
sont un marqueur indirect de la présence du virus de l’hépatite C (avec hépatite active ou
seulement comme porteur sain) cette forme d’urticaire impose la détermination des
anticorps anti-HCV ;
-l’urticaire solaire est encadrée dans le groupe plus étendu des éruptions
polymorphes à la lumière, mais elle est rare ;
-l’urticaire aquagénique apparaît au contact avec l’eau, même pure, quelle que
soit la température de celle-ci, et elle est également rare ;
-l’urticaire de contact au chaud est possible, mais extrêmement rare ;
-l’urticaire cholinergique est relativement fréquente et apparaît dans les conditions
dans lesquelles la température du corps augmente temporairement (des bains brûlants,
l’effort physique, la fièvre, parfois le stress ).
Explorations de laboratoire dans les urticaires
Dans les urticaires allergiques sont utiles les tests allergologiques du type patch-
test aux allergènes aériens (pollens, poussière de la maison, extrait de Dermatophagoides,
un microacarien commensal dans toutes les habitations humaines), alimentaires (œufs,
viandes, lait), médicamenteux en fonction de l’anamnèse, investigations bactériologiques,
mycologiques et spécialement parasitologiques.
Le traitement dans les urticaires et le choc anaphylactique
Le traitement pathogénétique de base dans toutes les formes d’urticaire est
constitué par les antihistaminiques anti-H1, des médicaments qui bloquent
compétitivement les récepteurs tissulaires H1 d’histamine.
Les antihistaminiques de la première génération ont des effets sédatifs marqués,
car ils transpercent la barrière hémato- encéphalique et agissent sur les récepteurs H1 de
l’encéphale. À cause de l’effet sédatif, ils ne sont pas administrés de manière ambulatoire
chez les chauffeurs, les personnes avec une activité physique complexe ou avec de
l’activité intellectuelle. De tels histaminiques sont : romergane, ciproheptadine,
difenhydramine, nilfane, clorfeniramine, clorfenoxamine, hydroxisine, doxépine. Les
antihistaminiques de la deuxième génération ne transpercent pas la barrière hémato-
encéphalique et ils sont non sédatifs. Ce sont : loratadine, desloratadine, cetirizine,
terfénadine, l’astémizole et l’ébastine. La terfénadine et l’astémizole peuvent provoquer
chez les malades avec des affections cardiaques des troubles de rythme, avec
l’augmentation de l’intervalle QT jusqu’à la « torsade des bouts », risque accru en
association avec kétoconazole, macrolides ou hypopotassémie.
Dans les urticaires aiguës les antihistaminiques sont administrés per os 1-6
semaines, jusqu’à la disparition complète des éruptions. Dans les urticaires chroniques les
traitements de longue durée, de 3-12 mois, peuvent mener à la guérison. Alternativement
on administre des traitements de manière intermittente à l’occasion des récidives. La
corticothérapie générale ou locale n’est pas indiquée.
Dans le cas du choc anaphylactique ou de l’œdème Quincke, particulièrement sa
forme glottique, on administre d’urgence : intramusculaire 2 ml Adrénaline 1 : 1000,
dissolue dans 10 ml sérum physiologique, puis intraveineux 100 mg hémisuccinate de
hydrocortisone toutes les 10 minutes jusqu’à un maximum de 1000 mg, en suivant la