Les fonctionnalités offertes par les différents forums peuvent varier, et les forums peuvent traiter
différemment les messages : ainsi certains ne permettent que de répondre de manière globale à un sujet
de discussion, tandis que d'autres permettent de répondre à un message en particulier, ce qu’avait pas
avant le Web 1.0.
Les réseaux sociaux
Un réseau social est un ensemble d'entités sociales telles que des individus ou des organisations sociales
sont reliées entre elles par des liens créés lors des interactions sociales. Il se représente par une structure
ou une forme dynamique d'un groupement social. L'analyse des réseaux sociaux est basée sur la théorie
des réseaux, l'usage des graphes et l'analyse sociologique représente le domaine étudiant les réseaux
sociaux. Des réseaux sociaux peuvent être créés stratégiquement pour agrandir ou rendre plus efficient son
propre réseau social (professionnel, amical). Il existe des applications Internet aidant à se créer un cercle
d'amis, à trouver des partenaires commerciaux, un emploi ou autres. Il s'agit de services de Réseautage
social comme Myspace et Facebook.
Les Wikis
Un wiki est un logiciel de la famille des systèmes de gestion de contenu de site web rendant les pages
web modifiables par tous les visiteurs y étant autorisés, il facilite l'écriture collaborative de documents avec
un minimum de contraintes. Au milieu des années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité ; ils
sont alors associés à ce qui est le Web 2.0 dont le wiki le plus visité est Wikipédia.
Effets de réseau et pertinence (titre 3)
L’effet de réseau est le mécanisme qui décrit le fait qu’un outil est apprécié différemment d’une personne
selon son nombre d’utilisateur. En effet, le réseau positif se rencontre par exemple pour un commerce : il
se développera d’autant plus quand il aura un nombre croissant de client . A contrario, l’effet de réseau
peut être négatif comme dans le cas d’un réseau routier si il est saturé. Dans le cas du Web 2.0, l’effet de
réseau est clairement positif : la quantité d’utilisateurs d’un outil Web est important, plus celui-ci pourra se
développer grâce aux retours, détections de bug. De plus, les plages recherchées arrivent en tête des
moteurs de recherche.
Impacts économiques (titre 3)
La définition de Paul Graham pour qui le Web 2.0 est un web débarrassé des scores de la bulle internet
dont le cas de Rob Hof de Business Week qui déploie une argumentation à deux niveaux.
1) Les coûts de lancement d'une startup Internet n'ont jamais été aussi bas, ce que Joe Kraus qui
explique de la manière suivante : les ordinateurs sont bon marché, les logiciels d'infrastructure sont
gratuits, la main d’œuvre est globale, le marketing Internet est très efficace pour les marchés.
2) Si les montants investis pas les sociétés de capital risque n'ont pas progressé lors des derniers mois, la
baisse des coûts de lancement signifie que le nombre de projets financés a nettement augmenté. De plus,
cette baisse de coût met le financement de startup à la portée d'investisseurs occasionnels non recensés
dans les statistiques.
Rob Hof remarque également que de nombreuses startups du Web 2.0 ne sont créées que pour être
vendues à court terme, sans chercher à ne proposer aucun modèle économique viable.
Après les gains apportés par la nouvelle économique, le web 2.0 a permis l’enrichissement très rapide de
quelques entreprises, comme cela avait été le cas lors du déploiement initial d’internet. Toutefois certains
s’étaient inquiétés du risque d’apparition d’une « bulle 2.0 » similaire à la première bulle internet.
De nombreux sites emblématiques du web 2.0 se retrouvent en difficulté suite à la crise financière de 2008.
Vu les difficultés de l’économie en général, certaines risquent d’avoir du mal à trouver des financements
par la publicité ou le capital-risque. Mais contrairement à ce qui a eu lieu pour la première bulle internet,
cette fois les activités internet ne sont pas responsables de la crise qui les menace.
Commentant l'évolution de l'informatique depuis ses origines, Tim O'Reilly fait le constat que nous sommes
progressivement passés d'une ère du « hardware lock in » où l'informatique était verrouillée par les
constructeurs d'ordinateurs à une ère de « software lock in » où les éditeurs de logiciels faisaient la loi pour
entrer avec Internet dans une l'ère du « data lock in ».