Glande tyroïde
(Fig. extraite de : http://fr.wikipedia.org).
Les principales hormones qu’elle sécrète sont iodées, par exemple la thyroxine. Ces
hormones thyroïdiennes :
- interviennent au cours de la croissance, dont celle du cerveau
.
- stimulent le métabolisme lipidique, glucidique et protidique.
Plus précisément, leur fonction essentielle est d’augmenter la consommation d’oxygène et le
métabolisme de base. Les hormones thyroïdiennes « …accélèrent le rythme cardiaque,
augmentent le débit circulatoire […] potentialisent l’action des catécholamines
» Decourt
(2006). Elles favorisent aussi l’absorption intestinale des sucres, la production de glucose à
partir du glycogène et son utilisation par les cellules. A faible dose, ces hormones favorisent
l’anabolisme des protides.
Hormones thyroïdiennes et dopage
Ces différents effets ont incité certains à se doper en utilisant des injections d’hormones
thyroïdiennes. Paradoxalement, avec des doses démesurées, les effets sont inattendus. En
effet, à forte dose, ces hormones :
- activent le catabolisme (dégradation) des protides,
- augmentent la dégradation des lipides et les acides gras libres du plasma,
- diminuent les réserves graisseuses et le cholestérol sanguin.
Hyperthyroïdie et hypothyroïdie et activités sportives
Ces deux maladies ne sont que rarement incompatibles avec la pratique d’activités physiques.
Cependant, les troubles métaboliques qu’elles induisent jouent en défaveur du sportif donc de
ses performances.
L’hypothyroïdie : Elle est due à un manque de production d'hormones thyroïdiennes.
Tout l'organisme fonctionne alors au ralenti, donnant l’impression d’un état dépressif. Les
symptômes les plus courant sont : grande fatigue, difficulté à se concentrer, perte de mémoire,
prise de poids malgré un appétit faible, constipation, etc. Il existe différents types
d’hypothyroïdie classée ainsi :
- L’hypothyroïdie primaire : Thyroïde de petite taille ne produisant pas assez
d’hormones.
- L’hypothyroïdie secondaire : Thyroïde est de taille normale, mais pas assez stimulée
par l’hypophyse.
- L’hypothyroïdie tertiaire : l'hypothalamus ne produit pas assez d’hormone pour que
l'antéhypophyse stimule la thyroïde.
L’hyperthyroïdie : C’est une maladie rare. Le diagnostic repose sur le dosage de
l’hormone TSH dans le sang et l’examen clinique. Les symptômes les plus courants sont :
nervosité, troubles du sommeil, tremblements, amaigrissement involontaire, tachycardie
,
asthénie majeure
, exophtalmie
(yeux saillants) et goitre
. Cette maladie est provoquée le
plus souvent, soit :
- par un emballement de l’activité de la thyroïde (maladie de Basedow),
- par des nodules qui se sont développés et qui devenus autonomes, se mettent à
produire des hormones en excès.
« Chez l’enfant, le défaut congénital d’hormone thyroïdienne entraîne un nanisme dysharmonique, associé à un
crétinisme dû au défaut de développement cérébral » Decourt (2006).
Catécholamines : Ce sont l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine, qui ont une action similaire à celle du
système nerveux sympathique et jouent ainsi le rôle de neurotransmetteur.
Tachycardie : Accélération anormale du rythme cardiaque.
Asthénie : Etat d'épuisement physique et psychique.
Exophtalmie : saillie du globe oculaire hors de son orbite.
Goitre : Grosseur au cou provenant d'une augmentation de la glande thyroïde.