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1-1-1-5 Autres afférences
Enfin, il existe de nombreuses autres afférences (proprioceptives articulaires,
extéroceptives cutanées, nociceptives ...), non impliquées à proprement parler dans
la spasticité, mais partageant une partie du pool des interneurones médullaires
impliqués dans la boucle myotatique.
Ces interneurones reçoivent également les influences des centres nerveux
supérieurs, et sont ainsi des relais majeurs de la régulation supra-spinale.
Ils voient converger vers eux les influx périphériques et les signaux de régulation
supraspinaux.
Il faut envisager le pool des interneurones spinaux comme une sorte de "voie finale
commune" pour de nombreux faisceaux descendants, capables de coordonner et de
contrôler les activités descendantes, segmentaires ou propriospinales, et
fonctionnant comme de véritables centres d'intégration prémoteurs organisés en
réseau .
Différents niveaux toniques
le tonus de fond (ou de base) :
o est constitué de l’état de légère tension, isométrique, des
muscles, involontaire et permanente, même au repos (ne
disparaît pas non plus au moment du sommeil où il y a
persistance aussi des tensions chroniques profondes).
o maintient la cohésion des différentes parties du corps (et
soutient le sentiment d’unité corporelle / de soi)
o représente le substrat de l’affectivité et des émotions (muscles
striés aussi bien que viscéraux) et porte la charge expressive du
mouvement.
o est géré par le tronc cérébral (substance réticulée) et grâce au
réflexe myotatique ; il est lié à la vigilance et à l’éveil, dans une
influence réciproque [ l’endormissement entraîne un
avachissement du corps ; à l’inverse, le redressement de la
posture stimule l’éveil...] et il intervient donc dans la régulation
de l’activité perceptive.
ses excès sont dans le sens de l’hypotonie ou de l’hypertonie.
le tonus postural :