux aux navires de leur allié américain,
amenés à franchir les Dardanelles et le Bosphore pour porter assistance à Tbilissi (cf. notre
édition du 25 août 2008). Pour autant, Ankara a confirmé son attachement à l’intégrité
territoriale de la Géorgie, et n’a reconnu ni l’Ossétie du sud, ni l’Abkhazie.
Pour désamorcer durablement tout risque de nouvelle crise, la Turquie aussi proposé «une
plateforme de stabilité et de coopération» pour le Caucase, qui a reçu l’aval de la Russie, de
l’Arménie, de l’Azerbaïjan et de la Géorgie (sans déboucher toutefois pour l’instant sur des
mesures vraiment concrètes). En outre, au même moment, avec la visite du président
Abdullah Gül à Erevan, Ankara inaugurait de façon spectaculaire un processus de
rapprochement avec l’Arménie.
Au cours de l’année écoulée, les relations russo-turques se sont améliorées, Abdullah Gül et
Recep Tayyip Erdoğan se sont rendus en Russie tandis que Vladimir Poutine venait à son tour
en Turquie. Surtout, Ankara a accepté, en août dernier, d’entrer dans le projet de gazoduc
russo-italien «South Stream», qui apparaît comme le concurrent direct du projet européen «
Nabucco » auquel les Turcs participent également (cf. notre édition du 11 août 2009).
Parallèlement, la Turquie a progressé dans l’amélioration de ses rapports avec l’Arménie.
Après avoir établi une feuille de route en avril dernier, les deux pays ont signé, le 31 août
2009, un accord qui devrait aboutir, d’ici la fin de l’année, à l’établissement de relations
diplomatiques (cf nos éditions des 1er et 3 septembre 2009). Ce rapprochement turcoarménien est plutôt de nature à inquiéter Tbilissi.
L’Arménie, qui dépend fortement de la Géorgie sur le plan économique, sans se joindre aux
condamnations occidentales de l’intervention militaire russe d’août dernier, n’a certes pas
reconnu l’Abkhazie et l’Ossétie du sud, mais elle entretient, depuis son indépendance, des
relations étroites avec Moscou.
Quoiqu’il en soit, on conçoit que la redistribution des cartes, provoquée dans le Caucase par
l’intervention russe et l’esquisse d’un rapprochement turco-arménien, amène la Géorgie, qui
craint à son tour un certain isolement, à s’interroger sur l’avenir de sa relation avec la
Turquie.
Les remous provoqués entre Ankara et Tbilissi par l’incident maritime précédemment relaté
auront, en un sens, au moins permis aux deux pays de faire le point sur les conséquences des
évolutions survenues depuis un an.
Lors de la visite qu’il a effectuée les 7 et 8 octobre 2009, en Géorgie, le ministre turc des
affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu (photo à gauche), qui a rencontré son homologue
géorgien, Grigol Vashadze (photo à droite), s’est employé à restaurer la confiance mutuelle.
Rappelant que la Turquie avait toujours soutenu la Géorgie depuis son indépendance, il a
souligné qu’il ne pouvait pas y avoir de paix et de stabilité dans le Caucase, sans paix et
stabilité en Géorgie.
Le ministre a obtenu, par ailleurs, la libération sous caution du capitaine condamné la semaine
dernière ainsi que celle de tous les membres de son équipage. Il a décidé de dépêcher en
Abkhazie l’ambassadeur Ünal Ceviköz, l’un des responsables de la direction Caucase-Asie
centrale de son ministère.
Dans un contexte où la Russie a menacé de recourir à une riposte militaire si l’embargo
géorgien à l’encontre de l’Abkhazie se poursuivait, la Turquie a donc choisi de sortir par le
haut des difficultés rencontrées ces derniers jours avec Tbilissi, en se posant en agent de
stabilité et de coopération dans la région et en essayant de démontrer les vertus de sa nouvelle
diplomatie.
JM
http://ovipot.blogspot.com/
DJAVAKHK
Une université arménienne en Djavakhétie?
Dépêche publiée le 09/09/2009
Par Sophie Tournon. Sources : Georgia Times, Novosti Armenii
Les Arméniens de Géorgie pourraient enfin étudier dans leur langue en Géorgie. C’est du
moins ce qu’espère le ministère arménien de l’Education. Un projet d'université arménienne,
publique ou privée, en Djavakhétie serait envisagé, « dans le respect de la loi géorgienne ».
Ce projet, qui n’en est pour le moment qu’au stade de l’effet d’annonce, permettrait à la forte
minorité arménienne, maîtrisant peu ou pas du tout le géorgien, d’accéder aux études
supérieures tout en restant en Géorgie. Les Arméniens de cette région quasiment enclavée
manquent de professeurs de géorgien dans leurs écoles, et un « plafond de verre » linguistique
les empêche de s’intégrer en Géorgie.
Ce type de déclaration s’inscrit dans la logique de la politique d’une « intégration sans
assimilation » appelée de ses vœux par le président arménien Serguey Sargsian (Sarkissian),
mais peu prise au sérieux par les autorités géorgiennes. Ces dernières assurent que les
Arméniens de Djavakhétie sont en tous points égaux avec les autres citoyens géorgiens.
http://www.caucaz.com/home/depeches.php?idp=2511
AZRBAIDJAN
Deux blogueurs critiques à l’égard du pouvoir jugés en Azerbaïdjan
AZERBAIDJAN
jeudi10 septembre 2009, par Stéphane/armenews
Deux blogueurs critiques à l’égard du pouvoir azerbaïdjanais comparaissent depuis vendredi à
Bakou pour trouble à l’ordre public, les défenseurs des droits de l’Homme dénonçant une
nouvelle atteinte à la liberté d’expression dans ce pays du Cacause riche en pétrole.
Adnan Hajizadé, 26 ans, et Emin Milli, 29 ans, encourent jusqu’à cinq ans de prison pour
"hoologanisme" après leur arrestation le 8 juillet à la suite d’une bagarre dans un restaurant.
Le terme hooliganisme est utilisé dans les républiques de l’ex-URSS pour désigner
notamment des violences et troubles à l’ordre public.
Les deux hommes affirment avoir été attaqués et arrêtés en raison de leurs activités sur
l’internet, où ils ont notamment posté une vidéo satirique montrant un âne donnant une
conférence de presse.
Les autorités assurent pour leur part que les chefs d’accusation pour lesquels ils sont jugés
n’ont rien à voir avec leurs activités de blogueurs.
La prochaine audience est prévue le 16 septembre, a précisé à l’AFP l’avocat de la défense,
Isakhan Achourov, qui qualifie l’affaire de "délibérément politique".
Selon lui, les deux hommes sont visés en particulier pour avoir critiqué le référendum qui a
supprimé en mars toute limitation du nombre des mandats présidentiels, ouvrant la voie à un
maintien indéfini au pouvoir du chef de l’Etat Ilham Aliev.
Ce procès a suscité de vives critiques en Occident. "C’est un signe inquiétant, le
gouvernement étend ses atteintes à la liberté d’expression à de nouveaux médias", a déclaré
l’ONG américaine Freedom House dans un récent communiqué.
Les deux hommes publiaient sur les sites Twitter, Facebook et YouTube des informations
critiques et des vidéos satiriques, proposant une alternative à la télévision et la presse
contrôlées par le pouvoir.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54284
BULGARIE
Le congrès juif européen rend hommage à la tolérance des Bulgares
09/09/2009 17:09
SOFIA, 9 sept 2009 (AFP)
Le président du Congrès juif européen, Viatcheslav Kantor, a remercié mercredi la Bulgarie
pour avoir sauvé ses Juifs des camps de la mort nazis lors de la Deuxième guerre mondiale, en
marge des célébrations du centième anniversaire de la synagogue de Sofia.
"De la part des trois millions de Juifs d'Europe, je voudrais exprimer ma profonde gratitude de
tout ce que la Bulgarie a fait pour la communauté juive", a-t-il déclaré après une rencontre
avec le président Guéorgui Parvanov.
Celui-ci a rappelé que la Bulgarie fut le seul allié de l'Allemagne nazie à avoir sauvé ses
50.000 Juifs lors de la Deuxième guerre mondiale. Il a également souligné que la Bulgarie
était le seul pays communiste à avoir ouvert ses frontières quelques années plus tard pour les
Juifs désirant partir pour l'Etat d'Israël.
"Nous avons un exemple de tolérance très fort à Sofia où se situent au même endroit la
synagogue et deux églises chrétiennes (...) Nous devons faire de notre mieux pour cultiver cet
esprit de tolérance", a déclaré M. Kantor.
La communauté juive de Bulgarie, estimée à 4000 personnes, est bien intégrée dans la société
bulgare.
M. Kantor a estimé que la Bulgarie avait créé des conditions pour "une renaissance de la vie
juive" par la rénovation de la synagogue en ces temps de crise économique.
La synagogue de Sofia, oeuvre de l'architecte autrichien Friedrich Grünager, est la plus
grande des Balkans et la troisième d'Europe après celles de Budapest et d'Amsterdam.
http://www.lacroix.com/afp.static/pages/090909150724.92um0v9l.htm
ONU/ABKHAZIE/OSSETIE
Abkhazie-Ossétie: l'ONU soutient le projet de résolution géorgien sur
les réfugiés
International
20:39 | 09/ 09/ 2009
NEW YORK (Nations Unies), 9 septembre - RIA Novosti.
L'Assemblée générale de l'ONU a soutenu mercredi un projet de résolution géorgien sur les
réfugiés d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Conformément à la procédure de vote, le représentant spécial de la Russie auprès de l'ONU
Vitali Tchourkine a proposé de ne pas soumettre le projet au vote, mais la plupart des
membres de l'Assemblée générale n'ont pas accepté cette proposition.
Le 3 septembre dernier, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï
Nesterenko a qualifié le projet géorgien de contreproductif car il ne tient pas compte de
l'apparition de deux républiques indépendantes (d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, reconnues
par la Russie en août 2008) dans le Caucase du Sud.
http://fr.rian.ru/world/20090909/123044161.html
FRANCE
Voile intégral: deux opposantes devant la mission parlementaire
09/09/2009 13:31
PARIS, 9 sept 2009 (AFP)
La présidente de "Ni putes ni soumises" Sihem Habchi et la philosophe Elisabeth Badinter ont
affirmé mercredi leur opposition au port du voile intégral en France, lors d'une audition de la
mission d'information parlementaire sur cette pratique.
Le voile intégral est "un symbole violent de l'oppression des femmes" et marque "un point de
non retour sur la voie de l'émancipation", a estimé Sihem Habchi, déplorant que le voile ait
gagné du terrain en quelques années en France. Pour elle, cette question est un "nouveau
combat féministe" contre la "relégation" des filles et des femmes dans les quartiers. Elle
refuse que sous prétexte de respect des libertés individuelles, s'instaure une "coexistence entre
deux mondes qui s'ignorent".
"Le message doit être clair, a-t-elle insisté, c'est +la République ou la burqa+ (...) et on peut
interdire la burqa au nom de la dignité de la personne humaine".
Pour Elisabeth Badinter, "les femmes voilées sont la partie visible de la montée de
l'intégrisme musulman, (...) le port du voile est l'étendard du salafisme". "En France, on
combat les idéologies destructrices, qui portent atteinte à la dignité humaine, on lutte contre
les sectes, le nazisme, l'antisémitisme, il faut combattre l'intégrisme", a dit Mme Badinter.
Elle parle d'"auto-mutilation civile" estimant que le port du voile est contraire au principe de
fraternité parce qu'il symbolise "le refus d'entrer en contact avec l'autre, le refus de la
réciprocité". Elle rappelle aussi que pour quelques femmes qui affirment se voiler en toute
liberté, il y en a beaucoup qui sont obligées de le faire et qui n'ont pas les moyens de s'y
opposer.
Ecartant l'argument selon lequel le voile répond à une tradition culturelle et/ou cultuelle, elle
répond qu'il "faut se plier aux us et coutumes du pays où l'on vit".
http://www.lacroix.com/afp.static/pages/090909113054.rwbvjez4
.htm
Violente séquestration à Bagneux en 2008: de six mois à quatre ans de
prison
(AFP) – Il y a 17 heures
NANTERRE — Cinq jeunes hommes ont été condamnés mercredi par le tribunal de Nanterre
à des peines allant de six mois à quatre ans de prison pour la violente séquestration, en février
2008 à Bagneux (Hauts-de-Seine), d'une de leurs connaissances de quartier dont ils auraient
voulu se venger.
Les deux prévenus considérés comme les "leaders" du groupe, Karim et Seydou, âgés de 23
ans, ont écopé de la peine la plus lourde, soit quatre ans de prison et leur maintien en
détention pour "séquestration" et "violences aggravées"
Deux autres jeunes hommes, Kevin et Julien, 23 et 26 ans, qui n'avaient pas de casier
judiciaire et avaient retrouvé la liberté après 15 mois de détention provisoire, ont été
condamnés à trois ans de prison dont un avec sursis. La 18e chambre correctionnelle n'a pas
délivré de mandat de dépôt à leur encontre.
Six mois de prison ont enfin été prononcés contre le cinquième mis en cause, Stanislas, 21
ans, qui aura effectué neuf mois de détention provisoire dans cette affaire, avant d'être
finalement poursuivi pour "complicité de séquestration" mais pas pour "violences aggravées".
Il n'avait porté aucun coup sur la victime.
Le 22 février 2008 en fin de matinée, Matthieu, un jeune homme de 19 ans décrit comme
"fragile" et en proie à des problèmes d'alcoolisme, avait été attiré chez l'un des agresseurs, cité
Pablo-Picasso, pour s'expliquer sur de prétendus vols, notamment celui de deux barrettes de
cannabis.
Le jeune homme avait reçu une pluie de gifles, de coups de pied et de poing, tout en étant
forcé à boire de fortes doses d'alcool et en subissant plusieurs sévices, dont des ingestions
répugnantes et des actes humiliants à caractère homophobe.
Après plusieurs heures de calvaire, dont un passage dans le box de parking de l'un de ses
agresseurs, il avait été relâché en fin de journée et ramené chez ses parents, le visage
ensanglanté et marqué par des insultes homophobes inscrites au tipex.
Le jeune homme, qui n'est pas venu aux audiences mardi et mercredi, s'en était tiré avec cinq
jours d'arrêt de travail.
Evoquant un "groupe nuisible pour la société" et des "actes abominables", la procureure
Laetitia Felici avait requis mercredi matin de trois à six ans de prison pour les agresseurs.
Lors de son réquisitoire, elle a vu le "fantôme de Fofana" dans ce dossier, référence à la
séquestration beaucoup plus longue (trois semaines) et meurtrière d'Ilan Halimi, jeune juif de
23 ans, dont le calvaire s'était déjà déroulé dans une cité de Bagneux deux ans plus tôt.
Les avocats de la défense ont vu là plus un "fantasme" qu'un "fantôme", répétant que ni le
parquet ni la juge d'instruction n'avaient retenu le caractère antisémite évoqué au début de
l'affaire.
Si le père de la victime est de confession juive, Matthieu avait expliqué dans ces auditions
qu'il ne se sentait "pas spécialement juif" et n'avait pas souvenir d'actes antisémites.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jPbMCcKis6kq3
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CHINE
Attaques à la seringue : les Ouïghours pointés
il y a 33 min
Urumqi connaît une atmosphère de paranoïa, suite aux attaques à la seringue survenues dans
la capitale du Xinjiang depuis le mois d'août. Les représentants de l'ethnie majoritaire en
Chine, les Han, tremblent désormais à l'idée de croiser un autochtone ouïghour qui pourrait
dégainer une seringue infectée par le virus du sida pour les piquer.
Jusqu'à présent, 25 suspects ont été arrêtés par les autorités chinoises, qui ont menacé
dimanche d'infliger la peine de mort aux coupables.
Pour Pékin, cette vague d'agressions mystérieuse, qui survient deux mois après les heurts
interethniques du 5 juillet (197 morts), n'est rien moins qu'un «complot séparatiste [ouïghour,
ndlr] destiné à semer la terreur». Les forces de police ont tué quatre personnes ce week-end à
l'issue de manifestations de Hans exigeant plus de répression à l'encontre des assaillants
ouïghours armés de seringues.
«Il est possible que tout ça ait commencé par des drogués ouïghours attaquant des passants»,
explique Mehmet, un Ouïghour qui travaille au sein d'une association chinoise venant en aide
aux malades du sida. Il préfère taire son identité exacte par crainte de représailles.
Selon lui, les Ouïghours représenteraient «entre 80 et 90 %» des malades du sida à Urumqi, ce
qui constitue «un grave problème social». Urumqi est en effet une ville essentiellement han,
où les Ouïghours sont devenus très minoritaires (13 % de la population de 1,8 million
d'habitants).
Dans d'autres villes du Xinjiang, comme Kashgar et Hetian, le sida se propage également très
rapidement. «Un grand nombre de jeunes Ouïghours sont sans emploi, et s'injectent de
l'héroïne très bon marché en provenance de l'Afghanistan voisin», constate Mehmet, qui
estime à «environ 10 000» le nombre de séropositifs à Urumqi, et à 200 000 leur total dans
l'ensemble du Xinjiang. La grande majorité des malades ont été infectés par... lire la suite de
l'article sur Libération.fr
http://fr.news.yahoo.com/76/20090910/twlattaques-la-seringue-les-oughours-po-1a8f422.html
SHOAH
A Cracovie, la question de la Shoah parasite le dialogue interreligieux
porté par la communauté Sant'Egidio
LE MONDE | 09.09.09 | 15h27 • Mis à jour le 09.09.09 | 15h27
Cracovie, Auschwitz, Birkenau Envoyée spéciale
Le symbole pouvait difficilement être plus fort. Plusieurs dizaines de dignitaires religieux de
toutes confessions venus du monde entier ont franchi ensemble les portes du camp
d'extermination de Birkenau (Pologne), mardi 8 septembre.
En procession et en musique, ils se sont lentement éloignés du porche surmonté d'un mirador
par lequel s'engouffraient les convois de déportés arrivant de toute l'Europe.
Quelque 2 000 personnes ont accompagné les religieux dans ce pèlerinage le long de la voie
ferrée qui pénètre dans le camp, dont ne subsistent qu'un champ lugubre de cheminées en
briques, des vestiges des baraquements de bois, des ruines de chambres à gaz et, à l'entrée,
quelques bâtiments préservés.
Au cours d'une cérémonie parfaitement orchestrée, chaque délégation confessionnelle a
déposé une couronne de fleurs sur les tombes honorant les victimes de la terreur nazie. Puis le
kaddish (la prière juive pour les morts) a résonné sous un soleil encore estival.
Pour commémorer le 70e anniversaire du début de la seconde guerre mondiale et "prier
ensemble pour la paix", la communauté de laïcs Sant'Egidio avait choisi, du 6 au 8 septembre,
Cracovie, la ville de Jean Paul II, comme cadre de ses rencontres interreligieuses annuelles.
A sa volonté de perpétuer chaque année "l'esprit d'Assise", inauguré en 1986 par le pape qui y
avait réuni les représentants de toutes les religions au nom de la paix, Sant'Egidio a donc
ajouté au programme une réflexion sur la Shoah et une visite des camps d'Auschwitz et
Birkenau. Un choix audacieux tant l'antisémitisme reste une source de tensions entre
religions.
Dans ce contexte, on ne pouvait que noter la faiblesse de la délégation musulmane, venue
d'Inde, d'Afrique ou du Moyen-Orient. "Une situation due au ramadan", selon les
organisateurs. Présent à la soirée inaugurale, un dignitaire de l'université égyptienne Al-Azhar
s'est éclipsé lundi, sans passer par Auschwitz, après un discours dénonçant le mépris de
l'Occident pour les musulmans.
Quant à la table ronde consacrée au sujet, elle s'est déroulée en l'absence d'intervenants
musulmans. "C'est un sujet qui regarde principalement le dialogue judéo-chrétien", a justifié
son animateur, l'évêque italien Ambrogio Spreafico.
Au-delà des bonnes intentions, les conversations informelles soulignaient toutefois la
difficulté du dialogue entre musulmans et juifs, notamment sur ce thème. "La Shoah est un
sujet sensible pour les musulmans ; c'est devenu une question politique", a reconnu un
responsable de Sant'Egidio.
La compréhension de la Shoah par le monde musulman est, il est vrai, inégale. "On n'en a
aucune connaissance", a témoigné le responsable du centre islamique de New Delhi, l'Indien
Wahiduddin Khan. "A Auschwitz, on voit le niveau atteint par l'humanité, c'est une honte et
j'espère que cela ne se produira plus", a pour sa part commenté Hassan Hanafi, professeur de
philosophie à l'université du Caire.
Sincèrement ému à la sortie de la chambre à gaz du camp, il a toutefois mis en garde contre le
"deux poids, deux mesures" et l'instrumentalisation du génocide juif. "Attention de ne pas
oublier le Rwanda, la Birmanie ou Gaza."
L'Algérien Mohammad Esslimani, professeur de charia (loi islamique) en Arabie saoudite,
s'est montré plus direct : "La notion de Shoah, les musulmans connaissent : ils vivent le même
film à Gaza !" Taxant de "propagande" le révisionnisme iranien, il a précisé : "Au MoyenOrient, on discute parfois des chiffres (le nombre de morts), pas des faits. Le problème n'est
pas avec les juifs, mais avec Israël."
De son côté, le grand rabbin de Pologne, Michaël Schudrich, n'a pas caché son inquiétude : "A
chaque fois que, dans le monde, la Shoah est niée, le monde se rapproche de la possibilité que
cela se produise à nouveau."
Au cours de ces trois jours, juifs, chrétiens, musulmans et bouddhistes ont défendu la
nécessaire éducation des jeunes et le dialogue entre les religions, habités par la conviction du
fondateur de Sant'Egidio, Andrea Riccardi : "La passion pour la paix peut changer l'Histoire."
Stéphanie Le Bars
Article paru dans l'édition du 10.09.09.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/09/09
/a-cracovie-la-question-de-la-shoah-parasite-ledialogue-interreligieux-porte-par-la-communautesant-egidio_1237946_3214.html
Redonner des couleurs à l'Histoire ?
LE MONDE | 10.09.09 | 13h38
par Franck Nouchi
Le souhait des auteurs d'"Apocalypse : la deuxième guerre mondiale" que leur série
documentaire soit vue par le plus grand nombre, les jeunes téléspectateurs en particulier,
justifie-t-il qu'ils aient eu recours à un procédé de colorisation des images d'archives ? Le
débat s'est engagé dès la diffusion des deux premiers épisodes, mardi 8 septembre sur France
2.
Comparant son travail à "une entreprise de restauration, au sens historique du terme", le
"coloriste" du film, François Montpellier, estime que la couleur "nous replonge directement
dans le présent de l'époque, alors que le noir et blanc impose une certaine distance. Nous voilà
véritablement dans la véracité de l'Histoire". Techniquement, ajoute-t-il, "on démonte les
images pour remonter le temps".
Interrogé sur les raisons pour lesquelles il a choisi de ne pas coloriser les seules archives liées
à la Shoah, Daniel Costelle, l'un des auteurs, répond : "Nous ne voulions pas donner prise au
négationnisme. En choisissant de montrer ces images telles quelles, sans aucune intervention
technique, nous ne laissons aucun doute sur leur authenticité et sur la réalité des faits qu'elles
montrent." Dans Libération, Gérard Lefort discerne là un "paradoxe".
"A croire, écrit-il, que seule la Shoah relèverait de l'Histoire, synonyme, selon les critères
choisis, d'ennui pour les jeunes et de repoussoir pour le prime-time." Sur le site Médiapart,
Antoine Perraud va plus loin, estimant que viendra le jour "où l'odeur des charniers planera,
par le truchement d'un système olfactif numérique, sur des documentaires dont nous
oublierons alors jusqu'à la couleur douteuse". Nous n'en sommes pas là. Pas encore...
Bornons-nous pour l'heure à constater l'intérêt pédagogique d'"Apocalypse" et acceptons
l'idée que la colorisation n'est sans doute pas pour rien dans l'audience importante réalisée par
ce documentaire à l'efficacité tout américaine.
Pour autant, est-ce ainsi que l'on retrouve le temps perdu ? Aucune comparaison possible avec
des films tels que Shoah ou, sur un mode plus mineur, "Un crime de l'Etat français",
l'excellent documentaire consacré aux rafles d'août 1942 en zone libre diffusé le 1er
septembre par France 2.
"Apocalypse" n'est qu'une histoire de la seconde guerre mondiale exclusivement composée
d'images d'archives dont la couleur reconstituée renforce le côté spectaculaire. Et, s'agissant
du temps, souvenons-nous de ce qu'écrivait Vladimir Jankélévitch : "Le temps qui émousse
toute chose, le temps qui travaille à l'usure du chagrin comme il travaille à l'érosion des
montagnes, le temps qui favorise le pardon et l'oubli, le temps qui console, le temps
liquidateur et cicatriseur n'atténue en rien la colossale hécatombe : au contraire, il ne cesse
d'en aviver l'horreur."
Franck Nouchi
Article paru dans l'édition du 11.09.09.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/09/
10/redonner-des-couleurs-a-l-histoire-par-francknouchi_1238567_3232.html
GENOCIDE RWANDAIS
Accusé d'incitation à la haine raciale, Péan maintient sa thèse sur le
Rwanda
(AFP) – Il y a 14 heures
PARIS — Accusé par SOS Racisme d'incitation à la haine raciale, notamment pour avoir mis
en avant la "culture du mensonge" du peuple tutsi, Pierre Péan a maintenu mercredi devant les
magistrats de la cour d'appel de Paris les thèses soutenues dans son ouvrage sur le génocide
rwandais.
Au coeur du procès: l'ouvrage "Noires fureurs, blancs menteurs" publié chez Fayard en
novembre 2005, et consacré au génocide rwandais, qui en 1994 a fait selon l'ONU 800.000
morts, essentiellement parmi la minorité tutsie.
Scandalisée par quatre pages du livre où l'écrivain affirme que les Tutsis recourent
systématiquement au "mensonge" et à la "dissimulation", l'association SOS Racisme avait
porté plainte en octobre 2006 pour diffamation et incitation à la haine raciale.
Pour l'association de lutte contre le racisme, ces propos --d'autant plus graves selon elle qu'ils
émanent d'un écrivain "de renommée"-- sont les mêmes que ceux qui ont conduit au génocide.
En dépit de cette argumentation, le 7 novembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait
décidé de relaxer Pierre Péan et son éditeur Claude Durand.
Les juges avaient souligné "que si l'auteur attribue principalement aux Tutsis ce
particularisme culturel, il le prête également aux Hutus et plus généralement aux Rwandais",
"sans jamais nier la réalité du génocide".
En outre, avaient-ils continué, "même si la formulation qu'il emploie peut légitimement
heurter ceux qu'il vise", les développements de l'auteur "ne contiennent néanmoins aucun
appel ni aucune exhortation à la discrimination, à la haine ou à la violence susceptible de
provoquer chez le lecteur un rejet ou une réaction à l'encontre des Tutsis".
Taxé par certains de "négationnisme", M. Péan avait été profondément touché par cette
polémique.
Mercredi, devant la cour d'appel, il a pourtant maintenu son point de vue. Selon lui, au
Rwanda, "la culture du mensonge, c'est comme Noël en décembre".
"J'ai écrit cela à partir de déclarations et de textes qui ont été acceptés par le Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR)", a-t-il argué, tout en rejetant "les accusations ignobles"
de racisme formulées contre lui.
"Kigali a réussi à instrumentaliser la justice internationale. J'espère que la justice française,
comme en première instance, refusera ce pacte de censure", a-t-il encore déclamé.
Ce n'est pas Paul Kagamé, l'actuel président rwandais, qui a "voulu ce procès", lui a répondu
le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, se demandant "comment un peuple qui soidisant a une telle capacité de manipulation soit arrivé à se faire massacrer".
D'ici jeudi soir, 13 témoins, historiens ou témoins du génocide, doivent se succéder à la barre.
Les deux anciens ministres qui en en première instance étaient venus soutenir l'enquêteur
(Bernard Debré et Hubert Védrine) n'ont pas été cités en appel. En revanche devrait témoigner
jeudi la députée PRG de Guyane Christiane Taubira.
Le procès doit s'achever jeudi et la décision être mise en délibéré à plusieurs semaines.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/AL
eqM5i1ULlE7sGJJvlJfbtPAbZFKZOORA
Les rebelles rwandais dénoncent des "massacres" dans l'est de la RD
Congo
(AFP) – Il y a 18 heures
NAIROBI — Les rebelles hutu rwandais accusent les forces gouvernementales rwandaises et
congolaises d'avoir tué plus de 70 réfugiés rwandais dans l'est de la République démocratique
du Congo (RD Congo) entre juillet et août 2009.
Dans un communiqué transmis à l'AFP mercredi, les Forces démocratiques de libération du
Rwanda (FDLR) "publient une liste non exhaustive" de ces réfugiés hutu "sauvagement
assassinés par les militaires de la coalition de l?APR (armée rwandaise) et des FARDC (armée
congolaise)" du 4 Juillet au 25 août dans la province du Nord-Kivu.
Les FDLR donnent l'identité de 33 d'entre eux, dont des femmes et des enfants, ainsi que les
noms des localités concernées, dans les territoires de Masisi, Kalehe et Walikale.
Les FDLR s?indignent de ces "massacres" perpétrés, selon eux, avec "la complaisance et le
silence complice" de la communauté internationale, en particulier de la Mission de l'ONU en
RD Congo (MONUC).
La rébellion "demande qu?une enquête internationale indépendante soit diligentée afin d?en
identifier les auteurs et les traduire en justice".
Quelque 4 à 6.000 combattants FDLR se trouvent dans les provinces congolaises du Nord et
du Sud-Kivu, frontalières de la RD Congo. Certains ont participé au génocide de 1994 contre
la minorité tutsi au Rwanda avant de s'installer dans l'est de la RDC, une des régions les plus
instables du pays, où ils sont accusés de perpétrer de nombreuses violences contre les
populations civiles congolaises.
Autrefois supplétifs des forces gouvernementales congolaises, les rebelles hutus rwandais
sont aujourd'hui poursuivis par l'armée de Kinshasa et de Kigali, appuyée par les Casques
bleus de l'ONU essentiellement pour la logistique.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/AL
eqM5hd-LNvPI_gUkaEKNaoO6i-f32pLg
ARTILCES EN ANGLAIS
Azerbaijan and Turkey Protect Armenia’s National Interest
Inadvertently
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
After reviewing hundreds of articles in regional and international media outlets
and scores of statements by various officials regarding the Protocols between
Armenia and Turkey, it is clear that these agreements will not be ratified by the
Turkish Parliament, unless the Armenian government first makes concessions on
Karabagh (Artsakh).
As expected, there was great agitation against the Protocols last week among
opposition political parties in both Armenia and Turkey. Furthermore, some
Azeri officials and analysts criticized Turkish leaders for appearing to go back
on their repeated promises of not opening Turkey’s border with Armenia until
the Karabagh conflict was resolved.
On April 22nd, when Armenia and Turkey made public a "Roadmap" to regulate
their contentious relations and open their mutual border, Azerbaijan strongly
objected, threatening to retaliate against Turkey by taking a number of steps,
including cutting off oil supplies. Turkish leaders immediately stopped the
implementation of the "Roadmap" in order to appease their "Junior brother,"
Azerbaijan. Turkish officials repeatedly announced that they would not open
their country’s border with Armenia, unless the Karabagh conflict was settled to
the satisfaction of Azerbaijan. Prime Minister Erdogan felt obligated to fly to
Baku in May to make the same pledge in his address to the Azeri Parliament.
But as international pressure mounted on both Armenia and Turkey to go
forward with the frozen "Roadmap," Turkish leaders were careful not to alienate
Azerbaijan once again. This time around, they fully briefed Pres. Aliyev during
every step of their discussions with Armenia, repeatedly assuring Azerbaijan that
its interests would be protected and that nothing would be agreed upon with
Armenia, unless the Karabagh conflict was first settled. Just before the two
Protocols were announced on August 31, Prime Minister Erdogan briefed Pres.
Aliyev by telephone and a high-level Turkish delegation flew to Baku for
follow-up talks.
A close reading of the lengthy text of the professionally crafted two Protocols
and the appended Timetable indicates that the most critical detail – the date of
their expected ratification – is left out! The documents spell out in great
precision the terms of the agreements as well as the specific deadline for each of
"the steps to be undertaken." For example, they state that as of August 31,
Armenia and Turkey have six weeks to complete "internal political
consultations" before the Protocols are submitted to their respective Parliaments
for ratification. The documents also specify the exact timeline for the opening of
the border and the formation of various committees.
However, all of these steps are contingent upon the crucial prerequisite of
ratification of the Protocols by the two Parliaments, for which no date and no
deadline is mandated. The joint announcement issued on August 31 by Armenia
and Turkey, simply calls on both sides to "make their best efforts" for the
"timely" ratification of the Protocols. The missing deadline is certainly not the
result of an oversight!
After securing Armenian officials’ agreement to Turkey’s two preconditions –
the formation of a "historical" committee and recognizing its territorial integrity
– Ankara found a clever solution for its third precondition. It made the opening
of the border with Armenia contingent upon the resolution of the Artsakh
conflict, without including a direct reference to this requirement in the
Protocols.
Since the ratification of the proposed agreement by the two Parliaments does not
have a particular deadline, the Turkish government will probably apply its
extensive diplomatic resources to pressure Armenia – via the OSCE Minsk
Group of mediators on Artsakh, composed of France, Russia and the United
States – into making concessions acceptable to Azerbaijan.
Turkey could therefore be expected to delay the ratification of the Protocols by
its Parliament until Azerbaijan’s conditions are met on Artsakh. In recent days,
several Turkish commentators pointed out this gaping loophole in the Protocols,
boasting that Turkey would not open its border until Armenia makes territorial
concessions on Artsakh. Turkey’s Foreign Minister Ahmet Davutoglu made that
same pledge practically on a daily basis since the August 31 announcement.
Interestingly, Pres. Aliyev has not said one critical word about this agreement
which calls for the opening of the border with Armenia – something he
vehemently opposes. The reason is that he is assured by Ankara that nothing of
that sort would take place until Artsakh is delivered to him on a silver platter!
Armenia’s President and Foreign Minister, on the other hand, have been
repeatedly stating that they would not accept any linkage between the Artsakh
negotiations and the opening of the Turkish border. In order to preserve their
own credibility and safeguard the country’s national interests, Armenia’s leaders
should not make even the smallest concession on Artsakh and not ratify these
Protocols, until the Turkish Parliament ratifies them first. But, since Turkey
refuses to ratify them without the settlement of the Artsakh conflict, the whole
agreement would collapse and the international community would then hold
Turkey solely responsible for its failure!
Armenian Scholar Supports Turkey Panel On Mass Killings
September 09, 2009
YEREVAN -- A well-known Armenian genocide scholar says he will
support a Turkish-Armenian project on the "impartial scientific
examination of historical documents and archives" related to the mass
killing of Armenians in Ottoman Turkey, RFE/RL's Armenian Service
reports.
The joint panel is a key provision in the normalization of TurkishArmenian relations announced by the two governments last week.
Hayk Demoyan, the director of the state-run Armenian Genocide MuseumInstitute in Yerevan, told RFE/RL on September 7 that he supports the
project because the research will provide Armenian members with access
to Ottoman Empire archives from World War I and enable them to uncover
more historical information.
He added that the study could threaten the Turkish narrative of the 1915-18
massacres that resulted in at least hundreds of thousands of Armenians
being killed and thought by many to be the first genocide of the 20th
century, which Ankara strongly denies.
But Gegham Manukian, a historian affiliated with the Armenian
Revolutionary Federation (Dashnaktsutiun), expressed concern that the
Turks will use the project to keep foreign governments and parliaments
from issuing resolutions calling the massacres a genocide against
Armenians.
http://www.rferl.org/content/Armenian_Scholar_Supports_Turkey_Panel_
On_Mass_Killings/1818609.html
Azerbaijan Says Willing to Lift Blockade
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
BAKU (Today’s Zaman)—Azerbaijan has said it may consider opening its
borders with Armenia if Yerevan agrees to making major concessions to
Baku in the Nagorno-Karabakh peace process, an Azerbaijani official was
quoted by the Turkish Today’s Zaman as saying on Tuesday.
Azeri Foreign Ministry Spokesman Elkhan Polukhov told Today’s Zaman
that Azerbaijan may consider opening its borders with Armenia if “a
breakthrough” is reached in the Nagorno-Karabakh conflict.
Polukhov described that breakthrough as an agreement by Yerevan to
return to Azeri control five of the seven liberated Armenian districts
surrounding Nagorno-Karabakh with no conditions. He also added that an
agreement is necessary for the return of the strategic regions of Kelbajar
and Lachin, connecting the two Armenian republics.
He, however, said it is too early to discuss the mandate and structure of
peacekeeping forces that would be required in the territories if they are to
be returned to Azeri control.
“It has been said in earlier statements from Azerbaijani officials that
Azerbaijan is ready to open borders and restore dialogue with Armenia if
the first stage of a plan to resolve the conflict is implemented,” he said.
The Madrid principles governing the Karabakh peace process call for a
withdrawal of the liberated territories and their return to Azerbaijan, the
return of Azeri refugees to Karabakh, and envision a future referendum of
self-determination in Karabakh.
According to Polukhov, Azerbaijan will populate the liberated regions with
nearly half a million Azeris kept in refugee camps by the state since the
outbreak of the Karabakh war.
The remarks follow weeks of political maneuvering by Baku to hinge the
normalization of relations between Turkey and Armenia to a resolution of
the Nagorno-Karabakh conflict favoring Azerbaijan.
When these conditions are met, he added, “both railways and highways
between the two countries will be operational.”
http://www.asbarez.com/2009/09/09/azerbaijan-will-lift-armenia-blockadefor-karabakh/
Switzerland-Armenia Association Opposes Protocols ; Issues Position
Paper
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
BERN—The Switzerland-Armenia Association issued a position paper
Wednesday criticizing the protocols on the establishment and development
of relations between Turkey and Armenia.
In the announcement, the organization fleshes out the contentious points of
the protocols and dangers it poses to Armenia and its national security. It is
significant since Switzerland is mediating the talks between Turkey and
Armenia.
Below is the position paper:
Switzerland – Armenia Association (SAA) Position Paper on the Protocols
for the Establishment and Development of Diplomatic Relations Between
the Republic of Armenia and the Republic of Turkey Protocols intended to
be ratified by the Parliaments of Armenia and Turkey
Introduction
If ratified by the respective Parliaments of the two Republics, these
Protocols will have the value of an international treaty; they will be legally
valid under international law, and the parties will assume obligations
among themselves. It will not be possible to object to these obligations
unless a new treaty, with different content is ratified.
The following items and clauses of the Protocols are to be disputed:
I. Protocol on the Establishment of Diplomatic Relations between the
Republic of Armenia and Republic of Turkey
3rd point:
“Reconfirming their commitment, in their bilateral and international
relations, to respect and ensure respect for the principles of equality,
sovereignty, non intervention in the internal affairs of other states,
territorial integrity and inviolability of frontiers.”
• Armenia has already subscribed to these principles by signing the UN
Charter at the time of independence.
• Armenia will no longer have the right to negotiate for Karabakh. Under
international law, the region of Karabakh is currently, legally part of
Azerbaijan territory. Karabakh runs the enormous risk of no longer being
supported by its mother country (the Republic of Armenia), thus being left
alone in its claim for self-determination, part of the Principles of Madrid.
• It is unclear as to why the Protocols expressly cite the principles of
sovereignty, non intervention in the internal affairs of other States,
territorial integrity and inviolability of frontiers, but do not make any
explicit or implicit reference to the principle of the right of selfdetermination. This right does not appear in this, or in any other paragraph
within both this Protocol and the one on the Development of Relations
Between the Republic of Armenia and the Republic of Turkey. In fact, the
indirect reference to it, by citing the Final Act of Helsinki (which includes
the right to self-determination, quoted in point 2 of the same protocol) does
not imply that the Protocol could make reference to it. It implies that the
issue of self-determination cannot be raised unless the Republic of
Azerbaijan agrees to refer to it. If raised, the right of self-determination
under these Protocols would be subordinate to territorial integrity.
• By not mentioning it separately, and not asking Turkey for a clear
reference to it, the right to self-determination and the reaffirmation of this
principle which has the value of an “imperative norm of international law”
will loose its prevalence over any other principle; there is an acquiescence
by the signatory, that this principle does not apply to the subject matter
because the subject is not open for discussion. The reference to the final
Act of Helsinki, whose dogma of territorial integrity prevails, is nothing
more than a direct intention to undermine this willingness.
• Armenia will no longer have the right to raise concerns about the possible
abuse of Armenian cultural patrimony in Turkey and as part of its claims in
relation to its historical properties. It is indirect acknowledgement of the
effective legislation applied by Turkey since the events of 1915 to render
ineffective any claim on such properties.
• Directly related to this point is that as a signatory of the Protocols in
question, Armenia will no longer have the right to hold Azerbaijan
accountable in front of an international authority for the destruction of the
Khatchkars (Cross-Stones) of Djougha (Nakhitchevan), the Armenian
cemetery in Baku and many other Armenian monuments on Azerbaijani
territory.
• In addition, the destruction of Armenian monuments and churches in
Georgia, especially in Tiflis and in the Armenian populated Region of
Samtkhe Djavaketi (Djavakhk), will never be subject to international
condemnation. Moreover, by signing these protocols Armenia will not
have the right to defend Armenians in Djavakhk, this is a direct reference
to the Vahak Chakhalian case.
5th point:
“Confirming the mutual recognition of the existing border between the two
countries as defined by the relevant treaties of international law,”
• This is a direct reference to the Treaty of Kars (1921) and the Treaty of
Lausanne (1923), but not the Treaty of Sèvres (1920), which was signed by
the Ottoman Empire on August 10, 1920, but has not been ratified by the
Ottoman Parliament. Armenia was not present during the negotiations
leading to the Treaty of Lausanne and could thus advance the reserve that
it did not sign this treaty. Armenia could also make the point that Soviet
Armenia was forced to sign the Treaty of Kars. It is vital to note that
President Wilson got a Mandate from all of the Powers present in Sèvres in
order to establish the new territorial boundaries for Armenians, the Kurds
and the Turks. The definition of these boundaries did not depend upon
ratification. An international arbitration on these boundaries has been
rendered, and as a judicial instrument, is still in force. If Armenia signs this
Protocol, it will put an end to the existing judicial controversy and the
Republic of Armenia will permanently loose all of its claims to land in
Turkey.
• The recognition of borders would put an end to the debate; the victims of
the Armenian Genocide were subject to a massive ethnic cleansing
campaign and are entitled to reparations. Accepting these boundaries
leaves by definition, the question of liability aside. Responsibility under
international law leads by definition to appropriate reparations; this is what
would have happened with recognition of the Genocide. Here Armenia
recognizes the borders, recognizes the Treaty of Lausanne, and the crime is
left in the hands of a “sub committee”, whose decisions will not be
considered a judgment having relevance under international law. At best,
this committee will recognize a historical fact. Therefore, Armenian claims
of any nature whatsoever, territorial, legal etc. will be waived and no
longer considered.
6th point:
(…) Reiterating their commitment to refrain from pursuing any policy
incompatible with the spirit of good neighborly relations.” (…)
• This point is a direct intention, and Turkey’s aim, to definitively block
international recognition of the Armenian Genocide. Furthermore, this
point would be used against any claim or issue Armenia should make
concerning the destiny of Armenian cultural and architectural patrimony in
Turkey, bilaterally or under international law. Although indirectly, this
point could be used against Armenia’s role in the Karabakh conflict, given
the close ties between Turkey and Azerbaijan.
II. Protocol on the Development of Relations Between the Republic of
Armenia and the Republic of Turkey
6th point:
“Reiterating their commitment to the peaceful settlement of regional and
international disputes and conflicts on the basis of the norms and principles
of international law,”
• The Karabakh conflict is directly implied here as is the issue of Armenian
Genocide reparations. Clear reference is made to the Karabakh conflict,
and implies that the Republic of Armenia is no longer entitled to support,
help, or contribute to the defense of the Republic of Karabakh.
• Karabakh: what are the criteria under international law for defining the
legitimacy of a region within an existing country, giving that region its
independence? As mentioned previously, under international law the right
of self-determination prevails over any other principle, including that of
territorial integrity. However, by signing these Protocols where such
criterion is not included, is a clear indication that this principle is to be
excluded from this issue; it would therefore be impossible for the Republic
of Armenia to make any reference to it, in relation to the conflict at stake.
• Reparations: As long as: Turkey will not sign a document recognizing the
Genocide, or an international criminal court does not condemn Turkey (as
successor of the Ottoman Empire) for the Armenian Genocide, the General
Assembly of the United Nations will have no reason to condemn it; as a
consequence, there will be no instrument under international law to pursue
Turkey — as legal successor of the Ottoman Empire, for this crime (even
only to require that moral reparations be met).
• Directly related to the former is a decision of a court case in the United
States on 20 August 2009, where the absence of such an instrument, as
well as the absence of legal recognition by the U.S. Government that the
Armenian Genocide occurred, was fundamental in the ruling by a federal
appeals court. The ruling found that Armenian American descendants of
the victims of the 1915-18 massacres by Ottoman Turks, are not permitted
to sue foreign insurance companies for unpaid claims. Amazingly, the
appeals court did not take then US President Ronald Reagan’s speech
commemorating and recognizing the Armenian Genocide in 1981 into
consideration, and did not take into consideration both joint resolutions
passed by the US House of Representatives in 1975 and 1984, textually
recognizing the Armenian Genocide. However, the recognition of this
crime by more than 20 national Parliaments and five Governments (France,
Greece, Argentina, Uruguay and Canada), the Swiss Supreme Court in
condemning the denialist Dogu Perincek, and the Whitaker Report (on the
prevention and punishment of the crime of genocide, approved by the UN
Sub-Commission on the Prevention of Discrimination and the Protection of
Minorities) is tangible evidence of heightened sensibility and international
law in this sense.
2nd agreement, 2nd paragraph:
“Implement a dialogue on the historical dimension with the aim to restore
mutual confidence between the two nations, including an impartial and
scientific examination of the historical records and archives to define
existing problems and formulate recommendations;”
• This item is one of the most controversial points in this Protocol, and puts
Armenia at great risk with respect to its relations with the Diaspora:
Armenia does not have the right to speak on behalf of the entire Nation,
which includes the Diaspora (this point in the Protocol specifies “Nations”
and not Countries, and holds true for the remainder of the text).
• The SAA does not concur with following phrase in the Protocol: “to
define existing problems”. Is the Genocide an existing problem that needs
to be redefined? Or is the problem in fact that the Genocide has not yet
been recognized by the Republic of Turkey? Or is it that relations between
the two Nations cannot move forward because of the unresolved issue of
the Genocide? Mutual confidence between Armenia and Turkey on the
“historical dimension” cannot be restored but by Turkish recognition of the
Armenian Genocide. Affirming that an “impartial and scientific
examination” is needed leaves the assumption that such work did not take
place before the drafting of this Protocol — such an intention is flagrantly
untrue.
• The conclusions by a Sub-Commission on the “historical dimension” will
not be a binding resolution for Turkey; only recommendations are
foreseen. Given Turkey’s track record, it would be highly unlikely that the
Republic of Turkey will take any responsibility for the Armenian Genocide
based on simple recommendations. Worthy of particular note however is
that if the Protocols are ratified, it will be the first time that the Republic of
Turkey has participated in a commission, at an international level in
relation to the 1915 events. The following is certain: the commission’s
conclusions will have no impact or effect under international law; the
objective of the commission being explicitly defined, is to study “the
historical dimension”. The SAA finds it evident that the commission shall
not be allowed to deviate from this objective, nor entitled to conclude in a
manner different from that of mere historical appreciation.
Bern, 8 September 2009
http://www.asbarez.com/2009/09/09/switzerland-armenia-associationopposes-protocols-with-point-by-point-analysis/
Armenian Government Urged To Shift Anti-Crisis Focus Away from
Construction
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–The Armenian government should not pay too
much attention to construction in its efforts to reduce the effects of the
global recession on the domestic economy, a senior official from the
International Monetary Fund said on Wednesday.
“I believe that it is also very important to stimulate other sectors of the
economy because the Armenian economy has been disproportionately
dependent on the construction sector in the last several years,” Nienke
Oomes, the IMF’s resident representative in Yerevan, told reporters.
The construction industry was a key driving force behind Armenia’s
double-digit economic growth that came to an end following the onset of
the global financial crisis late last year. It has been hit hardest by the
ensuing recession, shrinking by as much as 55 percent year on year in the
first seven months of this year.
That translated into an overall GDP drop of 18.5 percent.
Accordingly, the sector has been a key beneficiary of large-scale anti-crisis
loans attracted by the Armenian authorities from foreign lenders. The
authorities are using the money to finance social housing construction, give
credit guarantees to construction firms and set up a state mortgage fund.
Oomes indicated that the government was right to set aside earlier this year
for 20 billion drams ($53 million) in loan guarantees for private developers
lacking cash to complete building projects. But she said it should also help
other sectors hit hard by the crisis.
Local economists agree that the government support for construction firms,
although necessary, could bring the country only short-term economic
benefits. “In the long term, that will again reinforce the situation we have
now,” Manuk Hergnian, director of the EV Consulting firm, told RFE/RL.
“Namely, an economy with very little diversification that is highly
dependent on remittances from abroad and other external factors. This was,
after all, the reason for such a deep [GDP] decline.”
Speaking at an economic forum in Yerevan in July, Prime Minister Tigran
Sargsyan acknowledged that construction generates a disproportionately
high share of GDP and made a case for a greater diversification of the
Armenian economy. Sarkisian said that renewed economic growth should
also be driven by other, export-oriented manufacturing sectors.
Two of those sectors, mining and metallurgy, have received state support
to cope with the consequences of the 2008 collapse in international prices
for copper, molybdenum and other metals.
http://www.asbarez.com/2009/09/09/armenian-government-urged-to-shiftanti-crisis-focus-away-from-construction/
French Orange Telecom Set To Launch Armenia’s Third Mobile
Network
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–The French telecommunications operator Orange
remains on track to launch Armenia’s third mobile phone network before
the end of this year, a top company executive said on Wednesday.
Bruno Duthoit, the chief executive of the newly registered OrangeArmenia brand, also insisted that the France Telecom group’s mobile
phone unit is undaunted by the near saturation of the local market for
wireless services.
Orange won last October an international tender for the right to launch and
operate the third Armenian wireless network. It paid 50 million euros ($72
million) for the license, outbidding two other European telecom firms
short-listed in the government-administered contest.
The company’s decision to take part in the bidding came as a surprise
given the small size of Armenia’s economy and rapid growth of its
wireless sector in recent years. As of last January, an estimated 2.6 million
of the country’s 3 million residents had mobile phones connected to two
networks owned by the subsidiaries of Russia’s two largest wireless
operators, MTS and Beeline.
Echoing statements by other Orange executives, Duthoit said the company
feels that there is still room for a new operator’s entry into the market.
“Meeting many people and looking into market studies, I get the
impression that many clients are awaiting an enlargement of their choice,”
he told RFE/RL in an interview. “In particular, there are people who still
don’t use mobile phones or use the services provided by the other operators
but would like to have more choice in the terms of the quality of the
services.”
Duthoit added that Orange-Armenia does not plan drastic cuts in the
existing mobile phone fees and will instead seek to woo Armenians with “a
new approach, a new perception, a new image and perhaps certain new
services.” An Orange spokesman in Paris said late last year that the French
giant will put the emphasis on third-generation (3G) services such as video
calls and broadband Internet connection.
The two other local mobile phone operators, meanwhile, said that they are
gearing up for tighter competition in the market. “Of course, we are very
seriously preparing for the entry of the third operator,” said Anush
Beghloyan, a spokeswoman for the national telecoms company ArmenTel
owned by Beeline. “But we are not afraid and don’t think that it will reflect
negatively on the number of our mobile subscribers.”
Ralf Yirikian, the executive director of the rival VivaCell-MTS network,
which boasts more than 2 million subscribers, also claimed to be ready for
“healthy competition” with Europe’s second-largest mobile operator.
Speaking to RFE/RL, Yirikian also admitted that Orange-Armenia can
attract a sizable number of customers.
“Let us not forget that we Armenians, including myself, are a bit of showoffs and want to have a number of different [cellphone] numbers with
different access code numbers,” he said. “So there is room [for another
operator.]”
http://www.asbarez.com/2009/09/09/french-mobile-operator-set-to-launcharmenia-network/
Armenian Central Bank Again Cuts Key Lending Rate
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
YEREVAN (Reuters)–Armenia’s Central Bank cut its refinancing rate by
25 basis points to 5 percent on Tuesday, as stabilizing inflationary
pressures enable it to focus on helping the country weather the global
financial crisis.
“The Central Bank board has decided to cut the refinancing rate in line
with financial market trends which will promote economic activity without
threatening price stability,” the bank said in a statement.
The landlocked country of 3.2 million people is feeling the impact of
recession in close economic ally Russia. Lower inflation has allowed
Armenia to pursue a policy of monetary easing from April. Prior to that,
the central bank floated the dram currency to secure a $540 million standby
loan from the IMF in March, at the time raising the refinancing rate by 100
basis points to 7.75 percent.
The Central Bank says it sees annual inflation at 4 percent plus/minus 1.5
percentage points. In August, consumer prices rose 3.5 percent year-onyear, at the lower end of the regulator’s forecast range.
Central Bank governor Artur Javadian told Reuters in July that Armenia’s
economy would likely contract 7-8 percent in 2009. The forecast was
between the bank’s previous estimate of a 5.8 percent contraction and the
9.5 percent slump forecast by the International Monetary Fund in late June.
GDP contracted 18.5 percent in January-July in comparison with 10.6
percent growth in the same period last year.
http://www.asbarez.com/2009/09/09/armenian-central-bank-again-cutskey-lending-rate/
Armenia Beats Belgium 2-1 in World Cup Qualifier
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
YEREVAN (ETaiwannews)–Armenia beat Belgium 2-1 in a World Cup
qualifier on Wednesday, the hosts’ first victory in two years.
The home side dominated possession and Hovhannes Goharyan opened the
scoring for Armenia from a rebound in the 22nd minute. Sargis Hovsepyan
then doubled the lead with a low left-footed shot from the edge of the box
in the 50th.
The visitors failed to produce a single shot on goal in the first half. Daniel
Van Buyten scored a consolation goal for Belgium in extra time,
converting a cross from Maussa Dembele.
It was Armenia’s first victory in a competitive match since beating Poland
1-0 in a Euro 2008 qualifier in June, 2007.
Armenia is bottom of Group 5 with 4 points from 8 games. Belgium is
fourth with seven points.
Armenia next hosts group leader Spain on Oct. 10 while Belgium takes on
Turkey.
___
Lineups:
Armenia: Gevorg Kasparov, Sargis Hovsepyan, Hrayr Mkoyan, Robert
Arzumanyan, Aghvan Mkrtchyan, Artur Edigaryan (Eduard Kakosyan,
87), Ararat Arakelyan (Karlen Mkrtchyan, 14), Artavazd Karamyan,
Arman Karamyan, Henrikh Mkhitaryan, Hovhannes Goharyan (Eghya
Yavruyan, 31).
Belgium: Jean-Francoius Gillet, Timmy Simmons, Daniel Van Buyten,
Olivier Deschacht, Steven defour, Igor De Camargo, Wesley Sonck
(Roland Lamah, 80), Moussa Dembele, Gill Swerts, Maarten Martens
(Tom De Sutter, 52), Kevin Mirallas (Eden Hazard, 70).
http://www.asbarez.com/2009/09/09/armenia-beats-belgium-2-1-in-worldcup-qualifier/
Baku-Tbilisi-Kars Railway On Schedule, Says Official
By Asbarez Staff on Sep 9th, 2009
BAKU (Trend)–Construction on the Baku-Tbilisi-Kars Railway continues
unabated and will be put into operation according to schedule, a top
official from the Azerbaijani Railway CJSC said this week, reported the
Azeri Trend news agency.
“There are no problems in the construction of the Baku-Tbilisi-Kars
railway, which will connect Azerbaijan, Georgia and Turkey,” CJSC’s
Chief Engineer, Gurban Nazirov, said on September 7, commenting on
rumors about a delay with the railway’s construction and a one year
postponement of the official opening date set for 2011.
“There are no problems with finishing constructing of the railway. It will
be put into operation in 2011 as was initially planned,” Nazirov said.
The Azerbaijani State Oil Fund has allocated 27.1 million manat ($337.8
million) as a preferential loan to construct the Georgian section of the
railway, the head of Azerbaijan’s State Oil Fund, Shahmar Movsumov told
Trend.
Azerbaijan plans to allocate $200 million from the Azerbaijani State Oil
Fund to reconstruct the Georgian section of the Baku-Tbilisi-Kars route.
Over $280,000 was transferred for the current maintenance of the
‘Marabda-Kars Railway’ OJSC. This money has been earmarked for wages
and writing materials.
The first installment of 20.7 million manat was given in 2007, while 5.3
million manat was given by the Azerbaijani State Oil Fund to finance the
construction of the Baku-Tbilisi-Kars railway in Georgia in 2008.
A new 105-kilometer-branch of railway is planned to be constructed within
the Baku-Tbilisi-Kars project; 76 kilometers will stretch through Turkey
and 29 kilometers through Georgia. Moreover, a 183-kilometer section of
railways – Akhalkalaki-Marabda-Tbilisi – will be reconstructed in Georgia
to increase capacity to up to 15 million tons of freight per year. A train
transition station, changing trains from the existing tracks in Georgia to
European tracks is planned to be constructed in Akhalkalaki.
http://www.asbarez.com/2009/09/09/baku-tbilisi-kars-railway-onschedule-says-official/
ARTICLE EN TURC
İşaretler Bakırköy'e sıçradı
06/09/2009
Ermeni ve Rumların yaşadığı Şişli’nin Feriköy semtinde evlerde
görülen işaretler, Bakırköy’de de görülmeye başlandı.
Ermenilerin yaşadığı Sakızağacı Mahallesi’ndeki sokaklarda
evlerin üzerine yapıştırılan etiketler tedirginlik yarattı.
Ermeni ve Rumların yaşadığı Şişli’nin Feriköy semtinde evlerde
görülen işaretler, Bakırköy’de de görülmeye başlandı. Ermenilerin
yaşadığı Sakızağacı Mahallesi’ndeki sokaklarda evlerin üzerine
yapıştırılan etiketler tedirginlik yarattı. Geçtiğimiz haftalarda
Feriköy’de ortaya çıkan işaretler, fişleme kuşkusu yaratmıştı.
Belediye, kaymakamlık ve polisin, yapılan araştırmalarda herhangi
bir sonuca ulaşamadığı belirtildi. DTP Milletvekili Sebahat Tuncel,
konuyu Meclis gündemine taşıdı. İçişleri Bakanı Beşir Atalay’ın
yanıtlaması talebiyle hazırlanan soru önergesine henüz yanıt
verilmedi.
Sakızağacı Mahallesi’nde Yurt Sahibi, Heyet, Ahmet Rasim,
Asmalı Sakız ve Muharrir Ahmet Rasim Sokaklarında bulunan bazı
apartman girişlerine, 3 farklı renkte etiketler yapıştırıldı. Kırmızı ve
sarı renkli etiketler önceden yapıştırılmış izlenimi verirken, yeşil
etiketler ise Feriköy’dekilerle benzerlik taşıyor. Bu etiketler
üzerinde aynı kalemden çıktığı belli olan çarpı işaretleri bulunuyor.
Apartmanın girişinde de etiketler bulunan Ermeni Nadya Telli,
tedirginlik yaşıyor. Ayrımcılığın neden yapıldığına anlam
veremeyen Telli, Bakırköy’ün yaklaşık 4’te 3’ünün azınlıkların
yaşadığı bir yer olduğunu belirtti. (İstanbul/DİHA)
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RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - AYP FM : 2 Cartes sur Tables le 12 septembre
Attention !!!
Pour répondre à la richesse de l’actualité arménienne, Ayp Fm, la Radio Arménienne ,
proposera, Samedi 12 septembre, deux émissions Cartes sur Tables successives.
- La première, qui se déroulera de 10h15 à 11h30, sera consacrée à la sortie du film « l’Armée
du crime » de Robert Guediguian, en présence de l’auteur et de quelques uns des comédiens.
- La deuxième, qui débutera à 12h pour s’achever à 13h15, traitera du déroulement des
négociations Arméno-turques ayant abouti à la signature du protocole qui a suscité tant
d’émotion dans la communauté arménienne.
Pour en débattre, nous avons invité les représentants du CCAF, de la FRA Dachnak et de la
presse arménienne, ainsi que, sous réserve, des personnalités politiques d’Arménie.
Vous pouvez capter AYP Fm, la radio arménienne, sur 99.5 en région parisienne, et en live sur
notre site Internet www.radio-aypfm.com.
Agenda - 19 septembre: Exposition Art Arménien à l'Hôtel de Ville de
Clamart
Invitation au vernissage de cette exposition le samedi 19 septembre 2009 à partir de
17heures à l'Hôtel de Ville de Clamart.
Vernissage de l’exposition imaginée et réalisée avec la participation de trois des artistes
donateurs.
- Armand Tatéossian, qui sur des plaques d'argile, écrit des portions d'histoires, plonge dans
les racines mythiques de l'humanité. L'artiste, géologue de formation, sculpte ces plaques de
terre, les grave, les modèle, en fait sortir des signes de civilisations, des éléments
d'architectures, des traces de vies, marquées par le temps. Il ne cherche pas à maîtriser la
matière, il la prend, la laisse brute, monochrome, avec, parfois, une légère touche d'or ou de
couleur qui vient enluminer un détail.
- Anaïd Derebeyan qui s’est engagée avec conviction dans un monde qui lui est propre et
absolument particulier. Pastels, aquarelles, gouaches, encres de chine, faites de courbes et de
formes fluides, expriment un tempérament vigoureux, grâce à ces couleurs qui restent fortes
sans être ni excessives ni agressives. A la limite du figuratif, elle part d’un sujet précis, tel un
soleil, un paysage, et elle introduit cette réalité dans un univers onirique.
- Et enfin, Nina Goryagos, jeune peintre créatrice, conçoit et réalise ses œuvres à partir de son
inspiration et de son imagination personnelles. Elle crée des œuvres d’art originales à visée
essentiellement esthétiques très appréciées du public. Pour elle, c’est une véritable passion de
créer, peindre et dessiner.
www.artarmenien.fr
Agenda - Débat : "Regards croisés sur la Turquie"
La Maison de l’Europe de Paris entend ouvrir un débat qui montre la divergence des
opinions concernant l'adhésion de la Turquie à l'U.E. : les questions arménienne et
chypriote, les droits des minorités chrétiennes et musulmanes de Turquie seront-ils
abordés ? A vérifier sur place le mardi 22 septembre prochain.
En ce moment
Débats avec les partenaires
Table ronde franco-portugaise "Atouts de la coopération linguistique pour l’intégration et le
rayonnement européens"
Mardi 29 septembre de 9h à 19h
9.00-9.30 – Accueil du public, café
9.30 – 10.15 – Séance d’ouverture : allocutions de bienvenue
Mme Catherine Lalumière, Ancienne Ministre, Ancienne Vice-Présidente du Parlement
européen, Présidente de La Maison de l’Europe de Paris ; Mme Laurence de Richemont, Chef
de la Représentation en France de la Commission européenne ; Mme Margarida Marques,
Chef de la Représentation au Portugal de la Commission européenne
10.15 – 12.30 – Apprentissage des langues et intégration des migrants
Modérateur : M. Luis Moreira, responsable linguistique, Antenne à Lisbonne de la Direction
générale de la Traduction de la Commission européenne
Mme Christine Deprez, chercheuse à l’Université Paris Descartes - Paris V ; Mme Fabienne
Lallement, responsable de l’éducation à l’Ambassade de France à Lisbonne ; M. Michel
Pérez, inspecteur général de l’éducation nationale en France, chargé de la section portugaise
12.30-14.00 Pause déjeuner
14.00-16.45 – Importance internationale du français et du portugais pour l’Union européenne
dans ses rapports avec les pays tiers et l’ensemble du monde
Modérateur : M. Miguel Magalhães, linguiste et traducteur, ancien fonctionnaire de la
Commission européenne
S.E. M. Francisco Seixas da Costa, Ambassadeur du Portugal en France ; M. Xavier North,
Délégué Général à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF), Ministère
français de la culture ; S.E. M. Lauro Moreira, Ambassadeur du Brésil auprès de la
Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) ; M. Louis-Jean Calvet, linguiste et
écrivain ; M. Rui Tavares, député européen
16.45-17.15 – pause café
17.15-18.45 – La traduction littéraire
Modérateur : M. Alain Wallon, responsable linguistique, Antenne à Paris de la Direction
Générale de la Traduction de la Commission européenne
M. Michel Chandeigne ou Mme Anna Lima : représentants des Editions Chandeigne (Paris) ;
M. Vasco Graça Moura, écrivain et traducteur, ex-eurodéputé et rapporteur au Parlement
européen sur le multilinguisme ; Mme Anne-Marie Quint, traductrice et enseignante de
littérature portugaise à l’Université Paris-Sorbonne nouvelle.
18h45-19h00 – Conclusions
Inscription auprès de Shpresa Bushi-Cadot : [email protected]
Pour plus d’informations : http://ec.europa.eu/france/news/journee-langues_fr.htm
Regards croisés sur la Turquie
22 septembre 2009, de 18h30 à 20h30
En décembre 2004 la décision historique est pris : la commission européenne propose
l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Turquie. En 2005, tous les pays membres sans
exception ont accepté l’ouverture de négociations en vue d’une adhésion de la Turquie.
Aujourd’hui, cette perspective européenne de la Turquie soulève des nombreuses
interrogations au sein des Etats membres de l’Union européenne et conduit l’UE à s’interroger
sur ses dimensions géopolitiques, institutionnelles et économiques. En organisant cette soirée,
la Maison de l’Europe de Paris entend ouvrir un débat qui montre la divergence des opinions
et met en lumière la position des certains pays européens.
Intervenants :
Georges PREVELAKIS, Professeur, Université Paris I-Panthéon-Sorbonne et Research
Fellow, Hellenic Observatory, European Institute, London School of Economics ; JeanChristophe FILORI, Chef d’unité – Turquie, Commission européenne, DG Elargissement ;
Ambassade de Suède ; Cristina BÎRSAN, doctorante à l’INALCO, (Sujet : « La Turquie dans
les médias télévisuels français »)
Débat animé par Catherine LALUMIERE, Présidente de la Maison de l’Europe de Paris
Inscription : [email protected]
En partenariat avec ACORT et OBTIC
http://www.paris-europe.eu/spip.php?rubrique23&etat=encours&marqueur=3
Agenda - Commémoration dédiée aux victimes sans
sépulture de la Shoah
Commémoration dédiée aux victimes sans sépulture de la Shoah
dimanche 27 septembre 2009, 10h15
Allocution par Beate et Serge Klarsfeld.
Kaddish par le rabbin Mévorah Zerbib.
Lieu : parvis du Mémorial
Entrée libre
Copyright Sandra Saragoussi
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDe
tailsAction.do;jsessionid=A1F921EB6188EF77753066
CD0E147206?actuId=483
Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du
14 octobre 2009
BENJAMIN FONDANE
Poète, essayiste, cinéaste et philosophe
Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944
Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010
Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études
Benjamin Fondane et avec le soutien de l’Institut culturel roumain de
Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de Benjamin Fondane,
poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit
à Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.
Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des
groupes et des écoles, il a développé une oeuvre originale et multiforme.
Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la
poésie.
Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des
années 1930 l’un des principaux représentants de la pensée existentielle.
Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films,
poèmes et correspondances avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus,
illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et artistiques les plus
éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son
époque. Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face
aux puissances de la raison et de l’histoire, est brutalement interrompue
par sa déportation à Auschwitz en 1944.
L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine »
1913, gracieusement prêté par le CNC.
Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du
plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture
Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François,
Mémorial de la Shoah.
Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin
Fondane, Éric Freedman, Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson,
Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.
Scénographie : Véronique Dollfus.
Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.
Autour de l’exposition
Catalogue de l'exposition
De nombreux documents et correspondances personnels, des
témoignages de ses expériences photographiques et cinématographiques,
et des extraits de ses textes, offrent une vision complète de l’oeuvre et de
la pensée de Benjamin Fondane.
parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah
Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra
- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète
l’exposition :
projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane
d’après un roman de Ramuz.
- lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich
- tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et
politique, mais aussi autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah
ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à Paris dans l’entre-deuxguerres.
Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition
Visite guidées
Le Mémorial propose certains jeudis, en nocturne, des visites guidées
gratuites de l'exposition Benjamin Fondane, en présence d'un guide du
service pédagogique.
Date :
Jeudi 5 novembre 2009
jeudi 17 novembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Horaire : 19h30
En consultation au centre d'enseignement multimédia
Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est
consultable gratuitement au Centre d’enseignement multimédia du
Mémorial :
Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie
artistique et littéraire dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures
chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La France et l’air du temps : Les
années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man Ray,
Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires
d’errance et d’espoir)…
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=
482
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de formation*
En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah
propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes
et bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces
journées renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 30 septembre 2009
Les génocides du XXe siècle (I).
Définitions et comparaisons.
Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Yann Jurovics, juriste (université
d'Amiens), Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.
Mercredi 21 octobre 2009
Les génocides du XXe siècle (II).
Arménie. Rwanda. Négationnisme.
Par Claire Mouradian, historienne (CNRS EHESS), Hélène Dumas, doctorante en histoire
(EHESS), Marc Knobel, chercheur au CRIF.
Mercredi 18 novembre 2009
La Shoah. Objet d'Histoire et de pédagogie.
Par Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah, Iannis Roder,
historien, conseiller pédagogique au Mémorial de la Shoah, et les services du Mémorial.
Mercredi 9 décembre 2009
La représentation de la Shoah:
littérature, cinéma, BD
Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes
dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.
Mercredi 13 janvier 2010
Vichy et son langage
Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle,
historienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.
Mercredi 10 février 2010
La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi?
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la
Shoah.
Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994)
et la Mission de Victor Martin (2001)
Mercredi 10 mars 2010
Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940.
Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur
d'histoire autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM),
médecin.
Mercredi 7 avril 2010
Violence de guerre, judéophobie :
le terreau du désastre.
Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker,
professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université
libre de Bruxelles.
Mercredi 12 mai 2010
L'apès Shoah en France.
Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du
patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.
Mercredi 10 mars 2010
Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah.
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la
Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en
France.
De 9h à 17h30
Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le
Conseil régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire.
Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54
Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLi
nkAction.do?itemId=228&type=1
Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site
d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars,
28 mars 2010.
En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de
mémoire.
Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire
l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 31 janvier 2010
-Dimanche 21 mars 2010
-Dimanche 28 mars 2010
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son
service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme
standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et
approfondi pour les voyages de formation.
Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.
Déroulé de la journée :
Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt
sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des
femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.
Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le
pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi
que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport:
Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à
Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers
22h à Roissy CDG.
Tarif :
360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas
standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de
supplément
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux
restrictions sur le transport des liquides)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée
Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs
non-accompagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide
et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous,
accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à
l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
Renseignements :
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : envoyer un e-mail
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=39
0&type=1
Agenda - Conférence: "L’entrée en guerre de la France en 1939 et le
rôle des engagés volontaires"
Les conférences
À l’occasion du 70e anniversaire de l’engagement massif des Juifs d’origine étrangère
dans l’armée française.
En partenariat avec l’UEVACJEA.
Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne. Ils sont plus de 25 000 sur
une population juive d’environ 160 000 à se mettre spontanément au service de la France.
Longtemps occultée, cette participation des étrangers aux conflits militaires et aux actions de
Résistance ressurgit progressivement dans la mémoire collective grâce aux efforts incessants
d’associations d’anciens combattants et d’historiens.
En présence de Serge Barcellini, ancien directeur général de l’Office nationale des anciens
combattants et victimes de guerre (ONAC), maître de conférences à Sciences-Po Paris, Robert
Belot, professeur des universités, François Szulman, président délégué de l’Union des
engagés volontaires, anciens combattants juifs.
Animée par Serge Klarsfeld, historien, fondateur de l’association des Fils et Filles des
déportés juifs de France.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?item
Id=805&type=1
Agenda - Francine Mayran "La Shoah et son ombre"
Arts Plastiques Peinture - Exposition
Date :
Du 07/09/2009 au 08/10/2009
Contact : Cliquez ici
http://www.ccf-ka.de
Organisateur :
Fondation Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe
Les autres manifestations du même organisateur
Lieu :
Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe,
Kaiserstrasse 160-162, à Karlsruhe
Afficher les manifestations organisées dans ce lieu
Tarifs :
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Description :
Francine Mayran, psychiatre et peintre, née après la deuxième guerre mondiale, présente dans
l’exposition de peintures et textes « La Shoah et son ombre » un travail de mémoire, marquant
les traces d’un passé horrifiant.
Elle peint ce qu’elle n’a pas vécu. Elle ressent profondément ce qu’elle n’a pas connu. Elle
réinterprète ce qu’elle a vu, lu et entendu tant dans les films d’archives que dans les
témoignages.
Par cet incroyable travail de mémoire, elle interroge le visiteur sur la responsabilité des
hommes témoins de l’Histoire. Elle éprouve la nécessité d’exprimer par ses peintures et ses
écrits, les traces laissées par la Shoah dans les générations qui suivent. Elle essaie de
transmettre une réflexion sur l’indifférence face à la Shoah mais aussi face à d’autres
génocides.
C’est une peinture qui veut unir les hommes par delà les frontières. C’est un travail en
plusieurs langues qui veut relier le plus grand nombre, qui veut allier sensibilité et réflexion
en associant peintures et écrits, comme une exposition qui se ferait en deux temps, le premier
pour être interpelé et pour ressentir, le deuxième pour entendre, écouter et réfléchir.
Ainsi, la Shoah ne sera pas qu’une histoire lue, racontée, mais aussi une histoire ressentie par
l’émotion que la peinture transmet, une histoire inscrite dans les fibres sensibles de chacun,
pour qu’une trace mnésique subsiste en nous, pour que le vécu de l’autre soit intégré à notre
propre vie.
http://info-culture.com/public/manifestation/57002
Agenda - 23 novembre 2009: Concert annuel du mémorial au théâtre
des Champs-Élysées
Le Mémorial de la Shoah organise le 23 novembre 2009 au théâtre des Champs-Élysées
un concert du pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre
de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart,
Haydn et Bach.
Cette année, c'est le pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre
de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et
Bach.
Programme :
W. A. Mozart
Divertimento nº 1 en ré majeur K. 136
J. Haydn
Symphonie nº 45 en fa dièse mineur « Les Adieux »
Entracte
W. A. Mozart
Divertimento nº3 en fa majeur K. 138
J.-S. Bach
Sicilienne du Concerto pour orgue en ré mineur BWV 596*, d’après Vivaldi
Concerto en fa mineur BWV 1056
Andante du Concerto pour clavecin en si mineur BWV 979*, d’après Torelli
Concerto en ré mineur BWV 1052
Un reçu Cerfa peut être délivré sur demande, uniquement pour les places à 260 €, 160 € et 110
€, d’un montant équivalent à 70 % de la valeur de la place réservée.
Informations pratique :
Lieu : Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs des places :
260€, 160€, 110€, 60€
Renseignements et réservation
tél. 01 53 01 17 15
[email protected]
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=F738846D84
DB20060655F1F4209B10E2?actuId=474
Agenda - 12 Septembre: Portes-Ouvertes à la Maison de la Culture
Arménienne de Décines
Venez découvrir les nouvelles activités de la Maison de la Culture Arménienne de
Décines pour la rentrée 2009-2010.
La Maison de la Culture Arménienne de Décines organise sa Journée de Portes-Ouvertes le
samedi 12 Septembre 2009 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Renseignements, rencontres avec les animateurs et inscriptions sur place.
Le secrétariat de la Maison de la Culture Arménienne de Décines se tient à votre disposition
du lundi au vendredi au 04.78.49.42.97.
Agenda - Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le
cinéma polonais aujourd’hui
cycle de films du 12 au 24 novembre 2009
Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour
douloureux de la Shoah dans la mémoire nationale. La levée de la censure
et l’avènement de la démocratie, ont donné une large publicité à des
débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels. On
assiste à une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le
cinéma documentaire est au rendez-vous.
Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées.
Comment vivaient les Juifs polonais avant la guerre ? Leurs relations avec
les Polonais non juifs ? Les massacres, les ghettos, et les résistances
juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au
génocide perpétré sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec
les victimes pendant et après la guerre ?
Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres
(Jedwabne, Kielce) et à des épurations antisémites (mars 1968) ?
« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question
de la coresponsabilité », disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan
Blonski. C’est ce dont témoignent ces films.
Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel,
écrivain, universitaire, auteur de La fin de l’innocence, la Pologne face à
son passé juif (éd. Autrement, 2009), correspondant du Mémorial de la
Shoah pour la Pologne.
Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia
Podsiadlo, et Maciek Hamela.
En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.
Tarifs pour chaque séance :
5 euros, réduit 3 euros
Tarif réduit :
- jeune de -26 ans
- étudiants (justificatif indispensable)
- + de 60 ans
- demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
3 séances achetées = 3 euros la séance
jeudi 12 novembre 2009, 19h30
Po-Lin
de Jolanta Dylewska
(Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)
En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs
proches. Certains ont des caméras et filment leur famille, leur village. Ils
ramènent des images aujourd’hui très précieuses de ce monde disparu.
Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes villages.
Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des «
livres du souvenir » rédigés après la guerre par les Juifs survivants. Un
film qui provoqua une forte émotion lors de sa sortie à Varsovie à
l’automne 2008.
En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris,
Krzysztof Pomian, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à
l’université Nicolas Copernic à Torun, et Jean-Yves Potel.
Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la
Shoah.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra
Tarifs : 5 €, réduit 3 €
Tarif réduit :
- jeune de -26 ans
- étudiants (justificatif indispensable)
- + de 60 ans
- demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
Réservez vos places en ligne!
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/get
ContentFromNumLinkAction.do?itemId=1106&type=
1
Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père
KOMITAS
Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance
mars et avril 2010
Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est
inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce
au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie
occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les
partitions de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement.
Avec ses propres compositions on estime ce patrimoine à plus de 4000
pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au
génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique
en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003,
Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris
Ensemble OSHAKAN
direction Grigor ARAKELIAN
Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN,
poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant
découvrir au public du monde entier cette musique transmise du fond des
âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et
liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P.
KOMITAS sont magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous
la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée européenne se déroulera fin
mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres
européens de la diaspora et de la culture en général.
A votre disposition pour de plus amples renseignements :
Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09
Courriel : [email protected]
Agenda - Levon Minassian chante l'Arménie
Levon Minassian sera en concert à Paris le mardi 29 septembre 2009 à
19h30 au 4, rue Félibien (Paris 75006). Lévon Minassian a reçu le Trophée
des Maîtres de doudouk. Il a apporté sa collaboration au cinéma sur les
bandes originales de Mayrig, L'Odyssée de l'espèce, La terre vue du ciel,
Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen et a accompagné Peter
Gabriel en concert. Il sera accompagné de ses musiciens Serge Arribas,
Jean Pierre Nergararian et par la voix de Roselyne Minassian. Première
partie : Sibel Chulliat (Turquie) et Nazand Beghigani (Kurdistan d'Irak).
Réservations ouvertes dès maintenant.
Levon Minassian chante l'Arménie
Mardi 29 septembre 2009 - 19 h 30
4, Rue Félibien - Paris 75006.
Métro Mabillon
« Le murmure des vents »
Il est accompagné par ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre
Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian
En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en
matière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on
songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille,
où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres
moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût
maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec
parcimonie.
Une famille vivant dans le culte de la musique, une communauté
arménienne friante de sons, beaucoup d'abnégation, l'aideront à sa
solitude. Au point que son talent le fait repérer par des professionnels. En
1985,
le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite pour la musique du film
Les mémoires tatouées. Une première collaboration pour le cinéma qui va
être suivie de beaucoup d'autres dont les bandes originales de Mayrig,
L'Odyssée de l'espèce, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, La passion
du Christ, Amen...
En première partie : Sibel Chulliat (Turquie) et Nazand Beghigani
(Kurdistan d'Irak).
Tarifs : 10 euros / 5 euros
Tarif réduit : chomeurs et jeunes entre 18 et 26 ans
Gratuit : Moins de 18 ans
Renseignements / Réservations :
01 46 34 68 58 TOUT JUILLET ET SEPTEMBRE
[email protected] /
[email protected]
TOUS RENSEIGNEMENTS A VOTRE
DISPOSITION SUR CE MAIL ET TELEPHONE :
EN AOUT 0614321836 mail
[email protected]
Agenda - Colloque: Les Arméniens dans le Bilâd alShâm : entre intégration et marginalisation
Colloque
Mercredi 07 octobre 2009 | Alep (Syrie)
Publié le jeudi 09 juillet 2009 par Delphine Cavallo
Résumé
L'Ifpo organise en collaboration avec l’Institut des études orientales de
l’académie des sciences d’Arménie, l'Université d'Alep et l’Université Paul
Valery - Montpellier III un colloque intitulé « Les Arméniens dans le Bilâd
al-Shâm : entre intégration et marginalisation (Xe-XVe siècle) ». Il se
tiendra à Alep, les 7 et 8 octobre 2009. Ce colloque international
accueillera des chercheurs confirmés, tout en permettant à de jeunes
doctorants spécialistes des études arméniennes et/ou arabes d’exposer et
de confronter leurs points de vue et leurs analyses sur l’histoire du
peuplement arménien dans le Proche-Orient, et plus particulièrement en
Syrie, à l’époque médiévale. Pour la première fois, une manifestation
scientifique de cette importance consacrée à l’histoire des Arméniens à
l’époque médiévale se tiendra en Syrie.
Annonce
Dès 1940, l’historien médiéviste Claude Cahen avait mis en avant le rôle
et la place non négligeables qu’occupaient au XIe-XIIe siècle les
Arméniens : « Les deux migrations les plus importantes étaient celle des
Arméniens et des Turcs. », « Jamais peut être les Arméniens n'ont joué
dans l'histoire du Proche-Orient un rôle aussi grand qu'à ce moment où
sombre pour jamais (sauf en Cilicie) leur indépendance nationale. ». Les
communications porteront sur une période plus large : Xe-XVe siècle. Elles
adopteront une démarche, mettant en avant les problèmes et les facilités
d’intégration rencontrés par les Arméniens nouvellement arrivés au
Proche-Orient. Deux axes de recherches regrouperont les exposés et les
débats :
Le premier se centrera sur les différentes migrations (origines, causes) et
les stratégies résidentielles des Arméniens (villes, campagnes,
regroupement communautaire,...).
Le deuxième portera sur les rapports politiques, religieux et sociaux qu’ont
entretenus les Arméniens avec les autres communautés (chrétiennes et
musulmanes) et les différents gouvernants (Byzantins, Croisés,
Ayyoubides, Mamlouks,…) : rejet, conflit, rapprochement, participation ou
non au pouvoir.
Ces deux grands axes nous permettrons de comprendre mieux cette
communauté qui semble conserver une identité forte (coutumes, religion,
langue,..). Cette identité est-elle un frein à une intégration aux sociétés
du Proche-Orient médiéval ? A travers l’étude particulière des populations
arméniennes, l'ensemble de la population du Proche-Orient des Xe - XVe
siècles est étudiée. C'est dans l'interpénétration des cultures chrétiennes
et musulmanes, arabe, arménienne, kurde et turque que se sont
façonnées les sociétés du Proche-Orient actuel. Une société ne peut se
comprendre qu'en tenant compte des interactions culturelles entre les
différentes communautés la composant.
Intervenants prévus
* Azezian Houry, Historienne, Alep
* Dadoyan Seta, Professeur au St. Nersess Armenian Seminary, New York
* Dédéyan Gérard, Professeur d’Histoire à l’Université Paul Valery,
Montpellier III
* Gilet Julien , Doctorant, Boursier MAEE, Ifpo, Damas
* Harutyunyan Lilit, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan
* Hovhannissyan David, Directeur du “Center of Civilization and Cultural
Studies”, Université d'Etat, Yerevan
* Lory Pierre , Directeur du Département des Études arabes, médiévales
et modernes, Ifpo, Damas
* Makaryan Venera, Chercheur à l'Institut Machtots de recherche sur les
manuscrits anciens, Yerevan
* Minassian Mirhan, Historien, Alep
* Pashayan Araks, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan
* Poladian Arshak, Ambassadeur d’Arménie en Syrie, Damas
* Tamrazyan Anush, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan
* Tcholakian Hagop, Professeur au Collège arménien Karen Yeppé, Alep
* Ter-Ghevondian Vahan, Chercheur a l’Institut d’Histoire, Yerevan
Programme prévisionnel
Mercredi 7 octobre 2009
* Première séance (matin) : Migrations et installation des Arméniens dans
la Syrie médiévale.
* Pause buffet
* Deuxième séance (après-midi) : Visions croisées entre Arméniens et
Islam médiéval.
* Repas avec les participants du colloque
Jeudi 8 octobre 2009
* Troisième séance (matin) : Relations politiques et militaires entre
Arméniens et États musulmans de Syrie.
* Buffet de clôture du colloque
Mots-clés
* Arménien, Arméniens, Syrie, Bilad al-Sham, Syria, Armenian,
Armenians, Moyen Âge, Middle Ages, Armenia, Arménie
Lieu
* Alep (Syrie)
Dates
* mercredi 07 octobre 2009
* jeudi 08 octobre 2009
Contact
* Julien Gilet
courriel : julien [point] gilet (at) gmail [point] com
Julien GILET
Boursier d'Aide à la Recherche
Institut français du Proche-Orient
UMIFRE 6, CNRS-MAE, USR 3135
Doctorant EPHE/Montpellier III
IFPO : +963 - (0)11 - 333 02 14
Url de référence
* Ifporient.org
Source de l'information
* Julien Gilet
courriel : julien [point] gilet (at) gmail [point] com
Pour citer cette annonce
« Les Arméniens dans le Bilâd al-Shâm : entre intégration et
marginalisation (Xe-XVe siècles) », Colloque, Calenda, publié le jeudi 09
juillet 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle13029.html
http://calenda.revues.org/nouvelle13029.html
Agenda - 17 octobre: « À l’ère des mémoires, quel
avenir pour l’oubli ? »
Journée d’études du 17 octobre 2009
« À l’ère des mémoires, quel avenir pour l’oubli ? »
Journée organisée par le Groupe d’études transversales sur les mémoires
(GETM),
Centre Alberto-Benveniste (EPHE-Sorbonne)
41, rue Gay-Lussac, 75005 Paris
PROGRAMME
Première table ronde
11h00-12h45
« Mémoire sans histoire ? »
Conférencier : Serge Barcellini (Maître de conférences à Sciences Po,
Paris)
Discutant : Johann Michel (Professeur en sciences politiques à
l’Université de Poitiers et à Sciences-Po, Paris)
12h45-14h30 : Pause déjeuner
Deuxième table ronde
14h30-15h45
« Temps, hors-temps »
Conférencière : Régine Robin (Professeur de sociologie à l’Université du
Québec, Montréal)
Discutante : Esther Benbassa (Directrice d’études à l’EPHE-Sorbonne)
15h45-16h15 : Pause café
Troisième table ronde
16h15-17h30
« Mémoires oubliées »
Conférencier : Alain Taïeb (Psychanalyste)
Discutant : Gabriel Ganascia (Professeur en informatique, intelligence
artificielle et sciences cognitives à l'Université Pierre et Marie Curie, Paris
VI)
Conclusion
17h30-18h00
« Mémorer, oublier »
Sébastien Ledoux
EPHESorbonne)
(Chercheur
associé,
Centre
Alberto
Benveniste,
Michèle Baussant (Chargée de recherche en anthropologie, CNRS)
Alexandra Loumpet-Galitzine
EPHESorbonne)
(Chercheur
associé,
Centre
Alberto
http://centrealbertobenveniste.org/formail-cab/uploads/journee-17octobre.pdf
Agenda - "La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938
La « Nuit de Cristal »
Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009
Accéder au site de l'exposition
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/inde
x.htm
À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de
la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10
novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière
de violence et de persécutions antisémites.
Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des
accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir.
Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se
déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et
incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom
donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs
sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs
sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à
Buchenwald.
explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à
Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom
Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis
veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la
politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.
Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre
d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et
les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de
Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la
Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même
sort.
Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.
Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj
Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline
François.
Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à
l’université de Paris VII-Denis Diderot.
En Partenariat avec :
Le Figaroscope
Et la chaîne toute l'Histoire
Exposition : niveau 1
Entrée libre
Tous les jours sauf le samedi de 10h à 18h,
le jeudi jusqu’à 22h
**********
Le Catalogue de l'exposition
Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal »
présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.
Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit
de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions
d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.
Prix de vente: 39 euros
disponible en français et en anglais.
VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE
Individuelles : les jeudis, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009
sans réservation et dans la limite des places disponibles.
Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.
Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72
Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande
Tarif : 45 € pour le groupe
Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement:
au 01 53 01 17 86
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=920&type=1
Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM
L'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.
Bulletin de l'ACAM
21e Année
N 72
Mai - Septembre 2009
Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:
TÉLÉCHARGER :
Bulletin de l'ACAM http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29580
Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en
politique
COLLOQUE INTERNATIONAL
Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par
le Centre Alberto-Benveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de
New York University à l’École normale supérieure, avec l’appui de la
Région Île-de-France.
Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et
Katherine Fleming, professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut
Remarque de NYU à l’École normale supérieure, avec la collaboration de
Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.
Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de
Judith Aquien, assistante de production et d’édition ; Jair Kessler,
directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École
normale supérieure.
Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale
supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle Dussane.
Programme de la journée du 11 décembre
Minorités visibles en politique (1)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à
l'anglais et de l'anglais au français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont
suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des
chances
Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*
La place des minorités dans la politique américaine
Présidente : Katherine Fleming (NYU)
Adam Green (Université de Chicago)
Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)
John A. Garcia (Université d'Arizona)
Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification
de leur influence politique et de leur contribution au XXIe siècle
Don T. Nakanishi (UCLA)
L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique
américaine
Droits civiques des minorités et politique en Europe
Lionel Arnaud (Université Rennes I)
De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou
détournement ?
Christophe Bertossi (IFRI)
Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles
croisades morales en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas
Jérôme Valluy (Université Paris I)
Des politiques xénophobes au nationalisme d'État
Éric Marlière (IDS/CESDIP)
Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir
local
Après-midi
La diversité en politique en Europe
Président :
Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège)
Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en
Europe : peut-on tirer des leçons de l'expérience américaine ?
Abdulkader Sinno (Université d'Indiana)
Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans
occidentaux
Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI)
La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe
français (1989-2009)
Pap Ndiaye (EHESS)
Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et
sociologique
Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne)
Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration
Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA)
De la place des minorités visibles dans la politique française
Témoignages
Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de
Paris en charge de la jeunesse
Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité
Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au
PS
Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les
questions de diversité et de politique de la ville Madi Seydi, conseillère
nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP
Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe
arrondissement de Paris
---------------------------------------------------------------Programme de la journée du 12 décembre
Minorités visibles en politique (2)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à
l'anglais et de l'anglais au français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont
suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?
Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)
Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris)
Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des
alignements politiques des " nouveaux Français "
Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz)
Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration
maghrébine
Témoignages
Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93)
Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et
membre du Conseil national du PS
Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe
arrondissement de Paris
Les femmes issues des minorités en politique
Kerry L. Haynie (Université de Duke)
Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afroaméricaines dans la politique américaine
Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII)
Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité
et la race en France
Témoignages
Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe
UMP
Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52)
Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris
Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité
Christiane Taubira, députée de Guyane
Après-midi
Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?
Président :
James Cohen (Université Paris VIII)
Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis :
comparer deux trajectoires historiques ?
Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst)
Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne
16h : Conclusions
Comment faire bouger les choses en France
pour une meilleure représentation des minorités en politique ?
Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)
Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris
Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller
municipal de la ville d'Hagondage (57)
Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)
George Pau-Langevin, députée PS de Paris
Corinne Lepage, vice-présidente du Modem
Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des
chances "
M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE
Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France
Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*
http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit
d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
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83 boulevard Beaumarchais
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Téléphone : 01 42 09 03 67
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Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
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