Conférence de Jean-Marie Brohm, sociologue et philosophe, UMR CNRS Paris I et Montpellier III,
le mardi 25 janvier 2005.
Ceux qui savent.
C'est l'expérience de pratiquant qui la plus importante. C'est le primat du terrain. Le pratiquant est
privilégié et important, l'expert doit être redouté, il faut se poser la place des analyseurs. C'est la
conception de la critique radicale.
C'est la subjectivité et l'intersubjectivité crée du lien social, c'est la temporalité qui doit être redécouverte
(c'est la complexité et irréversibilité de la flèche du temps) : tout cela dégage du sens et du lien entre passé
et au futur. Le projet est une hausse importante le projet n'est pas encore advenu.
La critique est une chaîne au sens de Marcel Mauss qui parle de " fait social total", comme par exemple la
santé, la mort etc.
L'auteur prône la transversalité dans les sciences humaines, il souligne qu'un universitaire doit aller sur le
terrain, c'est ceux qui sont sur le terrain qui savent, et l'épistémologie fait comprendre cela, l'épistémologie
c'est aussi de comprendre dans quelles conditions la science est-elle scientifique.
Les pratiques corporelles.
C'est un découpage artificiel. Il faut une ontologie c'est-à-dire une science de l'être c'est le sens à la vie.
Il faut aussi une ontologie du temps, car le corps est un objet corporel inclus dans une temporalité.
Et enfin il faut, une ontologie du divin et de l'absolu, comme chez Spinoza "Deus cive natura", car Dieu
est une modalité de la nature.
En fait toute conception du corps engage une politique, une idéologie, et aussi une axiologie qui est un
système de valeurs (par exemple défendre la vie, combattre le suicide etc.)
Le philosophe Spinoza parle la passion d'être avec deux catégories celles qui augmentent la vie, la
passion joyeuse et celle qui diminue la vie la passion triste.
La passion joyeuse c'est l'altérité et la sagesse. Pour Michel Foucault la pensée c'est le questionnement et
pour Aristote à la question c'est quoi l'être ? La réponse pour lui : c'est la vie !
Ipséité, c'est-à-dire le moi-même et mon identité c'est-à-dire, comme pour la personne handicapée
(conférer les entretiens avec Bruno et d'autres témoins), personne ne peut dire "moi-même" à ma place !
La pédagogie du savoir, du faire, de l'être.
Mais avec ces trois formes pédagogiques (La pédagogie, qui est un rapport anthropologique d'un être à un
autre être mais aussi un rapport anthropologique entre une génération postérieure et antérieure.) On
retrouve l'évaluation, le contrôler et la programmation.
L'évaluation se rapporte à des valeurs, mais elle doit être aussi réflexive et auto réflexive, bien souvent en
deux mesure que les manques et sert bien souvent un système de contrôle.
On ce Le qui concerne handicap, cela nous fait penser, à la déconstruction des allants de soi, des doxa et
des routines.
Cette pédagogie est aussi la mise en place du transfert et du contre-transfert, je transfert sur vous et vous
sur moi, il y a de l'intersubjectivité qui est un rapport d'influence à l'autre, l'un influence l'autre.
C'est le psychanalyste Tobie Nathan qui parle de l'influence en disant : "l'influence qui guérit", par
exemple le transfert d'amour, transfert de séduction, le transfert de charme etc.
Moi je parlerai aussi du soin qui guérit. Les 1000 petits soins du quotidien qui guérissent, les 1000 regards
qui guérissent, les images, les souffrances et les douleurs des personnes fragiles.