30 SEPTEMBRE,
ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DE L’INSTITUT
PRIÈRE DU MATIN
0.INTRODUCTION
Pour soustraire les jeunes à l’ignorance et les préparer à la vie, leur donner la connaissance et l’amour de la
religion, le père André Coindre fonde, en 1821, l’Institut des Frères du Sacré-Cœur. La fondation de l’institut
s’inscrit dans le contexte missionnaire de l’époque, comme une réponse aux nécessités des temps et des lieux en
faveur d’une jeunesse délaissée et déchristianisée. Le père Coindre veut que les membres de l’institut soient des
frères qui vivent les valeurs spécifiques de la vie religieuse et qui s’engagent d’une façon stable au service de
l’Église et de la société. (Préambule de la Règle de vie).
Aujourd’hui, rendons grâce à Dieu pour cet événement et demandons d’être fidèles au charisme de fondation.
Les Frères d’aujourd’hui sont les gardiens du charisme d’André Coindre, transmis par nos devanciers. Héritiers
d’une éducation de la compassion et de la confiance, nous sommes appelés à vivre ce charisme dans un
dévouement sans limites à la mission éducative en faveur des enfants et des jeunes pauvres et sans espérance, leur
donnant des raisons de croire et des motifs d’espérer.
1. OFFRANDE DES OEUVRES DU PÈRE ANDRÉ COINDRE
Divin Sauveur, nous présentons devant Toi au nom de tous nos frères, au nom de toute la chrétienté
dont nous nous sentons comme ses délégués.
Nous te prions, aimable Sauveur, pour tous les besoins des êtres humains : les peuples, le Pape, les
évêques, nos supérieurs, nos élèves, notre Institut et pour toutes les intentions recommandées. Nous
venons te prier pour les justes et pour les pécheurs. Nous te prions aussi pour nos familles, pour nos
amis et pour les défunts.
Nous te prions pour ce jour et toutes nos actions servent pour ta gloire, le bien des enfants et des
jeunes et notre propre sanctification. Amen.
2. HYMNE
O Cœur de mon Jésus, environné de flammes,
source de toutes grâces, o Roi de tous les cœurs.
Salut du genre humain, doux Sauveur de mon âme,
je cède, je me rends à vos attraits vainqueurs.
Mon Cœur, ô doux Jésus, c’est ma plus chère envie,
mon Cœur, doux Jésus, vous bénira toujours.
Du printemps de ma vie, à la fin de mes jours,
oui mon âme ravie, vous bénira toujours, toujours, toujours.
3. PSALMODIE (texte inspiré du sermon sur l’Amour de Dieu et du Père André Coindre
Ant. Dieu s’est vraiment épris d’amour pour moi, avec un cœur ardent, avec une flamme intense et
lumineuse.
En te créant, Dieu t’a aimé comme un père,
Beaucoup plus qu’un père terrestre,
Dont l’amour commence avec la naissance de l’enfant.
L’amour de Dieu pour toi vient de beaucoup plus loin.
Dieu t’aime depuis toute éternité.
Tu étais déjà présent dans son coeur des siècles et des siècles avant ta naissance.
étais dans le plus profond du Cœur de Dieu avant le commencement des temps.
Le rêve de Dieu a toujours été que tu marches en sa présence, que tu vives de son amour.
Dieu t’aime comme un père ou beaucoup plus encore,
Parce que l’amour d’un père de la terre est mêlé d’égoïsme et d’obligation.
L’amour de Dieu est gratuit, unique, sans conditions.
Il t’aimait et il t’aime personnellement; il t’a aimé parmi des millions d’autres;
Il t’a désiré avant d’autres qui auraient su, qui sait, être plus aimables que toi.
Et ton cœur, si simple, petit et fragile,
Dieu l’a préféré à tous ceux qu’Il pouvait avoir créés.
Ne doute jamais de l’amour du Coeur de Dieu pour toi!
N’oublie jamais que Dieu est père, qu’il s’est réellement épris d’amour pour toi,
Comme un père qui désire t’étreindre éternellement
Gloire au Père…
4. LECTURE: RÉCIT DE LA FONDATION
La retraite terminée, il nous conduisit à Notre-Dame de Fourvière il dit la sainte messe pour
nous afin de nous mettre sous la protection de cette bonne mère. Il nous donna ensuite un nom de
religion, pour nous faire connaître qu’en abandonnant le nom que nous portions dans le monde, nous ne
devions plus vivre que pour Dieu. Ainsi, il donna le nom de frère Xavier à Guillaume Arnaud, le nom
de frère Borgia à Victor Guillet, le nom de frère Ignace à Antoine Dufour, le nom de frère Augustin à
François Rimoux, le nom de frère François à Claude Mélinond, le nom de frère Paul à François
Porchet. Notre premier costume fut une espèce de lévite, avec un petit carrique ou pèlerine. Tout étant
terminé, il distribua les emplois que chacun devait avoir. Il établit le frère Borgia, directeur de la
maison de Lyon et le frère Ignace, directeur de la maison de Valbenoîte. Ce dernier partit aussitôt avec
quatre compagnons. Le frère Borgia, le frère Xavier, le frère Augustin, le frère François et le frère Paul
restèrent à Lyon.
C’était le 30 septembre 1821 quand le bon père Coindre nous constitua en congrégation sous la
règle de Saint Augustin et les constitutions de Saint Ignace. (Mémoires du frère Xavier)
5. BENEDICTUS POUR CE JOUR
Ant/ Ceci est le jour où le Seigneur a agi; qu’il soit notre joie et notre contentement.
Béni sois-tu Seigneur, Dieu de nos pères,
pour le 30 septembre 1821,
Tu as visité et racheté ton peuple,
suscitant dans la personne d’André Coindre
et de nos premiers Frères,
un chemin d’espérance pour les enfants et les jeunes
qui remplissaient les prisons et les hôpitaux de Lyon,
Ils furent pour ces enfants et ces jeunes,
des messages de salut pour les libérer de leurs ennemis
et de la main de tous ceux qui ne les prenaient pas en compte;
Et, de cette manière, ton cœur compatissant se fit présent parmi eux.
Pour leur accorder que , libérés de la peur,
arrachés de la main des ennemis,
ils te servent avec sainteté et justice,
en ta présence tous les jours de leur vie
qu’ils commençaient à peine.
Et toi, André, tu es reconnu par nous comme un prophète,
parce que tu as été devant le Seigneur
pour préparer ses chemins,
annonçant aux enfants et aux jeunes
le salut, le pardon de leurs péchés.
Par ta profonde miséricorde, Seigneur,
tu continues à nous visiter comme soleil qui naît d’en haut,
pour continuer à illuminer aujourd’hui,
les enfants et les jeunes qui vivent dans les ténèbres et l’ombre de la mort,
pour guider leurs pas vers le chemin de la paix.
Gloire au Père …
6. INTERCESSIONS
Seigneur, l’image du pèlerinage auquel nous sommes convoqués nous renvoie à celle du chemin. Dans
l’évangile et dans la gle de vie, Tu te présentes comme chemin pour répondre à l’appel du Père qui
t’envoyait parmi les hommes pour que tous soient sauvés. Nous sommes invités à diriger notre regard
vers toi avec ton cœur transpercé, chemin et signe de l’amour divin.
R/ Entreprenons ensemble avec le Fondateur, un pèlerinage d’espérance…
Seigneur, il est vrai que notre vie connaît déjà la tentation de la médiocrité dans la vie spirituelle, de
l’embourgeoisement progressif et de la mentalité de la consommation, de l’efficacité et de l’activisme
qui peuvent obscurcir l’originalité de l’évangile et affaiblir les motivations spirituelles. Cependant,
ces difficultés et ces interrogations peuvent apporter un nouveau temps de grâce parce qu’en elles se
cachent un authentique appel de ton Esprit à redécouvrir les richesses et les potentialités de notre
vocation. R/
En suivant tes pas, le Père André Coindre sentit l’appel d’instruire la jeunesse abandonnée; en suivant
le Fondateur, le Frère Polycarpe, le Frère Xavier et d’autres de nos devanciers cheminèrent par les
sentiers de la douceur et de l’humilité, se sacrifièrent transformant en réalité notre devise et commune
espérance, AMETUR COR JESU, ils firent de la charité le tout de leur vie et l’inspiration de leur
activité apostolique et missionnaire. Chacun de nous est l’héritier de ce charisme. R/
Chacun de nous est appelé à revêtir les sentiments de ton Cœur, à te suivre en ton existence au service
du Règne et, par ce chemin, tendre à la charité parfaite dont tu es le modèle. Cette recherche du
progrès de la charité nous fait signes dans l’Église et rappelle à tous l’exigence de la conversion du
cœur, de l’amitié chrétienne, de la fraternité universelle. R/
Nous désirons construire une communion plus solide avec nos collaborateurs dans le charisme
éducatif d’André Coindre et nous convaincre qu’ils sont comme nous, signes d’espérance pour les
enfants et les jeunes. R/
Intentions communautaires et personnelles ... R/
Nous unissant à tous nos frères, à nos collaborateurs et à tous nos élèves, prions avec eux et pour eux;
disons : Notre Père
Seigneur et notre Père, par la médiation du Père André Coindre tu as donné à l’Église la grâce de notre
Institut pour instruire la jeunesse abandonnée et l’initier à te connaitre et à t’aimer, nous te demandons
que, fidèles au charisme de fondation, nous continuions à répandre sur la terre le feu de l’amour
rédempteur dont la source est le Cœur du Christ. Nous te le demandons par le même Christ, notre
Seigneur.
AMEN
7. DICTION (inspirée des paroles d’André Coindre)
Que personne ne se décourage ni ne s’inquiète.
Que ma devise, « courage et confiance », soit aussi la devise de tous les Frères.
Tôt ou tard, nous aurons quelque consolation pour nos sacrifices et aussi quelque repos.
Le Seigneur vous bénit et vous aime. AMEN
Message de Jean-Paul II aux Frères du Sacré-Cœur lors de la fête de leur Fondation
1. À l’occasion de l’anniversaire de la fondation de votre institut je m’unis avec plaisir à la joie et à
l’action de grâces des Fres répandus de par tous les continents et à tous ceux qui ont bénéficde leur
apostolat. En 1821, le re And Coindre, de l’archidiocèse de Lyon et ensuite, Vicaire général du
diose de Blois, fonda l’Institut des Frères du Sacré-Cœur, avec le souci d’éduquer chrétiennement
les enfants et les jeunes pauvres de ce temps.
2. Le re Coindre, qui, personnellement s’est pensé jusqu’à s’épuiser au service de l’Église avec
« courage et confiance » selon son thème, est pour les membres de l’institut un exemple. Je désire
donc encourager ses frères à accomplir avec fidélité leurs engagements religieux.
3. En vivant aujourd’hui la spiritualité du Coeur de Jésus, vous suivrez une école admirable pour votre
vie personnelle ainsi que pour votre mission; vous vous laisserez guider par l’Esprit afin de servir
l’Église selon le Coeur de Dieu, vous donnant entièrement par amour.
4. Par la prre communautaire, par l’écoute et la méditation de la Parole dont le Père Coindre « faisait la
constante et très chère étude », par la participation à l’Eucharistie, vous êtes unis les uns aux autres
autour du Christ et vous contribuez à édifier votre communauté et l’Église entière.
5. L’intimité avec sus agrandit le coeur de l’homme aux dimensions du monde, car la prière nous
rapproche de Dieu et des hommes. Je vous exhorte donc à vivre intimement avec le Christ les grâces
pour pondre à votre vocation chtienne et apostolique spécifique.
6. Nos contemporains ont besoin de témoins pour découvrir l’amour qui vient du Christ afin de connaître
Dieu et se connaitre eux-mes, « un amour qui nous pousse à nous aimer les uns les autres », pour
participer à la construction de la civilisation de l’amour.
7. Par votre vie fraternelle, comme Frères du Sacré-Coeur, vous montrez aux hommes de notre temps que
le Christ est le ferment de votre unité et que, gce à Lui, se crée une plus grande solidarité.
8. Vous êtes appelés à réaliser l’idéal de votre Règle de vie : « Croire à l’amour de Dieu, en vivre et le
pandre » (No 13). Dans votre vie communautaire, attentifs à chacun et respectueux les uns des
autres, vous pouvez donner le meilleur de vous-mêmes et former une authentique famille, vous
appliquant avec délicatesse à la correction fraternelle et au pardon mutuel.
9. Dans plusieurs pays, les jeunes manquent de l’entourage familial, d’affection et de structures pour
compléter leur instruction et leur maturation intérieure. Il est nécessaire de leur trouver les moyens
pour construire leur personnalité par le moyen d’une formation humaine et une éducation spirituelle et
morales appropriée pour qu’ils puissent trouver leur place au milieu de leurs frères, assumer des
responsabilités dans la société et être de fidèles disciples du Christ.
10. L’Église encourage et soutient fortement tous les mouvements et les institutions qui se dient à
l’éducation de la jeunesse. En effet, l’éducation de la jeunesse est une œuvre d’évangélisation par
excellence, car, valorisant les talents propres de chacun, l’éducateur permet le veloppement de la
personne qui a du prix aux yeux de Dieu, lui manifeste l’amour miséricordieux du Seigneur et l’invite
à se mettre au service de ses frères. Comme le rappelait saint Ambroise de Milan, « avant de monter au
ciel,sus nous a laissé comme vicaires de son amour ».
PRIÈRE DU SOIR
1. OUVERTURE (alterner avec un soliste et l’assemblée)
- Dieu viens à mon aide!
o Seigneur viens vite à mon secours!
- Nous venons devant Toi à la fin de cette journée.
o Nous la remettons entre tes mains.
- Ce que nous avons fait de bien,
o nous le devons à ta bonté
- Ce que nous avons fait de mal,
o que ta grâce le répare.
- Avec notre fondateur, le Père André Coindre et tous nos devanciers, nous implorons ton aide:
o “Regarde-nous, Seigneur, dans ta grande miséricorde; comme tes apôtres, nous attendons
l’Esprit Saint. Fais qu’il descende sur nous et notre Institut avec la plénitude de ses dons.
Qu’Il nous éclaire, nous embrase et nous consume pour qu’en te contemplant sans cesse,
nous soyons dévorés par le désir de t’imiter ».
- Honneur et gloire à Toi, Père, Fils et Esprit Saint.
o Maintenant et toujours pour les siècles et les siècles. Amen
2. HYMNE
O Coeur de mon Jésus, environné de flammes,
source de toutes grâces, o Roi de tous les coeurs.
Salut du genre humain, doux Sauveur de mon âme,
je cède, je me rends à vos attraits vainqueurs.
Mon Coeur, o doux Jésus, c’est ma plus chère envie,
mon Coeur, o doux Jésus, vous bénira toujours.
Du printemps de ma vie, à la fin de mes jours,
oui mon âme ravie, vous bénira toujours, toujours, toujours.
3. PSALMODIE: Psaume 26 “La protection de Jésus fait espérer que cette Congrégation croîtra sans cesse,
Soutenue et vivifiée par le dévouement et le sacrifice de ses membres ».
Antienne: “Le regard de Jésus plane avec amour sur cette Congrégation”.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte?
Le Seigneur est le protecteur de ma vie, je n’ai rien à redouter.
Si des gens malfaisants s’approchent de moi pour me dévorer,
Ce sont eux mes ennemis acharnés qui se retrouveront par terre.
Si une armée vient m’assiéger, je n’éprouve aucune peur.
Si la bataille s’engage contre moi, même alors je me sens en sécurité.
Je ne demande qu’une chose au Seigneur, mais je la désire vraiment:
C’est de rester toute ma vie chez lui,
Pour jouir de son amitié en contemplant son temple.
Alors, quand tout ira mal, il pourra m’abriter sous son toit;
Je chanterai et célébrerai le Seigneur.
Seigneur, écoute-moi, fais-moi la grâce de me répondre, tourne-toi vers moi.
Je chercherai ton visage, Seigneur, ne me cache pas ton visage.
Seigneur, enseigne-moi ton chemin, guide-moi sur la route que tu me traces.
J’espère jouir du bonheur du Seigneur au pays de la vie.
Espère le Seigneur, prends courage; espère le Seigneur.
Gloire au Père …
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