Les jeunes des quartiers aisés plus avinés
Selon une enquête menée par Escapad Paris en 2005, et qui vient d'être publiée, les jeunes habitant le sud-ouest
de la capitale (6e, 7e, 14e, 15e et 16e arrondissements) auraient une consommation d'alcool deux fois plus
régulière que ceux du nord-est de Paris (3e, 4e, 10e, 11e, 18e, 19e, 20e). Car il s'agit d'un public plus aisé et qui
sort davantage. Parmi eux, peu de buveurs quotidiens mais beaucoup d'occasionnels. « Les habitudes de
consommation des jeunes ont changé, explique Albert Herszkowicz, médecin inspecteur adjoint à la direction
régionale des affaires sanitaires et sociales d'Ile de France (Drassif). Ils boivent de façon hebdomadaire et
souvent jusqu'à l'ivresse. »
C'est au cours des soirées étudiantes organisées par les grandes écoles parisiennes que les abus de boisson
sont les plus fréquents. Un alcoolisme mondain dû à la présence d'open bars auxquels les étudiants franciliens
ne résisteraient pas. « Le comportement des garçons et des filles s'égalise plus que dans le reste de la France »,
remarque Albert Herszkowicz. Et d'ajouter que « les industriels alcooliers » développent des pratiques
commerciales agressives en distribuant gratuitement leurs produits lors de ces soirées. « Une offensive
marketing qui vise à conquérir de nouveaux consommateurs », fustige-t-il.
Jean-Baptiste Ferrière
http://www.20minutes.fr/articles/2006/10/24/20061024-Paris-Les-jeunes-des-quartiers-aises-plus-avines.php
Young people from well-off areas drink more ()
According to a survey carried out in 2005 by Escapade Paris and which has just been released,
young people living in the South-West of Paris are found to drink twice as much as those in
the North-East. This is because they are wealthier (), and they go out more often (). Not many
of them () of them drink every day (), but many do from time to time (). “Young people have
changed their drinking habits”, says Albert Herszkowicz, an assistant medical inspector for
the regional department of health and social affairs (Drassif). “They drink once a week, and
it’s often a binge ()”
The most frequent occasion for binge drinking () is (at) student parties organised by the
grandes écoles, the elite schools. This social drinking is encouraged by the presence of open
bars which the local students cannot (seem to) resist (). “There is less difference between male
and female behaviour in Paris than in the rest of France”, notes Albert Herszkowicz. He adds
that the alcohol industry is promoting aggressive marketing practices by giving their wares
away during these parties. “It’s a marketing ploy which is designed to win over new
consumers”, he remarks, critically.
Note du traducteur
N’oubliez pas que vous traduisez pour un public pour qui il n’est pas évident que la capitale
est Paris, que les arrondissements en question sont les quartiers plus ou moins aisés (on peut
ne pas les citer nominativement), et que les grandes écoles sont des établissements d’élite.
Alternative translations
() get drunk more/go in for more binge drinking. Un journal populaire aurait sans doute titré:
Binge drinking hits posh youth
() come from wealthier/well-to-do backgrounds
() hang out more (fait plus jeune!)