L’article L 152-2 mérite d’être explicité :
« un couple »
composé d'un homme et d'une femme, ce qui exclu les couples homosexuels, les célibataires.
« un couple marié ou en union libre »
Pour le couple marié, il n'est requis aucune condition de vie commune,
Pour l'union libre, il est demandé 2 ans de vie commune attestés par un témoin.
remarque: pour établir un diagnostic de stérilité il faut environ 2 ans.
« vivant »
Le décès d'un des membres du couple rend impossible l'A.M.P., (le législateur a estimé que cette
pratique ne respectait pas l'enfant).
« en âge de procréer «
Il s'agit d'une condition qui n'est pas nettement définie mais qui devrait éviter les grossesses
chez des femmes de plus de 60 ans (comme en Italie ou en Angleterre)..
« consentement préalable »
La loi prévoit des entretiens préalables obligatoires et dont le nombre est laissé à discrétion de
l'équipe médicale d'A.M.P. Ces entretiens se déroulent entre le couple demandeur et différents
membres de l'équipe médicale d'A.M.P. Ils permettent de faire prendre conscience au couple des
aspects scientifiques et éthiques de leur demande. L'équipe d'A.M.P. vérifie les motivations du
couple, délivre une information et remet un dossier-guide explicatif. Après le dernier entretien
un délai de réflexion d'un mois est nécessaire pour que le couple donne son consentement. La
confirmation de la demande se fait par écrit. Un délai supplémentaire de durée non précisée
peut être demandé par le médecin de l'équipe médicale, s'il le juge nécessaire.
1.2 L’accueil d’embryon
L’accueil d’embryon par un couple est maintenant légalement possible. Plusieurs codes et lois
concourent à ceci, code de la santé publique et code civil. La Loi a mis en œuvre de nombreuses
mesures pour que soit évaluée la solidité du couple, son engagement effectif et légal (tribunal de
grande instance et notaire). Les équipes autorisées à pratiquer le replacement d’un embryon
« accueilli » sont étroitement encadrées légalement aussi. Pour de plus amples précisions voir les
extraits en annexeVVVV.
1.3 Les couples à risque viral
Il est maintenant autorisé de pratiquer à de l’assistance médicale à la procréation chez des
couples présentant des risques viraux (HCV, HBV,HIV). Les prises en charges seront faites dans
des laboratoires habilités et pouvant assurer la non contamination des prélèvements des autres
patients (circuit sanitaire complexe). Les lois régissant ceci sont récentes, Mai 2001. Jusqu'en
2001, la loi empêchait tout recours à l'Assistance Médicale à la Procréation lorsque le risque de
transmission de l'un de ces virus existait, sauf dans le cadre d'un protocole de recherche
spécifiquement dévolu à réduire ce risque.
Depuis le 15 Mai 2001, la loi a prévu de pouvoir prendre en charge ces couples, dans la mesure
où le Centre peut répondre à des critères médico-techniques précis. Ces critères permettent de
garantir une recherche maximale de réduction du risque de transmission virale au sein du couple,
à l'enfant à naître, et aux autres couples en cours de prise en charge dans le Centre.
Pour plus de précision selon le virus en cause se référer à l’annexe 4
1.4 Le diagnostic pré-implantatoire (DPI)
La loi encadre de près cette activité qui doit demeurer exceptionnelle, et ne concerner que des
maladies. Afin de pouvoir établir un diagnostic préimplantatoire, le couple est obligé, même sans
« infertilité » de bénéficier d’une technique de fécondation in vitro avec ICSI (pour être sûr de
ne pas analyser les résidus d’un autre spermatozoïde autour du lieu de fécondation) puis au