Relation publique

RELATIONS PUBLIQUES
Toute communauté humaine, administrative, religieuse, politique ou économique a besoin
de se prolonger en externe, de se valoriser, de se faire accepter, adopter et porter.
Ce besoin et cette action de créer des relations avec l'extérieur ( les autres) sont importants
pour l'image et la perception du parti et du leader politique. La nature de ces relations, leur
qualité déterminent l'ancrage social et sociologique, en définitive la prospérité politique.
L'homme politique a donc l'obligation d'entrer en relation publiques.
Il vit dans un environnement économique, culturel, social et politique.
 Chacun de ces domaines a ses acteurs.
 Chacun de ces domaines a ses desiderata, ses attentes.
 Chacun de ces acteurs ( segments) a son public, ses réactions propres.
L'exigence première pour l'homme politique est d'apprendre cet environnement multiple,
de connaître ses composantes et ses déterminants.
 On attend de l'homme politique qu'il améliore l'environnement au bénéfice du
citoyen.
Il faut comprendre que les relations publiques entre l'homme politique, le parti,
gouvernement …etc d'une part et le citoyen d'autre part, obéissent à la loi du marché, à la loi de
l'offre et de la demande, plus précisément ici du rapport "attente/offre".
C'est un challenge permanent, sans cesse renouvelé. Tout progrès entraine de nouveaux
besoins, de nouveaux desiderata.
 La qualité des relations publiques peut se transformer "en partenariat "
 Cela tient non pas à la solution à tous les problèmes posés mais surtout au "souci de
vérité" et à "l'engagement sincère".
 La sociabilité primaire est un levier de marketing social puissant qui crée l'ancrage de
l'homme politique, du parti dans son espace socioculturel.
Léopold S. Senghor a pu l'emporter sur Lamine Gueye grâce à son immersion rurale.
Lamine Gueye, leader incontesté des villes et des élites ne s'était sûrement pas assez
investi à créer des relations durables avec le monde paysan.
 La leçon à tirer: chaque segment a ses propres attentes.
 A chaque attente doit répondre une offre spécifique ciblée.
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 Une offre globale, indifférenciée peut créer
des frustrations, des rejets et des
retournements de positions.
Plus la distance est grande entre 'l'offre" et "l'attente" plus le malaise s'installe et les
relations distendues et même tendues.
Consultant Mbaye Sidy MBAYE
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RELATIONS PUBLIQUES - POLITIQUE ET MEDIAS
Dans ses relations publiques avec ses "partenaires" l'homme politique ne doit jamais
oublier que la presse a un double rôle fondamental: à la fois partenaire et cassandre.
 La presse partenaire
Sans elle aucun message, aucune profession de foi n'est relayée, amplifiée, portée à
destination.
o Quand l'homme politique prend le soin de l'informer vrai, son travail peut
aider à corriger les préjugés et à rétablir la vérité dont le citoyen a besoin.
o Quand l'homme politique cherche à la manipuler, la presse amplifiera plutôt
les difficultés, les malaises.
Cette externalisation surmédiatisée sera extrêmement dommageable pour l'homme
politique.
 La petite cassandre
C'est la fonction critique de la presse.
Elle doit non seulement relayer in extenso mais passer au crible "l'offre" politique pour
aider le citoyen à y voir plus clair.
Cet aspect dans les relations triangulaires:
Décideurs-Medias- Opinion Publique est souvent contrariant pour l'homme politique.
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Acteurs politiques
Opinion Publique
Médias
( schéma du triangle de la communication politique et de la circulation de ses discours:
Dominique WOLTON Directeur de recherche CNRS).
Si la presse n'analyse pas les discours politiques et se contente de les relayer elle les rend
crédibles et les légitime.
Ensuite cela signifie qu'elle consacre les Acteurs politiques comme ayant la fonction
exclusive de " définisseurs primaires d'informations".
Consultant Mbaye Sidy MBAYE
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L'ETHIQUE DANS LES RELATIONS PUBLIQUES
La politique obéit aujourd'hui aux mêmes critères concurrentiels que l'entreprise. La
publicité et le marketing politique sont devenus des éléments indispensables à toute
communication politique.
Ces deux éléments auxquels s'ajoute le sondage n'ont d'effet que par la presse, les médias.
Cette fonction d'information incontournable de la presse (toujours basée sur le réel, la vérité) la
fidélise en confortant la crédibilité de l'homme politique de son service de presse,
de communication.
 On informe pas sur le mensonge!!!
Le service de presse a la mission de promouvoir la notoriété, la réputation, la
considération, de l'homme politique ( sans saturer).
Il a l'obligation déontologique et éthique de la faire sans tomber dans la propagande et la
publicité mensongère.
 La presse qui n'aime pas être manipulée va se retourner contre l'homme politique et
son service de communication.
Il faudra beaucoup de temps pour rétablir l'image et la perception.
Les hommes politiques doivent savoir que les relations publiques, c'est aussi surtout le
contact avec le public, aussi souvent que nécessaire.
Pour cela il faut créer souvent des "événements support d'informations": petit déjeuner de
presse, point de presse … etc.
L'intérêt de la presse doit être maintenu et alimenté de façon intelligente.
Consultant Mbaye Sidy MBAYE
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RELATIONS PUBLIQUES GOUVERNEMENTALES
Le gouvernement, a plus que quiconque l'obligation permanente d'être en relation
publique avec toute la société et avec le citoyen.
La raison est qu'il est issu du suffrage universel.
L'exécutif a un mandat qu'il exécute pendant une période durant laquelle doit s'exercer sur
lui le contrôle citoyen en plus du contrôle institutionnel public. Le contrôle citoyen est le regard
que ce dernier porte sur la gouvernance publique et l'opinion qu'il émet sur celle-ci.
C'est un droit du citoyen.
Ce droit est possible et crédible quand le citoyen est informé.
Les informations devant fonder le jugement du citoyen lui sont livrées par la presse, dont
c'est la fonction d'aller les chercher, de les mettre en forme et de les diffuser.
Cette positon d'intermédiation de la presse entre le gouvernement et le citoyen est à
l'origine de tous conflits presse/pouvoir.
 Le droit de savoir du citoyen est le fondement de devoir d'informer, que les hommes
d'état manipulent en invoquant souvent à tort l'intérêt public, les secrets d'Etat.
La qualité des relations publiques presse/ pouvoir , opinion publique devrait obéir au
principe de la circularité tel que défini dans le "triangle de Dominique WOLTON.
Les canadiens disent que "un homme non informé est un sujet, un homme informé est un
citoyen".
Le citoyen parce qu'informé, juge en toute connaissance de cause.
Les démocrates fonctionnent ainsi depuis le 18ème siècle et la naissance de l'opinion
publique ainsi que la publicité de la gouvernance publique.
On appelle cela aujourd'hui la transparence.
Plus un gouvernement informe et informe vrai, plus il est démocratique.
Consultant Mbaye Sidy MBAYE
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