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Module cancéreux Généralité du cancer 16/04/2017
Généralité du cancer
I. Etiologie :
Le nombre de cancer est en augmentation, lié au vieillissement de la population, au
mode de vie
278000 nouveaux cas en 2000
150000 morts par ans
2 millions de personnes ont un cancer
deuxième cause de mortalité en France
première cause de mortalité en seine saint Denis
sur mortalité importante avant 65 ans
II. Les causes les plus fréquentes :
le sein chez la femme
le poumon chez l’homme
le cancer rectal pour les deux sexes confondus
III. Physiopathologie :
un cancer est une tumeur maligne
c’est une prolifération anarchique de cellules anormales
o les cellules cancéreuses :
cellules ayant acquise une capacité indéfinie à se multiplier
elles ne répondent plus aux lois du milieu
plus ou moins indifférenciée
système immunitaire doit détruire les cellules anormales
o l’évolution lymphatique :
1) Évolution locale :
une masse tumorale peut comprimer et envahir les organes voisins
Lors du diagnostique, il y à déjà des milliers de cellules dans la tumeur
2) L’évolution lymphatique :
Envahissement ganglionnaire, 1er relais qui draine la tumeur
Puis extension de proche en proche
Cancer du sein : ganglions axillaires homo latéraux, puis sus claviculaires
3) L’évolution métastasique :
Caractéristique de la maladie cancéreuse
Tous les cancers peuvent métastaser (sauf basocellulaires)
Dissémination métastatique par voie sanguine ou lymphatique (érosion des vaisseaux)
Apparition dans diffèrent organes des tumeurs constituées de cellules du même type que
la tumeur primitive (principale cause de décès)
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IV. Facteur expliquant l’apparition de la cellule cancéreuse
1) Causes endogènes :
Age
Prédisposition
Etat précancéreux (polype recto colique familiale)
Anomalie génétique (gêne BRAC 1 et 2 mutes dans le cancer du sein) conseil génétique
2) Causes exogènes :
Virale (epstein-baervirus, HPV)
Tabac
Alcool
Alimentaire
Les traitements hormonaux (TSH, oestrogènes…)
Expositions professionnelles ou autres à des toxiques (amiante, poussière de bois,…)
Soleil
3) Définition d’un facteur de risque :
C’est un facteur que l’on retrouve plus souvent dans la population atteinte d’un ----------
que dans la population générale
Les campagnes de préventions ont pour but d’éviter l’exposition aux facteurs de risques
V. Signes révélateurs :
o Examen systématique
o Masse tumorale
o Lésion cutanée
o Saignement
o Adénopathie satellite
o Douleur
o Métastase
- L’intérêt du dépistage est de diagnostiquer la maladie au stade précoce
- Le dépistage systématique cancer le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, le
cancer colorectal et le cancer de la prostate
VI. Examen clinique :
Mesurer la masse tumorale
Recherche une extension ganglionnaire satellite
Recherche une extension métastasique
Recherche des cor morbidités
VII. Classification du stade de la maladie : (T, N, M)
T= tumeur : T : I, T : II, T : III,
N= adénopathie : N0 à N3
M= métastase : M0 à M3
- La classification est clinique et dépend de chaque localisation tumorale
Stade 1, 2,3 ou 4
VIII. Anatomo- pathologie :
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- C’est le seul moyen de faire le diagnostique de cancer
- L’analyse peut se faire sur des cellules (cytologie), dur des biopsies ou sur une pièce
opératoire
- On peut effectuer une analyse extemporanée
- L’examen des cellules au microscope permet de faire le diagnostique de tumeur
maligne et de la classer en :
o Tumeur épidermoïde
o Adénocarcinome
o Sarcome
o Tumeur neuro endocrine
o Mélanome
o Glioblastome…
- L’examen anatomopathologique permet de spécifier l’agressivité des tumeurs (SBR
dans le sein), de préciser l’existence ou non de récepteurs.
- Hormonaux et dans certains cas de sur extension de certains gènes (erb2 neu)
IX. Les examens complémentaires en cancérologie :
1) Les examens radiologiques
o La mammographie :
- Doit être proposée au moindre doute et de façon systématique à un rythme annuel ou
tous les deux ans à partir de 50 ans
- Plus facilement interprétable à la fin des règle et chez la femme âgée
- Doit toujours être comparée aux mammographies antérieures
- Image la plus suspecte : micro calcification en amas en image stellaire rétractile
o La radiographie pulmonaire :
- Permet de mettre en évidence un cancer primitif du poumon
o Echographie abdominale :
- Recherche des tumeurs primitives du foie (hépatocarcinome) ou des voies biliaires
- Métastases hépatiques
o Scanner :
- Permet la visualisation de la masse tumorales et des métastases
- Mesurer les lésions et de les comparer avant et après un traitement
o IRM :
- Utilisé pour les lésions utérines (cancer du col)
- Lésions cérébrales primitives ou secondaires et pour les épidurites (tumeur moelle
épinière)
2) Les examens endoscopiques :
o Fibroscopie oesogastrique :
- A jeun avec ou sans anesthésie générale
- Vérifier l’hémostase et arrêt anticoagulants
- Permet de visualiser et de biopsier les lésions oesophagienne et gastrique
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o Coloscopie :
- A jeun avec ou sans anesthésie générale
- Préparation colique la veille et le matin
- Vérifier l’hémostase
- Doit examiner le rectum et tout le colon
- Visualiser et biopsier les tumeurs
- Visualiser et retirer les polypes
o Fibroscopie bronchique :
- A jeun avec ou sans anesthésie générale
- Vérifier l’hémostase
- Visualiser et biopsier les lésions endo bronchiques
o Endoscopie :
- Oesophagienne ou rectale
- A jeun sous anesthésie générale
- Associé à une endoscopie et une échographie
- Visualiser l’envahissement en profondeur des différentes couches de la paroi digestive
- Permet de voir les lésions pancréatiques
o Scintigraphie osseuse :
- Permet un bilan de l’ensemble du squelette
- Met en évidence les zones l’hyperfixation pathologique
- Permet d’orienter les examens radiologiques standard
o PCT scan :
- Le but est de voir l’activité cellulaire
- Glucose pour nourrir
X. Les marqueurs tumoraux :
- Antigènes dosables dans le sang permettant de suivre l’évolution de la maladie
- N’ont de valeurs que si positif
- Peuvent être élevés sans cancer
- Ne permettant en aucun cas d’affirmer ou d’éliminer un diagnostic de cancer à eux
seules
- Certains sont plus spécifiques à un type de cancer
o ACE = tous les adénocarcinomes
o CA 15-3 = cancer du sein
o CA 125 = cancer de l’ovaire
o CA 19.9 = cancer digestif
o PSA : = cancer de la prostate
XI. traitement :
- loco régionaux : chirurgie et radiothérapie
- généraux : chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie
1) loco régionaux :
o la chirurgie : le sein
- 1er traitement, retirer la tumeur de façon large et mutilante (patey dans le sein)
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- ne peut être curative en cas de tumeur localisée
- actuellement moins mutilante car associée à d’autres traitements
- le cancer est de plus en plus considéré comme une maladie générale même si pas de
métastases visibles
- la chirurgie à un rôle diagnostic, curatif, et palliatif (dérivation digestive ou biliaire,
métastases osseuses
- la chirurgie reste parfois le seul traitement en cas de maladie localisée…
- petit cancer du colon, cancer de l’ovaire stade I, cancer de la prostate localisé…
- souvent suivie d’un traitement général de la maladie cancéreuse à un stade plus évolué
car on sait que la récidive se fait sous forme locale (radiothérapie) ou sous forme
métastatique (micro métastase non visibles lors de la chirurgie)
o la radiothérapie :
- traitement locorégionale du cancer
- utilisation des radiations ionisantes pour détruire les cellules
- plus actif sur les cellules à multiplications, les cellules saines se réparent plus vite les
lésions sub lethales que les cellules cancéreuses
- intérêt du fractionnement
- 2 types de rayonnement : les photons et les électrons
- 2 types d’appareil : les colalts et les accélérateurs de particules
déroulement d’un traitement par radiothérapie :
- centrage dosimétrie avec ou sans scanner (confirmation ou pas)
- calcul de la répartition des doses à la tumeur et aux organes critiques
- vérification du positionnement
- séances quotidiennes 5 jours par semaines pendant 5 à7 semaines
- une dose délivrée ne s’oublie jamais
- n’a d’action que la zone irradiée
les effets secondaires :
Précoces :
- pendant le traitement curable, peuvent nécessiter l’arrêt --------- sur l’efficacité
- peau : épithélite soins cutanés
- ORL : mucite bains de bouche, antifongique, anti herpes, alimentation
- Digestif : diarrhée, régime sans gluten, ralentisseur du transit
- Oedème en cas d’irradiation cérébral : corticoïde…
Tardifs :
- Surviennent plusieurs mois ou années après le traitement du à la fibroses
- Rôle du fractionnement et de la dose miximale tolérée aux organes critiques (ex :
moelle, poumon, fois,…
- Radioprotection liée au blockhaus : patient non radioactifs après les séances
- Urines non rodioactives
o la curiethérapie :
- mise en place de fils radioactifs dans la tumeur (ORL, sein, peau, col,…)
- plus de dose à la tumeur et moins aux organes voisins
- volume traité plus petit
- dose en une fois, hospitalisation en chambre protégée
- le fil est radioactif
- radioprotection : temps, distance, écran (patient plombé)
- patient n’est plus radioactif quand on a retiré le fil
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