Les échangeurs discontinus : L’échange thermique s’effectue de sorte que la surface d’échange est
alternativement mise en contact avec le fluide froid et le fluide chaud. L’exemple classique de telle
classe est le réchauffeur d’air rotatif dans les centrales thermiques.
Les échangeurs continus : Dans cette catégorie qui est la plus importante en raison de ses
nombreuses applications industrielles, les deux fluides circulent de manière continue de part et d’autre
de la surface d’échange. Selon la géométrie de cette surface d’échange, on distinguera les échangeurs
tubulaires et les échangeurs à plaques.[06]
Une classification peut être établie d'après le sens relatif des écoulements des deux fluides. On distingue
donc :
Les échangeurs à contre-courant ou échangeur méthodique
Les échangeurs à co-courant ou échangeur anti-méthodique
Les échangeurs à courants croisés avec ou sans brassage. [07]
Méthodes de calcul des échangeurs de chaleur
Méthode de la moyenne logarithmique de la différence de température (MLDT) :
L'objectif consiste à déterminer la surface d’échange connaissant la puissance échangée et les
températures d’entrée et de sortie des deux fluides.
Méthode du nombre d’unités de transfert (NUT): La détermination des températures de sortie des
fluides sont obtenues à partir de leurs températures d’entrée respectives et de la surface d’échange.
III. Classification des méthodes de synthèse d’un réseau d’échangeur de chaleur
L'objectif des méthodes de synthèse d’un réseau d’échangeurs de chaleur est de déterminer la
structure d'un réseau d'échangeurs de chaleur, qui facilite le refroidissement d'un ensemble des courants
chauds et du chauffage d'un ensemble des courants froids, avec un minimum d'investissement et de frais
d'exploitation [01].
Il y a deux approches : l'analyse de pincement de température (Pinch analysis) (Linnhoff et Hindmarsh,
1983, et Shenoy, 1995) [02 ;03]. et la programmation mathématique (Floudas, Ciric et Grossmann
1989) [04, 05]. .Cette classification est présentée sur la figure n° : 01.